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Test Legrand Ecocompteur : eau, gaz et électricité, tout mesurer sans s’embêter

Connaître ses consommations exactes d’eau, de gaz et d’électricité sans avoir à jongler parmi une multitude de compteurs et d’applications smartphone ? C’est possible grâce aux compteurs multi-énergies à placer dans le tableau électrique. Nous avons opté pour l’Ecocompteur de Legrand. Un appareil méconnu, mais pourtant très utile, que nous avons testé durant plusieurs mois.

Pour les geeks que nous sommes, pouvoir mesurer précisément les consommations d’eau, de gaz et d’électricité, à l’échelle du logement comme de l’appareil, est un vieux rêve. S’il fallait auparavant installer un compteur individuel pour chaque poste et le relever manuellement, il existe aujourd’hui des dispositifs complètement centralisés et connectés. Ainsi, un seul et unique appareil permet de mesurer et remonter toutes les informations au sein d’une application smartphone. Simple et pratique.

À l’origine du compteur, une réglementation énergétique

L’offre de compteurs multi-énergies destinée aux particuliers n’est pas pléthorique. Et celle-ci n’a pas émergé en réponse à un soudain appétit de la population pour le comptage, mais à une nécessité légale : la réglementation énergétique (RE2020). L’article 27 de cette réglementation impose aux logements neufs la présence d’un dispositif permettant de communiquer les consommations d’énergie à ses occupants.

Il peut s’agir d’estimations consultables à partir d’outils en ligne, qui relèvent les données des distributeurs de gaz et d’électricité. Moins cher, mais aussi moins précis. Les plus pointilleux préfèreront l’installation d’un compteur multi-canaux, qui mesure en permanence les consommations réelles d’eau, de gaz et d’électricité (conso totale du logement et par ligne).

S’il existe une grande variété de compteurs à lignes multiples pour l’électricité uniquement, ceux qui permettent de mesurer également l’eau (voire l’eau chaude) et le gaz sont moins courants. Trois modèles sont actuellement commercialisés : le module Schneider Wiser, l’afficheur Hager l’Ecocompteur de Legrand. Ce dernier étant le plus facile à se procurer et à utiliser selon les avis que nous avons consultés, nous avons choisi de le tester.

Un prix toujours trop élevé pour se démocratiser

Tous affichent des tarifs bien trop élevés. Nous avons acheté notre exemplaire 210 euros, mais le prix peut grimper jusqu’à 300 euros selon les modèles. Connaître ses consommations avec précision n’est hélas pas à la portée de tous. D’autant qu’il faut ajouter des tores vendus séparément (autour de 20 euros) ainsi que des câbles et compteurs ou capteurs impulsionnels (pour l’eau et le gaz). Comme leur nom l’indique, ces modules émettent une impulsion électrique pour chaque mètre-cube d’eau ou de gaz consommée, qui est détectée par l’Ecocompteur.

Notre logement ne consommant pas de gaz, nous n’avons pas eu à installer de capteur pour ce poste. Pour des raisons techniques, nous avons seulement pu installer un capteur d’impulsion sur l’arrivée générale d’eau. Acheté d’occasion sur Leboncoin, l’ensemble compteur et capteur impulsionnel nous a coûté « seulement » 60 euros, auxquels il a fallu ajouter 10 euros de câble (2 × 0,75 mm²) afin de le raccorder à l’Ecocompteur. Ce dernier fournit d’ailleurs la tension (30 V) nécessaire au fonctionnement du capteur d’impulsions.

Un compteur multi-canaux tentaculaire

Pour mieux comprendre les capacités de l’Ecocompteur Legrand, voici un diagramme qui présente toutes les connexions possibles.

Toutes les liaisons possibles au Legrand Ecocompteur / Image : Révolution Energétique.

En résumé, il est possible de mesurer les postes suivants :

  • Eau froide
  • Eau chaude (ou autre poste de consommation d’eau)
  • Gaz (ou autre poste de consommation d’eau)
  • Électricité (ligne 1)
  • Électricité (ligne 2)
  • Électricité (ligne 3)
  • Électricité (ligne 4)
  • Total électricité via ligne d’arrivée ou ligne 5
  • Total électricité via ligne TIC connectée au compteur Linky (paramétré en historique uniquement)

L’Ecocompteur remonte l’ensemble de ces informations par Wifi ou câble Ethernet à l’application smartphone Home+Control, qui présente l’avantage d’être française. Cette dernière est très complète et assez facile à utiliser, même si elle comporte quelques petites étrangetés cosmétiques. À notre grand étonnement, l’application ne permet pas de consulter les puissances instantanées de chaque ligne, alors qu’il est possible de les consulter sur l’écran de l’Ecocompteur. Plutôt frustrant. L’on doit se contenter des consommations déclinées par jour/semaine/mois/année, heures pleines et heures creuses, en kilowattheures, mètres cubes, mais aussi en euros (si l’on a renseigné les prix et horaires des heures creuses dans l’application).

Installation et câblage de l’Ecocompteur Legrand

L’installation et le câblage de l’Ecocompteur sur un rail DIN dans le tableau électrique se fait sans grande difficulté. Legrand aurait toutefois pu concevoir son produit de façon à faciliter la tâche dans le cadre d’une rénovation. On regrette, par exemple, les tores à enfiler sur chaque ligne, ce qui nécessite de les débrancher de leur disjoncteur, alors qu’il existe des tores clipsables. De même, le bornier d’alimentation de l’Ecocompteur est très profond. Nous n’avions pas de tournevis assez long et fin pour cela, et avons dû démonter le capot afin de serrer les vis du bornier.

Autre petite déception : la relève de la consommation générale via la ligne TIC du compteur Linky (qui libère donc une cinquième ligne de comptage) ne peut se faire que si ce dernier est en mode historique. Cela peut être modifié en appelant son fournisseur d’électricité. Notre Linky étant en mode standard afin de pouvoir tester toutes sortes de compteurs avec une meilleure précision, nous n’avons pas pu bénéficier de cette fonctionnalité.

Relier les capteurs impulsionnels, une étape plus délicate

La partie la plus complexe concerne le capteur impulsionnel destiné à la relève de la consommation d’eau. Cela dépend bien sûr de chaque logement, mais dans notre situation, nous avons dû tirer une ligne longue de 30 mètres entre l’Ecocompteur et le compteur d’eau général. À noter que nous n’avons pas pu installer de capteur impulsionnel sur le compteur de notre fournisseur d’eau, déjà équipé d’une tête de télérelève incompatible avec l’Ecocompteur.

Pour éviter de fastidieuses et coûteuses démarches auprès de notre fournisseur, nous avons donc greffé un second compteur sur l’arrivée générale d’eau pour pouvoir y clipser un capteur impulsionnel. En achetant l’ensemble d’occasion, l’opération n’a pas coûté très cher. Cela a toutefois nécessité beaucoup de recherches afin de trouver les modèles adaptés à notre installation et compatibles avec l’Ecocompteur. Le marché est plutôt réservé aux professionnels et il n’est hélas pas aisé de se procurer le matériel adéquat à un prix abordable lorsqu’on est un particulier.

Paramétrage et utilisation de l’Ecocompteur Legrand

Une fois les câblages réalisés, il suffit de mettre l’Ecocompteur sous tension et de le paramétrer. À commencer par la connexion internet en Wifi ou Ethernet. Nous avons préféré la seconde après avoir testé la première. Notre box étant trop éloignée de l’Ecocompteur, la liaison s’interrompait régulièrement. Sur l’application smartphone Home+Control, toutes les étapes sont guidées et la connexion se fait aisément. Cette dernière permet de nommer les lignes facilement, même s’il est possible de le faire sur l’écran du compteur.

L’application offre aussi la possibilité de régler les entrées impulsionnelles (par défaut, une impulsion vaut 1 litre, mais l’on peut modifier ce ratio). Une fonctionnalité est particulièrement appréciée : l’envoi de notifications personnalisées, qui alertent si la puissance d’une ligne ou du total est supérieure à la valeur de son choix. Pratique pour éviter de dépasser sa puissance souscrite.

À noter que ceux qui souhaitent rester hors connexion peuvent tout à fait paramétrer et consulter les données de l’Ecocompteur grâce à la molette à droite de l’écran.

Notre avis sur l’Ecocompteur Legrand

Le compteur multi-canaux proposé par Legrand est un excellent outil pour relever précisément et consulter sans prise de tête l’ensemble de ses consommations d’électricité, de gaz et d’eau. S’il remplit parfaitement sa mission première, il reste un produit perfectible, particulièrement au regard de son prix élevé. Une version plus accessible aux particuliers serait bienvenue, notamment pour faciliter le comptage d’eau et de gaz au moyen de capteurs impulsionnels sans-fils. Consultez ci-dessous les points forts et les points faibles de l’Ecocompteur Legrand ⬇️

 

ℹ️ En toute transparence

➡️ Cet essai a été réalisé librement par un journaliste de Révolution Énergétique.

➡️ Le produit testé a été acheté par Révolution Énergétique, sans implication de la marque.

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Le prix de l’électricité chez les fournisseurs alternatifs n’est plus aussi alléchant depuis la baisse des tarifs réglementés

Pendant des années, les fournisseurs alternatifs d’électricité ont proposé des tarifs plus attractifs qu’EDF, le fournisseur historique. Depuis 2025 et la baisse des tarifs réglementés de vente (TRV) de 15 %, l’offre d’EDF redevient compétitive.

Le recul des prix de l’électricité sur les marchés de gros est l’une des principales explications de l’écart entre les prix proposés par les fournisseurs alternatifs et les TRV d’EDF. Après une année 2022 marquée par une flambée des prix, le retour à la normale a été progressif. La remise en état du parc nucléaire français, une production hydroélectrique record en 2024 et une consommation en baisse ont contribué à la détente des marchés.

Les fournisseurs alternatifs, plus réactifs qu’EDF, car ses TRV sont indexés sur les tarifs des deux années précédentes, ont répercuté rapidement cette baisse sur leurs tarifs dès 2023 et 2024. Certains, comme Mint Énergie, ont même proposé des remises allant jusqu’à 30 % sur le prix du kilowattheure, grâce à des offres groupées. Mais cela semble terminé.

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EDF reste dans la course

Jusqu’à récemment, le tarif réglementé d’EDF servait d’amortisseur : il augmentait moins vite en période de crise, mais mettait aussi plus de temps à baisser. En 2025, ce retard a été rattrapé avec une diminution de 15 % appliquée le 1ᵉʳ février, portant la facture moyenne d’un foyer à 1 050 euros par an, contre 1 240 euros auparavant, indique la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Jusqu’à cette date, l’indexation du TRV comprenait l’année 2022, durant laquelle la production était en berne.

