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Le budget de la défense à l’heure où l’Europe se réarme - Podcast #4

Le budget de la défense à l’heure où l’Europe se réarme - Podcast #4

À quoi sert la défense ? Combien coûte l’armée chaque année ? Est-ce que les budgets militaires européens sont réellement en augmentation ? À quels autres services publics faut-il renoncer pour financer le réarmement ?

Alors que la Russie a illégalement envahi l’Ukraine, ces questions, et d’autres, sont devenues des questions d’actualité. En plus de fournir un soutien militaire à l’Ukraine, l’hostilité de la Russie oblige les pays européens à se réarmer, afin de renforcer leur dissuasion.

Découvrez comment un chercheur en science économique répond à ces questions dans cet entretien.

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Le budget de la défense à l’heure où l’Europe se réarme - Podcast #4Chaire Économie de défense - IHEDNBertrand Demandre
Le budget de la défense à l’heure où l’Europe se réarme - Podcast #4

Retrouvez-moi chaque semaine sur France Bleu Sud Lorraine

Retrouvez-moi chaque semaine sur France Bleu Sud Lorraine

Chère lectrice, cher lecteur,

C'est avec grand plaisir que je vous annonce que depuis le mercredi 7 février 2024, je tiens une courte chronique hebdomadaire de médiation scientifique sur France Bleu Sud Lorraine. J'y aborde des travaux scientifiques qui permettent d'éclairer les sujets d'actualité et les thématiques lorrains.

Je partagerai régulièrement les chroniques sur mon site. Même si vous ne vivez pas en Lorraine, je pense qu’elles peuvent vous intéresser.

Participer à un média est une expérience nouvelle pour moi, que je prends avec curiosité et intérêt. En tant que nancéien et lorrain, c'est par ailleurs un réel plaisir que de participer à un grand média local comme France Bleu Sud Lorraine — qui plus est, un média du service public.

Je précise que je ne suis pas rémunéré pour ces chroniques.

J'en profite pour remercier Olivier Damette, Julien Lhuillier ainsi que toute l'équipe de France Bleu Sud Lorraine pour son chaleureux accueil.

Olivier

Un Café sur l'économie de la défense

Combien coûte la défense nationale chaque année ? Qu’est-ce qu’implique l’augmentation du budget de l’armée pour les autres dépenses publiques, comme l’éducation, la justice, la santé ou encore l’environnement ? Comment l'invasion de l'Ukraine par la Russie modifie-t-elle la trajectoire du budget de la défense, en France mais aussi en Europe ?

Avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ces questions, et d’autres, sont devenues des questions d’actualité. En plus de fournir un soutien militaire à l’Ukraine, l’hostilité de la Russie oblige les pays européens à se doter de forces armées robustes, afin de renforcer leur dissuasion.

Je vais enregistrer dans les prochains jours un Café portant sur l'économie de la défense, où nous aborderons ces questions — et d’autres. Mon invité sera Julien Malizard, chercheur en économie de la défense, titulaire-adjoint de la Chaire Économie de défense à l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN).

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Si vous avez des questions sur l’économie de la défense que vous aimeriez que je pose à mon invité, n’hésitez pas à m’en faire part — par exemple, en publiant un commentaire sous cette Note.

Pour rappel, les Cafés sont un format où pendant environ une heure, j’échange avec une personne experte sur l’un des thèmes que je couvre dans ma newsletter. Auparavant, les Cafés étaient enregistrés en public. Pour des raisons logistiques, j’ai récemment annoncé qu’ils seront désormais diffusés en différé.

L'émission sera diffusée plus tard dans l’année sur mon site. Pour ne pas la manquer, n’hésitez pas à vous abonner à la newsletter.

Je suis de retour

Je suis de retour

Chère lectrice, cher lecteur,

En novembre 2023, j'ai publié un article afin de vous rassurer : non, je n'ai pas abandonné L'Économiste Sceptique. Entre la déliquescence de Twitter et d'importants problèmes de santé qui m'ont occupé de l'été 2022 à la fin de 2023, 2023 a été une année difficile pour mon activité de médiation scientifique.

Ai-je abandonné L’Économiste Sceptique ?
Après une année pleine de turbulences, il est temps de faire le point
Je suis de retourOlivier Simard-CasanovaOlivier Simard-Casanova
Je suis de retour

Pour autant, ces péripéties sont derrière moi. En coulisses, le travail a continué. Il a été considérable. Le gros du chantier est désormais terminé. Ce qui me permet de vous annoncer que je reprends le rythme normal de publication de mon contenu de médiation scientifique. Avec trois importants changements.

