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MeLE Overclock4C, le MiniPC va évoluer vers le Core i3-N300

La société MeLE a toujours travaillé un peu à contre-courant des autres, avec des designs différents, mais également des choix de composants moins orthodoxes que le reste du marché. La raison est probablement à aller chercher du côté de leur clientèle qui doit être plus professionnelle que grand public.

L’engin reste toujours très compact avec 17.8 cm de large pour 9.35 cm de profondeur et 2.1 cm d’épaisseur

Ainsi, quand les Intel Alder Lake-N sont apparus sur le marché, ils sont restés pendant très longtemps encore sur les générations de puces précédentes. Les Celeron et Pentium du fondeur. Puis, au moment où tout le monde se lançait sur l’offre Intel N100, ils ont commencé par proposer des N95 sur leur gamme Overclock4C. Techniquement parlant, le N95 n’est pas très différent du N100. Les deux puces sont équipées de la même architecture, avec 4 cœurs monothreads , une fréquence de 3.4 GHz maximum et 6 Mo de cache. Là où les puce se différencient, c’est sur la partie graphique qu’ils embarquent. Le N95 propose un circuit graphique Intel UHD avec 16 EU à 1.2 GHz quand le N100 propose 24 EU, mais à une fréquence plus basse de 750 MHz. Ce que cette nuance implique se retrouve également sur un autre plan, celui de la consommation des deux puces. Le N95 fonctionne dans un TDP de 15 watts quand le N100 reste beaucoup plus sagement à 6 petits watts.

Le connectique du MiniPC ne change pas.

Intel ne communique pas sur le prix de ces puces particulières, il s’agit de puces mobiles et un particulier ne peut pas en acheter en solo dans une boite en magasin. Malgré tout, je soupçonne le marché d’avoir largement contraint les N100 par rapport aux N95. Au moment du lancement du premier Overclock4C, MeLE a eu le choix entre un N100 assez cher et plus difficile à obtenir et un N95 plus abordable du simple fait de sa consommation et de sa chauffe. Quand la tension sur ces puces a baissé, ils ont décidé de basculer leur offre sur le N100 plus facile à dissiper.

Des fonctions mises en avant qui visent les pros : Auto Power On, Wake On Lan, PXE, possibilité de rendre certains connecteurs inopérants, etc

Aujourd’hui le MeLE Overclock4C est annoncé sous Intel Core-i3 N300, une puce de la même gamme, sortie en même temps que le N100, avec un petit watt  seulement de TDP en plus et qui fonctionne avec 8 cœurs monothreads à 3.8 GHz. Son circuit graphique est également plus rapide avec cette fois-ci 32 EU cadencées à 1.25 GHz.

L’engin propose toujours de la mémoire DDR4-3200 en 16 Go. Son stockage est également divisé en deux entités. Un eMMC de 256 Go et un M.2 2280 de même capacité.

Pourquoi attendre presque deux ans pour lancer cette puce dans une de leurs machines ? Parce que le public de MeLE se fiche en réalité de la performance proposée. Ces engins sont majoritairement employés par des pros pour fabriquer des postes de travail bureautique simples. De l’affichage numérique, des kiosques et autres joyeusetés de ce genre. L’important est que ces machines tournent. Et qu’elles tournent souvent 24H/24 et 7J/7. Sans jamais rien faire d’intensif ou de plus extravagant que de lire une vidéo en boucle ou de piloter un écran tactile qui fera défiler des images tout en actionnant des éléments externes comme une imprimante à ticket. Rien de franchement compliqué pour ce type de puce.

Alors que les nouveaux processeurs d’Intel, les N150 et autres Core N350 de la nouvelle famille Twin Lake, semblent se profiler pour le tout début 2025, les N300 doivent être plus accessibles à leur tour. Les constructeurs préparant déjà leurs futures machines avec cette nouvelle génération. MeLE, de son côté peut désormais se permettre de piocher sur cette gamme de puces et continue donc à marcher à côté du sentier.

Le MeLE Overclock4C en version Core i3-N300 et 16/512Go est dorénavant proposé à 399.99€  sur Amazon France. Le Quieter4C de la marque, équipé d’un N100 et fonctionnant de manière totalement passive, est proposé à 258.99€ en promo.

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MeLE Overclock4C, le MiniPC va évoluer vers le Core i3-N300 © MiniMachines.net. 2024.

Capibara Zero : un Flipper Zero à fabriquer soi même

Le Capibara Zero est une initiative Open Source qui vise à proposer les services du Flipper Zero pour un tiers de son prix. Si le Flipper est proposé aujourd’hui à 165€ – et reste pour le moment indisponible – le composant de base de son alternative est un T-Embed CC1101 de Lilygo. Un objet proposé à moins de 55$ en import.

Si je connais beaucoup d’utilisateurs qui seraient ravis de posséder un Flipper Zero pour divers usages, le moment de passer à la caisse les retient toujours un peu. L’objet mérite son prix, je ne conteste en rien cela. Il est beau, son interface est géniale et l’idée comme la réalisation du projet sont irréprochables. Le magasin d’applications fonctionne bien et tout cela n’a été possible que parce que l’objet a su séduire et comprendre son public.

Mais cela n’empêche pas le produit d’être difficile d’accès pour certains. Si on cherche un outil plus simple et pour des usages plus limités que le Flipper, le Capybara Zero est peut-être la solution. 

Le T-Embed CC1101 est un émetteur et récepteur radio basé sur une ESP32-S3 avec 16 Mo de mémoire flash et 8 Mo de RSAM. Il fonctionne en Wi-Fi4 et Bluetooth 5, embarque une solution NFC et propose un petit écran 1.9 pouce IPS couleur en 320 x 170. Son châssis propose également un émetteur infrarouge, des LEDs RGB, un microphone et une molette de contrôle. À l’intérieur de son boitier translucide, on retrouve une batterie 1300 mAh. Assez d’éléments pour avoir donné envie à certains de se pencher sur une alternative au petit Dauphin.

Il est par ailleurs possible de se servir d’autres composants pour fabriquer son Capybara, un Arduino Nano ESP32 ou un ESP32-S3-WROOM plus classique. Mais, évidemment, il faudra monter toutes les interfaces soi-même.

Le projet Capybara Zero vous propose de remplacer en partie les capacités du Flipper Zero. De la documentation est disponible ainsi que des guides pour parvenir à ses fins. Mais je vais être très clair, pour le moment ce projet échange votre argent contre votre temps. Si vous ne payez pas aussi cher l’objet de base, il faudra passer des heures à le configurer et le mettre en place pour parvenir au même résultat qu’avec le Flipper. Le projet Capybara Zero s’adresse d’abord et avant tout à des passionnés d’électronique et d’informatique et non pas à Monsieur tout le monde qui veut juste regrouper toutes ses télécommandes en une seule. Pour le moment le petit hystricognathe est un peu brut de décoffrage. Cela n’empêchera pas de garder un œil sur ce projet et d’y penser en cas de besoins spécifiques.

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Capibara Zero : un Flipper Zero à fabriquer soi même © MiniMachines.net. 2024.

Le futur de l’impression 3D sera t-il piloté sur 4 axes ?

Joshua Bird présente une imprimante 3D sur 4 axes qu’il a développé lui-même, un outil ingénieux par ce qu’il propose, mais également par les éléments mis en place pour le construire. Une recherche assez passionnante à découvrir.

Je ne doute pas une seule seconde que les plus brillants cerveaux des plus grands fabricants d’imprimantes 3D sur la planète ont déjà réfléchi à développer une imprimante 4 axes de ce genre. Mais voir un engin de ce type construit par un particulier parvient toujours à me fasciner. Cette nouvelle imprimante utilise un certain nombre de solutions très originales, mais surtout très élégantes, pour parvenir à ses fins.

Pour fonctionner sur 4 axes en impression 3D, il faut forcément sortir des sentiers battus. Des solutions existent déjà, mais elles sont souvent monstrueusement complexes ou limitées. Ici, c’est l’inverse qui est proposé. Le plateau qui accueille l’objet à imprimer est rond, comme sur les imprimantes de type Delta. Mais il tourne surtout sur lui-même grâce à un système de poulie piloté par un moteur pas à pas. Une manière à présenter directement à la tête d’impression l’endroit où déposer le filament sur cet axe en rotation.

La tête d’impression peut, quant à elle, se mouvoir horizontalement en faisant circuler une courroie avec deux moteurs fonctionnant dans des sens opposés. Le bras qui porte la tête est ainsi guidé sur un axe linéaire et amené vers l’avant ou vers l’arrière. Ce bras est lui-même porté par un double axe linéaire pour pouvoir monter ou descendre grâce à une classique tige avec un pas de vis tournant grâce à un autre moteur pas à pas.

Là où l’imprimante se distingue et montre toute l’ingéniosité du dispositif, c’est dans la possibilité qu’elle a de faire pivoter la tête d’impression sur un demi-cercle en actionnant les deux moteurs de courroie dans le même sens. À ce moment, c’est la buse d’impression, portée par un axe, qui bouge autour de celui-ci. Et non plus le bras en entier. On voit les deux mouvements de moteur en action à 0.37 de la vidéo. Cette économie de moyens pour parvenir à des mouvements complexes est à la fois merveilleusement intelligente et économe. La programmation des ordres d’impression s’en trouve facilitée avec quatre moteurs à piloter. L’engin évite de se complexifier et limite ainsi également le risque de pannes possibles.

