Le mois dernier, le YouTuber Mortismal, parmi d’autres influenceurs, a dévoilé ses impressions sur Avoweddans une vidéo de 40 minutes. Après avoir passé près de 10 heures à jouer au prochain titre d’Obsidian, il aborde la création poussée du personnage joueur, l’histoire, les combats, le système de progression et l’état technique du jeu. En visionnant cette vidéo, j’ai surtout vu un curieux mélange entre Skyrim, Harry Potter et Kingdoms of Amalur: Reckoning, dans l’univers de Pillars of Eternity. De grandes références pour les rôlistes, mais sans doute moins connus chez les fraggeurs.
D’après le YouTuber, Avowed proposera un système de progression classique des FPS-RPG avec des caractéristiques à améliorer (force, dextérité, etc.), des arbres de compétences à débloquer, des spécialisations possibles (mage, guerrier, ranger…), ainsi que de l’équipement à looter et à améliorer. Le jeu ne proposera pas de monde ouvert mais de vastes zones incitant le joueur à l’exploration. Les combats en FPS ou TPS seront orientés action mais avaient reçu des critiques mitigées car ils manquaient d’impact et de fluidité. Obsidian aurait pris en compte ces retours afin de rendre les affrontements plus dynamiques, ce qui ne transparait pas forcement dans cette vidéo.
Globalement, les retours de l’influenceur semblent très positifs, ce qui est plutôt encourageant quand on sait que son domaine de prédilection est le RPG. Et si nous sommes enclins à partager son optimisme sur cette partie, les combats nous semblent encore trop mollassons pour nous convaincre. Si d’aventure, Avowed vous tente, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam en attendant sa sortie le 18 février 2025. Il sera également disponible sur le Xbox Game Pass.
En 2022, Moon Mystery faisait parler de lui avec la proposition d’un scénario mêlant enquête, gunfight et exploration. Les premières images laissaient entrevoir des graphismes réussis, mais des doutes subsistaient quant au gameplay. La rédac testait la démo en 2023 sans être convaincue et en 2024, le jeu sort enfin. Et le verdict est simple : si je pouvais revenir dans le temps, j’enverrai un message radio au NoFrag de 2022 pour demander de ne jamais en parler…
Genre : action / exploration / énigmes |Développeurs : Cosmoscouts| Éditeur : Indie.io | Plateforme : Steam|Prix : 18,49 €|Langues : Anglais, sous titres en français |Date de sortie : 28/10/2024 |Durée : 7 à 8 heures
Test effectué sur une version commerciale.
Le mix improbable entre Interstellar et Sliders : les mondes parallèles
Vous êtes un scientifique en mission sur une base lunaire et assisté par un robot nommé Toby. Cela fait sept jours que vous n’avez plus de contact avec la Terre et que votre coéquipier est porté disparu après avoir manipulé une mystérieuse roche bleue. Un délai d’attente de sept jours avant d’agir ? Vous êtes sacrément patient, mais pourquoi pas.
Vous partez donc vers la base voisine pour reprendre contact avec la Terre, mais toute l’installation a été dévastée par un robot inconnu. Une fois ce dernier dézingué, vous recevrez un message alarmant d’un certain général Patton : la Terre est attaquée par des extraterrestres. Ni une ni deux, vous vous lancez à l’assaut de leur base, aidé par Toby qui semble soudainement connaître sa localisation bien que personne n’en ait jamais parlé avant.
Vous découvrez une usine de production de robots. Les aliens tentent de voyager dans l’espace (c’est déjà fait puis qu’ils sont sur notre Lune ?) et espionnent la Terre depuis des dizaines d’années pour copier nos technologies et nos armes. Notez qu’ils construisent des bases aussi grandes que les GigaFactory Tesla, mais vont copier le schéma d’un camion poubelle ou d’un vieux fusil à pompe merdique. Enfin bref, on apprendra que ces aliens utilisent différentes bases dans différents biomes (Lune, désert, aquatique, station spatiale et ville futuriste) et que chacune est soutenue par un ou plusieurs pylônes que nous allons détruire pour stopper l’invasion. La suite n’aura pas plus de sens et s’il y a bien un trou noir dans cette histoire, elle se situe dans le cerveau du scénariste.
Un gameplay varié, mais ennuyeux
Le jeu repose sur trois piliers : gunfights, plateforme, et énigmes. Malheureusement, aucun de ces éléments n’est suffisamment travaillé pour être abouti. Les combats cochent toutes les cases, mais manquent de fun. Il est possible de sauter, glisser, jeter des grenades et personnaliser ses armes. Malheureusement, celles-ci ne procurent pas vraiment de sensations, à cause d’un sérieux manque de recul et d’impact sur nos adversaires. Les ennemis, peu variés (cinq ou six types de robots seulement), ont des mouvements répétitifs et ne présente pas beaucoup de danger. Et même si l’IA pouvait être intéressante – elle cherche à se mettre à couvert, à nous contourner ou à charger notre position –, elle est souvent gênée par des bugs alternant entre choix débiles et immobilité complète. D’ailleurs, vous ferez face à un seul boss, dont le combat est mal équilibré et beaucoup trop long à mon goût.