Par ailleurs, j'ai conscience qu'au cours des derniers mois, ma communication n'a pas été idéale. Je vous propose de faire le point.

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En bref

• Je reprends la publication de mon contenu de médiation scientifique sur la science économique, l'esprit critique, l'environnement et les États-Unis à un rythme normal.
• Même chose pour mon contenu sur la création de contenu sur Internet.

• Annonce #1 : j'ai fusionné mes différentes newsletters et sites sur un site unique, olivier.simardcasanova.net. Vos abonnements ont été migré, ainsi que mon contenu.
• Annonce #2 : je mets à la retraite le nom de mes différentes newsletters, y compris celui de "L'Économiste Sceptique", pour écrire directement sous mon nom. Le retrait des différents noms est sans conséquence sur mon contenu.
• Annonce #3 : ma ligne éditoriale évolue. Moins d'analyses personnelles, davantage de littérature scientifique, et davantage de graphiques.

• Si vous aviez un abonnement à l'une de mes newsletters, choisissez quels articles recevoir dans votre compte.

Qui suis-je ?

Après la (longue) semi-absence qui s'achève aujourd'hui, c'est sans doute utile de refaire les présentations. Il est également possible que vous m'ayez découvert sur Threads, Bluesky ou Mastodon. C'est l'occasion d'en savoir plus sur qui je suis.

Je m'appelle Olivier Simard-Casanova, je suis économiste (depuis 2012), statisticien (depuis 2014) et médiateur scientifique (depuis 2015). J'ai une expérience dans le milieu de la recherche et de l'enseignement supérieur, et depuis 2019, je suis indépendant.

Je suis de retour

Au cours des dernières années, j'ai été le créateur et l'auteur de plusieurs newsletters :

  • L'Économiste Sceptique, sur la science économique, le scepticisme scientifique et l'économie de l'environnement
  • L'Heure Américaine, sur la société et la politique des États-Unis
  • Cities 2100, sur les mobilités urbaines en Amérique du Nord
  • IndieNotes, sur la création de contenu indépendante en ligne

Pour en savoir plus sur moi, n'hésitez pas à consulter la page À propos.

Ma communication

Avant d'aborder les newsletters, j'aimerais faire un point sur mon manque de communication.

Comme je l'expliquais dans mon article de novembre, j'ai pris de plein fouet la destruction de Twitter par Elon Musk. Twitter jouait un rôle central dans mon activité d'indépendant. Sa destruction a eu un impact négatif considérable sur mon travail. Et en particulier, sur mon travail de médiation scientifique.

Concernant ma capacité à communiquer, c'est comme si Elon Musk m'avait pris de force le mégaphone des mains en exigeant que je lui donne de l'argent pour le récupérer. Ça n'est rien de moins que de l'extorsion, extorsion que je ne peux pas accepter.

Or, ça n'a pas été possible de vous dire "je quitte Twitter, retrouvez-moi sur la plateforme Y".

D'une part, je n'ai pas toujours eu des expériences heureuses sur les plateformes alternatives à Twitter, qui ont par ailleurs mis du temps à émerger et à atteindre une masse critique d'utilisateurs.

D'autre part, ni Mastodon, ni Threads, ni Bluesky ne sont des clones de Twitter. Après tout, Twitter était un lieu toxique bien avant son rachat par Elon Musk. Je comprends que les plateformes alternatives tentent d'emprunter un chemin différent. Mais ce chemin différent suppose de comprendre comment ces nouvelles plateformes fonctionnent, et de s'y adapter. Ce qui prend forcément du temps.

Je me suis donc retrouvé dépourvu et orphelin, ne sachant plus trop ni où, ni comment, m'exprimer. Quand s'ajoutent à la destruction de Twitter mes problèmes de santé, devoir gérer ce qui ont été les deux pires crises de ma vie en même temps n'a pas été simple. Sans mes problèmes de santé, j'aurais probablement pu trouver un nouvel équilibre plus rapidement, et me remettre à communiquer efficacement plus rapidement.

Et puis, petit à petit, je me suis souvenu que j'avais déjà un espace où je peux m'exprimer librement : mes newsletters.

