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SZBOX GK3V Pro : un autre MiniPC Intel N150 sur la liste

Le SZBOX GK3V Pro est un MiniPC noname pur et dur. Son boitier est un classique du genre et la marque en profite comme beaucoup d’autres avant elle. 

L’apparition rapide de ce modèle me conforte dans l’idée que le processeur Intel N150 sera compatible à 100% avec les cartes mères Alder Lake-N, il s’agit ici probablement d’un changement de puce dans la ligne d’approvisionnement du fabricant. Rien de plus. L’engin semble être absolument identique aux versions précédentes sous processeur N100. Ce qui veut dire que très bientôt, nous allons être envahis de MiniPC équipés de processeurs Intel N150.

Ce SZBOX GK3V Pro est le quatrième MiniPC sous Intel N150 annoncé, même si la puce n’est toujours pas officialisée par Intel. Le boitier mesure 13 cm de côté pour 4.75 cm d’épaisseur et propose un slot SoDIMM monocanal en DDR4-2600 et un duo de stockage. Le premier est un M.2 2280 NVMe classique, quant au second, il s’agit d’une baie 2.5″ sans précision d’épaisseur.

La connectique présente un ensemble assez complet avec en façade trois ports USB 3.2 Type-A et un bouton de démarrage. À l’arrière, on retrouve un USB 2.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm, un Antivol type Kensington Lock, un Ethernet Gigabit et deux HDMI. Sur le côté, on note également la présence d’un port VGA. Le tout sera épaulé par un module délivrant du Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

Le GK3 Plus

C’est donc une machine absolument identique à un Nipogi GK3 Plus sous Intel N95 par exemple, on se rend d’ailleurs assez vite compte de la proximité du nom. Cette gamme de processeurs Intel N150 devrait rapidement débarquer sous les marques Ouvis, AceMagic, AceMagician, Kamrui, NiPoGi et T-Bao. Bref, tous les MiniPC fabriqués par… Shenzhen Shanminheng Technology Co., Ltd.

Ce SZBox est proposé à 153€ en import dans une version 8/256 Go. Ce qui n’est pas une bonne affaire au vu des prix des solutions N100 disponibles sur le marché. La différence de performances entre les deux puces n’étant, à priori, pas énorme.

Source : AndroidTVBox

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SZBOX GK3V Pro : un autre MiniPC Intel N150 sur la liste © MiniMachines.net. 2024.

Raspberry Pi Pico 2 W : la version Wi-Fi et Bluetooth est annoncée

Le Raspberry Pi Pico 2 W est construit sur la même base technique que le Pico 2 annoncé en aout dernier. On retrouve la même solution RP2350 composée d’un double cœur ARM Cortex-M33 à 133 MHz et de deux cœurs RISC-V Hazard 3. Quatre cœurs qui se côtoient toujours et se conjuguent désormais avec une solution sans fil.

Le Pi Pico 2 W est équipé d’une puce Infineon CYW43439 qui va proposer à la solution un module Wi-Fi4 et Bluetooth 5.2. Un duo qui parait étrange mais qui est souvent choisi pour des produits de ce type. La vitesse et le nombre des données qui transitent sur ces passerelles étant négligeable, le recours à un module aux débits très rapides n’a pas vraiment d’intérêt. La stabilité et la capacité du Wi-Fi4 à traverser des parois épaisses étant alors plus pertinent. Le module Bluetooth, plus récent que le Wi-Fi, s’explique quant à lui par des besoins plus larges de communication.

La petite carte se déploie dans le même encombrement avec 5.1 cm de large pour 2.1 cm de profondeur. On retrouve exactement le même brochage 26 pins et une alimentation USB Type-C acceptant de 1.8 à 5.5 volts. Avec une puce identique, la carte se programmera de la même manière en C et C++ mais cette version sans fil acceptera en plus le MicroPython.

Comme pour le modèle classique, la solution devra choisir entre ses jeux d’instructions : ARM ou RISC-V. Cette opération se fera soit au travers de sa programmation, soit automatiquement en programmant sa mémoire OTP. À noter que la puce est capable de s’ajuster en fonction de la programmation détectée. Redémarrant dans un mode ou dans l’autre pour suivre les instructions des programmes injectés.

Le Pi Pico 2 W est annoncé à 7$ HT pièce soit 2$ de plus que le modèle classique. 

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Raspberry Pi Pico 2 W : la version Wi-Fi et Bluetooth est annoncée © MiniMachines.net. 2024.

720 000 portables sous Snapdragon X vendus, pas si mal ?

On n’a pas spécialement de détails sur la production de ce chiffre, pour le moment, il s’agit d’une annonce orale d’un analyste de Canalys sans plus de données que cela. Mais s’il est confirmé, et s’il s’agit bien de ventes et non pas de production, c’est un assez beau score.

720 000 machines sous Snapdragon X depuis juin dernier, cela peut s’analyser de deux manières. Soit c’est ridiculement faible par rapport aux presque 69 millions de PC vendus au troisième trimestre 2024 toutes machines confondues. Soit c’est une assez belle réussite compte tenu des enjeux présentés.

Les machines actuellement proposées sous Snapdragon X ne sont pas les plus simples à vendre et, à vrai dire, je ne m’attendais pas à un tel chiffre. C’est une augmentation de 180%  entre le second et le troisième trimestre 2024. La jeunesse du système ARM de Microsoft combinée avec les tarifs des machines présentées, ce n’était pas un pari gagné d’avance d’arriver à ce chiffre. Cela d’autant que l’autre grande marque à avoir souffert d’une énorme baisse de ses ventes au troisième trimestre, c’est Apple avec ses machines ARM M1 qui ont reculé de 24% par rapport aux ventes de 2023 à la même période. Mais ce chiffre peut sans doute s’expliquer assez facilement pour Apple avec des attentes de nouvelles machines M4 de la part de ses clients.

Si on analyse le marché d’un point de vue optimiste, les 720 000 portables ainsi vendus équipés d’une puce Qualcomm représentent un bon départ. Une base de travail qui correspond à une attente du marché. Et probablement celle assez critique des utilisateurs cherchant la meilleure autonomie possible. Cela ouvre également d’assez belles perspectives pour des machines plus abordables sur ce même segment.

Si on regarde froidement ce chiffre d’un point de vue plus large, cela représente assez peu de ventes pour chaque constructeur qui a parié1 sur cette offre. C’est par ailleurs un chiffre assez faible d’acheteurs si on regarde cela au prisme d’un marché logiciel. Combien de développeurs vont se pencher sur la production de solutions ARM sachant qu’ils ne toucheront à chaque fois qu’une portion de ces 720 000 acheteurs seulement. Si on met cela dans la balance face aux 69 millions d’acheteurs d’ordinateurs AMD et Intel concurrents ?

Microsoft doit absolument investir en masse sur Prism et sa capacité à déchiffrer le plus efficacement possible des programmes écrits pour le jeu d’instruction x86 « traditionnel » pour que les ventes de Snapdragon décollent. C’est ce qu’a réussi d’emblée Apple avec ses machines lors de son passage d’Intel à ARM il y a quelques années maintenant. C’est ce que tente encore assez poussivement Microsoft aujourd’hui. Le public ne veut pas investir dans un ordinateur portable haut de gamme avec un recul de quoi que ce soit, gagner en autonomie est un point clé, mais il ne séduira pas l’ensemble du marché. Le public veut beaucoup plus gagner en vitesse d’exécution de ses programmes habituels plus qu’il ne cherche à obtenir de nouveaux services. Et cela malgré un battage extraordinaire autour de l’Intelligence Artificielle.

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C’est quelque chose de très clair lorsque l’on parle à des utilisateurs potentiellement acheteurs d’une nouvelle machine. L’IA ne les fait pas bouger d’un millimètre vers une décision d’achat si la promesse d’un gain de vitesse ou d’usage au moins aussi performant de leurs outils du quotidien n’est pas assuré. Et aujourd’hui le duo Microsoft / Qualcomm ne peut pas promettre une telle garantie. Les programmes x86 vont, dans la très grande majorité des cas, tourner moins bien sur une machine ARM que sur un PC traditionnel sous AMD ou Intel. Et c’est le principal problème soulevé par le public. Un détail qui n’a pas échappé aux fabricants puisque Microsoft lui-même va proposer ses solutions Surface sous processeurs Intel Lunar Lake l’année prochaine.

