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Les bons plans NoFrag du week-end s’apprêtent à entrer dans la zone

Vous n’avez pas pu passer à côté, on vous rabâche presque tous les jours que S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl sortira la semaine prochaine, le 20 novembre. Les bons plans NoFrag du week-end aussi l’attendent avec impatience, et veulent se préparer au mieux pour l’événement. Avant de passer plusieurs jours devant votre PC, il faut aller acheter des provisions. Il vous faudra donc un vêtement chaud, un sac à dos pour tout transporter et une lampe frontale, car la nuit tombe vite. De retour à la maison, installez votre petit réchaud sur le bureau, et préparez tout le confort nécessaire près de vous. Évidemment, il faudra placer le groupe électrogène près de la fenêtre entrouverte, afin de pouvoir jouer même en cas de coupure de courant. Comme il ne fera pas très chaud, vous pourrez également y brancher un petit radiateur soufflant. N’oubliez pas le kit de survie en cas d’urgence. Enfin, parce que la famille aussi, c’est important, disposez quelques masques à gaz à l’extérieur du bureau, pour leur permettre de vous faire un petit coucou de temps en temps. Et voilà, vous êtes prêts pour la sortie de S.T.A.L.K.E.R. 2 !

Les bons plans Amazon

Cette semaine, c’est la rédac (avec un peu d’aide de notre expert Gothax) qui tente de vous proposer une sélection pour vous faire un PC digne du prochain titre de GSC Game World, même si vous pourrez sans doute pas le faire tourner tout à fond :

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Allez, plus que quelques jours avant la sortie de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl, et on pourra vous lâcher avec le code promo NOFRAGSTALKER chez notre partenaire Gamesplanet pour avoir une réduction de 20 % sur les précommandes du jeu. Vous pouvez avoir l’édition standard à 48 €l’édition deluxe à 64 €, et l’édition ultimate à 88 €. La promotion sera valide jusqu’à la fin de l’année, dans le cas ou vous préféreriez attendre notre retour après sa sortie le 20 novembre.

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Le bons plans NoFrag profitent du week-end prolongé pour regarder la télé

Lundi prochain, c’est le 11 novembre, et comme la majorité d’entre vous, les bons plans NoFrag du week-end ne travaillent pas. C’est l’occasion parfaite pour ralentir le rythme et de profiter d’un peu de temps libre. Vous n’y aviez pas encore pensé, mais vous voulez absolument une machine à popcorn. Elle ira très bien à côté de votre nouvelle sorbetière. Comme ça, vous serez paré pour mater une bonne petite série sur votre TV 75 pouces. N’oubliez pas le système de type Ambilight et un ensemble audio adapté pour profiter pleinement de votre divertissement. Pour le canapé, voyez grand. Et prenez des coussins. Beaucoup de coussins. Et pour éviter de fermer les volets, installez de beaux rideaux sur les fenêtres. Vous pouvez aussi prendre cet ensemble pour que votre salle de bain soit dans le même ton. Et voilà, impossible de passer un mauvais week-end avec tous ces conseils !

Les bons plans Amazon

Cette semaine, notre expert Gothax nous propose une petite config pour jouer à Call of Duty 21: Black Ops 6 de manière un minimum décente :

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[TEST] Kvark, le jeu qui Tchèque toutes les cases du bon rétro-FPS

✇NoFrag
Par : Fluxx

On vous en parlait pour la première fois en mai 2023, Kvark avait attiré notre curiosité pour ses similitudes esthétiques avec Half-Life et de son gunplay bien bourrin. Le jeu avait dans l’ensemble emballé la rédac. À titre personnel, je dois reconnaître que j’avais de gros à priori et je m’attendais vraiment à tester un jeu bien chiant, sans grand intérêt. Pourtant, j’aurais dû faire confiance à mes chers collègues (comme souvent) et notamment à Fcp qui avait eu un bon feeling lors de sa sortie en accès anticipé en juin 2023. Énigmes, rapidité, ambiance au poil et entrailles sur les murs, pas le temps de s’ennuyer dans Kvark.

Genre : Rétro-FPS – action – horreur | Développeur : Latest Past, Perun Creative | Éditeur : Perun Creative | Plateforme : Steam | Prix : 19,50  | Configuration minimale : Processeur 2,4 GHz Quad Core, 4 Go de RAM, carte graphique intégrée | Langues : Anglais, sous-titres en anglais | Date de sortie : 03/10/2024 | Durée : de 10 à 15 heures

Test réalisé avec une version fournie par l’éditeur.

Un scénario discret, voire inexistant

Jouer à Kvark pour l’ambiance : oui. Y jouer pour le gunplay : bien sûr. Par contre, faire le jeu pour son scénario : clairement pas. On ne va pas se mentir, on sent que l’accent n’a pas été mis là-dessus. Il est, dans le meilleur des cas, très timide. Et dans le pire, totalement invisible. Concrètement, une courte vidéo de propagande soviétique nous apprend qu’on est un ouvrier en République Tchèque dans les années 80. Sans transition, on se réveille au milieu d’une espèce de bunker où visiblement, il ne fait pas bon vivre. Forcément, histoire de ne pas être dans le cliché, nucléaire et radioactivité sont au programme. Gardiens du souterrain mécontents, rats mutants ou gros monstres en tous genres, tout le monde semble nous en vouloir. L’ambiance de Kvark est plutôt étouffante. Les couloirs sombres, la musique inquiétante et les ennemis qui surgissent de n’importe où, entrainent un sentiment d’asphyxie même dans les moments calmes. C’est clairement l’une des grosses réussites du jeu.

minigun

 Des armes plutôt classiques, mais un gunplay réussi

Heureusement, on peut se défendre avec un arsenal au gunplay bien vénère comme on les aime chez NoFrag. Les armes sont dans l’ensemble plutôt classiques, mais assez variées. Pistolets, fusils à pompes, fusils d’assaut ou encore snipers, il y en a pour tous les goûts. L’obtention progressive d’armes plus exotiques vient vraiment donner un rythme à la progression. Dans la deuxième moitié du jeu, il est possible d’en trouver de plus atypiques, avec notamment une arbalète ou un pistolet électrique, qui donnent une autre dimension aux fights. Seul petit bémol : les munitions. À plusieurs moments dans le jeu, elles se font rares, ce qui vient compliquer grandement certains combats. Mais au final, Kvark offre quelques bons quarts d’heure de rage pour notre plus grand bonheur.

 img combat

Un gameplay qui se renouvelle

Pour avancer dans Kvark, c’est au joueur d’utiliser sa matière grise, car très peu d’informations sont communiquées sur les actions à effectuer. Même si les tâches sont plutôt simples, il est quand même possible de se sentir un peu perdu au début. Comme pour les armes, le gameplay se développe tout au long de l’histoire et nous maintient en haleine malgré le scénario relayé au second (voire troisième) plan.  Avec des séquences de combats, d’autres de réflexion ou d’exploration, on redécouvre le jeu à chaque niveau avec également des nouvelles tâches ou des nouveaux éléments de décors. À la fin du premier chapitre par exemple, on doit se déplacer avec des wagons de mineurs pour ne pas tomber dans un liquide toxique. Bien qu’anecdotique, ça donne de la nouveauté dans le gameplay et évite l’impression d’explorer, tirer, réexplorer et re-tirer bêtement.