Annonce #1 : les newsletters

L'un des avantages des périodes difficiles est qu'elles permettent de s'interroger en profondeur, et d'introduire des changements parfois importants.

La destruction de Twitter m'a obligé à refondre des pans entiers de ma manière de travailler, Elon Musk ayant détruit la plupart de mes outils. Mes problèmes de santé m'ont par ailleurs donné une nouvelle vision de moi-même, encore plus saine et encore plus robuste que la précédente. Je me suis dit que j'avais une occasion idéale, et sans doute unique, pour repenser en profondeur mon activité de médiation scientifique.

Jusqu'ici, je publiais, ou de manière plus objective, j'ai essayé de publier, plusieurs newsletters thématiques distinctes, chacune avec un site Internet et une identité différente : L'Économiste Sceptique, L'Heure Américaine et IndieNotes . Pour moi, c'était lourd à gérer. Pour vous, c'était confus et dispersé. Afin de simplifier aussi bien ma vie que la vôtre, j'ai fusionné mes newsletters en un site unique.

Concrètement, mon contenu précédemment publié sur mes différentes newsletters est désormais hébergé sur mon nouveau site, qui est à mon nom : olivier.simardcasanova.net. Si vous aviez un abonnement à l'une de mes précédentes newsletters, j'ai migré votre abonnement vers le nouveau site.

Sur le nouveau site, j'écrirai, et en réalité, j'écris déjà, sur les mêmes sujets que précédemment : la science économique, l'esprit critique, l'environnement, les États-Unis, la création de contenu indépendante sur Internet, et quelques autres encore. C'est d'ailleurs un peu abusif de parler de "nouveau" site : le nouveau site contient l'essentiel du contenu de médiation scientifique que j'ai publié depuis 2015, soit plus de 600 articles !

Au lieu d'avoir plusieurs sites avec chacun une newsletter thématique, il y a désormais un site unique qui héberge tous mes articles et toutes mes newsletters.

Bien sûr, j'ai conscience que tout le monde n'est pas intéressé par tous les sujets sur lesquels j'écris. J'ai ainsi séparé les anciennes newsletters en Univers, dont vous pouvez retrouver la liste sur la page Explorer. Si vous avez un abonnement à la newsletter, vous pouvez choisir de ne recevoir que les articles de certains Univers.

Lors de la fusion des newsletters, je n'ai pas pu préserver vos préférences d'abonnement aux courriels.

Si vous aviez déjà un abonnement à l'une de mes newsletters, merci de vous rendre dans votre compte grâce au bouton ci-dessus pour choisir quels articles vous souhaitez recevoir par courriel.

Toutes mes excuses pour la gêne occasionnée.

Annonce #2 : L'Économiste Sceptique

L'Économiste Sceptique étant, et de très loin, ma newsletter la plus lue, il me semble important de lui consacrer quelques mots. D'autant que la deuxième annonce concerne L'Économiste Sceptique.

Fondamentalement, la fusion des différentes newsletters en un site unique est une démarche de simplification. À la fusion, j'ai associé le retrait du nom des différentes newsletters préexistantes. Y compris pour "L'Économiste Sceptique". En d'autres termes, je mets à la retraite le nom "L'Économiste Sceptique".

J'aurais pu titrer mon annonce "La fin de L'Économiste Sceptique". Un tel titre aurait sans aucun doute fait parler. Mais il aurait été trompeur. Le seul Économiste Sceptique qui disparaît, c'est le nom. Le contenu, lui, reste intact. Tous les articles que j'ai publiés depuis 2021 sur www.ecosceptique.com sont disponibles en intégralité sur le nouveau site. Surtout, je continue à écrire sur la science économique, l'esprit critique et l'environnement à un rythme similaire, voire supérieur, au rythme de croisière que j'avais sur L'Économiste Sceptique.

Pourquoi retirer le nom "L'Économiste Sceptique" ? Après tout, c'est un nom qui commençait à être connu. C'est une décision importante, que j'ai mûrement réfléchie. Elle est motivée par trois raisons principales.

La première raison est que c'est un nom parfois confus, en particulier pour les personnes qui ne sont pas familières avec le scepticisme scientifique. Le retrait du nom permet de mettre un terme à cette confusion. La deuxième raison est que parfois, les gens m'appellent "L'Économiste Sceptique". Or, "L'Économiste Sceptique" n'a jamais été un pseudonyme. C'est le nom de la newsletter. Retirer le nom permet de mettre un terme à cette seconde confusion. La troisième raison est que je me sens désormais à l'aise d'écrire directement sous mon nom, plutôt que de me "cacher" derrière un nom impersonnel et dans une certaine mesure, artificiel.

