Vue lecture

GIMP 3.0 RC2 est sorti

Note : cette dépêche est une traduction de l'annonce officielle de la sortie de GIMP 3.0 RC2 du 27 décembre 2024 (en anglais).

Après la première série de retours de la communauté, nous sommes heureux de partager la deuxième version candidate de GIMP 3.0 ! Les gens nous ont donné des commentaires très utiles sur la première version candidate et nous avons pu corriger de nombreux bugs.

C’est notre petit cadeau sous le sapin 🎄 pour vous tous ! (NdM: disons fourré dans la galette/le gâteau des rois désormais ?)

GIMP 3.0 RC2: écran de démarrage

Écran de démarrage de la nouvelle version candidate, par Sevenix (CC by-sa 4.0) - GIMP 3.0 RC2

Sommaire

Corrections de bugs importantes

Plusieurs correctifs ont été apportés depuis la version RC1. Nous souhaitons mettre en évidence les bugs les plus importants afin que les utilisateurs en soient informés et puissent effectuer des tests supplémentaires. Pour plus de détails sur les autres correctifs de bugs, veuillez consulter notre page NEWS sur GitLab.

Migration des paramètres de la 2.10

Lors des tests communautaires, nous avons découvert que les paramètres des utilisateurs de la 2.10 n’étaient pas migrés vers GIMP 3.0 en raison de certaines hypothèses incorrectes dans le code d’importation. Étant donné que la plupart des développeurs utilisent exclusivement GIMP 3.0 depuis un certain temps, nous n’avions pas remarqué ce problème. Le bug devrait maintenant être corrigé, nous demandons donc des rapports de bugs si des préférences 2.10 ne sont pas importées correctement dans RC2. Notez que si vous avez déjà utilisé 3.0 RC1, vous devrez d’abord supprimer ces configurations, sinon RC2 n’essaiera pas d’importer les préférences 2.10 (assurez-vous de sauvegarder vos paramètres bien sûr !).

Console Windows

Dans les versions de développement 2.99, les versions Windows lançaient automatiquement un affichage de console en plus de GIMP lui-même. C’est très utile pour les développeurs Windows pour voir les messages de débogage, mais la console n’était pas destinée à être affichée pendant les versions stables. Comme nous avons modifié notre processus de construction pour utiliser Meson au lieu d’Autotools, nous avons appris que nous devions apporter des modifications supplémentaires pour empêcher l’affichage de la console. Cela devrait être corrigé maintenant grâce à Jehan - si vous voyez toujours la console sous Windows, veuillez remplir un nouveau rapport de bogue !

Problèmes de polices d’interface utilisateur manquantes sur macOS

Il y a un problème de longue date où certains utilisateurs de macOS ne voyaient que des symboles « Unicode manquants » au lieu des textes d’interface dans GIMP (à la fois dans la version 2.10 et dans la version 3.0). Cela était dû à un bug dans Pango, la bibliothèque que nous utilisons pour les mises en page de texte. Ce problème a été résolu avec la récente version Pango 1.55.0, nous encourageons donc tous les empaqueteurs macOS tiers à mettre à jour vers cette version lorsqu’ils construisent GIMP pour le distribuer.

GIMP 3.0.0 RC2 : le package officiel de macOS contient désormais Pango sans polices cassées

Si vous aviez ce problème de polices cassées sur macOS (à gauche), il est désormais résolu (à droite) - captures d’écran de rapporteurs de bug - GIMP 3.0.0 RC2

Intégration de darktable

Après la sortie de la version 3.0 RC1, nous avons reçu des rapports de certains utilisateurs indiquant qu’ils ne pouvaient toujours pas importer et exporter d’images entre GIMP et darktable. Nous avons travaillé avec les développeurs de darktable pour éliminer les bugs restants, de sorte que l’intégration entre darktable 5.0.0 et GIMP 3.0 RC2 devrait désormais fonctionner pour tout le monde. Cependant, veuillez déposer un nouveau rapport de bogue si vous continuez à rencontrer des problèmes pour connecter les deux !

Améliorations

Bien que l’objectif principal du développement de la version 3.0 RC2 ait été la correction de bugs et le peaufinage, certaines nouvelles fonctionnalités ont également été implémentées.

API de filtre GEGL

De nombreux anciens wrappers d’API pour les opérations GEGL ont été supprimés dans la version RC1. Bien que cela ait réduit la dette technique, cela a également causé des problèmes à de nombreux développeurs de greffons et de scripts tiers qui souhaitaient porter leurs greffons vers la version 3.0. Alors que notre plan initial était d’implémenter la nouvelle API publique de filtre après la sortie de la version 3.0, les commentaires de la communauté nous ont convaincu de l’ajouter pour la version 3.0 RC2.

Applying filters through libgimp 3.0.0 API (Script-fu et al.) - GIMP 3.0.0 RC2

Application de filtres via l’API libgimp 3.0.0 (Script-fu et al.) - GIMP 3.0.0 RC2

Le travail de Jehan permet aux développeurs d’appliquer des effets de filtre soit immédiatement, soit de manière non destructrice. Vous pouvez voir des exemples de la manière de procéder en C, Python et Script-Fu dans la requête de fusion, ou en recherchant gimp-drawable-filter dans le navigateur de procédures de GIMP. Nous avons également commencé à utiliser l’API de filtre dans nos scripts Python pour créer automatiquement des effets d’arrière-plan flou pour le programme d’installation Windows, et avec cette même API en C, Alx Sa a ajouté la prise en charge de l’importation de l’ancien style de calque Color Overlay de Photoshop.

Nous sommes preneurs des retours et des rapports de bugs d’auteurs de greffons et de scripts qui utilisent la nouvelle API de filtrage dans leur travail ! Nous avons également prévu d’autres mises à jour pour GIMP 3.0.

Espaces de fusion de calques et composition dans les fichiers XCF

Les discussions entre les experts en science des couleurs Elle Stone et Øyvind Kolås ont révélé un autre domaine nécessitant des améliorations dans le cadre de notre projet Color Space Invasion. Plus précisément, les images avec des profils de couleurs qui ont des courbes de reproduction des tons non perceptives peuvent ne pas être rendues correctement lorsqu’elles sont définies sur certains modes de calque.

Øyvind a implémenté une correction pour ce problème en ajoutant un espace perceptuel approprié par défaut à des modes de calque spécifiques. Bien que nous pensions que cette amélioration ne devrait pas avoir d’impact sur les fichiers XCF plus anciens, n’hésitez pas à rapporter tous problèmes de compatibilité avec la version 3.0 RC2 !

Paquets

AppImage

Grâce aux efforts continus de Bruno Lopes et avec l’aide de Samueru et de la communauté AppImage, notre AppImage expérimentale fonctionne désormais sur la plupart des distributions Linux. Nous souhaitons encourager davantage de tests, dans l’espoir de pouvoir la proposer comme une autre version Linux en plus de notre Flatpak. Vous pouvez consulter les instructions pour installer les paquets expérimentaux AppImage sur notre page de téléchargement des versions de développement.

Flatpak

Notre flatpak journalier a maintenant un App-ID dédié org.gimp.GIMP.Nightly. Cela signifie principalement qu’il peut être installé côte à côte avec le flatpak stable tandis que les deux sont visibles dans vos menus (plus besoin de sélectionner quelle version doit être affichée avec flatpak make-current).

Mais cela signifie également que tous ceux qui avaient le flatpak journalier jusqu’à présent ne verront pas de mise à jour arriver de sitôt. Afin de continuer à utiliser le flatpak journalier, désinstallez celui existant et installez le nouveau avec ces commandes :

flatpak uninstall org.gimp.GIMP//master
flatpak install https://nightly.gnome.org/repo/appstream/org.gimp.GIMP.Nightly.flatpakref

⚠️ Rappel : le flatpak journalier contient le code de développement actuel tel qu’il se présente dans le dépôt source. Parfois, il peut même être très cassé ou rendre vos fichiers de projet invalides. Nous ne le recommandons pas pour la production ! Utilisez cette version pour nous aider à déboguer en signalant les problèmes ou si vous aimez vraiment les risques pour tester les dernières fonctionnalités.

Améliorations du greffon BMP

Le nouveau contributeur Rupert Weber a été très occupé depuis la dernière mise à jour avec de nouvelles mises à jour de notre greffon BMP. Quelques points de son travail à mettre en avant :

  • Les fichiers BMP sont désormais importés sans perte dans leur précision d’origine, plutôt que d’être convertis en précision entière de 8 bits.
  • Le greffon prend désormais en charge le chargement de fichiers BMP avec compression RLE24 et Huffman.
  • Nous chargeons désormais les fichiers BMP par morceaux plutôt que d’essayer de charger l’image entière en une seule fois. Des travaux connexes nous permettent également de charger des fichiers BMP beaucoup plus volumineux.
  • Rupert a également effectué beaucoup de nettoyage et de maintenance du code, afin de rendre le greffon plus facile à maintenir à l’avenir.

Mises à jour diverses

  • Jehan a apporté quelques améliorations d’usage de la console Python. Vous pouvez désormais utiliser les raccourcis Ctrl+R et Ctrl+S pour parcourir votre historique de commandes, et Page précédente et Page suivante vous permettent désormais de faire défiler l’historique en plus des touches fléchées Haut et Bas.

History search in Python Console - GIMP 3.0.0 RC2
Recherche dans l’historique de commande (console Python) - GIMP 3.0.0 RC2

  • Alx Sa a implémenté le chargement des fichiers CMJN PAM dans le greffon PNM.

  • Sous Windows, nous avons également ajouté la possibilité d’ouvrir des images via des raccourcis Windows (fichiers .lnk) directement depuis la boîte de dialogue de sélection de fichiers. Ce travail est également réalisé par Alx Sa.

  • D’autres modifications et améliorations ont été apportées au thème. En particulier, le style du « curseur compact » a été considérablement amélioré après les commentaires et le travail de Denis Rangelov. Denis a également créé de nouvelles icônes pour la boîte de dialogue de navigation ancrable, remplaçant les doublons par des symboles distincts. Anders Jonsson a également révisé le thème et supprimé certaines solutions de contournement qui étaient nécessaires dans GIMP 2.10, mais qui ne sont plus nécessaires avec nos nouveaux thèmes 3.0.

  • Idriss Fekir a apporté des améliorations à notre code de chargement de polices XCF, pour améliorer la compatibilité lors de l’importation d’anciens fichiers XCF.

Aperçu des changements depuis la version 2.10

Pour ceux qui n’ont pas suivi de près le développement de GIMP, cet article ne couvre que les changements progressifs depuis la dernière version. Ils ne répertorient pas tous les changements ou améliorations apportés à GIMP 3.0 - ce serait un article très long !

Bien que nous aurons des notes de version complètes pour la version finale 3.0, nous avons pensé qu’il serait utile de résumer quelques-uns des changements majeurs apportés au cours du processus de développement de la version 2.99 :

  • Le travail initial de portage de GIMP vers GTK3 a eu lieu dans 2.99.2. Cette version a également introduit la sélection multi-calque, ainsi que des modifications initiales de l’API et des améliorations de la gestion de l’espace colorimétrique.
  • D’autres mises à jour de l’API ont été effectuées dans 2.99.4, notamment la possibilité de générer automatiquement des interfaces utilisateur de greffon en fonction des entrées de l’utilisateur. Diverses améliorations de convivialité ont également été apportées, ainsi que l’introduction de l’outil expérimental Paint Select.
  • 2.99.6 a apporté davantage de mises à jour de l’API et de travaux internes. D’autres fonctionnalités destinées à l’utilisateur incluent la possibilité de placer des guides en dehors du canevas, une meilleure prise en charge du pavé tactile et une meilleure prise en charge des différentes métadonnées de couleur PNG.
  • Le pipeline de développement a été considérablement amélioré dans 2.99.8, permettant des temps de construction et une automatisation plus rapides. La prise en charge de nouveaux formats de fichiers tels que PSB et JPEGXL a été ajoutée dans cette version, ainsi que la prise en charge des pilotes Windows Ink de tablette graphique.
  • 2.99.10 a introduit des « ensembles de calques », remplaçant l’ancien concept de calques liés. La dynamique de peinture a été rationalisée dans cette version, ainsi que la première version de la boîte de dialogue de bienvenue.
  • La prise en charge de la liaison anticipée CMJN a été implémentée dans 2.99.12. Les thèmes de l’interface graphique CSS ont également fait l’objet d’une refonte majeure dans cette version, ainsi que davantage de prise en charge de formats de fichiers et d’améliorations majeures de Script-Fu.
  • 2.99.14 a vu l’introduction de contours non destructifs pour l’outil de texte. L’outil d’alignement a également été révisé, la mise à l’échelle des thèmes et des icônes a été améliorée et les sélections flottantes ont été largement remplacées dans le flux de travail.
  • Le portage GTK3 a finalement été achevé dans 2.99.16. La fenêtre contextuelle de recherche / a été mise à jour pour afficher le chemin du menu pour toutes les entrées, ainsi que pour permettre de chercher parmi les filtres.
  • Les filtres non destructifs ont été introduits pour la première fois dans 2.99.18. Des améliorations majeures de la gestion des couleurs ont également été apportées, et de nouvelles options d’extension automatique des limites de calque et d’accrochage ont également été implémentées.

GEGL

Tout comme pour GIMP, la version 0.4.52 de GEGL a été corrigée. Øyvind Kolås a corrigé certaines étiquettes génériques « Entrée auxiliaire » pour qu’elles soient plus significatives. Elles seront également visibles dans les filtres de GIMP. Il a également amélioré la précision du traitement des couleurs de certains filtres. Thomas Manni, contributeur de longue date, a également corrigé les plantages lorsque certains filtres étaient exécutés sur de très petits calques.

Statistiques de sortie

Depuis GIMP 3.0 RC1, dans le dépôt principal de GIMP :

  • 73 rapports ont été fermés comme CORRIGÉS.
  • 71 demandes de fusion ont été acceptées.
  • 277 commits ont été poussés.
  • 18 traductions ont été mises à jour : bulgare, catalan, chinois (Chine), chinois (Taïwan), danois, finnois, géorgien, islandais, italien, letton, lituanien, norvégien nynorsk, persan, portugais, russe, slovène, suédois, ukrainien.

35 personnes ont contribué à des modifications ou des correctifs à la base de code de GIMP 3.0.0 RC2 (l’ordre est déterminé par le nombre de commits ; certaines personnes sont dans plusieurs groupes) :

  • 12 développeurs pour le code principal : Jehan, Alx Sa, Michael Schumacher, Anders Jonsson, Lloyd Konneker, Øyvind Kolås, Idriss Fekir, Andre Klapper, Jacob Boerema, Michael Natterer, Rupert Weber, Thomas Manni.
  • 11 développeurs de plug-ins ou modules : Jehan, Lloyd Konneker, Alx Sa, Rupert Weber, Daniel Novomeský, Jacob Boerema, Aki, Bruno, Ryan Sims, Simon Munton.
  • 19 traducteurs : Alan Mortensen, Cheng-Chia Tseng, Kolbjørn Stuestøl, Rūdolfs Mazurs, Jiri Grönroos, Sveinn í Felli, Alexander Shopov, Aurimas Černius, Marco Ciampa, Danial Behzadi, Hugo Carvalho, Jordi Mas, Anders Jonsson, Ekaterine Papava, Julia Dronova, Luming Zh, Martin, Michael Schumacher, Youri Chornoivan.
  • 2 concepteurs de thèmes : Alx Sa, Anders Jonnson.
  • 2 contributeurs à la documentation : Jehan, Bruno.
  • 5 contributeurs pour la compilation, l’empaquetage ou l’intégration continue : Bruno, Jehan, Lloyd Konneker, Alx Sa, Jacob Boerema, Rupert Weber.

Contributions sur d’autres dépôts du GIMPverse (l’ordre est déterminé par le nombre de commits) :

  • GEGL 0.4.52 est composé de 31 commits de 16 contributeurs : Øyvind Kolås, Sam L, Thomas Manni, lillolollo, Alan Mortensen, Anders Jonsson, Ekaterine Papava, Hugo Carvalho, Jordi Mas, Juliano de Souza Camargo, Kolbjørn Stuestøl, Lukas Oberhuber, Luming Zh, Marco Ciampa, Martin, Yuri Chornoivan.
  • ctx a enregistré 48 commits depuis la sortie de la RC1 par 1 contributeur : Øyvind Kolås.
  • gimp-data a enregistré 6 commits de 5 contributeurs : Anders Jonsson, Jehan, Sevenix, Alx Sa et Denis Rangelov.
  • gimp-test-images (nouveau référentiel pour les tests de prise en charge des images) a enregistré 2 commits de 1 contributeur : Rupert.
  • La version gimp-macos-build (scripts d’empaquetage pour macOS) a reçu 5 commits de 1 contributeur : Lukas Oberhuber.
  • La version flatpak a reçu 4 commits de 2 contributeurs : Bruno Lopes, Jehan.
  • Notre site Web principal a reçu 29 commits de 3 contributeurs : Jehan, Alx Sa, Andrea Veri.
  • Notre site Web de développement a reçu 16 commits de 2 contributeurs : Jehan, Bruno Lopes.
  • Notre documentation pour GIMP 3.0 a reçu 157 commits de 10 contributeurs : Andre Klapper, Kolbjørn Stuestøl, Jacob Boerema, Alan Mortensen, Anders Jonsson, Marco Ciampa, Jordi Mas, Yuri Chornoivan, Alx Sa, Jiri Grönroos.

N’oublions pas de remercier toutes les personnes qui nous aident à trier dans Gitlab, à signaler les bugs et à discuter des améliorations possibles avec nous. Notre communauté est également profondément reconnaissante envers les guerriers d’Internet qui gèrent nos différents canaux de discussion ou comptes de réseaux sociaux tels que Ville Pätsi, Liam Quin, Michael Schumacher et Sevenix !

Remarque : compte tenu du nombre de parties dans GIMP et de la façon dont nous obtenons des statistiques via les scripts git, des erreurs peuvent se glisser dans ces statistiques. N’hésitez pas à nous dire si nous avons oublié ou mal classé certains contributeurs ou contributions.

Autour de GIMP

Miroirs de téléchargement

GNOME a abandonné l’utilisation de miroirs lors de sa dernière mise à jour d’infrastructure. Comme nos miroirs de téléchargement sont hébergés par eux, on nous a demandé si nous voulions également faire la même chose. En tant que projet communautaire, nous apprécions tous ceux qui contribuent un miroir pour rendre GIMP plus accessible dans leur région. Par conséquent, nous avons décidé de continuer à utiliser des miroirs pour distribuer GIMP.

Si vous souhaiter contribuer à un miroir pour votre région, voici la nouvelle procédure :

Comment devenir un miroir officiel (mise à jour de la procédure)

  1. Créez une demande de miroir sur le tracker gimp-web
  2. Dites-nous pourquoi vous souhaitez créer un miroir de GIMP, pour quels autres logiciels libres vous en contribuez déjà un, quelle est votre configuration, l’emplacement du serveur…
  3. Parlez-nous de vous : êtes-vous une organisation ou un particulier ? Donnez-nous le nom et l’URL spécifiques à afficher dans la liste des sponsors de miroir.
  4. Une fois que nous aurons terminé de vérifier votre organisation, les identifiants rsync seront échangés de manière sécurisée, vous permettant de synchroniser votre miroir avec le serveur source
  5. Il n’y a rien de particulier à faire pour apparaître sur la page des sponsors qui sera mise à jour régulièrement via des scripts. Pourtant, cela peut prendre quelques jours, voire quelques semaines parfois. Ne vous inquiétez donc pas si le nom de votre organisation n’apparaît pas immédiatement !

🛈 Nous vérifions automatiquement à intervalles aléatoires que les miroirs sont mis à jour suffisamment rapidement et que les données correspondent pour des raisons de sécurité évidentes.

Changements dans les miroirs

De plus, depuis la publication de la nouvelle 3.0RC1, un nouveau miroir a été ajouté :

  • Sahil Dhiman, Mumbai, Inde

Les miroirs sont importants, car ils aident le projet en répartissant la charge des dizaines de milliers de téléchargements quotidiens. De plus, en ayant des miroirs répartis dans le monde entier, nous garantissons que tout le monde peut avoir un accès rapide au téléchargement de GIMP.

Financer des exécuteurs ("runner") GitLab

Le dépôt de code de GIMP est également hébergé sur la plateforme GitLab de GNOME. Andrea Veri a demandé si nous pouvions financer un exécuteur [NDA: un "runner" est une sorte de serveur dédié à la compilation ou à l’intégration continue de manière générale] sur la plateforme, ce qui permet à tout projet sur la plateforme de tester la construction de son logiciel avant, pendant et après les modifications de code. Après un vote du comité de GIMP, nous avons accepté et sommes désormais les sponsors d’un exécuteur CI/CD x86 !

Télécharger GIMP 3.0 RC2

Vous trouverez toutes nos versions officielles sur le site officiel de GIMP (gimp.org) :

  • Paquets Linux flatpaks pour x86 et ARM (64 bits)
  • Installateur Windows universel pour x86 (32 et 64 bits) et pour ARM (64 bits)
  • Paquet MSIX (aperçu GIMP) pour x86 et ARM (64 bits)
  • Paquets macOS DMG pour le matériel Intel
  • Paquets macOS DMG pour le matériel Apple Silicon

D’autres paquets réalisés par des tiers devraient évidemment suivre (paquets de distributions Linux ou *BSD, etc.).

🛈 Notes:

  • Les 2 paquets DMG macOS seront probablement en retard, car nous attendons la validation de la mise à jour Apple par la Fondation GNOME avant de pouvoir signer nos paquets.
  • Le paquet MSIX prend généralement quelques jours ouvrables de validation par Microsoft. (le paquet MSIX est disponible)

Et ensuite ?

Grâce au grand nombre de retours que nous avons reçus pour notre premier candidat à la version finale, nous sommes en mesure de vous présenter cette deuxième version qui en est d’autant plus robuste. Comme vous l’avez vu, quelques surprises supplémentaires 🎁 sont arrivées avec les corrections de bugs, notamment la nouvelle API de filtre, qui a déclenché la prise en charge de l’importation de l’ancien effet Color Overlay de PSD, des modes de fusion et de composition améliorés, et plus encore. Nous avons pensé que cela valait la peine de rompre le gel des fonctionnalités pour ces changements et que cela fera toute la différence !

Avec cette deuxième version candidate, nous sommes plus proches que jamais de la version 3.0.0 de GIMP. Comme d’habitude, nous attendons avec impatience les nouveaux rapports de problèmes de la communauté qui nous permettront de finaliser la version 3.0.0 ! 🤗

N’oubliez pas que vous pouvez faire un don et financer personnellement les développeurs de GIMP, afin de donner en retour et d’accélérer le développement de GIMP. L’engagement de la communauté aide le projet à se renforcer ! 💪🥳

🎅🎄🎉 Et bien sûr, toute l’équipe vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année (MAJ de Jehan) nos meilleurs vœux pour la nouvelle année ! 🥳🥂🎆

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

La virtualisation pour les nuls et autres enjeux autour des datacenters

Depuis quelques années la virtualisation sous toutes ses formes est devenue l'alpha et l'oméga de l'informatique, elle a révolutionné en quelques années la manière d'administrer les serveurs et de gérer les données. Cette dépêche est un essai de vulgarisation sur la virtualisation pour en exposer ses grands principes techniques, ses avantages et inconvénients et ses enjeux sous-jacents.

