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Le nouveau Warzone et la saison 1 de Call of Duty: Black Ops 6 sont arrivés

Les joueurs réguliers de Call of Duty l’attendaient avec impatience, la saison 1 de Call of Duty: Black Ops 6 est arrivée, et avec elle, la mise à jour du mode battle royale free-to-play, Warzone. Le gameplay du jeu de Treyarch vient donc remplacer le précédent, tandis que la map Area 99 vient succéder à Urzikstan. On a testé sur une partie ou deux, le TTK est affreusement long, c’est absolument à chier.

Du côté du jeu multi, énormément de contenu est mis à disposition, puisqu’il y a des nouvelles cartes et un nouveau mode de jeu. Certains éléments ne seront disponibles qu’à la mi-saison, mais on peut déjà profiter de Hideout et Extraction en 6v6, tandis que la petite carte Heirloom est proposée également en mode escarmouche. Du côté des modes de jeu, on a dès maintenant accès à saccage, qui demande aux joueurs de récupérer de l’or sur des points spécifiques pendant un certain temps, et de rapporter le butin à sa base. Mais les adversaires peuvent aussi récupérer l’or depuis le stockage de l’autre équipe, s’il n’est pas protégé. Pas désagréable, mais pas exceptionnel non plus. Le mode Prop Hunt sera disponible à la mi-saison.

Black Ops 6 Season 1

Du côté des zombies, les développeurs ont intégré un nouveau mode, appelé « dirigé », qui permet aux joueurs de se focaliser sur l’aspect narratif. Pour cela, le nombre de vagues est limité à 15 et les activités annexes sont désactivées. C’est plutôt une bonne idée pour ceux qui auraient deux mains gauches, ou pas la volonté de try hard pour suivre l’histoire.

Enfin, comme vous pouvez le voir sur l’image au-dessus, il y a également de nouveaux perks, de nouvelles armes et des nouveaux opérateurs. Vous pouvez retrouver tous les détails de cette mise à jour, ainsi que les éléments prévus pour la mi-saison dans l’article dédié sur le site officiel de Call of Duty.

Si Call of Duty 21: Black Ops 6 vous tente, vous pouvez l’obtenir contre 80 € sur Steam ou Battle.net, ou sans supplément dans le Game Pass. Si seul Warzone vous intéresse, rendez-vous plutôt sur cette page Steam, vous aurez un bouton pour installer tout le bouzin sans rien payer, puisque c’est free-to-play.

[TEST] Call of Duty: Black Ops 6 : le tout premier bon jeu de Treyarch

On ne va pas vous embêter avec une présentation de Call of Duty, vous savez ce que c’est. Ce que vous savez peut-être moins, c’est que Treyarch, bien qu’apparemment doué avec les hommes en collants, ne sait pas trop faire de FPS. Sur un malentendu, Call of Duty 5: World at War a eu un sacré succès en 2005, notamment grâce à un petit mode développé à l’arrache, bien que le jeu soit doté d’un feeling pourri. Il s’ensuivra une série héritant de la même tare, à cause d’une déclinaison du moteur IW, que le studio gardera heureusement pour lui. Mais qu’en est-il de Call of Duty: Black Ops 6, me direz-vous ? Par on ne sait quel miracle, au lieu de continuer sur leur bouse du précédent Black Ops, Treyarch a repris le moteur utilisé par Infinity Ward dans Call of Duty 19: Modern Warfare II et ils ont bien fait. En plus, contrairement à leurs petits copains de Sledgehammer l’année dernière, ils ont eu du temps pour développer un vrai jeu solo, qui apporte un peu de fraîcheur à la licence.

Genre : Call of Duty | Développeurs : Treyarch, Raven Software, Beenox, High Moon Studios, Activision Shanghai, Sledgehammer Games, Infinity Ward, Demonware | Éditeur : Activision | Plateforme : SteamBattle.net, Game Pass | Prix : 79,99 € | Configuration recommandée : Ryzen 5 1600X / Core i7-6700K, 12 Go de RAM, RX 6600XT / GTX 1080Ti / RTX 3060 | Langues : Français | Date de sortie : 25/10/2024 | Durée : 8 à 9 heures pour le solo, des dizaines pour le multi et le mode zombie

Test effectué sur la version Xbox Game Pass.