Une atmosphère lourde et étouffante

L’ambiance est clairement l’un des points forts de Kvark. On se croirait réellement dans ce souterrain soviétique des années 80 en pleine guerre froide. Je me suis d’ailleurs aperçu de l’absence totale de dialogues à plus de la moitié du jeu. La musique, les bruits d’ambiance et autres effets sonores suffisent à nouer le ventre et dresser les poils sur les bras. L’atmosphère, lourde et étouffante, ne laisse aucun répit même dans les moments les plus calmes du jeu. Autres réussites : le gunplay bien nerveux et le gameplay qui ne cesse de se renouveler. Malgré quelques petites lacunes dans le scenario et quelques longueurs dans le premier chapitre, Kvark s’avère un rétro-FPS bien palpitant. 

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

Le bons plans NoFrag du week-end rechargent les batteries

Après une semaine riche en sensations fortes, les bons plans NoFrag du week-end ont besoin de recharger un peu les batteries, pour repartir du bon pied. On commence avec des lunettes de luminothérapie, pour se remettre du manque de sommeil et compenser le soleil qui se fait rare. On enchaîne avec un oreiller de méditation doté d’un haut-parleur intégré qui diffusera des musiques calmes et reposantes, parfait pour accompagner votre nouvel appareil d’aromathérapie et ses senteurs exotiques. Pour rester au chaud, il vous faudra une couverture lestée, tandis qu’une jolie bouillotte viendra parfaire le tableau. Mais comme vous passez plus de la moitié de votre temps devant le PC, un siège massant vous fera le plus grand bien, tout comme ce chauffe-tasse USB, l’ultime moyen pour conserver votre thé à la température idéale.

Les bons plans Amazon

Pour certains, c’est les vacances, et pour d’autre, c’est la routine. Gothax fait partie de la seconde catégorie, et vous présente sa sélection de la semaine :

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Les bons plans Gamesplanet

Cette semaine, on continue le forçage sur S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl, avec le rappel que notre partenaire Gamesplanet vous propose un code promo pour avoir une réduction de 20 % sur les précommandes du jeu. Avec le code NOFRAGSTALKER, vous pouvez avoir l’édition standard à 48 €l’édition deluxe à 64 €, et l’édition ultimate à 88 €. Ils nous indiquent cependant que cette promotion sera valide jusqu’à la fin de l’année, dans le cas ou vous préféreriez attendre notre retour après sa sortie le 20 novembre.

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[TEST] A Quiet Place: The Road Ahead : within the sound of silence

On ne compte plus les adaptations vidéoludiques de films à succès. Même si certaines franchises sont de véritables bouses intergalactiques, nous avons pu découvrir des titres bien travaillés avec un univers fidèle et maitrisé. C’est ce que va tenter le studio Stormind Games en s’attaquant au film Sans un bruit, un thriller porté par Emily blunt et John Krasinski. Nos premières impressions nous ont clairement fait penser à Alien: isolation et on se demandait si les développeurs allaient réussir à nous plonger dans un hide and seek digne de ce nom. Après avoir passé plusieurs heures à retenir notre souffle, on peut l’affirmer, et on a trouvé ça plutôt cool.

Genre : Thriller solo | Développeur : Stormind Games | Éditeur : Saber Interactive, Playworks | Plateforme : Steam | Prix : 29,99 € | Configuration recommandée : Intel Core i5-6600K /Ryzen 5 1500X, 16 GB de RAM,  RTX 3070/ AMD 6700xt | Langues : Anglais, sous-titré français | Date de sortie : 17/10/2024 | Durée de vie : De six à huit heures.

Test effectué sur une version fournie par l’éditeur.

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Silence, ça pousse

A Quiet Place: The Road Ahead propose une histoire parallèle à celles des films, mais avec de nouveaux personnages ainsi que de nouveaux lieux. Donc pas de panique si vous n’avez jamais vu les longs métrages. Vous incarnez Alex, une femme lutant pour sa survie et celle de sa famille. Asthmatique et enceinte, vous devrez parcourir un long chemin afin de rejoindre un lieu sécurisé. L’aventure se divisera – par le biais de flashback – en deux parties. Une partie dans le passé et l’autre dans le présent. Ces retours en arrière renforcent la narration et tissent peu à peu la toile d’un tableau montrant les difficultés familiales dans des circonstances extrêmes. Bien qu’assez basique c’est assez réussi, et les différents personnages sont bien représentés avec des animations faciales et des doublages qui n’ont pas à rougir de la concurrence.

Passage obligatoire par un tutoriel, le début de l’aventure vous familiarisera avec les mécaniques plutôt simples que propose le jeu. D’autres se débloqueront plus tard, comme la possibilité de jeter des objets tels que des bouteilles ou encore des briques pour faire diversion. C’est vraiment dommage de ne pas avoir donné cette capacité aux joueurs dès le départ, car c’est un peu frustrant. On tombera sur des boîtes de conserve sans pouvoir rien en faire, à part les éviter pour ne pas se faire trucider par les monstres et mettre fin à la partie. Dès la première heure de jeu, vous découvrirez que si vous êtes un mordu de fast-FPS, A Quiet Place ne sera pas pour vous. Disons-le tout de suite, c’est très lent. Gameplay oblige, dans ce hide and seek, la chose la plus importante sera de ne pas faire de bruit. Par conséquent, la progression sera inévitablement très lente. Ne vous attendez pas à courir dans tous les sens et à défoncer des portes à la manière d’un Anger Foot. Ici, les portes grincent, les chemins sont parsemés d’objets et de débris. Des morceaux de verre aux feuilles mortes en passant par des flaques d’eau, vous devrez vous frayer un chemin parmi tous ces obstacles. L’utilisation de la molette permettra de jauger votre vitesse de marche et ainsi d’être plus ou moins discret selon les surfaces que vous traversez.

A Quiet Place 8

Tu ne broncheras point

Si dans Outlast, on pouvait se cacher et attendre gentiment que la menace s’éloigne, A Quiet Place laisse peu de place à la seconde chance. Le terrain de jeu est beaucoup plus linéaire et n’offre pas la possibilité de se cacher, puisque les monstres sont totalement aveugles et utilisent leur ouïe pour vous repérer. Il sera donc important de vous faufiler le plus discrètement possible. Malheureusement, dans certains lieux étriqués, vous vous retrouverez nez à nez avec la créature, et si vous n’avez rien pour faire diversion, ce sera la mort assurée. On regrette alors l’absence de fabrication d’objets à lancer, comme on pouvait le faire dans Alien: Isolation. Bien que l’aventure soit linéaire, le studio a voulu récompenser les joueurs désireux d’explorer davantage les différents environnements du jeu. On aura la possibilité de mettre la main sur des cassettes audio ou encore des jouets, utiles au déblocage de bonus accessibles dans les menus, comme des artworks, par exemple.

Bizarrement, le phonomètre fonctionne sans batterie, à l’inverse de la lampe qui se déchargera trop rapidement, vous obligeant à chercher de quoi la remettre en état de marche. Il ne sera cependant pas très difficile de s’en procurer.

Afin de faciliter votre progression face aux dangereuses créatures atteintes de cécité, vous pourrez compter sur deux objets. Sans trop de surprise vous serez équipé d’une lampe de poche, un classique indémodable. Elle vous montrera le chemin à prendre dans les endroits sombres afin de ne pas marcher sur des surfaces plus audibles que d’autres. L’autre objet essentiel à votre survie sera un phonomètre. Équipé de deux jauges distinctes, il indique d’un côté le volume des sons ambiants, et de l’autre le volume de ceux que vous produisez. Grâce à cela, vous pourrez vous apercevoir que certains sons naturels comme par exemple la pluie, peuvent étouffer ceux que vous produisez.

