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Finalement, c’était bien la merde pour XDefiant

Ça sentait la merde depuis quelques mois, la sentence est finalement tombée avant-hier : XDefiant, « qui n’était absolument pas en train de mourir » en septembre, fermera ses serveurs le 3 juin 2025. En attendant, il n’est plus possible pour les nouveaux joueurs de créer de compte, et plus personne ne peut acheter de monnaie de singe, d’opérateur ou de skin, comme le précise la page dédiée sur le site officiel d’Ubisoft. Néanmoins, pour ne pas jeter tout le travail réalisé jusqu’à présent, ils ont tout de même prévu de déployer la saison 3, dont pourront profiter les anciens joueurs. Mark Rubin, le producteur exécutif, s’est fendu d’un petit mot pour exprimer sa déception, mais surtout pas pour remettre en question les choix de game design, beaucoup trop calqués sur Call of Duty et dépourvu de réelle nouveauté. Et comme on l’avait fait remarquer, la sortie de Black Ops 6 avait enfoncé les derniers clous du cercueil d’un jeu pourtant franchement correct.

D’un point de vue comptable, on comprend totalement pourquoi ils coupent les robinets : maintenir des serveurs et des équipes de dev pour entretenir XDefiant coûtait sans doute plus que ce que rapportait le free-to-play. D’un point de vue humain, ça fait un peu plus mal, car comme d’habitude, ce sont les développeurs qui trinquent : les studios de San Francisco et Osaka sont fermés, tandis que celui de Sydney voit sa main-d’œuvre fortement réduite. Au total, 277 personnes ont été licenciées, comme l’indique le billet de blog sur le site officiel d’Ubisoft.

C’est marrant, on a comme un air de déjà-vu… Au fait, on vous a déjà donné… la définition… qu’on a du mot… « folie », hein ?

Résultats du concours NoFrag S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl

Enfin ! Voici les résultats du concours pour gagner des clefs de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl. Le choix n’a pas été aisé, car vous avez tous rivalisé de talents pour produire des œuvres d’art qui feraient pâlir d’envie l’agence de communication de GSC Game World. Nous avons eu 16 participants, mais 18 propositions. Notre main impartiale a tranché, et comme il y avait une égalité, on a dû improviser. Voici les gagnants :

En première position : jipe47 remporte une édition Utlimate

Retour à Chornobyl
jipe47 - Retour à Chornobyl
Retour à Chornobyl – jipe47, 2024

En deuxième position ex æquo : karibou remporte une édition Deluxe

La tombola de Sidorovich
Karibou - La tombola de Sidorovich
La tombola de Sidorovich – karibou, 2024

En deuxième position ex æquo : XoBaR remporte une édition Deluxe

Bavoir & Saucisson
XoBaR - Bavoir & Saucisson
Bavoir & Saucisson – XoBaR, 2024

Et enfin, en deuxième position ex æquo : gothax remporte une édition Deluxe

En mission pour Sidorovich
gothax - En mission pour Sidorovich
En mission pour Sidorovich – gothax, 2024

Bravo à eux, et à tous les autres participants, qui n’ont pas démérité !

Si vous n’avez pas gagné, vous pouvez toujours vous consoler en nous regardant causer de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl pendant plus de deux heures et demie :

Et si vous n’aimez pas nos tronches, l’émission est également disponible en version podcast sur Soundcloud (jusqu’à la publication de l’émission suivante), mais aussi sur SpotifyDeezerAnchor.fmGoogle PodcastsPocket CastsRadioPublic et Breaker.

On vous donne rendez-vous très bientôt pour un nouveau NoScope !

[TEST] MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.AL.K.E.R. 2 : une nouvelle couleur, mais du matos éprouvé

À l’occasion de la sortie de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl, MSI a réalisé une série de produits en collaboration avec GSC Game World, à l’effigie du jeu. Ils proposent une carte graphique RTX 4070Ti, une manette compatible Xbox, un clavier mécanique et une souris. Ils nous ont gentiment contactés pour réaliser une collaboration, ce qui nous permet de vous proposer aujourd’hui un test de la MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.AL.K.E.R. 2. Malheureusement, elle ne semble plus disponible à l’achat en Europe pour le moment. Mais en commençant à rédiger l’article, je me suis rendu compte que c’était le même modèle qu’avait testé notre illustre nounourss en 2021, avec une couleur différente. Je vais donc suivre la même procédure pour voir comment elle a évolué. On aurait également bien aimé tester le clavier, mais malheureusement, il n’est pas prévu pour le marché français. Cependant, il semble disponible sur Amazon.de pour un peu moins de 90 € avec les frais de port.

Nous avons reçu la MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.A.L.K.E.R. 2 il y a un peu plus d’une semaine, et je l’ai utilisée pour jouer à S.T.A.L.K.E.R. 2, rédiger des articles, et glander sur le net. On remercie d’ailleurs chaleureusement MSI qui nous a permis d’obtenir une clef du jeu via l’éditeur, pour commencer à le tester dès la sortie.

MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.A.L.K.E.R. 2 01

Caractéristiques

La MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless ne pèse que 9 grammes de plus que la version filaire, soit 74 g pour une taille de 130,1 x 67 x 38,3 mm. Elle est donc très légère : à peine plus lourde que ses concurrentes la SteelSeries Aerox 3 Wireless (68 g) ou la Corsair KATAR Elite Wireless (69 g), dans la même gamme de prix. Elle embarque toujours le capteur PixArt PAW 3370 qui monte jusqu’à 20 000 DPI avec un polling rate allant jusqu’à 1000 Hz.

Quelques mesures

J’ai repris les mêmes procédures suivies par nounourss lors de ses tests précédents. J’ai d’abord voulu vérifier si la souris était capable de maintenir le polling rate à 1000 Hz, puis la valeur réelle du DPI par rapport à la valeur logicielle et enfin, s’il était possible de la faire décrocher avec des mouvements rapides.

Réponse de la Clutch GM41 Lightweight Wireless aux différents polling rate

Comme il y a trois ans, le polling rate est stable dans toutes les configurations : de 125 à 1000 Hz avec un DPI de 1200.

MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.A.L.K.E.R. 2 frequence 1000
MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.A.L.K.E.R. 2 frequence 500
MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.A.L.K.E.R. 2 frequence 250
MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.A.L.K.E.R. 2 frequence 125
Réponse de la Clutch GM41 Lightweight Wireless à différentes vitesses de mouvement

J’ai effectué des mouvements lents ou rapides du poignet de type aller-retour. Comme vous pouvez le voir, à aucun moment la souris ne décroche, ce qui correspondra aux situations dans la plupart des FPS, même rapides. J’ai effectué les relevés à 800 DPI, 1200 DPI (mon réglage), 1600 DPI et 3200 DPI.

MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.A.L.K.E.R. 2 vitesse FPS 800 DPI
MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.A.L.K.E.R. 2 vitesse FPS 1200 DPI
MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.A.L.K.E.R. 2 vitesse FPS 1600 DPI
MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.A.L.K.E.R. 2 vitesse FPS 3200 DPI
Tentative de décrochage

Enfin, j’ai voulu vérifier s’il y avait un décrochage de la MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless en effectuant le mouvement le plus rapide possible sur toute la longueur de mon tapis, là encore à plusieurs valeurs de DPI. Toujours aucun souci de tracking.

MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.A.L.K.E.R. 2 vitesse 800 DPI
MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.A.L.K.E.R. 2 vitesse 1200 DPI
MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.A.L.K.E.R. 2 vitesse 1600 DPI
MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.A.L.K.E.R. 2 vitesse 3200 DPI
Mesure du réglage d’usine du capteur

Si la précision du capteur semble correcte lorsque l’on monte en DPI, les réglages d’usine pouvant différer de la réalité, qu’en est-il de sa valeur réelle ? Dans le cas de la MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless, les réglages d’usine sont très bons avec une marge d’erreur de 1 à 2 %, comme en 2021.

MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.A.L.K.E.R. 2 07
À l’usage

Habitué à une Logitech G502 Hero filaire et ses 121 grammes, la MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless, toute S.T.A.L.K.E.R. 2 qu’elle soit, est vraiment légère. Si je craignais de perdre en sensations et d’avoir l’impression d’avoir un jouet dans les mains, il s’avère finalement que j’apprécie beaucoup en jeu. La plupart d’entre vous sont déjà passés au sans-fil, et c’est effectivement agréable. D’autant plus que la différence avec le filaire est absolument imperceptible en termes de temps de réaction. Ceux qui ne seraient pas convaincus n’ont qu’à regarder ce qu’utilisent les progamers sur Counter-Strike 2. Mais revenons-en à notre souris. Elle ne propose que 5 boutons, dont 2 sous le pouce, et une molette non débrayable. Un bouton additionnel est présent sous la souris pour régler le DPI. L’emplacement est certes un peu étrange, mais on s’en fiche un peu, quel esprit malade irait changer son DPI à la volée en plein jeu ? Côté esthétique, elle arbore une décoration plutôt sympathique pour les fans de S.T.A.L.K.E.R., et possède toujours son éclairage RGB. La texture sur les côtés, qui fait penser à du caoutchouc, est très agréable au toucher, mais accroche facilement les poussières, comme vous pouvez le voir sur les photos. D’autre part, le reste est parfaitement lisse, contrairement à la souris de base, ce qui laisse apparaître rapidement les traces de doigts. Une petite chiffonnette aurait pu être une bonne idée à glisser dans la boîte. Bien que les boutons supplémentaires soient placés sur le côté gauche, la souris est symétrique, ce qui lui permet donc d’être utilisée sans problème par un gaucher.

Côté autonomie, MSI annonce 80 heures de batterie avec une seule charge. Pendant toute la semaine, je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de le vérifier, car j’ai dû l’utiliser en mode filaire au milieu de la semaine, ce qui l’a rechargée en quelques minutes. Même si l’autonomie est un peu inférieure – nounourss avait estimé environ 60 heures sur la version d’il y a trois ans –, le socle, qui fait à la fois rallonge USB pour le dongle et prise de recharge, permet de ne jamais être à court : il suffit d’y poser la souris un soir de temps en temps, et c’est reparti pour la semaine.

MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.A.L.K.E.R. 2 04
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Étant habitué à la molette débrayable de chez Logitech (MX Master au travail, G502 Hero à la maison), je ne peux pas me résoudre à utiliser la MSI Clutch GM41 dans les tâches quotidiennes. D’autre part, il lui manque quelques boutons pour qu’elle soit réellement adaptée à mon utilisation (modification du volume, notamment). Mais j’ai vraiment pris plaisir à l’utiliser en jeu, son environnement de prédilection.

Logiciel

S’il existait deux logiciels il y a trois ans, seul MSI Center a reconnu la souris cette fois-ci. Le skin S.T.A.L.K.E.R. 2, d’une parfaite inutilité dans un soft que l’on ne lancera qu’une fois, est tout de même une attention sympathique pour les fans hardcore. Dommage qu’ils n’aient pas porté plus d’attention à la présentation, toujours très sommaire et austère. D’autre part, la méthode d’attribution des boutons semble avoir été développée pour montrer comment ne surtout pas concevoir une interface. Il faut dérouler plusieurs menus pour sélectionner ses fonctions, ce qui n’est ni intuitif ni pratique. En revanche, du côté du choix des DPI, c’est beaucoup mieux, puisqu’on peut régler chacun des cinq seuils proposés très facilement, et que la sélection de la précision du capteur est bien visible. De plus, le petit point d’interrogation vient décrire précisément chaque fonction, ce qui manquait cruellement dans le logiciel il y a trois ans. Un très bon point, donc.

Conclusion

Ce test de la MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.A.L.K.E.R. 2 montre que la souris d’origine de 2021 était très bien à l’époque et qu’elle l’est toujours aujourd’hui. La version classique, proposée à un tarif conseillé de 69,99 €, actuellement en promo à 65 €, représente une très bonne souris sans fil moyen de gamme, qui se caractérise par sa légèreté et son importante autonomie. Elle est agréable à utiliser en jeu, et suffisamment précise pour la majorité des joueurs. Son logiciel de configuration est toujours un peu faible, mais le réglage des seuils de DPI est désormais beaucoup plus facile à ajuster. Cependant, la version S.T.A.L.K.E.R. 2 ne semble malheureusement plus disponible dans nos contrées, et seul le magasin US a l’air d’en proposer actuellement, au tarif de $99.

[TEST] S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl : rendez-vous en terrain connu

Cela fait 14 ans que l’on attend la suite de la série S.T.A.L.K.E.R., initiée en 2007 par Shadow of Chernobyl. Un monument de l’eurojank, adoré aussi bien pour ses qualités que ses défauts, qui nous plongeait dans un RPG survival-horror, au beau milieu de la zone de Tchernobyl, touchée par une seconde catastrophe a priori nucléaire. Après un Clear Sky mettant l’accent sur les guerres de territoire dans la Zone et un Call of Pripyat, véritable retour aux sources, seule la communauté avait entretenu la flamme en travaillant sur des mods parfois aussi incroyables que le matériau de base. Des fanatiques aussi exaltés que les membres du Monolithe, qui craignaient une suite très édulcorée pour plaire au plus grand nombre. Qu’ils se rassurent, S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl s’inscrit bien dans la droite lignée de ses illustres ancêtres, que ce soit pour la prise en main, l’ambiance, ou son charme grâce à ses mécaniques parfois un peu cassées.

Genre : Survival, RPG et vodka | Développeurs : GSC Game World | Éditeur : GSC Game World | Plateforme : Steam, GoG, Epic Games Store, Game Pass | Prix : 59,99 € | Langues : Ukrainien ou anglais, sous titres en français | Date de sortie : 20/11/2024 | Durée : de 50 heures à l’infini

Test effectué sur une version Steam fournie par l’éditeur grâce à MSI.