Sur le nouveau site, trois Univers remplacent L'Économiste Sceptique :

La séparation en trois Univers vous donne davantage de contrôle : vous pouvez choisir plus finement les articles que vous souhaitez recevoir par courriel.

La création d'un Univers spécifique à l'esprit critique va également me permettre de partager des travaux scientifiques en lien avec l'esprit critique issus d'autres disciplines que la science économique. J'en ai d'ores et déjà plusieurs dizaines que j'aimerais partager avec vous, et j'en découvre chaque semaine de nouveaux.

Si un ou plusieurs de ces Univers vous intéressent, ne manquez pas mes prochains articles en vous abonnant à la newsletter.

Annonce #3 : la ligne éditoriale

Depuis plusieurs mois, j'expérimente avec une nouvelle ligne éditoriale. Si vous consultez la liste chronologique de mes publications, vous constaterez que malgré mon manque de communication, j'ai en réalité été particulièrement actif depuis l'été 2023. Ces expérimentations ont porté leurs fruits. Leurs résultats sont même allés au-delà de mes espérances.

Je peux donc vous annoncer ce qui est sans doute le plus important changement : la ligne éditoriale de mon travail de médiation scientifique évolue. À compter de maintenant, je publierai moins d'analyses personnelles, davantage d'articles portant directement sur la littérature scientifique, et davantage de graphiques.

Pourquoi cette nouvelle ligne éditoriale en particulier ?

Contrairement à ce que certains allumés toxiques qui ne savent manifestement pas lire prétendent à longueur de vidéos insultantes et fallacieuses sur YouTube, je ne suis pas un commentateur. Je ne suis pas un éditorialiste. Je ne suis pas un économiste de plateau télé qui vient donner son avis mésinformé sur la dernière polémique en cours, ou qui dit à son audience exactement ce qu'elle veut entendre au mépris des faits.

Depuis 2015, ma démarche, que j'ai régulièrement répété, a toujours été celle d'un médiateur scientifique. Mon objectif n'est pas de vous convaincre. Mon objectif n'est pas de vous faire changer d'avis. Mon objectif n'est pas de faire la guerre à quiconque ayant l'audace de ne pas penser exactement comme moi. Mon objectif n'est pas d'être connu, ni de me bâtir une influence sur votre dos.

Mon objectif a toujours été, est encore, et continuera à être, de partager avec vous la littérature scientifique qui m'intéresse, qui m'interpelle, qui m'étonne, qui m'émerveille, qui me surprend ou qui me fait réfléchir. Et c'est tout. Je n'ai pas d'autre objectif. Le reste ne m'intéresse pas.

Sans renier mon travail, il m'a semblé que la ligne éditoriale des anciennes newsletters, et celle de L'Économiste Sceptique en particulier, était encore trop souvent dans l'analyse personnelle plutôt que dans le partage de la littérature scientifique. Le recours à l'analyse personnelle m'a également conduit à écrire des articles contenant d'importantes erreurs et d'importants oublis. Commettre des erreurs n'est pas en soi une catastrophe. Les erreurs sont des occasions d'apprendre. Mais en tant que médiateur scientifique soucieux de faire du bon travail, je me devais de tirer les leçons de ces erreurs. La nouvelle ligne éditoriale a pour objectif d'éviter qu'elles ne se reproduisent.

Enfin, à un niveau plus personnel, la nouvelle ligne éditoriale est davantage en phase avec mes aspirations profondes de médiateur scientifique : la curiosité, l'émerveillement, et l'envie de partager ma passion pour les sciences.

Concrètement, je vais davantage partager et expliquer des articles de recherche publiés par des économistes, et par des scientifiques issus d'autres sciences humaines et sociales. Il y aura toujours de l'éditorial, mais il sera plus explicitement identifié comme tel.

Concernant les formats, je n'ai pas prévu de changer les formats existants. Il y aura toujours des articles, et il y aura toujours des vidéos. Les Cafés continueront, même si pour des raisons logistiques, j'ai pris la décision de ne plus les enregistrer en direct. Vous aurez la possibilité de me transmettre à l'avance vos questions, que je poserai à l'invité·e pendant l'enregistrement.