Le système de détection sonore prend en compte le volume, la durée et la quantité de bruits. En fonction du niveau de difficulté que vous avez sélectionné, faire un bruit fort ne provoquera pas immédiatement votre mort, mais en produire trop déclenchera obligatoirement une animation, comme dans Alien: Isolation. Sur votre écran, une icône de poumon vous indiquera « l’état d’asthme » de votre personnage. La gestion de celui-ci ajoute un peu de tension, mais cela reste une mécanique de survie basique. Les crises d’asthme surviennent si vous forcez trop, si vous approchez des créatures ou si vous évoluez dans des environnements poussiéreux. Les battements de cœur et quelques indicateurs visuels vous préviennent, mais rien de bien surprenant. Pour y remédier, vous devrez soit avaler des pilules, soit utiliser des inhalateurs. Planqués un peu partout, ils deviennent vite essentiels dans les niveaux avancés. Lors d’une crise, des QTE vous permettront de limiter les dégâts. Cette mécanique impose un peu plus de prudence et d’attention, mais sans révolutionner le genre.

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Un sound design maîtrisé

Le level design du jeu est d’une banalité affligeante : les chemins sont balisés avec des marquages de peinture jaune qui prennent le joueur par la main. Ces nombreuses aides peuvent parfois réduire le sentiment de découverte et d’exploration, rendant la progression trop évidente. Pour les joueurs qui aiment un peu plus de challenge – et qui n’ont pas peur de réfléchir –, certaines de ces aides peuvent être désactivées dans les paramètres, vous offrant ainsi une expérience un peu plus immersive. Le sound design, quant à lui, est parfaitement maitrisé et c’est l’une des forces du jeu. Puisque le bruit est l’élément clé du titre, celui-ci est amplifié, donnant ainsi de l’impact aux actions que l’on effectue. On se surprend d’ailleurs à se retenir de faire le moindre bruit devant son écran. Ne vous attendez pas à des jumpscares à tout-va, car ici le titre se range plutôt dans la catégorie des thrillers que des jeux d’horreur. Une particularité : si vous activez votre micro dans les options du jeu, tout son capté par celui-ci pourra être entendu par les ennemis. Même si cela n’a pas grand intérêt, cela a le mérite d’exister et fonctionne plutôt bien.

 A Quiet Place soufre de gros problèmes d’optimisation. Il m’a fallut faire de très nombreuses manipulations dans les menus graphiques pour réussir à atteindre les 120 FPS avec une résolution de 2560 x 1440 sur un I7 13700K et une 4070 TI. Ce problème sera peut-être prochainement réglé puisque les développeurs ont déjà indiqué sortir un patch dédié à ce sujet.

Le silence est d’or ?

A Quiet Place: The Road Ahead ne révolutionne pas le genre des hide and seek, mais reste cependant très agréable à jouer. La tension est palpable à de nombreux moment et Stormind Games réussi, à travers cette aventure, à offrir aux joueurs une histoire simple et efficace, fidèle à la licence cinématographique. On peut lui reprocher des longueurs et un gameplay parfois trop basique, mais l’ambiance et le sound design viennent balayer les défauts du jeu. Disons le haut et fort, pour un premier FPS, le studio propose une belle expérience convaincante. 

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Les bons plans NoFrag du week-end préparent Halloween

Halloween approche, et les bons plans NoFrag du week-end n’ont pas envie de se retrouver comme des glands au dernier moment, à ne trouver que des costumes ridicules. C’est pour ça qu’ils se sont déjà mis en quête de jolies décorations. On pense évidemment à des citrouilles à LED, que l’on disposera un peu partout. Et quoi de mieux qu’un peu de brouillard dans votre appartement pour ajouter une ambiance mystérieuse ? Surtout quand on y projette de magnifiques lumières. Mais ça ne suffira pas pour apporter un peu de chaleur dans votre salon, alors adoptez cette fantastique fausse cheminée. Et pour parfaire le tableau, prenez ces incroyables déguisements pour chaise. Une autre excellente idée est d’annoncer la couleur dès le paillasson ou les fenêtres, et de prolonger l’expérience jusque dans la salle de bain. Voilà, vous êtes parés pour terrifier vos voisins la semaine prochaine !

Les bons plans Amazon

Nouvelle semaine, nouvelle sélection de notre expert Gothax sur des composants pour votre cher PC :

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Le commentaire sur Dragon Ball n’est pas de nous, promis.

Les bons plans Gamesplanet

Toujours rien de particulier cette semaine chez notre partenaire Gamesplanet, mais des promos sur plein de trucs plus ou moins intéressants. On vous rappelle, à toutes fins utiles, que le code promo pour Warhammer 40,000: Space Marine 2 qui devait s’arrêter le 30 septembre est finalement prolongé jusqu’à la fin de l’année. Donc si vous voulez profiter de 15 % sur le jeu, utilisez le code promo NOFRAG, ce qui fait la version Standard à un peu moins de 52 €l’édition Gold à 77 € ou la version Ultra à 85,5 €. Et sinon, il y a plein choses sympas :

Et sinon, du côté des FPS, on est plutôt gâtés. Plein de bons jeux Bethesda (entre autres) sont en réduction :

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Notre sélection de démos pour le Steam Néo Fest

Steam Néo Fest, l’événement quadrimestriel qui propose de nombreuses démos plus ou moins bien, fait son grand retour. Cette fois-ci, on a pu en tester un paquet, et on vous indique comme à notre habitude si ça en vaut la chandelle. On a même mis de jolis pictogrammes pour être sûrs que vous ayez bien compris.

Si lire un article plus long que votre CV vous rebute, vous pouvez au moins tester Hail to the Rainbow, Neverlooted Dungeon ou encore VOIN.


BloodshedThermofragV3 mini temp CHAUD 3

Genre : Rétro Roguelite survivors

Bloodshed, un rétro-FPS plutôt sympa avec des mécaniques de rogue-lite et une direction artistique qui nous rappelle Cultic. Ça fait évidemment penser à Vampire Hunters, en plus inspiré niveau direction artistique, mais moins fun au niveau des armes. Il faut survire à des vagues infinies d’ennemis pendant un temps limité. Vous avez le choix entre différentes armes plus ou moins efficaces, mais quasiment toutes avec un feeling plutôt sympa. Il y a également plusieurs personnages, ce qui fait un peu varier l’expérience de jeu. Le gameplay est assez basique, mais nerveux.

Bloodshed sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp tiedeCop Bastard

Genre : Rétro-FPS

Un rétro-FPS qui se déroule dans le Japon des année 90. Hormis quelques améliorations graphiques, on n’a pas remarqué d’énormes changements depuis la démo disponible en avril dernier. Vous jouez un détective qui devra éliminer des Yakuza à coup de cartouches de fusils à pompe et de rafales de d’Uzi dans la tronche. C’est sympa, mais sans plus. Les ennemis sont particulièrement cons.

Cop Bastard sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp glacialBlood Peace

Genre : Fast-FPS rogue-lite

Mon Dieu que c’est moche. Et ça pèse 27 putain de gigaoctets. Merci à l’Unreal Engine 5 de permettre à de petits développeurs de nous proposer un festival d’assets gratuits dans des niveaux générés procéduralement, garantis sans aucune direction artistique. Mais les mouvements ont l’air nerveux en vidéo.

Blood Peace sur Steam

ThermofragV3 mini temp BouillantHail to the Rainbow

Genre : Walking sim, combat & horreur

Dotée d’une direction artistique très réussie, et d’un univers post-apocalyptique emprunt de nostalgie, la démo de Hail to The Rainbow nous propose plusieurs types de gameplay. Tout d’abord, on a une séquence proche du walking sim, avec un peu d’exploration, et même un peu de combat au corps à corps. Une seconde partie, un peu différente, nous propose un jeu de cache-cache dans des placards pour éviter de se faire dépecer par un robot. Tous les membres de la rédaction n’ont pas franchement accroché à ce passage, résolument tourné vers l’horreur. Mais dans tous les cas, la réalisation est très bonne et l’ambiance vraiment chouette.