Comme un air de déjà-vu

S’il y a bien une chose qui met tout le monde d’accord, c’est que 14 ans après, S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl est le véritable successeur de S.T.A.L.K.E.R.: Call of Pripyat. Dans la zone, on apprend à jouer à la dure, en rechargeant sa sauvegarde rapide après une énième mort. Et cela commence dès le tuto, qui nous met aux prises avec une sangsue, alors que l’on ne possède qu’une AK pourrie. Alors que je voulais tenter l’aventure en vétéran, j’ai vite diminué la difficulté en « Stalker » (mode normal), tout en pestant contre le nombre ahurissant de balles nécessaires pour tuer les mutants. Depuis, un patch salvateur est venu réduire les points de vie de ces petites bébêtes, ce qui est beaucoup plus agréable. Mais revenons à notre héros, Skif, en quête de réponses après avoir vu son logement détruit par un artefact anormalement actif en dehors de la zone. Il est difficile de faire un résumé sans trop dévoiler les intrigues, d’autant plus que chaque mission, qu’elle soit principale ou secondaire, offre de vrais choix. Cet aspect RPG est l’une des principales forces du jeu. Si l’on préfère piller les caches d’un stalker plutôt que de les ravitailler en vodka, rien ne nous en empêche, sauf peut-être notre conscience, ou l’espérance d’une meilleure récompense. Et peut-être que l’on recroisera ce personnage plus tard dans l’aventure au détour d’une autre mission, pour nous prêter main forte, ou au contraire, nous balancer du plomb dans la figure. Les dialogues, entièrement doublés en ukrainien, sont vraiment immersifs. Dommage que la caméra fixe sur le visage de notre interlocuteur nous renvoie deux décennies en arrière. Mais la Zone, elle, est bien dans le présent, car on peut maintenant se balader librement dans cet open-world, sans aucun temps de chargement.

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Une intelligence artificielle à deux vitesses

L’IA des mutants est clairement à chier : contrairement aux précédents S.T.A.L.K.E.R., lorsque l’on se met hors de portée de leurs attaques – sur un gros caillou, par exemple –, ils vont juste chercher à se cacher et ne plus bouger. Mais parfois, tel votre petit neveu de trois ans, ils iront derrière un abri laissant apparaître la moitié de leur corps, permettant de vider notre chargeur dans leur arrière-train. Heureusement, depuis le rééquilibrage des points de vie des mutants, de telles méthodes ne sont plus vraiment nécessaires. Pensez tout de même à conserver un bon nombre de kits de soins au cas où.

Contrairement à ce qu’on a pu entendre à gauche et à droite, l’IA des soldats pendant les phases de combat est globalement réussie : ils cherchent à attaquer à plusieurs en même temps, et se déplacent de couverts en couverts. Cela ne paraît pas si exceptionnel ? Eh bien c’est pourtant sans doute le seul FPS depuis bien des années qui propose quelque chose d’aussi évolué. Et si certains fragiles se plaignent de recevoir trop de grenades en pleine poire, on leur conseillera d’arrêter de faire caca derrière leur caisse. C’est clairement une mécanique pour forcer le joueur à changer régulièrement de position, dynamiser les affrontements et les rendre plus crédibles. Par contre, les phases d’infiltration, et notamment en milieu relativement ouvert, sont ratées : nos adversaires sont nyctalopes et nous détectent comme en plein jour. On se rabat finalement assez vite sur la méthode bourrin, mais un petit ajustement ne serait pas de trop, surtout que nous, on n’y voit rien. Cela pose notamment problème dans certains complexes souterrains, dans lesquels notre lampe-torche n’éclaire pas assez loin pour distinguer les ennemis, alors qu’eux nous avoinent sans ménagement.

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Des mécaniques éprouvées, mais efficaces

À peine le jeu sorti, qu’une floppée de mods débarquait sur ModDB et NexusMods. Amélioration du framerate, suppression du lissage de la souris, ou réduction du poids des objets dans le sac à dos ? Tout est possible.

De leur côté, les armes procurent un bon feeling. Ce n’est pas extraordinaire, mais tout de même assez bon pour bien s’amuser. Il y a un peu de recul, un sound design très correct, et les ennemis humains réagissent aux impacts. Les plus gros mutants, beaucoup moins, mais un nuage de sang vient au moins valider les touches. Les fusils à pompe sont très jouissifs à utiliser, d’autant plus depuis le rééquilibrage du premier patch. Alors qu’à la sortie du jeu, la partie réparation était très onéreuse et un peu frustrante, c’est désormais plus raisonnable. Comme on gagne maintenant plus d’argent, il n’est plus nécessaire de se trimbaler avec des armes qui s’enrayent toutes les dix balles parce qu’on n’avait pas assez pour tout remettre en état. Il est également possible d’installer des améliorations afin de booster certaines caractéristiques : réduction du recul, pénétration des balles, temps pour mettre en joue, etc. Pareil pour les armures, qui proposent chacune leurs particularités, comme des protections à certains effets environnementaux. Ces dernières peuvent être équipées d’artefacts à trouver près de certaines anomalies, qui procurent des bonus plus ou moins intéressants. De manière générale, un effet bénéfique (augmenter la capacité à porter de l’équipement, par exemple) est contrebalancé par une radiation qui vient empoisonner notre personnage petit à petit. Il est possible de faire avec, en prenant régulièrement de la vodka ou des médicaments antirad, mais certains artefacts n’ont comme seuls bonus de réduire la radiation. Au bout de quelques dizaines d’heures, vous aurez sans doute trouvé quelques combinaisons d’effets intéressantes. Ces mécaniques ne sont pas originales, puisqu’issues des premiers opus, mais tout fonctionne très bien, et est agréable à utiliser.

A-Life 0.2

Teasé pendant tout le développement du premier S.T.A.L.K.E.R., l’A-Life est un système légendaire qui aurait dû permettre aux IA de faire leur vie partout dans la Zone, et même de finir le jeu à votre place si vous aviez attendu assez longtemps. En vérité, victimes de leurs ambitions, les développeurs avaient dû revoir leur copie afin de bricoler des événements permettant de voir les différentes factions s’affronter lorsqu’on passait dans le coin. Pour S.T.A.L.K.E.R. 2, c’est à peu près pareil, mais encore plus cassé : dans l’état actuel, ce ne sont que des scripts qui se déclenchent à des endroits prédéfinis, ou lorsque vous venez de nettoyer une zone. Il n’est pas rare de débarrasser une ferme d’une meute de chiens, pour voir arriver trois stalkers (amis ou ennemis) à une dizaine de mètres, à la seconde où vous vous retournez. D’après certains dataminers, le système A-Life 2.0 est bien présent dans le jeu, et les développeurs ont promis de le faire fonctionner lors d’un prochain patch. Mais ne vous attendez pas à une révolution, on restera a priori sur un ensemble de scripts, mais sans doute avec des spawns à des distances un peu plus importantes et de manière plus régulières.

Des défauts parfois gênants

Si la durabilité des armes, le coût de réparation, les gains d’argent pour les missions, et quelques autres points étaient frustrants la semaine de la sortie, tous ces points ont été retravaillés lors du patch 1.0.1. C’est maintenant tout à fait acceptable.