Enfin, et c’est mon questionnement principal, quel vivier reste-t-il d’acheteurs potentiels pour Qualcomm désormais ? Les personnes ou services ayant tenté l’aventure ARM vont-ils réitérer l’expérience ? Qui va encore être convaincu en 2024 et surtout qui le sera avec des machines moins chères, mais moins compétentes en 2025 ? Le marché semble assez compliqué à séduire, et cela, d’autant que la promesse d’ordinateurs Copilot+, boostés aux hormones de l’IA, ne semble toujours pas faire rêver grand monde.

La promesse d’une IA dans Windows

Et si demain de vrais outils performants et intéressants se mettent à débarquer sur PC employant une Intelligence Artificielle de manière intensive, qui en tirera le meilleur parti ? Les PC classiques sous processeurs AMD et Intel ont à présent également un NPU pour suivre les exigences de Microsoft. Et si un besoin de plus de puissance se fait sentir, cela sera probablement résolu de la même manière que d’habitude. En comptant sur les capacités de calcul des circuits graphiques secondaires. Une puce Geforce RTX 4050 étant largement plus capable en termes de calcul que les solutions intégrées aux processeurs. 20% des machines vendues aujourd’hui sont des « AI PC » mais combien sont véritablement achetées pour cela ? La majorité des utilisateurs autour de moi n’ont toujours pas vu l’intérêt de ces fonctionnalités ajoutées et ont payé leur matériel plus cher pour un ajout qu’ils n’ont pas réclamé. 

J’aimerais beaucoup avoir plus de détails sur ce chiffre de 720 000 machines sous SoC Snapdragon X. Canalys l’a proposé à l’oral. La nuance entre ventes et expédition est bien posée, mais je ne suis pas sûr de cette affirmation. Les deux termes sont souvent confondus et on prend les sorties d’usine pour des machines ayant réellement pénétré le marché même si la nuance est grande. Elle est même massive pour un développeur qui se fiche pas mal de proposer des programmes sur mesures pour des ordinateurs qui n’ont pas quitté les étagères des revendeurs.

Bref, il est urgent d’attendre des chiffres plus posés avant de faire une analyse plus approfondie. Si le nombre correspond bien aux ventes de PC Qualcomm, cela sera un bon départ pour cette gamme sur un segment compliqué. S’il correspond à ce qu’ont produit les marques partenaires de Microsoft et qui sont sortis des usines sans que l’on sache s’ils ont trouvé preneur… c’est une autre histoire.

Source : Techradar

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720 000 portables sous Snapdragon X vendus, pas si mal ? © MiniMachines.net. 2024.

Des promos Black Friday chez Minisforum !

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Le Minisforum 790S7, le format Mini-ITX de la marque, est à 499€ au lieu de 629€ en version Ryzen 9 7940HX barebone. C’est un engin assez complet, évolutif mais pas aussi compact qu’un MiniPC classique évidemment.

Le EliteMini Ai370 bénéficie d’une remise de 100€ avec le code AI370BFCM à entrer lors de votre achat. Ce qui passe son tarif à 1009€ en version Ryzen AI 9 HX 370 et 32 Go de DDR5 associé à 1 To de stockage NVMe.

La tablette Minisforum V3 associée à son clavier magnétique (QWERTY) baisse quant à elle de 200€ avec le code SUPPEROFFRE à entrer dans votre panier dans sa version 16Go/1To ou 32Go/1To. Ce qui passe son prix de base à 789€ et à 899€ sa version la plus évoluée.

D’autres réductions sont disponibles sur d’autres MiniPC, sur le dock MGA1 sous Radeon 7600M XT de la marque et des cadeaux peuvent être ajoutés à vos commandes. Toutes les promos sont disponibles sur cette page.

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ASRock Mars RPL : de nouveaux MiniPC à vocation pro

Qui se souvient des Nettops ? Ces MiniPC exploitant en grande partie les composants des netbooks dans un format de bureau souvent positionné à la verticale. C’est exactement ce format qui a été retenu pour ces ASRock Mars RPL.

La raison est probablement assez simple, ces engins se glissent facilement sur un poste de travail de bureau, même coincé au fond d’un « cubicle » standard. Bien entendu, il est possible de les positionner à plat et même de les accrocher en mode VESA derrière un écran. Le volume de 0.7 litre qu’ils proposent est parfaitement acceptable dans la majorité des situations.

Avec 19.4 cm de large pour 15 cm de profondeur et 2.6 cm d’épaisseur, ces ASRock Mars RPL abritent deux types de puces. L’entrée de gamme est confiée à un Celeron 7305 Alder Lake qui sera secondé par deux slots de mémoire vive DDR4 pour un maximum de 64 Go.

Sous le ventilateur, les deux slots de DDR en 1. En 2 la carte Wi-Fi et en 3 les deux emplacements M.2 2280

Les postes plus évolués basculent sur des puces Raptor Lake Core i5-1335U avec, cette fois-ci, deux slots de DDR5-5200 pour un maximum de 96 Go de mémoire. Les deux postes proposent deux ports M.2 2280 pour du stockage. Le premier en NVMe PCIe Gen4 x4 et le second en Gen 3 x3. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 Intel AX210 est également proposé. 

Sur les images ci-dessus, on peut voir un positionnement original de la ventilation qui vient coiffer la mémoire vive avant de souffler sur les ailettes pour extraite la chaleur générée par le processeur. Ce dernier est positionné de l’autre côté du châssis et n’est pas accessible. Des caloducs standard transportent la chaleur vers les ailettes de manière classique, mais sans ventilation directe. Ce système semble suffisamment performant pour pouvoir embarquer des puces Intel au TDP situé entre 15 et 55 watts. Les ASRock Mars RPL exploitent probablement par ailleurs le châssis métallique comme dissipateur naturel.

Les ports USB 2.0 permettent un réveil de la machine au clavier avec la combinaison Ctrl + ESC

Pour le reste, on retrouve une connectique très complète avec en particulier un port Thunderbolt 4, un HDMI et un VGA comme sorties vidéos. Un grand écart entre le Thunderbolt 4, dernier cri en termes de connectique et ce bon vieux VGA qui date de la fin des années 80, mais qui reste encore très employé avec des outils industriels. La version Core recevra en plus un port USB Type-C avec DisplayPort comme sortie vidéo supplémentaire. La version Core pourra piloter quatre écrans en même temps.

Les deux versions partagent l’essentiel de la connectique avec 4 ports USB 3.2 Type-A, deux USB 2.0 Type-A, un lecteur de cartes MicroSDXC, un Ethernet Gigabit et une petite nuance au niveau audio. Le ASRock Mars RPL Celeron propose des ports Jacks séparés quand le modèle Core affiche un jack audio combo 3.5 mm. Les deux utilisent une alimentation externe en 65W et 19V. Un système Antivol type Kensington Lock est évidemment présent sur chaque machine.

Source : ASrock

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Robots tueurs : La sécurité des robots cassée par des chercheurs

La hantise des robots tueurs peut renaître, des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie ont réussi à sortir du « droit chemin » divers robots pour qu’ils commettent des actes normalement impossibles : poser des bombes, viser des humains ou… rouler sur des foules.

Le but de cette démonstration de robots tueurs est de tirer la sonnette d’alarme sur la facilité avec laquelle les chercheurs ont pu y parvenir. Ce qui implique une large faiblesse de protection des machines proposées. 

Ces chercheurs mettent en avant combien ces systèmes robotisés saupoudrés d’IA sont dangereusement poreux face à une attaque visant à correspondre ou modifier leur système. Avec bien entendu des conséquences directement dévastatrices puisque la prise de contrôle d’un véhicule automatisé par une personne malveillante peut conduire à son usage comme une arme très efficace. Des exemples assez parlants sont mis en évidence par l’étude. Celui d’un robot quadrupède qui, équipé d’un lance-flammes, pourrait se retourner vers des humains. D’autres qui pourraient déposer des bombes directement dans des endroits stratégiques et évidemment, des véhicules visant spécifiquement des foules.