Ce repositionnement tarifaire a réduit les écarts avec la concurrence. Les fournisseurs comme TotalEnergies, Vattenfall, Alpiq, Ohm Energy ou encore Labellenergie, qui affichaient en 2024 de grandes réductions, proposent désormais des rabais bien plus modestes, souvent autour de 5 %. D’après François Carlier, délégué général de l’association de consommateurs CLCV interrogé par Le Monde, « nous nous retrouvons en 2025 avec un écart tarifaire classique entre EDF et ses concurrents ».

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Attention aux modifications brutales de prix sur les offres de marché

Autre élément à prendre en compte : la stabilité des tarifs. Certaines offres bon marché s’accompagnent de conditions contractuelles qui permettent aux fournisseurs de modifier les prix rapidement. Plusieurs acteurs comme Mint Énergie ou Ohm Énergie ont « écopé d’un carton rouge » du médiateur de l’énergie pour des hausses soudaines dépassant parfois 100 % lors de la crise énergétique.

Comme le rappelle la CLCV auprès du Monde, seule la moitié des foyers a intérêt à faire jouer la concurrence, notamment ceux qui suivent de près l’évolution de leur contrat. Pour éviter les mauvaises surprises, EDF propose aussi des offres de marché, parfois plus avantageuses que celles de ses rivaux.

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Test interrupteur connecté Wifi Tongou : un rapport qualité/prix redoutable !

L’un des meilleurs moyens de gérer sa consommation électrique serait de rendre pilotables les appareils non pilotables. D’apparence impossible, cette mission est pourtant rendue possible par un interrupteur connecté qui s’installe dans un tableau électrique. Nous avons testé un modèle de la marque chinoise Tongou vendue à prix très abordable. Mais que vaut-il vraiment ? Voici notre avis éclairé sur la question. 

Si l’optimisation d’équipements récents tels que des chauffe-eau ou des radiateurs est relativement simple grâce à leurs nombreuses fonctions de pilotage, il en va autrement pour tous les équipements de plus de 20 ans. Ce n’est cependant pas une raison de les jeter ! Il est possible de les associer à des dispositifs connectés qui permettront un contrôle précis à distance, et même une mesure de leur consommation électrique. C’est la raison d’être de ce petit interrupteur connecté de la marque Tongou. Destiné à être installé dans un tableau électrique, il rend pilotable n’importe quel appareil, pourvu qu’il dispose d’une alimentation électrique. Sur le papier, ce type d’appareil est idéal pour piloter des appareils rudimentaires comme des chauffe-eau ou des pompes. Mais qu’en est-il dans la réalité ?

Pourquoi installer un interrupteur connecté ?

L’interrupteur connecté à installer dans un tableau électrique peut répondre à deux besoins principaux, à savoir :

  • Piloter un appareil branché en direct sur le tableau,
  • Piloter un circuit électrique entier, de prises de courant ou d’éclairage.
  • S’il est équipé d’un compteur d’énergie, il permet de consulter les statistiques de consommation.

Il conviendra ainsi parfaitement pour optimiser le fonctionnement d’un chauffe-eau non programmable, une pompe ou même un système d’éclairage extérieur. Le modèle testé pouvant relever la consommation électrique, on pourra tout simplement le positionner sur un circuit de prises de courant pour en connaître la consommation, et pouvoir le couper automatiquement, par exemple, la nuit.

Dans notre cas, celui-ci va servir à piloter un circuit composé d’un unique radiateur de salle de bain qui n’est pas programmable.

Présentation de l’appareil

L’appareil du jour est donc un interrupteur connecté Wifi du fabricant chinois Tongou, modèle TO-Q-SY1-JWT. Son calibre est de 16A pour une plage de tension de 90 à 240 V. Il s’adapte à un tableau électrique classique en se clipsant sur un rail DIN.

À l’ouverture de la boîte, on trouve donc l’appareil, et une petite notice dépliante. La façade noire de l’interrupteur le distingue d’un disjoncteur classique, et lui donne une apparence plus flatteuse qu’à l’accoutumée. Néanmoins, en comparaison à un disjoncteur récent, comme le modèle Legrand de la photo, l’interrupteur Tongou pêche en termes de qualité de finition et surtout en facilité de branchement. Alors que les bornes automatiques sont désormais presque incontournables, il faudra sortir le tournevis pour brancher le Tongou. Néanmoins, on apprécie la présence d’un schéma électrique de l’appareil sur son flanc, indiquant notamment un neutre continu. La longueur à dénuder pour les fils est également indiquée.

L’interrupteur connecté testé existe en deux déclinaisons : une version Wi-Fi et une version Zigbee. Le modèle Zigbee sera idéal pour mettre en place tout un écosystème domotique, mais nécessite d’avoir un bridge permettant de faire le lien entre le protocole dédié et le Wi-Fi. Ici, nous avons opté pour le modèle Wi-Fi par simplicité.

La notice est succincte, mais suffisante. La façade noire est plutôt flatteuse. Il faudra sortir le tournevis pour effectuer les raccordements. L'interrupteur tongou comparé à un disjoncteur Legrand.

Installation et mise en route

Avant de commencer l’installation, il est important de noter que l’appareil testé n’est pas un dispositif de sécurité, mais un simple interrupteur. Ainsi, il est indispensable de le brancher derrière un disjoncteur de même calibre, adapté au nombre de prises, de points d’éclairage, ou d’appareils à protéger. Dans notre cas, le disjoncteur et l’interrupteur seront dédiés à un seul et unique radiateur de 500 W, ce qui est donc largement suffisant.

Pour peu que l’on soit un peu bricoleur, l’installation est d’une grande simplicité. Après avoir coupé le courant pour sécuriser le tableau électrique, il suffit de clipser l’interrupteur sur le rail DIN. Ensuite, au moyen de 2 fils rigides (non torsadés) de section adaptée à vos équipements, il suffit de relier les bornes de sortie du disjoncteur et les bornes d’entrée de l’interrupteur connecté, qui se situent en partie haute. Les fils électriques de votre réseau de prises ou de votre équipement pourront être reliés à la sortie de l’interrupteur connecté.

Une fois que vous avez vérifié le bon serrage de toutes vos connexions, vous pouvez réenclencher le courant.

Le schéma de principe de l'appareil est inscrit sur la tranche. L'interrupteur s'intègre parfaitement au tableau.

Installation de l’application

Vous vous en doutez, nous ne sommes ici qu’à la moitié de l’installation. Il s’agit désormais de le paramétrer. Pour cela, il est nécessaire de télécharger l’application Smart Life en scannant le QR code de la notice, puis de cliquer sur « ajouter un appareil ». Il ne vous reste plus qu’à appuyer 5 secondes sur le bouton On/Off de l’interrupteur pour que l’ensemble soit synchronisé.

L’application Smart Life est plutôt bien conçue, et aussi bien adaptée à la création d’une simple programmation qu’à la mise en place de scénarios plus complexes. Ici, nous avons choisi de mettre en place une programmation journalière.

Pour installer l'app, il suffit de scanner le QR code de la notice. Écran d'accueil de l'application Smart Life.

Zoom sur l’application Smart Life

Il faut bien l’admettre, l’application Smart Life remplit bien son rôle. À la fois simple et pratique, elle nécessite un temps d’adaptation, mais celui-ci est relativement court, surtout si on se prend au jeu et qu’on essaie d’optimiser son utilisation. On regrettera simplement quelques détails, à commencer par l’encart publicitaire qui vient se glisser parfois sur l’écran d’accueil.

D’autre part, quand on souhaite ouvrir ou fermer à distance l’interrupteur connecté, le fait de cliquer sur le bouton en question ne suffit pas : une bulle s’ouvre pour nous demander « si le circuit est sûr pour l’allumage ». Ce message d’alerte n’apparaît cependant pas quand on contrôle l’interrupteur directement depuis l’écran d’accueil de l’application.

L'écran d'accueil est plutôt agréable. Écran de contrôle de l'interrupteur connecté. Il est possible d'en suivre la consommation électrique.

Utilisation au quotidien

À l’utilisation, l’interrupteur connecté permet non seulement d’optimiser le fonctionnement du radiateur, mais également de mesurer la quantité d’électricité consommée. L’appareil mesure, en effet, la puissance, la tension et le courant en temps réel. Cet outil permet d’avoir un regard précis sur la consommation de l’appareil et de l’optimiser au besoin. Question compatibilité, l’interrupteur connecté Tongou est compatible avec Alexa et Google Home. En revanche, Home Kit n’est pas disponible.

Dans les avis de l’interrupteur connecté, un utilisateur a relevé un problème d’appairage en cas de coupure de courant. Nous avons donc simulé une coupure de courant à plusieurs reprises au niveau du disjoncteur amont, ainsi qu’au niveau de la box internet. Dans notre cas, l’interrupteur s’est reconnecté au réseau Wi-Fi sans aucun problème, et plutôt rapidement.

Notre avis

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Prise connectée : voici notre sélection des modèles au meilleur rapport qualité/prix

Rien de mieux qu’une prise connectée pour piloter à distance un éclairage ou toute sorte d’appareil électrique à brancher, et même mesurer leur consommation d’énergie. De nombreux modèles sont désormais commercialisés, à des prix de plus en plus bas. Nous avons sélectionné les meilleures prises connectées du marché.

Terrain de jeu presque illimité, la domotique a cela de passionnant qu’elle rend ludique l’optimisation du quotidien et la gestion de l’énergie. De la simple programmation des éclairages, à de complexes systèmes de pilotage d’un logement, cet univers est très vaste, et commence souvent par une simple prise connectée.

C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons eu envie de nous balader à travers le web et les grandes surfaces de bricolage, pour vous dévoiler notre top 5 des meilleures prises connectées du marché. On vous avoue que face à un marché aussi dense, on n’a pas pu résister à l’idée de rajouter un produit bonus.

La domotique n’a pas toujours été aussi accessible. Il y a encore quelques années, plusieurs protocoles de communication se livraient une guerre sans merci, piégeant chaque utilisateur n’ayant pas attentivement vérifié la compatibilité d’un nouvel appareil. Mais aujourd’hui, ce vaste univers devient de plus en plus abordable, notamment grâce au recours massif aux réseaux Wi-Fi à la place de protocoles radio spécifiques. Voici notre sélection des meilleures prises du marché.

