Bien loin d’avoir convaincu les membres de la rédac lors du Steam Neo Fest, The Axis Unseen, un FPS sur la chasse aux monstres se déroulant dans un univers mystérieux, est sorti ce 22 octobre. Avec son aspect roguelite et sa bande-son inspirée du heavy metal, vous incarnerez un chasseur devant traquer moult créatures avec son arc et ses flèches améliorables. Vous devrez également découvrir le passé de vos prédécesseurs via des journaux, pour comprendre ce monde fantastique et l’origine de vos adversaires.
Sur Steam, même si les avis sont peu nombreux à l’image de la soixantaine de joueurs présents sur le jeu, ces derniers sont plutôt positifs. Il semblerait que le charme de The Axis Unseen opère malgré les quelques défauts soulevés, à savoir une IA ennemie complétement débile et imprévisible, des combats répétitifs, le système de progression loin d’être clair et une physique associée à une animation qui prête à rire d’après certains. Peut-être que nous n’avons pas saisi toute la subtilité du gameplay, c’est pourquoi, si vous avez du temps à perdre, le développeur solo du studio Just Purkey Games a publié une vidéo commentée d’une heure environ qui pourrait éventuellement vous convaincre.
Si vous aimez la chasse aux monstres cons comme leurs pieds pattes sur fond de heavy metal, The Axis Unseen est en promotion pour son lancement à -10 % sur Steam, soit moins de 21 € jusqu’au 5 novembre.
Steam Néo Fest, l’événement quadrimestriel qui propose de nombreuses démos plus ou moins bien, fait son grand retour. Cette fois-ci, on a pu en tester un paquet, et on vous indique comme à notre habitude si ça en vaut la chandelle. On a même mis de jolis pictogrammes pour être sûrs que vous ayez bien compris.
Bloodshed, un rétro-FPS plutôt sympa avec des mécaniques de rogue-lite et une direction artistique qui nous rappelle Cultic. Ça fait évidemment penser à Vampire Hunters, en plus inspiré niveau direction artistique, mais moins fun au niveau des armes. Il faut survire à des vagues infinies d’ennemis pendant un temps limité. Vous avez le choix entre différentes armes plus ou moins efficaces, mais quasiment toutes avec un feeling plutôt sympa. Il y a également plusieurs personnages, ce qui fait un peu varier l’expérience de jeu. Le gameplay est assez basique, mais nerveux.
Un rétro-FPS qui se déroule dans le Japon des année 90. Hormis quelques améliorations graphiques, on n’a pas remarqué d’énormes changements depuis la démo disponible en avril dernier. Vous jouez un détective qui devra éliminer des Yakuza à coup de cartouches de fusils à pompe et de rafales de d’Uzi dans la tronche. C’est sympa, mais sans plus. Les ennemis sont particulièrement cons.
Mon Dieu que c’est moche. Et ça pèse 27 putain de gigaoctets. Merci à l’Unreal Engine 5 de permettre à de petits développeurs de nous proposer un festival d’assets gratuits dans des niveaux générés procéduralement, garantis sans aucune direction artistique. Mais les mouvements ont l’air nerveux en vidéo.
Dotée d’une direction artistique très réussie, et d’un univers post-apocalyptique emprunt de nostalgie, la démo de Hail to The Rainbow nous propose plusieurs types de gameplay. Tout d’abord, on a une séquence proche du walking sim, avec un peu d’exploration, et même un peu de combat au corps à corps. Une seconde partie, un peu différente, nous propose un jeu de cache-cache dans des placards pour éviter de se faire dépecer par un robot. Tous les membres de la rédaction n’ont pas franchement accroché à ce passage, résolument tourné vers l’horreur. Mais dans tous les cas, la réalisation est très bonne et l’ambiance vraiment chouette.
KARMA: The Dark World propose une qualité de réalisation au-dessus de la moyenne : c’est très beau, les doublages sont chouettes, et il semble raconter une histoire un minimum originale. Il plaira à coup sûr aux fans de jeux d’horreur. Dommage que ce soit limité à 60 FPS.