Hail to the Rainbow sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp CHAUD 3KARMA: The Dark World

Genre : Walking sim horrifique

KARMA: The Dark World propose une qualité de réalisation au-dessus de la moyenne : c’est très beau, les doublages sont chouettes, et il semble raconter une histoire un minimum originale. Il plaira à coup sûr aux fans de jeux d’horreur. Dommage que ce soit limité à 60 FPS.

KARMA: The Dark World sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp glacialLast Frontier

Genre : Coopératif horrifique

Ah ah ah. Non.

Last Frontier Steam

ThermofragV3 mini temp BouillantNeverlooted Dungeon

Genre : immersive sim médiéval humoristique

Impossible de ne pas évoquer Neverlooted Dungeon lors d’un Steam Néo Fest, c’est l’un des jeux les plus attendus de la rédaction. Comme à son habitude, le développeur solo profite de l’événement pour mettre à jour sa démo, en attendant la sortie du jeu à la fin de l’année ou au début de l’année prochaine. Pour rappel, on vous propose de piller un donjon rempli de pièges mécaniques à déjouer de la manière que l’on souhaite. Il y a aussi des ennemis, que vous pouvez combattre avec vos armes, ou grâce à l’environnement. Et en plus, il y a pas mal d’humour. Si vous ne l’avez pas encore testée, allez-y, c’est super bien.

Neverlooted Dungeon sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp tiedeLiminalcore

Genre : Walking sim

Rien de très original pour ce walking sim dans des environnements liminaux, mais la direction artistique est plutôt chouette. Ça doit tout de même être très chiant.

jeu sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp froidFractured Mind

Genre : Bodycam FPS d’objets cachés

Prenez l’Unreal 5, ajoutez-y des assets tout faits, saupoudrez d’un effet bodycam, puis assaisonnez avec des contrôles bien pourraves. Vous obtenez une bonne base de merde pour un jeu sans aucune originalité. Réglez l’optimisation sur 0° pendant 15 minutes, puis préparez la boucle de gameplay : surtout, n’allez pas imaginer quelque chose, reprenez ce qui existe déjà ! Un soupçon de SCP pour faire boucler une rame de métro tant qu’on n’a pas trouvé une lettre cachée, par exemple, vous assurera une saveur d’une parfaite neutralité.

Fractured Mind sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp CHAUD 3Gravelord

Genre : Rétro fast-FPS rogue-lite

Alors qu’il semblait tout mou dans sa vidéo de présentation, il s’avère finalement très nerveux et assez sympa à jouer. On débloque régulièrement des modificateurs qui modifient un peu de gameplay. Une très bonne surprise.

Gravelord sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp froidSecond Sun

Genre : RPG

Avec une direction artistique correcte, Second Sun semble nous emporter dans un univers magique, où les images par seconde disparaissent mystérieusement sans aucune raison. On suppose que la quête ultime de ce RPG à la Skyrim est de récupérer la puissance de son PC pour le faire tourner correctement. Malgré le côté très clunky et amateur du titre, le gunfeel du pistolet est plutôt réussi, contrairement à l’arbalète, qui est une purge.

Second Sun sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp tiedeIrreversible

Genre : VR

Quand on n’a pas d’idée, on regarde ce que font les copains et on copie en changeant un truc ou deux. C’est sans doute ce que ses sont dit les développeurs d’Irreversible, qui repompent sans vergogne The Invincible, que ce soit pour l’ambiance générale ou les éléments scénaristiques, allant même jusqu’à proposer un jaquette Steam dans le même ton. Mais c’est en VR, évidemment beaucoup moins beau et il y a un flingue, donc ça n’a rien à voir. D’ailleurs, le jeu a l’air globalement sympa, mais les combats, eux, paraissent vraiment désagréables dans la vidéo de présentation.

Irreversible sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp CHAUD 3

Delta Force

Genre : Battelfield-like & extraction shooter

Delta Force a beau être un free-to-play chinois, ce qu’il nous a montré en août dernier nous avait épaté. Le mode à la Battlefield était très agréable à jouer, et on avait bien apprécié la synergie des différents personnages. La modification des armes nous avait également bien plu, tout comme le feeling, franchement sympa. On avait un peu moins aimé la partie extraction shooter, calquée sur DMZ de Call Of, mais plus pour une question de goût qu’à cause de vrais soucis. On n’a pas relancé pour ce Steam Néo Fest, mais vu les retours, on peut raisonnablement vous conseiller de le tester, si c’est votre genre de jeu.

Delta Force sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp tiedeWorld of Unlit

Genre : Echo Point Nova du pauvre

C’est Echo Point Nova en moche, sans destruction, avec uniquement le grappin, des contrôles moins biens, et une démo qui pèse plus lourd que le jeu complet de Greylock Studio. Ce n’est pas nul pour autant, mais il y a du boulot à faire pour arriver à quelque chose d’intéressant.

World of Unlit sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp glacialSlipgate

Genre : Rétro-FPS

Un rétro-FPS qui avec une direction artistique qui semble s’inspirer de DOOM 3 et Warhammer, mais avec des graphismes de la génération précédente. Et le gameplay aussi, on ne va pas se mentir. Sauf qu’ils ont pris comme modèle une sombre merde. Du coup, c’est complètement naze. On s’y est mis à deux pour être sûrs.

Slipgate sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp froidThe Axis Unseen

Genre : Rogue-lite de chasse

On n’était déjà pas chauds avant de le lancer, mais c’est encore pire clavier et souris en main. Certes, on voit qu’il y a eu pas mal de boulot du côté de la direction artistique, mais le reste est très compliqué : l’optimisation est inexistante et les animations sont risibles. Côté gameplay, c’est du rogue-lite plutôt classique, mais avec un feeling pas ouf.

The Axis Unseen sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp CHAUD 3Butcher’s Creek

Genre : Rétro-Condemned-like

Le prochain jeu de David Szymanski (Dusk, Gloomwood). Le gameplay est plutôt simpliste, mais efficace, et l’ambiance est très réussie. Malgré un setup qui pourrait faire croire à un pur jeu d’horreur, le côté humoristique est très présent, notamment avec la paraphilie embarrassante du personnage principal. Prévu pour début 2025, ce ne sera sans doute pas le jeu de l’année, mais une petite expérience sympathique.

Butcher’s Creek sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp froidMohrta

Genre : rétro-FPS

Faire un rétro-FPS sous GZDoom avec une direction artistique originale n’est pas une garantie pour que ce soit un bon jeu. La preuve par l’exemple.

Mohrta sur Steam

ThermofragV3 mini temp froidHoly Shoot

Genre : FPS rogue-lite

Un rogue-lite style Bordel land Borderlands pour son côté cel-shading avec un gameplay et des mécaniques quasiment identiques au très bon Roboquest, sauf qu’ici, c’est pas si bon. Double saut, dash, compétences, tout y est, pourtant. Mais les armes manquent cruellement de patate, rendant les combats peu amusants. Même si on apprécie la bonne grosse musique de bourrin dans les oreilles, elle masque un sound-design qui a du mal à convaincre.

Holy Shoot sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp froid

Codename TCT

Genre : FPS au ralenti

On sent que le développeur aime les FPS comme F.E.A.R., mais avoir de la bonne volonté ne suffit pas toujours. Les contrôles sont étonnamment assez peu précis et pas franchement agréables. La mise en joue sur certaines armes est même vraiment à chier, ce qui complique le combat contre la mauvaise optimisation du jeu. Les ennemis, quant à eux, ne réagissent qu’une fois sur deux, et sont cons comme des ballons.

