Vous savez ce qui est encore plus difficile que de devoir écrire une page d’au revoir ? Devoir écrire deux fois une page d’au revoir. Il y a tout juste quelques jours, j’étais déjà en grosse galère au moment de coucher sur papier l’édito de Canard PC Hardware n° 63, le dernier de « mes » numéros de Canard PC Hardware. Allez hop, c’est reparti pour un tour.

La boucle est bouclée : alors que les deux dernières années ont vu une explosion de l’offre de claviers à touches analogiques (la plupart du temps au moyen de switchs magnétiques à effet Hall), 2024 se conclut sur le grand retour de la marque responsable presque à elle seule de la popularisation de la technologie. Voici donc le Wooting 80HE, qui ambitionne ni plus ni moins que d’être le tout meilleur clavier de jeu au monde.

Si vous êtes lecteur fidèle de Canard PC Hardware, cela fait maintenant un peu plus d’un an que vous nous voyez régulièrement tester des claviers à effet Hall dans ces pages. C’est que désormais, le doute n’est plus permis : les claviers analogiques, autrefois des curiosités que l’on ne vendait qu’aux gros joueurs adeptes de bizarreries technologiques, sont entrés dans les mœurs. Et maintenant que toute une nouvelle vague de claviers du genre a vu le jour, quel bilan peut-on en tirer ?

Caramba, encore raté : 2024 n'est toujours pas l'année où la réalité virtuelle aura rendu son tablier, admis qu’elle ne séduira jamais le plus grand nombre, et sera partie prendre sa retraite sur une île déserte (virtuelle). Pire encore, elle a connu cette année un second semestre anormalement animé, avec plusieurs sorties de jeux notables, et même un peu de nouveau matos sur le marché.

Vous connaissez le coup de l'ancienne gloire du jeu vidéo sur écran plat qui ressuscite en VR ? C'est vrai que par le passé, ça a pu fonctionner plutôt pas mal. Ce coup-ci, c'est Meta/Oculus Studios qui tente sa chance avec ce retour de la licence Batman Arkham, en exclusivité pour les casques Quest 3 et 3S.

Après plus d'un an et demi de fuites et rumeurs, la PlayStation 5 Pro est enfin arrivée dans le commerce, et c'est un véritable soulagement de pouvoir en parler de façon concrète et empirique, sans jamais devoir s'adonner à la spéculation. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle s'avère surprenante : c'est une console qui a quelque chose d'inédit, parce qu'elle négocie finalement plutôt bien le contexte technologique et économique hostile dans lequel elle sort, et qu'elle dit des choses intéressantes sur la façon dont le jeu vidéo va poursuivre son évolution technique.

Nous autres amateurs de jeu vidéo, nous sommes tristement habitués désormais à ce que certains jeux sortent trop tôt, mal finis, blindés de bugs qui auront besoin de longs mois pour être (peut-être) corrigés. Faut-il redouter que le hardware puisse se mettre à suivre ce triste exemple ? C'est la question que l'on se posait déjà cet été avec le lancement pour le moins raté des CPU Ryzen 9000 d'AMD. Quelques mois plus tard, le lancement tout aussi chaotique des Intel Ultra Core 200S (Arrow Lake-S) n'a fait qu'attiser nos craintes.

Pour toutes les raisons précédemment données, l'exposé que l'on s'apprête à vous faire des premiers résultats que nous avons obtenus avec ces puces Arrow Lake ne peut pas être considéré comme un test – voyez-le plutôt comme une « preview post-lancement », en attente de futures, potentielles, stabilisations du software entourant ces nouvelles puces. Voilà tout de même ce que l'on peut en dire à l'heure qu'il est.

Intel a lancé fin octobre ses CPU de bureau, les Core Ultra 200S, précédemment connus sous le nom de code Arrow Lake-S. Relativement inhabituelle dans ses intentions, cette nouvelle génération cherche avant tout à corriger les erreurs de celles qui l'ont précédée. Chez Intel, on espère que ça suffira à interrompre le flux ininterrompu de mauvaises nouvelles que l'entreprise a dû affronter ces derniers mois.

Non, attendez, ne partez pas tout de suite, promis je ne me moque pas de vous ! Oui, c'est vrai, je suis sur le point de vous parler d'un objet pour le moins saugrenu. OK, peut-être même un peu ridicule. Mais figurez-vous que derrière les blagues qui s'écrivent toutes seules, il y a des choses à dire sur ce coussin vibrant. Et que derrière lui, c'est un véritable écosystème de retours haptiques qui est en train de se créer, auquel, franchement, j'ai un peu envie de croire.

Windows est évidemment aussi – devrais-je même dire « surtout », du point de vue d’un magazine comme le nôtre – une plateforme de jeu vidéo. Et cette caractéristique, Windows sur ARM se doit de la préserver s’il veut avoir la moindre chance de s’imposer. Qualcomm ne s’y est d’ailleurs pas trompé, et a bien parlé de jeu dans sa communication préalable au lancement des puces Snapdragon X. Peut-être même un peu trop, car cela n'a fait que préparer le terrain pour une déception.

Ça y est, ils sont là : depuis le 18 juin 2024, les premiers PC portables Windows à processeurs Qualcomm Snapdragon X sont disponibles dans le commerce. Dans le précédent numéro de Canard PC Hardware, nous avions détaillé leur double mission théorique : être les porte-drapeaux des nouvelles fonctionnalités IA de Windows, rassemblées sous le nom Copilot+ ; et montrer que l’OS de Microsoft était enfin prêt à faire sa transition vers l’architecture ARM, près de quatre ans après macOS. Maintenant, il est temps de voir ce que ça donne en pratique.