  • Pour aller sur le point d’une mission, on doit parfois courir pendant plusieurs minutes, et il ne se passe rien : il n’y a pas de mutants, pas d’IA, sauf si l’on passe par des points d’intérêt (bâtiment, tunnel, etc).
  • Entre deux points de mission, alors qu’on est chargé comme un âne (donc plus lent), on ne trouve aucun endroit accessible sans perdre des dizaines de minutes pour revendre des trucs, réparer ses armes ou acheter des munitions, ce qui est très frustrant.
  • On trouve énormément de loot : il est impossible de ne pas se retrouver avec une trentaine de kits de soins, 56 bandages et 6 kg de pain à la moindre mission. Ce qui fait que la survie n’est clairement pas un problème. Pour certains, cela pourrait réduire l’immersion. Pour d’autres, cela permet de ne pas avoir à trop se préoccuper de cet aspect là.
  • Le HDR (High Dynamic Range), qui permet d’ajuster la luminosité automatiquement en fonction de l’éclairage, est beaucoup trop violent, ce qui fait que lorsque l’on rentre dans un bâtiment et qu’il fait jour, l’intérieur des pièces semble complètement noir pendant un peu trop longtemps. De l’extérieur, il est quasiment impossible de discerner quoi que ce soit.
  • Le cycle jour/nuit est très court.
  • Le pop-in (apparition soudaine) des arbres lorsque l’on court est un peu agaçant.
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Beau comme un camion

Alors qu’on s’attendait à une catastrophe au niveau de l’optimisation des bugs, il s’avère finalement que ça tient tout de même à peu près la route. Attention, on ne dit pas que ça tourne au poil, mais il est possible de jouer dans des conditions correctes dans 80 % des cas. Alors oui, dans certains camps peuplés, même avec ma RTX 4090 et mon 7800x3D, il faut la framegen pour dépasser les 60 PFS – en 4K, DLAA, tout à fond. Mais avec mon PC portable doté d’une 4060 et d’un i5 13500H, l’aventure est parfaitement appréciable en 1080p et en moyen, DLSS qualité et framegen, avec un framerate oscillant entre 70 et 90 FPS. Des conditions qui ne seront pas forcément aussi bonnes chez les possesseurs d’AMD ou d’anciennes générations de Nvidia, car la méthode du FSR produit un rendu moins réussi globalement, et particulièrement raté sur les viseurs holographiques. La bonne surprise, c’est qu’on ne rencontre que très peu de stutters, ce qui est pourtant plutôt commun sur les titres utilisant l’Unreal Engine 5.

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Et enfin, il faut le dire : S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl est vraiment beau. D’autant plus lorsqu’on a la possibilité de le faire tourner avec les réglages au maximum. Quel que soit le temps, on ne peut qu’être impressionné par le rendu de la lumière, particulièrement lorsque le soleil est rasant. Les tempêtes elles aussi sont très crédibles, avec ces feuilles volant dans tous les sens et la pluie battante. D’ailleurs, on se croirait en plein mois d’août en Bretagne : en quelques heures, vous pourrez voir une alternance entre ciel dégagé, orage, ciel gris et bourrasques de vent… En intérieur, c’est un peu plus classique, mais bien habillé avec des éléments tout droit sortis des années 80, notamment dans les complexes militaires ou les laboratoires d’expérimentation. Les couloirs sombres et souterrains font lorgner le titre du côté de l’horreur, ça fonctionne parfaitement. De manière générale, la direction artistique est magistrale, participant en grande partie à l’ambiance, que l’on pourrait qualifier de personnage central du titre. Il se dégage une certaine mélancolie, une tristesse, et une sorte de fatalité face aux événements dramatiques qui se déroulent dans la Zone. L’immersion est excellente, malgré plein d’éléments qui nous en font sortir régulièrement – notamment les bugs.

Voici une petite liste de ceux que j’ai pu rencontrer pendant ma cinquantaine d’heures jusqu’à présent :

  • retour Windows sans raison particulière (2 fois, avant patch)
  • certaines sauvegardes font crasher le jeu, il faut en reprendre une un peu plus tôt. Heureusement, les sauvegardes automatiques sont relativement régulières (3 fois, avant et après patch)
  • il n’est plus possible de courir après un rechargement de sauvegarde, il faut en reprendre une précédente (1 fois, après patch)
  • des armes apparaissent de nulle part dans nos main et dans notre sac à dos, nous clouant parfois au sol si l’on était déjà un peu chargé (5 ou 6 fois, avant et après patch)
  • des alliés ou ennemis apparaissent dans notre dos, alors qu’on vient de parcourir un canyon désert en courant (une dizaine de fois, avant et après patch)
  • des chutes catastrophiques de framerate sur mon PC portable, nécessitant de recharger une sauvegarde (3 fois, après patch)

Jeu de l’année

S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl est exceptionnel. Comme ses prédécesseurs, il ne fait pas de cadeaux et n’est pas facile à appréhender, mais son ambiance incroyable ne peut que séduire n’importe quel joueur. C’est difficile, même en normal, et certains pourraient être frustrés par les morts à répétition. La Zone, maintenant un open-world, est très belle, malgré une optimisation à la ramasse, grâce à une direction artistique très réussie. On prend vraiment plaisir à traverser ces endroits dévastés, empreints de tristesse et de mélancolie. Les affrontements sont également très bons, malgré des IA parfois un peu trop précises, ou des mutants récalcitrants. Tout n’est évidemment pas parfait, comme les réglages – temporaires, je l’espère – du système A-Life 2.0 permettant de dynamiser un peu les rencontres pendant les trajets parfois un peu longuets, et la présence de pas mal de bugs. Ils ne sont heureusement pas bloquants (merci aux premiers patchs), et d’aucuns diraient que c’est ce qui fait son charme. On est très loin de la catastrophe de Cyberpunk 2077 à sa sortie. À la rédaction, les vétérans comme les petits nouveaux de la Zone ont été totalement conquis. Néanmoins, si vous hésitez, peut-être qu’il est sage d’attendre encore quelques patchs, histoire d’être sûr d’en profiter dans les meilleures conditions.

S’il vous intéresse, notre partenaire Gamesplanet propose une réduction de 20 % sur les trois éditions (Standard, Deluxe et Ultimate) avec le code promo NOFRAGSTALKER jusqu’au 31 décembre.

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

Suprise ! Le patch 1.0.1 de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl ne casse pas les sauvegardes

Les développeurs avaient prévenu la semaine dernière : un premier patch pour S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl a été déployé hier. Mais cela ne plaira sans doute pas aux fans hardcore de la série. En effet, contrairement à la grande tradition de patchs sur S.T.A.L.K.E.R., celui-ci ne casse pas du tout les sauvegardes. Quelle ne fut pas notre surprise de pouvoir reprendre notre partie d’une bonne cinquantaine d’heures sans aucun message d’erreur ni retour Windows ! Plus sérieusement, ce patch d’un peu moins de 14 Go corrige beaucoup de bugs – 600, d’après les devs –, notamment sur l’IA, d’ajuster les points de vie des mutants et l’économie du jeu. Par ailleurs, des bugs bloquants dans certaines quêtes principales devraient avoir été corrigés. A priori, il y aurait également un peu d’optimisation, mais difficile de s’en rendre compte en quelques heures de jeu, dans des zones que l’on n’avait pas forcément explorées auparavant. On ne va pas tout détailler, on vous laisse consulter le patch note sur le billet de blog Steam dédié.

Edit : une seconde mise à jour avec d’autres corrections a été déployée ce midi : patch 1.0.2.

Le test est en cours de rédaction, on essaye de le publier au plus vite.