Codename TCT sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp glacialExfil

Genre : Extraction shooter

La particularité de cet extraction shooter, c’est qu’avec votre équipe de quatre militaires, vous devez récupérer un disque dur dans un hélicoptère crashé sur la map, puis vous devrez vous extraire sur un point aléatoire. Comment ? Quoi ? Ah oui pardon, c’est exactement comme tous les autres extraction shooter. Sauf qu’ici, la réalisation est affreuse : direction artistique inexistante, des animations très rigides, un gunfeel pas ouf, et un sound design risible. Bon courage au dev solo pour en faire quelque chose d’intéressant.

Exfil sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp glacial

Project: Mist

Genre : Survie / horreur (parce que c’est moche)

Une des plus belles illustration de la phrase « Unreal Engine est le nouveau FPS Creator ».

Project: Mist sur Steam

ThermofragV3 mini temp tiede

Juice

Genre : WTF

Parfois, laisser son jeu au stade de concept est une bonne idée.

Juice sur Steam

ThermofragV3 mini temp CHAUD 3

Future Breach 64

Genre : Tactique solo

Il ne paye pas de mine, avec ses graphismes style Nintendo 64, mais ce petit jeu tactique solo est bien sympathique. On part en mission avec quelques coéquipiers pour capturer des « ouvrier ennemis » ou des ressources, afin de faire prospérer notre camp. La partie tactique est légère, mais déjà très amusante, avec la possibilité de donner des ordres à son équipe, menotter les otages, ou utiliser ses différentes grenades. À tester.

Future Breach 64 sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp CHAUD 3

Sulfur

Genre : Rogue-lite

Très bon petit rogue-lite avec des graphismes minimalistes. Les sensations sont bonnes, et la boucle de gameplay est cool. Le jeu complet devrait sortir le 28 octobre.

Sulfur sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp froid

ASCENDANT

Genre : Hero shooter

Une très grosse production value pour un concept éculé. On n’a pas réussi à rejoindre une seule partie. Peut-être parce que personne n’a envie de jouer à un énième hero shooter, fusse-t-il coloré et commenté avec une voie super enjouée ?

ASCENDANT sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp glacial

Sand

Genre : Survie sur des robots géants

C’est tellement mauvais qu’ils sont supprimé la page dédiée à la démo, sur laquelle on pouvait mettre des avis. Que dire de plus ?

Sand sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp froid

SWAT Commander

Genre : Ready Or Not wish

Auparavant appelé Tactical Squad, puis Tactical Squad: SWAT Stories, SWAT Commander n’en est pas moins toujours aussi nul. C’est vraiment comme Ready Or Not, mais en moins bien à tous niveaux. La dernière fois qu’on avait testé, le gunfeel était vraiment à chier, et les animations, risibles. On n’a pas eu le courage de retenter pour l’instant.

SWAT Commander sur NoFrag // Steam

ThermofragV3 mini temp Bouillant

VOIN

Genre : First Person Slasher rogue-lite

On avait déjà testé la démo de VOIN, et on avait trouvé ça bien. Ça n’a pas changé : c’est toujours aussi viscéral, nerveux et la direction artistique est vraiment sympa. Sans doute l’une des meilleures démos de ce Steam Néo Fest.

VOIN sur NoFrag // Steam

La liste n’est évidemment pas exhaustive, n’hésitez pas à parler des démo qui vous ont plu en commentaires !

[TEST] Shady Knight : une ode au skill élitiste, destinée aux hardcore gamers

Dévoilé en 2020, Shady Knight, développé par Alexey ‘cptnsigh’, avait retenu notre attention par son gameplay nerveux et ses déplacements rapides inspirés de Dishonored. Peaufiné pendant plus de quatre ans, ce fast-FPS mêlant parkour et hack’n’slash est finalement sorti ce 9 octobre 2024. Mais mon voyage dans cet univers de chevaliers d’outre-tombe s’est avéré plus éprouvant et exigeant que je ne l’aurai pensé. Disons-le de suite, Shady Knight est une bonne expérience dans son ensemble, mais d’une difficulté incroyable, et qui s’adresse à une niche de joueurs hardcores.

Edit du 11/10 : Le développeur prend en compte les retours des joueurs et vient de publier une série de patches pour réduire la difficulté. Les indices sont maintenant plus évidents à trouver, certains niveaux ont été réajustés pour laisser plus d’espace au joueur lors des combats, la portée du grappin a été augmentée, tout comme le nombre de crochets permettant de se rattraper. Clairement de quoi réduire la frustration et rendre le jeu plus accessible.

Genre : Fast-FPS/parkour/die and retry | Développeur : Alexey ‘cptnsigh’ | Éditeur : Alexey ‘cptnsigh’ | Plateforme : Steam | Prix : 19,50 € | Configuration recommandée : Processeur 2,5 GHz, 2 GB de RAM, GTX 1050 | Langues : Anglais | Date de sortie : 09/10/2024 | Durée de vie : Environ 8 h pour débloquer tous les niveaux, bien plus pour atteindre le rang S sur chacun.

Test effectué sur une version fournie par le développeur.

Skill-based parkour FPS

Shady Knight étant avant tout un jeu basé sur la vitesse et le skill, les niveaux ne sont qu’un prétexte pour exécuter des acrobaties incroyables. Le scénario n’est donc pas très développé, on pourra juste vous dire qu’il est question de vengeance contre un méchant chevalier trop puissant, et qu’on semble évoluer dans des sortes de limbes remplies de plateformes flottantes. Loin de nous prendre par la main, le développeur nous jette au pied d’une tour, qui donne accès à des hubs, divisés en neuf niveaux. Si les premiers sont un peu guidés, même les joueurs les plus avertis risqueront de se retrouver démunis au bout d’un moment. En effet, le game design est entièrement tourné vers la découverte des mécaniques par l’expérimentation, ce qui est franchement déroutant, et souvent très frustrant. Il en faudra, des morts, pour comprendre qu’on peut donner un coup de pied contre un mur avec un angle aigu, pour bénéficier d’un boost supplémentaire lors d’un saut… Pourtant, le principe de base est plutôt simple : il faut sauter de plateforme en plateforme parsemées d’ennemis, afin de détruire un orbe, ce qui déverrouille le parcours suivant. De temps en temps, pour présenter un nouveau type d’adversaire, on devra juste enchaîner des combats dans une arène jusqu’à vaincre tout le monde. La difficulté est progressive, mais dès les premières heures, attendez-vous à roter du sang, rien que pour passer d’un défi à l’autre. Et le vrai but du jeu n’est même pas là, puisqu’on sera encouragé à combattre avec prestance et style : rapidité d’exécution, combos et mouvements acrobatiques seront récompensés, jusqu’au légendaire rang triple S.