Enfin un solo sympa dans un Call of Duty

Vous l’avez sans doute vu mille fois, tout le monde s’accorde à dire que le solo de ce Black Ops 6 est bon. Et je suis tout à fait d’accord. Je n’ai pas joué au précédent – Cold War –, qui était apparemment déjà pas mal, mais vous retrouverez a priori la plupart des personnages. Les doublages en français sont d’excellente qualité, avec parfois quelques tonalités surprenantes, mais très à propos. L’une des particularités du jeu est qu’entre les missions, on retrouvera notre équipe à la Tour, une maison dans les Balkans, qu’on aura l’opportunité d’explorer. Je dois avouer que j’ai plutôt apprécié la partie énigme – certes, très accessible – permettant d’en découvrir un peu plus sur la bâtisse. Mais en opération, le gameplay est aussi plutôt varié. On aura évidemment les phases « à la Call of' », dans lesquelles vous apporterez la démocratie à coups de 5,56, mais il y aura également des phases d’infiltration si on le souhaite, et même un passage en semi open-world. Vous devrez alors aller de point d’intérêt en point d’intérêt pour remplir les objectifs et passer à la suite. Une autre séquence reprend, de manière plutôt maligne, le concept du mode zombies. Les animations sont toujours exceptionnelles, et le gunfeel est enfin très bon pour un Black Ops. J’ai donc passé un chouette moment, bien qu’entrecoupé de crashes toutes les deux heures – sans doute une méthode pour forcer les joueurs à faire des pauses. Comptez environ quatre plantages pour finir l’histoire sur un cliffhanger que je n’ai pas compris, car je ne connaissais pas le personnage.

Un multi efficace, comme les autres

Le mode zombies ne m’a pas spécialement intéressé, que ce soit tout seul ou en équipe. Mais comme tout le reste, c’est très propre et le gameplay est agréable. Il plaira aux fans du genre. C’est sans doute plus sympa avec quelques potes.

Si vous lisez NoFrag, vous savez qu’on n’est pas experts en Call of Duty. On sait néanmoins reconnaître lorsque les mécaniques sont bonnes. Et il n’y a pas à tortiller du cul pour chier droit, Black Ops 6 fait vraiment le taf. On le disait déjà lors de la bêta en septembre, c’est le mètre étalon du FPS compétitif grand public, et il enterre le pauvre XDefiant en un claquement de doigts. Le gunfeel est excellent, et la customisation des armes est toujours très sympa. On dispose toujours des inévitables atouts, et des séries d’élimination. Les mouvements omnidirectionnels tant vantés s’apprivoisent très rapidement : ils permettent de courir, glisser ou plonger dans n’importe quelle direction. Sans révolutionner le genre, ça rend les déplacements encore un peu plus nerveux, bien que parfois un peu ridicules vu de l’extérieur. Pas de surprise pour le matchmaking, on reste avec le très décrié SBMM. Si les premières heures sont plutôt accueillantes, il pourra être possible de rencontrer un peu de frustration lorsque vous commencerez à bien jouer : le jeu vous placera avec des adversaires de votre niveau et il faudra souvent batailler pour gagner de justesse. La majorité, les joueurs casu à la manette affalés sur leur canapé, ne s’en rendra peut-être jamais compte, ce qui ne sera sans doute pas votre cas, vous qui faites partie de l’Élite de la PC Master Race. Néanmoins, au hasard des rencontres, il est tout de même possible de passer de très bons moments.

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Techniquement c’est plutôt bien : c’est joli et ça tourne sur n’importe quelle machine un tant soit peu récente. Dommage que ça crash aussi en multi. Une fois toutes les deux heures pour ma part, sur deux PC très différents, avec la version Game Pass.