Vous pouvez retrouver S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl sur GoGSteamEpic Games Store et le Game Pass. On vous remet également la promo que propose notre partenaire Gamesplanet : avec le code promo NOFRAGSTALKER, vous bénéficiez de –20 % sur toutes les éditions du jeu (standarddeluxeultimate).

C’est encore le Black Friday pour les bons plans NoFrag du week-end

Le Black Friday, c’est officiellement aujourd’hui, même si ça fait plus d’une semaine que ça a commencé. Les bons plans NoFrag du week-end continuent à en profiter en dévalisant les rayons de notre partenaire Amazon. Leurs vitres sont tellement sales qu’on ne voit plus à travers. Un petit robot pour nettoyer tout ça sera parfait. Il faudra aussi prendre un peu de scotch au cas où. Tiens, une enceinte connectée et sa prise intelligente ! Super pour écouter de la bonne musique sur leur nouvelle platine. Et pour la sieste, ce bandeau incroyable. Par contre, pour les tours en vélo, mieux vaut avoir les oreilles dégagées et les pieds au chaud. Retour dans le bureau avec cette sonnette connectée, idéale pour savoir quand ouvrir et récupérer un ravitaillement en Kronenchips. Et pour la déco ? Une batterie de cuisine. Parce qu’ils sont de vrais gamers, quelques Lego à thème feront très bien l’affaire à côté de cet objet étrange, mais design. On termine avec l’inévitable sorbetière ainsi que ce siège auto, pour bricoler un setup simu et accompagner cet ensemble volant, pédales et levier de vitesse. Et voilà, encore un Black Friday réussi !

Les bons plans Amazon

C’est bientôt la fin de la Black Friday week chez notre partenaire Amazon, et Gothax commence à ne plus trouver grand chose du côté des CPU et CGU. Mais il y a encore quelques trucs sympas :

Enfin, n’oubliez pas que si vous ne trouvez pas votre bonheur parmi les produits proposés dans notre article, vous pouvez tout de même nous soutenir en collant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’url de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous faire gagner quelques euros bien utiles.

NOFRAGSTALKER

Les bons plans Gamesplanet

Un premier patch (qu’on espère d’une longue série) vient d’arriver pour l’incroyable S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl. Certes, il ne va pas régler tous les bugs, mais ça pourrait permettre de profiter presque complètement du titre. En attendant notre test (qui sera globalement positif), pourquoi ne pas craquer pour le jeu avec une petite promotion ? Le code promo NOFRAGSTALKER de chez notre partenaire Gamesplanet permet d’avoir une réduction de 20 %. Vous pouvez obtenir l’édition standard à 48 €l’édition deluxe à 64 €, et l’édition ultimate à 88 €. La promotion est valide jusqu’à la fin de l’année.

Et sinon, ils préparent déjà Noël chez Gamesplanet (on a vérifié, ces jeux-là sont moins cher que sur Steam) :

Comme plus haut pour Amazon, si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces listes de jeux, vous pouvez utiliser le code ?ref=nofrag et le coller à la fin de l’URL du jeu qui vous intéresse. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

Update 0.2, Night Ops : la nuit, vous ne verrez pas le framerate chuter dans Gray Zone Warfare

Comme prévu, l’update 0.2, Night Ops, a été déployée mercredi dernier sur Gray Zone Warfare. Vous pouvez maintenant profiter d’un cycle jour/nuit à l’échelle 2:1. Une heure devant votre écran équivaudra à deux heures de combats contre des IA débiles dans le jeu. D’après les fans qui restent, la mise à jour est plutôt chouette, car il y a pas mal de nouveaux équipements – notamment pour profiter de la nuit – et enfin de nouvelles armes. La lampe torche semble plutôt réussie, tout comme l’utilisation des lasers infrarouges avec les lunettes de vision nocturne. Un système de dégradation des armes fait aussi son apparition, afin d’ajouter quelques contraintes et pousser à varier les plaisirs. Pour ceux qui auraient déjà fait le tour des quêtes chiantes comme la pluie, une vingtaine d’autres ont été ajoutées.

Parmi les nombreux autres petits ajouts, on trouve un système visant à décourager les comportements toxiques en équipe, du loot de grande valeur pour gagner de l’argent plus rapidement, ou encore des caisses de rangement dédiées à certains équipements pour gagner de la place dans le stash, comme dans Escape From Tarkov. Si vous voulez voir l’intégralité des changements, n’hésitez pas à faire un tour sur le changelog sur Steam.

Mais le problème pointé par la majorité des joueurs concerne le framerate, encore pire qu’avant. A priori, pendant les phases de test, la framegen permettait de compenser les FPS au raz des rizières, mais MADFINGER Games a dû la désactiver pour les carte Nvidia, car cela engendrait des flashes lumineux potentiellement dangereux. Forcément, ça râle beaucoup, puisqu’au lieu d’avoir une centaine de FPS, pas mal de joueurs oscillent entre 40 et 50 FPS. D’autre part, beaucoup d’entre eux rencontrent des freezes et des stutters qu’ils n’avaient pas avant. On n’ose pas imaginer le carnage quand ils tenteront d’ajouter un semblant d’intelligence à leurs IA.

Mais si vous avez une machine de bourrin, peut-être seriez-vous curieux de voir comment a évolué Gray Zone Warfare ? Dans ce cas, vous pouvez profiter d’une réduction de 20 % sur Steam, ce qui fait l’édition de base à 28 €. Par contre, les éditions pour pigeons, sous forme de DLC non-remboursables, ne bénéficient d’aucune promotion.

PROJECT WRAITH est toujours en cours de développement, mais pour qui ?

On vous en parlait en juin dernier, PROJECT WRAITH est un fast-FPS qui vise à revenir à tout ce qui faisait le succès des titres de la seconde moitié des années 2000. Un server browser, de l’action frénétique, des mouvements rapides et un recul minimal. Le gameplay est toujours très inspiré de Promod pour Call Of Duty 4: Modern Warfare, et semble donc à destination des joueurs qui sont maintenant parents et qui n’ont plus toute leur vie à consacrer à leur écran. Difficile de voir pourquoi le projet s’en sortirait mieux que Diabotical, Battalion 1944 ou même Promod, qui proposaient la même chose, et qui se sont méchamment rétamés, puisqu’il a l’air de capitaliser uniquement sur la nostalgie, plutôt que de proposer de nouvelles mécaniques de gameplay.

Mais ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Peut-être que le jeu pourra tout de même procurer quelques soirées de bonheur à tous ces quarantenaires, désabusés, qui regrettent leurs jeunes années en noyant leur chagrin dans l’alcool. Parce que du côté de la réalisation, PROJECT WRAITH a l’air plutôt solide. C’est joli, les animations semblent réussies, et ça a l’air un peu fun. D’autre part, il est soutenu par l’éditeur Team17, qui n’est plus novice en matière de FPS (Hell Let Loose, Trepang², Rogue Point…).