Pour une ascension à la sauce Kaizen

Pour mener à bien l’ascension complexe de cette tour, notre personnage disposera d’un panel de mouvements rapides et d’un grappin permettant de s’agripper à des crochets spécifiques ou des ennemis. On disposera d’une glissade et d’un coup de pied qui ferait rougir un Dark Messiah of Might & Magic. Un dash pourra également être utilisé, mais uniquement pour se saisir d’une arme. À maintes reprises, cette mécanique un peu particulière sera obligatoire pour progresser. Ces mouvements sont d’ailleurs la grande réussite du jeu : il est très agréable de se mouvoir si aisément, une fois que l’on a compris comment faire. Mais en dépit de sa grande agilité, le héros est très fragile, car deux coups ou une chute dans le vide suffiront pour trépasser. À partir du second hub, la difficulté augmentera sans prévenir et votre skill sera mis à rude épreuve. Les morts très punitives se multiplieront, en l’absence de maîtrise, mais surtout de compréhension. On ne sait simplement pas quoi faire par moments. À titre de comparaison, j’avais tiré une grande satisfaction lors de la réussite de niveaux corsés dans Anger Foot, alors que dans Shady Knight, j’en suis ressorti épuisé, soulagé d’avoir terminé, mais craignant la suite qui m’attendait. Entre les lanciers, les archers, les araignées explosives ou encore les chevaliers blindés, avec progressivement de plus en plus de protections, il faut se creuser les méninges et découvrir à la dure, les méthodes pour les vaincre. Parfois, pour éviter de mourir une vingtaine de fois supplémentaires sur certains passages, j’ai préféré éviter les combats pour tenter d’atteindre l’orbe à détruire, quitte à avoir un score pourri.

Techniquement au poil

Shady Knight ne fait pas dans la débauche visuelle. Les graphismes sont simples et assez peu diversifiés, mais la direction artistique, plutôt jolie, permet d’identifier assez facilement les différentes surfaces, zones d’interaction, et surtout, les différents types d’ennemis. On peut repérer en un dixième de seconde quelle attaque on va subir, pour réagir instantanément. D’autre part, le jeu se permet de tourner parfaitement sur n’importe quelle machine, permettant même d’atteindre plus de 500 FPS en 4K sur des PC puissants. Côté musique, Shady Knight est plutôt discret, puisqu’il n’y en a parfois pas du tout. Lors des combats, ça s’énerve un peu, mais on sera généralement plutôt concentré sur les ennemis pour éviter de mourir une cent unième fois.

Élitiste

Shady Knight fait partie de ces jeux demandant une incroyable maîtrise du gameplay, à cause d’une difficulté qui peut sembler aberrante, malgré des mouvements et aptitudes très agréables à prendre en main. Les ennemis, redoutables, ne vous laisseront que peu de chances et la mort ne sera jamais très loin. Mais ce qui est le plus déroutant, c’est qu’on se retrouve parfois bloqué sans savoir quoi faire : il faut trouver soi-même les enchaînements de mouvements pour atteindre la plateforme suivante, ou vaincre tel ou tel ennemi. Heureusement, le développeur est à l’écoute de la communauté, et a déjà adouci les angles en déployant quelques patches : davantage d’indices, un grappin plus long, etc. Malgré tout, quand on n’y est pas préparé, on termine parfois les niveaux avec un peu de frustration. Ce sentiment s’estompe une fois qu’on a compris qu’il fallait expérimenter, mais soyons clairs : Shady Knight ne s’adresse pas à tout le monde et il faut avoir au moins un petit penchant pour le speedrunning et les exécutions millimétrées pour y prendre du plaisir. Si c’est votre cas, n’hésitez pas, car la réalisation est excellente.

Si Shady Knight vous tente, il est actuellement en promotion de lancement à –15 % sur Steam, soit 17 € environ jusqu’au 23 octobre.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

[TEST] Echo Point Nova : un très bon fast-FPS pour s’envoyer en l’air

On avait découvert Greylock Studio avec l’excellent Severed Steel, un FPS acrobatique et brutal dans des environnements fermés. C’est donc avec un certain enthousiasme que l’on avait accueilli l’annonce d’Echo Point Nova. Mais très rapidement, les vidéos nous montraient des décors un peu vides, sans âme, et des mouvements très aériens entre des plateformes beaucoup trop éloignées. Et la première démo ne nous avait franchement pas convaincus. Pour la sortie du jeu, on n’était donc pas très chauds pour mettre les mains dessus. Mais les commentaires élogieux à gauche et à droite nous ont convaincus de lui donner sa chance. Et ça aurait été très dommage de passer à côté, car le jeu est violent, jouissif et très maniable : tous ceux qui l’ont essayé à la rédac ont aimé.

Genre : Fast-FPS acrobatique | Développeur : Greylock Studio | Éditeur : Greylock Studio | Plateforme : Steam | Prix : 24,50 € | Configuration minimale : Processeur 4 cœurs, 8 Go de RAM, Nvidia 1050 | Langues : Anglais | Date de sortie : 30/09/2024 | Durée de vie : 12h pour vaincre le boss final, 4h de plus pour faire le 100 %

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Sans maîtrise, la puissance n’est rien

Le scénario d’Echo Point Nova tient sur une feuille de PQ : vous vous êtes écrasé sur une planète, votre vaisseau s’est éclaté en plein de morceaux sur des petits îlots flottants, et un méchant veut piquer la technologie de je ne sais pas quoi, on s’en bat les steaks. Ce sera le prétexte pour glisser en overboard, sauter et se balancer d’une île à l’autre pour récupérer votre équipement et vos pouvoirs. Et surtout, combattre des ennemis en sautant dans tous les sens. Une flèche vous indiquera le chemin à suivre pour « l’histoire principale », mais vous pourrez aller un peu où vous voulez. Ou plutôt, où vous pouvez, car les capacités de votre planche du futur augmenteront en collectant de petits orbes verts, permettant d’atteindre de nouvelles plateformes. Vous serez de plus en plus agile, bénéficierez d’un double, puis triple, et enfin quadruple saut, tandis que votre grappin se rechargera plus rapidement. La prise en main, qui nous avait déplu dans l’ancienne démo, est maintenant exemplaire. Si parfois, on tâtonne pour atteindre une nouvelle zone, en général, tout s’enchaîne plutôt bien. La partie exploration du jeu propose de chercher des chapeaux, dont la plupart sont issus d’autres jeux indépendants, tels que Selaco, Peripeteia ou encore Partizan, et qui augmentent votre capacité à activer des perks – des modificateurs. On pourra, par exemple, accélérer le rechargement, provoquer des explosions avec son grappin, faire exploser ses chargeurs vides au sol… Toute l’aventure pourra être faite en solo ou en coop, reprise à n’importe quel moment, avec n’importe quel niveau de personnage sans restriction. C’est très agréable, beaucoup plus facile, mais il n’y a pas spécialement de synergie entre les joueurs. Le nombre d’ennemis est plus grand, et on tue ce qu’on croise comme si on était en solo. Si tout le monde vous déteste et que vous n’avez pas d’amis, pas de panique. Vous ne ratez pas un aspect indispensable du titre.

Quand « s’envoyer en l’air » au sens propre devient sale

Dans certaines zones spéciales, appelées Scans, on pourra déclencher l’arrivée d’ennemis. Il faudra en tuer un certain nombre pour débloquer une nouvelle arme, ou un nouveau perk. Les mouvements sur l’overboard sont intuitifs et très jouissifs. Quel plaisir de rester pour quelques sauts dans les airs à enchaîner les kills, puis s’agripper à un rebord, grinder sur une paroi à la verticale et replonger dans une folie meurtrière. Le gunfeel est très réussi, et abattre sa cible sera particulièrement satisfaisant, quelle que soit l’arme choisie parmi les six sortes disponibles. On aura les traditionnels pistolets, SMG, fusils à pompe, d’assaut ou de précision, avec chacun leur petite spécificité. En utilisant nos pétoires, on débloquera des niveaux de maîtrise qui nous octroieront des accessoires, comme un plus gros chargeur, un viseur ou un silencieux. Je dois avouer que ce dernier en particulier m’a paru plutôt hors de propos. En effet, dans un fast-FPS en arène aussi rapide que celui-ci, avec des mouvements très aériens, la discrétion ne sert pas à grand-chose, et en plus, cela détruit le très bon sound design de base. Autant vous dire que je l’ai enlevé dès son déblocage pour les armes concernées.