La méthode employée a consisté à développer un LLM baptisé RobotPAIR qui va attaquer les IA en charge de ces divers outils. Les fabricants étant de plus en plus enclins à intégrer des IA pour piloter leurs machines, l’idée de faire dialoguer une IA avec une autre IA semble avoir du sens. Trois outils sont donc tombés sous les assauts des chercheurs : Backed Dolphins LLM chez Nvidia, un autre au nom de Clearpath Robotics Jackal UGV et le petit robot à quatre pattes D’Unitree Robotics Go2. Dans chaque tentative, RoboPAIR a réussi à transformer ces outils en « robots tueurs ».

RoboPAIR réussit a convaincre un robot qu’il est DANS un fil de superhéros.

La démonstration sert à alerter sur la faiblesse de la protection accordée au public face à cette interaction physique entre une IA et des humains. « Les LLM ne sont pas assez sûres pour être intégrées dans le monde physique » indique George Pappas, un des chercheurs à la tête de cette étude. D’autres scientifiques indiquent que détourner de leurs missions des robots pilotés par des IA est tellement simple que cela en est inquiétant.

La technique de RoboPAIR est simple. L’entité visée est munie d’une API destinée à le programmer, le programme l’utilise pour dialoguer avec elle et écrit des requêtes que l’IA embarquée dans le robot pourra ensuite exploiter comme code. Cette technique permet à un humain non formé spécialement pour de dialoguer simplement avec l’outil en lui demandant par exemple de patrouiller d’un endroit à l’autre ou de le réveiller à telle heure sans avoir à entrer une seule ligne de code.

Cette méthode s’avère redoutablement efficace et peut transformer en une arme ou un espion n’importe quel produit piloté par une IA. Un petit robot quadrupède peu devenir un microphone mobile et enregistrer des conversations. D’autres solutions peuvent photographier des lieux, transmettre des données de rondes, du nombre de personnels ou des entrées et sorties de chacun. Le fantasme de Science-Fiction du robot endormi dans chaque véhicule n’est alors plus très loin. Si une IA peut attaquer un véhicule et, quand un signal lui est transmis, le faire sortir de route au pire moment, cela pose un gros souci de confiance en ces technologies.

La raison de cette facilité d’attaque semble être liée à la distance entre les deux univers. Les laboratoires de robotique et ceux des chercheurs en IA comme ceux des personnels de recherche en sécurité sont assez éloignés. Ce qui ne facilite pas le dialogue entre ces équipes. Les roboticiens ont été lents à prendre en compte les risques liés à ces attaques. Quand une IA est capable de convaincre une autre IA d’exécuter facilement des actions interdites comme foncer sur un humain, cela pose alors de nombreuses questions.

Si vous avez déjà testé la méthode de la « mamie mourante » avec un LLM pour le convaincre de faire quelque chose qu’il ne voulait pas faire, cette idée de faire halluciner un robot est assez glaçante. 

La sonnette d’alarme mérite d’être tirée et le public a besoin de filets de sécurité à ce stade. On imagine les dégâts d’une attaque cordonnée de véhicules autonomes ou la dangerosité de drones chargés d’un robot chargé d’explosif. Si les chercheurs d’une université ont réussi à trouver comment persuader des outils du quotidien de se transformer en outils de destruction, on imagine qu’un autre état a pu faire de même. Le déploiement de contre-mesures sophistiquées doit impérativement être mis en place quand ces engins sont en contact direct avec le public.

Sources : IEEE Spectrum et  Tom’s Hardware

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Microsoft teste un nouvel émulateur ARM pour améliorer les jeux

Les portables sous Snapdragon X seront prochainement mieux armés pour émuler les routines dont ont besoin les jeux utilisant le jeu d’instructions x86 classique.

C’est en tout cas la promesse de Microsoft qui teste en ce moment une grosse mise à jour de son émulateur Prism à destination des portables exploitant les puces Snapdragon X Elite et X Plus. Microsoft sait pertinemment qu’il faudra énormément de temps avant que les studios de développement ne proposent d’eux-mêmes des versions ARM de leurs jeux au public. Sans incitation financière de la part de Microsoft ou des fabricants de puces ARM, ils seront toujours réticents à faire cet effort. C’est toujours cette histoire d’œuf et de poule.

Pourquoi porter un jeu sur ARM si le parc installé est quasi inexistant d’un côté ? Pourquoi acheter un portable sous SoC ARM quand on est joueur si les sorties ne sont pas compatibles nativement avec ce jeu d’instruction ?

Pour palier à ce problème, Microsoft propose donc un émulateur et celui-ci doit s’étoffer en proposant de nouvelles capacités et des performances en hausse pour tenter de séduire un public de joueurs toujours plus exigeants. La mise à jour proposée devrait ainsi offrir une meilleure gestion des extensions existantes et le support de nouvelles. Rendant la possibilité de jouer correctement sur ces machines plus évidente. Même si certains écueils ne sont absolument pas réglés et ne semblent pas pouvoir l’être avant un long moment. Ainsi, les jeux « 32 bits » de l’énorme catalogue de titres du monde PC ne sont pas aussi bien pilotés par Prism pour le moment. Rendant l’exploitation de certains titres quasi impossible sous Windows porté par une puce ARM.

Le plus étrange dans cette histoire est que Microsoft lui-même ne semble pas avoir pris la peine de proposer des développements de ses propres jeux sur ARM. Des titres comme Forza Horizon 5 ou Sea of Thieves ne sont pas proposés nativement pour ARM alors qu’ils pourraient signaler aux autres studios la voie à suivre. À moins que ? À moins qu’un tel développement soit à la fois problématique et couteux et qu’il n’envoie pas le signal escompté. Pour le moment, les acheteurs qui m’ont fait part de leur investissement dans un portable sous le duo Qualcomm / Microsoft correspondent tous à un profil particulier d’utilisateurs. Et s’il y a des joueurs parmi eux, ils sont systématiquement sur une plateforme plus traditionnelle pour jouer et leur portable ARM ne leur sert qu’à des tâches simples sur de grandes amplitudes de temps. Si Microsoft proposait un de ses jeux sur ARM et que les ventes de celui-ci étaient fortement limitées faute d’un public intéressé, ce serait peut-être le pire message à envoyer aux autres éditeurs.

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UP 710S : une autre carte de développement sous Alder Lake-N

La carte AAEON UP 710S reprend le design global des solutions type Raspberry Pi, à quelques nuances près. On retrouve un encombrement minimal avec une distribution de ports sur un seul côté. Mais on perd les 40 broches classiques du format.

AAEON les a remplacées sur la UP 710S par un autre format de connecteurs. Une solution moins souple qui n’autorisera pas l’ajout de HAT sans une conversion de format, mais qui permet ainsi une intégration assez large de puces Intel. À bord, on pourra choisir entre des processeurs Intel N50, N97, N100 et même N200 de la gamme Alder Lake-N. Le tout accompagné par un maximum de 8 Go de mémoire vive LPDDR5 et 128 Go de stockage eMMC.

On retrouve donc les GPIO classiques sous la forme de connecteurs ultraplats sur le côté de l’engin. Les diverses solutions habituelles sont présentes ainsi qu’un port série RS-232/422/485 pour piloter différentes interfaces industrielles classiques.

À noter que ce choix permet à la carte de ne mesurer que 2.51 cm d’épaisseur pour 8.5 cm de large et 5.6 cm de profondeur. Ce qui peut être très intéressant pour une intégration dans un tableau de bord. Il faudra, certes, déporter une éventuelle extension via une interface, mais elle pourra se situer à côté de la UP 710S et non plus au-dessus. 

On retrouve également une connectique classique avec pas moins de trois USB 3.0 Type-A, une sortie vidéo HDMI 1.4b et un port Ethernet Gigabit. La connexion sans fil se fera au travers d’un port M.2 2230 pour ajouter la carte de son choix. Des broches USB 2.0 sont par ailleurs disposées sur la carte ainsi qu’un connecteur pour une alimentation directe en 12V et 5A.

Munie d’une puce Intel très classique de la gamme Alder Lake-N, la carte sera aussi bien compatible avec les différentes versions de Windows qu’une extrêmement large gamme de distributions Linux. Malheureusement, comme d’habitude avec AAEON, cette branche industrielle d’Asus ne communique pas ses tarifs vers le grand public et ne cherche pas spécialement à proposer sa production à celui-ci. Réservant le produit à des professionnels.