Si vous aussi, vous êtes un peu nostalgique des années 2000, en attendant une annonce de date de sortie, vous pouvez ajouter PROJECT WRAITH à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Operation Athena, un nouveau shooter tactique indé en accès anticipé le 3 décembre

On l’a découvert un peu par hasard, il existe un nouveau projet de shooter tactique dans le style de Ready Or Not, mais développé par une toute petite équipe : Operation Athena. Et ça sort en accès anticipé le 3 décembre. Visuellement, même si c’est fait avec l’Unreal Engine 5, on se rend compte tout de suite qu’ils n’ont pas le même budget. Mais les développeurs disent s’inspirer principalement de Rainbow Six 3: Raven Shield, pour proposer un gameplay sans trop d’artifices, afin de renforcer l’immersion. Sur leur serveur Discord, ils évoquent notamment un effet de suppression très peu prononcé, qui selon eux, a tendance à rendre l’action confuse. Mais mis à part ça, difficile de voir pourquoi leur projet se démarquerait réellement. Peut-être serait-ce leur modèle d’IA, qu’ils annoncent comme « surpassant déjà la plupart des standards du genre » ?

Operation Athena

Une affirmation à peine prétentieuse, surtout quand on voit ça dans le trailer. Du côté des modes de jeu, ça ne casse pas trois pattes à un canard : bombe, chasse aux terroristes et libération d’otages avec des classes d’opérateurs (medic, breacher, etc.). S’il sera techniquement possible de jouer en solo, les développeurs préviennent que ce sera plutôt difficile et qu’il est préféré de jouer en coopération avec des potes. Au lancement de l’accès anticipé, on n’aura pas de coéquipiers dirigés par l’IA, mais cette fonctionnalité est prévue ultérieurement, tout comme la préparation du plan d’action avant les missions.

L’aspect financement semble tout à fait correct : pas de battlepass, ni de monétisation à outrance, mais un jeu facturé moins de $30, avec éventuellement des DLC « supporters », comme ce que fait Ready Or Not. Rien d’extraordinaire pour un jeu indé, mais c’est toujours bien de le préciser. Si vous souhaitez plus d’info, vous pouvez vous rendre sur le site officiel, ou sur leur serveur Discord. Un autre teaser a également été partagé le mois dernier, montrant une autre carte :

Operation Athena sortira en accès anticipé le 3 décembre. S’il vous intéresse, n’hésitez pas à l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Édit du 27/11 : des playtests ouverts à tous sont prévus pour vendredi 29 novembre. Vous pouvez vous inscrire en vous rendant sur la page Steam.

Starbreeze réduit la voilure pour la prochaine année de PAYDAY 3

Dans son rapport financier publié il y a une dizaine de jours, Starbreeze, le développeur de PAYDAY 3, a indiqué que suite à une belle remontée de pente pendant la première année d’exploitation, ils allaient réduire les investissements pour la suivante. Ils n’abandonnent pas pour autant le titre, et assurent qu’ils continueront à proposer du contenu régulier. L’équipe sera seulement plus restreinte, car la majorité sera dédiée au développement de Project Baxter, leur futur titre dans l’univers de Donjons et Dragons. Dans ce même rapport, on apprend que la société est à l’équilibre financier, ce qui n’était pas couru d’avance, vu la débâcle de la sortie de PAYDAY 3 en septembre 2023. Il faut croire que la persévérance et les patchs ont fini par payer. Mais c’est aussi en partie grâce à la bonne performance des petits Français du chouette rogue-lite Roboquest, édité par la société suédoise.

L’annonce de la réduction des investissements pour la poursuite de PAYDAY 3 n’a évidemment pas plu aux joueurs, comme nous le relatent nos confrères d’IGN. Ils craignent un abandon du titre, alors que celui-ci commençait à peine à se relever. D’un point de vue pragmatique, on peut raisonnablement penser que Starbreeze estime que le jeu a suffisamment rapporté comparé à l’investissement initial, ou que continuer au même rythme ne permettrait pas de dégager sensiblement plus de revenus. À titre de comparaison, il ne faut pas oublier que PAYDAY 2 compte dix à vingt fois plus de joueurs journaliers que son successeur, et qu’il doit continuer à rapporter sans beaucoup d’efforts.

PAYDAY 2 vs PAYDAY 3
RT si t triste

D’autre part, leur prochain titre Project Baxter a sans doute commencé sa production, puisqu’ils sont en pleine phase de recrutement. Il semble donc plutôt logique pour la société de rediriger sa force de travail sur les sujets à forts potentiels. Si on vous parle aussi froidement du sujet, c’est tout simplement parce que PAYDAY 3 n’est évidemment pas un projet de cœur : aucune innovation, aucune réelle nouveauté ne semble avoir motivé l’équipe à créer un « nouveau jeu ». Espérons qu’un peu de passion sera tout de même insufflée à leur futur titre.

En attendant de voir les prochains contenus, malgré la réduction de la voilure, si vous voulez constater l’amélioration de la situation dans PAYDAY 3 depuis son lancement, vous pouvez le retrouver sur Steam ou l’Epic Games Store au prix de 30 €.

Concours S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl et émission spéciale lundi 25 novembre à 21h

S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl est sorti, et sera sans doute le jeu de l’année. Mais tout le monde n’a pas encore craqué… Ça vous dirait de gagner une édition du jeu ? Pour cela, rien de plus simple : réalisez un belle image qui représente tout l’amour que vous portez à la série S.T.A.L.K.E.R., et un jury impartial (la rédaction de NoFrag) choisira les meilleures. On fera un classement : le premier gagnera une édition ultimate, le second, une deluxe, et le troisième, une version standard. On vous laisse la semaine pour produire vos œuvres. Postez-les en commentaires avant le 30 novembre, 23h59 EET.

Vous n’avez pas la fibre artistique, et vous avez deux mains gauches ? Pas de panique, vous aurez l’occasion de participer à un super quiz, qui se déroulera pendant notre émission spéciale S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl, afin de gagner l’un des trois jeux offerts par notre partenaire Gamesplanet. Rendez-vous lundi 25 novembre à 21h, sur notre chaîne Twitch, où nous aborderons tous les aspects du jeu, comme les problèmes d’optimisation ou les bugs, mais aussi tout ce qui est réussi. On fera peut-être un petit détour vers les mods, et on parlera des avis de la presse « spécialisée ».

Alors mettez la vodka au frais, préparez un saucisson et votre plus beau slip et rendez-vous sur Twitch lundi prochain à 21h.

Vous pouvez retrouver les anciens épisodes de NoScope en VOD sur la chaîne YouTube NoFragTV et en version podcast sur Soundcloud, mais aussi sur SpotifyDeezerAnchor.fmGoogle PodcastsPocket CastsRadioPublic et Breaker.

Le Black Friday des bons plans NoFrag du week-end

Vous ne le savez sans doute pas, car c’est une nouvelle tendance tout droit venue des States, le Black Friday fait son arrivée dans l’Hexagone du Général De Gaulle. Et les bons plans NoFrag veulent en profiter ! Pressés d’atteindre le rêve américain, ils sont restés ébaubis devant tant de promotions ! Ils ne lisent jamais, mais vont craquer pour un Kindle. La douche est pour eux un concept exotique, mais ils ont hâte de recevoir leur calendrier de l’avent Nivea. Ils ne savent pas cuire des pâtes, mais vont prendre un robot pâtissierun airfryer et un gaufrier. Et même sans amis, ils se goinfreront de raclette. Regardez : de la lessive en réduction ! Par contre, un robot aspirateur servira toujours, tout comme ce chauffage d’appoint si la clim est réglée trop forte. À brancher sur cet onduleur/multiprise, pour éviter les interruptions lorsque l’on est sur le trône. D’ailleurs, ils vont adorer leur nouveau dérouleur de papier toilette. Et il y a tellement d’autres produits incroyables, mais on n’a malheureusement pas la place.