La conjonction de cet ensemble de mouvements permet d’imprimer directement à l’horizontale et non plus uniquement avec une tête surplombant la zone ou déposer le matériau fondu. Une impression sur 4 axes qui permet de déposer de la matière sur des porte-à-faux de 90°. Sans avoir besoin de porter l’objet avec des supports. Ce qui évite de gâcher du filament et accélère d’autant le temps d’impression.

Le slicer, le logiciel qui pilote l’imprimante 3D en lui dictant l’ensemble des mouvements à coordonner pour réaliser chaque objet, a dû être adapté pour cette machine particulière. Permettant ainsi de prendre en compte les mouvements non-orthodoxes du dispositif. Ce logiciel va être proposé d’ici à quelques semaines en Open Source pour que chacun puisse l’améliorer ou le modifier.

L’espace disponible pour positionner des ventilateurs n’est pas assez important.

Parmi les éléments les plus étonnants dans la conception de cette imprimante 3D, une partie son système de refroidissement. Au sortir de la buse, le filament est rendu liquide afin qu’il se dépose facilement. Pour ne pas que ce dépôt de matériau ne coule et qu’il se fige directement là où il est censé être déposé, les imprimantes le refroidissent en utilisant un flux d’air projeté précisément. Sur cette imprimante, le recours à des ventilateurs et des guides qui amèneraient l’air à l’endroit voulu posent problème. Avec ses mouvements de rotation, la tête ne peut pas accepter d’épaisseur trop importante au-dessus et en dessous d’elle. Aussi le recours à une solution alternative a été trouvée. Une pompe d’aquarium posée loin de la tête envoie un flux d’air continue via un tube translucide. Ce dernier est canalisé pour souffler pile au sortir de la buse. Cela évite trop de poids à porter pour le bras, mais également les vibrations à gérer pour l’ensemble et permet de solidifier directement le matériau sans gêner les déplacements de la tête.

Une sonde positionnée à la même hauteur que la buse est exploitable en tournant simplement la tâte d’impression de 90°…

Ce premier prototype est encore jeune, très jeune. Certains « raccourcis » vont faire grincer des courroies les puristes. Comme l’absence de détection de fin de course pour certains moteurs. Les engins détectent juste qu’ils ne peuvent pas « forcer » plus loin et la partie logicielle en prend compte. Le recours à de petits interrupteurs de détection de fin de course pourraient largement améliorer le dispositif. Joshua n’est pas ingénieur mais « juste » un programmeur de talent. Limiter le nombre physique de câbles semble être une de ses préoccupations pour le moment.

Le résultat de cette production sur 4 axes est très impressionnant et Joshua indique que son design ne devrait pas couter plus que 300 ou 400$ à fabriquer pour un particulier. Probablement beaucoup moins si un industriel s’en empare et décide d’y travailler pour le proposer en série. Totalement Open Source, le projet est formidablement original et prometteur. L’élégance des solutions trouvées, la qualité des productions de ce prototype et l’incroyable nombre de problèmes logiciels et mécaniques qui ont été résolus ici pour parvenir à ce résultat m’a laissé bouche bée.

La fin de la vidéo est tout aussi extraordinaire que le début. Joshua est, comment dire, surprenant. Je vous encourage vraiment à regarder les dernières minutes de sa petite vidéo où il explique pourquoi il a dû mettre les bouchées doubles pour finir son montage sous Final Cut rapidement. Je pense qu’il n’est pas exagéré de dire qu’il est promis à un grand avenir dans la communauté DIY, dans l’Open Source et probablement dans quoi qu’il puisse entreprendre. 

Son site, si vous êtes curieux, propose déjà un joli parcours :  joshuabird.com

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Le futur de l’impression 3D sera t-il piloté sur 4 axes ? © MiniMachines.net. 2024.

Le SZBOX FN60G WE, un monstre sous RTX 4090 et Core i9

Le FN60G WE est une solution développée par un constructeur chinois qui essaye de contenir dans un encombrement minimal un engin très complet. Le précédent modèle mesurait 16.8 cm de large comme de profondeur pour 9.52 cm de haut. Le nouveau venu gagne en volume en atteignant 13.7 cm de haut. Il faut dire qu’il change de capacités avec de nouveaux composants.

Sur ce nouveau FN60G WE, on retrouvera des puces pouvant aller jusqu’au Core i9-14900KF, une solution 24 cœurs et 32 threads très performante qui sera ici associée à un refroidissement liquide. Ce processeur au TDP de 125 Watts et capable de dépenser 253 watts en mode Turbo aura bien besoin d’une solution de refroidissement signée Thermalright pour tenir la cadence au sein d’un boitier aussi petit. Surtout si on considère les options graphiques proposées. 

Pour accompagner cette puce Intel, différentes options de cartes graphiques secondaires sont listées. D’abord un Radeon 6600M 8 Go d’AMD puis deux choix dans la gamme de puces Nvidia RTX 40×0. Soit le RTX 4060 8 Go, soit la version RTX 4090 16 Go. Des puces qui pourront déployer jusqu’à 115 watts de TDP de leur côté. Pour alimenter tout cela, la solution retenue est étrange puisqu’il s’agit d’un chargeur externe, un modèle 220 watts qui se connecte sur un jack à l’arrière de la machine.

Les comptes en watts ne sont pas vraiment bons entre le processeur et la partie graphique, ce qui sous-entend que jamais ni l’un ni l’autre ne pourront donner le maximum de leurs capacités. Sans même parler d’un usage de calcul pur ou le mode Turbo ne pourra pas fonctionner, l’addition des compétences du processeur et d’une RTX 4090 parait compliquée. Autre questionnement, le pilotage d’un boitier d’alimentation externe et autrement limité que celui d’une alimentation interne plus classique, on peut logiquement se demander si par construction le FN60G WE ne sera pas tout simplement calibré pour sous-exploiter la totalité des composants.

La mémoire vive sera confiée à deux slots SODIMM de DDR5-5600 et le stockage se fera sur deux emplacements M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. De quoi construire de véritable petits monstres techniques dans un espace très contraint avec 3.8 litres de volume au total. Mais des petits monstres moins performants que la somme des mêmes composants intégrés dans un boitier ITX plus classique et pas forcément beaucoup plus grand.

La connectique n’est pas inintéressante avec en façade un USB 3.1 Type-A et un USB 2.0 Type-A, un lecteur de cartes MicroSDXC, un USB 3.2 Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage. 

Et à l’arrière, un USB 3.2 Type-A avec DisplayPort  et Quick Charge 15 watts, deux HDMI et deux sorties DisplayPort. On retrouve également deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, deux USB 3.2 Type-A, deux USB 2.0 Type-A ainsi que des prises antenne pour des réseaux sans fil. Un port M.2 2230 est disponible pour intégrer le module Wi-Fi de son choix.

Bref, outre le fait que cet engin n’est pas donné, 1479€ en mode barebone avec une Radeon 6600M, 1717€ avec une GeForce RTX 4060 et pas dispo en RTX 4090… Il faut en plus 250€ de frais de port pour le faire venir chez nous. Je ne saurais que conseiller de passer son tour avec ce genre de configuration. Il vaut mille fois mieux s’orienter vers un PC peut être un poil plus encombrant, mais vraiment plus évolutif et plus facilement réparable, négocié chez un revendeur également plus proche. 

Le listing des machines de jeux de TopAchat vous donnera une bonne idée de ce qu’un tel budget peut vous apporter sous votre sapin.

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Les nouvelles MSI Claw 8 AI+ et 7 AI+ sont en précommande

En avance sur leur calendrier, les MSI Claw 8 AI+ et MSI Claw 7 AI+ sont déjà « lâchées » dans la nature avec une apparition et des tarifs chez des marchands US.

La MSI Claw 8 AI+

L’histoire du MSI Claw est intéressante, car elle montre un vrai partenariat entre Intel et MSI. La première console a été la seule d’une marque internationale à se lancer sur le marché avec un processeur Core Meteor Lake. Un choix qui n’a pas forcément porté immédiatement les meilleurs fruits puisque la console se retrouvait derrière l’offre concurrente qui embarquait des puces AMD. Après des mois de développement et d’améliorations, chez MSI comme chez Intel, la console a montré de grosses améliorations techniques et poussé à la fois ses performances et son autonomie. Cettepremière version est désormais vendue à 474€ en promo pour le Black Friday.

Pendant que la première mouture de la console évoluait, les équipes de MSI devaient bénéficier d’un traitement prioritaire de la part d’Intel qui leur ouvrait la possibilité d’employer des puces Lunar Lake. Ainsi dès le mois de juin, les premières rumeurs de ces MSI Claw 8 AI+ sont apparues en ligne. En aout, le changement de puce était confirmé et en septembre dernier une date se profilait pour le début 2025.