Sommaire

Commençons par quelques définitions

C'est quoi la virtualisation ?

Pour pouvoir illustrer concrètement ce qu'est la virtualisation, à une époque pas si lointaine que ça, dans le monde professionnel on retrouvait des serveurs physiques dédiés, par exemple un serveur pour gérer les mails, un autre pour le serveur web et un dernier comme serveur de fichiers. Chacun des serveurs pouvant tourner sur des systèmes d'exploitation (OS) différents. Dans notre exemple il en résulte qu'il faut maintenir et administrer trois machines différentes qui vont prendre de la place et consommer de l'électricité, sans une utilisation optimale de chacune des machines, si le serveur web par exemple a besoin momentanément d'un accroissement de puissance et de mémoire, il ne pourra pas bénéficier des ressources des autres serveurs physiques.
Avec la virtualisation, sur une seule machine physique on va faire tourner plusieurs environnements de serveurs distincts en même temps, sans avoir à redémarrer, ils vont se partager les ressources matérielles de la machine physique de manière plus optimale et efficace en réduisant les coûts d'administration. On retrouvera donc sur une seule machine physique, nos serveurs de courriel, web et de fichiers, chacun dans un environnement distinct fonctionnant de manière autonome et isolée.

C'est quoi une machine virtuelle ?

On appellera chaque environnement distinct machine virtuelle, elle s'exécute sur une machine physique avec son propre système d'exploitation, ses applications et avec les ressources de la machine physique qu'on veut bien lui allouer (mémoire, puissance de traitement, stockage). On dit aussi que la machine physique est appelée machine hôte et les machines virtuelles sont des machines invitées. Une machine hôte peut faire tourner plusieurs machines invitées.
Une machine virtuelle fonctionne comme n'importe quel poste informatique avec son OS qu'on peut mettre à jour, ses applications, ses paramètres système et on pourra à partir de la machine hôte accéder à toutes les machines virtuelles.

C'est quoi un hyperviseur ?

Pour que les machines virtuelles puissent s'exécuter indépendamment et utiliser les ressources de la machine hôte simultanément sans qu'elles interfèrent entre elles, il est nécessaire de rajouter une couche logicielle qui va gérer tout ça, c'est ce qu'on appelle un hyperviseur.
Il existe deux types d'hyperviseur:

  • L'hyperviseur de type 1, ou bien encore hyperviseur de matériel nu (bare metal en anglais) est en interface direct avec l'ordinateur physique, cela sous entend que votre machine soit compatible (Intel VT pour les processeurs Intel et AMD-V pour les processeurs AMD). Dans le monde libre, proxmox est certainement l'hyperviseur de type 1 le plus connu.
  • L'hyperviseur de type 2 ou bien encore hyperviseur de matériel invité (host metal en anglais) fonctionne dans un système d'exploitation déjà préinstallé, c'est le cas par exemple de VirtualBox qui permet de faire tourner une instance de windows dans un environnement Linux.

Un hyperviseur de type 1 est une couche logicielle très légère et offre de meilleures performances et est la solution privilégiée pour des serveurs en production, l'hyperviseur de type 2 est plutôt une solution destinée aux utilisateurs qui souhaitent tester d'autres systèmes d'exploitation ou faire tourner un logiciel sur un OS particulier sur un poste de travail classique. Mais rien ne vous empêche de faire tourner plusieurs machines virtuelles sur un hyperviseur de type 2 qui pourront communiquer entre elles et fonctionner comme un hyperviseur de type 1, à la différence qu'elles seront moins performantes.
Par abus de langage, le terme d'hyperviseur fait référence plutôt à l'hyperviseur de type 1.

C'est quoi les avantages de la virtualisation ?

Une administration centralisée et facilitée

L'hyperviseur fournit des outils de gestion des machines virtuelles qui simplifient sensiblement le travail d'administration, comme les outils de déploiement à partir de modèles de machines virtuelles, les outils de gestion de charge, de sauvegarde et de restauration de machines virtuelles.

La disponibilité et la robustesse aux pannes

Un autre avantage de la virtualisation est la fonctionnalité de migration à chaud, elle permet de déplacer une machine virtuelle d'une machine physique à une autre sans qu'il soit nécessaire de l'arrêter. Si un serveur physique présente des défaillances, les machines virtuelles sont automatiquement déplacées sur un autre hôte physique.
Alors bien sûr si le serveur physique tombe en rade sans crier gare, la migration à chaud peut ne pas être opérante, dans ce cas on peut très bien envisager la mise en place d'une machine physique redondante sur laquelle les machines virtuelles sont répliquées et qui prendra le relais automatiquement si le serveur primaire tombe.

L'amélioration des performances

La migration à chaud évoquée plus haut a un autre avantage si une machine virtuelle est sursollicitée et nécessite de la puissance de traitement et de la mémoire, elle pourra être déplacée automatiquement sur un autre serveur moins sollicité à ce moment-là.

La sécurité

La virtualisation isole les services chacun dans leur machine virtuelle, en cas de corruption d'une machine virtuelle par cyberattaque, l'impact est nul pour les autres services et la restauration d'une machine virtuelle est autrement plus rapide et plus simple qu'avec une machine physique.

La disparition des machines physiques

Le stade ultime de la virtualisation est de déléguer à un prestataire la gestion des machines physiques qui se retrouve quelque part dans un datacentre. On s'abstrait totalement du matériel physique et des contraintes qui vont avec et on gère seulement nos machines virtuelles à distance, c'est totalement transparent pour les utilisateurs qui accèdent à leurs services via internet ou sur un réseau privé. On parle aussi d'infrastructure virtuelle.

Il existe d'autres types de virtualisation ?

On a surtout évoqué jusqu'à présent la virtualisation des serveurs, mais il existe également d'autres types de virtualisation comme:

La virtualisation du stockage

Cela consiste en la création d'un espace virtuel de stockage à partir d'installations physiques de stockage bien réelles comme les serveurs de fichiers, NAS ou SAN qu'ils soient locaux ou distants. Cela permet de mettre en commun toutes ces installations et de la gérer à partir d'un outil unique de gestion pour effectuer toutes les opérations de sauvegarde, réplication, d'archivage et de restauration.

La virtualisation des réseaux

Un réseau est composé d'un tas d'éléments actifs comme les commutateurs, les routeurs et autres pare-feux, de type et de marques différentes. Là aussi on va créer un réseau virtuel qui combine l'ensemble de ces éléments actifs physiques pour pouvoir centraliser leur gestion sans avoir à y accéder physiquement. La virtualisation des réseaux permettra également d'améliorer les performances du réseau avec des analyseurs de trafic qui pourront équilibrer la charge ou favoriser certains flux.

La virtualisation des données

Les données sont issues de diverses sources, ont chacune leur format et sont stockées sur différents supports locaux ou distants. La virtualisation des données est une couche logicielle qui va gérer l'ensemble de ces données de manière centralisée et les mettre à disposition des utilisateurs et des applications dans le format désiré.

La virtualisation d'application

La virtualisation d'application permet de séparer l'application de son système d'exploitation hôte et de fonctionner sur un poste utilisateur sans qu'elle soit installée. Dans la pratique l'application est installée sur un serveur centralisé et peut tourner sur un poste utilisateur du réseau comme si elle était installée localement, quand bien même l'OS du poste utilisateur n'est pas celui pour lequel l'application a été conçue.

La virtualisation des postes de travail

La virtualisation permet de virtualiser des serveurs mais pas seulement, on peut virtualiser également des postes de travail pour en faciliter la gestion qui seront accessibles aux utilisateurs du réseau via un client léger bien moins cher qu'un PC client classique.

Autres concepts autour de la virtualisation

C'est quoi une infrastructure convergée et hyperconvergée ?

Une infrastructure convergée regroupe plusieurs composants informatiques traditionnels et bien physiques comme les serveurs de calcul, les dispositifs de stockage ou les éléments actifs réseau pour en assurer la gestion dans un tout cohérent. Cela simplifie la gestion de l'administration et ça optimise les ressources matérielles et logicielles. On dit que c'est une approche modulaire basée sur le matériel physique.
L'hyperconvergence a une approche plutôt logicielle, elle intègre une couche logicielle qui va combiner les ressources de calcul, de stockage et de réseau dans ce qu'on appelle un nœud. Les nœuds sont interconnectés et combinés entre eux pour former des pools au sein d'un cluster, on retrouve ainsi un pool de stockage ou un pool de calcul, si un nœud venait à défaillir ça n'aurait pas de conséquence pour les autres nœuds et le fonctionnement du pool et du cluster.

OK, mais une fois que tout ça est posé, quelle est la différence entre les deux ?
L'infrastructure convergée a une approche basée sur le matériel physique, c'est à dire qu'un serveur physique peut être séparé du reste du dispositif et toujours fonctionner comme un serveur indépendant alors que ce n'est pas possible avec l'infrastructure hyperconvergée où les noeuds sont nécessairement interconnectés entre eux pour que le cluster puisse fonctionner correctement. Par ailleurs l'infrastructure convergée intègre de base d'autres fonctionnalités comme la sauvegarde, la réplication, la déduplication des données, la compression, l'optimisation du réseau, etc.

C'est quoi un cluster haute disponibilité ?

On a bien vu que finalement qu'elle soit dans vos locaux ou chez un prestataire de service, la machine physique reste le maillon faible du dispositif. Pour améliorer encore plus la disponibilité et la robustesse, on va dupliquer les machines physiques et si possible en les dispatchant dans des locaux et sites différents. Le tout étant géré comme un seul système. La virtualisation du stockage prend alors toute son importance, pour éviter de se rendre dépendant d'un serveur physique de données.

C'est quoi le cloud computing ?

On appelle cloud computing le fait de confier à un tiers sur internet la gestion de services informatiques (applications, stockage, outils de gestion, …) mais aussi le fait d'utiliser des services fournis par un prestataire via internet. Le cloud computing se repose largement la virtualisation, on peut dire que le cloud computing est un environnement alors que la virtualisation est une technologique. En matière de cloud computing, il en existe de différentes sortes :

  • Infrastructure as a service (IaaS) ou infrastructure en tant que service : L'IaaS offre une infrastructure informatique complète (serveurs, stockage, réseau, …) sur un réseau privé (ressources en accès limité), public (ressources en accès libre) ou hybride (qui mélange les deux).
  • Platform as a service (PaaS) ou plate-forme en tant que service : Le PaaS c'est grosso modo la même chose que l'IaaS sauf qu'en plus on bénéficie d'outils supplémentaires pour pouvoir développer des applications qu'on retrouvera sur le cloud et tous un tas de services supplémentaires, gestion de base de données, aide à la décision, etc.
  • Le Software as a service (SaaS) ou logiciel en tant que service : Le SaaS est une offre logicielle complète qu'on retrouvera sur internet, c'est typiquement des offres comme Microsoft Office 365 ou Google Workspace, dans le monde opensource, on peut dire que certains prestataires recensés par les CHATONS se rapprochent d'une solution SaaS.

NdM: il est question ici de cloud computing sur un cloud public, une infrastructure gérée par un hébergeur tiers. Il est aussi possible de faire du cloud computing privé, interne, dans une grosse structure qui en a la capacité, ce qui revient à déléguer l'hébergement à un tiers (des collègues dans ce cas). Et on peut combiner les deux pour faire du cloud hybride. Le cloud computing implique aussi la création de ressources en libre-service, de la facturation à l'usage et de la mutualisation.

Les enjeux

Enjeu environnemental

L'adoption quasi généralisée de solutions autour de la virtualisation dans le monde professionnel a conduit à la disparition progressive des serveurs locaux d'entreprise au profit d'un développement effréné des datacenters de par le monde. Or un datacenter est constitué de machines bien physiques tournant 24h24 7j/7 avec tout un dispositif lui aussi bien physique pour assurer leur fonctionnement optimal, leur sécurisation et la robustesse aux pannes, il s'agit notamment de :

  • La climatisation et le traitement d’air pour maintenir des conditions satisfaisantes de température et hygrométrie avec toute un système de circulation et de refroidissement d'air
  • La distribution de l’électricité avec un dispositif de sécurisation en cas de coupure d'alimentation, souvent basé sur tout un ensemble d'onduleurs et appuyé par groupes électrogènes
  • la protection physique de l'installation avec contrôle d'accès, vidéosurveillance et autres systèmes anti intrusion

Le tout nécessite une consommation électrique massive et une forte consommation en eau. Si l'on traduit cela en équivalent d'émission de gaz de serre (GES), d'après une étude de l'ADEME les datacenters ont déjà atteint le même niveau d'émission que le transport aérien à l'échelle mondiale.
Il se trouve que le destin des datacenters est maintenant également étroitement lié à celui de l'IA, même si dans ce domaine on envisage plutôt des datacenters dédiés, or les besoins générés par l'IA dopent l'expansion globale des datacenters dans le monde. La demande de puissance de calcul de l'IA est exponentielle et double tous les 3,4 mois selon OpenAI. Selon une étude Gartner citée par le Monde Informatique, rien que les besoins liés à l'IA feront exploser la demande énergétique des datacenters au point que les fournisseurs d'énergie ne pourront y répondre dès 2027 !

Dans ce contexte il n'est pas étonnant donc que les grands acteurs du secteur poussent au développement des centrales nucléaires qui leur permettra par la même occasion de verdir leur image. Mais ces acteurs ne sont pas à une contradiction près, on peut s'étonner du développement dans certaines régions qui de prime abord ne se prêtent pas particulièrement à leur installation contrairement aux pays nordiques. Le projet d'installation de Meta dans une région aride d'Espagne où chaque goutte d'eau compte, en est une triste illustration. Les températures régionales élevées décupleront ses besoins en électricité et en eau pour les circuits de refroidissement alors que la région souffre de sécheresse chronique. On peut déplorer que tout cela ne pourrait se faire sans le soutien des gouvernements et des élus locaux qui ne trouvent rien à redire.

Enjeu de résilience

Le marché actuel est dominé par trois acteurs qui représentent à eux trois plus de 60% du marché mondial il s'agit dans l'ordre d'AWS (Amazon), d'Azure (Microsoft) et de Google Cloud Platform, on parle d'eux comme des hyperscalers car ils fournissent des services à l'échelle mondiale à grande échelle. Cette hyperconcentration des acteurs et des solutions techniques fragilise l'économie mondiale en la rendant davantage sensible et moins résiliente aux pannes, la défaillance d'un simple outil de sécurité a ainsi entraîné en cascade une panne informatique mondiale en juillet dernier avec des conséquences graves comme l'arrêt partiel du contrôle aérien, de centres d'appels d'urgence ou de services hospitaliers. Plus modestement l'incendie subi par OVH en 2021 a impacté des milliers d'entreprise et services publics, toutes les données contenues sur les serveurs sont perdues, puisqu'OVH a commis l'erreur de stocker au même endroit les données et les sauvegardes. NdM: historique de pannes GCP, AWS ou Azure
Cette hyperconcentration fait planer également des risques en termes de cybersécurité, la corruption d'un élément du système et sa prise de contrôle par un hacker aura vite des conséquences majeures.

Enjeu de souveraineté

Il faut savoir que les données gérées par un datacenter sont soumises à la réglementation propre au pays où il est installé. Les autorités aux États-Unis, au nom du Patriot Act peuvent donc ainsi accéder aux données stockées sur leur territoire. Les datacenters souverains sont donc un enjeu majeur pour certains pays pour garantir que les données seront protégées par les lois nationales, sans ingérence étrangère possible.

En France notamment, 71% des entreprises se reposent sur des solutions américaines dont des acteurs étatiques. Une affaire illustre à elle seule cet état de fait, la solution Azure de Microsoft a été ainsi choisi pour héberger l'ensemble des données de santé de 4 établissements hospitaliers (et non de l'ensemble des Français) à des fins de recherche dans un entrepôt de données de santé dénommé EMC2. Sauf qu'en l'espèce Microsoft a répondu à un appel d'offre en bonne et due forme, que la CNIL a donné son autorisation et que les différents recours à ce stade ont tous échoué. Néanmoins voici ci-dessous texto la conclusion du rapport de la CNIL en 2023 :

(début de citation)

  • qu’aucun prestataire potentiel ne propose d’offres d’hébergement répondant aux exigences techniques et fonctionnelles du GIP PDS (Note de l'auteur : groupement d’intérêt public « Plateforme de données de santé", appelé aussi Health Data Hub) pour la mise en œuvre du projet EMC2 dans un délai compatible avec les impératifs ce dernier ;
  • que le développement d’un démonstrateur " cloud de confiance ", respectant les conditions de la circulaire précitée et permettant à terme d’héberger des projets de cette nature, et notamment la plateforme du GIP PDS, devrait se poursuivre sur les prochaines années ;
  • que la construction d’une plateforme d’hébergement spécifique pour le projet EMC2 pourrait retarder la migration de la solution d’hébergement du GIP PDS pour l’ensemble de ses missions ;
  • qu’en attendant cette migration, le projet EMC2 soit mené sur la solution technique actuelle du GIP PDS.

À la lumière de ces conclusions, la CNIL déplore qu’aucun prestataire susceptible de répondre actuellement aux besoins exprimés par le GIP PDS ne protège les données contre l’application de lois extraterritoriales de pays tiers.
De manière générale, elle regrette que la stratégie mise en place pour favoriser l’accès des chercheurs aux données de santé n’ait pas fourni l’occasion de stimuler une offre européenne à même de répondre à ce besoin. Le choix initial du GIP PDS, dès sa fondation, de recourir au cloud a conduit à privilégier des offres d’acteurs étasuniens dont il apparaît désormais difficile de se détacher à court terme malgré l’émergence progressive de fournisseurs souverains. Le projet EMC2 aurait pu être retenu par le GIP PDS pour préfigurer la solution souveraine vers laquelle il doit migrer.

(fin de citation)

À la lumière de cette conclusion, on peut comprendre que la CNIL s'est sentie contrainte et forcée de répondre favorablement pour ne pas faire capoter ce projet en espérant que cette solution ne soit que transitoire et qu'elle pourra basculer sur une solution souveraine dans quelques années.
Autre affaire d'actualité, le contrat entre EDF et AWS pour le stockage de certaines informations sensibles de maintenance du parc nucléaire français, le Canard enchaîné vient de révéler récemment que le contrat battait de l'aile car Amazon refuse d'inscrire noir sur blanc dans le contrat que les données d'EDF seront stockées en France (autre article).
Aussi la France cherche à développer son "cloud souverain" pour ne plus être dépendant des géants américains mais peine à avancer sur le sujet faute de barrières réglementaires et juridiques, de réticences des élus et des populations sur les territoires pouvant accueillir des datacenters et d'une certaine frilosité des banques et acteurs technologiques.

En guise de réponse aux enjeux

Réponse à l'enjeu environnemental

Pour ne pas courir à la catastrophe annoncée, la mise en place de technologies plus efficaces et économes en énergie est un enjeu majeur, parmi les axes d'innovation on peut citer:

  • l'utilisation d'énergie renouvelable
  • le refroidissement des datacenters basé sur des technologies peu gourmandes en eau,
  • la réutilisation de l'énergie dissipée par les datacenters.

Réponse à l'enjeu de résilience

Des normes et des certifications se sont mises en place qu'elles soient internationales, européennes ou nationales. On peut citer :

  • TIA 942 qui couvre différents domaines comme la disponibilité, la sécurité, l'efficacité énergétique, le refroidissement, la redondance et la gestion de l'espace;
  • ANSI/BICSI-002 qui définit des standards de conception et de pose des systèmes de câblage, d'électricité, dissipation de chaleur, refroidissement, etc.
  • ISO 27001 qui couvre la gestion de la sécurité de la donnée;
  • ISO 22237 qui couvre l'installation et les infrastructures des datacenters;
  • le référentiel de sécurisation des services cloud SecNumCloud élaboré par l’ANSSI;
  • la certification d'Uptime Institute avec sa classification du niveau de sécurité des datacenters de Tier I à Tier IV.

En France, France Datacenter est une organisation professionnelle qui fédère les entreprises qui conçoivent, construisent et exploitent les datacenters. Elle publie également des guides à destination de ses adhérents qui font référence, on peut citer notamment "le livre blanc sur la sécurité incendie" ou "l'humain et la sécurité du datacenter".

D'un point de vue réglementaire, on peut citer :

  • le règlement général sur la protection des données RGPD;
  • La directive européenne relative à DEE l’efficacité énergétique DEE;
  • La directive européenne relative à la sécurité des réseaux et de l’information, dite NIS 2 pour Network and Information System Security.

Le respect de ces normes, certification et a fortiori de la réglementation sont une garantie que les datacenters sont construits suivant les règles de l'art avec le niveau de qualité, de sécurité et de fiabilité attendu. A ce propos pour en revenir à l'incident OVH, les procédures judiciaires qui en ont découlé et qui ont conduit à la condamnation d'OVH ont mis en évidence que la société qui se targuait d'être certifié ISO 27001 n'a pas respecté la norme pour ne pas avoir prévu une copie de sauvegarde sur un site distant.

Réponse à l'enjeu de souveraineté

Le respect du RGPD et de la certification SecNumCloud sont une première réponse à la menace des lois extraterritoriales sur la confidentialité des données, en parallèle le premier ministre de l'époque a diffusé en 2021 une circulaire relative à la doctrine d'utilisation de l'informatique en nuage par l'État qui a été actualisé en 2023. Cette dernière "exige (…) en cas de recours à une offre commerciale d'informatique en nuage, l'hébergement des données d'une sensibilité particulière par des solutions disposant de la qualification SecNumCloud (…) et immunisées contre toute réglementation extracommunautaire".
Il faut par ailleurs créer l'environnement pour que des acteurs locaux puissent se développer et former une alternative crédible aux hyperscalers. L'émergence d'acteurs alternatifs de proximité est donc un enjeu que le marché seul ne suffit pas à faire percer, il faut une volonté politique, une stratégie et une vision à long terme, des financements, une adaptation de la réglementation à l'échelle européenne et nationale.
À ce sujet le précédent gouvernement avait concocté une loi de simplification de la vie économique destinée à faciliter l'installation de datacenters en France en les qualifiant de projets d'intérêt national majeur (PINM) pour qu'ils puissent bénéficier de mesures dérogatoires, de procédures accélérées tout en contournant le pouvoir des élus locaux puisque ça sera l’État qui signera les permis de construire. Avec cette loi la métropole de Rennes n'aurait sans doute pas pu refuser l'implantation d'un datacenter de Microsoft s'il avait été jugé d'intérêt national. Aujourd'hui ce projet de loi continue son bonhomme de chemin législatif malgré l'instabilité politique actuelle.
Cet objectif de développement d'une offre de proximité n'est pas forcément compatible des objectifs environnementaux et de développement durable que la France s'est imposée, mais il faut voir ça comme une opportunité pour innover et ne plus être à la traîne des États-Unis dans ces domaines technologiques.