Les bons plans Amazon

C’est le début de la black friday week chez notre partenaire Amazon, et Gothax ne sait plus où donner de la tête. La liste va être longue aujourd’hui !

Enfin, n’oubliez pas que si vous ne trouvez pas votre bonheur parmi les produits proposés dans notre article, vous pouvez tout de même nous soutenir en collant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’url de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous faire gagner quelques euros bien utiles.

NOFRAGSTALKER

Les bons plans Gamesplanet

Ça y est, S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl est enfin sorti, et ce n’est pas une catastrophe ! C’est même un très bon jeu, malgré de gros soucis d’optimisation et de bugs épars. On craignait largement pire ! Du coup, si vous souhaitez féliciter les devs, pourquoi ne pas craquer pour le jeu avec une petite promotion ? Le code promo NOFRAGSTALKER de chez notre partenaire Gamesplanet permet d’avoir une réduction de 20 %. Vous pouvez obtenir l’édition standard à 48 €l’édition deluxe à 64 €, et l’édition ultimate à 88 €. La promotion est valide jusqu’à la fin de l’année.

Sinon, c’est aussi le black friday chez Gamesplanet :

Comme plus haut pour Amazon, si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces listes de jeux, vous pouvez utiliser le code ?ref=nofrag et le coller à la fin de l’URL du jeu qui vous intéresse. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

Un nouveau trailer pour Alien: Rogue Incursion

En août dernier, on vous annonçait l’arrivée d’Alien: Rogue Incursion pour le 19 décembre, un épisode en VR dans l’univers de Giger. A priori à mi-chemin entre action et infiltration, on espère qu’il sera moins raté que son homologue Metro Awakening, sorti il y a deux semaines. Alors qu’on reprochait à ce dernier d’être finalement plutôt moche, le dernier trailer pour Alien: Rogue Incursion semble montrer des environnements vraiment pas mal pour de la VR. Mais peut-être que casque sur la tête, le rendu ne sera pas aussi bon, qui sait ?

À la rédac, on est plutôt enthousiastes, même si on n’aura probablement pas le temps de le tester à sa sortie. Il est prévu sur SteamMeta Quest et PS VR, à un prix allant de 29 € à 40 €, en fonction de la boutique numérique retenue. On vous conseille d’attendre les premiers retours après le 19 décembre : on n’est jamais trop prudents.

Prenez une grande inspiration, THRESHOLD est sorti

Comme prévu, THRESHOLD, un walking sim avec une petite touche d’horreur psychologique et développé en solo par Julien Éveillé – aussi développeur chez Crytek sur Crysis 4 et Hunt: Showdown 1896 –, est sorti hier. Comme vous pouvez le voir sur la miniature, le jeu « respire » la joie de vivre, mais propose un scénario assez intrigant : dans un poste-frontière en haut d’une montagne, là où l’air se fait rare, il faudra faire en sorte qu’un train a priori infini ne soit pas en retard. La direction artistique très marquée, style PSOne, semble bien participer à l’ambiance particulièrement glauque et pesante.

On avait testé la démo/prologue le mois dernier, et on avait bien aimé : il n’y a certes pas beaucoup d’interactions (c’est bien un walking sim), mais la narration et l’atmosphère, très réussies, sont au centre de l’expérience. D’autre part, le développeur indique que le jeu complet dure une heure et demie, si on est lent. L’occasion de profiter d’une histoire complète sans avoir à sacrifier toutes ses soirées pendant plusieurs semaines !

Si THRESHOLD vous intéresse, il est actuellement en promotion à 9 € sur Steam pour la semaine de sa sortie.

La présentation de Collusion Point, la Y9S4 de Rainbow Six: Siege, provoque une levée de boucliers

Le week-end dernier, Ubisoft révélait les détails de la future quatrième et dernière saison de la neuvième année de Rainbow Six: Siege, Collision Point (Y9S4). Les joueurs attendaient particulièrement un équilibrage du côté des boucliers, qui étaient a priori beaucoup trop puissants et difficiles à contrer. Les développeurs ont pris en compte les retours, et ont pas mal travaillé pour améliorer les choses. Le coup de bouclier ne fait plus de dommages, mais renverse l’adversaire ; la suppression a été augmentée, empêchant les opérateurs de sprinter ; et il sera possible d’avoir une fenêtre pour toucher l’opérateur protégé par son bouclier après quelques coups au corps-à-corps. Mais ce qui en a surpris plus d’un, c’est que Blackbeard a été complètement retravaillé. Son petit bouclier, auparavant placé sur son fusil pour abriter le haut du corps, s’est transformé en bouclier balistique complet. Certes, pour viser avec l’AR ou le DMR, la tête n’est plus protégée, mais il peut maintenant breach les murs fins. « Il ne passera jamais la phase de ban », dit le commentaire le plus apprécié sous la vidéo… À dans trois mois pour l’annonce du « nerf » de l’opérateur !

L’autre grande annonce, c’est l’arrivée du vrai crossplay entre console et PC, pour ceux qui le souhaitent. D’autre part, le système de réputation, enregistrant minutieusement le moindre pet de travers, a encore été peaufiné, afin d’éliminer les dernières traces de toxicités qui pouvaient encore subsister pendant les parties. Quoi ? On me dit que la communauté serait toujours aussi toxique, et que les joueurs trouveraient toujours un moyen de faire chier les autres ? Étonnant. On verra bien le résultat d’ici quelques mois, mais tous ces menus avec moult statistiques donneraient presque envie de se remettre au jeu, ne serait-ce que pour voir comment tout s’articule.

On est passés un peu vite sur certains points évoqués pendant la présentation, alors si vous souhaitez plus d’informations, vous pouvez jeter un œil sur le site officiel, ou la vidéo présentée au bord de la mer, pour aucune fucking raison. La saison 4 de la neuvième année est prévue pour décembre, sans plus de précisions. En attendant, vous pouvez retrouver le jeu en promo à –10 % chez notre partenaire Gamesplanet, à partir de 18 € et jusqu’à 81 €, en fonction de l’édition.

Delta Force continue de railler Arena Breakout: Infinite

Alors que la date de la bêta ouverte approche à grands pas pour Delta Force, la Team Jade continue de rassurer sa communauté, tout en envoyant de petites piques à son cousin Morefun, qui développe Arena Breakout: Infinite. Pourquoi cousin ? Parce que les deux studios sont des filiales du géant chinois Tencent.

Delta Force 1

Ils rappellent qu’il n’y aura pas de vente de monnaie in-game, pas de pay-to-win, que le projet est orienté vers la communauté, prête à réagir aux retours des joueurs, que le jeu est bien optimisé et jouable sur une vaste gamme de machines, et qu’il n’y aura aucune tolérance envers les cheaters. On ne peut qu’être d’accord avec ces déclarations.