Source : AAEON

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Maxtang MAX-N100, un autre MiniPC avec alimentation intégrée

Le Maxtang MAX-N100 est annoncé sur un marché très encombré, des tonnes de MiniPC sous Intel Alder Lake-N existent et se livrent une grosse bataille concurrentielle. Pour attirer les projecteurs, il n’y a pas trente-six solutions.

On peut jouer sur les fonctionnalités ou la garantie par exemple. Ce qui va attirer une certaine catégorie d’acheteurs. Soit, on cherche le plus bas prix en rognant forcément un peu sur la qualité. Il est également possible de s’en tirer en proposant un design original ou une fonction que les autres n’ont pas comme un fonctionnement passif. Ici, il est question d’intégrer l’alimentation dans le châssis, à l’instar des récents modèles de Beelink. C’est une tendance intéressante puisque cela permet une intégration plus simple sur un bureau ou dans un salon.

On retrouve ici un boitier très classique de 12 cm de large et autant de profondeur avec juste 3.55 cm d’épaisseur. À l’intérieur, rien de vraiment surprenant. Un seul slot SODIMM de DDR4 qui accueille un module de 16 Go et deux ports M.2 2280 pour du stockage. Le premier proposera un format NVMe PCIe 3.0 x4 et le second un PCIe 3.0 x1. Un troisième port M.2 2230 accueillera une solution Wi-Fi5 et Bluetooth.

La face avant propose deux ports USB Type-A, un en USB 3.2, l’autre en USB 2.0, un jack audio combo 3.5 mm, le bouton de démarrage et un bouton de reset qu’on activera à l’aide d’un trombone3.

À l’arrière, on retrouve deux USB 3.2 Type-A supplémentaires, deux ports Ethernet Gigabit et deux sorties vidéos HDMI 2.0. On découvre également la prise bipolaire qui servira à alimenter la machine.

Ces informations nous mènent rapidement à la fin de notre enquête. Il s’agit d’une variation du même clone de MiniPC que le Oumax découvert début octobre. Une minimachine fabriquée probablement par un tiers qui la commercialise ainsi pour de multiples clients en sous traitance.

Le MiniPC Oumax avec des ouïes d’aération très spécifiques

Il est même possible que ce soit Beelink qui propose son design avec alimentation intégrée à différentes marques pour amortir sa Recherche et Développement pour ses modèles EQ. Si on compare ce Maxtang MAX-N100 à un modèle EQi12 de Beelink par exemple, les ressemblances sont nombreuses. Le fait que les clones soient livrés avec un SSD de 500 Go me laisse penser que Beelink est derrière ces modèles. La marque propose en général des SSD en version 500 Go et non pas 512 Go comme les concurrents.

Le Maxtang MAX-N100 est proposé à 190€ en version 16/500 Go sur AliExpress et bénéficie du code BFFR12 qui fait baisser son prix à 178.39€, au final. Ce qui est un tarif très correct pour une machine de ce type.

Le Oumax, en version 16/500 Go, est quant à lui vendu 172€ ce qui est encore plus intéressant.

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Maxtang MAX-N100, un autre MiniPC avec alimentation intégrée © MiniMachines.net. 2024.

Aoostar XG76, deux nouveaux docks Radeon RX 7600M OCuLink et USB4

Comme la grande majorité des autres docks d’extension graphique du marché, les deux Aoostar XG76 et Aoostar XG76XT embarquent des puces AMD. Le premier emploie un Radeon 7600M tandis que le second est propulsé par un Radeon 7600M XT.

Les deux Aoostar XG76 mesurent 20.5 cm de large pour 12.3 cm de profondeur et 4 cm d’épaisseur. Parmi leurs particularités, une double connectique proposant à la fois de l’USB4 et de l’OCuLink pour une plus grande compatibilité. On pourra profiter du dock en USB4 avec une solution type ConsolePC ou portable et 40 Gbps de bande passante tandis que l’OCuLink sera plus rapide une fois connecté à un MiniPC avec 64 Gbps.

L’appareil propose deux sorties DisplayPort, un USB Type-C avec DisplayPort 1.4 et un HDMI pour s’adresser à plusieurs écrans. À noter qu’il propose une interface de connexion à la norme PCIe 4.0 x4 pour d’excellents débits.

Le modèle Aoostar XG76 propose donc une solution graphique Radeon 7600M en RDNA3 avec 28 Compute Units et 8 Go de mémoire GDDR6 dédiée. La puce pilote les technologies FSR 3.0 et Smartshift Max. Le dock consomme 150 watts  et assure son propre refroidissement avec une ventilation active et une coque en aluminium. Aoostar annonce une température se situant entre 80 et 90°C pour la carte et un fonctionnement générant entre 48 et 50 dB. Contrairement à certains de ses concurrents, aucune solution de stockage interne n’est proposée.

Annoncé à 499$ HT pour le moment, le dock devrait se retrouver rapidement chez différents revendeurs avec un prix en euros, sans frais de port et depuis un entrepôt local dans les semaines qui viennent.

Le modèle Aoostar XG76XT proposera un Radeon 7600MXT plus puissant, mais est indiqué à 619$ HT sans visibilité de disponibilité pour le moment. Il se base sur le même boitier et dispose donc d’une puce plus rapide avec 32 Compute Units.

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BPI-CanMV-K230D-Zero : un Pi Zero sous RISC-V

La carte Banana Pi BPI-CanMV-K230D-Zero mesure 6.5 cm de large pour 3 cm de profondeur. Elle embarque tout ce qu’il faut pour se faire la main à peu de frais sur le jeu d’instruction RISC-V.

A son bord, un SoC Kendryte K230D, une solution développée autour de deux cœurs XuanTie C908 RISC-V. Le premier étant cadencé à 1.6 GHz maximum tandis que le second restera sagement à 800 MHz. On retrouvera également 128 Mo de mémoire vive en LPDDR4-266 et un classique lecteur de cartes MicroSDXC pour le stockage.

La carte propose des ports MIPI CSI et DSI pour connecter un écran et deux capteurs d’images, elle s’alimentera en 5V/2A via un port USB Type-C tandis que le second port proposera un USB 2.0. Une connexion sans fil Wi-Fi4 sera par ailleurs proposée.

Enfin, la puce RISC-V proposera à la BPI-CAnMV-K230D-Zero un petit NPU permettant de faire de la reconnaissance d’image. Cette carte ressemble plus à un joujou d’apprentissage qu’autre chose, mais à moins de 35€ sur AliExpress avec 7.65€ de frais de port, c’est un moyen de toucher du doigt une solution RISC-V sans avoir à débourser des fortunes.

Source : CNX Software

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BPI-CanMV-K230D-Zero : un Pi Zero sous RISC-V © MiniMachines.net. 2024.

Aoostar annonce une variante de son MiniPC Intel N100

Par vagues, comme si la production de ces minimachines avait dû se ralentir suite à une indisponibilité de la puce Intel N100. On a connu pléthore de MiniPC avec plus ou moins le même design. Chez T-Bao, Firebat, Ace Magician et même sans aucune marque officielle. Ces machines étaient toutes identiques.

Le MiniPC T8 « classique »

Un boitier en aluminium sablé très compact de moins de 9 cm de côté et 4 ou 5 cm d’épaisseur. Une connectique assez originale avec souvent deux ports Ethernet et trois sorties vidéo.  Une dissipation efficace pour encaisser les 6 watts de TDP du processeur et un prix au raz des pâquerettes. Ces engins ont « cartonné » pour plein de raisons. D’abord parce que leur prix était généralement sous les 140€ pour une machine suffisamment puissante pour combler les besoins d’un collégien ou lycéen pour travailler. Assez puissante pour devenir le PC familial apte à gérer le quotidien administratif et autres joyeusetés que même les plus retors en informatique sont bien obligés de piloter. Mais aussi et surtout parce que la puce embarquée propose assez de nerfs pour se transformer en PC de salon apte à décoder des vidéos en streaming comme en local, à lancer des émulateurs de vieilles consoles et même à se comporter comme un miniserveur maison. Avec un prix si bas qu’il devenait plus intéressant qu’une solution Raspberry Pi5, ces joujoux sous Intel N100 ont colonisé des espaces réservés autrefois aux SBC : pilotage d’imprimante 3D, gestionnaires réseau, serveurs domotiques.