En guise de conclusion

D'une simple présentation technique autour de la virtualisation, on en arrive en tirant la pelote à des considérations à fort enjeu sur la gestion et la confidentialité des données que bien des utilisateurs de cloud n'imaginent pas, ni même ne considèrent à sa juste importance. Pourtant il suffirait qu'ils en prennent conscience pour orienter leur choix vers des solutions respectueuses qui peinent encore aujourd'hui à émerger malgré les vœux pieux de l’État qui n'est pas toujours exemplaire dans le domaine.

Pour aller plus loin

Quelques pages de vulgarisation

Une sélection de sites sur les enjeux et le futur autour de la virtualisation et les datacenters

Sites divers

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Nouveautés de janvier 2025 de la communauté Scenari

Scenari est un ensemble de logiciels open source dédiés à la production collaborative, publication et diffusion de documents multi-support. Vous rédigez une seule fois votre contenu et vous pouvez les générer sous plusieurs formes : site web, PDF, OpenDocument, diaporama, paquet SCORM (Sharable Content Object Reference Model)… Vous ne vous concentrez que sur le contenu et l’outil se charge de créer un rendu professionnel accessible et responsive (qui s'adapte à la taille de l'écran).

À chaque métier/contexte son modèle Scenari :

  • Opale pour la formation ;
  • Dokiel pour la documentation ;
  • Optim pour les présentations génériques ;
  • Topaze pour les études de cas ;
  • et bien d'autres…

🥳 Bonne année 2025

L'association Scenari te souhaite une belle et heureuse année 2025, pleine de projets Scenari ☘️

Bonne année 2025

🖥️ Prochain mini-webinaire : « Personnaliser le balisage de son contenu avec les ‘types de’ » 21 janvier

Mardi 21 janvier 2025 de 17h à 18h heure de Paris, à l’adresse https://scenari.org/visio/miniwebinaire.

Pour que la session colle au mieux aux besoins de la communauté, tu peux participer à ce fil de discussion sur le forum.

Documentation sur les « types de ».

Les enregistrements des mini-webinaires précédents sont sur la page dédiée de scenari.org et dans notre canal peertube.

Pour proposer des sujets, rends-toi sur ce fil de discussion.

Parole de scénariste

💗 Parole de Scenariste

_J’utilise Scenari dans l’enseignement secondaire général au Bénin pour enseigner les SVT en Terminale D et en formation continue des enseignants.

Ce que mon expérience m’a permis de réaliser, c’est que malgré les limitations en infrastructures technologiques de mon contexte (accès restreint à Internet, faible disponibilité d’ordinateurs), Scenari m’a permis d’y faire du TICE tout en restant auteur, compositeur et interprète de mes cours (hybride ou online), ce que peu de plateformes offrent._

Claude Semevo Claude Semevo, doctorant en technologie éducative, professeurs certifié des SVT des lycées et collèges du Bénin, coordonnateur de formation continue, à temps partiel au cerrhud. Cotonou, Bénin.
Modèles utilisés : Opale, Dokiel, Parcours

CESI

📣 Offre emploi d'administrateur plateformes pédagogiques

L'école d'ingénieurs CESI publie une offre d'emploi où il est demandé d'être familier⋅ère de la chaîne Scenari.
L'une des mission sera de « participer à la médiatisation des contenus en utilisant la chaîne éditoriale Scenari ».

Mises à jour

📣 Beaucoup de mises à jour pour cette nouvelle année !

Versions de maintenance de la suite Scenari 6.0, 6.2 et 6.3 (principalement des corrections fonctionnelles et sécuritaires).

Opale passe en version 24.1.2 avec des corrections sur les différents générateurs et une amélioration de l'accessibilité. Détail des améliorations sur le forum. Il est recommandé de mettre à jour les skins utilisés aussi.

Dokiel passe en version 6.0.9. Au menu, quelques corrections et améliorations sur différentes publications. Retrouve le détail des nouveautés sur le forum.

Optim et e montent en version aussi. De nouvelles parties font leur appartition dans le scénario papier de OptimPlus.

Topaze apporte des corrections avec sa version 5.0.3.

Principale nouveauté dans Process : la possibilité d'intégrer un outil d'analyse de trafic (Google analytics ou Matomo)

La nouvelle version 3.0.4de Lexico apporte des nouveautés fonctionnelles comme l'inclusion de termes orphelins dans la publication, la diffusion sur un serveur FTP, ou l'url qui inclue la recherche en cours. La version suivante (3.0.5) apporte quelques corrections.

IDKey passe en version 2.0.3 avec diverses corrections dans l'habillage par défaut.

Open Education Global

📣 Liste email Open Education Global Francophone

Si tu es intéressée par les ressources éducatives ouvertes, alors le réseau francophone de Open Education Global peut t'intéresser.

Tu peux t'inscrire à leur liste email.

Coup de pouce sous-titrage

📣 Coup de pouce : sous-titrage des conférences des Rencontres

Nous avons besoin d'aide pour réaliser le sous-titrage des conférences enregistrées des Rencontres Scenari.

Il existe des outils qui font ça automatiquement mais il faut quand même passer derrière et corriger.

Si tu peux donner un coup de main là-dessus, même un tout petit peu, écris à direction@scenari.org.

✨ Le savais-tu ?

Si tu as beaucoup d'atelier avec desmodèles variés, et que tu as du mal à t'y retrouver, sache que désormais tu peux filtrer ta liste d'atelier en choisissant le modèle qui t'intéresse.

Par exemple, dans la liste de filtres tu choisis « Dokiel 5 » et ta liste d'ateliers ne montrera que les ateliers Dokiel 5.

filtre liste d'ateliers

📊 Le chiffre du mois

4577 4577, c'est le nombre de chaînes à traduire dans Opale lorsque l'on veut rendre disponible le modèle dans une nouvelle langue. On peut remercier les équipes volontaires de traduction !

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Revue de presse de l’April pour la semaine 1 de l’année 2025

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[Le Monde.fr] L'open source, l'armée de l'ombre du logiciel… et de l'Intelligence artificielle (€)

✍ Sophy Caulier, le dimanche 5 janvier 2025.

Alors que le raz de marée de l’IA repose largement sur eux, les «logiciels libres» souffrent d’un manque de visibilité et de reconnaissance en dehors du cercle des initiés. Malgré l’attrait qu’ils suscitent chez les géants du Web, leur avenir dépend en grande partie d’une communauté engagée, mais fragilisée.

[RFI] Qu'est-ce que la neutralité du net, ce principe fondamental sur lequel les États-Unis reviennent à nouveau?

✍ Aurore Lartigue, le samedi 4 janvier 2025.

Une cour d’appel américaine a mis fin, jeudi 2 janvier, au principe de «neutralité du net», censé garantir un accès égalitaire à internet. RFI fait le point sur les enjeux de cette notion au cœur du monde numérique.

Et aussi:

[ZDNET] Voici les logiciels libres qui pourraient bouleverser le marché de la gestion des incidents informatiques

✍ Tiernan Ray, le lundi 30 décembre 2024.

Les outils open-source comme Grafana Labs et les AIOps pilotés par l’IA bouleversent le secteur de la gestion des incidents. Ils remettent en question des logiciels comme PagerDuty et rationalisent la résolution des problèmes informatiques et la correction de code. Voici pourquoi c’est important.

[ZDNET] François Bayrou, les logiciels libres, Wikipédia et le vote électronique

✍ Thierry Noisette, le lundi 23 décembre 2024.

On sort les archives: quand l’actuel Premier ministre vantait le logiciel libre et Wikipédia, et s’opposait au vote électronique avant de le soutenir 13 ans plus tard.

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

La campagne de l'April: Le Lama Déchaîné est finie

Commencée le 16 octobre 2024, la campagne du Lama Déchaînée avait deux objectifs :

  • obtenir de quoi finir l’année 2024 sereinement
  • faire connaître les actions de l’April

On y est!

Grâce à de très nombreuses personnes qui ont adhéré ou fait un don, le premier objectif a été atteint le mercredi 25 décembre (beau cadeau de Noël !) et l’April a pu récupérer la somme dont elle avait besoin. Toute l’équipe ayant mis en place la campagne est reconnaissante des nombreux retours reçus. Et tout le monde respire mieux. Merci !

Quant au deuxième objectif : faire connaître les actions de l’April, il a fallu faire un choix et donc ces dix numéros ne vous ont présentés qu’une sélection que je me propose de résumer ici (sous forme de liste, parce que j’adore les listes !). N’hésitez pas à passer et aller directement à la longue ligne plus bas si vous avez lu tous les numéros du Lama.

Dans les éditos de la présidente :

  • La lutte contre le monopole de Microsoft
  • Le travail avec les parlementaires et les demandes CADA
  • L’art Libre, ses différentes licences, ses différentes formes
  • La position officielle sur les impacts du numérique
  • La priorité aux logiciels libres au sein des associations
  • La réflexion, la mise en place de différentes actions dont la position finale sur l’inclusivité et la diversité
  • Les rapports de la Cour des comptes qui servent à l’April, mais aussi aux parlementaires
  • Le projet de loi sur le contrôle parental
  • La menace sur les logiciels libres de caisse

Dans les compte-rendus d’activités de notre vice-président (dur dur de se limiter à un seul dossier par numéro) :

  • 2002, la tentative d’entrer au patrimoine mondial
  • 2005, l’engagement d’un premier salarié et le combat sur les brevets
  • 2006, la lutte contre la vente forcée
  • 2007, DAVDSI et DRM
  • 2012, la Circulaire Ayrault
  • le groupe diversité de l’April
  • 2007, l’initiative Candidats-fr
  • 2018, l’Open Bar (dossier historique depuis 2008, renouvelé en 2013)
  • la 2CV, une parabole libriste

Les actu brûlantes, sont apparues en cours de route, pour réagir sur l’actualité qui a été assez particulière en cette fin d’année :

  • le projet de loi finances 2025 qui menaçait les logiciels libres de caisse,
  • le changement de gouvernement, et le ministre des Armées Sébastien Lecornu qui aurait mieux fait de se taire…
  • la future date de l’assemblée générale (AG) : le 15 mars 2025 (save the date! ou notez-le sur votre agenda !)
  • le futur ministre au Logiciel Libre ou du Jurançon

Dans les logiciels de la semaine, nous avons présenté certains des services du chapril, accessibles à toustes :

  • Mumble, un logiciel d’audio-conférence
  • Nextcloud, partage de documents mais pas que
  • Minetest nouvellement Luanti, un moteur de jeu vidéo
  • Firefox send, service permettant de partager des fichiers rapidement et simplement
  • Framadate, service de sondage (date ou autre)
  • Jitsi Meet, multiplateforme de messagerie instantanée
  • Mastodon, Réseau social et logiciel de microblogage
  • Etherpad, éditeur de texte libre
  • Wiki, création, modification et illustration collaboratives de pages web
  • Gitea, service libre de forge

Dans les citations, nous avons voulu mettre en avant deux sites de l’April :

  • celui de l’émission Libre à vous ! diffusée sur la radio Cause Commune
  • celui de Libre à Lire ! site qui publie de très nombreuses transcriptions de fichiers média utiles à la communauté, facilitant leur accessibilité.

Dans Parole de…, nous avons essayé de mettre des visages et des mots sur les personnes les plus actives (et surtout les moins timides) de l’association. Mais nous étions limités en nombre…

Dès le départ, nous avons choisi de laisser la plume à des personnes extérieures à l’April afin de mettre en lumière d’autres projets ou pensées importantes qui nous tiennent à cœur. Merci à :

  • Claudine Chassagne, élue de Saint-Martin-d’Urillage,
  • Tristant Nitot,
  • Clément Oudot alias KPTN,
  • Isabelle Carrère d’Antanak,
  • Angie de Framasoft,
  • Florence Chabanois de la Place des Grenouilles,
  • Marie-Jo Kopp Castinel de la Mouette et d’OpenGo,
  • Stéphane Bortzmeyer,
  • Ploum, auteur du nouveau livre Bikepunk aux éditions PVH. Et merci à Frédéric Couchet, pour sa plume infiltrée, fếtant les 28 ans de l’April!

Nous avons également parlé :

  • des autres campagnes Candidats.fr
  • de l’Agenda du Libre
  • du projet GNU
  • de LinuxFr.org
  • de DRM
  • de groupes de travail de l’April: transcriptions, trad-gnu, revue de presse, sensibilisation
  • de l’Expolibre
  • de copie publique
  • de noms de serveurs
  • de Wikipedia
  • de Framaspace et d’Émancip'asso, projet de Framasoft
  • de Toulibre et du Capitole, de Parinux et de son PSL XXL, de GCU au Salon Solution GNU/Linux
  • de Blender
  • de Nanine Vallain, grâce à Élisa de Castro Guerra, lors du numéro « Girl Power »
  • d’Elles font le Libre, de parcours libristes et de nombreuses associations de femmes dans la tech: Duchess France, PyLadies, Debian women, Ladies of Code Paris, Des Codeuses, Compositech
  • de comment se démysogyner
  • de rescrit fiscal, refusé deux fois !!
  • des vieux rapports de bug
  • de Douglas Adams
  • d’embarqué
  • et d’Henri Verdier.

Le tout allégé par des dessins satiriques de Gee (mais quel talent !) et des anecdotes rigolotes (comme les sons émis par les mammouths ou les t-shirts et les serviettes jaune poussin)

Nous avons aussi laissé la possibilité de participer aux personnes qui le voulaient grâce au concours de dessins (dé)générés et au courrier des lecteurices. Merci à celles qui ont mis du leur !

Et j’ai failli oublier les fameux mots croisés, incontournables pourtant, faits à la sueur de vingt doigts et la liquéfaction de deux cerveaux, chaque semaine.


Cette campagne, indispensable pour l’April s’est déroulée dans la bonne humeur. Sa préparation s’est beaucoup faite en amont, mais les réunions hebdomadaires ont apporté leurs lots de surprises, comme:

  • la mise en place de la rubrique actu brûlante
  • le prototype aéronautique que vous avez pu tester sur différents événements
  • la possibilité d’impression puis la distribution du format papier du Lama Déchaîné par nos 'tits gavroches aux jolies casquettes
  • le numéro bonus
  • les solutions des mots croisés directement accessibles en fin de campagne (il suffit de retourner sur les fameuses grilles et de cliquer sur le bouton “révéler”)
  • les menaces faites au Lama sur un réseau social dans les derniers jours de la campagne.

C’est parce que nous avons su travailler ensemble et réagir rapidement, que cette campagne est pour nous un bon moment et restera un souvenir très positif. Nous espérons qu’il en sera de même pour vous.

J’en profite pour vous envoyer tous mes vœux de bonheur pour cette année 2025 à venir et, vu le contexte actuel, je pense que l’on en aura bien besoin !!

PS: j’ai pensé à mettre des espaces fines devant mes ponctuations pour couper court à certains trolleurs… :-p

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Projets Libres! Saison 3 épisode 7 : mesurer le trafic web avec Matomo

Pour bien commencer l'année 2025, Projets Libres! vous propose de parler de mesure de trafic web avec l'outi Matomo.

Les invités :

  • Matthieu Aubry, fondateur de Matomo
  • Laurent Destailleur, fondateur de AWStats

Les thèmes abordés :

  • les différentes techniques d'analyse de trafic
  • les débuts de Matthieu dans l'analyse de trafic avec phpMyVisites puis Piwik
  • le changement de Piwik en Matomo
  • les enjeux autour de la marque Piwik
  • les modèles économiques de Matomo
  • la licence utilisée
  • la communauté autour de l'outil
  • etc.

À noter qu'une annonce importante de Laurent concernant AWStats se cache en toute fin d'épisode 📣 !

Bonne écoute !

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

La morte lente de TuxFamily : pensez à déplacer vos projets ailleurs

Une dépêche de 2008 introduisait TuxFamily.org ainsi : « Présent sur Internet depuis 1999, TuxFamily.org fournit gratuitement des services d’hébergement pour tous les projets sous licence libre et permet ainsi la promotion du libre sous toutes ses formes (art libre, logiciel libre, etc.). »

Logo Tux Family

Récemment, nous évoquions un incident DNS chez TuxFamily.org avec perte de nos deux DNS (entre le 9 décembre 2024 vers 23h ou minuit, et le 10 décembre 08:38) et un besoin de bascule de DNS pour revenir en ligne. Sur le site de TuxFamily, la page des nouvelles ne remonte depuis 2019 que des incidents. Alors un utilisateur a fini par poser poliment la question (en anglais) « Est-ce que TuxFamily est en train de mourir lentement ? », car il y a eu de nombreux incidents, dont certains non mentionnés dans les nouvelles et qu’il y a des soucis d’accès à cause de bibliothèques de crypto trop anciennes laissés sans réponse. Est-ce un problème de motivation, un creux temporaire, comment aider ?

Et la réponse est arrivée, remerciant le demandeur de l’avoir posée : oui TuxFamily.org se meurt, oui la motivation est partie, tout est devenu vieux : les gens, les machines, les centres de données, l’architecture des services. TuxFamily.org ne serait plus pertinent techniquement et les efforts pour juste le maintenir ne sont plus suffisants. Et encore plus clairement dit : la vérité est que les meilleures choses à faire sont : 1. migrer votre projet hors de TuxFamily.org (…) 2. parlez-en, ici ou en dehors de TuxFamily.org, pour que les autres projets restants aient une liste de suggestions d’hébergeurs.

Concernant LinuxFr.org: la gestion du DNS ne sera pas remise sur TuxFamily.org (voir l’entrée de suivi). Nous tenons à remercier TuxFamily.org et les personnes derrière pour les services rendus pendant des années. Et nous arrêtons à regret de vanter cet hébergeur : il n’est plus listé dans les projets amis dans notre bas de page et la bannière affichée en rotation a été retirée.

TuxFamily.org utilise comme solution technique VHFFS (la dernière version présentée sur LinuxFr.org est la 4.4 et la dernière version parue est la 4.6 en octobre 2016).

Logo VHFFS

Souvenirs

TuxFamily.org est par exemple l'hébergeur de Kaos Fantasy, et était celui de Lent Ciné, et de bien d'autres projets. C'est aussi l'hébergeur de nombreuses listes de diffusion.

Nota bene : c'est loin d'être une première, beaucoup d'autres forges logicielles ont fermé et d'outils de forges ont disparu, comme Berlios.de, Google Code, Gitorious, Alioth (Debian), Betavine, CodeHaus, CodePlex, Fedora Hosted, Gna!, java.net, Phabricator, Tigris, Mozdev, LibreSource, Codendi, InDefero, CodingTeam, Django-Simple-Forge, Anvil, etc. (liste tirée de Wikipédia et de la dépêche « Forges logicielles et hébergement de projets libres »). On a d'ailleurs vu des migrations de Sourceforge à TuxFamily.org par exemple.

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Agenda du Libre pour la semaine 2 de l'année 2025

Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 30 événements (France: 27, internet: 2, Belgique: 1) est en seconde partie de dépêche.

Sommaire

[FR Saint-Nazaire-en-Royans] Permanence Rézine Cambuse – Le lundi 6 janvier 2025 de 17h30 à 19h30.

Rézine est un fournisseur d’accès à Internet qui défend une vision politique des technologies et des réseaux. Pour cela, Rézine met notamment en œuvre un accès Internet local, à prix juste, respectant la neutralité du Net, piloté par ses usagères et usagers, dans une démarche émancipatrice.

Nous fournissons Internet via la fibre, via wifi (radio) et proposons également des VPN.

Par ailleurs fournir une critique du numérique, et en particulier des réseaux, est une activité inhérente à notre activité de fournisseur d’accès à Internet, que nous avons affirmée dans l’objet de la structure. Nous inscrivons notre démarche dans une tradition d’éducation populaire, qui vise à contribuer à l’émancipation des personnes, dans leur rapport aux technologies et aux réseaux, quel que soit leur niveau de connaissance.

Venez nous rencontrer pour discuter, devenir membre, poser vos questions sur la fibre, sur Internet, ou juste par curiosité!

[FR Montpellier] Atel'libre | Modélisez et animez vos images 3D avec Blender – Le mardi 7 janvier 2025 de 17h00 à 19h00.

C’est avec un grand plaisir que nous vous annonçons cette réunion du groupe Blender à Montpellier. (Le premier mardi de chaque mois).

Rencontrer le groupe local d’utilisateurs du logiciel de modélisation 3D Blender pour échanger et actualiser ses connaissances sur ce logiciel à la fois très puissant et riche en potentialités. Attention, il ne s’agit pas d’ateliers d’initiation à Blender.

Les thèmes que nous vous proposons d’aborder :

Le programme :

  • Initiation à Blender
  • les activités du Groupe Blender
  • premiers pas dans l’univers 3d
  • prise en main des outils de base
  • inscriptions aux formations Blender

Blender est un logiciel libre de modélisation, d’animation et de rendu en 3D. Cette réunion se veut pour partager du temps autour du projet, s’entre-aider, s’émuler, s’amuser, produire, ou tout simplement discuter. Cette réunion s’adresse à toutes les personnes débutantes, confirmées et même curieuses de l’image en 3D.

Ces rencontres du groupe Blender ont lieu le premier mardi de chaque mois de 17h00 à 19h00.
Sur inscription | [GPS][31343_2] 43.60859/3.89329

[31343_2]: https://www.openstreetmap.org/?mlat=43.60859& mlon=3.89329#map=19/43.60859/3.89329

[FR Grenoble] Permanence Rézine – Le mardi 7 janvier 2025 de 19h00 à 20h00.

Rézine est un fournisseur d’accès à Internet qui défend une vision politique des technologies et des réseaux. Pour cela, Rézine met notamment en œuvre un accès Internet local, à prix juste, respectant la neutralité du Net, piloté par ses usagères et usagers, dans une démarche émancipatrice.

Nous fournissons Internet via la fibre, via wifi (radio) et proposons également des VPN.

Par ailleurs fournir une critique du numérique, et en particulier des réseaux, est une activité inhérente à notre activité de fournisseur d’accès à Internet, que nous avons affirmée dans l’objet de la structure. Nous inscrivons notre démarche dans une tradition d’éducation populaire, qui vise à contribuer à l’émancipation des personnes, dans leur rapport aux technologies et aux réseaux, quel que soit leur niveau de connaissance.

Venez nous rencontrer pour discuter, devenir membre, poser vos questions sur la fibre, sur Internet, ou juste par curiosité!

[FR Croix] Atelier Local-Low-Tech – Le mardi 7 janvier 2025 de 19h00 à 22h00.

L’Association Club Linux Nord Pas-de-Calais est présent tous les premiers mardis du mois aux Petites Cantines, à Croix.

Au cours de ces séances, nous vous proposons d’installer le système d’exploitation libre Linux et/ou les logiciels libres que vous utilisez sur votre ordinateur.

Si votre ordinateur est récent et que vous vous voulez vous donner les moyens de maîtriser les informations qui y entrent et en sortent, ou si votre ordinateur devient poussif…

Pensez à nous rendre visite, c’est gratuit et on vous donnera toutes les clés pour que vous puissiez faire le choix qui vous convient 😁

Cette manifestation a lieu aux Petites Cantines de Croix. au 3 Place des Martyrs de la résistance, Croix.