De son côté, Arena Breakout: Infinite, le clone d’Escape From Tarkov, est un vrai pay-to-win : on peut acheter de l’équipement top tier avec de l’argent réel, afin d’avoir un avantage très significatif sur les joueurs qui n’auraient pas mis la main au portefeuille. On a donc un peu l’impression que Tencent est en train de jouer sur deux fronts en même temps, pour voir lequel fonctionnera le mieux…

On avait plutôt été emballés par la proposition de Delta Force, notamment avec son mode Havoc – une copie de Battlefield 2042 en mieux – lorsqu’on l’avait essayé cet été et pendant le Steam Néo Fest d’octobre. On est donc assez impatients de le voir arriver avec un peu plus de contenu en bêta ouverte le 5 décembre prochain. En attendant, s’il vous intéresse, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

NoScope #66 : les 20 ans d’Half-Life 2 et Moon Mystery

Lundi soir, nous avons enregistré l’épisode #66 de NoScope. Au programme, comme d’habitude, on a commencé par un petit tour d’horizon des news de ces dernières semaines, avec évidemment les dernières infos sur S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl avant sa sortie, ou l’arrivée du cinquième chapitre du mod Black Mesa: Blue Shift.

Pour ce NoScope, on n’a fait qu’un seul test, et pas forcément pour le meilleur des jeux, puisqu’il s’agit de Moon Mystery, qu’ANzer a eu la « chance » de tester.

On a enchaîné avec un quiz et une petite discussion autour des 20 ans d’Half-Life 2, qui a forcément marqué NoFrag et le chat Twitch depuis toutes ces années.

00:00:00 – Intro
00:02:22
– Les news (PIONER, S.T.A.L.K.E.R. 2, Rogue Point…)
00:42:41
– Test : Moon Mystery
00:59:53
– Quizz : des anecdotes sur Half-Life 2
01:19:53 – Dossier : les 20 ans d’Half-Life 2
01:44:21
– À venir
01:49:06
– Nos recommandations

L’émission est également disponible en version podcast sur Soundcloud (pour l’instant), mais aussi sur SpotifyDeezerAnchor.fmGoogle PodcastsPocket CastsRadioPublic et Breaker.

En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !

La nuit tombera le 27 novembre sur Gray Zone Warfare, mais l’IA restera con comme la Lune

Dans le monde merveilleux de Madfinger Games, les développeurs de Gray Zone Warfare, un bête cycle jour/nuit est un grand événement. Cela fait des semaines qu’ils se gargarisent du travail qu’ils ont réalisé sur les opérations de nuit. Avec la vidéo partagée il y a quelques jours, nous avons maintenant une date de sortie pour cette extraordinaire fonctionnalité : ce sera le 27 novembre. Vous pourrez, par exemple, utiliser des lunettes de vision nocturne, incroyable ! Du jamais vu ! Et il y aura aussi des lasers et des lampes torches… Bref, vous l’aurez compris, rien de quoi réellement nous éblouir.

Vous avez de la chance, ce teaser vous épargne une bonne heure de branlette autour de concepts que l’on trouve chez tous les autres concurrents, et pas toujours parce que c’est bien, comme la limitation des stocks chez les marchands pour augmenter le gear fear, par exemple. Par contre, n’espérez toujours pas voir le principal problème de Gray Zone Warfare traité tout de suite : l’IA, pourtant la priorité absolue depuis un moment, n’est pas au programme du futur patch. Les ennemis seront donc toujours aussi stupides, de jour comme de nuit. Bon, on est mauvaise langue, pas mal de petites choses, notamment du côté de la qualité de vie, ont été améliorées. Malheureusement, la qualité de vie ne fait pas un jeu…

En attendant le 27 novembre et la tombée de la nuit, si malgré tout, vous êtes convaincus qu’il faut acheter Gray Zone Warfare, vous pouvez le retrouver à partir de 35 € sur sa page Steam.

Squad veut migrer vers l’Unreal Engine 5

La semaine dernière, le YouTuber MoiDawg a publié une vidéo résumant le stream caritatif d’Offworld Industries du 11 novembre dernier. Ils ont notamment parlé de Squad, l’un des meilleurs jeux tactiques de ces dernières années. Et l’information majeure, c’est que les développeurs ont décidé de migrer de l’Unreal Engine 4 à l’Unreal Engine 5. Ils avaient d’ailleurs déjà partagé quelques images cet été, montrant le travail réalisé sur le rework de la carte Al Basrah. Mais ils n’avaient rien dit, les petits coquins. A priori, cela devrait permettre de redonner un petit coup de peinture bienvenu à un jeu qui commence à accuser le poids des ans. Un autre point abordé par l’équipe est que la dernière version du moteur d’Epic apportera également des solutions pour améliorer la physique des véhicules. Alors qu’un ridicule muret ou qu’un gros caillou peuvent actuellement réduire à néant une attaque d’un M1A2 Abrams sur un camp ennemi, l’Unreal Engine 5 devrait régler ce problème. Par ailleurs, le lead programmer évoque implicitement qu’ils travaillent actuellement sur un système de destruction. Ce ne sera sans doute pas pour des bâtiments, mais plutôt pour les petits murs ou les clôtures, actuellement immuables. Une révolution !

Quelques autres informations ont été distillées dans la vidéo de MoiDawg, notamment le contenu du prochain patch 8.2, ou les armes antiaériennes. On vous laisse la regarder si vous souhaitez plus d’informations.

Ne soyez tout de même pas trop impatients pour la mise à jour vers l’Unreal Engine 5, car aucune date n’a encore été envisagée. Il reste beaucoup de travail, notamment sur l’optimisation, pour éviter d’avoir la même rengaine, comme à chaque changement de moteur…

2024 11 17 21 39 26 Squad is updating to UE5 r joinsquad Vivaldi
En attendant, si Squad vous tente, vous pouvez retrouver le jeu à –10 % chez notre partenaire Gamesplanet, ce qui le fait à 44 €.

Retrouvez-nous lundi 18 novembre à 20 h pour le NoScope #66 : les 20 ans d’Half-Life 2 et Moon Mystery

Lundi soir, le 18 novembre à 20 h, la rédaction de NoFrag enregistrera l’épisode #66 de NoScope. Au programme, comme d’habitude, on commencera par un petit tour d’horizon des news de ces dernières semaines, avec évidemment les dernières infos sur S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl avant sa sortie, ou l’arrivée du cinquième chapitre du mod Black Mesa: Blue Shift.

Pour ce NoScope, on ne fera qu’un seul test, et pas forcément pour le meilleur des jeux, puisqu’il s’agira de Moon Mystery, qu’ANzer a eu la « chance » de tester.

On terminera l’émission avec une petite discussion autour des 20 ans d’Half-Life 2, qui a forcément marqué NoFrag depuis toutes ces années.

Alors attrapez quelques chips de légume, un jus de goyave, et rejoignez-nous donc sur Twitch lundi soir à 20 h pétantes. Ou à peu près, on verra.

Vous pouvez retrouver les anciens épisodes de NoScope en VOD sur la chaîne YouTube NoFragTV et en version podcast sur Soundcloud, mais aussi sur SpotifyDeezerAnchor.fmGoogle PodcastsPocket CastsRadioPublic et Breaker.

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