– La prise connectée KONYKS Priska Max 3

En matière de domotique, la réputation de l’entreprise française Konyks n’est plus à faire. Elle propose, depuis plusieurs années maintenant, des produits aussi faciles à installer que pratique à installer. Cette dernière génération de prise connectée ne fait pas exception. Pour un tarif plutôt contenu, elle permet de piloter un appareil à distance, de le programmer ainsi que de suivre sa consommation avec une grande facilité.

Elle peut être connectée via le Bluetooth, et fonctionne à merveille sur le Wi-Fi de la maison, à condition qu’il émette en 2,4 GHz. Outre l’application ultra-complète, qui permet de contrôler tous les appareils de la marque, on apprécie l’encombrement réduit de la prise qui saura se faire oublier.

– La prise connectée TAPO P115

Très proche de la Konyks Priska Max 3, la P115 de chez Tapo a l’avantage d’un prix légèrement moins élevé. La qualité de fabrication reste remarquable, et l’encombrement particulièrement réduit. On regrette l’absence de Bluetooth, même si l’installation se fait tout de même facilement. Comme la Priska, l’application est ici excellente. Il est possible de piloter et programmer la prise, tout en suivant sa consommation électrique.

 

– La prise connectée PHILIPS Hue Smart Plug

À première vue, la prise connectée de chez Philips ne semble pas au niveau de ses concurrentes. Néanmoins, elle dispose d’avantages indéniables qui la rendent tout indiquée dans certains cas. Cette prise ne se connecte pas directement en Wi-Fi, mais utilise le système Zigbee, un protocole sans fil dédié à la domotique. Ce protocole a l’avantage d’être peu gourmand en énergie, et de bénéficier d’une large compatibilité. Néanmoins, pour l’utiliser, il faut nécessairement avoir un module dédié qui rendra tous les produits compatibles accessibles via le Wi-Fi. Chez Philips, ce module appelé Hue Bridge coûte une cinquantaine d’euros. Sans ce module, il est toujours possible de contrôler la prise, mais uniquement en Bluetooth.

Malgré cet inconvénient, Philips a l’avantage d’avoir développé un écosystème de domotique facile à installer, compatible avec plusieurs assistants vocaux, et très poussés en terme de gestion des lumières.

– La prise connectée LEGRAND Céliane with Netatmo

Pour les plus bricoleurs d’entre vous, on ne pouvait pas résister à l’idée de proposer une dernière prise connectée. Pas tout à fait comme les autres, elle se distingue malheureusement par un prix plutôt élevé, et une connectivité qui ne fait pas l’unanimité.

En revanche, il s’agit d’une prise murale de la marque Legrand et de la gamme Celiane, qui permettra une intégration absolument parfaite. C’est simple : au premier coup d’œil, impossible de deviner qu’il s’agit d’une prise connectée. Malheureusement, elle doit nécessairement être intégrée à l’écosystème Netatmo développé par Legrand. Vous devrez donc faire l’acquisition du kit de démarrage dédié pour pouvoir l’utiliser.

Prises connectées : tout ce qu’il faut savoir

Comment fonctionne une prise connectée ?

Une prise connectée se branche entre un appareil électrique et une prise murale classique. Grâce à une connexion Wi-Fi, Bluetooth ou Zigbee, elle permet d’allumer, d’éteindre ou de programmer l’appareil à distance via une application mobile ou un assistant vocal. Certains modèles intègrent un suivi de consommation, pratique pour optimiser l’usage de l’énergie.

Quels sont les avantages d’une prise connectée ?

Une prise connectée offre plusieurs avantages : automatisation des appareils, contrôle à distance, économies d’énergie et compatibilité avec les écosystèmes domotiques. Elle permet, par exemple, d’éteindre des appareils en veille, de programmer l’éclairage ou encore de simuler une présence en cas d’absence.

Quelle est la différence entre Wi-Fi, Zigbee et Bluetooth ?

Les prises Wi-Fi se connectent directement à votre réseau domestique et ne nécessitent pas de hub. Les prises Zigbee utilisent un protocole dédié nécessitant un pont (hub) pour fonctionner, mais elles sont plus fiables et consomment moins d’énergie. Les modèles Bluetooth offrent une connexion locale, mais leur portée est limitée.

Est-ce que toutes les prises connectées sont compatibles avec les assistants vocaux ?

Non, la compatibilité varie selon les modèles. Certaines prises fonctionnent avec Alexa, Google Assistant ou Siri, tandis que d’autres nécessitent un écosystème dédié comme Hue Bridge pour Philips Hue ou Netatmo pour Legrand. Vérifiez toujours la compatibilité avant l’achat.

Les prises connectées consomment-elles beaucoup d’énergie ?

La consommation d’une prise connectée est généralement faible (entre 0,3 et 1 watt en veille). L’impact sur la facture est minime, surtout comparé aux économies d’énergie qu’elle peut générer en coupant automatiquement certains appareils en veille.

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Nouvelles heures creuses : ce qui va vraiment changer pour les consommateurs d’électricité

À partir de l’automne 2025, les plages d’heures creuses vont changer. La modification, portée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), vise à mieux aligner la consommation sur les périodes de production les plus abondantes, notamment celles liées aux énergies renouvelables comme le photovoltaïque.

À l’automne 2025, les heures creuses seront partiellement déplacées de la nuit vers l’après-midi. Jusqu’à présent, les heures creuses étaient majoritairement placées la nuit, un choix historiquement lié à la production stable du parc nucléaire français. Mais avec la progression des énergies renouvelables, particulièrement le solaire, cette répartition devient moins pertinente. La production électrique est désormais plus importante en milieu de journée, ce qui incite à réajuster les heures creuses à ces périodes.

Dès novembre 2025, 11 millions de foyers verront leurs plages horaires d’heures creuses évoluer. En saison chaude (du 1ᵉʳ avril au 31 octobre), celles-ci seront majoritairement positionnées entre 11 h et 17 h. Dans le détail, les consommateurs auront toujours un total de huit heures creuses par jour (24 heures), dont au moins cinq heures creuses consécutives la nuit. L’après-midi, elles ne pourront être positionnées que 3 heures maximum. En hiver, ces plages seront adaptées en fonction des besoins du réseau électrique. Cette transition s’étendra progressivement jusqu’en 2027.

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De l’intérêt de déplacer sa consommation

Ce changement va modifier les usages domestiques des consommateurs :

  • Ceux qui programmaient le lave-vaisselle et le sèche-linge la nuit pour profiter des tarifs réduits auront désormais intérêt à les lancer en milieu de journée, quand le tarif sera plus avantageux. Les nuisances sonores nocturnes sont ainsi évitées.
  • Les propriétaires de voiture électrique pourront recharger leur véhicule en début d’après-midi, en plus de la nuit, et gagner ainsi en flexibilité.
  • Pour ceux qui sont équipés d’un ballon d’eau chaude : si l’équipement est connecté à un compteur Linky, la reprogrammation sera automatique, lui évitant toute manipulation manuelle.

Les 37,3 millions de foyers déjà équipés d’un compteur Linky bénéficieront immédiatement de cette évolution. En revanche, les 2,1 millions de consommateurs utilisant encore un compteur ancienne génération pourront se voir facturer un surcoût de 6,48 € tous les deux mois s’ils refusent le passage au compteur évolué.

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Pourquoi cette évolution ?

L’objectif de la CRE est double :

  • Encourager une consommation pour éviter les pics de demande (à la clé le déplacement de 7 gigawatts de pointe) et favoriser l’utilisation de l’électricité solaire au moment où elle est produite en abondance.
  • Réduire les prix négatifs de l’électricité, qui surviennent lorsque la production est trop importante par rapport à la demande.

À terme, la nouvelle répartition des heures creuses pourrait être étendue à dix heures par jour en été, offrant encore plus de flexibilité aux consommateurs.

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Le casse-tête pour démocratiser les synergies entre voitures électriques et bâtiments

L’intégration des véhicules électriques sur le réseau électrique français passera nécessairement par une optimisation de celui-ci, et surtout un fonctionnement synchronisé entre ces véhicules et les bâtiments. Comment cet avenir électrique optimisé va-t-il se matérialiser ?

L’électrification progressive du parc automobile français va avoir des répercussions massives sur le réseau électrique, et sur la manière de le gérer. Dans son scénario de référence Futurs énergétiques, RTE estime que les véhicules électriques légers pourraient représenter 67 TWh d’électricité par an, soit davantage que les besoins électriques du secteur résidentiel qui devraient atteindre 65,3 TWh. Un futur qui peut être vu comme une contrainte colossale sur le réseau électrique, ou comme une opportunité de réfléchir à une nouvelle manière de gérer l’électricité.

L’association Équilibre d’Énergie (EdEn), qui œuvre pour la décarbonation de l’économie française et européenne, s’est penché sur la question et en a tiré plusieurs enseignements et recommandations.

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Faire du pilotage tarifaire statique un standard

Si on ne comptait qu’environ 1 million de véhicules 100 % électriques en 2023, ce chiffre devrait rapidement grimper pour atteindre 7,3 millions dès 2030, puis 15,6 millions en 2035. De ce fait, il est important de prendre dès à présent la mesure des contraintes que l’arrivée de ces véhicules pourrait causer au réseau. Sans optimisation spécifique, la recharge de ces véhicules à des moments de la journée similaires pourrait notamment causer des appels de puissance difficiles à satisfaire. Dans le même temps, le développement massif de l’énergie photovoltaïque pourrait engendrer des pics de production potentiellement difficiles à répartir, en l’absence de mécanismes incitatifs de consommation durant ces périodes.

C’est pourquoi, le pilotage tarifaire statique doit être systématisé en prenant en compte les spécificités des véhicules électriques. Le pilotage tarifaire statique repose sur la même idée que l’option heures pleines / heures creuses : son principe consiste à inciter les utilisateurs à préférer certaines plages horaires pour recharger leur véhicule grâce à des tarifs préférentiels.

La systématisation de cette solution nécessitera tout de même la connexion directe de la borne de recharge au compteur communicant, pour que la recharge démarre automatiquement au moment des heures « creuses ».

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Avant d’ouvrir la voie à la recharge bidirectionnelle

Si le pilotage tarifaire statique constitue une avancée, il n’est qu’une première étape vers une bien plus grande synergie entre les véhicules électriques et leurs environnements. L’avenir est plutôt recharge bidirectionnelle, appelée V2H (Vehicle-to-Home) ou V2G (Vehicle-to-Grid).