La MSI Claw 7 AI+

Des prix sont maintenant publiés pour ces nouveaux modèles. On retrouve aux US la console MSI Claw 7 AI+ à 799$ et la MSI Claw 8 AI+ à 899$. Des prix Hors Taxes qui correspondent respectivement à quelque chose comme 910€ et 1025€ avec 20% de TVA. Pas les consoles PC les moins chères donc surtout face à l’offre Steam Deck qui continue à dominer le marché.

Pour ces tarifs, vous aurez droit à des engins construits sur les mêmes bases, mais avec des différences techniques importantes. Le processeur est toujours le même, il s’agit d’un Core Ultra 7-258V. Une solution développée sur 4 cœurs P et 4 cœurs E avec des fréquences de 3.7 à 4.8 GHz, 12 Mo de mémoire cache et un TDP situé entre 17 et 37 watts. La partie graphique Intel ARC 140V est également identique avec 8 cœurs Xe cadencés à 1.95 GHz. Un NPU est par ailleurs intégré, il délivre une puissance de 47 TOPS. Accompagnant cette puce, 32 Go de mémoire vive en LPDDR5x-8533. On voit par ailleurs ici tout l’intérêt de ce type d’intégration, la mémoire vive étant directement implantée sur le processeur, la place occupée sur la minuscule carte mère sur les composants mémoire habituels est libérée pour d’autres usages.

Hormis ces éléments communs et une connectique identique, la console se différencie sur les autres postes. On retrouve sur la MSI Claw 8 AI+ un écran de 8 pouces  IPS en 1920 x 1200 pixels avec un ratio 16:10 et un rafraichissement 120 HZ et un stockage M.2 2230 allant jusqu’à 1 To en NVMe PCIe Gen4 x4. La batterie est une 80 Wh et la partie sans fil est confiée à un module Intel Killer BET1750 qui livrera un signal Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4. 

Sur la MSI Claw 7 AI+, l’affichage est en 7 pouces avec un FullHD 1920 x 1080 plus classique en 16:9 et toujours une dalle IPS en 120 Hz. Le stockage est identique mais limité à un maximum de 512 G en sortie d’usine. La batterie est une 54 Wh seulement. Cela fait tout de même de sacrées différences pour 99$ HT d’écart entre les modèles.

La connectique est identique. Deux ports Thunderbolt4 qui permettront une recharge en 65 watts, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC seront disponibles. Un capteur d’empreintes sera également présent et le reste des composants se déploiera de la même manière : double joystick, gâchettes, boutons programmables au dos, enceintes stéréo, croix directionnelles et boutons ABXY.

Dernières différences notables, la version 7 pouces mesure 29.4 cm de large pour 11.7 cm de profondeur et 2.1 cm d’épaisseur pour un poids de 675 grammes. Le modèle 8 pouces passe à 29.9 cm de large pour 12.26 cm de profondeur et 2.4 cm d’épaisseur. Son poids est significativement plus imposant avec 794 grammes. Un changement facilement explicable par la différence de batterie.

Les deux modèles sont attendus pour ce mois de décembre aux US.

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Les nouvelles MSI Claw 8 AI+ et 7 AI+ sont en précommande © MiniMachines.net. 2024.

Le Minix Z100 : Le MiniPC Intel N100 fanless 16/512 Go à 227.92€

Mise à jour : La version 16/512 Go du MiniPC Fanless sous Intel N100 est en promo à 227.92€ au lieu de 299.90€ sur Amazon.

Le Minix Z100 est un MiniPC assez classique même si il propose des éléments originaux comme un fonctionnement totalement passif. A la différence de beaucoup de ses concurrents, Minix conçoit ses propres cartes mères et ses propres boitiers, une approche autonome qui lui permet de séduire une autre catégorie d’utilisateurs.

Quand de nombreuses marques de MiniPC sortent sur le marché en clonant encore et encore le même châssis ou en changeant juste sa forme mais  en se basant sur la même base de carte mère, ils ne font que coller leur logo sur un design conçu par une autre entreprise. Cela peut avoir du bon, et de nombreux MiniPC de ce type proposent un résultat convainquant. Mais cela peut également poser quelques soucis techniques, notamment pour des professionnels qui veulent pouvoir s’assurer du bon fonctionnement de leur matériel dans des conditions un peu plus exotiques. Cela ne veut pas dire que toutes les marques « noname » ont proposé des engins peu fiables depuis le début de l’année mais simplement qu’ils commercialisaient des machines adaptées à un usage plus familial. Sans égard pour des conditions d’exploitation particulières. Avec des BIOS parfois taillés à la machette ou pas adaptés du tout. Aucun problème pour un usage au quotidien mais pas assez sécurisé pour une machine qui doit se confronter à une utilisation dans un distributeur automatique par exemple.

Je constate également que de nombreux constructeurs sortent leurs MiniPC N100 originaux ces derniers jours : Asus avec son PN42 qui ne devrait plus tarder, MeLE qui lance le Quieter4C et désormais Minix avec ce modèle particulier.

La base technique du Minix Z100 est un processeur Alder Lake N Intel N100 qui est associé à un slot de mémoire vive en DDR4-3200. Ce slot SODIMM permettra de proposer de 8 à 32 Go de RAM à la machine même si par défaut le constructeur ne livre l’engin qu’en 8 Go de base pour le moment. Le stockage est confié à un slot M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 X4. C’est un nouveau constructeur qui confirme de manière à peine voilée que le N100 d’Intel peut gérer jusqu’à 32 Go de mémoire vive sans soucis malgré une fiche technique le limitant à 16 Go.

Autour de ces composants, on retrouve une connectique assez complète avec deux sorties vidéo HDMI 2.1, un USB 3.2 Gen2 Type-C sans prise en charge du DisplayPort, deux USB 3.2 identiques mais en Type-A, deux USB 2.0, un jack audio combo 3.5 mm, un lecteur de cartes MicroSDXC et un port Ethernet 2.5 Gigabit. Le tout est alimenté par un Jack de 12 à 19 volts sur 3 Ampères. Particularité importante du dispositif, le Minix Z100 est totalement passif. Son boitier en métal composé d’acier et d’aluminium l’englobe totalement, ce qui oblige à déployer le signal Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 au travers d’antennes externes amovibles. Minix indique la présence de fonctions réseau intéressantes dans le BIOS comme le Wake On Lan, le redémarrage après coupure de courant ou la programmation d’auto allumage à heures fixes. L’engin est également livré avec une licence de Windows 11 Pro. 

Le tout entrant dans un châssis compact de 12.3 cm de large pour 12 cm de profondeur et 4.6 cm de hauteur. Le boitier pourra se fixer en VESA au dos d’un écran ou sur un support adapté ou se positionner sur un bureau. C’est typiquement le genre de machine qui pourra fonctionner 24H/24 sans pépins ou qui sera à même de gérer un service sans aucune maintenance en s’allumant automatiquement le matin puis en s’éteignant le soir pour éxecuter des tâches classiques allant de l’analyse de données au pilotage d’un distributeur ou à l’affichage de données sur un kiosque numérique.

Minix est un vieil habitué des colonnes de Minimachines, il était même présent sur Blogeee. La marque a un peu disparu des radars parce qu’elle s’est pendant longtemps focalisée sur des TV-Box orientées vers des services professionnels moins intéressants pour nous. Mais le constructeur est sérieux et ses machines ont toujours été solides. L’arrivée de ce Minix Z100 est donc une bonne nouvelle même si pour le moment, on n’est pas forcément sur le meilleur rapport performances prix du marché.

Le MiniPC est proposé sur Amazon à 227.92€ dans sa version 16/512 Go, au lieu des 299.90€ habituels. C’est le plus bas prix que nous ayons pu constater sur ce modèle et cela place l’engin fanless au tarif d’un MiniPC ventilé classique.

Voir l’offre sur Amazon.

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Le Minix Z100 : Le MiniPC Intel N100 fanless 16/512 Go à 227.92€ © MiniMachines.net. 2024.

Anycubic Kobra 3 Combo : L’impression multi filament à 336.80€ !

Mise à jour au 04/12/2024 : l’imprimante Kobra 3 Combo multi filament revient à 336.80€ avec un code promo. Voir en fin de billet.

Le marché de l’impression 3D s’est largement simplifié ces dernières années. Si certains ne jurent que par des modèles de dernière génération souvent assez chers, il est parfaitement possible de mener à bien des impressions 3D complexes avec des modèles abordables. Si cette Anycubic Kobra 3 Combo se tourne à son tour vers le multi filament, c’est évidemment pour faire comme les autres mais aussi et surtout pour attirer de nouveaux clients.

La plupart des grandes marques ont choisi de proposer cette option de gestion de multi filament. Prusa, BambuLab ou Creality pour n’en citer que quelques unes. Tous ces fabricants proposent ainsi un produit indisponible sur l’entrée de gamme et peuvent donner envie d’investir à nouveau dans une imprimante 3D. Cela fait partie des stratégies classiques du marché. Il y a quelques années cela a été l’apparition du nivellement automatique des machines avant qu’il ne soit repris par la majorité des marques. Puis on a eu droit à l’augmentation de vitesse, aux extrudeurs haut de gamme, aux buses Tri-Métal, à l’apparition de solutions basées sur des logiciels plus aboutis  comme Klipper.