Depuis l'été 2023, j'expérimente avec un format court, les Notes. Plus courtes et plus simples à écrire que les articles, les Notes ont pour objectif de remplacer les publications sous forme de fils que dans le passé, j'aurais publié sur Twitter. Les Notes ont vocation à prendre une place importante dans mon contenu. C'est un format qui s'ajoute aux formats existants, en les complétant.

Enfin, j'expérimente avec des directs en vidéo sur YouTube. L'expérimentation est prometteuse, et a vocation à continuer au cours des prochains mois.

Qu'en est-il des formules payantes ?

Comme pour L'Économiste Sceptique, la newsletter fusionnée est également une newsletter partiellement payante. Si vous vous étiez abonné à l'une des formules payantes de L'Économiste Sceptique, j'ai migré votre abonnement payant vers le nouveau site. Vous n'avez rien à faire.

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Sur le nouveau site, vous avez accès au même contenu que celui auquel vous aviez accès sur le site de L'Économiste Sceptique. Le contenu qui était gratuit reste gratuit, le contenu qui était derrière le paywall reste derrière le paywall.

Les formules payantes vous donnent accès à l'intégralité de mon contenu, passé comme à venir. Elles vous permettent également de soutenir mon travail, et de m'aider à pérenniser mon activité de médiation scientifique. Enfin, elles vous permettent de recevoir toutes les Notes par courriel dès leur publication, ainsi que le Point mensuel.

J'en profite pour remercier du fond du cœur celles et ceux d'entre vous qui avez continué à me soutenir financièrement malgré cette longue période de creux. Sans votre précieux soutien, je n'aurais pas pu refondre mon activité de médiateur scientifique comme j'ai pu le faire. J'aurais même sans doute été contraint de mettre un terme à mon activité de médiateur scientifique. Un grand merci ! Je me considère chanceux d'avoir une communauté bienveillante, intéressante et intéressée, et engagée comme vous l'êtes.

Si ça n'est pas déjà le cas, vous pouvez vous aussi vous abonner à l'une des formules payantes, et ainsi m'aider à relancer sereinement mon activité de médiateur scientifique.

Une nouvelle aventure, ensemble

Entre le retour à un rythme de publication normal, et les trois changements que je viens d'annoncer, c'est sans aucune doute une nouvelle aventure qui commence ! Une nouvelle aventure qui est, et de très loin, la plus enthousiasmante de toute ma carrière de médiateur scientifique. Elle fait suite à une période vraiment difficile, ce qui la rend d'autant plus savoureuse. J'espère que vous serez nombreuses et nombreux à la partager avec moi.

Si vous n'êtes pas déjà abonné·e à la newsletter, n'hésitez pas à rejoindre les milliers d'autres personnes qui font déjà partie de l'aventure. Vous ne manquerez aucun de mes prochains articles.

Pour discuter sereinement de ces changements, pour répondre à vos questions, et pour discuter de mes projets à venir, je vous donne rendez-vous mardi 27 février 2024 de 20 h 30 à 21 h 30 (heure de Paris) sur YouTube pour un direct.

Si vous recevez cet article par courriel, n'hésitez pas à répondre au courriel pour me faire part de vos retours, de vos questions et de vos remarques. Vous pouvez également publier un commentaire sur le site.

À très bientôt,
Olivier

Les effets de l'école à distance sur la santé mentale des élèves

Lors de la pandémie de COVID-19, de nombreuses écoles sont passées à l'enseignement à distance. Quels effets le passage au distanciel a eu sur la santé mentale des élèves ?

Cette question n'est pas une question d'opinion, mais une question factuelle. Les effets du passage au distanciel ne sont pas une question de point de vue personnel, mais une question de données empiriques.

Un article à paraître dans la revue American Economic Journal: Economic Policy utilise des données suédoises pour offrir un élément de réponse à cette question. Comme le montre la Figure 1, une partie seulement des élèves suédois sont passés à l'école à distance, ce qui permet de constituer un groupe contrôle (les élèves en distanciel) et un groupe témoin (les élèves en présentiel).