Impossible de ne pas évoquer Neverlooted Dungeon lors d’un Steam Néo Fest, c’est l’un des jeux les plus attendus de la rédaction. Comme à son habitude, le développeur solo profite de l’événement pour mettre à jour sa démo, en attendant la sortie du jeu à la fin de l’année ou au début de l’année prochaine. Pour rappel, on vous propose de piller un donjon rempli de pièges mécaniques à déjouer de la manière que l’on souhaite. Il y a aussi des ennemis, que vous pouvez combattre avec vos armes, ou grâce à l’environnement. Et en plus, il y a pas mal d’humour. Si vous ne l’avez pas encore testée, allez-y, c’est super bien.
Rien de très original pour ce walking sim dans des environnements liminaux, mais la direction artistique est plutôt chouette. Ça doit tout de même être très chiant.
Prenez l’Unreal 5, ajoutez-y des assets tout faits, saupoudrez d’un effet bodycam, puis assaisonnez avec des contrôles bien pourraves. Vous obtenez une bonne base de merde pour un jeu sans aucune originalité. Réglez l’optimisation sur 0° pendant 15 minutes, puis préparez la boucle de gameplay : surtout, n’allez pas imaginer quelque chose, reprenez ce qui existe déjà ! Un soupçon de SCP pour faire boucler une rame de métro tant qu’on n’a pas trouvé une lettre cachée, par exemple, vous assurera une saveur d’une parfaite neutralité.
Alors qu’il semblait tout mou dans sa vidéo de présentation, il s’avère finalement très nerveux et assez sympa à jouer. On débloque régulièrement des modificateurs qui modifient un peu de gameplay. Une très bonne surprise.
Avec une direction artistique correcte, Second Sun semble nous emporter dans un univers magique, où les images par seconde disparaissent mystérieusement sans aucune raison. On suppose que la quête ultime de ce RPG à la Skyrim est de récupérer la puissance de son PC pour le faire tourner correctement. Malgré le côté très clunky et amateur du titre, le gunfeel du pistolet est plutôt réussi, contrairement à l’arbalète, qui est une purge.
Quand on n’a pas d’idée, on regarde ce que font les copains et on copie en changeant un truc ou deux. C’est sans doute ce que ses sont dit les développeurs d’Irreversible, qui repompent sans vergogne The Invincible, que ce soit pour l’ambiance générale ou les éléments scénaristiques, allant même jusqu’à proposer un jaquette Steam dans le même ton. Mais c’est en VR, évidemment beaucoup moins beau et il y a un flingue, donc ça n’a rien à voir. D’ailleurs, le jeu a l’air globalement sympa, mais les combats, eux, paraissent vraiment désagréables dans la vidéo de présentation.
Delta Force a beau être un free-to-play chinois, ce qu’il nous a montré en août dernier nous avait épaté. Le mode à la Battlefield était très agréable à jouer, et on avait bien apprécié la synergie des différents personnages. La modification des armes nous avait également bien plu, tout comme le feeling, franchement sympa. On avait un peu moins aimé la partie extraction shooter, calquée sur DMZ de Call Of, mais plus pour une question de goût qu’à cause de vrais soucis. On n’a pas relancé pour ce Steam Néo Fest, mais vu les retours, on peut raisonnablement vous conseiller de le tester, si c’est votre genre de jeu.
C’est Echo Point Nova en moche, sans destruction, avec uniquement le grappin, des contrôles moins biens, et une démo qui pèse plus lourd que le jeu complet de Greylock Studio. Ce n’est pas nul pour autant, mais il y a du boulot à faire pour arriver à quelque chose d’intéressant.
