La chaîne publique proposera le 12 décembre un documentaire dans lequel la plupart des acteurs principaux du paysage politique reviennent sur le fol été écoulé, de la dissolution de l’Assemblée à la nomination de Michel Barnier.
Dans une interview au Parisien, le ministre de l’Économie rejette l’idée, pourtant portée par le premier ministre, d’annuler une partie des exonérations de charges des sociétés, qui permettrait à l’État de faire rentrer 4 milliards d’euros.
L’ÉDITORIAL DU FIGARO - Tout esprit lucide voit malheureusement la France tomber. Est-ce le moment d’ajouter à ce triste tableau une crise politique qui déclencherait très probablement une crise financière ?
DÉCRYPTAGE - Depuis des semaines, les troupes du parti nationaliste empilent les arguments en faveur d’une censure du gouvernement. Mais la décision reste dans les mains de Marine Le Pen.
ANALYSE - Le Rassemblement national fait monter la pression, menaçant de voter la prochaine motion de censure de la gauche, lorsque le gouvernement aura recours à l’article 49.3 pour faire adopter le budget.
CONTRE-POINT - Dans l’hypothèse où le RN, faisant vote commun avec François Hollande, Sandrine Rousseau et Mathilde Panot, ferait tomber Barnier, que pourrait-il faire de cette victoire ? Aucune dissolution ne serait possible avant l’été.
Le Rassemblement national est pris entre deux logiques : faire la démonstration de son utilité ou rester l’opposant le plus résolu au pouvoir en place.
L’eurodéputée de La France insoumise Rima Hassan a indiqué qu’un recours allait être déposé pour contester cette décision, tout comme un recours a été déposé à la suite de l’interdiction de Sciences-Po Paris.
Inscrite au programme de la niche parlementaire LFI, la loi d’abrogation des réformes Macron et Touraine sera débattue dans l’Hémicycle le 28 novembre.
Le passage de l’âge de départ de 62 à 64 ans est particulièrement impopulaire. Un sondage Toluna/Harris Interactive publié mardi porte à 71% la part de Français favorables à son abrogation.
INTERVIEW - La députée LR de l’Aube, qui s’attend à une censure prochaine du gouvernement, encourage le chef de l’État à renommer dans la foulée Michel Barnier et à conserver tous les membres de l’exécutif, quitte à «faire fi de la décision des députés».
«Cette règle a existé, existe et existera. Jordan n’a fait que rappeler cela», a affirmé sur RTL la chef des députés du Rassemblement national qui a ajouté que ce dernier «ne [l]’a jamais déçue».
Sur RTL ce mercredi, la cheffe du groupe RN à l’Assemblée nationale a martelé les lignes rouges de son parti. «Le gouvernement prend le chemin» d’un texte de rejet contre lui, a affirmé deux jours plus tôt Jordan Bardella.
Le Sénat, dominé par la droite et les centristes, a adopté un dispositif intermédiaire par rapport à la proposition du gouvernement, qui visait initialement une rentrée de quatre milliards d’euros pour financer la Sécu.
En marge d’un sommet du G20 à Rio de Janeiro, le président français a également annoncé la présence du premier ministre indien, Narendra Modi, à ce rendez-vous prévu les 10 et 11 février prochains.
CONTRE-POINT - Les élus n’ont pas tort de rappeler qu’ils sont astreints à une rigueur de gestion dont l’État s’affranchit allègrement. Pourquoi leur reviendrait-il de pallier l’impéritie des gouvernements successifs ?
DÉCRYPTAGE - Affaiblis par la perte de nombreux sièges aux dernières législatives et confrontés à une popularité d’Emmanuel Macron en berne, plusieurs parlementaires Renaissance réfléchissent à se présenter dans leurs villes.
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