La V1G, ça existe aussi

La recharge bidirectionnelle, qui est encore contrainte par de nombreux sujets techniques, sécuritaires et législatifs, pourrait passer, dans un premier temps, par le développement du pilotage dynamique monodirectionnel. Celui-ci consiste à moduler les périodes de recharge des voitures électriques en fonction de paramètres évolutifs ou d’événements extérieurs. Il peut s’agir d’un signal tarifaire, mais également de la puissance maximale qu’un bâtiment peut délivrer, ou encore de la météo.

Plus simple à mettre en œuvre que les V2H et V2G, la V1G nécessite tout de même la commercialisation de bornes de recharges capables de communiquer avec le véhicule, sans compromettre les données privées de l’utilisateur de la borne, ou de la voiture.

La recharge bidirectionnelle de type V2H pourrait permettre aux utilisateurs d’optimiser leur facture d’électricité en rechargeant la batterie de leur voiture électrique quand les prix sont faibles, et d’utiliser cette électricité lorsque les prix sont plus élevés. L’avantage est double : en plus de permettre aux utilisateurs de moins dépenser, ce mécanisme soulagerait le réseau électrique lorsque la demande est la plus élevée. Enfin, le V2H optimiserait une installation photovoltaïque en stockant sa production dans la batterie de la voiture.

Ce système a pour principale limite la capacité d’absorption maximale du bâtiment. Pour aller plus loin, le V2G irait plus loin en utilisant l’électricité stockée dans les batteries des véhicules électriques pour alimenter le réseau en cas de forte demande.

Des enjeux à adresser avant la démocratisation de la recharge bidirectionnelle

Si les synergies entre bâtiments et véhicules électriques ont un fort potentiel, la route est longue avec leur pleine exploitation. D’un point de vue technique, il faut d’abord permettre la généralisation de bornes compatibles avec cet aspect bidirectionnel. Comme pour la V1G, il est également indispensable que les bornes en question puissent communiquer avec les véhicules rechargés, sans toutefois compromettre la sécurité des données des utilisateurs.

Des V2H et V2G performantes passeront également par la mise en place d’un protocole de communication sûr et efficace entre la borne et la maison connectée, à la manière du protocole Matter. Enfin, EdEn note qu’il faut la démonstration qu’une telle utilisation des batteries n’entament pas leur durée de vie, et pénalisent ainsi leurs utilisateurs.

Pour finir, le déploiement de la V2G passera par la gestion de problématiques réglementaires et économiques sur le sujet, notamment pour la caractérisation de l’origine de l’électricité réinjectée ou la fiscalité de celle-ci.

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Voici les offres d’électricité les moins chères en février 2025

Et si c’était le moment idéal pour changer de fournisseur d’électricité ? Malgré la baisse du tarif réglementé, les tarifs de certains fournisseurs alternatifs restent encore plus intéressants. Même s’il y a une exception. Voici les offres d’électricité les moins chères actuellement.

Ça y est, la baisse tant attendue des tarifs de l’électricité a enfin eu lieu ce 1ᵉʳ février. Si cette baisse de 15 % est significative pour les contrats soumis au tarif réglementé de vente de l’électricité (TRVE), les fournisseurs alternatifs n’ont pas attendu pour proposer des tarifs intéressants dès la baisse des prix de l’électricité sur les marchés de gros.

Désormais, voyons ensemble si cette baisse du TRVE a rebattu les cartes des fournisseurs d’énergie, et lesquels d’entre eux proposent les meilleures offres. Pour rendre les comparaisons plus lisibles, nous avons comparé chaque offre avec un compteur de puissance 9 kVA et une consommation annuelle de 5 000 kWh. Lorsque nécessaire, la répartition heures pleines/heures creuses a été définie à 60 % et 40 %.

Le médiateur national de l’énergie, meilleur moyen de comparer les fournisseurs d’énergie

Le comparateur mis en place par le médiateur national de l’énergie constitue la solution la plus pratique pour comparer les offres des fournisseurs d’énergie, tant pour le gaz que pour l’électricité. Ce comparateur permet de se faire une idée des tarifs de chaque fournisseur en fonction de sa propre situation, en termes de compteur ou de consommation. 

Les meilleures offres en option Base

Commençons par l’option Base, qui propose un tarif unique, qui ne change pas selon les horaires. Pour celle-ci, le tarif réglementé est passé de 0,2516 €/kWh à 0,2016 €/kWh. Pour une consommation de 5 000 kWh, cela représente tout de même une économie de 250 € !

1 – Primeo énergie

Du côté des fournisseurs alternatifs, c’est Primeo Energie qui monte sur la première marche du podium avec son offre Fidélité Verte. Celle-ci affiche un prix moyen de 0,1734 €/kWh sur la première année. En effet, le fournisseur propose 15 % de remise HT sur le prix du kWh pendant les 6 premiers mois, puis 20 % de remise sur les 6 mois suivants, avant d’atteindre 25 % au-delà de 12 mois. De ce fait, le tarif passe à 0,1613 €/kWh lors de la deuxième année.

Prix annuel (selon le médiateur de l’énergie) : 1074 €

2 – Gaz de Bordeaux

C’est Gaz de Bordeaux qui prend la deuxième place avec l’offre Novafixe Élec. Cette offre propose un tarif fixe sur 2 ans, de 10 % (HT) inférieur au TRV. Il atteint ainsi 0,1855 €/kWh. Tout comme Primeo Énergie, ce fournisseur annonce une électricité 100 % verte.

Prix annuel (selon médiateur de l’énergie) : 1135 €

3 – Ohm Énergie

En troisième position, on aurait pu retrouver Plenitude qui propose également un tarif de 0,1855 €/kWh. Mais celui-ci affiche un prix d’abonnement plus élevé que la moyenne, ce qui le fait glisser en 4ᵉ position. C’est Ohm Énergie qui prend ainsi la troisième place avec son abonnement Ohm Extra Éco, qui propose un tarif de -7 % par rapport au kWh HT du TRVE. En revanche, ce prix est révisable 2x par an.

Prix annuel (selon médiateur de l’énergie) : 1159 €

 

Les meilleures offres en option heures pleines / heures creuses

Pour faire des économies, l’option heures pleines / heures creuses (HP/HC) reste tout de même la meilleure solution. Rappelons que le TRVE des heures pleines et creuses a également profité d’une baisse de 15 % pour atteindre 0,2146 €/kWh en heure pleine et 0,1696 €/kWh en heure creuse. Nous avons donc comparé, de la même manière, les offres correspondantes. Sans surprise, le trio de tête reste le même :

1 – Primeo énergie

Comme pour le tarif de base, l’option HP/HC bénéficie d’une réduction de 15 %/kWh HT pour les 6 premiers mois, puis 20 % les 6 mois suivants. Lors de la deuxième année, cette remise atteint 25 %.

Prix annuel (selon le médiateur de l’énergie) : 1062 €

2 – Gaz de Bordeaux

Avec son offre Novafixe Élec, Gaz de Bordeaux propose un tarif fixe inférieur de 10 % au kWh HT du TRV.

Prix annuel (selon le médiateur de l’énergie) : 1121 €

3 – Ohm Énergie

Pour les plus organisés, Ohm Énergie propose une offre Modulo. Celle-ci affiche un potentiel d’économie élevé, à condition d’être flexible. Celui-ci inclut un tarif heure plein inférieur de seulement 1 % au TRVE. En revanche, les heures creuses sont à -5 % Surtout, l’abonnement inclut deux autres tarifs, à savoir des heures solaires en journée, qui sont affichées à -30 % par rapport au TRV. Pour finir, Ohm Énergie propose 15 jours appelés Sérénité, durant lesquels le prix du kWh est inférieur de 65 % au TRVE ! On peut voir ce système comme l’opposé de ce que propose EDF avec l’offre TEMPO.

BONUS – L’option Tempo du tarif réglementé

Si l’offre Tempo est régie par le TRVE, ses tarifs n’ont quasiment pas évolué au 1ᵉʳ février. En effet, la CRE considère que ses niveaux de prix ne peuvent être concurrencés par des offres de fournisseurs alternatifs. Il faut d’ailleurs reconnaître que si la gestion des jours rouges peut être compliquée, une bonne organisation peut mener à des économies très élevées.

On notera tout de même que les économies réalisées en optant pour l’option HP/HC sont relativement faibles avec un ratio de 60 % heures pleines et 40 % heures creuses. Pour le maximiser, il convient donc de prévoir un maximum d’utilisation d’énergie pendant les heures creuses, qui sont d’ailleurs sur le point d’être modifiées.

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« Baisser le chauffage de 1°C permet 7 % d’économies d’énergie » : pourquoi c’est désormais faux ?

Voilà une affirmation qu’on a tous déjà entendue, en particulier durant le difficile hiver 2022. Pourtant, celle-ci n’est plus d’actualité, elle apparaît même sous-évaluée. 

« Baisser la température de consigne de 1 °C peut faire baisser la facture d’énergie de 7 % ». Cette petite ritournelle revient chaque hiver, rapportée par les médias, ou encore le gouvernement qui s’en sert d’argument pour motiver les français à faire attention au chauffage. Même Jean-Pierre Clamadieu, président du conseil d’administration d’Engie, s’en servait en 2022, pour expliquer au micro de France Inter une potentielle baisse de la consommation de gaz en France : « Un degré de chauffage en moins, c’est 7 % d’économie de la consommation de gaz en France ».

Pourtant, aussi surprenant que cela paraisse, l’origine de ce chiffre n’est pas réellement déterminée. Surtout : il serait dépassé. En réalité, cette phrase tiendrait son origine à des rapports du service études et recherches d’EDF, datant des années 1970 à 1980.

Néanmoins, depuis, le monde a bien changé. Les bâtiments sont bien mieux isolés, et sont donc moins gourmands en énergie. Ainsi, paradoxalement, si la consommation brute d’énergie est bien plus faible dans les bâtiments actuels, une baisse de 1 °C de la température de consigne représente une économie d’énergie bien supérieure à 7 %. C’est ce qu’expliquait d’ailleurs sur son site l’ingénieur en sobriété énergétique Pascal Lenormand, dès 2018. Il n’est d’ailleurs pas le seul, puisqu’en 2012, le Comité scientifique et technique des industries climatiques (COSTIC) dévoilait un rapport expliquant que la norme BBC ne permettait plus d’établir un ratio fixe entre température de consigne et économies d’énergie.