[FR Le Mans] Permanence du mercredi – Le mercredi 8 janvier 2025 de 12h30 à 17h00.

Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org

Planning des réservations consultable ici.

[FR Saint-Prix] Soirée Libre Bidouille – Le mercredi 8 janvier 2025 de 17h30 à 23h30.

Le numérique est devenu omniprésent dans nos sociétés ultra-connectées. On le retrouve dans le milieu professionnel comme dans les rapports avec l’administration. De façon plus étonnante, il s’est même immiscé dans l’intimité : c’est pourquoi choisir un numérique de confiance est devenu essentiel.

Les logiciels libres sont donc plus importants que jamais, car leur mode de développement est basé sur le partage des connaissances et l’échange de savoirs. Ils constituent un bien commun, accessible et réutilisable par tous. C’est donc un modèle informatique de confiance, renforcé par une éthique forte.

Ce rendez-vous mensuel propose d’accompagner les utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres dans la résolution de leurs problèmes informatiques (tous les deuxièmes mercredis du mois à partir de septembre 2023).

C’est l’occasion de voir comment ça marche, de demander ou de donner un coup de pouce, de découvrir ou faire découvrir une astuce, d’installer GNU/Linux (si vous souhaitez faire une installation, nous prévenir est préférable).

Ces soirées sont ouvertes à toustes, nous pensons organiser des thèmes sous forme d’ateliers pour la découverte d’un logiciel libre (graphisme, médias, bureautique, internet, outils système…) ou d’un thème (vie privée, programmation, CHATONS, auto-hébergement…).

Si vous avez une demande particulière ou envie vous aussi de proposer aussi un atelier ou un thème, n’hésitez à faire signe ;) ou si vous souhaitez aussi organiser une activité d’information ou atelier vers chez vous, n’hésitez pas à nous le proposer, nous sommes prêts à nous déplacer dans la mesure du possible…

On va commencer avec un simple constat: les informaticiens et les utilisateurs ne parlent pas le même langage…

Venez, pour:

  • une réponse à vos questions,
  • discuter de libertés,
  • approfondir ou échanger nos connaissances,
  • connaître des alternatives numériques éthiques et respectueuses de vos données personnelles,
  • essayer un environnement GNU/Linux sur un ordinateur ou un RaspberryPi,
  • contribuer aux communs,
  • proposer un thème à travailler, si vous désirez maîtriser un thème en particulier,
  • contribuer à la connaissance et aux communs

Soirée ouverte à tous, vous pouvez venir avec un ordinateur qui est sous Windows ou Mac, cela n’empêche pas d’utiliser des logiciels libres…

Amenez vos ordinateurs, nous aurons une connexion Wifi… La connexion filaire est parfois pas très bonne, nous devrons parfois nous contenter d’un partage de connexion 4G…

Important: Cette année nous nous retrouverons tous les 2ᵉˢ mercredis du mois, mais le lieu de ce rendez-vous hebdomadaire peut changer. Nous mettrons à jour le lieu du rendez-vous au fur et à mesure au moins un mois à l’avance.

Pour nous suivre différentes possibilités:

Nous offrons librement des Services Numériques Libres, éthiques et respectueux. N’hésitez pas à les découvrir et les utiliser!

[FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre – Le mercredi 8 janvier 2025 de 18h00 à 20h00.

Chaque mercredi soir, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

[FR Cappelle en Pévèle] Mercredis Linux – Le mercredi 8 janvier 2025 de 19h30 à 23h30.

L’Association Club Linux Nord Pas-de-Calais organise chaque mois une permanence Logiciels Libres ouverte à tous, membre de l’association ou non, débutant ou expert, curieux ou passionné.

Les Mercredi Linux sont des réunions mensuelles désormais organisées le mercredi. Ces réunions sont l’occasion de se rencontrer, d’échanger des idées ou des conseils.

Régulièrement, des présentations thématiques sont réalisées lors de ces réunions, bien sûr, toujours autour des logiciels libres.

Durant cette permanence, vous pourrez trouver des réponses aux questions que vous vous posez au sujet du Logiciel Libre, ainsi que de l’aide pour résoudre vos problèmes d’installation, de configuration et d’utilisation de Logiciels Libres. N’hésitez pas à apporter votre ordinateur, afin que les autres participants puissent vous aider.

Cette permanence a lieu à la Médiathèque Cultiv'Art, 16 rue de la Ladrerie, Cappelle en Pévèle

[FR Montpellier] Permanence | GNU/Linux et Logiciels Libres – Le jeudi 9 janvier 2025 de 10h00 à 12h00.

Venez découvrir Linux et vous faire aider pour l’installer et à la prise en main, dans différents lieux, dans et à proximité de la métropole montpelliéraine

L’équipe de Montpel’libre vous propose une permanence Logiciels Libres : discussions libres et accompagnements techniques aux systèmes d’exploitation libres pour vous aider à vous familiariser avec votre système GNU/Linux au quotidien.

Le contenu de l’atelier s’adapte aux problèmes et aux questionnements des personnes présentes avec leur(s) ordinateur(s), qu’il soit fixe ou portable, et permet ainsi l’acquisition de nouvelles compétences nécessaires à une autonomie numérique certaine, au rythme de chacun.

Les thèmes :
Vous pourrez y aborder plusieurs thèmes (liste non exhaustive) :

  • discussions conviviales entre utilisateurs autour de Linux en général ;
  • pré-inscription aux prochains Cafés Numériques et Installparty ;
  • premières explorations du système ;
  • installations et configurations complémentaires ;
  • mise à jour et installation de nouveaux logiciels ;
  • prise en main, découverte et approfondissement du système

Les permanences techniques ont lieu une fois par semaine, dans un lieu et à des jours et heures différents.

Entrée libre et gratuite sur inscription. Une simple adhésion à l’association est possible. Rejoindre le groupe Montpel’libre sur Telegram S’inscrire à la Newsletter de Montpel’libre.

Inscription nécessaire | GPS 43.61731/3.88171

[FR Joué-lès-Tours] Atelier du Libre – Le jeudi 9 janvier 2025 de 13h30 à 16h00.

Programmation des Ateliers du Libre 2025

De janvier à mai 2025, Résoudre vous propose 6 ateliers numériques de 3 séances pour découvrir les logiciels libres (gratuits).

Télécharger l’affiche ici!

TRAITEMENT DE TEXTE

TABLEAU DE CALCUL

DIAPORAMA

TRAITEMENT VIDEO

RETOUCHE PHOTO

MIXAGE AUDIO

OUVERT TOUT PUBLIC, Inscrivez-vous à l’accueil.

Participation sous forme d’adhésion 10 € par atelier de 3 séances.

Télécharger ici la programmation «Ateliers du Libre 2025»

[FR Sète] Permanence | GNU/Linux et Logiciels Libres – Le jeudi 9 janvier 2025 de 18h00 à 20h00.

Venez découvrir Linux et vous faire aider pour l’installer et à la prise en main, dans différents lieux, dans et à proximité de la métropole montpelliéraine

L’équipe de Montpel’libre vous propose une permanence Logiciels Libres : discussions libres et accompagnements techniques aux systèmes d’exploitation libres pour vous aider à vous familiariser avec votre système GNU/Linux au quotidien.

Le contenu de l’atelier s’adapte aux problèmes et aux questionnements des personnes présentes avec leur(s) ordinateur(s), qu’il soit fixe ou portable, et permet ainsi l’acquisition de nouvelles compétences nécessaires à une autonomie numérique certaine, au rythme de chacun.

Les thèmes :
Vous pourrez y aborder plusieurs thèmes (liste non exhaustive) :

  • discussions conviviales entre utilisateurs autour de Linux en général ;
  • pré-inscription aux prochains Cafés Numériques et Installparty ;
  • premières explorations du système ;
  • installations et configurations complémentaires ;
  • mise à jour et installation de nouveaux logiciels ;
  • prise en main, découverte et approfondissement du système

Les permanences techniques ont lieu une fois par semaine, dans un lieu et à des jours et heures différents.

Entrée libre et gratuite sur inscription. Une simple adhésion à l’association est possible. Rejoindre le groupe Montpel’libre sur Telegram S’inscrire à la Newsletter de Montpel’libre.

Sur inscription | [GPS][31354_5] 43.40603/3.69924

Fiche activité: https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_002_Permanence_GNU-Linux_Montpellibre_2024.pdf

[31354_5]: https://www.openstreetmap.org/?mlat=43.61731& mlon=3.88171#map=19/43.61731/3.88171

[FR Béziers] Permanence | GNU/Linux et Logiciels Libres – Le jeudi 9 janvier 2025 de 18h30 à 21h00.

Vous avez des questions, des demandes, des propositions sur GNU/Linux et les Logiciels Libres, nous vous proposons les créneaux suivants pour l’animation d’ateliers de prises en mains et d’accompagnements à GNU/Linux et aux Logiciels Libres.

Cet atelier a pour but de vous familiariser avec l’environnement de travail Linux et la ligne de commande.

À l’IUT de Béziers, le 1ᵉ jeudi de chaque mois, venez donc nous raconter des histoires de manchots… sur la banquise ou sur la plage, échanges, informations, conseils, entre-aides! GNU/Linux, Gnome, KDE… nous ne sommes pas sectaires à partir du moment que l’outil est libre. Il peut même s’agir de BSD, Haïku, c’est vous dire!
Linux est un système d’exploitation libre, qui convient à tous les ordinateurs anciens ou récents. Vous y trouverez tous les outils nécessaires à votre émancipation informatique!

Entrée libre et gratuite sur inscription. Une simple adhésion à l’association est possible. Rejoindre le groupe Montpel’libre sur Telegram S’inscrire à la Newsletter de Montpel’libre.

Bus ligne 3, arrêt Trinité

Inscription | GPS 43.34691/3.22206
Carte OpenStreetMap

[FR Crest] Permanence Rézine – Le jeudi 9 janvier 2025 de 19h00 à 20h00.

Rézine est un fournisseur d’accès à Internet qui défend une vision politique des technologies et des réseaux. Pour cela, Rézine met notamment en œuvre un accès Internet local, à prix juste, respectant la neutralité du Net, piloté par ses usagères et usagers, dans une démarche émancipatrice.

Nous fournissons Internet via la fibre, via wifi (radio) et proposons également des VPN.

Par ailleurs, fournir une critique du numérique, et en particulier des réseaux, est une activité inhérente à notre activité de fournisseur d’accès à Internet, que nous avons affirmée dans l’objet de la structure. Nous inscrivons notre démarche dans une tradition d’éducation populaire, qui vise à contribuer à l’émancipation des personnes, dans leur rapport aux technologies et aux réseaux, quel que soit leur niveau de connaissance.

Venez nous rencontrer pour discuter, devenir membre, poser vos questions sur la fibre, sur Internet, ou juste par curiosité!

[FR Annecy-le-Vieux] Rencontre mensuelle du groupe OpenStreetMap – Le jeudi 9 janvier 2025 de 19h00 à 21h00.

Rencontre mensuelle du groupe OSM Annecy

[internet] Permanence numérique en visio – Le jeudi 9 janvier 2025 de 20h00 à 21h30.

L’association Libretic tient sa permanence numérique tous les 1ᵉʳˢ jeudi du mois à 20h:

Que vous soyez adhérents ou non, si vous souhaitez:

  • utiliser des logiciels libres et respectueux de la vie privée ?
  • découvrir les services internet mis à disposition par l’association Libretic ?
  • gagner en autonomie numérique, à votre rythme avec des outils libres ?

alors venez discuter avec nous lors de cette permanence.

  • rendez-vous est donné aux participants à 20h à l’adresse https://jitsi.libretic.fr/libretic-permanence-virtuelle
  • 20 minutes sont consacrées à l’accueil des participants, à l’identification des thématiques que chacun souhaite aborder, au temps à y consacrer et aux éventuels groupes qu’il serait nécessaire de constituer pour cela
  • de 20h20 à 21h30: si nécessaire les groupes se séparent puis vient un échange sur les thématiques identifiées

La séance de travail se terminera au maximum à 21h30, le salon restera disponible pour des échanges éventuels entre les participants sans les animateurs.

Libretic est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général.

L’atelier est animé par des bénévoles de l’association.

*
* https://libretic.fr
* logiciels-libres, émancipation, exit-gafam, numérique-éthique, permanence, visio, libretic, atelier, atelier-numérique

[internet] Exposé sur la correction automatique des QCM écrits en LaTeX avec Auto Multiple Choice – Le jeudi 9 janvier 2025 de 20h00 à 21h00.

L'association GUTenberg, Groupe francophone des Utilisateurs de TeX, organise ce soir, jeudi 5 décembre 2024 à 20h son 13ᵉ exposé mensuel!

Lors de cette séance, Alexis Bienvenüe nous donnera un exposé sur le logiciel Auto Multiple Choice qu’il a conçu.

Le logiciel AMC (Auto Multiple Choice) fournit un package LaTeX qui permet de composer des questionnaires papier à choix multiples qu’il pourra ensuite corriger automatiquement à partir des copies numérisées. Nous verrons dans cet exposé un petit panorama des possibilités offertes par AMC: versions différentes du questionnaire avec mélange automatique des questions et des réponses, questions numériques avec énoncé aléatoire, questions ouvertes, gestion du barème, prise en compte de l’évaluation par compétences, annotation des copies pour distribution aux étudiants…

Nous espérons vous y voir nombreux!

Si vous appréciez ces exposés mensuels, et plus généralement les actions qu’elle mène (la Lettre, Journées, FAQ, TeXnique.fr, etc.), n’hésitez pas à adhérer à l’association GUTenberg.

*
* https://www.gutenberg-asso.fr/9-janvier-2025-Correction-automatique-des-QCM-ecrits-en-LaTeX-avec-Auto
* latex, qcm, automatisme, visio-conférence

[FR Bresles] Sensibilisation et partage autour du Libre – Le vendredi 10 janvier 2025 de 15h00 à 17h00.

Le 2ᵉ vendredi du mois, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

[BE Antoing] Atelier Linux – Le vendredi 10 janvier 2025 de 18h00 à 20h00.

Antoinix est un groupe d’utilisateurs de logiciels libres (G.U.L.L.) situé à Antoing, en Belgique.

Nous proposons des ateliers de niveau débutant et avancé un vendredi sur deux de 18 à 20h. Les participants peuvent amener des sujets à aborder pendant les ateliers.

Si vous souhaitez participer à nos activités, nous vous conseillons d’avoir une connaissance générale dans l’utilisation d’un ordinateur, notre vocation n’étant pas l’apprentissage des bases de l’informatique. Nous ne sommes pas non plus un atelier de support informatique Windows ou Mac.

Bon à savoir: notre atelier se déroule dans une salle au nombre de places limitées, au maximum nous pouvons accueillir 6 à 7 personnes. Si vous souhaitez participer à nos ateliers merci de nous envoyer un mail à l’adresse ci-dessous.

[FR Annecy] Réunion hebdomadaire AGU3L Logiciels Libres – Le vendredi 10 janvier 2025 de 20h00 à 23h59.

L’AGU3L, Logiciels Libres à Annecy, votre association se réunit tous les vendredis à partir de 20h00 et jusque vers 1h00 du matin. Passez quand vous voulez.

Entrée par le côté, entre les 2 bâtiments. Au fond du couloir à droite, là où il y a de la lumière.

⚠️ Vérifiez sur le site avant de vous déplacer, y a un bandeau en haut qui confirme la tenue de la réunion.

Le programme de la réunion, s’il y en a un, est sur notre site. 😉 ⬇️

Digression possible, voire probable.

Vous pouvez aussi nous soumettre un programme sur un thème particulier.

Exemples:

  • Libre Office les listes à puces, j’aimerais en savoir plus
  • Pouvez-vous nous présenter le système Linux pour les débutants ?
  • plus technique: recompiler un noyau Linux avec les options spécifiques
  • Kubernetes est-ce pour moi ?
  • Démo sur un logiciel libre en particulier, ex: Gimp
  • Ou votre logiciel que vous souhaitez partager
  • À l’aide ! 😱 pas de panique, on a probablement une solution pour vous.
  • Vous développez du code libre ? oui
  • etc, etc.

Apportez à boire, à manger. Un ordi ça peut aider.
De la bonne humeur et un brin de Liberté.
Et tout ce que vous trouvez sympa: des amis, des projets, des trouvailles, etc.

Besoin d’une installation Linux?

Pas de problème! Laissez-nous un petit message avant au cas où l’on soit pas dispo ce soir-là.

C’est install party à la demande!

[FR Villeneuve d’Ascq] Ateliers « Libre à vous » – Le samedi 11 janvier 2025 de 09h00 à 12h00.

L'OMJC organise avec l’Association Club Linux Nord Pas-de-Calais organise chaque samedi une permanence Logiciels Libres ouverte à tous, membre de l’association ou non, débutant ou expert, curieux ou passionné.

Le Centre d’Infos Jeunes a mis en place une démarche d’accompagnement des jeunes aux pratiques actuelles pour l’informatique et le numérique:

  • Lieu d’accès public à Internet (5 postes avec Wifi libre et gratuit)
  • Web collaboratif et citoyen pour que chacun puisse trouver sa place et passer du rôle de simple usager à celui d’initiateur de processus collaboratif
  • Éducation à l’information par les nouveaux médias (diffusion par le biais du numérique)
  • Logiciels libres (bureautique, sites, blogs, cloud, infographie et vidéo, musique, réseaux sociaux, chat…).

Cette rencontre a lieu sur rendez-vous, tous les samedis matin hors vacances scolaires à la Maison communale de la ferme Dupire, rue Yves Decugis à VILLENEUVE D’ASCQ

[FR Marignier] L’intelligence de L’IA – Le samedi 11 janvier 2025 de 09h00 à 12h00.

L’IA c’est quoi ?

Open AI, Deep, Tchat GPT, OCR, Captcha, surveillance, publicité, automatique, générative, intelligent, cerveau, neurone…

Beaucoup de mots qui se contredisent ou flouent. Pour beaucoup ce sont des difficultés pour comprendre le sujet simplement ou dans son ensemble.

Nous allons passer trois heures, samedi 11 janvier, pour poser les définitions, dédramatiser le sujet.

Surtout à la suite de la présentation deux heures pour un débat ouvert sur l’éthique que l’on doit apporter à ce sujet et pour les plus curieux.ses des petits ateliers pour s’initier à la programmation ou voir concrètement des solutions dites d’IA.

Et pour vous quelles différences entre automatique et intelligent?

Organisé par l’association Micro Mole à Marignier, animé par le « collectif les fous du code ».

Plus de détails, un petit courriel à geeklibrepi@gaiac.eu

[FR Beauvais] Informations sur l’Intelligence Artificielle – Le samedi 11 janvier 2025 de 09h30 à 12h00.

  • Présentation de l’intelligence artificielle
  • Son apport et ses limites

  • Exemples d’utilisation

  • Débat sur les usages

En présentiel ou en visio, adresse du salon: https://url.oisux.org/samedi-du-libre

[FR Aix-en-Provence] AG de l’Axul – Le samedi 11 janvier 2025 de 10h00 à 16h00.

Les membres de l'Axul (Association du Pays d’Aix des Utilisateurs de Linux et des Logiciels Libres) vous invitent à leur assemblée générale qui aura lieu le samedi 11 janvier de 10h00 à 13h00 au Centre Social et Culturel des Amandiers, allée des Amandiers, Jas de Bouffan, Aix-en-Provence.

Ordre du jour

Cette assemblée générale est ouverte à tous ceux qui sont intéresséEs par le futur de l’association.

  • 10h00 – 10h15: Accueil
    ^

  • 10h15 – 13h00: Assemblée générale

  • Rapport moral du Président

  • Rapport financier du Trésorier

  • Projets pour 2025

  • Élection des nouveaux membres du CA

  • Élection par le CA des nouveaux membres du Bureau

  • Moyens de communication de l’Axul

  • Questions diverses (n’hésitez pas à les proposer par courriel)
    ^

  • 13h00 – 14h00: Déjeuner en commun

  • 14h00 – 16h00: Suite éventuelle de l’AG et interventions sur demande

Événements ultérieurs

  • Assemblée générale complémentaire éventuelle le 17 ou 24 janvier 2024 au Tholonet (si nécessaire).
    ^

  • Autres réunions de l’Axul: voir l'Agenda du Libre

Ces réunions libres et gratuites sont ouvertes à toutes et à tous, débutantEs ou expertEs GNU/Linux, membres ou non de l'Axul.

Entrée Libre. Tout Public.

[FR Figeac] Café bidouille, réparation informatique – Le samedi 11 janvier 2025 de 10h00 à 13h00.

Cet atelier convivial d’auto-réparation et d’entretien des appareils électriques, électroniques et informatiques a pour objectif de les faire durer, réduire les déchets et nous rendre plus autonomes face aux technologies.

Tu n’oses pas ouvrir ton grille-pain ou ton mixer en panne ? Ton écran de smartphone est cassée? Ton ordinateur devient très très lent ?

À l’aide de multimètre, tournevis et d’outils informatiques libres, on s’entraide et on trouve la solution ensemble.

Cet atelier est gratuit et ouvert à tous, que tu sois un bricoleur qui souhaite aider ou que tu aies besoin d’être aidé.

Attention, tous les intervenants sont bénévoles et il n’y a aucune garantie de succès, mais nous pourrons t’orienter vers des professionnels en cas de besoin.

En attendant ce rendez-vous, tu peux consulter les fiches informatiques de l’atelier numérique des 3L: ricochets-figeac.fr

Tous les premiers samedis du mois et le vendredi après-midi qui suit.

[FR Montigny Le Bretonneux] Atelier smartphone et vie privée – Le samedi 11 janvier 2025 de 10h00 à 12h00.

Le smartphone est notre meilleur compagnon. Il ne nous quitte jamais… mais il est aussi notre meilleur espion.

Dès lors, comment faire pour limiter la collecte de nos données personnelles et protéger notre vie privée ?

Dans cet atelier participatif, nous verrons ensemble comment reprendre le contrôle de vos données sur votre smartphone.

Nous vous donnerons des conseils pratiques et vous accompagnerons pour les mettre en œuvre concrètement sur votre ordiphone:

✅ Faire le ménage: comment désinstaller les applications récalcitrantes préinstallées ?
✅ Installer et utiliser des applis propres, alternatives à celles des GAFAM et qui ne pompent pas toutes vos données.
✅ Configurer les options de votre téléphone pour plus de vie privée.
✅ Découvrir une démonstration d’installation de LineageOS, un système libéré des GAFAM.

En espérant vous voir nombreuses et nombreux à cet atelier unique en son genre.

Si certains conseils seront généralistes, les manipulations concerneront uniquement les smartphones sous Android (pas iOS).

⚠️ Inscription obligatoire, places limitées !
Pour vous inscrire, envoyez-nous un mail à contact@root66.net

https://root66.net/?post/2024/12/21/Atelier-smartphone-et-vie-priv%C3%A9e

[FR Wintzenheim] Réunion du Club Linux – Le samedi 11 janvier 2025 de 13h00 à 19h00.