Cette évolution qui débouche aujourd’hui vers des produits comme cette Anycubic Kobra 3 Combo, je ne m’en plains évidemment pas. C’est très bénéfique pour tout le marché de l’impression 3D comme pour les utilisateurs. Il n’est plus possible de commercialiser une imprimante même entrée de gamme avec des composants qui ne proposeraient pas un service minimum largement supérieur à ce que proposaient les mêmes modèles il y a quelques années en arrière. 

L’arrivée du multi filament, comme des modèles fermés, va permettre de se distinguer plus sûrement des modèles entrée de gamme. Ces options sont fort visibles et coutent logiquement plus cher à produire. Cela permet de maintenir une marge correcte et totalement justifiée pour les marques alors qu’il est difficile de lutter avec les solutions entrée de gamme régulièrement proposées.

La Kobra 3 Combo propose donc un boitier externe de gestion de plusieurs filament pour un volume d’impression très confortable de 250 x 250 mm de côté et 260 mm de hauteur. La vitesse théorique maximale est de 600 mm/s, ce qui est également une évolution majeure pour la marque puisque la Kobra 2 restait « coincée » à 250 mm/s. Le nivellement automatique de l’imprimante évolue vers une gestion par LeviQ 3.0 afin de ne pas perdre régulièrement quelques minutes pour recalibrer l’ensemble.

Anycubic propose également un changement de buse facilité et sans outils et une température de chauffe pouvant atteindre 300°C. Les matériaux exploitables sont variés :  PLA, PETG, ABS, ASA, PET, PA, PC, PP et HIPS. On retrouve évidemment les fonctions « classiques » de reprise après coupure de courant ou de détection de fin de filament sont présentes. Le reste est toujours là avec un écran 4.3″ tactile, un réglage facile de la tension de courroie XY et une impression à la fois silencieuse dans les mouvements de déplacement et une compensation des vibrations provoquées par l’imprimante elle-même.

Mais la pièce maitresse de cette offre est sans conteste l’arrivée de l’équipement multi filaments Anycubic ACE Pro. Ce dernier pourra embarquer de une à quatre bobines différentes et offrira une fonction de « séchage » des filaments. De manière à ne pas avoir de soucis de qualité lié à des matériaux trop humides. Anycubic propose une identification des bobines automatisée si vous employez des matériaux de sa marque. Chaque bobine propose une petite puce RFID qui dira à l’accessoire de quelle couleur il s’agit mais également les températures conseillées.

Il est néanmoins tout à fait possible d’employer n’importe quel type de filament compatible en indiquant pour chacun de quatre emplacements les caractéristiques du matériau employé. A noter que ce boitier peut être doublé pour profiter de 8 filaments distincts et que Anycubic propose évidemment un outil de gestion pour imprimer avec différents matériaux. Il est également possible de positionner plusieurs fois le même matériau pour imprimer en continu d’une bobine de filament à une autre.

 

 

 L’imprimante « Kobra 3 Combo » comprenant le boitier multi filament Anycubic ACE Pro et l’imprimante Anycubic Kobra 3 est en ce moment vendue 379€ chez le fabricant.

Son tarif est remisé à 336.80€ avec le code NNNFRAK3D à ajouter dans votre panier chez Geekbuyiing depuis un entrepôt Polonais.

Voir l’offre chez Geekbuying

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Minisforum UM870 Slim : un MiniPC sous Ryzen 7 8745H

Tout juste annoncé par Minisforum, le UM870 Slim prend la suite d’autres modèles que l’on a déjà rencontrés. Les UM680 et UM760 desquels il se différencie surtout par un choix de processeur différent.

Le UM870 Slim propose un Ryzen 7 8745HS, une puce présentée début août par AMD comme étant un processeur d’abord adressé au marché chinois, dans la gamme de processeurs « Hawk Point » mais dépourvu de NPU. On retrouve un circuit Zen4 8 cœurs et 16 threads à 4.9 GHz, un circuit graphique Radeon 780M sous RDNA 3 avec 12 CU à 2.6 GHz, une gravure en 4 nano et 24 Mo de mémoire cache. Bref une puce moderne qui se différencie uniquement des autres pas son absence de circuit spécialisé dans l’IA. Il s’agit d’une solution développant 45 Watts de TDP par défaut même si ici Minisforum le pousse un peu plus loin.

Je ne sais toujours pas pourquoi cette puce existe. S’agit-il d’une manière pour AMD de limiter ses pertes en commercialisant des puces dont la fabrication du NPU n’a pas été réussie ? D’une commande spécifique du marché ? D’un moyen d’adresser des processeurs moins chers pour gagner un marché où l’usage de l’IA n’est pas  essentiel ? Difficile de répondre. 

De larges ouïes d’aération sur les côtés de l’engin pour le laisser « respirer »

En attendant, Minisforum s’empare de ce processeur pour son UM870 Slim et cela permet de construire un engin intéressant. La puce est intégrée dans un boitier très classique de 13 cm de large pour 12.6 cm de profondeur et 5.4 cm d’épaisseur. Une solution de 670 grammes avec support VESA pour être fixé sur un écran. La puce est accompagnée de deux slots SODIMM de DDR5-5600 pouvant grimper au maximum à 96 Go de mémoire vive. Le stockage est confié à un double port M.2 2280 NVMe PCIE 4.0 x4 et un petit port M.2 2230 accueille un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3.

La partie avant propose un bouton de démarrage, deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm en plus d’un bouton de reset de BIOS. 

Sur la partie arrière, on retrouve un jack d’alimentation en 19V, 6.32A et 120 Watts, un Ethernet 2.5 Gigabit, trois sorties vidéo en HDMI 2.1, DisplayPort 1.4 et USB4. Ce port au format Type-C permettra également de transférer données et alimentation avec un Power delivery. Les deux derniers ports USB sont proposés au format 2.0, probablement pour sauvegarder des lignes PCIe afin de conserver deux stockages en NVMe PCIe 4.0 x4.

On note que le processeur est placé au-dessus de la carte mère, ce qui permet de positionner les ailettes de refroidissement loin de la connectique et donc d’éviter de laisser l’air ambiant stagner à ce niveau. Le système de refroidissement est une reprise des autres modèles Slim de la marque. On retrouve un dispositif de refroidissement directement en contact avec le processeur qui transporte la chaleur qu’il émet vers les ailettes. Celles-ci sont ensuite refroidies par de l’air frais poussé par le ventilateur. 

À noter que Minisforum pousse la puce dans l’ensemble des TDP officiellement supportés. Le Ryzen 7 8745HS est pensé pour fonctionner à 45 watts dans son mode par défaut. Il peut être porté officiellement jusqu’à 54 Watts et baissé à 35 watts pour adresser des besoins spécifiques. Processeur mobile, il peut ainsi basculer à 35 watts pour économiser de la batterie et grimper à 54 watts sur secteur pour lancer des calculs lourds. Une manoeuvre qui passera probablement par une action dans le BIOS et qui devrait avoir un impact sur le bruit de sa ventilation.

Livré en plusieurs versions, disponible en argent et en noir, ce Minisforum UM870 Slim est présenté à 349€ en version barebone et à 499€ en version 32Go/1To sous Windows 11 sur le site Français de la marque. Néanmoins, le stock ne devrait être approvisionné qu’en janvier 2025.

Le Ryzen 7 8745H, un processeur qui ne propose pas de NPU

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Minisforum UM870 Slim : un MiniPC sous Ryzen 7 8745H © MiniMachines.net. 2024.

L’Intelligence Artificielle a un impact limité sur les ventes de PC

Chez TrendForce, on estime que les ventes de portables vont grimper de presque 5% l’année prochaine. Le moteur de cette croissance serait la mise à la retraite forcée de Windows 10 par Microsoft. Un changement de système qui obligerait beaucoup de professionnels à migrer vers Windows 11 et donc à changer, contraints et forcés, de matériel.

Ce tableau d’une reprise de croissance est loin des annonces des constructeurs qui expliquent via communiqué de presse que le regain d’intérêt pour le matériel informatique serait lié à l’apparition de l’Intelligence Artificielle. L’arrivée de nouvelles machines équipées d’un NPU permettant d’effectuer des applications exploitant l’Intelligence Artificielle sont mises en avant comme un renouveau technique. Expliquant à lui seul le regain d’intérêt des consommateurs. Pour Trendforce, l’impact de cette IA dans les ordinateurs portables reste « limité pour le moment ».

Chez IDC même son de cloche, l’IA ne semble faire rêver personne dans un usage local. Il faut dire que les programmes disponibles sont assez décevants. Souvent payants alors qu’on trouve des fonctionnalités similaires gratuitement en ligne. Ces outils changent surtout des habitudes déjà prises par les utilisateurs. Il faut dire que des marques qui ont vendu du Chromebook à la pelle en indiquant qu’utiliser le Cloud était la meilleure solution pendant des années expliquent aux mêmes personnes que désormais, il faut utiliser des IA avec de nouvelles machines plus chères plutôt que d’exploiter des outils « dans les nuages ». Et c’est un peu dur à comprendre. Pourquoi payer très cher un ordinateur me laissant utiliser un outil de chat local ou un générateur d’image qui demandera des ressources à mon PC quand il en existe des gratuits et faciles à utiliser en ligne ?