Et puis, plus rien. Plus de stock nulle part. La vague de ces dizaines de variations autour de la puce et d’une carte mère unique s’est subitement tarie. Jusqu’à ce que, il y a quelques semaines, de nouveaux modèles apparaissent dans ma boite aux lettres. 

Cela a commencé avec le RUPA HSI-N100. Un MiniPC fort peu cher avec double Ethernet, triple HDMI et évidemment mémoire vive soudée, processeur Intel N100 et slot M.2 2242. La même recette que les versions précédentes, juste habillée différemment. Ensuite, j’ai vu apparaître de nouveaux MiniPC du même genre sur les catalogues de grossistes. Et, désormais, certains autres produits commencent à émerger.

Le Aoostar T8

C’est donc le cas de ce nouveau produit N100 chez Aoostar. La marque avait sorti son propre modèle du même MiniPC que tout le monde auparavant avec un « T8 » dont seul le capot avait été redessiné. La nouvelle version diffère beaucoup plus avec un tout nouveau capot.

Ce MiniPC Aoostar n’a pour le moment pas de nom.

Si l’engin ressemble énormément aux précédents modèles sur bien des points, il propose également de petites différences. Sur la partie interne, pas de gros changement : on conserve un Intel N100, de la mémoire vive soudée à la carte mère et un stockage M.2 2242 SATA. Ici, il s’agit de 12 Go de LPDDR5 et la première de ces minimachines est annoncée à 849 Yuans sans stockage. Cela représente environ 110€ HT et 130€ TTC. C’est le prix du modèle RUPA en 12/512 Go en importation.

Sur la partie externe, on retrouve les mêmes bases. Le boitier mesure 8.7 cm de large comme de profondeur, 4 cm d’épaisseur (4.15 cm avec les pieds en caoutchouc.) et son design s’éloigne un peu de celui utilisa précédemment avec des biseaux plus prononcés. 

À l’inverse des modèles précédents de type T8, la carte mère a été retournée. Au lieu d’avoir une aspiration d’air frais en bas et des ailettes sous les connecteurs, ici, c’est l’inverse. La prise d’air et l’évacuation sont faits en haut du châssis, exactement comme sur le RUPA. Les deux côtés aspirent de l’air frais qui est ventilé vers l’extérieur au travers d’ailettes situées sur la partie arrière.

Le ventilateur est probablement un modèle de 4 cm de côté et un minuscule caloduc est intégré pour maximiser le transport de la chaleur du processeur vers les ailettes.

La connectique diffère également un peu. En façade, on retrouve toujours un unique bouton de démarrage. Sur la partie gauche, trois ports USB 3.2 Type-A. Sur la face arrière, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, un jack audio combo 3.5 mm, le port d’alimentation et un Antivol type Kensington Lock. Et enfin sur la partie droite, trois sorties vidéo. C’est ici qu’a lieu le changement le plus important puisqu’on passe de trois HDMI à une solution mélangeant un HDMI, un DisplayPort et un USB 3.2 Type-C proposant un signal DisplayPort supplémentaire.

Je ne serais pas surpris que d’autres modèles jouant sur la même carte mère de base sortent dans les prochains mois.

RUPA HSI-N100 : un MiniPC N100 8/256 Go à 120€ / 12/512Go à 135€

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Asus Vivobook 14 S1404ZA, Core i7 1255U 16/512Go à 599€

La référence S1404ZA sur l’ultraportable Vivobook 14 d’Asus est une solution complète et intéressante pour tout type d’usage à la recherche d’ultramobilité. Compact, puissant et léger, il est en promo à 599€ au lieu de 799€ chez Boulanger.

Le Vivobook 14 S1404ZA est construit autour d’un écran IPS de 14 pouces de diagonale en FullHD. Un processeur Intel Alder Lake-U équipe la machine, il s’agit d’un Core i7-1255U composé de 2 cœurs Performances et 8 cœurs Efficaces pour un total de 12 Threads dans une consommation très basse pour plus d’endurance (15 watts de TDP). La partie graphique est confiée à un circuit Intel Iris Xe aux larges capacités 2D, 3D et vidéo.

La mémoire vive est constituée de 8 Go de mémoire soudée à la carte mère et d’un emplacement SODIMM de 8 Go évolutif en double canal pour un total de 16 Go de DDR5-5200. Le stockage est pour sa part confié à un SSD M.2 NVMe PCIe de 512 Go. 

La connectique est très classique puisqu’on retrouve deux USB 3.2 Type-A, un USB 2.0 Type-A, un USB 3.2 Type-C et une sortie vidéo HDMI 1.4. Un port jack audio combo 3.5 mm est également présent.

La connexion sans fil se fera au travers d’une solution Wi-Fi5 et Bluetooth 5.1. Une webcam, une paire d’enceintes stéréo et un pavé tactile de type « Numpad » de chez Asus. Une invention qui ne plait pas à tout le monde et qui consiste à ajouter une fonction de pavé numérique par-dessus le pavé tactile. Je ne m’y suis personnellement jamais fait, mais j’ai des amis qui trouvent cela fort pratique.

Le tout pèse 1.4 Kg, propose une batterie 3 cellules 42 Whr avec 6 heures d’autonomie en usage réel pour des dimensions très correctes de 32.5 cm de large, 21.4 cm de profondeur et 1.8 cm d’épaisseur. À 599€, cela devient un engin assez intéressant parce que suffisamment puissant et bien équipé pour tout type d’usages. Ce ne sera pas un portable de jeu, mais il pourra lancer des titres classiques relativement confortablement en baissant la qualité et/ou la définition des parties.

Pour le reste, qu’il s’agisse de bureautique, de web, de retouche d’image et même d’usages lourds sur des séquences assez courtes comme la vidéo ou la création 3D, c’est une solution plutôt solide. 

Voir l’offre chez Boulanger

 

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Asus Vivobook 14 S1404ZA, Core i7 1255U 16/512Go à 599€ © MiniMachines.net. 2024.

NexT-SBC : une carte mère ultracompacte sous Ryzen 7 7840HS

Présentée en vidéo il y a quelques jours par le vidéaste ETA Prime, la carte NexT-SBC devrait être mise en financement participatif sur Indiegogo dans les jours qui viennent. Avec un excellent processeur AMD, des bonnes capacités d’évolution et un prix attractif, elle a tout pour plaire. Et pourtant.

La NexT-SBC, c’est avant tout un processeur. Un AMD Ryzen 7 7840HS, une excellente puce construite sous l’architecture Zen 4 d’AMD comprenant 8 cœurs, le double de threads sur des fréquences de 3.8 à 5.1 GHz pour une consommation située entre 35 et 54 watts. La puce embarque 16 Mo de mémoire cache L3 et surtout un excellent circuit graphique Radeon 780M exploitant 12 cœurs RDNA3 à 2.7 GHz.

Livrée avec de la mémoire vive intégrée, soudée en LPDDR5x-6400 jusqu’en 32 Go et pas moins de trois slots M.2 2280 NVMe PCIe 4.0, la carte promet un niveau de performances élevé dans un encombrement minimaliste. Si on considère en plus son excellente connectique comprenant de l’USB4, du HDMI 2.1 et même deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, on a là un outil exceptionnel pour piloter tout type d’usages.

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais il y a quelques années, j’encourageais les marques à proposer des cartes mères de ce type sur le marché. Les cartes de leurs MiniPC directement sans le boitier, moins chères évidemment, pour que des utilisateurs puissent s’en emparer et les intégrer dans leurs projets. Mon idée alors était de proposer des solutions d’intégration autour d’un format NUC d’Intel pour que les fabricants de boitiers se prennent au jeu et développent des châssis adaptés. Ou que, comme dans l’industrie des cartes de développement, chacun puisse intégrer sa carte dans son projet facilement. Cette idée n’a pas eu d’échos.

Le Aoostar GEM10

Aujourd’hui cependant, cette NexT-SBC semble bien être une carte issue du grand bouillon de culture qu’est le marché MiniPC. Elle correspond en tout cas aux éléments que présente le MiniPC Aoostar GEM10. Même processeur, même mémoire vive et même nombre de slots M.2 2280 très particulier sur le dessous. La connectique est également identique avec une seule petite nuance.