Le samedi 11 janvier 2025 de 13h00 à 19h00.

MJC-EVS du Cheval Blanc, 1 faubourg des Vosges, Wintzenheim, Grand Est

Leaflet | © OpenStreetMap Rencontre du Club Linux de la MJC-EVS du Cheval Blanc qui se réunit toutes les 3 semaines (environ) et accueille toutes les personnes qui souhaitent découvrir ou approfondir Linux et les Logiciels Libres. Aucune compétence n’est demandée.

Pendant ces rencontres, informelles,

  • nous accueillons celles et ceux qui cherchent une réponse ou souhaitent découvrir Linux et les Logiciels Libres,
  • nous installons Linux sur des ordinateurs, la plupart des fois en "dual boot"(*), ce qui permet de conserver l’ancien système (par exemple Windows) et d’utiliser quand même Linux, en choisissant au démarrage,
  • nous partageons nos recherches (nos difficultés aussi) et nos découvertes, les nouveautés.

Le Club Linux est également impliqué dans une démarche de libération des GAFAM (Google Apple Facebook Amazon Microsoft) et de promotion de solutions libres comme, entre autres, [Wikipedia][30222_5], OpenStreetMap, les Framatrucs (*), les C.H.A.T.O.N.S (*) et beaucoup d’autres.

(*): mais on vous expliquera

[30222_5]: https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia: Accueil_principal

[FR Quimperlé] Point info GNU/Linux – Le samedi 11 janvier 2025 de 13h30 à 17h30.

Médiathèque de Quimperlé, place Saint Michel, pas d’inscription, entrée libre !

Mickaël, Johann, Alain, Pierre, et Yves vous accueillent (ou l’un d’eux, on se relaie !).

Conseils, aide et infos pratiques GNU/Linux et Logiciels Libres.

Curieux ? Déjà utilisateur ? Expert ? Pour résoudre vos problèmes, vous êtes le bienvenu ; pas besoin de prendre rendez-vous !

N’hésitez pas à venir avec votre PC si vous voulez une installation de GNU/Linux ou de venir avec votre périphérique récalcitrant (imprimante, scanner…) si possible.

[FR Rouen] Assistance numérique libre – Le samedi 11 janvier 2025 de 14h00 à 17h00.

Salle G. Sand, 1ᵉʳ étage, entrée par l’escalier extérieur rue St Julien.

Vous pouvez venir pour:

  • découvrir ce que peut vous apporter le numérique libre, éthique et écoresponsable
  • obtenir de l’assistance pour l’utilisation des systèmes d’exploitation libres (GNU/Linux pour ordinateur et /e/OS pour smartphones)
  • obtenir de l’assistance pour l’utilisation des logiciels libres (ex: Firefox, Thunderbird, LibreOffice, VLC) et des services Internet éthiques (ex: mél et cloud, travail collaboratif en ligne).
  • vous faire aider à installer GNU/Linux sur votre ordinateur ou /e/OS sur votre Fairphone, si vous n’avez pas pu venir à notre Install Partie.

Nous vous recommandons d’effectuer une sauvegarde avant de venir, si vous n’êtes pas en mesure de le faire, veuillez apporter un support de sauvegarde (disque dur externe ou clé USB de capacité suffisante).

Nos services sont gratuits, vous pourrez néanmoins faire un don à notre association « Libérons nos ordis ».

ATTENTION, si vous apportez un ordinateur de bureau, amenez aussi écran, clavier et souris à brancher dessus. Et câble d’alimentation avec multi-prise.

INSCRIPTION RECOMMANDÉE SUR LE TABLEAU À REMPLIR ICI: https://calc.ouvaton.coop/InscriptionPermanenceNumeriqueLibreRouen

[FR Saint-Cyr-l’École] Permanences logiciels libres – pc et smartphones – Le samedi 11 janvier 2025 de 14h00 à 17h00.

Root66 vous propose une permanence Logiciels Libres

A cette permanence, tu pourras bénéficier d’une aide et d’un accompagnement pour t’aider à installer, configurer des logiciels libres aussi bien sur PC que sur Smartphones.
Un vieux pc qui rame? Besoin de faire une sauvegarde de tes données? Envie de tester des applications opensource sur ton téléphone ou sur ton pc, mais tu as peur de tout casser et de ne pas y arriver seul.e. Pas de souci, l’équipe de root66 est là pour t’accompagner, à ton propre rythme!

Un des objectifs est de t’aider à reprendre le contrôle de tes données et d’apprendre pas à pas les bonnes pratiques à adopter pour sécuriser et améliorer ta vie privée numérique.

N’hésite pas à passer! L’équipe de root66 sera ravie de t’accueillir! 🤓

Et si tu n’as aucun problème technique, la permanence est aussi faite pour échanger et discuter des logiciels libres ou du numérique en général.

Programme (non exhaustif):

  • Dépannage, assistance sur PC, smartphones utilisant du logiciel libre
  • Découverte et apprentissage pour utiliser un système libre comme Linux
  • Installations et configurations complémentaires d’applications
  • Mise à jour et installation de nouveaux logiciels opensource
  • Discussions conviviales entre utilisateurs autour des logiciels libres

Entrée libre et gratuite 😎

Sur place, l'adhésion à l’association est possible mais non obligatoire.

Si vous venez en voiture (voire à pied):
Il est plus facile de passer par le parking rue Raymond Lefebvre.

root66 logicielslibres pc smartphones permanence linux android

[FR Quimper] Permanence Linux Quimper – Le samedi 11 janvier 2025 de 16h00 à 18h00.

Tous les samedis de 16h à 18h, Linux Quimper vous donne rendez-vous au centre social des Abeilles, 4 rue Sergent Le Flao (quartier de la Terre Noire) Quimper.

Nous vous proposons lors de ces rencontres d’échanger autour du Libre et de Linux en particulier

Vous pouvez venir pour vous faire aider, ou aider, à installer et paramétrer une distribution GNU/Linux de votre choix ou des logiciels libres sur votre ordinateur.

Recommandations:

  • Sauvegardez vos données avant de venir.
  • Pour une installation de Linux si vous voulez conserver Windows, libérez de la place sur le disque dur (20 Go minimum) et défragmentez Windows.
  • Nous prévenir, éventuellement, de votre passage via le forum.

Vous pouvez aussi venir pour une première prise d’informations et de contacts.

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Statistiques 2024 du site LinuxFr.org

2024 était une année particulièrement longue. Cela n’a évidemment pas grande pertinence, mais bon il faut bien une introduction à cette dépêche. Quid de l’activité du site LinuxFr.org en 2024 ? Quels changements en termes de trafic Web, de contenus créés, de commentaires déposés, de navigateurs utilisés, d’utilisation des fonctionnalités du site, de contribution au code, etc. Bref, qu’est‐ce qui a changé et de quelle manière durant 2024 ?

Le site rend accessible un grand nombre de statistiques (faites‑vous plaisir si vous souhaitez vous plonger dedans, c’est fait pour) ; cette dépêche résume les variations constatées en 2024.

Sommaire

Statistiques Web

La comparaison des statistiques annuelles (voir 2023 et 2024) montre une hausse des visites, des consultations (pages, fichiers) et des hits (notamment l’effet des bots pour l’intelligence artificielle), avec un passage à ~927 000 hits par jour et ~76 170 visites par jour, le tout pour ~1,42 Tio par mois.

Statistiques Web 2024

Le nombre de contenus publiés en un an diminue de 11 %. Le nombre de commentaires publiés en un an diminue cette année de 10%.

Trafic de LinuxFr.org normalisé, entre 2002 et 2024

Contenus

Au 31 décembre 2024, le site comportait environ 120 480 contenus publiés répartis ainsi :

  • 27 799 dépêches :
    • 383 dépêches publiées en 2024 (364 en 2023),
    • la taille moyenne (en code Markdown, hors images donc) des dépêches se remet à augmenter, tout en restant inférieure à la valeur de 2019 ;
  • 40 242 journaux (409 en 2024 en baisse par rapport aux 458 en 2023),
  • 40 642 entrées de forums (458 en baisse par rapport aux 574 en 2023),
  • 9 087 liens (1711 en baisse par rapport aux 1970 en 2023),
  • 467 sondages (9 en 2023 et 2024),
  • 162 pages de wiki (3 en 2023 et 5 en 2024).

Pour la première année, le pic de publication des contenus se confirme le mercredi. Ce qui diffère désormais du pic de modération, voir la partie Modération plus bas).

Un jour de semaine compte 64 % de publications en plus qu’un jour de week-end.

La publication sous licence Creative Commons By-SA se fait par défaut depuis les dix ans de CC, fin 2012 pour les dépêches (permet explicitement une rédaction collaborative ou un renvoi en re‐rédaction) et les journaux (qui peuvent être convertis en dépêches) : tout naturellement, on retrouve 97 % de dépêches et 99 % des journaux sous cette licence au final (les autres étant notamment sous licence Art Libre ou autre, au choix de l’auteur).

Les dépêches collaboratives (et pas uniquement celles réattribuées à l’utilisateur Collectif) sur de multiples sujets sont toujours à compter parmi les vraies réussites du site ; nous sommes cependant toujours à la recherche de volontaires pour couvrir les nombreux sujets qui n’ont pu être abordés. Une liste des thèmes récurrents sur LinuxFr.org peut donner des idées de participation : si une dépêche n’a pas été créée dans les temps, tout inscrit peut la démarrer dans l’espace de rédaction.

Concernant la visibilité par contenu (analyse sur décembre 2023) : les journaux ont jusqu’à deux fois moins de visibilité que les dépêches (faites des dépêches…) et les liens ont beaucoup moins de visibilité que les journaux et les dépêches (préférez donc faire des dépêches ou des journaux, pour la visibilité).

Modération

Le temps moyen passé entre la création d’une dépêche (en rédaction ou directement envoyée en modération) et sa modération et publication est de 337 heures (contre 309 h en 2023 et 359 h en 2022) ; la mesure du temps passé uniquement en modération n’est pas actuellement disponible (et la modération retient volontairement des dépêches non urgentes pour réguler la publication) ; le temps médian est descendu à 19 heures. Il y a des demandes de statistiques dans le suivi, envoyez les demandes d’intégration Git (pull‐requests). ;-)

Le jour préféré de modération a priori des contenus est toujours le mardi pour les dépêches et le lundi pour les sondages.

Commentaires

Au 31 décembre 2024, le site comporte 1,94 million de commentaires. Le nombre de commentaires publiés en un an baisse cette année de 10 % pour arriver à 32 046.

Il y a désormais, en moyenne, 29 commentaires par journal (29 en 2023 et 33 en 2022), 9 par dépêches (9 en 2023 et 10 en 2022), 54 par sondage (36 précédemment, mais très dépendant des sondages considérés), 8 par entrée de forum (7 en 2023 et 7 en 2022), 3 par entrée de suivi, 7 par lien (contre 7 en 2023 et 7 en 2022) et une poignée par page wiki.

Le jour préféré pour commenter reste le mercredi, et un jour de semaine compte deux fois plus de commentaires qu’un jour de week-end.

Notes

Il n’y a (toujours) pas de statistiques disponibles concernant les notes. Les entrées de suivi sur les statistiques n’ont pas avancé.

Néanmoins diverses statistiques concernant la notation sur les contenus et les commentaires ont été données en juin 2021, avec des graphes.

Étiquettes (tags)

Au 31 décembre 2024, le site comporte :

  • 15 659 étiquettes, dont 12 867 étiquettes publiques (contre 12 294 fin 2023) ;
  • 180 064 saisies d’étiquettes (étiquetées en moyenne douze fois pour les étiquettes publiques et cinq fois pour les étiquettes privées) ;
  • les étiquettes sont réparties ainsi par contenu :
    • 65 96à pour les dépêches,
    • 51 763 pour les journaux,
    • 30 432 pour les forums,
    • 30 182 pour les liens,
    • 829 pour les pages wiki,
    • 380 pour les sondages,
    • 518 pour le système de suivi des défauts et évolutions.

Plus de détails dans la dépêche de février 2022 À propos des étiquettes sur le site LinuxFr.org.

Depuis le début du site, on constate en moyenne 5 étiquettes par page wiki, 3,3 par lien, 2,4 par dépêche, 1,3 par journal, 0,8 par sondage, 0,8 par entrée de forum et 0,3 par entrée du suivi.

Le jour préféré pour apposer des étiquettes est le lundi (biais de la création initiale des étiquettes), suivi du samedi.

Il y a plusieurs biais concernant les étiquettes :

  • beaucoup ont été et sont ajoutées automatiquement ;
  • le thème mobile par défaut ne montre pas les étiquettes (sauf à basculer son Firefox en « Version ordinateur » ou équivalent sur un autre navigateur).

Équipe de bénévoles

Il y a actuellement 4 personnes pour l’administration du site, 12 pour la modération, 6 pour l’animation de l’espace de rédaction et 2 pour la maintenance qui font tourner ce site. Pour mémoire, il s’agit de bénévoles plus ou moins disponibles et donc absolument pas de 24 équivalents temps plein pour jargonner comme une entreprise. Merci pour le travail accompli.

Code et développement

Au 31 décembre 2024, le système de suivi de défauts et de demandes d’évolutions contient 269 entrées ouvertes (contre 243 en 2023). On voit assez rapidement un manque de développeurs apparaître. En 2024, il y a eu 54 entrées ouvertes (contre 46 en 2023) : 36 entrées encore ouvertes venant s’ajouter à celles datant d’avant, 11 corrigées et 7 déclarées invalides. On peut noter que ceux qui ouvrent le plus d’entrées sont des membres actuels ou anciens de l’équipe du site.

C’est Bruno qui garde le record de correction d’entrées. Merci aussi à Adrien Dorsaz. Le temps moyen de résolution est de 166 jours (contre 132 précédemment). La moitié des entrées fermées ont été traitées en moins de huit jours. On ressent donc toujours un besoin de nouveaux contributeurs côté code.

La charge moyenne sur le serveur est de 1,2 sur la machine actuelle (baptisée gruik). La charge minimale a été de 0,7 et la maximale de 2,5.

La consommation mémoire est restée stable. Le trafic réseau sur la partie Web uniquement est en moyenne de 5,1 Mbit/s sortants.

Comptes utilisateur

Au 31 décembre 2024, sur les 52 332 comptes utilisateur valides existants, 2 117 ont été utilisés au cours des trois derniers mois, dont 33 % (+1) ont déjà rédigé des dépêches, 45 % (+2) des journaux, 42 % (+1) des entrées de forums, 11 % (=) des entrées dans le système de suivi, 17 % des liens (+2) et 2 % une page de wiki ; 87 % (=) ont écrit des commentaires et 52 % (+2) étiqueté des contenus ; 33 % (-1) ont contribué sur au moins une dépêche ; 27 % (+1) des comptes actifs ont indiqué un site personnel, 8 % (=) un identifiant XMPP, 5 % (+1) une adresse Mastodon, 29 % (-1) un avatar et 6 % (=) une signature.

Côté utilisation des fonctionnalités, 14 % (+1) ont demandé à ne pas afficher les contenus avec une note négative, 9 % (+1) ont demandé le tri chronologique en page d’accueil, 6 % (+1) à ne pas voir les avatars, 5 % (+1) à afficher la tribune dans une boîte latérale et 3 % (=) à ne pas voir les signatures, et à peine quelques pourcents ont changé les contenus par défaut en page d’accueil (souvent pour retirer les sondages et ajouter les journaux). Peu de feuilles de style CSS du site sont utilisées : quatre visiteurs sur cinq utilisent celle par défaut ; il est facile d’en changer avec le lien Changer de style. En janvier 2024, il n’y avait pas de rupture générationnelle marquée entre les comptes 1999 et 2024 en termes d’utilisations des fonctionnalités.

Seuls dix comptes ont un karma négatif et un a un karma nul, soit 0 % des visiteurs actifs ; 10 % des comptes actifs durant les trois derniers mois ont été créés en 2024.

30 % (-1) des visiteurs actifs ont une adresse de courriel GMail, 12 % (-1) chez Free, 4 % (=) chez LaPoste, 3 % (-1) chez Yahoo, 3 % (=) chez Hotmail ou Outlook et 2 % (=) chez Orange ou Wanadoo.

2024 correspond aussi au premier anniversaire de la mise à place des nouvelles règles de pérennité des comptes LinuxFr.org et données à caractère personnel.

Soucis divers

Le compteur d’années sans mises en demeure reçues passe à trois (après deux mises en demeure en 2019 et une en 2020, voir la dépêche sur la no 3 en attendant la publication d’informations sur les no 4 et 5).

/ Only five formal notices in the default \
\   install, in a heck of a long time!    /
 -----------------------------------------
   \
    \
        .--.            / Ouep...  \
       |o_o |           \ Euh coin /
       |:_/ |            ----------
      //   \ \              \ 
     (|     | )               \
    /'\_   _/`\                \ >()_
    \___)=(___/                   (__)__ _

Depuis la création du site, statistiques liées au légal (dans les sens liés à la force publique ou à du juridique) :

  • cinq mises en demeure reçues (pour zéro assignation) ;
  • une réquisition judiciaire reçue (qui au final ne nous concernait pas, mais a donné l’occasion de discuter avec la police nationale) ;
  • un cas d’usurpation d’identité et de harcèlement type « revenge porn » (discussion avec la gendarmerie nationale).

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

L’exploration et le calcul de l’espace : l’horlogère, l’astronome et l’astrophysicienne

En octobre 2024, on était allé à la conquête de l’espace, cette fois-ci, on va se concentrer sur l’exploration de l’espace vu de la Terre. Pour cela, on se penchera sur la vie et les travaux de trois femmes : Nicole-Reine Lepaute qui, au siècle des Lumières, a calculé la date du retour de la comète de Halley, Janine Connes qui prendra la direction du premier centre de calcul en France et Françoise Combes qui vient d’être élue présidente de l’Académie des sciences. C’est aussi l’occasion de voir l’évolution des outils utilisés en astronomie.

Phases de l’éclipse du soleil du 1er avril 1764
Illustration des douze phases principales selon les calculs de Nicole-Reine Lepaute

Sommaire

Préambule

Les deux dépêches consacrées à la conquête de l’espace dans le cadre de la journée Ada Lovelace étaient très américano-centrées, et il manquait l’aspect étude et découverte de l’espace qui en précède la conquête. Sans cette connaissance, il n’aurait pas été possible d’envoyer des satellites artificiels, d’aller sur la Lune, sur Mars ou encore de créer des stations spatiales, voire, de concevoir les télescopes Hubble et James Webb. D’où cette dépêche, et le choix de ces trois femmes pour contrebalancer un peu leur américano-centrisme.

Le choix a été guidé d’une part en tenant compte des informations dont je pouvais disposer, d’autre part de l’actualité : Janine Connes vient de mourir à l’âge de 98 ans et c’est une façon de lui rendre hommage, Françoise Combes vient d’être élue par ses pairs à la présidence de l’Académie des sciences.

Nicole-Reine Lepaute, l’horlogère

La vie de Nicole-Reine Lepaute nous est essentiellement connue grâce à l’Encyclopédie des dames de Jérôme Lalande. De fait les biographies que l’on peut trouver sur elle citent les mêmes passages en élucubrant souvent sur les relations qu’elle aurait pu avoir avec l’astronome. Mais comme LinuxFr.org n’est ni un site « people » ni un site de rencontre et que l’autrice de l’article n’aime généralement pas faire comme tout le monde, on vous renverra en fin de dépêche sur ces biographies.

Nicole-Reine Lepaute en quelques dates (et hauts faits)

Nicole-Reine Étable naît le 5 janvier 1723 à Paris. Elle n’est pas elle-même horlogère, mais elle épouse l’horloger Jean André Lepaute en 1749. Il deviendra le fournisseur officiel de la cour de Louis XV en 1750. Jean André Lepaute était réputé comme l’un des meilleurs horlogers de son temps. Quand il écrira son Traité d'horlogerie, contenant tout ce qui est nécessaire pour bien connoître et pour régler les pendules et les montres, c’est Nicole-Reine qui calculera la « longueur que doit avoir un Pendule simple pour faire en une heure un nombre de vibrations quelconque, depuis 1 jusqu’à 18000 » (table VI, pages 365 et suivantes du traité). Et on le sait parce qu’elle en est créditée.

Le couple fait la connaissance de l’astronome Jérôme Lalande en 1754. Elle commencera peu après à travailler avec lui et, en 1757, en collaboration avec le mathématicien Clairaut elle calculera les dates du retour de la comète de Halley.
Voici ce qu'écrit Lalande à ce sujet : "Au mois de juin 1757, j'engageai Clairaut à appliquer sa solution du problème des trois corps à la comète qu'on attendait, et à calculer l'attraction de Jupiter et de Saturne sur la comète, pour avoir exactement son retour. Mme Lepaute nous fut d'un si grand secours que nous n'aurions point osé sans elle entreprendre cet énorme travail, où il fallait calculer pour tous les degrés, et pour 150 ans, les distances et les forces de chacune des deux planètes par rapport à la comète. Je lui ai rendu justice à cet égard dans ma Théorie des comètes".

Quand, en 1759, Lalande est chargé des éphémérides annuelles de l’Académie royale des sciences : La Connaissance des temps1, elle fera partie de l’équipe qui travaille sur les tables et éphémérides astronomiques.

En 1761, elle entre à l’Académie royale des sciences et belles lettres de Béziers. C’est, probablement, la première fois qu’une femme entre dans une académie pour ses travaux scientifiques. Elle offre aux académiciens les tables astronomiques pour Béziers qu’elle avait compilées à leur intention. Malheureusement ses travaux sont perdus.

En 1764, une éclipse est prévue, pour éviter une éventuelle panique, le clergé est invité à informer le peuple du caractère inoffensif de ce phénomène céleste. Nicole-Reine Lepaute calculera les phases de l’éclipse et en dressera une carte. Elle fera publier deux documents :

Elle meurt, aveugle, le 6 décembre 1783, elle aura passé les trois dernières années de sa vie à s’occuper de son mari loin des mathématiques. Son acte de décès figure sur le site archive.org.

Elle ne reste pas complètement oubliée. Ainsi, quand une nouvelle édition de la Bibliographie ancienne et moderne ou (en nettement plus long) Histoire, par ordre alphabétique, de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont distingués, par leurs écrits, leurs actions, leurs talens, leurs vertus ou leurs crimes paraît en 1820, elle a sa notice relevée ici par le Journal des dames et de la mode. Signée d’un certain M. Weiss, elle porte cette mention :

Mme Lepaute, douée de tous les avantages extérieurs, portoit dans la société cette politesse et cette fleur d’esprit, que semblent exclure les études profondes…

Le numéro du 15 février 1898 du bi-mensuel La Femme (page 28) dresse un portrait de Nicole-Reine Lepaute en ajoutant :

Telle fut la vie pure et simple de celle que Clairaut appelait « la savante calculatrice ». Plus grande lorsqu’elle partageait l’internement de son mari dans une maison de santé que lorsqu’elle compulsait les tables astronomiques.