IDC assume donc que si les gens achètent un AI PC pour le moment, c’est simplement parce que les NPU ont été introduits dans les processeurs et que leur présence n’est pas une option, mais bien une obligation. Les PC Copilot+ seraient pour moins de 10% des ventes pour ce quatrième trimestre, les acheteurs leur préférant des engins moins chers de génération précédente. Le chiffre des ventes de machines serait essentiellement porté par des ordinateurs vendus en promotion et des machines plus orientées vers de l’entrée de gamme que par les dernières productions avec un processeur capables de calculs d’IA.

L’avenir du marché reste compliqué à anticiper.  Entre les nouvelles annonces du début d’année qui devraient correspondre aux nouvelles générations de circuits graphiques chez Nvidia et éventuellement entrainer des changements de tarifs pour les précédentes. L’arrivée de la seconde administration Trump et la promesse de nouvelles taxes d’importation qui pourrait largement impacter les prix aux US des machines, une activité économique globale qui fait peser sur les ménages et les entreprises une certaine angoisse qui ne donne pas envie d’investir. Cet amour de la part des constructeurs pour une IA générative semble souvent absolument hors-sol. Loin des préoccupations des entreprises en tout cas. Certaines ne savent pas comment elles vont pouvoir basculer de Windows 10 à Windows 11, demain, avec un matériel incompatible. D’autre n’ont tout simplement pas envie de faire ce mouvement et « assument » les risques en « débranchant » une partie de leur réseau. Des particuliers enfin ne comprennent aucun des deux mouvements. Le « forcing » pour basculer vers Windows 11 d’un côté, l’arrivée de l’Intelligence Artificielle de l’autre. Rien ne correspond à leurs attentes d’un ordinateur simple à utiliser, respectueux de leur vie privée et accessible économiquement.

L’IA amuse les gens, rend service et étonne. Mais l’IA n’est pas née en local sur les PC des utilisateurs, c’est un outil qui est en perpétuelle évolution et dans l’esprit de nombreuses personnes cela le restera encore longtemps. Pour beaucoup, il est plus malin de papillonner d’un service à l’autre, de construire une base d’onglets suivant ses usages et de les exploiter en ligne pour en profiter que de devoir rajouter une couche de compétence au millefeuille d’apprentissages liés à l’usage d’un PC. 

Plusieurs discussions avec des utilisateurs dernièrement m’ont bien éclairé sur ce point. Les services rendus par des outils comme les LLM sont « bien où ils sont » c’est-à-dire « en ligne », loin des programmes jugés « classiques ». Les utilisateurs ont assez peur de tous ces algorithmes qu’ils ne comprennent pas. Et un utilisateur chevronné de ChatGPT m’explique, par exemple, qu’il préfère utiliser l’outil dans son navigateur. Loin de son traitement de texte. En gardant une certaine étanchéité entre l’un et l’autre. Qu’il n’a pas envie d’avoir une IA qui le relise comme une personne qui serait derrière lui, scrutant son écran par-dessus son épaule.

Un autre de m’expliquer qu’il a tenté d’installer un générateur d’images par IA sur son PC et, devant la complexité de la chose et les évolutions des offres sur le web, a simplement fini par y renoncer. Il verra ce que donneront les nouveaux outils avec des fonctions IA intégrées. Mais qu’il ne voit pas pour le moment d’intérêt à se précipiter ni de raison de changer son matériel pour assumer ces nouveautés. Une phrase a été particulièrement parlante chez cet utilisateur. Graphiste de métier, il m’explique que, selon lui, rien ne sera vraiment « au point » avant plusieurs années en local. Dans le sens où les outils sont très jeunes et évoluent très rapidement. Investir en 2024 ou 2025 dans une machine pour piloter des Intelligences Artificielles en local ne vaut que pour des gens qui vont développer des produits IA. Pas pour des utilisateurs d’IA. « Il vaut mieux attendre », les machines de 2026 vont certainement tourner en ridicule les engins d’aujourd’hui sur ces segments.

Ceux qui comptaient sur la séduction des IA embarquées pour vendre des PC l’année prochaine risquent d’être surpris.

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L’Intelligence Artificielle a un impact limité sur les ventes de PC © MiniMachines.net. 2024.

Le Raspberry Pi CM5 est maintenant disponible

On savait sa sortie imminente, le Raspberry Pi CM5 est maintenant officialisé. Il proposera plus de performances dans un format toujours aussi compact. Mais également et surtout une belle rétrocompatibilité avec les solutions accueillant aujourd’hui des Compute Module 4.

Le Raspberry Pi CM5 emploie le même double connecteur que celui du CM4. Cette connectique déploie 100 broches au total et lui permet de s’arrimer à une carte qui va l’accueillir et proposer une plus grande connectique. De telle sorte que si vous avez déjà un projet sous Compute Module 4 vous allez pouvoir l’ôter et la remplacer par un CM5 très facilement. Dans beaucoup de cas, ce ne sera pas forcément utile, mais pour ceux qui ont des soucis de performances ou de calcul dans leurs projets, c’est une excellente nouvelle.

Vous avez vu le moyen de signaler facilement la taille de mémoire vive embarquée avec un petit composant soudé sur le PCB en haut à droite ?

Car toute la puissance des Raspberry Pi 5 se retrouve dans le Raspberry Pi CM5. La petite carte de 5.5 cm de large pour 4 cm de profondeur embarque le SoC Broadcom BC2712, une solution quadruple cœur ARM Cortex-A76 à 2.4 GHz. La partie graphique est confiée à une solution VideoCore VII qui offrira des compatibilités assez larges avec diverses routines comme l’OpenGL ES 3.1 et Vulkan 1.3. La puce affiche même une capacité de décodage vidéo UltraHD en 60Hz sous le format HEVC.

Associé à cette puce, de 2 à 8 Go de mémoire vive LPDDR4-4267 pour le moment et en 16 et 32 Go en 2025. Une base qui se combinera également avec un stockage optionnel de 64 Go. La carte pourra embarquer en option un petit module sans fil, ici une solution Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 connectée directement à un petit port d’antenne.

Les largesses connectiques au travers de son interface lui permettront de piloter de nombreux appareils. On retrouvera deux sorties HDMI 2.0, deux USB 3.2 Gen1, de l’Ethernet Gigabit, un PCIe 2.0 x1 et des MIPI-CSI et MIPI-DSI sur 4 lignes pour accueillir caméra et écran. Le détail de ces évolutions ne correspond pas totalement aux spécifications du CM4, ce qui imposera des mouvements de connectique et d’éventuelles reprogrammations. Ainsi deux interfaces MIPI ont disparu et deux USB 3.0 sont apparus entre le CM4 et le CM5. Il faudra le prendre en compte. 

Prix public pour ce nouveau modèle ? 45$ HT de base. C’est-à-dire dans une version avec 2 Go, sans stockage eMMC ni module sans fil. La version complète jambon-oeuf-fromage-8Go-64Go-Wifi sera quant à elle distribuée à 95$ HT. Prix public. De très nombreuses variations sont possibles et on trouve par exemple chez Reichelt la version 4/32Go avec Wi-Fi à 82€.

Pour fonctionner avec le Raspberry Pi CM5, on retrouve une nouvelle carte qui va l’accueillir. Bien qu’il soit parfaitement possible de dessiner sa propre carte d’accueil, c’est un sport le plus souvent réservé aux professionnels qui vont utiliser le format « Module » pour intégrer un cerveau dans leurs outils. La grande majorité des particuliers vont employer la Compute Module 5 IO Board dont le design technique a été publié à destination des plus aventureux techniciens.

La nouvelle carte d’accueil mesure 16 cm sur 9 et propose tout ce qu’il faut pour exploiter le Compute Module 5. D’abord les deux connecteurs 100 broches qui vont permettre de dialoguer avec la carte et évidemment les traditionnels 40 broches classiques pour piloter des extensions de type HAT au travers des GPIO de ce format.

On retrouve également une ribambelle de connecteurs correspondant à ce que la carte est capable de gérer. Un double port HDMI 2.0, deux USB 3.0, un Ethernet Gigabit compatible avec les HAT PoE+, un lecteur de cartes MicroSDXC, les connecteurs MIPI mais aussi un port M.2 2280 PCIe, des connecteurs pour alimenter un ventilateur ou connecter une batterie et enfin un port USB Type-C pour alimenter l’ensemble.  Le tout va pouvoir s’enfermer dans un boitier sur-mesure qui permettra de positionner un dissipateur sur le SoC Broadcom et un ventilateur au-dessus. La carte est proposée à 21.68€ chez Reichelt où vous trouverez tous les accessoires : le boitier à 17€, le dissipateur à 5€ et un chargeur secteur à 12€.

Comme pour le CM4, le Raspberry Pi CM5 est pensé pour un usage industriel et sera produit pour de nombreuses années afin d’encourager son intégration.

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Super Bon Plan : Le Ouvis F1K Ryzen 7 7735HS 16Go/1To à 399€

Le Ouvis F1K reprend une recette de boitier de MiniPC connue avec un design très Intel-NUC like. Un boitier de 14.7 cm de côté pour 5.5 cm de hauteur qui embarque un processeur AMD Ryzen 7 7735HS.