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19 °C à l’intérieur, une moyenne à viser, et pas une température à ne pas dépasser

D’autre part, si les nombreuses campagnes gouvernementales dédiées au chauffage laissent penser le contraire, la température de consigne de 19 °C n’est, en réalité, pas une température à ne pas dépasser, mais une moyenne à viser. C’est notamment ce qu’a rappelé Gilles Aymoz, directeur adjoint aux villes et territoires durables à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), dans une interview accordée au journal Le Monde en octobre 2022.

Aujourd’hui, le secret des économies d’énergie en matière de chauffage résulte principalement de l’optimisation de celui-ci. En effet, la température de consigne de chauffage ne doit plus être considérée comme une constante, mais comme variable, en fonction du moment de la journée, ou de l’activité dans le bâtiment en question.

Plutôt qu’un 19 °C constant, on préfèrera donc :

  • Environ 20 °C quand la pièce de vie est occupée,
  • Environ 16 °C quand le local est inoccupé,
  • Environ 8 °C quand le logement ou le bureau est inoccupé pendant plus de 2 jours (mode « hors gel »)
  • Autour de 18 °C à l’heure du coucher dans une chambre

Grâce à des équipements connectés de plus en plus abordables et performants, une telle adaptation peut se faire sans entamer le confort du logement. En effet, cette gestion est désormais plus flexible, et permet même de contrôler son chauffage à distance, permettant ainsi de préchauffer la maison avant même son retour du travail, ou encore de prévoir que le chauffage se remette en route pour le retour de vacances.

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C’est quasi officiel : les horaires des heures pleines et heures creuses vont changer

Si vous aviez pour habitude, la nuit, de recharger votre voiture électrique, de faire tourner lave-vaisselles et autres lave-linges, vous allez peut-être devoir revoir votre routine. La CRE s’apprête à modifier l’option heures pleines/heures creuses. 

Voilà une nouvelle qui devrait concerner près de 15 millions de foyers français. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) devrait bientôt officialiser la modification de l’option heures pleines/heures creuses. Établie en 1965, celle-ci devait permettre de lisser la demande en électricité, en incitant notamment les français à consommer la nuit, lorsque les centrales nucléaires continuaient à produire alors que la consommation nationale diminuait.

Aujourd’hui, 6 millions de Français disposent déjà de quelques heures creuses en journée. Mais la CRE veut étendre ce fonctionnement aux 9 millions de foyers qui possèdent toutes leurs heures creuses pendant la nuit.

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Lisser la demande d’électricité pour s’adapter au pic de production photovoltaïque

Emmanuelle Wargon a donc annoncé au micro de RMC, le 30 décembre dernier, qu’il n’y aurait plus que 5 heures creuses la nuit au lieu de 8 heures. Selon la présidente de la CRE, ces 5 heures creuses seraient suffisantes pour recharger un véhicule électrique, tout en permettant aux consommateurs de profiter de 3 heures creuses supplémentaires en journée.

Surtout, ces heures creuses en journée résoudraient un problème de plus en plus présent lié au développement des énergies renouvelables : la « Duck Curve ». Ce terme désigne la hausse de la production photovoltaïque à un moment où la demande d’électricité, elle, reste relativement faible. Placer des heures creuses à ce moment de la journée devrait donc permettre d’encourager la consommation d’électricité au pic de production des centrales photovoltaïques. Si tout se passe comme prévu, cette mesure devrait être mise en application à partir du second semestre 2025.

Enfin, la présidente de la CRE a annoncé que les nouveaux tarifs, entrés en vigueur le 1ᵉʳ février, avaient été calculés pour 4 ans. De ce fait, il n’y aurait « pas d’augmentation massive dans les quatre prochaines années ». On imagine également que de nouvelles baisses des prix de l’électricité ne sont pas prévues.

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Voici les nouveaux prix de l’électricité au 1er février 2025

Fixé par l’État, le tarif réglementé de vente de l’électricité (TRVE) permet de réguler le prix de l’électricité au profit d’une majorité de particuliers et petites entreprises. Au 1ᵉʳ février 2025, après plusieurs années de hausse, ces tarifs baissent enfin, en moyenne de 15 %. Autre nouveauté : l’accès à l’option « base », qui propose un tarif fixe quelle que soit l’heure de la journée, est désormais plus restreint. Découvrez tous les changements et les nouveaux prix de l’électricité selon votre option dans le tableau interactif ci-dessous.

Enfin ! La facture d’électricité va baisser pour les abonnés ayant opté pour le tarif réglementé, le fameux tarif Bleu d’EDF. Plus de 24 millions de clients paieront, en moyenne, 15 % de moins dès ce 1ᵉʳ février. C’est la première fois que le tarif réglementé marque une baisse depuis aout 2021. Il était temps, les prix s’étaient remarquablement envolés dès 2022, suite au conflit en Ukraine, passant de 0,16 à 0,25 € par kilowattheure (kWh). Une hausse brutale de 61 % dure à assumer, notamment pour ceux qui se chauffent à l’électricité. Le marché s’étant calmé depuis, les prix peuvent désormais repartir à la baisse, retrouvant très progressivement un niveau plus raisonnable.

Le tarif du kilowattheure en option « base », qui sert souvent de référence, s’établit dorénavant à 0,2016 €, contre 0,2516 € auparavant. Annuellement, cela représente une économie d’environ 250 €, pour une consommation de 5 000 kWh. Si la baisse est spectaculaire, -19,89 % tout de même, le tarif réglementé demeure moins avantageux que les offres de marché, particulièrement celles proposées par les fournisseurs dits alternatifs. Actuellement, il est possible de trouver des offres promettant un rabais indexé sur le tarif réglementé. Elles ramènent le prix du kWh autour de 0,17 € en option « base », ce qui fait une grande différence sur la facture mensuelle, surtout si l’on est un grand consommateur d’électricité.

Le demi-million d’abonnés à l’option « Tempo », cette offre complexe qui récompense la flexibilité des consommateurs, ne bénéficie hélas pas d’une aussi grande baisse de prix. Seule la tranche d’heures pleines en jour rouge voit son tarif réduire de 12,92 %. Les cinq autres tranches diminuent de seulement 0,6 à 3,6 %. C’est assez frustrant au regard des efforts consentis par ces utilisateurs durant les fameux jours rouges.

À noter que la baisse du tarif réglementé de l’électricité aurait pu être plus importante si la CRE n’avait pas opté pour une hausse de 10 % du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). L’accise, anciennement appelée CSPE, augmente elle aussi, passant de 32 à 33,7 € par mégawattheure. Heureusement, la chute des prix de l’électricité sur les marchés de gros a permis de compenser ces hausses.

Fin de l’option base pour les gros consommateurs

L’entrée en vigueur des nouveaux tarifs entraîne un autre changement de taille : la fin de l’option « base » pour les puissances souscrites dès 9 kVA. Concrètement, il n’est désormais plus possible de souscrire à un abonnement au tarif réglementé en option « base » si l’on souhaite avoir une puissance supérieure à 9 kVA. Au-delà, il faut obligatoirement opter pour l’option « heures pleines / heures creuses » (HP/HC) ou « Tempo ». Une volonté de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) afin de favoriser la flexibilité du réseau électrique. En contraignant les abonnés à opter pour le tarif HP/HC, la CRE veut inciter à décaler les consommations à des moments où le réseau est moins sollicité, la nuit notamment, mais également valoriser l’abondante production solaire, en milieu de journée.

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Pourquoi je n’ai pas remplacé mes vieux radiateurs électriques par une pompe à chaleur air/air

Lourd héritage des années 1980, ma maison n’est pas équipée d’un système de chauffage central, mais de classiques radiateurs électriques. De vieux modèles âgés de plusieurs décennies qui font exploser les factures d’électricité chaque hiver. Alors que j’envisageais de les remplacer par des pompes à chaleur air/air, les devis exorbitants et l’absence d’aides sur ce type d’équipement m’ont fait renoncer. Tant pis pour la sobriété énergétique et pour mon portefeuille.

Il ne coûte pas grand-chose à l’installation, n’impose aucun entretien, fonctionne tout seul, sans risques ni odeurs : voici le bon vieux radiateur électrique. Par facilité, mais aussi par économie, bon nombre de logements en ont été équipés dès les années 1980 et beaucoup le sont encore. Si son utilisation n’est pas problématique lorsque l’électricité est bon marché et abondante, elle le devient quand le prix du kilowattheure s’envole et que les économies d’énergie reviennent au premier plan des préoccupations.

Le chauffage « grille-pain », une plaie pour le porte-monnaie

À la construction de mon logement, dans les années 1980, les premiers propriétaires n’ont probablement pas tiqué en découvrant les 7 convecteurs installés par le promoteur. 9 000 W de puissance installée pour chauffer cette maison d’environ 80 m², sans compter le chauffe-eau, à résistance lui aussi. De quoi bien faire suer le réseau électrique les soirs d’hiver, mais aussi dégarnir le compte en banque chaque mois. Comptez autour de 350 euros mensuels entre décembre et février pour chauffer ce logement sommairement isolé, pourtant situé dans le sud-est de la France.

Le modèle de convecteur électrique ancien installé dans mon logement des années 1980.

Ces vieux convecteurs, possiblement d’origine, n’ont même pas de thermostat réglable. De vrais grille-pains, qui ne peuvent être contrôlés qu’au moyen d’un unique bouton on/off en façade. Par défaut, ils restent donc allumés en permanence durant la saison froide, même dans des pièces peu utilisées, si personne ne pense à les éteindre. Il était devenu indispensable de les remplacer par un système de chauffage plus économe. Mais que choisir ?

Une pompe à chaleur air/eau ? Cela aurait été idéal, d’autant plus avec les aides considérables accordées à l’installation de ce type d’appareil. Mais le logement n’est pas équipé d’un réseau de radiateurs à eau. Autant exclure d’emblée toutes les autres solutions centralisées, comme la chaudière à pellets, entre autres. Par élimination, ne reste que la pompe à chaleur air/air et les radiateurs électriques connectés, équipés d’un thermostat moderne facilement réglable.

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Passer du convecteur à la pompe à chaleur sans se ruiner : mission impossible ?

Pour ses excellentes performances énergétiques, mon choix se porte sur la pompe à chaleur. Elle doit théoriquement consommer trois à quatre fois moins d’électricité que des radiateurs classiques pour une même quantité de chaleur produite. Toutefois, un premier obstacle se dresse : il n’est pas possible d’installer soi-même une pompe à chaleur sans habilitation à la manipulation des fluides frigorigènes. Il est donc obligatoire de s’adresser à un professionnel, ce qui bride d’office la possibilité de réduire significativement les coûts.