Et en concluant plus généralement :

« L’examen attentif des faits, des biographies. l’étude de la vérité historique devraient rassurer les esprits chagrins. La famille n’est pas en péril parce que les filles s’adonnent aux mêmes études que les garçons et osent aspirer à des carrières libérales et scientifiques. » Le revenu qu’une jeune fille peut se procurer courageusement, dignement par son travail, à l’aide des diplômes qu’elle a remportés dans les concours par son énergie, sont un appoint pour couvrir les dépenses d’un ménage futur et assurer l’éducation libérale des enfants à venir, qui facilite l’établissement des jeunes époux. Un diplôme, c’est une dot dont la fiancée qui l’apporte dans une corbeille de mariage peut être justement fière, et, loin d’être un obstacle à fonder une famille, c’est une valeur qui favorise le mariage.

Les outils des astronomes au XVIIIe siècle

Il n’est pas possible de savoir ce que Nicole-Reine Lepaute utilisait pour ses calculs. Il est en revanche envisageable de dresser une liste des outils dont les astronomes disposaient pour explorer l’espace et calculer les mouvements des astres.

Pour observer et cataloguer les astres, les astronomes du 18e siècle disposaient des lunettes d’astronomie. La paternité de leur invention est souvent attribuée à Galilée qui a construit sa première lunette en 1609. On trouve une première description de ce type d’instrument déjà en 1538 dans l’Homocentrica (texte-image en latin) de Jérôme Fracastor2. En 1608, l’opticien hollandais Hans Lippershey dépose un brevet pour des lunettes astronomiques qui lui sera refusé, car :

il était notoire que déjà différentes personnes avaient eu connaissance de l’invention. L’optique par Fulgence Marion (texte-image) (source Gallica BnF).

On doit l’invention du télescope à Isaac Newton en 1668. Son idée était d’ajouter un miroir : il fallait pour augmenter la puissance des lunettes astronomiques (et autres longues-vues et jumelles d’ailleurs) augmenter l’épaisseur de la lentille en perdant en précision. L’ajout d’un miroir concave donne une meilleure qualité d’image et permet d’augmenter la taille des télescopes. Est-ce que Lalande ou Nicole-Reine Lepaute pouvaient disposer d’un télescope ? Peut-être.

Concernant les outils de calcul : il ne fait aucun doute qu’elle a pu et dû utiliser les différentes tables existantes. À son époque, on utilisait divers abaques pour compter, par exemple un système de jetons, utilisé notamment dans le commerce. Il est possible qu’elle ait eu connaissance, en femme cultivée, de la Pascaline, voire, de la machine à calculer de Leibniz. Mais il est peu probable qu’elle les ait utilisées, notamment parce que ces machines ont été peu diffusées. Elle a pu, en revanche, utiliser les bâtons de Napier (francisé en Neper). Et elle utilisait certainement la bonne vieille méthode du papier et du crayon ou plutôt de la plume, ou « calcul indien » qui est celle que l’on apprend à l’école actuellement. Cette méthode est arrivée en Europe au XIIe siècle et a été adoptée par le monde scientifique assez rapidement mais pas dans les classes les moins instruites de la population.

Nicole-Reine Lepaute aurait pu aussi utiliser une règle à calcul, les premières ont été inventées au XVIIe siècle, mais elles n’ont vraiment commencé à s’implanter en France qu’au XIXe siècle.

Janine Connes, l’astronome

Aussi paradoxal que cela puisse être, il y a encore moins d’éléments biographiques concernant Janine Connes que pour Nicole-Reine Lepaute. Son obituaire ne comporte aucun élément informatif autre que le strict minimum (nom et date). En revanche, on a la liste de ses publications et on peut même accéder à certaines.

De la spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier au centre de calcul d’Orsay

Janine Connes naît en 1934. Elle épouse l’astronome Pierre Connes avec qui elle mènera diverses recherches. Elle meurt le 28 novembre 2024 à Orsay, presque centenaire (98 ans).

En 1954, son professeur, le physicien Pierre Jacquinot lui suggère un sujet de thèse :

Il s’agissait de faire des Transformées de Fourier (TF) de 1 million de points.
Pierre Jacquinot faisait partie de mon jury cette année-là, et à l’issue du concours il m’avait proposé de faire une thèse dans son Laboratoire Aimé Cotton (LAC) alors spécialisé en spectroscopie atomique et développements instrumentaux. Le sujet proposé était la spectroscopie par transformation de Fourier qui théoriquement devait battre en résolution et en étendue spectrale tous les records des réseaux et des interféromètres de Fabry-Perot. (Janine Connes, in De l’IBM 360/75 au superordinateur Jean Zay, chapitre 1).

La spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (IRTF ou FTIR en anglais) sur laquelle Janine Connes a basé sa thèse est une méthode d’analyse basée sur les ondes infrarouges :

Ces ondes vont de 12 800 cm-1 à 10 cm-1 et sont divisées en trois groupes: le proche infrarouge, le moyen infrarouge et l’infrarouge lointain. La FTIR utilise quant à elle le moyen infrarouge qui s’étend de 4 000 cm-1 à 400 cm-1 (2,5 µm à 25 µm).
Quand une onde infrarouge est envoyée sur une molécule, cette dernière absorbe une partie de l’onde qui correspond aux liaisons présentes dans la molécule. L’absorption du rayonnement infrarouge ne peut avoir lieu que si la longueur d’onde correspond à l’énergie associée à un mode particulier de vibrations de la molécule. (Spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (FTIR), A. Bonneau, Association des Archéologues du Québec).

Comme on peut le voir, c’est une technique utilisée dans des domaines très différents, incluant donc l’astronomie. Sa thèse en établira les principes en astronomie. Actuellement la :

méthode de Fourier conserve toutefois quelques niches spécifiques, comme dans le domaine de l’infrarouge lointain spatial ou pour la spectroscopie intégrale de grands champs. La spectroscopie de Fourier en astronomie : de ses origines à nos jours, Jean-Pierre Maillard, 21 décembre 2017 (Observatoire de Paris).

La page qui lui est consacrée (en) sur le site CWP (Century Women to Physics) de l’UCLA (Université de Californie à Los Angeles) indique que sa thèse, ainsi que ses publications suivantes, ont été d’une importance majeure et a posé les bases de ce qui allait devenir un nouveau et important domaine de recherche qui rend les transformées de Fourier rapide et relativement courante :

Janine Connes's analysis of the technique of Fourier Transform Infrared Spectroscopy was of major significance and laid the foundations of what was to grow into a significant new field. Her thesis work and subsequent publications gave in-depth theoretical analysis of numerous practical details necessary for this experimental technique to work. All the more remarkable is that her work predates the age of digital computers, which now make fast Fourier Transforms relatively routine. Mary R. Masson

En 1960, elle écrit avec le physicien H. P. Gush une Étude du ciel nocturne dans le proche infra-rouge dans lequel les deux auteurs remercient notamment le Comité Européen de Calcul Scientifique pour ses attributions d’heures de calcul à l’ordinateur 704 I.B.M.

En 1961, elle publie une série de quatre articles, seule ou avec d’autres chercheurs : Études spectroscopiques utilisant les transformations de Fourier. Pour le professeur Ian McLean, fondateur du laboratoire infrarouge de l’UCLA, ce sont des « travaux fondamentaux d’une importance extrême pour le domaine ». Le travail de Janine et de Pierre Conne sur les transformations de Fourier aura notamment permis à Lewis Kaplan de déterminer, en 1966, la composition de l’atmosphère de Mars (en).

Parallèlement à cela, elle enseigne à la faculté de Sciences de Caen. En 1963, elle sera invitée avec Pierre Connes à rejoindre le Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena. De retour en France, elle commencera par intégrer le laboratoire de Meudon au poste de directrice adjointe avant de se voir confier en 1969 la création et la direction du Centre Inter-Régional de Calcul Électronique (CIRCÉ) à Orsay.

En 1970, l’astronome Ruper Wildt la propose, avec son mari, Pierre Connes, et le physicien Robert Benjamin Leighton pour le prix Nobel de physique pour « leur développement de la méthode de spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier ». Le prix sera attribué, finalement, à Louis Néel.

En 2022, elle écrit avec la participation de Françoise Perriquet : De l’IBM 360/75 au superordinateur Jean Zay 50 ans d’informatique au centre de calcul du CNRS d’Orsay.

Les ordinateurs de ses débuts et le centre Jean Zay

Ce sont l’IBM 704 et l’IBM 360/75 dont on va voir quelques caractéristiques techniques.

L’IBM 704 était la plus grande machine du monde. Il avait fallu deux avions pour la transporter des États-Unis à Orly. Son arrivée en France avait l’objet d’une émission de la Radio Télévision française (RTF). Le présentateur interrogeait la personne chargée de réceptionner l’ordinateur au titre de l’Institut européen de calculs scientifiques, une fondation IBM, destinée à offrir aux scientifiques européens (pas seulement français) la possibilité de procéder à des calculs, jusque-là peu envisageables.

Les mentions en italiques sont des citations tirées de l’émission.

L’IBM 704 pesait 21 tonnes. Celui reçu à Orly était composé de « 25 unités différentes constituants chacun autant de petits meubles de dimension normale ». Ne sachant pas ce qu’est un meuble aux « dimensions normales », on peut se donner une idée de la taille des éléments en se référant aux photos : environ la profondeur et la largeur de, disons, une armoire normande, mais en moins haut, quelque chose entre 1,10 m et 1,60 m selon les éléments.

Il fonctionnait avec des bandes magnétiques et pouvait :

  • en physique, s’occuper du dépouillement de données de mesure,
  • faciliter l’exploitation de l’énergie atomique à des fins pacifiques,
  • faire des calculs en chimie,
  • faire des calculs dans tous les domaines de l’industrie et de la science.

Dans l’émission de radio, le présentateur demandait à la fin un exemple de traitement que pouvait faire l’IBM :

Neper a passé plus de trente ans de sa vie à établir les tables de logarithmes et l’ordinateur 704 pourrait exécuter le même travail en le transcrivant sur des bandes magnétiques en dix-sept secondes à peu près.

Sorti en 1954, c’est le premier ordinateur commercialisé à utiliser des commandes arithmétiques en virgule flottante entièrement automatiques et ce grâce à John Backus qui avait insisté pour que ce soit configuré au niveau du matériel.

L’IBM 360/75 qui équipait CIRCÉ faisait partie d’une gamme d’ordinateurs interopérables et polyvalents IBM 360 dont le premier est sorti en 1966 (la numérotation des séries d’ordinateurs chez IBM est étonnante). Les IBM 360 seront commercialisés jusqu’en 1978. Ce sont les premiers à avoir utilisé le système Solid Logic Technology (SLT). L’IBM 360/30 était le plus lent de la série ; il pouvait exécuter jusqu’à 34 500 instructions par seconde avec une mémoire allant de 8 à 64 ko. Le 360/75 est l’un des derniers de la série.

Ces ordinateurs étaient évidemment programmés en FORTRAN. D’ailleurs, le premier compilateur FORTRAN a été écrit pour l’IBM 704.

Le centre Jean Zay, que l’on peut considérer comme l’un des successeurs de CIRCÉ a été inauguré en janvier 2020. C’est l’un des plus puissants centres de calcul d’Europe. Sa puissance est de 125,9 Pétaflop/s. Il a coûté 40 M€, coûte en électricité 3 à 4 M€ par an et il requiert 93 tonnes d’équipement réparti sur 320 m2 (source Ministère de l’enseignement et de la recherche). Il tourne sous Linux évidemment, comme tous les supers calculateurs de sa génération.

Françoise Combes, l’astrophysicienne

Quelle différence y a-t-il entre les métiers d’astronome et d’astrophysicien ? À cette question, wikidifference propose :

La différence entre astronome et astrophysicien est que « astronome » est celui ou celle qui s’occupe d’astronomie tandis que « astrophysicien » est [un ou une] scientifique qui étudie l’astrophysique, l’étude de l’espace et des propriétés des objets de l’univers.

Pas très convaincant, ni explicite. Les astronomes observent et cataloguent l’espace sur la base d’observations quand, en astrophysique, on se base sur les lois de la physique pour observer l’univers. En fait, à l’heure actuelle, les personnes qui, au départ, étaient astronomes sont maintenant des astrophysiciennes : la connaissance a évolué, les méthodes de recherche aussi ainsi que les outils. Mais, évidemment, les astronomes sont, ont été des scientifiques, souvent diplômés en physique.

De la physique galactique à l’Académie des sciences

Françoise Combes naît le 12 août 1952. En 1975, elle réussit l’agrégation de physique ce qui l’amènera à enseigner à l’École normale supérieure (ENS) dont elle est issue. Elle soutient sa thèse d’État à Paris VII en 1980, sujet de la thèse : les dynamiques et les structures des galaxies. En 1985, elle devient sous-directrice du laboratoire de physique à l’ENS (Ulm). Et c’est en 1989 qu’elle devient astronome à l’Observatoire de Paris. Elle est, depuis 2014, titulaire de la chaire Galaxies et cosmologie au Collège de France.

Pendant cette période, 1970 -1980, qui voit la naissance des premières simulations numériques des galaxies, elle a l’idée de les faire en trois dimensions au lieu des deux dimensions habituelles. Elle ainsi pu résoudre :

un mystère jusqu’alors inexpliqué : la formation d’un bulbe (sorte de renflement) dans les galaxies spirales. La clé de l’énigme est la barre centrale, sorte de forme allongée centrale où toutes les étoiles se rassemblent. « Cette barre soulève les étoiles dans la direction perpendiculaire au plan, explique-t-elle. De ce fait, les étoiles ne restent pas confinées dans un disque très mince mais prennent de l’altitude, ce qui forme un bulbe. » Ses simulations ont aussi montré comment la même barre précipite le gaz vers le centre, ce qui a pour effet d’alimenter le trou noir central. Médaille d’or, site CNRS.

Elle aura, entre-temps, été admise à l’Académie des sciences3, en 2004, une académie dont elle assure la vice-présidence pour le mandat 2023-2024 et qui l’élit à la présidence pour le mandat 2025-2026. Une élection qui devrait normalement être ratifiée par décret par le président de la République. Ce sera la deuxième femme à la tête de cette vénérable institution (elle a été créée en 1666) où elle succède à Alain Fischer et trente ans après la biochimiste Marianne Grunberg-Manago

Des prix prestigieux et des publications

Françoise Combes a engrangé les prix et les distinctions au cours de sa carrière à commencer par le prix de Physique IBM qu’elle obtient en 1986 et le prix Petit d'Ormoy de l’Académie des Sciences en 1993. En 2001, le CNRS lui décerne une médaille d’argent.

En 2009, elle obtient le prix Tycho Brahe de la Société européenne d’astronomie (EAS) dont c’est la deuxième édition pour ses

travaux fondamentaux dans le domaine de la dynamique des galaxies, sur le milieu interstellaire dans les systèmes extragalactiques, sur les lignes d’absorption moléculaire dans le milieu intergalactique et sur la matière noire dans l’Univers. » Communiqué de presse (en anglais) de l’EAS (pdf).

En 2017 la Société Astronomique de France (SAF) lui décerne son prix Jules-Janssen. En 2020, le CNRS lui décerne une médaille d’or. L’année suivante, elle obtient le prix international pour les femmes de sciences L’Oréal-Unesco (en).

Elle est autrice ou co-autrice de plusieurs livres dont les plus récents :

  • Le Big bang, PUF 2024, collection Que sais-je ?, en version papier (10 €) et numérique (PDF et EPUB)
  • Trous noirs et quasars, CNRS éditions 2021, collection Les grandes voix de la recherche, en papier (8 €), numérique PDF et EPUB sans DRM (5,99 e€) et audio (9,99 €).

Par ailleurs, l’entretien qu’elle a donné au Collège de France en février 2024 est aussi téléchargeable en PDF.

Sources, références et remerciements

L’illustration de tête est la reproduction de la gravure originale des phases de l’éclipse (je l’ai redessinée avec Inkscape) et on peut la télécharger sur mon site de modèles ainsi d’ailleurs que le CV de Nicole-Reine Lepaute ou sur OpenClipart.

LinuxFr.org ne rend peut-être pas plus intelligent, mais la rédaction de dépêches pour le site rend indéniablement plus savant. Pour cette dépêche et compenser une grande ignorance du sujet, j’ai été amenée à lire, consulter, parcourir ou écouter un certain nombre de documents en plus de ce qui est cité dans le corps de la dépêche. À vous de voir si vous avez envie de poursuivre l’exploration.

Nicole-Reine Lepaute

Janine Connes

  • Spectroscopie du ciel nocturne dans l’infrarouge par transformation de Fourier. J. Connes, H.P. Gush, Journal de Physique et le Radium, 1959, 20 (11), pp.915-917. 10.1051/jphysrad:019590020011091500, jpa-00236163
  • Tous les articles de J. Connes sur HAL Science ouverte, à savoir : il y a un site academia.eu, mieux référencé, qui les propose moyennant une inscription au site, mais cela vient de HAL qui ne demande pas d’inscription (donc pas de courriel) pour le téléchargement des fichiers.
  • Principes & applications de la spectro. de Fourier en astronomie : de ses origines à nos jours, Jean Pierre Maillard, 8 février 2019, conférence mensuelle de la Société astronomique de France (SAF)
  • De l’IBM 360/75 au superordinateur Jean Zay 50 ans d’informatique au centre de calcul du CNRS d’Orsay, EDP Sciences, il existe en version papier (39 €), PDF et EPUB avec DRM LCP (26,99 €), on peut le feuilleter aussi sur le site Cairn Info.
  • Réception à l’aéroport d’Orly de l’IBM 704 qui avait servi à Janine Connes pour ses calculs, podcast France Culture, rediffusion d’une émission de 1957.
  • L’IBM 704
  • l’IBM 360 (es), Academia Lab (2024). Système IBM/360. Encyclopédie. Révisé le 29 décembre 2024.

Françoise Combes

L’histoire de l’astronomie

  • Les télescopes, Gilles Kremer, Sylvie Voisin, 30 mars 2018
  • Histoire et patrimoine de l’Observatoire de Paris
  • Une histoire de l’astronomie, Jean-Pierre Verdet, Seuil 1990, il a fait l’objet d’une publication au format EPUB avec DRM LCP (9,99 €) EAN : 9782021287929, mais on peut le trouver d’occasion assez facilement. Il est doté d’une bonne bibliographie et est plutôt passionnant.

Remerciements

Un très grand merci à vmagnin pour ses informations et ses précisions, même si je n’ai pas tout utilisé. Mais ce n’est pas perdu, un prochain portrait probablement (voire, sûrement).

Merci aussi à Enzo Bricolo pour m’avoir signalé l’élection de Françoise Combes à la présidence de l’Académie des sciences, sans ça je l’aurais ratée et ce serait dommage.

Ainsi se clôt cette série sur les femmes et la conquête de l’espace ainsi que l’année 2024. Et c’est mon cadeau de nouvelle année.


  1. La Connaissance du temps, qui se targue d’être la plus ancienne publication d’éphémérides toujours publiée est actuellement gérée et publiée par l’IMCCE - Observatoire de Paris, la version 2025 vient de paraître et est téléchargeable en PDF. Elle est accompagnée d’un logiciel de calcul d’éphémérides développé pour Windows, Mac et Linux. 

  2. Source : Les lunettes astronomiquesk, 29 mars 2018, Sylvie Voisin et Gilles Kremer, Le Blog >Gallica. 

  3. Une académie qui s’engage en faveur de libre accès et dont les comptes rendus sont publiés depuis 2020 sous licence Creative commons CC BY – SA. 

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Agenda du Libre pour la semaine 1 de l'année 2025

Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 16 événements (France: 15, internet: 1) est en seconde partie de dépêche.

Sommaire

[FR Montpellier] Émission | Radio FM-Plus | Temps Libre | Diffusion - Le lundi 30 décembre 2024 de 09h00 à 10h00.

Montpel'libre réalise une série d’émissions régulières à la Radio FM-Plus intitulées « Temps Libre ». Ces émissions sont la présentation hebdomadaire des activités de Montpel’libre.

Après le jingle où l’on présente brièvement Montpel'libre, nous donnerons un coup de projecteur sur les activités qui seront proposées prochainement.

Ces émissions seront l'occasion pour les auditeurs de découvrir plus en détails les logiciels libres et de se tenir informés des dernières actualités sur le sujet.

Alors, que vous soyez débutant ou expert en informatique, que vous ayez des connaissances avancées du logiciel libre ou que vous souhaitiez simplement en savoir plus, Montpel'libre, au travers de cette émission, se fera un plaisir pour répondre à vos attentes et vous accompagner dans votre découverte des logiciels libres, de la culture libre et des communs numériques.

Vous vous demandez peut-être ce qu'est un logiciel libre. Il s'agit simplement d'un logiciel dont l'utilisation, la modification et la diffusion sont autorisées par une licence qui garantit les libertés fondamentales des utilisateurs. Ces libertés incluent la possibilité d'exécuter, d'étudier, de copier, d'améliorer et de redistribuer le logiciel selon vos besoins.

Inscription | GPS 43.60524/3.87336

Fiche activité:
https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_017_Emission_Radio_Montpellibre_2024.pdf

[FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre - Le mercredi 1 janvier 2025 de 18h00 à 20h00.

Chaque mercredi soir, l'association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l'utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d'exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

C'est l'occasion aussi de mettre en avant l'action des associations fédératrices telles que l'April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

[FR Chambéry] Repair du libre - Le jeudi 2 janvier 2025 de 18h00 à 20h00.

Repair du Libre (FabLab / Aquarium) - Cet atelier est consacré à la réparation d'ordinateurs et à l'installation rapide de systèmes d'exploitation Linux. Les participants peuvent venir avec leurs ordinateurs pour recevoir de l'aide technique. En partenariat avec le FabLab.

[FR Angers] Rencontre mensuelle OpenStreetMap - Le jeudi 2 janvier 2025 de 18h15 à 19h15.

Déjà fan d’OpenStreetMap ou envie de découvrir cette cartographie libre, de contribuer à l’enrichissement de la cartographie locale angevine, de mettre à jour des données qui vous tiennent à cœur (pistes cyclables, environnement, facilitation des parcours PMR, bâti, etc.) ?

Les cartographes bénévoles angevins se rencontrent les premiers jeudis de chaque mois pour échanger des astuces, faire découvrir les outils disponibles (sur ordiphone ou PC) et organiser des actions collectives.

Vous n’y connaissez rien ? Pas grave, on vous apprendra autour d’une pression, d’un thé ou d’un jus de fruit !

[FR Montrouge] Rencontre contributeurs OpenStreetMap Sud de Paris - Le jeudi 2 janvier 2025 de 19h00 à 22h00.

La rencontre mensuelle des contributeurs habitants Montrouge et alentours aura lieu le jeudi 2 janvier 2025 au  Schmilblick à partir de 19h.

Ce bar solidaire est situé au 94 avenue Henri Ginoux (station Vélib juste en face, bus 68 et 128, métro 4 station « Mairie de Montrouge »).