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Minimaliste, mais parfois inspiré

Visuellement, Echo Point Nova n’est pas très impressionnant. Les menus sont absolument dégueulasses, heureusement, on n’y passe pas sa vie. Les niveaux, quant à eux, sont vastes et globalement vides. Mais finalement, clavier et souris en main, le cel-shading passe plutôt bien et certains environnements sont plutôt sympas – en plus d’être totalement destructibles. En plus, cela permet à n’importe quel PC de le faire tourner globalement sans problème. J’ai uniquement noté quelques rares ralentissements lors de spawn massif d’ennemis. Le manque de vie n’est rapidement plus très choquant, puisqu’on lorgne du côté du jeu de plateforme. Au cours de l’aventure, on rencontrera quatre boss – si on peut appeler ça comme ça – vraiment impressionnants, et qui donneront un peu de fil à retordre. Et quelle satisfaction de les vaincre ! D’ailleurs, une fois cette tâche achevée, ce qui prendra une petite douzaine d’heures en solo, on vous proposera de refaire tous les scans, mais avec une ou plusieurs contraintes (le sol est de la lave, les ennemis sont plus résistants…), pour débloquer de nouveaux perks parfois farfelus. J’ai par exemple particulièrement apprécié Gun Game, qui change d’arme à chaque kill. En revanche, je n’ai pas activé Headshots only, obligeant à avoir un skill surhumain, ni One Hit Kill, tuant le joueur à la moindre balle encaissée. C’est assez rare pour le souligner, j’ai réellement été accroché par le concept au point de vouloir tout faire à 100 % (scans, chapeaux et orbes), ce qui m’a pris quatre heures de plus. Je ne serais pas contre une nouvelle zone avec un autre boss d’ici quelques mois…

Nous avons réalisé plusieurs streams, mais les spectateurs ne semblaient pas trouver ça passionnant. Les vidéos ne rendent pas hommage au gameplay vraiment réussi du titre :

Jouissif

Echo Point Nova est aérien, rapide et jouissif. Il accroche particulièrement aux trippes et procure un superbe sentiment de satisfaction une fois les ennemis vaincus ou les boss défaits. Les mouvements extraordinaires sont très simples à prendre en main, nous permettant de virevolter autour nos adversaires tel un moustique autour d’un diabétique. Le gunfeel est également une franche réussite, avec une bonne variété d’armes. Alors qu’on était partis pour passer à côté, il a conquis la rédaction et s’avère l’un des meilleurs fast-FPS de l’année.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

Les bons plans du week-end préparent l’automne

Ça y est, l’automne arrive. Les derniers jours de beau temps sont terminés, et la pluie va redevenir notre quotidien. Pour les bons plans NoFrag du week-end, c’est l’occasion de faire de belles balades, sans se faire emmerder. Pour éviter d’être trop mouillé, il faudra s’équiper d’un joli poncho, ou d’un ciré – uniquement dans le cas où vous seriez Breton. Au cas où, on pourra aussi prendre des bouchons d’oreilles pour éviter de prendre froid. Parce que c’est rigolo de sauter dans les flaques de boue, ces bottes seront indispensables. Évidemment, il ne faudra pas oublier un discret pantalon de circonstance. Si vous n’aimez pas trop les capuches, rassurez-vous, il existe plein d’alternatives toutes plus pratiques et fashion les unes que les autres. Il ne manque plus qu’un séchoir pour s’occuper de tout ça à votre retour, et une bonne tisane. Vous voilà fin prêt pour l’automne !

Les bons plans Amazon

Gothax, plus motivé que jamais, nous a concocté une nouvelle petite liste de plein de trucs pour votre PC :

Enfin, n’oubliez pas que si vous ne trouvez pas votre bonheur parmi les produits proposés dans notre article, vous pouvez tout de même nous soutenir en collant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’url de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous faire gagner quelques euros bien utiles.

Gamesplanet W40K - Spacemarine II - codepromo NOFRAG

Les bons plans Gamesplanet

Apparemment, on a bien fait de mettre en avant Warhammer 40,000: Space Marine 2, car il ne récolte que des éloges, bien que ce ne soit pas un FPS. Alors on continue de le faire, ce serait dommage de ne pas partager les bons plans de notre partenaire Gamesplanet. Avec le code promo NOFRAG, vous avez toujours –15 % au lieu de –10 %, ce qui fait la version Standard à un peu moins de 52 €l’édition Gold à 77 € ou la version Ultra à 85,5 €.

Mais cette semaine, un autre jeu très attendu est sorti : Frostpunk 2. D’après les premiers retours, c’est aussi plutôt pas mal. Ça tombe bien, il est en promo à –15 %, ce qui fait l’édition classique à 39 €, et l’édition deluxe à 64 €.

Et sinon, voici une petite sélection de trucs plus ou moins intéressants :

Comme plus haut pour Amazon, si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces listes de jeux, vous pouvez utiliser le code ?ref=nofrag et le coller à la fin de l’URL du jeu qui vous intéresse. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

[PREVIEW] Witchfire : un die & retry dans un univers beau à en crever

Attendu depuis des années, Witchfire a su faire monter la sauce tout au long de son développement. Dès son annonce en 2017, sa direction artistique avait attiré notre attention en présentant un univers de dark fantasy très alléchant, inspiré de la série des Souls. En plus, ses créateurs n’étaient pas des inconnus, puisqu’ils étaient derrière The Vanishing of Ethan Carter, mais surtout Painkiller et Bulletstorm, nous rassurant pour l’aspect FPS. Au fil des années et des reports, le cadre s’est précisé, jusqu’à parler de composantes RPG, et de rogue-lite. Enfin sorti en accès anticipé, nous avons pu nous plonger dans cet univers sombre et fantastique. Même s’il est déjà un très bon et très beau jeu, Witchfire n’est certainement pas à mettre entre toutes les mains.

Genre : Rogue-lite extraction shooter  Développeur : The Astronauts | Éditeur : The Astronauts | Plateforme : Epic Games Store | Configuration minimum : i5-8400, 16 Go de RAM, GTX 1060 | Prix : 35,99 € Langues : Anglais Date de sortie en accès anticipé : 20/09/2023 Durée de vie : une trentaine d’heures pour l’instant

Preview réalisée sur une version commerciale

Witchfire 02
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Le rogue-lite qui ne voulait pas en être un

Difficile de faire sortir un jeu d’une case dans laquelle on l’a mit soi-même. The Astronauts semble bien embêté avec l’aspect rogue-lite de leur titre, après l’avoir décrit comme tel pendant des mois. Surtout que d’après moi, c’est tout de même ce qui le caractérise le mieux. Dans Witchfire, on incarne le bras armé de l’Église, dont le but est d’anéantir The Witch. Dans cet accès anticipé, seuls deux de ses familiers, sous forme de boss clairement localisés sur leur carte respective, seront à éliminer. Mais les capacités de notre personnage sont beaucoup trop limitées au début de l’aventure pour y parvenir. Il va donc falloir monter en puissance, et pour cela, il faudra tuer tuer tuer, et revenir au hub pour améliorer ses armes. Certes, rien n’est aléatoire, et les cartes sont statiques, mais cette notion de progression en faisant et refaisant des runs me semble bien décrire le concept de rogue-lite. D’autre part, le hasard intervient tout de même un peu, car à chaque groupe d’ennemis décimé, un bonus à choisir entre deux viendra renforcer notre chasseur. La mort d’adversaires donne également du witchfire volatile, une ressource magique permettant de prendre des niveaux une fois rentré sain et sauf dans le hub. C’est ici que le concept d’extraction shooter arrive, car tout ce witchfire qui a pu être récolté sera perdu en cas de mort. Il est possible d’aller le récupérer à notre point de décès, mais si une autre mort survient avant d’y parvenir, il sera définitivement perdu. Pour s’extraire en vie, il “suffira” de trouver un portail de téléportation.