Il s’agit d’une puce très compétente en  8 cœurs et développant 16 Threads sur une architecture Zen3+. Son TDP est configurable de 35 à 54 Watts suivant les scénarios. Il fonctionne de 3.2 à 4.75 GHz et son circuit graphique est un Radeon 680M composé de 12 cœurs RDNA2 aux capacités assez larges. Cet ensemble est associé sur le Ouvis F1K à 16 Go de mémoire vive DDR5 montée dans un format SODIMM et évolutive vers un maximum de 64 Go. La partie stockage est proposée dans cette version en un module SSD NVMe de 1 To de stockage dans un format M.2 2280. 

L’ensemble est ventilé par un double système de refroidissement. D’abord une solution visant le processeur lui même située sur le dessus de la machine. Un circuit court qui aspire de l’air frais d’un côté pour le faire circuler dans des ailettes et ainsi encaisser la chaleur du centre nerveux de l’engin. L’air réchauffé est propulsé en dehors de la machine. Ensuite un deuxième ventilateur est situé sous l’engin, il aspire également de l’air extérieur mais cette fois-ci pour venir refroidir la mémoire vive et le stockage.

Pour le reste, on retrouve d’abord un Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et une connectique physique assez complète. En façade, un USB type-C avec DisplayPort 1.4 et données ainsi que deux USB 3.2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton de démarrage. Sur l’arrière, deux autres ports USB 3.0 Type-A, deux sorties vidéo HDMI 2.0, un Ethernet Gigabit et une alimentation externe. Un port Antivol type Kensington Lock est également présent.

Le tout fait tourner un Windows 11 très classique et servira à la majorité des usages sans soucis : la bureautique, le surf, la retouche d’image et autres outils créatifs. Le montage vidéo ou la musique mais aussi la conception 3D et le jeu. Tous les titres ne seront pas affichables en très haute définition et tous détails à fond mais l’engin devrait répondre aux jeux 2D et 3D classiques avec un bon niveau de performance en restant dans des définitions HD ou FullHD et dans des qualités de textures raisonnables.

Cela fait de ce Ouvis F1K un engin abordable et compétent, évolutif et s’il n’est pas le plus compact du marché, il ouvre une foule d’usages possibles pour un prix super attractif.

Pour bénéficier de ce tarif de 399€, il faut cliquer sur ce lien pour découvrir la page produit chez Geekbuying, ajouter l’engin à votre panier puis saisir le code NNNFROF1K dans le récapitulatif de vos achats avant le paiement. Le MiniPC est situé dans un entrepôt en Allemagne et devrait vous être livré en une petite semaine au mieux. Il sera accompagné d’un clavier Redragon méca malheureusement en QWERTZ.

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SZBOX GK3V Pro : un autre MiniPC Intel N150 sur la liste

Le SZBOX GK3V Pro est un MiniPC noname pur et dur. Son boitier est un classique du genre et la marque en profite comme beaucoup d’autres avant elle. 

L’apparition rapide de ce modèle me conforte dans l’idée que le processeur Intel N150 sera compatible à 100% avec les cartes mères Alder Lake-N, il s’agit ici probablement d’un changement de puce dans la ligne d’approvisionnement du fabricant. Rien de plus. L’engin semble être absolument identique aux versions précédentes sous processeur N100. Ce qui veut dire que très bientôt, nous allons être envahis de MiniPC équipés de processeurs Intel N150.

Ce SZBOX GK3V Pro est le quatrième MiniPC sous Intel N150 annoncé, même si la puce n’est toujours pas officialisée par Intel. Le boitier mesure 13 cm de côté pour 4.75 cm d’épaisseur et propose un slot SoDIMM monocanal en DDR4-2600 et un duo de stockage. Le premier est un M.2 2280 NVMe classique, quant au second, il s’agit d’une baie 2.5″ sans précision d’épaisseur.

La connectique présente un ensemble assez complet avec en façade trois ports USB 3.2 Type-A et un bouton de démarrage. À l’arrière, on retrouve un USB 2.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm, un Antivol type Kensington Lock, un Ethernet Gigabit et deux HDMI. Sur le côté, on note également la présence d’un port VGA. Le tout sera épaulé par un module délivrant du Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

Le GK3 Plus

C’est donc une machine absolument identique à un Nipogi GK3 Plus sous Intel N95 par exemple, on se rend d’ailleurs assez vite compte de la proximité du nom. Cette gamme de processeurs Intel N150 devrait rapidement débarquer sous les marques Ouvis, AceMagic, AceMagician, Kamrui, NiPoGi et T-Bao. Bref, tous les MiniPC fabriqués par… Shenzhen Shanminheng Technology Co., Ltd.

Ce SZBox est proposé à 153€ en import dans une version 8/256 Go. Ce qui n’est pas une bonne affaire au vu des prix des solutions N100 disponibles sur le marché. La différence de performances entre les deux puces n’étant, à priori, pas énorme.

Source : AndroidTVBox

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SZBOX GK3V Pro : un autre MiniPC Intel N150 sur la liste © MiniMachines.net. 2024.

Raspberry Pi Pico 2 W : la version Wi-Fi et Bluetooth est annoncée

Le Raspberry Pi Pico 2 W est construit sur la même base technique que le Pico 2 annoncé en aout dernier. On retrouve la même solution RP2350 composée d’un double cœur ARM Cortex-M33 à 133 MHz et de deux cœurs RISC-V Hazard 3. Quatre cœurs qui se côtoient toujours et se conjuguent désormais avec une solution sans fil.

Le Pi Pico 2 W est équipé d’une puce Infineon CYW43439 qui va proposer à la solution un module Wi-Fi4 et Bluetooth 5.2. Un duo qui parait étrange mais qui est souvent choisi pour des produits de ce type. La vitesse et le nombre des données qui transitent sur ces passerelles étant négligeable, le recours à un module aux débits très rapides n’a pas vraiment d’intérêt. La stabilité et la capacité du Wi-Fi4 à traverser des parois épaisses étant alors plus pertinent. Le module Bluetooth, plus récent que le Wi-Fi, s’explique quant à lui par des besoins plus larges de communication.

La petite carte se déploie dans le même encombrement avec 5.1 cm de large pour 2.1 cm de profondeur. On retrouve exactement le même brochage 26 pins et une alimentation MicroUSB acceptant de 1.8 à 5.5 volts. Avec une puce identique, la carte se programmera de la même manière en C et C++ et cette version sans fil acceptera également le MicroPython.

Comme pour le modèle classique, la solution devra choisir entre ses jeux d’instructions : ARM ou RISC-V. Cette opération se fera soit au travers de sa programmation, soit automatiquement en programmant sa mémoire OTP. À noter que la puce est capable de s’ajuster en fonction de la programmation détectée. Redémarrant dans un mode ou dans l’autre pour suivre les instructions des programmes injectés.

Le Pi Pico 2 W est annoncé à 7$ HT pièce soit 2$ de plus que le modèle classique. 

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720 000 portables sous Snapdragon X vendus, pas si mal ?

On n’a pas spécialement de détails sur la production de ce chiffre, pour le moment, il s’agit d’une annonce orale d’un analyste de Canalys sans plus de données que cela. Mais s’il est confirmé, et s’il s’agit bien de ventes et non pas de production, c’est un assez beau score.

720 000 machines sous Snapdragon X depuis juin dernier, cela peut s’analyser de deux manières. Soit c’est ridiculement faible par rapport aux presque 69 millions de PC vendus au troisième trimestre 2024 toutes machines confondues. Soit c’est une assez belle réussite compte tenu des enjeux présentés.

Les machines actuellement proposées sous Snapdragon X ne sont pas les plus simples à vendre et, à vrai dire, je ne m’attendais pas à un tel chiffre. C’est une augmentation de 180%  entre le second et le troisième trimestre 2024. La jeunesse du système ARM de Microsoft combinée avec les tarifs des machines présentées, ce n’était pas un pari gagné d’avance d’arriver à ce chiffre. Cela d’autant que l’autre grande marque à avoir souffert d’une énorme baisse de ses ventes au troisième trimestre, c’est Apple avec ses machines ARM M1 qui ont reculé de 24% par rapport aux ventes de 2023 à la même période. Mais ce chiffre peut sans doute s’expliquer assez facilement pour Apple avec des attentes de nouvelles machines M4 de la part de ses clients.

Si on analyse le marché d’un point de vue optimiste, les 720 000 portables ainsi vendus équipés d’une puce Qualcomm représentent un bon départ. Une base de travail qui correspond à une attente du marché. Et probablement celle assez critique des utilisateurs cherchant la meilleure autonomie possible. Cela ouvre également d’assez belles perspectives pour des machines plus abordables sur ce même segment.

Si on regarde froidement ce chiffre d’un point de vue plus large, cela représente assez peu de ventes pour chaque constructeur qui a parié2 sur cette offre. C’est par ailleurs un chiffre assez faible d’acheteurs si on regarde cela au prisme d’un marché logiciel. Combien de développeurs vont se pencher sur la production de solutions ARM sachant qu’ils ne toucheront à chaque fois qu’une portion de ces 720 000 acheteurs seulement. Si on met cela dans la balance face aux 69 millions d’acheteurs d’ordinateurs AMD et Intel concurrents ?