Contrairement aux précédents opus, il y a déjà pas mal de modes de jeu dès la sortie. On a évidemment les traditionnels deathmatch et team deathmatch, les modes à capture de points, bombe sans réapparition ou kill confirmed. Le mode infectés est absolument naze, mais le nouveau Ordre d’exécution, qui désigne un VIP avec plus d’armure par équipe, est plutôt sympa. Pour chacune de ces variantes, on pourra sélectionner le mode classique, avec un TTK (time to kill) un poil plus court que celui de Modern Warfare III, mais privilégiant toujours l’aim assist abusé des consoles. Au contraire et comme d’habitude, en mode hardcore, une balle ou deux suffiront pour abattre son adversaire, et il n’y aura presque plus de HUD. Complètement con sur les minuscules cartes (Moshpit), ce mode de jeu privilégiant le temps de réaction est plutôt agréable sur les maps un peu plus larges. On regrettera tout de même la taille assez restreinte de la majorité des cartes. Enfin, le mode escarmouche, du 2v2, est proposé dès le départ, comme dans Call Of Duty 16: Modern Warfare. Et c’est cool, même si on aurait aimé un peu plus de maps – elles viendront sans aucun doute dans les prochaines saisons. On notera que de vrais designers ont été embauchés pour réaliser l’interface, car on peut enfin s’y retrouver pour customiser ses armes et équipements. À mille lieues de l’incompréhensible fouillis du précédent jeu.

Pour vous donner une idée des différents gameplays, voici un pot-pourri des expériences de Call of Duty 21: Black Ops 6 : du solo, du mode zombies, du Points stratégiques en mode hardcore, et enfin, de l’Ordre d’exécution en mode normal :

Une réussite sans surprise

Call of Duty 21: Black Ops 6 est indéniablement une réussite. Une première pour Treyarch ! Pas au point de lâcher 80 balles les yeux fermés, mais pourquoi pas craquer, si la série vous faisait du pied depuis un moment ? Le solo propose un gameplay varié et plutôt intéressant sur huit à neuf heures, tandis que le mode zombie semble faire le taf pour les fans du genre. Du côté du multi, sans surprise, il survole les concurrents malgré un SBMM un peu frustrant : un très bon gunfeel, des modes de jeu variés et efficaces, du plaisir immédiat. Nous ne sommes pas les seuls à le trouver bien, car d’après Microsoft, malgré la sortie simultanée sur le Game Pass, les ventes ont augmenté de 60 % sur Steam et Playstation par rapport à l’opus précédent. Un pari gagnant, qui montre également que quand l’équipe de dev a le temps de bosser, ça se passe toujours un peu mieux.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

Call Of Duty: Black Ops 6 est sorti, et semble plutôt correct

Call Of Duty 21: Black Ops 6 est sorti vendredi à 6 heures du mat’, pour nous les Français. Si on peut voir que le jeu a été pris d’assaut sur Steam, la lecture des chiffres de SteamDB n’est pas évidente. En effet, ils comptabilisent en même temps les utilisateurs des deux précédents épisodes, Modern Warfare II et Modern Warfare III, ainsi que Warzone, qui est gratuit, puisqu’ils sont tous regroupés sous la même application. Pratique. En prenant une marge assez large, on peut tout de même estimer qu’au moins 200 000 joueurs simultanés sont sur le nouvel opus d’Activision sur la plateforme de Gaben. Il faut aussi indiquer qu’il est inclus dans Xbox Game Pass, ce qui, d’après des analystes que citent Gamesindustry.biz, pourrait permettre un gain de jusqu’à 1,5 million d’abonnés supplémentaires.

D’autre part, malgré les inévitables mauvaises critiques inhérentes à tous les triple A, ce nouveau Call Of’ semble conquérir le cœur des joueurs. Les modes multi seraient toujours aussi réussis, le mode zombie fait son grand retour, et le solo parviendrait à faire oublier la catastrophe de l’année dernière. De notre côté, on a, pour l’instant, juste pu lancer quelques parties en multi et le début du solo. Effectivement, rien à redire, c’est très bien calibré. Mais il va falloir creuser un peu plus pour savoir si c’est vraiment la nouvelle référence. On va essayer de sortir un test au plus tôt, mais ce ne sera sans doute pas avant la fin des vacances.

En attendant, Call Of Duty: Black Ops 6 est disponible sur Steam et Battle.net pour 80 putain d’euros, ou directement dans le catalogue du PC Game Pass (12 €/mois) et du Xbox Game Pass Ultimate (18 €/mois).

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