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Indicateur de confiance

• Profondeur de lecture : lecture partielle (2/3)
• Proximité scientifique : proximité moyenne (2/3)

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Figure 1 - Part des élèves en présentiel ("Open") et en distanciel ("Remote") au collège ("Lower-secondary", de 14 à 16 ans) et au lycée ("Upper-secondary", de 17 à 19 ans) lors du printemps 2020 en Suède

Grâce à cette expérience naturelle et comme l'illustre la Figure 2, Evelina Björkegren, Helena Svaleryd et Jonas Vlachos, les trois auteurs de l'article, trouvent que les élèves en distanciel ont utilisé 4.4 % moins souvent les services de soins psychiatriques que les élèves en présentiel. La baisse est principalement due à une diminution des diagnostics et des prescriptions pour des troubles dépressifs et des troubles anxieux.

Un surprenant résultat sur les différences de comportements de compétition entre femmes et hommes

Une vaste littérature en science économique montre que les hommes font en moyenne davantage preuve de compétition que les femmes. L'explication dominante de cette différence est une tendance à la sur-confiance dans leurs capacités des hommes.

Un working paper de Tünde Lénárd, Dániel Horn et Hubert János Kiss remet en question cette explication.

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Indicateur de confiance

• Profondeur de lecture : lecture superficielle (1/3)
• Proximité scientifique : proximité moyenne (2/3)

En savoir plus →

Comme la littérature scientifique pré-existante, le working paper mesure également que les hommes font davantage preuve de compétition que les femmes. Mais il échoue à établir que la différence est due à une tendance à la sur-confiance des hommes.

Dans une expérience de laboratoire, les chercheurs mesurent trois niveaux de confiance chez les sujets : sur-confiance (le sujet surestime ses performances), sous-confiance (le sujet sous-estime ses performances), et réalisme (le sujet estime correctement ses performances). Si l'explication dominante est correcte, parmi les sujets faisant preuve de sur-confiance, les hommes devraient davantage faire preuve de compétition que les femmes. Or, de manière surprenante, il n'y a pas de différence dans les comportements de compétition entre femmes et hommes parmi les sujets sur-confiants. Il n'y a pas non plus de différence parmi les sujets sous-confiants.

En revanche, parmi les sujets faisant preuve de réalisme sur leurs performances, les hommes font davantage preuve de compétition que les femmes — et la différence est significative.

Le working paper échoue donc à établir que la différence dans les comportements de compétition est due à une sur-confiance des hommes. Le résultat est robuste à différentes spécifications statistiques, suggérant qu'il ne s'agit pas d'un artéfact dans les données expérimentales.

Deux précisions cependant. La première est qu'il s'agit d'un working paper, qui n'a pas fait l'objet d'une revue par les pairs. La seconde est qu'il s'agit d'un seul article. Son résultat devra être répliqué par d'autres articles pour être confirmé, précisé ou réfuté.

Competition, confidence and gender: shifting the focus from
The gender gap in competitiveness is argued to explain gender differences in later life outcomes, including career choices and the gender wage gap. In experimental settings, a prevalent explanation at
Tünde Lénárd & Hubert János Kiss & Dániel Horn

Via Dennis Alexis Valin Dittrich sur Mastodon

Résumé

The gender gap in competitiveness is argued to explain gender differences in later life outcomes, including career choices and the gender wage gap. In experimental settings, a prevalent explanation attributes this gap to males being more (over)confident than females (we call this the compositional channel). While our lab-in-the-field study using data from students in 53 classrooms (N$>$1000) reproduces this finding, it also uncovers a second, potentially more impactful channel of confidence contributing to the gender gap in competitiveness (the preference channel). To disentangle the two channels, we propose a more precise measure of confidence based on whether the subjects’ believed performance rank exceeds, coincides with or falls short of their actual performance in a real-effort task. We label categories of this Guessed - Actual Performance (GAP) difference as overconfident, realistic or underconfident, respectively. Surprisingly, there is no gender difference in competitiveness within the over- and underconfident subgroups, while a significant gender gap exists among the realistic. So, even if both genders had the same level of confidence, a persistent gender gap in preference (or taste) for competition would remain in the realistic group. This finding is robust across all specifications, challenging previous theories about the overconfidence of men being the sole driver of the relationship between confidence and the gender gap in competition.

Bibliographie

Lénárd, Tünde, Hubert János Kiss, et Dániel Horn. 2023. « Competition, Confidence and Gender: Shifting the Focus from the Overconfident to the Realistic ». CERS-IE Working Papers. Institute of Economics, Centre for Economic and Regional Studies. https://ideas.repec.org//p/has/discpr/2327.html.

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