Ce qui est étonnant, c’est que le gain de puissance n’est pas lié au niveau du personnage – dans le sens RPG du terme –, ou très peu, car s’il est bien possible de faire évoluer directement son chasseur en lui donnant plus de vie, une régénération plus rapide des sorts ou autre, chaque nouveau point attribué réorganise les groupes de monstres, et surtout, les renforce avec l’ajout de pièges sur la carte, de nouveaux ennemis plus puissants ou encore de nouveaux événements cataclysmiques. C’est plutôt du côté des armes et pouvoirs qu’il faudra jeter un œil pour espérer avancer un peu plus sereinement. Car oui, Witchfire est dur, très dur. On peut aisément le qualifier de die & retry, puisqu’on mourra facilement en boucle jusqu’à capter le truc, ou upgrader son équipement.

Witchfire - combat
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Witchfire 16

Witchfire, des sensations pures

Un suivi exemplaire
Entre le début de l’accès anticipé et le test, deux semaines se sont écoulées, et neuf patches portant notamment sur l’équilibrage ont été déployés. Pour chacun d’entre eux, la qualité de vie pour les nouveaux joueurs a été améliorée. Par exemple, en réduisant certains malus, ou en limitant le renforcement de difficulté à chaque montée en niveau.

Presque 20 ans après Painkiller, les développeurs n’ont pas perdu la main. Les sensations en combat sont vraiment très bonnes. Les armes bénéficient d’un très bon sound design, d’un recul satisfaisant et d’un gros impact sur les ennemis. Si au départ, notre arsenal ne se compose que d’un revolver, il s’enrichira d’un fusil à verrou, d’un pistolet-mitrailleur, d’un fusil d’assaut, d’un fusil sniper, d’un fusil à pompe, et enfin, d’une arbalète démoniaque. Ces armes seront à débloquer auprès d’un grand miroir situé dans le hub, accessible une fois mort, ou de retour d’une expédition réussie. La vitesse de progression des recherches sera fonction du nombre d’adversaires vaincus. On y découvrira également des sorts rapides, des sorts plus puissants et des objets magiques donnant divers bonus passifs, souvent agressifs. Chaque arme, artefact ou pouvoir peut être augmenté en atteignant un certain nombre de kills et en appliquant une sorte de sceau magique récupéré dans le miroir, débloquant le niveau suivant. Ce sont principalement ces évolutions qui vous permettront de réellement gagner en puissance. Par exemple, le pistolet amélioré délivrera des balles beaucoup plus dévastatrices après rechargement, si les coups au but précédents étaient critiques. Le fusil à pompe évolué, lui, donnera des munitions enflammées, tandis qu’un des talismans de niveau deux ou trois foudroiera les ennemis les plus faibles autour de vous avec une efficacité accrue. Mais n’espérez pas tout emporter sur le terrain avec vous, il faudra choisir deux armes – outre l’arbalète démoniaque, qui est un objet spécial –, un sort léger, un sort lourd et trois types d’objets magiques. Plusieurs associations semblent viables, avec des styles de jeux un peu différents. J’ai particulièrement apprécié le couple fusil d’assaut/fusil à verrou, avec les pouvoirs d’éclair et de dôme de glace. Les mouvements, avec le dash, la glissade et le double saut, participent grandement au sentiment de jouissance, lorsque l’on commence à maîtriser tous ces outils et que l’on valse entre nos adversaires en enchaînant les headshots. Tout comme le sprint, ils puisent dans une réserve d’énergie, qui se régénère lorsque l’on se déplace “normalement”. Un point de détail m’a cependant parfois un peu gêné : lorsque l’on est affecté par des dégâts, notre jauge d’énergie tombe immédiatement à zéro, nous empêchant de rapidement nous désengager du combat, ce qui peut être un peu frustrant. J’espère que cet élément sera revu pendant la phase d’accès anticipé.

Les ennemis sont plutôt variés, et disposent de patterns qu’il faudra bien identifier si l’on ne veut pas mourir en quelques secondes. Une alerte visuelle vous indique si l’impact d’un coup – généralement à distance – est imminent, vous permettant de faire un dash salvateur, ou d’éliminer l’assaillant avant que ce ne soit l’inverse. Ceux-ci sont étourdis sous notre déluge de balles ou de sorts, ou voient leur tête exploser dans une gerbe d’étincelles maléfiques très satisfaisante. Ils ne sont pas spécialement futés, mais leur nombre et leur comportement seront les principales difficultés. Ils sont répartis en groupes, matérialisés sur la carte par un crâne orné de cornes plus ou moins imposantes, symbolisant leur difficulté. En fonction de sa confiance, on tentera d’éliminer un certain nombre de ces groupes pour obtenir des bonus temporaires, tout en économisant ses potions de soin. On pourra ensuite aller affronter le boss dans les meilleures conditions possibles. Il m’a fallu presque 14 heures pour battre le premier, ce qui déverrouille la seconde map de cet accès anticipé. Et comptez un peu plus de 20 heures pour maxer tous vos items. Rajoutez-en 10, et vous aurez sans doute vaincu le second boss. Avec de l’optimisation d’équipement – et peut-être quelques patches d’équilibrage – il sera sans doute possible de faire beaucoup plus court avec ce contenu.

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Une direction artistique envoûtante

Witchfire est une putain de réussite visuelle et technique. La direction artistique est à tomber par terre : les environnements sont beaux, les lumières sont sublimes, les effets magiques sont superbes. Et le tout fonctionne déjà très bien pour un accès anticipé, même sur des machines pas folles. En témoigne mon PC portable, doté d’un Core I5-12500H, de 32 Go de RAM et d’une RTX 3060, mais habitué à de bien piètres performances, qui fait tourner le jeu à 60 FPS (limité par l’écran) en 1080p et preset moyen. Du côté des bugs, rien à signaler, le jeu fait beaucoup mieux que 90 % des titres en version finale.

Cet accès anticipé est donc actuellement composé de deux cartes distinctes, hébergeant chacun un familier de The Witch. D’après le menu de sélection, on peut s’attendre dans le futur à quatre nouveaux environnements, de nouveaux paramètres à améliorer pour son personnage, et sans doute aussi de nouveaux objets et sorts.

J’ai tâché mon caleçon

Witchfire est incroyable. L’accès anticipé est certes très difficile à appréhender et laissera de nombreux joueurs de côté. Mais si l’on parvient à atteindre les exigences du gameplay, on peut y découvrir des combats jouissifs, avec un gunfeel exemplaire et des mouvements très dynamiques. Oui, on meurt souvent, et on parcourt sans cesse la même carte, mais la satisfaction de vaincre ses ennemis dépasse largement toute la frustration que l’on aurait pu accumuler. De son côté, la direction artistique superbe, avec de très beaux environnements et des lumières magnifiques, nous envoûte et nous fascine. Et le jeu se permet de fonctionner correctement, même sur des machines modestes. Enfin, les développeurs suivent les retours des joueurs avec assiduité, puisqu’ils ont publié quasiment un patch tous les deux jours depuis la sortie en accès anticipé. Le rythme va certainement ralentir, mais le contenu promet de grandement s’étoffer. Cela laisse présager le meilleur pour la sortie en version finale, prévue dans un an. À noter que son exclusivité à l’Epic Game Store devrait s’achever à ce moment.

Si la lecture n’est pas votre truc, vous pouvez consulter la version vidéo, enregistrée lors du NoScope #44.

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