Vue lecture

Indiana Jones et le Cercle ancien

Je suis à la bourre sur le rendu de mon test d’Indiana Jones et le Cercle ancien, et ce pour deux raisons. La première, c’est que je suis trop occupée à fredonner le thème de John Williams à peu près toutes les cinq minutes (ce qui est devenu très vite insupportable pour mes proches). La deuxième, c’est qu’il s’agit du jeu qu’il m’a été le plus difficile de lâcher cette année pour faire quoi que ce soit d’autre – comme me nourrir ou, au hasard, me poser devant mon ordinateur et un logiciel de traitement de texte.

Fear the Spotlight

« Ah oui ? Un jeu sur un couple de lycéennes qui vivent une aventure d’horreur ? Et tu adores ? J’en tombe de ma chaise Ellen », m’a lancé Izual quand je suis allée le voir, les yeux étincelants, pour lui parler de Fear the Spotlight. Certaines histoires d’amour sont écrites dans les étoiles, c’est comme ça. Quand j’ai lancé ce petit jeu d'horreur indépendant fait de polygones grossiers et de personnages au visage taillé à la hache, je suis immédiatement tombée sous le charme.

Rédac’Chef

Jouer à une partie de Rédac’Chef quand on est soi-même rédactrice en chef a un côté très méta. Vous savez ce qui est encore plus méta ? Jouer en panique à une dernière partie de Rédac’Chef la veille du bouclage du hors-série que vous êtes en train de lire en ce moment même, c’est-à-dire le jour où j'étais la plus susceptible de devoir crier « ARRÊTEZ LES ROTATIVES » pour une sombre histoire de publicité manquante, de coquille récalcitrante ou de têtière mal placée.

The Rise of the Golden Idol

J’ai toujours été une piètre détective, du moins quand il s'agit de résoudre une affaire loin des écrans. Il m’est arrivé de me trouver face à un paquet de gâteaux vide avant l’heure du goûter, de suivre une piste de miettes pour remonter jusqu’à un enfant à la mine penaude, du chocolat encore présent sur la commissure de ses lèvres, et de chercher désespérément le coupable ailleurs. En ce sens, The Rise of the Golden Idol constitue pour moi une belle revanche sur la vie.

Slitterhead

Sous les néons des restaurants, des casinos et des salons de massage, une foule s'empresse à toute heure de la journée. Des passants s’affairent pour trouver un taxi, un jeune homme joue sur son smartphone à l’angle d’une ruelle sombre, un sans-abri mendie dans l’indifférence générale, un policier trouve un corps dont le cerveau a été aspiré par un monstre aux allures de sauterelle géante dans une benne à ordures. Bref, c'est une soirée comme une autre à Kowlong.

La fabrique des monstres

Alors que l’horreur continue d’avoir le vent en poupe, les monstres qui défilent sur nos écrans ont parfois une fâcheuse tendance à se ressembler. Mais dans cet océan de zombies à la chair nécrosée, de bébés difformes et de silhouettes élancées, il y a aussi des personnages au design vraiment singulier, dont certains ont marqué des générations entières de joueurs au fer rouge sang. Pyramid Head, le Nemesis, l’institutrice de Little Nightmares 2, pour ne citer qu’eux, ont suffisamment hanté mes cauchemars pour que je cherche à comprendre ce qui avait bien pu passer par la tête des creature designers à l’origine de ces atrocités.

Life is Strange : Double Exposure

J’ai retrouvé Max Caufield comme j’ai retrouvé une vieille amie de lycée. Avec les années, elle a beaucoup évolué physiquement, mais elle a toujours la même voix, le même regard de photographe, la même tendance à faire des blagues ringardes, la même propension à s’asseoir sur un banc pour réfléchir face à un panorama sublime – et surtout, le même air perplexe quand elle apprend à apprivoiser un pouvoir surnaturel qu’elle ne maîtrise pas encore. Sacrée Max.

Canard PC Jeux de plateau : hors-série n°14

Ce mois-ci, retrouvez notre prochain hors-série jeu de plateau en kiosque, dont l'illustration de couverture de Reno nous a presque donné hâte d'être en hiver, enveloppés de plaids tout doux avec un mug de chocolat chaud à portée de main.

Dead Rising Deluxe Remaster

Près de vingt ans après sa sortie, Dead Rising revient sous la forme d’un remaster qui lui permet de briller un peu plus d’un point de vue graphique, et qui permet surtout au joueur de ne pas péter un câble face à la nullité de l’IA des survivants. Pour le reste, pas grand-chose n’a changé : vous incarnez toujours Frank West, un photoreporter qui doit survivre dans un centre commercial infesté de zombies pendant 72 heures.

Marche ou grève

Hier, plus de 700 salariés d’Ubisoft (sur les 4 000 qui travaillent en France) se sont mis en grève, selon le STJV – ils étaient à peu près le même nombre en février dernier au cours d’un premier mouvement social. Ils contestent notamment la décision de la direction d'imposer une présence au bureau trois jours par semaine (contrairement à ce qui avait été promis à des salariés récemment embauchés), et demandent une hausse des salaires et un vrai dialogue avec la direction, laquelle n’a pas encore répondu pour l’heure. La grève est prévue jusqu’à jeudi, et le message pour la direction d’Ubisoft est très clair : la balle est dans votre camp. ER.

Silent Hill 2

Le premier Silent Hill 2 est mon jeu préféré. Je dis ça l'air de rien, mais je pense l'avoir déclaré au moins 500 fois, quand bien même personne ne me l'avait demandé, et si vous me croisez un lundi soir, vous me trouverez sans doute dans la rue, en train de courser des passants pour leur hurler que Akira Yamaoka est un génie, que Pyramid Head est l'un des meilleurs monstres jamais créés, et que le travail de la Team Silent dans son ensemble a contribué à donner au survival horror ses lettres de noblesse.

Koira

Depuis le temps qu’on nous balance des animaux mignons en guise d’argument de vente, je suis désormais un mur de scepticisme. On m’a déjà fait le coup avec Planet of Lana, Star Wars Outlaws, Promenade, Jusant, c’est bon, je commence à connaître la chanson. Alors quand le développeur de Koira est venu me parler de son conte poétique dans lequel on se lie d’amitié avec un chiot au petit nez rouge et aux oreilles toujours suspendues en l’air, j’ai évidemment mis tous mes préjugés à la poubelle pour m’extasier sur cet adorable petit pépère.
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