La carte NexT-SBC

Sur la face avant, on retrouve un jack audio combo 3.5 mm, deux USB 3.2 Type-A et un USB4. Sur le GEM10, le positionnement de façade est le même, mais avec un port OCuLink en plus. Il est donc tout à fait possible que cette option n’ait simplement pas été conservée ici. Le bouton Reset de bios à gauche est visible tout comme le support physique du poussoir d’un bouton de façade. 

Le Aoostar GEM10

Comme si quelqu’un avait retiré la coque d’une autre solution pour la vendre « nue ». Un constructeur de carte type SBC classique aurait proposé des broches à connecter à un dispositif externe ou un bouton complet et non pas la moitié d’un bouton sans la partie poussoir. C’est extrêmement étrange de ne proposer que ce support de bouton de démarrage. 

La carte NexT-SBC

Sur la face arrière, on retrouve bien deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, deux sorties HDMI 2.1 et deux USB 3.2 Gen 2 Type-A supplémentaires. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est par ailleurs intégré pour la gestion sans fil, là encore, il s’agit du même type de puce que le GEM10.

Cette découverte, relevée sur Reddit par Old_Crows_Associate, semble par ailleurs se confirmer à la vue du système de refroidissement de la carte. Entre celui présenté par Aoostar et celui de cette NexT-SBC, il y a effectivement fort peu de nuances. Un gros dissipateur en aluminium anodisé noir et un ventilateur intégré au centre. En dessous, on retrouve la mémoire vive soudée et le processeur AMD.

Sur le principe, je n’ai rien contre le fait que quelqu’un vende des cartes mères de MiniPC, bien au contraire. Ce qui me pose un petit souci, c’est de proposer en financement participatif un produit commercial classique comme s’il s’agissait d’une révolution technique à financer. Il n’y a là rien qui mérite financement. Si la NexT-SBC n’est que la sortie de route d’une carte mère avant son intégration dans un boitier dans une quelconque usine, il ne s’agit pas d’un produit méritant l’argent d’internautes voulant aider à son financement.

J’irai même un peu plus loin. Qui me dit qu’il ne s’agit tout simplement pas d’un petit malandrin qui a acheté des produits commerciaux, les GEM10 d’Aoostar, et qui les a décortiqués pour les envoyer en test avant de proposer ce financement sur Indiegogo. Une fois la campagne lancée, puisque le principe de ces campagnes est de risquer l’argent des investisseurs, de partir avec la caisse en oubliant la partie « livraison » du produit. Je peux tout à fait imaginer un type assez tordu5 pour essayer cette aventure. La mise de départ n’est pas bien grande, quelques MiniPC à acheter sur le marché, quelques timbres à coller pour les envoyer à des testeurs et vogue la galère. L’argent des internautes-investisseurs partira ensuite dans les limbes d’un calendrier de livraison sans cesse repoussé et le commanditaire du financement disparaîtra derrière une fausse identité bidon.

Je ne dis pas que c’est le cas ici, mais je reste plutôt prudent sur ce type de détournement du concept de financement participatif.

Source : Liliputing

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Geekom GT13 Pro : -200€ pour le MiniPC Core i9-13900H pour le Black Friday !

Mise à jour de code promo et de prix pour le Black Friday ! Voir en fin de billet.

Deux processeurs ont été retenus sur ce Geekom GT13 Pro, un Core i7-13620H et un Core i9-13900H. Deux puces performantes qui se déploient ici dans une configuration en 35 watts de TDP et profitant d’un circuit graphique Intel Iris Xe pour de multiples usages possibles.

Le nouveau MiniPC de Geekom devrait sortir dans les semaines à venir et proposer deux variantes de base. Le Core i9-13900H qui est un 14 Cœurs (6P et 8E) proposant 20 Threads avec 24 Mo de Cache et une fréquence oscillant de 2.6 à 5.40 GHz. Et le Core i7-13620H qui propose 10 Cœurs (6P et 4E), 16 Threads, toujours 24 Mo de cache et de 2.4 à 4.90 GHz au maximum. Le premier embarque un Intel Xe avec 96 EU à 1.5 GHz et le second un Xe 64 EU à 1.5 GHz. Deux puces très performantes même si, ici, Geekom les limite quelque peu en les faisant tourner à 35 watts au lieu des 45 watts maximum de leur capacité habituelle.

Autour de cette puce, le choix d’un support double SODIMM DDR4-3200 a été fait. Probablement pour des raisons de coût également. La DDR5 aurait évidemment été possible, mais aurait alourdi la note. On pourra donc monter la mémoire vive à 64 Go. Le stockage du GT13 Pro est confié à deux unités M.2. Un 2280 de base en NVMe PCIe Gen4 x4 qui embarquera le système Windows 11 préinstallé et un 2242 supplémentaire en SATA3.

Pour le reste, on retrouve une connectique standard sur une base de Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 Intel AX211 et une face avant qui propose un double port USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton de démarrage et, sur la partie arrière, un USB 3.2 Gen2 et un USB 2.0 Type-A supplémentaires, un double port USB4, un port Ethernet 2.5 Gigabit et deux sorties vidéo HDMI 2.0.

On retrouve par ailleurs un port Antivol type Kensington Lock et un lecteur de cartes SDXC. Le MiniPC pourra piloter quatre écrans en même temps avec les capacités DisplayPort des ports USB4.

Le tout mesure 11.24 cm de large comme de profondeur et 3.7 cm d’épaisseur. Cela en fait une configuration très honnête sur le papier, d’autant que Geekom semble avoir soigné la ventilation avec un dispositif assez complet. Je suppose qu’il sera possible de remonter le TDP du processeur au-dessus de la limitation des 35 watts dans le BIOS, mais le constructeur garantit le GT13 Pro pendant 3 ans et je comprends sa volonté de limiter la chauffe de l’ensemble.

Mise à jour : L’engin est à nouveau disponible en promo dans la boutique Française de Geekom, le stock est situé en Allemagne et on peut bénéficier d’une remise de 200€ sur les minimachines grâce à un code promo exclusif :

Le modèle Core i7-13620H avec 32 Go de mémoire vive et 1 To de SSD NVMe est à 749€, il tombe à 549€ TTC une fois le code MMGT13 appliqué dans le panier. 

Le modèle Core i9-13900H avec 32 Go de mémoire vive et 2 To de SSD NVMe est à 949€, ce tarif baisse à 749€ TTC avec le code MMGT13 appliqué dans le panier.

Ces MiniPC sont livrés sans frais de port et comme d’habitude, ils sont garantis 3 ans par le fabricant en direct !

Voir l’offre sur Geekom France

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Silverstone FLP01 : un boitier moderne échappé des années 80

Le Silverstone FLP01 ressemble fortement à un ordinateur des années pré-2000. Un bloc épais et beige de format desktop, c’est-à-dire un modèle qu’on pose à plat sur son bureau. Un format qu’on a un peu oublié et tant mieux.

Un des tout premiers tests que j’ai pu écrire professionnellement était celui d’un boitier de ce genre. Un modèle signé Aopen, tout aussi beige et tout aussi pataud. À l’époque, il se positionnait soit debout, soit à plat et proposait exactement ce genre de design. Enfin, à une petite nuance tout de même, car les machines d’alors ne proposaient déjà plus de lecteur de disquettes 5.25″.

Le Silverstone FLP01 est d’abord apparu comme un poisson d’avril. Une blague postée en 2023 et qui a fait le tour du web. Ce petit tour du monde en ligne s’est soldé par des dizaines de commentaires expliquant combien certains internautes seraient ravis de retrouver ce genre de format à nouveau. Tant et si bien que la marque a finalement décidé de lancer le produit et ce boitier est désormais annoncé pour le début d’année 2025 au Japon.

Et il est finalement possible que ce soit Silverstone qui tombe dans son propre canular. Car je ne crois pas une seule seconde que le succès sera au rendez-vous. Que tout le monde trouve le format drôle et se sente attiré un objet impossible à obtenir réellement est une chose. Mais que ce même public si prompt à sortir un meme « Shut up and take my money » passe concrètement à la caisse en est une autre.