Comme je m’en doutais, le projet flanche à la réception des devis, tous réalisés auprès d’artisans locaux disposant de la qualification QualiPAC. Les tarifs sont extrêmement élevés et paraissent impossibles à rentabiliser grâce aux économies d’énergie prévues. Mon attention avait été portée sur un devis « intermédiaire » à 7 986 euros, pour équiper trois chambres et un salon cumulant une superficie d’environ 70 m². À ce prix, nous avions deux groupes extérieurs et quatre unités intérieures de marque Daikin, ainsi que les petites fournitures (liaisons frigorifiques, câbles, goulottes, etc.) et bien sûr la main d’œuvre.

Ainsi, il faudrait près de 12 ans pour obtenir un retour sur investissement, à condition d’atteindre un coefficient de performance (COP) moyen de 3 et sans considérer d’éventuelles opérations d’entretien et réparations. La solution pompe à chaleur air/air consommerait autour de 1 700 kWh annuels, contre environ 5 000 kWh pour les radiateurs, soit une économie annuelle de 630 € (basé sur un tarif de 0,19 € le kilowattheure). Cette différence de consommation pourtant colossale ne permet hélas pas de rentabiliser rapidement l’achat.

Un des devis pour l’installation d’une pompe à chaleur air/air comme mode de chauffage principal.

 

Des devis qui gonflent le prix du matériel

Un constat frustrant, d’autant que les devis semblent démesurément gonflés. En effet, en comparant le prix du matériel proposé sur le devis à celui appliqué par des boutiques en ligne spécialisées dans la vente de pompes à chaleur, l’on constate d’importantes différences. L’artisan à l’origine du devis ayant retenu mon attention souhaitait facturer 4 288 euros HT pour les deux groupes extérieurs et quatre unités intérieures. Du matériel que l’on retrouve à 2 977 euros HT, livraison offerte, chez un e-commerçant français, soit une différence de 1 311 euros.

Devis ahurissants, absence d’aides sur les pompes à chaleur air/air, impossibilité de mettre en service soi-même les appareils : tout a concordé pour ne pas opter pour ce mode de chauffage en rénovation. Je me suis donc rabattu sur cinq radiateurs électriques à inertie connectés pour un investissement nettement plus limité de 593 €. Pilotables à distance via une application smartphone, ces appareils ne chauffent qu’en fonction de la température de consigne et du planning de mon choix. Ils consomment donc un peu moins que leurs homologues vieux d’une trentaine d’années, grâce à une stratégie de chauffe plus intelligente.

Le coût du matériel sur un site d’e-commerce français et la facture d’achat des radiateurs électriques connectés.

Et vous, qu’avez-vous choisi pour remplacer de vieux radiateurs électriques ?

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Voici les possibles nouveaux prix de l’électricité au 1er février 2025

Il ne reste plus qu’aux ministères de trancher. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a fait ses devoirs, et vient de transmettre ses recommandations au gouvernement sur la baisse des Tarifs réglementés de vente de l’électricité. La CRE propose ainsi une baisse des prix, mais pas seulement. Voici à quoi pourrait ressembler le tarif Bleu d’ici quelques jours.

À quelques jours de la désormais certaine baisse du tarif de l’électricité, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) vient de livrer ses recommandations aux ministères de l’Économie et de l’énergie. Le prix a été calculé par une technique d’empilement des coûts, à savoir :

  • Le prix de l’approvisionnement en électricité,
  • Le Tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE),
  • Les diverses taxes comme la TVA, la CTA et surtout l’accise.

La mise à jour du 1ᵉʳ février 2025 devrait considérer une baisse du prix de l’approvisionnement en électricité, mais également une hausse de la TURPE et de l’accise. La TURPE devait initialement être augmentée de 10 % en août prochain. Mais pour éviter de trop régulières variations du tarif d’électricité, la CRE a décidé d’avancer cette hausse de 6 mois. En parallèle, l’accise, anciennement appelée Contribution au service public de l’électricité (CSPE), devrait passer de 32 €/MWh à 33,70 €/MWh.

Au total, malgré ces hausses, les TRVE devraient donc bel et bien baisser d’environ 15 %. Selon la CRE, le prix moyen au MWh devrait passer de 281 € à 239 €, soit une baisse de 42 €/MWh.

Les tarifs possibles du TRV au 01/02/2025.

La baisse des prix ne concernera pas tout le monde

Si cette nouvelle devrait ravir tous ceux qui bénéficient d’un contrat indexé sur les TRVE, toutes les personnes bénéficiant d’un contrat en offre de marché ne devraient pas voir de différence. Les clients en offres de marché ont, la plupart du temps, déjà bénéficié de la baisse des prix de l’électricité depuis plusieurs mois.

Enfin, les clients de l’option Tempo ne devraient quasiment pas constater de différence significative non plus, à l’exception de la tranche d’heures creuses jour rouge. En effet, la CRE indique que le niveau des TRVE Tempo est trop éloigné des coûts obtenus par empilement (prix d’approvisionnement, TURPE et taxes). En conséquence, son tarif devrait être baissé de seulement 2 %.

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La structure des TRVE pourrait également évoluer

La CRE en a d’ailleurs profité pour proposer des évolutions structurelles du TRVE, en particulier pour les puissances importantes, pour les consommateurs résidentiels. Ainsi, à partir de 2026, l’option Base pour les puissances allant de 18 à 36 kVA pourrait tout simplement disparaître au profil de l’option HP/HC. La CRE propose également la mise en extinction progressive de l’option Base pour les puissances comprises entre 9 et 15 kVA. Cela signifie que cette option ne sera plus disponible pour les nouveaux clients, ou lors d’un déménagement.

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Baisse des prix de l’électricité au 1er février : voici les gagnants et les perdants

Le 1ᵉʳ février 2025, les tarifs réglementés de l’électricité baisseront de 15 %, en France, annonce la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Mais si certains en ressortiront gagnants, d’autres risquent d’être pénalisés, notamment en raison d’une hausse concomitante des taxes. Alors, à qui profite réellement cette baisse ?

Sujet sensible puisque touchant au portefeuille des Français, les prix de l’électricité ont participé à la chute du gouvernement Barnier. En cause, une remontée des taxes, mais une baisse des prix de marche, conduisant à une baisse des tarifs réglementés de 15 % au premier février 2025. Mais suivant le contrat, l’évolution des prix sera différente.

Les principaux gagnants seront les ménages souscrivant au tarif bleu réglementé d’EDF, qui concerne environ 60 % des foyers français, ainsi que ceux dont les contrats de marché sont indexés sur ce tarif (10 % supplémentaires). Pour eux, la baisse de 15 % ramène les prix à leur niveau de février 2023, offrant un répit après des années de hausse vertigineuse des factures énergétiques. Les très petites entreprises (TPE) peuvent également se réjouir : elles auront désormais un accès élargi au tarif réglementé.

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La CRE a estimé l’économie pour les foyers bénéficiant des tarifs réglementés (qui utilisent l’électricité pour la cuisson, l’eau chaude et le chauffage) : la réduction serait de 651 euros par an pour une famille de quatre personnes vivant en maison, de 389 euros pour un foyer de trois personnes en appartement, et de 107 euros pour un foyer de deux personnes.

EDF, en situation de quasi-monopole sur ce segment, entend capitaliser sur cette évolution. L’énergéticien propose déjà des offres de marché jusqu’à 30 % moins chères que le tarif réglementé actuel à certaines conditions, tentant d’anticipant une mobilité accrue des consommateurs. Ses offres classiques (base et heures pleines / heures creuses) restent cependant plus coûteuses que la concurrence.

Les perdants : clients aux offres de marché

En revanche, les consommateurs ayant opté pour des offres à prix non indexé, souvent proposées par des fournisseurs alternatifs, risquent de subir un effet inverse. Ces contrats, historiquement compétitifs, vont voir leur avantage diminuer sous l’effet combiné de la hausse de l’accise sur l’électricité et du tarif d’acheminement (TURPE), qui augmentera de 7,7 %. Cette majoration, couplée à la fin du « bouclier tarifaire », pourrait représenter autour de 9 % de hausse, estime Céline Regnault, directrice grand public d’Engie auprès des Échos.

Face à cette situation, plusieurs fournisseurs alternatifs, tels qu’Ohm Énergie ou Alpiq France, ont annoncé des gestes commerciaux pour maintenir leur compétitivité. Ils prévoient de compresser leurs marges ou d’absorber certaines hausses pour fidéliser leurs clients. Cependant, ces initiatives demeurent limitées et ne suffiront pas à compenser l’érosion générale des avantages de ces offres​​.

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Vers une plus grande volatilité des prix en 2026

À plus long terme, l’ensemble des acteurs du marché pourrait être touché par un nouveau bouleversement : la fin annoncée de l’Accès régulé à l’énergie nucléaire historique (ARENH) fin 2025. Ce mécanisme, garantissant un prix compétitif pour une large part de l’électricité aux fournisseurs, ils vont désormais se retrouver à une volatilité accrue des prix de gros si aucun système de remplacement n’est trouvé. Cette incertitude pourrait se traduire par une nouvelle hausse des tarifs, quel que soit le type de contrat souscrit​​.

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Aides Ma Prime Rénov’ : aucun versement pour les demandes après le 1er janvier 2025

Faute de budget, les dossiers de subvention déposés après le 1ᵉʳ janvier 2025, bien que traités, connaîtront des retards de versement, suscitant l’inquiétude des particuliers et représentant un revers majeur pour les professionnels.

L’absence de loi de finances pour 2025, conséquence d’un désaccord parlementaire et de la censure du gouvernement, empêche le déblocage des fonds nécessaires au paiement des aides à la rénovation énergétique accordées par le dispositif gouvernemental Ma Prime Rénov’. Bien que les dossiers déposés et validés avant le 1ᵉʳ janvier 2025 soient en partie honorés, ceux instruits après cette date subissent un retard d’une durée indéterminé. Selon Valérie Létard, ministre du Logement, « tant que le budget n’est pas voté, les délais de paiement des aides vont être rallongés », a-t-elle annoncé dans un entretien au Figaro le 9 janvier, insistant toutefois sur le fait qu’il s’agit d’un report et non d’un gel​​.

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Les impacts pour les particuliers et les professionnels

Ces retards alimentent l’incertitude chez les particuliers qui envisagent des travaux de rénovation énergétique, comme chez les professionnels du bâtiment. En 2023, la rénovation énergétique représentait 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit 14 % du total du secteur​. Selon Olivier Salleron, président de la Fédération Française du Bâtiment (FFB), cette situation risque de provoquer un attentisme chez les propriétaires, voire un abandon des projets en cours, regrette-t-il dans un communiqué.