Les séquences de plateforme, notamment dans les environnements en gravité réduite ou glissants, sont laborieuses et pas assez techniques pour être intéressantes. Quant aux énigmes, elles sont trop simples et trop redondantes pour nous captiver pendant 8 heures. Le jeu propose aussi des phases de conduite (rover, vaisseau spatial, dépanneuse, voiture de sport), mais cela n’apporte absolument rien de franchement palpitant.
Graphismes et musique : un bilan mitigé
Le jeu est capable de proposer des panoramas très sympathiques. Toutes les cartes sont conçues comme de fausses zones ouvertes, et offrent une entrée en matière très réussie visuellement. Mais tout se gâte une fois en intérieur où les environnements sont répétitifs et souffrent d’une gestion incohérente des textures et des lumières, brisant complètement l’immersion.
La bande-son, sans être inoubliable, est correcte. Différents types de musique accompagnent l’aventure : orchestrales pour les phases d’exploration et plus énergiques durant les combats. C’est assez cohérent dans l’enchaînement, voire plaisant quelques fois. Un bon point aussi pour la VO de qualité.
Misère lunaire
Dès le lancement, le jeu rappelle qu’il a été développé par une petite équipe, mais cela n’excuse pas tout : Moon Mystery est l’exemple typique d’un projet trop ambitieux pour ses moyens. Les gunfights sont mous, les énigmes sans intérêt et les phases de plateformes frustrantes. À trop vouloir en faire, l’équipe n’a pas pu travailler correctement un seul pan du gameplay et échoue même sur l’argument de l’enquête immersive dans l’espace. Si le jeu s’était concentré sur un seul aspect (jeu narratif, FPS pur et dur, ou puzzle-game) il aurait pu être très sympathique. Malheureusement, les développeurs s’éparpillent trop, ce qui aboutit à un ensemble ni convaincant, ni cohérent.
Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.
Comme nous vous l’avions annoncé en mai dernier, Bohemia Interactive vient de sortir sa nouvelle extension payante pour DayZ intitulée Frostline. Pour rappel, cette extension introduit une nouvelle carte de plus de 83km² intitulée Sakhal, recouverte de neige et bordée d’océans glacés. Et si les joueurs, les zombies et les bugs du jeu de base n’étaient pas suffisants, Frostline apporte désormais de nouvelles difficultés avec des conditions météorologiques extrêmes, une nourriture plus rare et de nouvelles maladies. Le décor conserve l’atmosphère post-soviétique propre à DayZ, avec ses forêts, ses plaines, villages et installations industrielles abandonnées. De nouveaux cosmétiques, adaptés à cet environnement enneigé sont également au programme, ainsi qu’une refonte de la pêche.
Grâce à cette extension, Dayz a atteint un nouveau record historique, avec 501 522 joueurs (235 618 sur Steam, 113 897 sur PlayStation et 152 037 sur Xbox). C’est une belle réussite pour un jeu qui a connu des années d’early access et un développement aussi compliqué. Dans un communiqué, Bohemia Interactive a exprimé sa gratitude envers sa communauté :
Nous sommes ravis de célébrer le succès de la première semaine de DayZ Frostline, succès que nous devons entièrement à notre formidable communauté. Merci à tous les survivants, expérimentés ou novices, pour votre engagement et vos précieux retours. Ils ont été le moteur de l’évolution de DayZ, et le récent pic de joueurs témoigne de sa vitalité durable. DayZ reste un pilier du genre et continue de repousser ses limites, un véritable exploit.
L’extension Frostline est disponible sur Steamau prix de 26,99€ et nécessite le jeu de base DayZ pour fonctionner.
Une nouvelle vidéo apportant quelques détails supplémentaires sur le monde d’Atomfalla été récemment publiée. Nous en avons déjà parlé ici et là et pour rappel, il s’agit d’un jeu de survie situé dans une zone de quarantaine fictive dans le nord de l’Angleterre après l’explosion (réelle) de la centrale nucléaire de Windscale dans les années 60.
Vous devrez donc mener l’enquête pour découvrir les mystères entourant cet incident nucléaire. Les environnements rappellent immédiatement Fallout ou S.T.A.L.K.E.R avec des bunkers abandonnés, des maisons en ruine ainsi que des épaves de voitures et d’hélicoptères écrasés. Idem pour les factions présentes dans le jeu où l’on retrouve les inénarrables scientifiques militaires, les robots défectueux et quelques bandes de brigands.
Le trailer rappelle que vous devrez fabriquer ou récupérer vos propres armes et que la plupart seront rouillées, rarement fonctionnelles et dotées de très peu de munitions. Nous apprenons aussi que certaines zones seront uniquement accessibles en portant des tenues spéciales.
Après cette nouvelle vidéo, qui n’apporte pas grand-chose de neuf, la rédac NoFrag reste peu enthousiaste. Le gameplay semble toujours aussi mou et donne une impression de déjà-vu. Rendez-vous en 2025 pour découvrir le jeu sur PC via Steam, Epic ou le Game Pass.