Le boitier Silverstone FLP01 mesure 44 cm de large pour 36.2 cm de profondeur et 17 cm de haut. Il est au format ATX et permet de monter des ordinateurs modernes avec des cartes graphiques grand format. La machine exposée par la marque en 2023 était construite autour d’un processeur Core Ultra 7 et une carte GeForce RTX 4060 Ti. On pourrait donc monter un ordinateur moderne sans problème dans cet engin. Mais ce serait fort peu pratique.

Si le format Desktop existait alors c’est pour pallier un défaut des matériels de l’époque. Les écrans cathodiques employés étaient majoritairement de faible diagonale, très lourds et disposant d’un pied très ramassé. Si bien que les utilisateurs devaient souvent surélever leur affichage pour l’avoir disposé face à eux sans avoir à baisser la tête. C’est la raison d’être de ces formats desktop. On posait son écran sur le boitier et on se retrouvait alors avec une configuration compacte et correcte, conforme aux normes d’utilisation. Aujourd’hui, les écrans ont des pieds plus hauts, ergonomiques et n’ont pas besoin de ce genre de support. Au pire, des bras spécialisés permettent de positionner où bon nous semble l’affichage et de faire disparaitre les ordinateurs sous nos bureaux.

Au final, ce Silverstone FLP01 sent bon la nostalgie d’un temps où les bureaux étaient laids, encombrés et bruyant. Cela a un certain charme esthétique, mais plus personne n’a envie de vivre cela. Je ne suis donc pas certain que cela soit suffisamment attractif pour que des gens aient envie « réellement » de passer à la caisse. 

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Framasoft a 20 ans et a besoin de vous !

Framasoft souffle 20 bougies. Un bel âge pour une association Loi 1901 qui se bat contre des mastodontes de la tech. Créée il y a 23 ans, officialisée en 2004, c’est un acteur important du monde libre en France.

Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Framasoft crée, gère et encourage des initiatives très variées. Des outils numériques employés par des millions de personnes loin des « géants du numérique » comme il est coutume de les appeller. Que ce soit pour héberger des données, se localiser, signer des PDF, regarder de vidéos, créer des formulaires, travailler en groupe, rigoler en vidéo conférence, gérer son agenda, jouer, faire sa comptabilité, rédiger des documents, publier du code ou plein d’autres choses encore… Framasoft publie, accueille, écoute et forme des gens autour d’un internet libre et documenté.

Comme beaucoup d’associations libres, Framasoft vit des dons de ses utilisateurs et de ses soutiens. Reconnue d’utilité publique, la structure permet de défiscaliser une partie des dons très facilement. Que vous soyez utilisateurs ou non, un don permettra a l’association de poursuivre ses activités. Si vous n’utilisez pas les services de Framasoft, prenez 5 minutes pour découvrir l’étendue de  leur travail

Et même si vous ne comptez pas vous passer des outils des GAFAM, vous savez que leur usage de vos données n’est pas sain. Vous comprenez bien que ne pas avoir de solutions alternatives à ces entreprises privées n’est pas souhaitable. Ces sociétés qui, non contentes de vendre vos profils à des annonceurs, s’apprêtent à passer à la moulinette de leurs algorithmes tout ce que vous avez fait, ce que vous faites et ce que vous ferez en ligne.
Jamais les géants du net ne vont aider Framasoft dans son activité et la plupart des entreprises privées ont déjà les yeux pris dans les phares de Google, Amazon, Microsoft et consorts… Tant et si bien qu’elles ne prennent pas le temps de regarder les chemins de traverse proposés. Cela rend le financement de cette association par des entreprises privées quasiment impossible. 

Si vous avez conscience qu’un contre pouvoir est indispensable pour faire face aux géants d’internet, vous pouvez faire un don pour Framasoft. l’Association a besoin de 200 000€ pour boucler son budget 2025. C’est donc à nous tous de jouer !

Aidez Framasoft avec un don

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GPD Pocket 4 : a partir de 829$ mais sous Indiegogo

Le GPD Pocket 4 est désormais sur le pas de tir d’un lancement sur Indiegogo. Comme d’habitude mon premier conseil est de bien réfléchir dans quoi vous mettez les pieds avec ce genre d’opération de financement participatif. Même si la solution est tentante n’oubliez pas que vous n’êtes pas client de GPD, vous êtes alors un investisseur et à ce titre vous ne faites que prendre des risques.

Aucune obligation de livraison ou de garantie, aucune action légale possible. Vous investissez dans ce qui peut être tout à fait légalement un échec de production ou une machine plein de défaut. Cela permet de d’économiser hypothétiquement quelques sous mais le risque à court, moyen et long terme est important.

Le prix de base du GPD Pocket 4 sera de 895 dollars et une quantité probablement minimale de machines seront proposées à 829$. Ces quelques pièces servant a amorcer la pompe d’une campagne autant publicitaire que commerciale. Le prix « en magasin » n’est pas indiqué. Il faut prendre en compte que ces sommes sont indiquées sans taxes ni frais de port. Il faudra ajouter en prime des frais de dédouanement facturés par le transporteur. Les 895 dollars se transforment en 1018€ avec juste 20% de TVA. Si on ajoute entre 50 et 80 € de frais de dédouanement et une quarantaine d’euros de frais de port la note arrive alors facilement à 1100€.

Pour ce tarif on aura droit à un netbook sous AMD Ryzen 7 8840U, une puce 8 cœurs Zen4 et développant 16 Threads associée à un circuit graphique Radeon 780M. Elle proposera 16 Go de LPDDR5x et un stockage SSD NVMe PCIe 4.0 x4 de 1 To.

Une version plus puissante sera équipée d’un Ryzen AI 9 HX 365 qui passe au Zen 5 d’AMD avec 10 cœurs au total et un circuit graphique Radeon 880M. Ce modèle équipé de 32 Go de mémoire vive toujours en LPDDR5 et avec un stockage qui grimpe à 2 To sera commercialisé à 1157$. Soit 1315€ avec juste 20% de TVA.

Enfin, la version « haut de gamme » est annoncé à 1466$ (1666€ avec 20% de TVA) et tournera sous processeur Ryzen AI 9 HX 370. Une puce aux 28 watts de TDP qui développe 12 cœurs et le double de threads. Un processeur de dernière génération avec 4 cœurs Zen 5 et 8 cœurs Zen 5C oscillant de 2 à 5.1 GHz. Avec un NPU 50 TOPS et un circuit graphique Radeon 890M offrant 16 cœurs RDNA 3.5 à 2.9 GHz. Ici on retrouvera jusqu’à 64 Go de LPDDR5x-7500 et le SSD NVMe pourra atteindre 4 To. 

Le GPD Pocket 4 confirme sa fiche technique

L’écran est donc bien un IPS 8.8 pouces qui gonfle en définition pour atteindre 2560 x 1600 pixels en 144 Hz. Soit, sur une dalle de cette taille, une densité impressionnante de 343 pixels par pouce. La luminosité atteint 500 nits et le choix a été porté sur une dalle à la colorimétrie maitrisée avec un DCI-P3 couvert à 97%. Le support d’un stylet actif MPP 2.0 et une capacité tactile 10 points de contact capacitif sont assurés. 

Le châssis mesurera bien 20.7 cm de large pour 14.5 cm de profondeur et 2.2 cm d’épaisseur. La batterie est une 44.8 Wh avec une charge rapide 100 Watts mais on n’a toujours aucune information quand à l’autonomie de la machine. Entre l’écran haute définition et la puce embarquée, il y a lieu de s’en inquiéter.

Pour le reste c’est bien un module Wi-Fi 6E et le Bluetooth 5.3 qui sera embarqué, un connecteur USB4 est prévu ainsi qu’un connecteur amovible compatible avec plusieurs options sur une base USB : un port RS-232, un lecteur de cartes MicroSDXC UHS-I, ou un module 4G LTE avec lecteur de cartes SIM.

Pourquoi développer des modèles aussi puissants et chers ?

J’ai posé cette question à plusieurs acteurs de ce marché particulier. Un marché qui a vu passer le format netbook d’un entrée de gamme ultra abordable et pratique à celui d’un très haut de gamme hyper élitiste. La réponse est toujours la même. Les marques qui s’intéressent encore à ce format n’ont pas les moyens de le développer en masse.