Cette rencontre mensuelle nous permettra de discuter de nos projets de cartographie dans OpenStreetMap à Montrouge, au Sud de Paris et au-delà. Comme d’habitude, nous prenons un pot et dînons sur place pour ceux qui le souhaitent.

Comme toujours, les débutants et simples curieux sont les bienvenus.

[internet] Permanence numérique en visio - Le jeudi 2 janvier 2025 de 20h00 à 21h30.

L'association Libretic tient sa permanence numérique tous les 1ers jeudi du mois à 20h:

Que vous soyez adhérents ou non, si vous souhaitez:

  • utiliser des logiciels libres et respectueux de la vie privée ?
  • découvrir les services internet mis à disposition par l’association Libretic ?
  • gagner en autonomie numérique, à votre rythme avec des outils libres ?

alors venez discuter avec nous lors de cette permanence.

  • rendez-vous est donné aux participants à 20h à l'adresse https://jitsi.libretic.fr/libretic-permanence-virtuelle
  • 20 minutes sont consacrées à l'accueil des participants, à l'identification des thématiques que chacun  souhaite aborder, au temps à y consacrer et aux éventuels groupes qu'il serait nécessaire de constituer pour cela
  • de 20h20 à 21h30: si nécessaire les groupes se séparent puis vient un échange sur les thématiques identifiées

La séance de travail se terminera au maximum à 21h30, le salon restera disponible pour des échanges éventuels entre les participants sans les animateurs.

Libretic est une association loi 1901 reconnue d'intérêt général.

L’atelier est animé par des bénévoles de l’association.

[FR Chambery] Forum Alpinux - Le jeudi 2 janvier 2025 de 20h00 à 22h00.

Forum du Libre (TeenLab) - Ce créneau est dédié aux présentations, au dépannage, à l'assistance et aux échanges autour des logiciels libres.

C'est un moment pour partager des connaissances et obtenir des conseils.

Le calendrier des présentations est sur le site https://alpinux.org

[FR Milly-sur-Thérain] Sensibilisation et partage autour du Libre - Le vendredi 3 janvier 2025 de 17h00 à 19h00.

Le premier vendredi de chaque mois, l'association OISUX propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l'utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d'exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres

C'est l'occasion aussi de mettre en avant l'action des associations fédératrices telles que l'April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

L'atelier aura lieu dans les locaux de la mairie.

[FR Annecy] Réunion hebdomadaire AGU3L Logiciels Libres - Le vendredi 3 janvier 2025 de 20h00 à 23h59.

L'AGU3L, Logiciels Libres à Annecy, votre association se réunit tous les vendredis à partir de 20h00 et jusque vers 1h00 du matin. Passez quand vous voulez.

Entrée par le côté, entre les 2 bâtiments. Au fond du couloir à droite, là où il y a de la lumière.

⚠️ Vérifiez sur le site avant de vous déplacer, y a un bandeau en haut qui confirme la tenue de la réunion.

Le programme de la réunion, s'il y en a un, est sur notre site. 😉 ⬇️

Digression possible, voire probable.

Vous pouvez aussi nous soumettre un programme sur un thème particulier.

Exemples:

  • Libre Office les listes à puces, j'aimerais en savoir plus
  • Pouvez vous nous présenter le système Linux pour les débutants ?
  • plus technique: recompiler un noyau Linux avec les options spécifiques
  • Kubernetes est-ce pour moi ?
  • Démo sur un logiciel libre en particulier, ex: Gimp
  • Ou votre logiciel que vous souhaitez partager
  • À l'aide ! 😱 pas de panique, on a probablement une solution pour vous.
  • Vous développez du code libre ? oui
  • etc, etc.

Apportez à boire, à manger. Un ordi ça peut aider.
De la bonne humeur et un brin de Liberté.
Et tout ce que vous trouvez sympa: des amis, des projets, des trouvailles, etc.

Besoin d'une installation Linux?

Pas de problème! Laissez nous un petit message avant au cas où l'on soit pas dispo ce soir là.

C'est install party à la demande!

[FR Jarville-la-Malgrange] Expérimentation module Tableaux sur Nextcloud - Le vendredi 3 janvier 2025 de 20h30 à 23h30.

Depuis plus d’un an, le Mirabellug utilise l’outil Framaspace mis à disposition des associations, proposé par Framasoft. Il s’agit d’un outil en ligne très puissant (basé sur Nextcloud) permettant via divers modules de faciliter la collaboration dans notre fonctionnement.

Il y a quelques mois a été intégré le module Tableaux sur Framaspace. Un outil permettant de créer des minis applications sur Nextcloud, avec l’approche No-code. On ignore de quoi il s’agit précisément, c’est pourquoi cette réunion consistera principalement à expérimenter l’outil pour comprendre plus concrètement de quoi il s’agit et mesurer son utilité.

Rendez-vous le vendredi 3 janvier à partir de 20h30, au Plan B de Jarville-la-Malgrange.

[FR Lannion] Formation au logiciel Paheko de gestion associative - Le samedi 4 janvier 2025 de 09h00 à 17h00.

Paheko est un logiciel libre en ligne de gestion associative.

Il vous permettra de gérer facilement et partager aisément au sein de votre Conseil d’administration:

  • votre comptabilité, selon plan comptable associatif et production facile d’un compte de résultats et bilan annuels ;
  • vos adhésions et activités ;
  • vos membres ;
  • et plus encore…

Il s’agit d’une journée de formation introductive à ses fonctionnalités essentielles, avec atelier de mise en pratique, par une association trégorroise qui l’utilise depuis trois ans. Vous travaillerez en binôme. Nous suggérons éventuellement de vous inscrire à deux d’une même association.

Vous pouvez télécharger le flyer joint et le diffuser largement aux personnes ou lieux potentiellement intéressés.

Pour en savoir + sur Paheko: https://paheko.cloud

[FR Vanves] Portes ouvertes - Installations - Dépannages - Le samedi 4 janvier 2025 de 09h30 à 18h00.

Le premier samedi de chaque mois (sauf août et septembre), de 9h30 à 18h, nous organisons une journée porte ouverte pour présenter notre association et son but.

Lors de cette journée vous êtes invités à venir nous rencontrer pour découvrir les possibilités des logiciels libres.

Venez avec vos questions, vos souhaits, vos matériels, nous verrons ensemble comment y répondre.

Nous acceptons le don de Matériels informatique (surtout portables), Tablette et Smartphone, de préférence avec leur alimentation / chargeur.

Le Wiki pour vous aider à passer au Libre: https://wiki.llv.asso.fr/doku.php

Pour le déjeuner, une participation vous sera demandé.

IMPORTANT: Lisez la "Préparation pour l'installation": https://wiki.llv.asso.fr/doku.php?id=wiki:installer:preparation_installation

Localisation précise: https://www.openstreetmap.org/note/4365747

Proche du Métro (13) Malakoff Plateau de Vanves (à 5 minutes)

[FR Le Mans] Permanence mensuelle du samedi - Le samedi 4 janvier 2025 de 14h00 à 18h00.

Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

Attention, réservez votre place par contact (at) linuxmaine.org 

Planning des réservations consultable ici.

[FR Nantes] Permanence Linux-Nantes - Le samedi 4 janvier 2025 de 15h00 à 18h00.

Linux Nantes tient à vous informer de sa prochaine permanence. Nous vous proposons:

     de vous faire découvrir linux et les logiciels libres

     de vous aider à installer Linux sur votre ordinateur ou votre portable,

     de vous informer sur l'utilisation de votre version de Linux

     de voir avec vous les problèmes rencontrés

Pour plus d’informations sur l’association voir notre site

[FR Quimper] Permanence Linux Quimper - Le samedi 4 janvier 2025 de 16h00 à 18h00.

Tous les samedis de 16h à 18h, Linux Quimper vous donne rendez-vous au centre social des Abeilles, 4 rue Sergent Le Flao (quartier de la Terre Noire) Quimper.

Nous vous proposons lors de ces rencontres d’échanger autour du Libre et de Linux en particulier

Vous pouvez venir pour vous faire aider, ou aider, à installer et paramétrer une distribution GNU/Linux de votre choix ou des logiciels libres sur votre ordinateur.

Recommandations:

  • Sauvegardez vos données avant de venir.
  • Pour une installation de Linux si vous voulez conserver Windows, libérez de la place sur le disque dur (20 Go minimum) et défragmentez Windows.
  • Nous prévenir, éventuellement, de votre passage via le forum.

Vous pouvez aussi venir pour une première prise d’informations et de contacts.

[FR Gaillac] Repair café - Le dimanche 5 janvier 2025 de 10h00 à 13h00.

Repair café, atelier informatique, etc.

Tout les premiers dimanches du mois à "Mosaïque".

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Au café libre - « Libre à vous ! » du 17 décembre 2024 - Podcasts et références

230ème «  Libre à vous !  » de l’April. Podcast et programme :

  • sujet principal : « Au café libre », débat autour de l’actualité du logiciel libre et des libertés informatiques
  • la chronique F/H/X de Florence Chabanois sur le thème « Moi je suis pour les laisser choisir »
  • la chronique Les humeurs de Gee sur le thème « Sauvons les hyperliens ! »
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

Rendez‑vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‑de‑France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

Vous pouvez laisser un message sur le répondeur de la radio, pour réagir à l’un des sujets de l’émission ou poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Des nouvelles de Fortran n°6 - décembre 2024

Que s’est-il passé dans le monde du Fortran depuis décembre 2023 ? Nous avons un centenaire à fêter (non, ce n’est pas le vieux barbu coincé dans la cheminée), ainsi qu’un nouveau Roi (il n’est pas libre, mais tant pis pour lui, il n’avait qu’à choisir de vivre dans une amphore). Sans oublier un artiste octogénaire (on en profite pour explorer les liens entre FORTRAN et art dans les années 60-70). Et on déconstruit enfin un mythe sur les ordinateurs des sondes Voyager.

Sommaire

John Backus est né il y a cent ans

John Backus (1924-2007), père du langage, est né à Philadelphie le 3 décembre 1924. Le site mathématique MacTutor propose une biographie intéressante (en anglais) du mathématicien/informaticien, avec des citations. Par exemple, à propos de ses années dans le secondaire :

I flunked out every year. I never studied. I hated studying. I was just goofing around. It had the delightful consequence that every year I went to summer school in New Hampshire where I spent the summer sailing and having a nice time.

Sur le front des compilateurs

Compilateurs opérationnels

Le Roi est mort, vive le Roi ! Le compilateur classique Intel ifort n’est plus maintenu à partir d’Intel® Fortran Compiler 2025.0, sorti le 31 octobre 2024. Sa version définitive est la 2021.13. C’est son dauphin Intel ifx, basé sur LLVM, qui prend le relais, après être sorti de sa version beta avec la 2022.0.

Mais « si je n’étais Intel ifx, je voudrais être GNU Fortran ». Au moins, l’animal est libre, dans l’immensité des savanes. Certains anciens prétendent même en avoir aperçu un assis en tailleur et jouant de la flûte. GFortran, compilateur Fortran de la GCC, en est à la version 14.2. On notera des améliorations concernant OpenMP et OpenACC. Si le compilateur accepte désormais l’option -std=f2023, ne nous réjouissons pas trop vite. Pour l’instant la nouvelle fonctionnalité gérée concerne l’augmentation de la longueur des lignes à 10 000 caractères (au lieu de 132 depuis Fortran 90) et des instructions à un million de caractères (elles peuvent être continuées sur un grand nombre de lignes). À quoi ça sert ? C’est utile pour des codes générés automatiquement.

En gestation

Il faut 22 mois de gestation pour un éléphant, mais beaucoup plus pour un nouveau compilateur Fortran ! On doit non seulement implémenter près de 700 pages de norme technique, mais aussi tout un tas de choses externes telles que MPI, OpenMP ou OpenACC pour le calcul parallèle, et gérer de nombreuses architectures matérielles. On comprend donc que les motivations sous-jacentes doivent être puissantes pour s’attaquer à un tel chantier et on comprend pourquoi la plupart des nouveaux compilateurs s’appuient sur l’infrastructure LLVM.

L’avancée du travail sur le nouveau Flang pour LLVM est décrite dans le dernier Flang Liaison Report au J3 (24/10/2024). Et d’après Phoronix, flang-new a été rebaptisé flang pour la version LLVM 20.1 du printemps prochain, ce qui est de bon augure. Flang est un projet soutenu par NVIDIA et le Département de l’Énergie américain.

AMD travaille de son côté à sa version Next-gen Fortran compiler permettant le délestage (offloading) des instructions OpenMP sur ses GPU. Bref, c’est chaud dans le monde du calcul parallèle sur processeur graphique !

Le développement du compilateur LFortran continue. Il passera en version beta quand il sera capable de compiler une sélection de dix bibliothèques Fortran matures : en décembre 2023, il en était à 4/10. Il est désormais à 7/10. Et il a été annoncé en novembre 2024 que LFortran gérait désormais toutes les fonctions intrinsèques de Fortran 2018. Le même blog présente également quelques démos en ligne du back-end WebAssembly de LFortran.

Fortran 2028

Alors que les compilateurs n’implémentent pour l’instant que certaines parties de Fortran 2023, la prochaine mouture est déjà en cours d’élaboration. Et on commence à voir l’appellation Fortran 2028 apparaître dans les documents du comité J3 à la place de 202Y. Dans la liste des caractéristiques retenues par le groupe de travail WG5 fin juin, on trouve en particulier :

  • des templates pour la programmation générique ;
  • la gestion des tâches asynchrones ;
  • un pré-processeur Fortran ;
  • la possibilité de définir les KIND utilisés par défaut dans un programme (on pourrait par exemple demander dans le code lui-même que tous les REAL soient considérés comme des REAL64, ou REAL32 ou REAL128).

La proposition d’ajouter au langage des entiers non signés a disparu (pour l’instant ?), malgré l’option expérimentale -funsigned qui sera disponible dans GFortran 15.

Communauté Fortran-lang

Projets Fortran-lang

L’organisation Fortran-lang est désormais financée par l’organisation américaine à but non lucratif NumFOCUS.

fpm

Le gestionnaire de paquets Fortran fpm est disponible en version 0.10.1 depuis mars 2024. Une liste d’environ 300 projets utilisant fpm est disponible ici.

stdlib

La bibliothèque standard stdlib est sortie en version 0.7.0 début juillet. Elle apporte entre autres choses les valeurs CODATA 2022 des constantes physiques fondamentales. Ces valeurs, utilisées par tous les physiciens, sont mises à jour par le NIST (National Institute of Standards and Technology) tous les quatre ans, au fil des progrès en métrologie.

Quelques projets divers

  • Fortitude, un linter écrit en Rust, est disponible en version 0.6.2.
  • Le projet fprettify, un utilitaire de formatage automatique de code Fortran, écrit en Python, a été officiellement adopté par l’organisation Fortran-lang.
  • forgex, un moteur d’expressions régulières entièrement écrit en Fortran, est disponible en version 3.5.

Art et Fortran

C’est Noël, on veut ce qui n’a pas de prix, on veut du beau ! Que la technologie serve à faire du beau.

Earl Einhorn, 81 ans, crée ses images à l’aide de programmes Fortran depuis 1989, et utilise Photoshop pour finaliser les couleurs. Ses œuvres actuelles comportent souvent des visages, leur symétrie facilitant son travail depuis la perte de son œil droit. Vous pouvez voir son travail sur son site. Il y explique qu’actuellement il crée typiquement des images de 12 000 sur 15 000 pixels, ce qui lui permet de les imprimer en 300 PPP pour des tableaux d’environ un mètre de côté.

Voilà qui peut sembler original, mais dans les années 60-70 de nombreux artistes ont en fait utilisé FORTRAN 1 pour explorer ce que l’ordinateur, machine alors révolutionnaire et rare, pouvait apporter à la musique, aux arts graphiques et à la poésie. Pourquoi FORTRAN ? C’était simplement le langage dominant et facile à apprendre à l’époque, le Python des Beatles !

En 1963, Iannis Xenakis (1922-2001) publie son livre Musiques formelles : nouveaux principes formels de composition musicale. Le chapitre IV « Musique Stochastique libre, à l’ordinateur » contient le listing du programme en FORTRAN IV utilisé pour générer sur IBM 7090 une œuvre de musique stochastique intitulée ST/10=1,080262. Il est maintenant en ligne sur GitHub. Au fait, bonne écoute !

Pierre Barbaud (1911-1990) a également utilisé FORTRAN pour composer par exemple une oeuvre de musique électronique intitulée Terra incognita ubi sunt leones (1973). Le début du code est visible ici (hum… que penser de cet appel répété à cette procédure : CALL GIRL(IDIV) ?). Bonne écoute !

Au niveau des arts graphiques, on pourrait penser que les imprimantes de l’époque étaient rudimentaires, mais ce serait oublier les traceurs (plotters), ou tables traçantes, qui permettaient de tracer des dessins techniques avec précision 2. Les artistes programmeurs (ou programmeurs artistes) vont s’en emparer.

Dans les années 60, l’artiste japonais Hiroshi Kawano a travaillé sur sa série Artificial Mondrian. Le site du Zentrum für Kunst und Medien Karlsruhe présente son oeuvre KD 52, réalisée en 1969 à l’aide d’un programme en FORTRAN IV pour les formes et peinte ensuite à la gouache. On pourra lire cet article de blog : « The man-machine: Hiroshi Kawano’s algorithmic Mondrian » par Claudio Rivera.

En 1962, A. Michael Noll (Bell Labs) a commencé à utiliser un Stromberg Carlson SC-4020 microfilm plotter pour faire des dessins abstraits. Un faisceau d’électrons dessinait les formes sur un écran cathodique qui lui-même impressionnait un microfilm. Il rend compte de ses premières expérimentations dans ce mémo daté du 28 août 1962, avec bien sûr un court code FORTRAN.

On peut également citer l’Allemand Manfred Mohr, né en 1938. Voir son site et l’article de blog « Surveying Manfred Mohr’s Five-Decade Collaboration with the Computer » (2019). Citons aussi le Slovène Edward Zajec (1938 – 2018) dont on peut voir des oeuvres sur cette page. Son assistant Matjaž Hmeljak a continué sa carrière dans l’art génératif au moins jusqu’en 2020.

Les œuvres de Vera Molnár (1924-2023), pionnière de l’art génératif, ont été exposées à la biennale de Venise en 2022. Elle a écrit en 1974-1976 un programme baptisé Molnart avec son mari :

François Molnar et moi avons conçu et mis au point un programme souple qui permet une expérimentation picturale systématique. Il est écrit en Fortran pour ordinateur de grande capacité relié à un écran de visualisation et à un traceur.

Voir également :

Dans le domaine des arts graphiques, vous trouverez plus d’œuvres numériques réalisées entre 1963 et 1980 à l’aide de FORTRAN sur le site compart.

Même les poètes ont utilisé FORTRAN. L’écrivain portugais Pedro Barbosa a ainsi publié en 1977 un livre intitulé A literatura cibernética 1. Autopoemas gerados por computador. On peut y lire des extraits de code. Et le poète brésilien Erthos Albino de Souza a utilisé FORTRAN et PL/1 pour créer des poèmes graphiques.

J. M. Coetzee, prix Nobel de littérature 2003, a commencé sa carrière comme programmeur chez IBM dans les années 60. Il a expérimenté la génération automatique de poésie : « The line generator was composed in a combination of FORTRAN-style pseudocode and assembly code », comme rapporté dans cet article :

Déconstruction

Depuis 2013 circulait l’idée que les logiciels internes des sondes spatiales Voyager 1 et Voyager 2, lancées en 1977, avaient été écrits originellement en FORTRAN. Le buzz remonte apparemment à un article intitulé « Interstellar 8-Track: How Voyager’s Vintage Tech Keeps Running » paru dans Wired. Charles A. Measday a publié sur son blog début 2024 un article approfondi intitulé « Voyager and Fortran 5 » qui déconstruit ce mythe urbain. Si une partie des logiciels au sol ont été écrits à l’époque en FORTRAN, les ordinateurs de bord des sondes étaient et sont toujours programmés en assembleur, ainsi qu’à l’aide de séquences de commandes spécifiques aux sondes.

La citation de Backus

Terminons en revenant au point de départ de la dépêche, avec une citation de Backus issue d’une de ses dernières interviews en 2006. Voici son bon conseil pour les jeunes :

Well, don’t go into software. It’s just such a complicated mess that you just frazzle your brains trying to do anything worthwhile.


  1. On écrit le nom du langage en majuscules pour la période avant Fortran 90. 

  2. Ce n’est peut-être pas un hasard si le langage Logo, avec sa célèbre tortue, est créé à cette époque (1967). 

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Gestion électronique des documents - « Libre à vous ! » du 10 décembre 2024 - Podcasts et références

Deux-cent-vingt-neuvième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

  • sujet principal : La gestion électronique de documents avec des logiciels libres
  • « Que libérer d’autre que du logiciel » avec Antanak, sur le thème de la maltraitance numérique
  • La chronique À cœur vaillant, la voie est libre de Laurent et Lorette Costy : « La flemme du paramétrage des données privées »

« Libre à vous! » prend des vacances :)

On se retrouve mardi 14 janvier 2025 pour un nouveau « Parcours libriste » avec Simona Levi.

Toujours en direct, à 15h30, sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

Nous recevrons ensuite le Collectif Alpes Numérique Libre le 21 janvier et nous vous donnerons rendez-vous le 28 janvier « Au café libre », pour discuter de l'actualité autour des libertés informatiques.

D'ici là, belle fin d'année 2024, et portez vous bien !

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Sortie de LDAP Tool Box Service Desk en version O.6

LDAP Tool Box Service Desk est une interface Web pour gérer les mots de passe et les statuts des comptes d’un annuaire LDAP standard ou d'un annuaire Active Directory. Il est publié sous licence GPL v3.

Ce logiciel sorti en 2020 a bien évolué depuis : système de hook, audit, notifications par courriel, …

La version 0.6 parue début décembre 2024 apporte une innovation majeure : la compatibilité native avec Active Directory.

Service Desk 0.6

Active Directory

C'est peut-être un détail pour vous, mais pour les administrateurs Active Directory cela veut dire beaucoup : plus besoin de passer par les outils d'administration Microsoft pour débloquer un compte, les déactiver ou réinitialiser son mot de passe !

Service Desk se connecte désormais directement à Active Directory, autorisant ainsi la délégation d'un certain nombre de tâches de support utilisateur au service helpdesk, sans que celui-ci n'accède directement à l'AD.

OpenLDAP

Nous n'oublions pas bien entendu OpenLDAP, dont la gestion de la politique des mots de passe a bien évolué entre la version 2.4 et la version 2.5.

Service Desk intègre les dernières fonctionnalités de l'overlay policy, en particulier la gestion des dates de début et de fin de validité.

Audit et commentaires

Chaque action effectuée au travers de l'interface peut être tracée dans un fichier d'audit. Afin d'enrichir ces données, il est possible de forcer la saisie d'un commentaire (pour indiquer par exemple le numéro de ticket concerné). Ce commentaire sera visible dans le fichier d'audit.

Hooks

Des scripts peuvent être appelés avant (prehook) ou après (posthook) une action. Ainsi le changement de mot de passe, le déblocage d'un compte, la désactivation d'un compte ou encore la modification des dates de validité peuvent être propagés à d'autres systèmes.