Un rétro-FPS qui avec une direction artistique qui semble s’inspirer de DOOM 3 et Warhammer, mais avec des graphismes de la génération précédente. Et le gameplay aussi, on ne va pas se mentir. Sauf qu’ils ont pris comme modèle une sombre merde. Du coup, c’est complètement naze. On s’y est mis à deux pour être sûrs.
On n’était déjà pas chauds avant de le lancer, mais c’est encore pire clavier et souris en main. Certes, on voit qu’il y a eu pas mal de boulot du côté de la direction artistique, mais le reste est très compliqué : l’optimisation est inexistante et les animations sont risibles. Côté gameplay, c’est du rogue-lite plutôt classique, mais avec un feeling pas ouf.
Le prochain jeu de David Szymanski (Dusk, Gloomwood). Le gameplay est plutôt simpliste, mais efficace, et l’ambiance est très réussie. Malgré un setup qui pourrait faire croire à un pur jeu d’horreur, le côté humoristique est très présent, notamment avec la paraphilie embarrassante du personnage principal. Prévu pour début 2025, ce ne sera sans doute pas le jeu de l’année, mais une petite expérience sympathique.
Un rogue-lite style Bordel landBorderlands pour son côté cel-shading avec un gameplay et des mécaniques quasiment identiques au très bon Roboquest, sauf qu’ici, c’est pas si bon. Double saut, dash, compétences, tout y est, pourtant. Mais les armes manquent cruellement de patate, rendant les combats peu amusants. Même si on apprécie la bonne grosse musique de bourrin dans les oreilles, elle masque un sound-design qui a du mal à convaincre.
On sent que le développeur aime les FPS comme F.E.A.R., mais avoir de la bonne volonté ne suffit pas toujours. Les contrôles sont étonnamment assez peu précis et pas franchement agréables. La mise en joue sur certaines armes est même vraiment à chier, ce qui complique le combat contre la mauvaise optimisation du jeu. Les ennemis, quant à eux, ne réagissent qu’une fois sur deux, et sont cons comme des ballons.
La particularité de cet extraction shooter, c’est qu’avec votre équipe de quatre militaires, vous devez récupérer un disque dur dans un hélicoptère crashé sur la map, puis vous devrez vous extraire sur un point aléatoire. Comment ? Quoi ? Ah oui pardon, c’est exactement comme tous les autres extraction shooter. Sauf qu’ici, la réalisation est affreuse : direction artistique inexistante, des animations très rigides, un gunfeel pas ouf, et un sound design risible. Bon courage au dev solo pour en faire quelque chose d’intéressant.
Il ne paye pas de mine, avec ses graphismes style Nintendo 64, mais ce petit jeu tactique solo est bien sympathique. On part en mission avec quelques coéquipiers pour capturer des « ouvrier ennemis » ou des ressources, afin de faire prospérer notre camp. La partie tactique est légère, mais déjà très amusante, avec la possibilité de donner des ordres à son équipe, menotter les otages, ou utiliser ses différentes grenades. À tester.
Très bon petit rogue-lite avec des graphismes minimalistes. Les sensations sont bonnes, et la boucle de gameplay est cool. Le jeu complet devrait sortir le 28 octobre.
Une très grosse production value pour un concept éculé. On n’a pas réussi à rejoindre une seule partie. Peut-être parce que personne n’a envie de jouer à un énième hero shooter, fusse-t-il coloré et commenté avec une voie super enjouée ?
Auparavant appelé Tactical Squad, puis Tactical Squad: SWAT Stories, SWAT Commander n’en est pas moins toujours aussi nul. C’est vraiment comme Ready Or Not, mais en moins bien à tous niveaux. La dernière fois qu’on avait testé, le gunfeel était vraiment à chier, et les animations, risibles. On n’a pas eu le courage de retenter pour l’instant.
On avait déjà testé la démo de VOIN, et on avait trouvé ça bien. Ça n’a pas changé : c’est toujours aussi viscéral, nerveux et la direction artistique est vraiment sympa. Sans doute l’une des meilleures démos de ce Steam Néo Fest.