Des acteurs comme GPD ou One Netbook ont plus d’intérêt a développer des produits haut de gamme qu’ils vendront sur un marché de niche à une poignée d’utilisateurs dans la durée que de proposer une référence à bas coût plus difficile a rentabiliser pour des raisons évidente de service après vente. Sur  une machine à 1000€, le temps passé a la monter en usine et a la développer peut être long. La durée de vie du produit sera également plus importante que sur un modèle entrée de gamme. Ce qui a permis par exemple à GPD de lancer le Pocket 3 en 2021 et de continuer à le vendre trois ans plus tard.

GPD préfère de loin vendre 3000 appareils à 1000€ et que 10 000 appareils à 300€ parce qu’ils sont plus taillés pour cela d’un point de vue gestion technique et commerciale. 

Il aurait fallu qu’un acteur international se décide, par exemple au lancement du processeur Intel N100, a lancer un reboot du format netbook. Un acteur comme Lenovo, Acer, Asus ou HP aurait pu reprendre à son compte le format netbook avec un moteur mis à jour efficace et performant. On a tendance a oublier que le N100 est un processeur mobile tant il a été boudé par les fabricants sur ce segment. Mais cette puce à très faible TDP aurait fait une excellent candidat pour un engin basique de petite diagonale. Il est possible de construire une solution à moins de 500€ très bien équipé autour de cette puce. Mais il faut pour cela avoir les capacités logistiques et commerciale ainsi que le SAV nécessaire pour que l’opération soit rentable. Les « petits acteurs » comme GPD ne l’ont pas. 

Certains acteurs de second plan comme Chuwi ont tenté l’aventure d’un MiniBook X sous Intel N100 abordable. Avec du succès mais également avec pas mal de déboires. Certaines machines fonctionnant comme un charme et d’autres séries étant beaucoup, beaucoup, plus problématiques.

Est-ce qu’il est trop tard pour lancer un nouveau format netbook entre le 9 et le 10 pouces comme ce GPD Pocket 4 mais en version « simple », sans tactile, avec un processeur taillé pour le quotidien comme un Alder Lake N ? Je ne pense pas. Le problème est que les marques sont devenues frileuses sur ce segment. Elles préfèrent vendre des machines en 13 et 15″ mal équipées sous les 300€ mais bien plus rentable plutôt que de prendre un petit risque avec un format de ce type. Et c’est bien dommage.

J’ai fait un atelier « impression 3D » dans l’association Ateliers Geeks à une jeune fille qui avait le même genre de machine que ce qui est présenté ci-dessus par Acer ou HP, un Celeron de début 2021 avec 4 Go de mémoire vive et un stockage neurasthénique en eMMC. Le  tout sous Windows 11. Ces produits sont tout simplement une honte technique. Windows y est inexploitable et la gamine en question a du se rabattre sur un ordinateur d’occasion bien plus performant et moins cher acheté chez AFBshop par l’asso. J’ai lancé les outils utilisés dans cet atelier (Fusion360 et Cura) sur un MiniPC équipé d’un N100 avec 16 Go de mémoire vive et un SSD SATA. La  performance du N100 est sans commune mesure avec celle du Celeron. 

Voilà le triste constat que je peux faire aujourd’hui. Les marques préfèrent faire de l’argent avec des produits inexploitables vendus à des gens sans le sous plutôt que de vendre des netbooks corrects. Pour rappel quand les netbooks ont disparu de la circulation, la majorité des acteurs de leur marché m’expliquait qu’il était devenu impossible de gagner de l’argent avec des ordinateurs portables à 400€. On voit où ils en sont maintenant.

Le GPD Pocket 4 change d’envergure avec un écran 8.8 pouces

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GPD Pocket 4 : a partir de 829$ mais sous Indiegogo © MiniMachines.net. 2024.

Asustor Flashstor Gen2 : un hybride PC / NAS très impressionnant

Prenez un cœur de PC sous processeur AMD Ryzen, hybridez-le avec un système de NAS et vous obtenez le Flashstor Gen2 d’Asustor. Disponible en version 6 ou 12 SSD M.2 2280 NVMe PCIe, il propose également une belle connectique réseau et… une prise en charge de la mémoire ECC.

Le Flashstor Gen2, c’est un engin de 30.9 cm de large pour 19.3 cm de profondeur et 4.8 cm d’épaisseur. Un peu plus encombrant qu’une ramette de papier A4. Il pèse entre 1.4 et 1.45 Kg suivant les versions et avec son design ultra plat, il ne prend pas trop de place par rapport à un PC classique. Il apporte surtout des solutions de gestion assez sympathiques.

D’abord, c’est un MiniPC presque comme un autre avec à son bord une puce AMD récente. Il s’agit d’un processeur un peu particulier puisqu’il fait partie de la série pro « Embedded » V3000 d’AMD. Une gamme exploitant des cœurs Zen 3+ pensés pour de l’intégration avant tout industrielle avec une production garantie jusqu’en 2032. Ici, il s’agit d’un Ryzen V3C14, la puce entrée de gamme de cette série. 

C’est un quadruple cœur développant 8 Threads cadencé de 2.3 à 3.8 Ghz fonctionnant dans un TDP de 15 watts. Il dispose de 2 Mo de cache L2 et 8 Mo de cache L3 et il cache quelques subtilités. D’abord, il est absolument dépourvu de tout circuit graphique, ne comptez pas sur cet engin pour afficher le moindre pixel. Ce n’est pas son objectif. En échange de cette absence de circuit graphique, des options différentes ont été choisies. Par exemple, il est capable de piloter de la DDR5-4800 en double canal classique mais également de la mémoire ECC, à correction d’erreur. Ce n’est pas forcément utile à tout le monde mais pour certains types de serveur, c’est absolument indispensable.

Autre élément intéressant, les routes prises par les lignes PCIe du processeur, dégagées de la partie graphique, elles s’en vont vers le stockage. La puce du Flashstor Gen2 gère deux ports Ethernet 10 Gigabit et peut piloter 20 lignes PCie en NVMe PCIe Gen4 à elle seule. Résultat des courses, la puce se débrouille parfaitement bien avec ses 6 ou 12 SSD embarqués ainsi que ses un ou deux ports Ethernet 10 Gigabit.

Résultat le modèle de base Flashstor 6 Gen2 disposera de 6 ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 et un port Ethernet 10 Gigabit.

La version Flashstor 12 Pro Gen2 offrira quand à lui 12 ports M.2 composés de 8 solutions PCIe 4.0 et 4 ports PCIe 3.0 et deux connecteurs Ethernet 10 Gigabit. Le NAS proposera également deux USB4 et trois ports USB 3.2 Type-A. Un module de chiffrement matériel sera proposé par la machine et les différents niveaux de gestion RAID sont complets : on pourra exploiter des modes 0/1/5/6/10, Single et JBOD.

Asustor indique des débits impressionnants en RAID 5 avec en 10 Gigabit simple jusqu’à 1179 MB/s sur le Flashstor 6 Gen2 et jusqu’à 2331 MB/s en double 10 Gigabit en SMB sur le modèle Flashstor 12. Autre détail intéressant même si encore assez flou, la consommation en « veille » de l’ensemble serait de 1.2 à 2.8 Watts suivant les modèles tandis que leur usage classique ne dépasserait pas les 18 Watts pour le 6 SSD et 32.2 Watts pour le 12 SSD.

Bref un modèle original et intéressant, très spécialisé évidemment, mais qui fera surement mouche chez tous ceux à la recherche d’un petit serveur/NAS performant. La présence d’une mémoire ECC étant assez rare pour être soulignée tout comme il faut souligner le fait que la marque n’a pas choisi cette option par défaut. Le modèle 6 ports est livré avec 8 Go de DDR4 non-ECC et son prix public officiel est de 999$. La version 12 ports est annoncé à 1399$ et il est quand à lui livré avec 16 Go de mémoire ECC. Ils sont listés sur Amazon US mais à des prix beaucoup plus élevés pour le moment.

L’engin n’est pas encore disponible en France, le modèle précédent sous Celeron N5105 avec 6 baies M.2 et deux ports Ethernet 2.5 Gigabit est listé chez nous à 544.96€ aujourd’hui sur Amazon. La version 12 ports est à 859.95€. Ces modèles de première génération proposent une puce graphique.

Plus d’infos chez Asustore

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Asustor Flashstor Gen2 : un hybride PC / NAS très impressionnant © MiniMachines.net. 2024.

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