L’Agence nationale pour l’habitat (Anah), responsable du versement des aides, tente de rassurer auprès d’Ouest France : les dossiers déposés continueront d’être instruits, mais les paiements nécessiteront « patience et compréhension ». L’organisme évoque également la nécessité de sécuriser le dispositif face à des fraudes potentielles, ce qui ajoute des délais​​.

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Un contexte politique et financier tendu

Le retard dans le versement des aides MaPrimeRénov’ est le symptôme d’un contexte budgétaire tendu. En décembre 2024, une loi spéciale avait été adoptée pour assurer la continuité des dépenses essentielles de l’État, mais cela excluait les « dépenses discrétionnaires », comme les aides à la rénovation énergétique.

Cette situation survient alors que la France doit intensifier ses efforts pour réduire les passoires thermiques, conformément à la réglementation interdisant leur mise en location. Si le gouvernement affirme ne pas vouloir abandonner les propriétaires face à ces obligations, le manque de visibilité financière remet en question la faisabilité des travaux nécessaires​​.

Le cas de MaPrimeRénov’ illustre les limites d’un modèle dépendant des arbitrages budgétaires annuels. Si le dispositif reste officiellement prolongé pour 2025, son exécution est freinée par un contexte politique instable. Les ménages doivent attendre ce déblocage politique, pour être remboursés.

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Soldes d’hiver 2025 : les kits de têtes thermostatiques Tado sont bradés !

Un bon plan qui pourra intéresser ceux qui se chauffent au moyen de radiateurs à eau, via une chaudière à gaz, fioul ou une pompe à chaleur, par exemple. Les kits de démarrage sans fil Tado avec têtes thermostatiques sont affichés à prix cassés à l’occasion des soldes d’hiver 2025. Ces kits permettent de gérer avec précision les températures dans toutes les pièces équipées de radiateurs à eau, grâce à des têtes thermostatiques connectées, qui règlent le flux d’eau chaude automatiquement selon la consigne de votre choix.

Avec des radiateurs à eau, il est parfois complexe d’ajuster la température de chaque pièce et d’éviter les gaspillages. Il faut, en effet, tourner manuellement la petite molette de chaque radiateur, ce qui peut être contraignant. Par défaut, de nombreux utilisateurs laissent ainsi des pièces peu ou pas utilisées être chauffées en permanence. De l’énergie inutilement consommée, ce qui a nécessairement un impact sur la facture.

Pourtant, il existe une solution pour piloter la température de chaque radiateur en toute simplicité : la tête thermostatique connectée. Son installation à la place de l’ancienne tête à réglage manuel ne nécessite aucun outil. Ensuite, il suffit de régler la température de consigne via une application smartphone et la tête opère le radiateur en toute autonomie. Fini les chambres chauffées au maximum en journée alors qu’il n’y a personne.

Parmi les plus grandes marques qui conçoivent et commercialisent de tels dispositifs, on retrouve notamment Tado. Ses kits thermostatiques, déclinés en différentes versions, sont proposés à prix cassés pour les soldes d’hiver 2025, et particulièrement sa dernière version « X ».

Caractéristiques techniques du kit thermostatique Tado X

Le kit Tado sans fil comprend un thermostat central intelligent, une passerelle Internet et quatre têtes thermostatiques connectées. Voici ses principales spécifications :

  • Compatibilité : Fonctionne avec la majorité des systèmes de chauffage central, notamment les chaudières gaz, fioul ou pompes à chaleur.
  • Connectivité : Intégration avec les assistants vocaux comme Amazon Alexa, Google Assistant et Apple HomeKit pour une gestion simplifiée à la voix.
  • Fonctionnalités avancées :
    • Géolocalisation pour adapter le chauffage selon la présence des occupants.
    • Programmation intelligente via l’application mobile Tado.
    • Analyse de la qualité de l’air intérieur et extérieur.
    • Détection des fenêtres ouvertes pour économiser l’énergie.
  • Installation sans fil : idéal pour les logements où le câblage est limité ou inexistant.
  • Compatibilité multizones : les 4 têtes thermostatiques permettent de contrôler indépendamment jusqu’à quatre pièces.

Avantages et inconvénients du kit thermostatique Tado X

🟢 Économies d’énergie : la programmation intelligente réduit considérablement les dépenses énergétiques. Il est possible de réduire ou couper le chauffage en journée, pièce par pièce.

🟢 Confort personnalisé : température ajustée précisément dans chaque pièce selon les besoins des occupants.

🟢 Facilité d’installation : l’absence de câblage simplifie la mise en place. Aucun outil nécessaire : il suffit de dévisser l’ancienne tête et de visser la nouvelle.

🟢 Écosystème connecté : intégration fluide avec d’autres appareils domotiques.

🟠 Prix élevé hors promotion : habituellement vendu au-delà de 500 €, ce kit représente un investissement initial important. D’où l’intérêt de l’acheter en soldes.

🟠 Dépendance à l’application mobile : la gestion complète passe par un smartphone, ce qui peut être contraignant pour certains utilisateurs. Il reste possible de régler manuellement la température sur chaque tête.

🟠 Abonnement optionnel : certaines fonctionnalités avancées nécessitent un abonnement payant.

Profiter des soldes pour économiser l’énergie sans se ruiner

En ce moment, le kit Tado sans fil avec ses 4 têtes thermostatiques bénéficie d’une réduction exceptionnelle chez Darty et Amazon. Disponible au prix de 339,99 €, contre plus de 500 € en temps normal, il représente une économie de 32 %. Ces soldes sont une opportunité idéale pour vous équiper d’un dispositif performant tout en maîtrisant votre budget. Attention, cette offre est limitée dans le temps !

Le kit Tado sans fil, grâce à sa technologie avancée et sa simplicité d’utilisation, se distingue comme un choix pertinent pour optimiser votre chauffage. Avec les soldes en cours, il devient encore plus attractif. Que vous souhaitiez réduire votre facture énergétique ou améliorer votre confort thermique, ce kit est à privilégier.

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Prix de l’électricité : il a nettement baissé sur les marchés de gros en 2024

Les prix sur le marché de gros de l’électricité a chuté de 16 % dans l’Union européenne (UE) entre 2023 et 2024, porté par la progression des modes de production bas-carbone notamment.

En 2024, les prix de gros de l’électricité dans l’Union européenne ont diminué de manière significative, enregistrant une baisse moyenne de 16 % par rapport à 2023. Ce recul, rapporté par le lobby Eurelectric a porté le prix moyen à 82 euros le mégawattheure (€/MWh) contre 97 €/MWh l’année précédente. Une combinaison de facteurs structurels et conjoncturels explique cette tendance baissière.

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Transition énergétique et dynamisme des renouvelables

Les énergies renouvelables ont joué un rôle déterminant dans cette baisse. En 2024, elles ont représenté 48 % de la production d’électricité dans l’Union, dépassant largement les combustibles fossiles (28 %) et le nucléaire (24 %). L’augmentation de la production solaire, éolienne et hydroélectrique, stimulée par des investissements massifs et des conditions météorologiques favorables, a permis de réduire la dépendance aux sources d’énergie coûteuses et polluantes.

Par ailleurs, les prix du gaz naturel ont poursuivi leur décrue, affectant positivement le coût de l’électricité. Cette baisse s’est accompagnée de gains en efficacité et une industrie ralentie. La consommation électrique a progressé de seulement 2 % par rapport à 2023, selon Eurelectric. Cependant, cette hausse reste contenue en raison de la faiblesse de l’activité industrielle dans certains secteurs clés, qui représente plus de 50 % de la baisse de la demande. Si cette tendance a contribué à la baisse des prix, elle souligne également les défis économiques auxquels l’Europe fait face.

Une tendance baissière encore à confirmer

Bien que la baisse des prix de gros soit une bonne nouvelle, plusieurs incertitudes demeurent quant à sa durabilité. Les aléas climatiques, l’évolution des marchés mondiaux de l’énergie et les tensions géopolitiques pourraient rebattre les cartes. Eurelectric rappelle l’importance d’investir dans les infrastructures électriques, comme les réseaux intelligents, pour soutenir une transition énergétique résiliente et efficace.

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Voici l’appli smartphone idéale pour gérer sa consommation d’électricité, ses panneaux solaires et batteries

Forte de son savoir-faire en matière de stockage d’électricité, l’entreprise chinoise EcoFlow fait désormais un pas dans le monde de la domotique pour permettre une meilleure gestion de l’énergie. Objectif annoncé : nous aider à mieux gérer et donc économiser l’énergie grâce à un assistant intelligent. 

EcoFlow a profité de l’immanquable CES pour dévoiler sa toute nouvelle création. Cette fois, il ne s’agit pas d’une nouvelle batterie, ou de panneaux solaires, mais d’une application, ou plutôt d’un assistant boosté à l’intelligence artificielle. Avec ce dernier, baptisé Oasis, le fabricant chinois se lance véritablement dans le game de la domotique, et promet des économies d’énergies considérables grâce à une gestion optimisée et personnalisée des appareils d’un logement, de ses batteries et de ses panneaux solaires.

Pour y parvenir, Oasis devrait être capable d’analyser l’historique de consommation de l’utilisateur, mais également de prendre en compte le tarif d’électricité, la production photovoltaïque ainsi que les prévisions météo. Grâce à ce travail d’analyse, l’application pourra ainsi proposer des recommandations personnalisées, et automatiser certaines tâches.

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Prenons un exemple : si la météo est annoncée au beau fixe pour le lendemain, Oasis serait capable d’y programmer automatiquement le lancement de la machine à laver ou du lave-vaisselle pour optimiser l’usage de la production solaire. Au quotidien, cette production solaire pourrait également être optimisée grâce aux systèmes de stockage du logement. En cas de tempête annoncée, pour éviter tout risque de coupure, le système pourra automatiquement passer en mode « secours » et ainsi prévoir une recharge complète des batteries 24 heures avant le mauvais temps pour bénéficier d’une autonomie maximale.

Des maisons, mais pas seulement

Si la gestion énergétique des logements constitue la principale utilisation d’Oasis, EcoFlow indique que l’application peut parfaitement s’adapter au pilotage d’un camping-car, d’un bateau ou d’équipements professionnels.

Une application pour les gouverner toutes ?