Microsoft doit absolument investir en masse sur Prism et sa capacité à déchiffrer le plus efficacement possible des programmes écrits pour le jeu d’instruction x86 « traditionnel » pour que les ventes de Snapdragon décollent. C’est ce qu’a réussi d’emblée Apple avec ses machines lors de son passage d’Intel à ARM il y a quelques années maintenant. C’est ce que tente encore assez poussivement Microsoft aujourd’hui. Le public ne veut pas investir dans un ordinateur portable haut de gamme avec un recul de quoi que ce soit, gagner en autonomie est un point clé, mais il ne séduira pas l’ensemble du marché. Le public veut beaucoup plus gagner en vitesse d’exécution de ses programmes habituels plus qu’il ne cherche à obtenir de nouveaux services. Et cela malgré un battage extraordinaire autour de l’Intelligence Artificielle.

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C’est quelque chose de très clair lorsque l’on parle à des utilisateurs potentiellement acheteurs d’une nouvelle machine. L’IA ne les fait pas bouger d’un millimètre vers une décision d’achat si la promesse d’un gain de vitesse ou d’usage au moins aussi performant de leurs outils du quotidien n’est pas assuré. Et aujourd’hui le duo Microsoft / Qualcomm ne peut pas promettre une telle garantie. Les programmes x86 vont, dans la très grande majorité des cas, tourner moins bien sur une machine ARM que sur un PC traditionnel sous AMD ou Intel. Et c’est le principal problème soulevé par le public. Un détail qui n’a pas échappé aux fabricants puisque Microsoft lui-même va proposer ses solutions Surface sous processeurs Intel Lunar Lake l’année prochaine.

Enfin, et c’est mon questionnement principal, quel vivier reste-t-il d’acheteurs potentiels pour Qualcomm désormais ? Les personnes ou services ayant tenté l’aventure ARM vont-ils réitérer l’expérience ? Qui va encore être convaincu en 2024 et surtout qui le sera avec des machines moins chères, mais moins compétentes en 2025 ? Le marché semble assez compliqué à séduire, et cela, d’autant que la promesse d’ordinateurs Copilot+, boostés aux hormones de l’IA, ne semble toujours pas faire rêver grand monde.

La promesse d’une IA dans Windows

Et si demain de vrais outils performants et intéressants se mettent à débarquer sur PC employant une Intelligence Artificielle de manière intensive, qui en tirera le meilleur parti ? Les PC classiques sous processeurs AMD et Intel ont à présent également un NPU pour suivre les exigences de Microsoft. Et si un besoin de plus de puissance se fait sentir, cela sera probablement résolu de la même manière que d’habitude. En comptant sur les capacités de calcul des circuits graphiques secondaires. Une puce Geforce RTX 4050 étant largement plus capable en termes de calcul que les solutions intégrées aux processeurs. 20% des machines vendues aujourd’hui sont des « AI PC » mais combien sont véritablement achetées pour cela ? La majorité des utilisateurs autour de moi n’ont toujours pas vu l’intérêt de ces fonctionnalités ajoutées et ont payé leur matériel plus cher pour un ajout qu’ils n’ont pas réclamé. 

J’aimerais beaucoup avoir plus de détails sur ce chiffre de 720 000 machines sous SoC Snapdragon X. Canalys l’a proposé à l’oral. La nuance entre ventes et expédition est bien posée, mais je ne suis pas sûr de cette affirmation. Les deux termes sont souvent confondus et on prend les sorties d’usine pour des machines ayant réellement pénétré le marché même si la nuance est grande. Elle est même massive pour un développeur qui se fiche pas mal de proposer des programmes sur mesures pour des ordinateurs qui n’ont pas quitté les étagères des revendeurs.

Bref, il est urgent d’attendre des chiffres plus posés avant de faire une analyse plus approfondie. Si le nombre correspond bien aux ventes de PC Qualcomm, cela sera un bon départ pour cette gamme sur un segment compliqué. S’il correspond à ce qu’ont produit les marques partenaires de Microsoft et qui sont sortis des usines sans que l’on sache s’ils ont trouvé preneur… c’est une autre histoire.

Source : Techradar

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720 000 portables sous Snapdragon X vendus, pas si mal ? © MiniMachines.net. 2024.

Des promos Black Friday chez Minisforum !

En plus d’une offre assez large proposant jusqu’à 43% de promotions sur son catalogue, Minisforum France annonce des prix en baisse de 100 à 200€ sur une sélection de produits spécifiques. 

Le Minisforum 790S7, le format Mini-ITX de la marque, est à 499€ au lieu de 629€ en version Ryzen 9 7940HX barebone. C’est un engin assez complet, évolutif mais pas aussi compact qu’un MiniPC classique évidemment.

Le EliteMini Ai370 bénéficie d’une remise de 100€ avec le code AI370BFCM à entrer lors de votre achat. Ce qui passe son tarif à 1009€ en version Ryzen AI 9 HX 370 et 32 Go de DDR5 associé à 1 To de stockage NVMe.

La tablette Minisforum V3 associée à son clavier magnétique (QWERTY) baisse quant à elle de 200€ avec le code SUPPEROFFRE à entrer dans votre panier dans sa version 16Go/1To ou 32Go/1To. Ce qui passe son prix de base à 789€ et à 899€ sa version la plus évoluée.

D’autres réductions sont disponibles sur d’autres MiniPC, sur le dock MGA1 sous Radeon 7600M XT de la marque et des cadeaux peuvent être ajoutés à vos commandes. Toutes les promos sont disponibles sur cette page.

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ASRock Mars RPL : de nouveaux MiniPC à vocation pro

Qui se souvient des Nettops ? Ces MiniPC exploitant en grande partie les composants des netbooks dans un format de bureau souvent positionné à la verticale. C’est exactement ce format qui a été retenu pour ces ASRock Mars RPL.

La raison est probablement assez simple, ces engins se glissent facilement sur un poste de travail de bureau, même coincé au fond d’un « cubicle » standard. Bien entendu, il est possible de les positionner à plat et même de les accrocher en mode VESA derrière un écran. Le volume de 0.7 litre qu’ils proposent est parfaitement acceptable dans la majorité des situations.

Avec 19.4 cm de large pour 15 cm de profondeur et 2.6 cm d’épaisseur, ces ASRock Mars RPL abritent deux types de puces. L’entrée de gamme est confiée à un Celeron 7305 Alder Lake qui sera secondé par deux slots de mémoire vive DDR4 pour un maximum de 64 Go.

Sous le ventilateur, les deux slots de DDR en 1. En 2 la carte Wi-Fi et en 3 les deux emplacements M.2 2280

Les postes plus évolués basculent sur des puces Raptor Lake Core i5-1335U avec, cette fois-ci, deux slots de DDR5-5200 pour un maximum de 96 Go de mémoire. Les deux postes proposent deux ports M.2 2280 pour du stockage. Le premier en NVMe PCIe Gen4 x4 et le second en Gen 3 x3. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 Intel AX210 est également proposé. 

Sur les images ci-dessus, on peut voir un positionnement original de la ventilation qui vient coiffer la mémoire vive avant de souffler sur les ailettes pour extraite la chaleur générée par le processeur. Ce dernier est positionné de l’autre côté du châssis et n’est pas accessible. Des caloducs standard transportent la chaleur vers les ailettes de manière classique, mais sans ventilation directe. Ce système semble suffisamment performant pour pouvoir embarquer des puces Intel au TDP situé entre 15 et 55 watts. Les ASRock Mars RPL exploitent probablement par ailleurs le châssis métallique comme dissipateur naturel.

Les ports USB 2.0 permettent un réveil de la machine au clavier avec la combinaison Ctrl + ESC

Pour le reste, on retrouve une connectique très complète avec en particulier un port Thunderbolt 4, un HDMI et un VGA comme sorties vidéos. Un grand écart entre le Thunderbolt 4, dernier cri en termes de connectique et ce bon vieux VGA qui date de la fin des années 80, mais qui reste encore très employé avec des outils industriels. La version Core recevra en plus un port USB Type-C avec DisplayPort comme sortie vidéo supplémentaire. La version Core pourra piloter quatre écrans en même temps.

Les deux versions partagent l’essentiel de la connectique avec 4 ports USB 3.2 Type-A, deux USB 2.0 Type-A, un lecteur de cartes MicroSDXC, un Ethernet Gigabit et une petite nuance au niveau audio. Le ASRock Mars RPL Celeron propose des ports Jacks séparés quand le modèle Core affiche un jack audio combo 3.5 mm. Les deux utilisent une alimentation externe en 65W et 19V. Un système Antivol type Kensington Lock est évidemment présent sur chaque machine.

Source : ASrock

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ASRock Mars RPL : de nouveaux MiniPC à vocation pro © MiniMachines.net. 2024.

Robots tueurs : La sécurité des robots cassée par des chercheurs

La hantise des robots tueurs peut renaître, des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie ont réussi à sortir du « droit chemin » divers robots pour qu’ils commettent des actes normalement impossibles : poser des bombes, viser des humains ou… rouler sur des foules.

Le but de cette démonstration de robots tueurs est de tirer la sonnette d’alarme sur la facilité avec laquelle les chercheurs ont pu y parvenir. Ce qui implique une large faiblesse de protection des machines proposées. 

Ces chercheurs mettent en avant combien ces systèmes robotisés saupoudrés d’IA sont dangereusement poreux face à une attaque visant à correspondre ou modifier leur système. Avec bien entendu des conséquences directement dévastatrices puisque la prise de contrôle d’un véhicule automatisé par une personne malveillante peut conduire à son usage comme une arme très efficace. Des exemples assez parlants sont mis en évidence par l’étude. Celui d’un robot quadrupède qui, équipé d’un lance-flammes, pourrait se retourner vers des humains. D’autres qui pourraient déposer des bombes directement dans des endroits stratégiques et évidemment, des véhicules visant spécifiquement des foules.

La méthode employée a consisté à développer un LLM baptisé RobotPAIR qui va attaquer les IA en charge de ces divers outils. Les fabricants étant de plus en plus enclins à intégrer des IA pour piloter leurs machines, l’idée de faire dialoguer une IA avec une autre IA semble avoir du sens. Trois outils sont donc tombés sous les assauts des chercheurs : Backed Dolphins LLM chez Nvidia, un autre au nom de Clearpath Robotics Jackal UGV et le petit robot à quatre pattes D’Unitree Robotics Go2. Dans chaque tentative, RoboPAIR a réussi à transformer ces outils en « robots tueurs ».

RoboPAIR réussit a convaincre un robot qu’il est DANS un fil de superhéros.

La démonstration sert à alerter sur la faiblesse de la protection accordée au public face à cette interaction physique entre une IA et des humains. « Les LLM ne sont pas assez sûres pour être intégrées dans le monde physique » indique George Pappas, un des chercheurs à la tête de cette étude. D’autres scientifiques indiquent que détourner de leurs missions des robots pilotés par des IA est tellement simple que cela en est inquiétant.

La technique de RoboPAIR est simple. L’entité visée est munie d’une API destinée à le programmer, le programme l’utilise pour dialoguer avec elle et écrit des requêtes que l’IA embarquée dans le robot pourra ensuite exploiter comme code. Cette technique permet à un humain non formé spécialement pour de dialoguer simplement avec l’outil en lui demandant par exemple de patrouiller d’un endroit à l’autre ou de le réveiller à telle heure sans avoir à entrer une seule ligne de code.

Cette méthode s’avère redoutablement efficace et peut transformer en une arme ou un espion n’importe quel produit piloté par une IA. Un petit robot quadrupède peu devenir un microphone mobile et enregistrer des conversations. D’autres solutions peuvent photographier des lieux, transmettre des données de rondes, du nombre de personnels ou des entrées et sorties de chacun. Le fantasme de Science-Fiction du robot endormi dans chaque véhicule n’est alors plus très loin. Si une IA peut attaquer un véhicule et, quand un signal lui est transmis, le faire sortir de route au pire moment, cela pose un gros souci de confiance en ces technologies.

La raison de cette facilité d’attaque semble être liée à la distance entre les deux univers. Les laboratoires de robotique et ceux des chercheurs en IA comme ceux des personnels de recherche en sécurité sont assez éloignés. Ce qui ne facilite pas le dialogue entre ces équipes. Les roboticiens ont été lents à prendre en compte les risques liés à ces attaques. Quand une IA est capable de convaincre une autre IA d’exécuter facilement des actions interdites comme foncer sur un humain, cela pose alors de nombreuses questions.

Si vous avez déjà testé la méthode de la « mamie mourante » avec un LLM pour le convaincre de faire quelque chose qu’il ne voulait pas faire, cette idée de faire halluciner un robot est assez glaçante. 

La sonnette d’alarme mérite d’être tirée et le public a besoin de filets de sécurité à ce stade. On imagine les dégâts d’une attaque cordonnée de véhicules autonomes ou la dangerosité de drones chargés d’un robot chargé d’explosif. Si les chercheurs d’une université ont réussi à trouver comment persuader des outils du quotidien de se transformer en outils de destruction, on imagine qu’un autre état a pu faire de même. Le déploiement de contre-mesures sophistiquées doit impérativement être mis en place quand ces engins sont en contact direct avec le public.

Sources : IEEE Spectrum et  Tom’s Hardware

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Microsoft teste un nouvel émulateur ARM pour améliorer les jeux

Les portables sous Snapdragon X seront prochainement mieux armés pour émuler les routines dont ont besoin les jeux utilisant le jeu d’instructions x86 classique.

C’est en tout cas la promesse de Microsoft qui teste en ce moment une grosse mise à jour de son émulateur Prism à destination des portables exploitant les puces Snapdragon X Elite et X Plus. Microsoft sait pertinemment qu’il faudra énormément de temps avant que les studios de développement ne proposent d’eux-mêmes des versions ARM de leurs jeux au public. Sans incitation financière de la part de Microsoft ou des fabricants de puces ARM, ils seront toujours réticents à faire cet effort. C’est toujours cette histoire d’œuf et de poule.

Pourquoi porter un jeu sur ARM si le parc installé est quasi inexistant d’un côté ? Pourquoi acheter un portable sous SoC ARM quand on est joueur si les sorties ne sont pas compatibles nativement avec ce jeu d’instruction ?

Pour palier à ce problème, Microsoft propose donc un émulateur et celui-ci doit s’étoffer en proposant de nouvelles capacités et des performances en hausse pour tenter de séduire un public de joueurs toujours plus exigeants. La mise à jour proposée devrait ainsi offrir une meilleure gestion des extensions existantes et le support de nouvelles. Rendant la possibilité de jouer correctement sur ces machines plus évidente. Même si certains écueils ne sont absolument pas réglés et ne semblent pas pouvoir l’être avant un long moment. Ainsi, les jeux « 32 bits » de l’énorme catalogue de titres du monde PC ne sont pas aussi bien pilotés par Prism pour le moment. Rendant l’exploitation de certains titres quasi impossible sous Windows porté par une puce ARM.

Le plus étrange dans cette histoire est que Microsoft lui-même ne semble pas avoir pris la peine de proposer des développements de ses propres jeux sur ARM. Des titres comme Forza Horizon 5 ou Sea of Thieves ne sont pas proposés nativement pour ARM alors qu’ils pourraient signaler aux autres studios la voie à suivre. À moins que ? À moins qu’un tel développement soit à la fois problématique et couteux et qu’il n’envoie pas le signal escompté. Pour le moment, les acheteurs qui m’ont fait part de leur investissement dans un portable sous le duo Qualcomm / Microsoft correspondent tous à un profil particulier d’utilisateurs. Et s’il y a des joueurs parmi eux, ils sont systématiquement sur une plateforme plus traditionnelle pour jouer et leur portable ARM ne leur sert qu’à des tâches simples sur de grandes amplitudes de temps. Si Microsoft proposait un de ses jeux sur ARM et que les ventes de celui-ci étaient fortement limitées faute d’un public intéressé, ce serait peut-être le pire message à envoyer aux autres éditeurs.

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UP 710S : une autre carte de développement sous Alder Lake-N

La carte AAEON UP 710S reprend le design global des solutions type Raspberry Pi, à quelques nuances près. On retrouve un encombrement minimal avec une distribution de ports sur un seul côté. Mais on perd les 40 broches classiques du format.

AAEON les a remplacées sur la UP 710S par un autre format de connecteurs. Une solution moins souple qui n’autorisera pas l’ajout de HAT sans une conversion de format, mais qui permet ainsi une intégration assez large de puces Intel. À bord, on pourra choisir entre des processeurs Intel N50, N97, N100 et même N200 de la gamme Alder Lake-N. Le tout accompagné par un maximum de 8 Go de mémoire vive LPDDR5 et 128 Go de stockage eMMC.

On retrouve donc les GPIO classiques sous la forme de connecteurs ultraplats sur le côté de l’engin. Les diverses solutions habituelles sont présentes ainsi qu’un port série RS-232/422/485 pour piloter différentes interfaces industrielles classiques.

À noter que ce choix permet à la carte de ne mesurer que 2.51 cm d’épaisseur pour 8.5 cm de large et 5.6 cm de profondeur. Ce qui peut être très intéressant pour une intégration dans un tableau de bord. Il faudra, certes, déporter une éventuelle extension via une interface, mais elle pourra se situer à côté de la UP 710S et non plus au-dessus. 

On retrouve également une connectique classique avec pas moins de trois USB 3.0 Type-A, une sortie vidéo HDMI 1.4b et un port Ethernet Gigabit. La connexion sans fil se fera au travers d’un port M.2 2230 pour ajouter la carte de son choix. Des broches USB 2.0 sont par ailleurs disposées sur la carte ainsi qu’un connecteur pour une alimentation directe en 12V et 5A.

Munie d’une puce Intel très classique de la gamme Alder Lake-N, la carte sera aussi bien compatible avec les différentes versions de Windows qu’une extrêmement large gamme de distributions Linux. Malheureusement, comme d’habitude avec AAEON, cette branche industrielle d’Asus ne communique pas ses tarifs vers le grand public et ne cherche pas spécialement à proposer sa production à celui-ci. Réservant le produit à des professionnels.

Source : AAEON

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