Pour rendre toutes ces informations et automatisations digestes, EcoFlow compte sur une application au design soigné et épuré. Il sera possible de créer des dashboard entièrement personnalisés grâce à une trentaine de widgets indiquant, par exemple, l’état des batteries, la consommation électrique ou encore la production solaire.

Pour permettre l’automatisation de certaines tâches, EcoFlow a travaillé à rendre compatible son application avec différents protocoles de domotique. L’entreprise a collaboré avec Shelly, connu pour ses modules et relais intelligents, permettant de contrôler éclairage, volets roulants et autres appareils électriques. Nous avions notamment testé le Shelly EM, un module Wi-Fi dédié à la mesure de la consommation d’électricité.

C’est surtout la compatibilité avec le protocole Matter qui suscite des espoirs. Universel, ce protocole est utilisé par de nombreuses marques comme Google, Apple, Amazon, Samsung ou le désormais traditionnel Philips Hue. Si EcoFlow affiche clairement ses partenariats avec Google, tapo ou tado°, il y a fort à parier que la liste s’allonge dans les mois à venir. On se surprend donc à rêver du jour où l’application permettrait réellement de contrôler tous les appareils de la maison, sans avoir à passer sans cesse d’une application à l’autre.

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Ces textes énergétiques sauvés ou perdus après la censure

À la hâte, juste avant sa démission, Michel Barnier et son gouvernement ont déposé des textes parus au Journal Officiel. Focus sur les sauvetages de dernière minute ou les textes coulés en attendant un prochain budget et gouvernement.

Alors que les enjeux n’ont jamais été aussi grands, plusieurs textes législatifs liés à l’énergie se retrouvent en suspens ou publiés au dernier moment. Entre reports dus à la censure et décisions prises à la hâte, l’incertitude menace l’efficacité des mesures nécessaires pour répondre aux défis énergétiques actuels.

  • MaPrimeRénov’ : une simplification bien accueillie malgré les turbulences

Parmi les mesures sauvées in extremis, MaPrimeRénov’ figure en bonne place. Le décret et l’arrêté prolongeant la simplification du dispositif en 2025 ont été publiés le 5 décembre. Un décret réduit dès le 1ᵉʳ janvier de 30 % les aides pour les équipements au bois et les rénovations globales des ménages aisés. Un autre prolonge jusqu’au 31 décembre 2025 l’accès aux aides pour travaux monogestes (et non pour un bouquet de travaux), comme l’isolation des combles, sans obligation de diagnostic énergétique avant cette date.

  • Hydrogène et renouvelables : des soutiens gelés par la censure

Le secteur de l’hydrogène, crucial pour la transition énergétique, subit les contrecoups de la censure. Avec 692 millions d’euros de soutien figés dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025, plusieurs initiatives comme les électrolyseurs restent en attente. Philippe Boucly, président de France Hydrogène, alerte sur le retard grandissant face à l’Allemagne et aux Pays-Bas​​.

Les énergies renouvelables, elles aussi, voient leur avenir incertain. L’absence de cadre programmatique post-censure inquiète les investisseurs, la programmation pluriannuelle de l’énergie a seulement été soumise à consultation. Jules Nyssen, président du Syndicat des énergies renouvelables, souligne auprès du Figaro que cette situation pourrait freiner les initiatives, alors que la France peine déjà à atteindre ses objectifs climatiques​.

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  • Fiscalité de l’énergie : retour à l’ancien régime de taxe

En attendant la présentation d’une « loi spéciale » sur la fiscalité énergétique, les mécanismes temporaires adoptés durant la crise énergétique ont pris fin. Le retour à la fiscalité d’avant-crise, notamment pour les industries électro-intensives, suscite des critiques. Avec une accise sur l’électricité remontant à 33,78 €/MWh au 1ᵉʳ février 2025, les industriels craignent des répercussions sur leur compétitivité (elle devait rester à 0,5 €/MWh).

  • L’ARENH : l’éléphant dans la pièce

Le débat sur le futur du marché post-ARENH (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique) continue de diviser. Alors que ce dispositif prend fin en 2025, aucune solution n’a été actée, laissant EDF et ses concurrents dans l’expectative.

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  • Le fond vert amputé

La censure a également scellé des coupes dans les fonds dédiés à la transition écologique. Le Fonds vert, initialement doté de 1,5 milliard d’euros, a vu sa dotation réduite de 400 millions. Le gouvernement Barnier entendait amputer d’un milliard et demi supplémentaire dans son budget 2025.

  • Le chèque énergie

Avant sa censure le 4 décembre, le gouvernement a déposé un amendement au PLF visant à automatiser partiellement l’attribution du chèque énergie via un croisement de données fiscales et énergétiques. Il supprime aussi l’usage du chèque travaux pour la rénovation énergétique des logements.

En suspendant plusieurs textes et mesures clés, la censure a ralenti les efforts de transition énergétique. Si certains textes, comme ceux liés à MaPrimeRénov’, ont franchi l’obstacle in extremis, l’incertitude domine sur des sujets aussi variés que la fiscalité, le soutien à l’hydrogène ou la refonte du marché de l’électricité. Ce climat instable freine les investissements nécessaires à l’atteinte des objectifs climatiques.

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Voici la consommation réelle des guirlandes lumineuses de noël

Indispensables à la féérie des fêtes de fin d’année, les guirlandes lumineuses consomment nécessairement de l’électricité. Mais qui sait vraiment quelle quantité ? Nous avons mesuré précisément la consommation de deux guirlandes, l’une équipée de LEDS et l’autre de vieilles ampoules à incandescence. Rassurez-vous, leur utilisation, même prolongée, n’aura aucun impact significatif, ni sur votre facture, ni sur votre bilan carbone.

Clignotantes, fixes, blanches ou multicolores : les guirlandes lumineuses font partie des décorations de Noël désormais incontournables. Certains en profitent pour transformer leur habitation en véritable attraction temporaire, quand la plupart d’entre nous se contente de quelques guirlandes autour du sapin ou le long d’un balcon.

S’il existe une très large variété de guirlandes lumineuses dotées de fonctionnalités et technologies d’ampoules différentes, et donc de consommations différentes, nous avons souhaité nous faire une idée de l’ordre de grandeur. Pour cela, nous avons branché deux guirlandes sur un compteur de précision.

Quelle consommation pour la ville la plus illuminée d’Europe à Noël ?

Avec son célèbre marché de Noël, Strasbourg serait la ville d’Europe déployant la plus grande densité d’illuminations durant les fêtes. Si elle a remplacé l’ensemble de ses éclairages par des modèles à LEDS en 2010, la puissance installée des illuminations gérées par la municipalité atteindrait tout de même 125 kW, dont environ 0,5 kW pour le grand sapin. C’est l’équivalent de 83 radiateurs électriques de salon : finalement assez peu au regard de la trentaine de kilomètres de guirlandes et du millier de sites mis en lumière. En 2018, la consommation des illuminations s’est élevée à 56 565 kWh sur toute la période des fêtes, soit à peu-près l’équivalent de la consommation électrique annuelle d’une dizaine de Français.

Guirlande LED vs guirlande à incandescence : les relevés de consommation

La première est une guirlande longue de 30 mètres équipée de 1 000 LEDS blanches fixes, achetée en 2024 pour une vingtaine d’euros. Sa puissance est indiquée pour seulement 7 W. La seconde est un vieux modèle de guirlande longue de 4 mètres, dotée de 42 ampoules clignotantes à incandescence, qui vous rappellera probablement votre enfance si vous avez grandi dans les années 1980 ou 1990. Sa puissance nominale n’est pas connue.

Nous avons fait fonctionner les deux modèles durant deux heures. Sans surprise, la guirlande LED obtient la consommation la plus faible : elle est 2,5 fois inférieure à son homologue à incandescence, malgré 24 fois plus de points lumineux et un éclairage fixe. Utilisée 6 heures par jour pendant 30 jours, la guirlande LED consommera seulement 1,3 kWh contre 3,2 kWh pour le modèle à incandescence.

Guirlande récente

(1 000 LED fixes)

Guirlande ancienne

(42 ampoules à incandescence clignotantes)

Consommation sur 2 h

14,58 Wh

35,7 Wh

Puissance moyenne

7,29 W

17,85 W

Consommation totale pour une utilisation 6 h/jour pendant 30 jours

1 312,2 Wh

3 213,2 Wh

Coût pour une utilisation 6 h/jour pendant 30 jours (tarif bleu base)

0,33 €

0,81 €

Consommation totale si 20 % des logements en France utilisent une guirlande lumineuse (soit 7,44 millions de logements)

9 762,77 MWh

23 906,21 MWh

Soit l’équivalent de la production d’un réacteur nucléaire de palier CP pendant :

10 h 51

26 h 34

Dans les deux cas, leur coût d’utilisation total sur la période des fêtes est bien inférieur à 1 euro. Il n’est donc pas indispensable de remplacer vos vieilles guirlandes à incandescence, si elles fonctionnent toujours, par un modèle à LEDS, sauf pour des raisons de sécurité. En effet, en générant plus de chaleur que des LEDS, les ampoules à incandescence ont un risque un peu plus élevé d’incendie, notamment au contact de certaines décorations et flocages appliqués sur les sapins.

Nous avons également estimé la consommation des deux guirlandes à grande échelle. En se basant sur un taux d’équipement en illuminations de 20 % du total des logements français, soit 7,44 millions de logements, la différence est bien plus significative. Alors que la guirlande LED impliquerait une hausse de la consommation de 9 763 MWh durant les fêtes, la guirlande à incandescence atteindrait 23 906 MWh. Pour générer autant d’électricité, il faudrait mobiliser un réacteur nucléaire de palier CP (900 MWe) pendant près de 11 h pour la première, contre plus de 26 heures pour la seconde.

Mobiliser une petite centrale hydroélectrique

L’appel de puissance est estimé à 54,2 MW pour les LEDS, mais 132,8 MW pour les ampoules rétro. Ce n’est pas grand-chose à l’échelle du réseau national, qui dispose de 87 600 MW de puissance installée pour le nucléaire et l’hydroélectricité à eux seuls. Ces illuminations mobiliseraient toutefois l’équivalent d’une petite centrale hydroélectrique, comme celle de Sainte-Tulle II (55 MW) pour les LEDS ou celle de Sainte-Croix (141 MW) pour les guirlandes à incandescence.

Dans tous les cas, l’impact des guirlandes de Noël est très faible et ne pourrait motiver aucune restriction sérieuse pour raisons environnementales ou d’économie d’énergie. Profitez-en !

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