Politique des mots de passe

Le composant visuel utilisé dans Self Service Password qui indiquer dynamiquement si les critères de complexité du mot de passe sont respectés ou non est désormais disponible dans Service Desk, facilitant ainsi la réinitialisation du mot de passe.

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Lettre d'information XMPP d'octobre 2024

N. D. T. — Ceci est une traduction de la lettre d’information publiée régulièrement par l’équipe de communication de la XSF, essayant de conserver les tournures de phrase et l’esprit de l’original. Elle est réalisée et publiée conjointement sur les sites XMPP.org, LinuxFr.org et JabberFR.org selon une procédure définie.

Bienvenue dans la lettre d’information XMPP, ravi de vous revoir ici !

Ce numéro couvre le mois d’octobre 2024.

    Sommaire

    Annonces de la XSF

    Adhésion à la XSF

    Si vous souhaitez rejoindre la XMPP Standards Foundation en tant que membre, postulez avant le 24 novembre 2024 !

    XMPP Summit 27 et FOSDEM 2025

    La XSF prévoit d'organiser le XMPP Summit 27, qui aura lieu les 30 et 31 janvier 2025 à Bruxelles (Belgique, Europe). Après le sommet, la XSF prévoit également d'être présente au FOSDEM 2025, qui se tiendra les 1er et 2 février 2025. Retrouvez tous les détails sur notre Wiki. Inscrivez-vous dès maintenant si vous prévoyez d'y participer, car cela facilite l'organisation. L'événement est bien entendu ouvert à toutes les personnes intéressées. Faites passer le mot dans vos cercles !

    Hébergement fiscal de projets par la XSF

    La XSF propose un hébergement fiscal pour les projets XMPP. Veuillez postuler via Open Collective. Pour plus d’informations, consultez l'annonce sur le blog. Projets actuellement hébergés :

    Événements XMPP

    • Rencontres XMPP à Berlin [DE / EN] : réunion mensuelle des passionnés de XMPP à Berlin, chaque deuxième mercredi du mois à 18 h heure locale.
    • Happy Hour XMPP Italien [IT] : réunion mensuelle italienne XMPP en ligne, chaque troisième lundi du mois à 19 h heure locale (événement en ligne, en mode réunion web et diffusion en direct).

    Articles XMPP

    Actualité des logiciels XMPP

    Clients et applications XMPP

    Convo

    • Mellium co-op a publié Communique, version 0.0.1 de son client de messagerie instantanée avec une interface utilisateur basée sur le terminal. Cette version initiale inclut le support des discussions 1:1 et en groupe, le téléchargement de fichiers HTTP, les commandes ad hoc et l’historique des discussions.

    Communique

    Serveurs XMPP

    • ejabberd 24.10 : version « Bidi » a été publiée. Il s’agit d’une version majeure riche en améliorations importantes et en prise en charge d’extensions essentielles spécifiées par la Fondation des Standards XMPP (XSF). Les améliorations couvrent la sécurité renforcée et une connectivité optimisée. Tout cela pour rendre ejabberd plus puissant et plus simple à utiliser que jamais.

    Bibliothèques et outils XMPP

    • Communauté Ignite Realtime :
      • Smack 4.5.0-beta5 publié ! La communauté de développement Ignite Realtime est heureuse d’annoncer que Smack 4.5 est entré dans sa phase bêta. Smack est une API client XMPP écrite en Java, capable de fonctionner sur Java SE et Android. Les API Smack 4.5 sont considérées comme stables, bien que de petits ajustements soient encore possibles pendant la phase bêta.
    • go-xmpp versions 0.2.2, 0.2.3 et 0.2.4 ont été publiées.
    • go-sendxmpp versions 0.11.3 et 0.11.4 ont été publiées.
    • Slidge v0.2.0, la bibliothèque passerelle XMPP (puppeteer) en Python qui rend l’écriture de passerelles vers d’autres réseaux de discussion (modules hérités) aussi fluide que possible, a été publiée.
    • Join Jabber a ajouté deux nouvelles entrées à sa liste croissante de tutoriels d’intégration XMPP : Forgejo et Sharkey !
    • QXmpp versions 1.8.2 et 1.8.3 ont été publiées.

    Extensions et spécifications

    La Fondation des Standards XMPP développe des extensions au XMPP dans sa série XEP en plus des RFC XMPP.

    Les développeuses, développeurs et autres experts en standards du monde entier collaborent sur ces extensions, développant de nouvelles spécifications pour des pratiques émergentes, et affinant les méthodes existantes. Proposées par n'importe qui, les plus réussies finissent comme "Final" ou "Active", selon leur type, tandis que d'autres sont soigneusement archivées comme "Deferred". Ce cycle de vie est décrit dans XEP-0001, qui contient les définitions formelles et canoniques des types, états et processus. En savoir plus sur le processus de standardisation. Les discussions autour des Standards et Extensions se déroulent sur la liste de diffusion Standards (archive en ligne).

    Extensions proposées

    Le processus de développement des XEP commence par rédiger une idée et la soumettre à l’éditeur XMPP. Dans les deux semaines, le Conseil décide d’accepter ou non cette proposition comme XEP expérimentale.

    Nouvelles extensions

    • Version 0.1.0 de XEP-0495 (Happy Eyeballs)
      • Promue à "Expérimental" (Éditeur XEP : dg)

    Extensions déférées

    Si une XEP expérimentale n’est pas mise à jour pendant plus de douze mois, elle sera déplacée de "Expérimental" à "Différée". Une mise à jour ultérieure permettra de remettre la XEP à l’état "Expérimental".

    • Aucune XEP différée ce mois-ci.

    Extensions mises-à-jour

    • Version 1.6.2 de XEP-0198 (Gestion des flux)
      • Clarification de l’activation de la gestion des flux sans fonctionnalité de reprise demandée. (gk)
    • Version 0.3.0 de XEP-0394 (Balises dans les messages)
      • Ajout du support pour un fort accent, la déclaration de langue sur des blocs de code et la création de listes ordonnées. (lmw)
    • Version 0.1.3 de XEP-0491 (WebXDC)
      • Clarifications et reformulations
      • Meilleures références pour la spécification WebXDC (spw)

    Derniers appels

    Les "Derniers Appels" sont émis une fois que tout le monde semble satisfait du statut actuel de la XEP. Après décision du Conseil sur la maturité de la XEP, l’éditeur XMPP lance un Dernier Appel pour commentaires. Les retours collectés durant cette période permettent d’améliorer la XEP avant son retour au Conseil pour une promotion au statut Stable.

    • XEP-0490 : Synchronisation des messages affichés

    Extensions stables

    • Aucune XEP passée en Stable ce mois-ci.

    Extensions obsolètes

    • Aucune XEP obsolète ce mois-ci.

    Extensions rejetées

    • Aucune XEP rejetée ce mois-ci.

    Partagez les nouvelles

    Merci de partager les nouvelles sur d'autres réseaux :

    S'abonner à la lettre d'information

    Consultez également notre flux RSS !

    Vous cherchez des offres d'emploi ou souhaitez embaucher un consultant professionnel pour votre projet XMPP ? Visitez notre job board XMPP.

    Contributions et traductions de la lettre d'information

    Cet effort est communautaire, et nous remercions les volontaires pour leurs contributions. Les bénévoles et les traductions dans d'autres langues sont les bienvenus ! Les traductions de la Newsletter XMPP seront publiées ici (avec un léger décalage) :

    • Anglais (original) : xmpp.org
      • Contributions générales : Adrien Bourmault (neox), Alexander "PapaTutuWawa", Arne, cal0pteryx, emus, Federico, Gonzalo Raúl Nemmi, Jonas Stein, Kris "poVoq", Licaon_Kter, Ludovic Bocquet, Mario Sabatino, melvo, MSavoritias (fae,ve), nicola, Schimon Zachary, Simone Canaletti, singpolyma, XSF iTeam
    • Français : jabberfr.org et linuxfr.org
      • Traduction : Adrien Bourmault (neox), alkino, anubis, Arkem, Benoît Sibaud, mathieui, nyco, Pierre Jarillon, Ppjet6, Ysabeau
    • Italien : notes.nicfab.eu
      • Traduction : nicola
    • Espagnol : xmpp.org
      • Traduction : Gonzalo Raúl Nemmi
    • Allemand : xmpp.org
      • Traduction : Millesimus

    Aidez-nous à construire la lettre d'information

    Cette lettre d'information XMPP est produite collaborativement par la communauté XMPP. Chaque numéro mensuel est rédigé dans ce pad simple. À la fin de chaque mois, le contenu du pad est intégré au dépôt Github de la XSF. Nous sommes toujours heureux d'accueillir de nouvelles personnes contributrices. N'hésitez pas à rejoindre la discussion dans notre groupe de discussion Comm-Team (MUC) et à participer à cet effort communautaire. Vous avez un projet et souhaitez partager les nouvelles ? Merci de les communiquer ici pour les promouvoir auprès d’un large public.

    Tâches que nous effectuons régulièrement :

    • collecte des actualités dans l'univers XMPP
    • courts résumés des nouvelles et événements
    • synthèse de la communication mensuelle sur les extensions (XEP)
    • relecture du brouillon de la newsletter
    • préparation des images pour les médias
    • traductions
    • communication via les comptes sur les médias

    Se désabonner de la lettre d'information XMPP

    Pour vous désabonner de cette liste, connectez-vous d'abord ici.
    Si vous ne vous êtes jamais connecté auparavant, vous devrez peut-être créer un compte avec l'adresse e-mail appropriée.

    Licence

    Cette lettre d'information est publiée sous licence CC BY-SA.

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Tuxemon Tower 0 : sortie de la première version !

    Tuxemon Tower 0 est un petit jeu vidéo très sobre. Il est inspiré des jeux Pokémon classiques et consorts, mais il est 100% libre et ne cherche aucunement à être un clone.

    Sommaire

    En bref

    Qu'est-ce que Tuxemon Tower 0 ?

    Tuxemon Tower 0 est un jeu vidéo de combats en tour par tour. Les combattants peuvent avoir un ou des types, ont des statistiques, et une ou plusieurs capacités. En gagnant assez d'expérience, ils montent de niveau et ainsi deviennent plus forts. Un genre simple et classique, mais efficace.

    Et dans le cas de Tuxemon Tower 0, la réalisation est très basique. Cela est vrai autant du point de vue graphique que de celui du moteur. De plus, on accorde qu'on peut parfois juger que l'expérience des joueurs est médiocre (notamment car, hormis être meilleur que nous, vous allez devoir vous fader des combats juste pour avoir un niveau suffisant et on reconnaît qu'il n'y a pas trop d'intérêt ludique à regagner le même combat contre une dresseuse ou commettre un crime contre la biodiversité en enchaînant à gogo les créatures sauvages de la même zone, mais augmenter la vitesse de défilement du texte et garder enfoncé sur le bouton A permet d'écourter le temps de mise à niveau). Mais le jeu est court, donc il est escompté que la découverte et la curiosité qui l'accompagne permettent d'avoir une expérience agréable de ce mini-jeu.

    Télécharger Tuxemon Tower 0

    Le téléchargement des sources (code, images, etc.), de la documentation générée et des constructions pour certaines plateformes (distributions GNU/Linux et Windows) se fait via BitTorrent à travers un lien magnet. On promeut en effet la décentralisation et le fédéralisme, mais aussi la non-disponibilité permanente. De plus, ça oblige tout le monde à partager le coût (hormis les trackers, certes) et à avoir une copie des sources, tout en étant résilient.

    Ce serait sympa de partager pendant l'obtention et aussi après que ce soit fait. Et on prévient : on n'est que rarement à la fois connecté à Internet (on n'a volontairement pas d'accès chez nous) et en mesure de partager via BitTorrent (on ne veut pas faire ça au boulot et il faut que ce soit permis par le réseau), donc ayez de la patience (ou ne vous plaignez pas inutilement). C'est également pour ça qu'on encourage fortement que vous continuez de partager le torrent après l'avoir entièrement obtenu et de préférence sans ratio (puisqu'il n'est pas bien lourd à la vue de la normalité actuelle, et est tout à fait légal, ça ne devrait pas vous être bien problématique).

    Quelques clients BitTorrent libres

    Au cas où vous n'auriez pas de client BitTorrent (ou un qui soit propriétaire), en voici quelques-uns qui sont libres :

    Images du jeu

    Images de cartes

    Images de cartes

    Images de combats

    Images de combats

    Images de menus

    Images de menus

    Comment contribuer ?

    Avant d'éventuellement contribuer, n'oubliez pas plutôt en priorité de faire des choses plus importantes. En effet selon nous, mieux vaut s'activer pour l'émancipation sociale universelle et tendre vers une société écologique que de contribuer à un jeu.

    1. Pour nous, la meilleure manière de contribuer est de mettre à disposition des sprites pour des créatures et des dresseurs. En effet, nous sommes très mauvais pour produire ça et cela ajouterait de la diversité bienvenue (pendant que celle sur Terre s'effondre…). Si ça vous branche, faites-le en respectant le style des actuels, avec une taille adéquate (64×64 et/ou 56×56 et/ou 48×48), et de préférence en faisant l'avant et l'arrière (car avec juste l'avant on ne peut pas jouer la créature ou la personne dresseuse mais juste l'affronter), voire en vous restreignant à 4 couleurs (c'est là la contrainte ultime, mais qui serait utile pour économiser de l'espace et deviendra nécessaire si un jour un port sur GameBoy Color est fait) et alternativement c'est déjà ça si ça ne dépasse pas la barre des 8 (qui va nous servir de transition entre 16 et 4, tout en permettant de réduire l'usage mémoire avec une petite astuce ou de la compression plus poussée que nous ne ferons probablement pas).
    2. Nous n'avons pas l'intention de gérer une communauté autour de ce jeu. C'est pourquoi nous n'avons pas mis le code source sur une forge et nous ne comptons pas le faire. Rien ne vous empêche toutefois de faire une version dérivée et de la publier, peut-être que nous irons y piocher des trucs en vous créditant si nous en avons connaissance.
    3. Bien sûr, si vous voulez que nous intégrions peut-être un jour une contribution, veillez à la mettre sous une licence compatible quand vous n'y êtes pas de toute façon obligé par le gauche d'auteur. Utilisez donc une licence libre, avec de préférence la GNU AGPLv3+ pour le code source et la Creative Commmons BY-SA v4.0 pour le reste.
    4. Mais où mettre ce que vous produisez ? Ça vous regarde. Mais, pour que ce soit visible, le wiki du projet Tuxemon est un bon endroit ou vous pouvez faire un commentaire ci-dessous (pointant par exemple vers votre dépôt sur OpenGameArt).
    5. Si vous vous y connaissez en portage ou en packaging pour votre système favori, n'hésitez pas à faire un joli paquet pour le jeu et à tenter honnêtement de le faire officiellement intégrer. Toutefois, cela ne vaut pas pour Apple iOS, Google Play, Microsoft Store, Steam de Valve, Origin d'Electronic Arts, et consorts.
    6. Évidemment une autre forme de contribution est tout simplement de faire la promotion du jeu. Parlez-en !
    7. Enfin, il existe un moyen rudimentaire : partager le contenu du torrent, pour qu'il soit disponible le plus de temps possible. En effet, nous sommes très loin d'être en permanence avec un accès à Internet et nous n'ouvrons pas systématiquement notre client BitTorrent favori quand nous le sommes.

    Le droit d'auteur

    Les licences utilisées

    Les conséquences

    Remerciements

    En plus long ?

    Le comité éditorial de LinuxFr.org a jugé inappropriée la version longue qui était prévue et qui lui a été soumise. De plus, il a suggéré de feuilletonner l'annonce d'origine. Mais cela ne correspond pas à notre vision éditoriale et plus généralement notre vision anthropologique (le brouhaha communicationnel nous apparaît comme néfaste et donc à ne surtout pas alimenter), et nous n'avons de toute façon pas envie d'y passer du temps (il y a pour nous bien plus important que ce petit jeu vidéo, dont la réalisation est plus pour nous un plaisir coupable qu'autre chose, à fortiori dans une phase très nette de fascisation et d'écocide).

    Néanmoins l'annonce d'origine, qui contient bien plus d'explications, reste disponible. Dans le torrent, il y a les sources (sources.tar.xz) et dans celle-ci il y a l'annonce prévue à la base (news/fr/version-1-0-0_annonce.md). Et si vous voulez la publier ailleurs (en mentionnant que nous en sommes à l'origine et en différenciant bien toute modification), en entier ou sous forme partielle, elle est sous licences libres (vous pouvez choisir celle qui vous convient le mieux) avec gauche d'auteur : Creative Commons BY-SA 3.0, Creative Commons BY-SA 4.0 et GNU GPL 3.0.

    Données du jeu

    Consultation en jeu

    Dans le menu de lancement, proposant de démarrer une nouvelle partie ou d'en charger une existante, appuyez sur Start (ou plutôt l'un des boutons qui y correspond si vous n'utilisez pas une manette ou qu'elle n'est pas reconnue ou pas bien). Cela vous fera changer de menu. Vous aurez alors une entrée « Explorer les données ». Ce n'est pas parce que ça existe que c'est exhaustif.

    Documentation HTML

    Dans le torrent, avec les sources et les constructions, il y a de la documentation sous forme de fichiers HTML, que vous pouvez consulter avec un navigateur web. Vous pouvez aussi la regénérer depuis les sources. Comme pour la consultation en jeu, ce n'est pas nécessairement exhaustif, mais c'est déjà ça.

    Images

    Liste des créatures

    Liste des créatures

    Liste des dresseurs et dresseuses

    Liste des dresseurs et dresseuses

    Annexe : temps et motivation

    Au début d'un projet personnel, la motivation est souvent grande. Mais tant qu'il n'y a pas quelque chose de finalisée, il est à priori courant que la motivation tende à décroitre. En tout cas, c'est notre cas.

    C'est en partie pour cela que le jeu est très simple (système ultra-basique pour les cartes, pas de possibilité d'esclavagir, pas de statut, pas de possibilité de manipulation par le joueur/joueuse d'objets non-visuels, pseudo-aléatoire en guise de non-intelligence artificielle, etc.). L'autre grosse partie de l'explication est la volonté de faire de la basse technologie (d'où entre autres que ce soit graphiquement en niveaux de gris, malgré des sprites avec des couleurs au-delà de ce spectre) et la restante est l'ajout de complexité qui nuise à l'expérience de la mécanique du jeu en ajoutant du « bruit », mais ce n'est là pas le sujet.

    Venir reprocher ou se plaindre de la trop grande simplicité du jeu (qu'il aurait fallu qu'il y ait ceci et cela, etc.) peut être en soi une critique pertinente. Néanmoins, ça ferait totalement fi de l'aspect humain en ce qui concerne la production. En effet, si le jeu n'était pas aussi basique, il ne serait probablement jamais sorti de par la baisse de motivation.

    C'est pourquoi le jeu est volontairement très simple. Mais c'est une fin en soi et une base. Tout ce qui a été fait pour la version 1.0.0 de ce jeu ne sera plus à faire pour une ou des éventuelles versions améliorées et un ou des éventuels autres jeux exploitant tout ou partie de ce qui a été réalisé pour celui-là.

    Approximation de l'évolution de la motivation

    Dans le cadre du développement de ce jeu, on utilise git, un logiciel de gestion de version. Tous les changements y sont consignés et datés. À partir des informations qu'il a enregistrées, il est donc possible d'avoir une idée de l'évolution de la motivation.

    Toutefois, on ne va pas vous livrer le dépôt git (et on a expliqué pourquoi). Vous n'en aurez donc ci-après qu'une vue fort approximative, dont la génération a été faite par git-bars.

    Il fournit une vue par mois du nombre de commits. C'est donc très approximatif. En effet, un commit peut avoir une taille très variable et être pour des changements importants ou mineurs. Néanmoins, ça donne tout de même une image plutôt réaliste de l'évolution de notre motivation.

    On peut notamment bien voir que les débuts sont des périodes fastes. Pour début 2023, on peut constater que c'est assez peu garni, ce qui s'explique par la contre-réforme des retraites. Mais ça montre aussi un biais : en mars et en avril 2023, on n'a fait que des petits trucs pas bien importants, mais ça a engendré pas mal de commits.

    Statistiques de commits par nous pour ce nouveau jeu

    2024-11  61   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-10  52   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-09  45   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-08  77   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-07  19   ▀▀▀▀
    2024-06  34   ▀▀▀▀▀▀▀
    2024-05  62   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-04  126  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-03  59   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-02  96   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-01  89   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-12  52   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-11  78   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-10  117  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-09  224  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-08  106  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-07  87   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-06  56   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-05  106  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-04  92   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-03  60   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-02  10   ▀▀
    2023-01  19   ▀▀▀▀
    2022-12  34   ▀▀▀▀▀▀▀
    2022-11  80   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-10  87   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-09  106  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-08  88   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-07  138  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-06  85   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-05  50   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-04  28   ▀▀▀▀▀▀
    2022-03  121  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-02  131  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-01  144  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-12  133  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-11  81   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-10  26   ▀▀▀▀▀
    2021-09  35   ▀▀▀▀▀▀▀
    2021-08  45   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-07  85   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-06  5    ▀
    2021-05  18   ▀▀▀▀
    2021-04  55   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-03  79   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-02  112  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-01  60   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    

    Statistiques de commits par nous pour Greycess Knight RPG

    Greycess Knight RPG est la base de ce nouveau jeu. Il part donc du même dépôt git. Puisque des changements sont valables pour les 2 jeux, on les fait dans Greycess Knight RPG, ce qui occasionne des commits de fusion dans le nouveau jeu. De plus, en soustrayant les nombres de commits par mois de Greycess Knight RPG à ceux du nouveau jeu, on peut avoir le nombre de commits qui touchent aux changements nécessaires au nouveau, ou du moins en partie puisqu'on fait parfois le changement dans le nouveau jeu avant de le mettre aussi dans l'ancien ou le (quasi-)même changement dans les 2 pour faciliter la fusion. C'est pour ça qu'on met ci-après les statistiques pour Greycess Knight RPG.

    2024-11  17   ▀▀▀▀▀▀▀
    2024-10  9    ▀▀▀▀
    2024-09  4    ▀
    2024-08  20   ▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-07  1    
    2024-06  8    ▀▀▀
    2024-05  15   ▀▀▀▀▀▀
    2024-04  34   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2024-03  3    ▀
    2024-02  10   ▀▀▀▀
    2024-01  12   ▀▀▀▀▀
    2023-12  16   ▀▀▀▀▀▀▀
    2023-11  15   ▀▀▀▀▀▀
    2023-10  13   ▀▀▀▀▀
    2023-09  29   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-08  26   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-07  25   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-06  26   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-05  25   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-04  35   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-03  27   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2023-02  4    ▀
    2023-01  3    ▀
    2022-12  9    ▀▀▀▀
    2022-11  22   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-10  15   ▀▀▀▀▀▀
    2022-09  14   ▀▀▀▀▀▀
    2022-08  27   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-07  44   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-06  14   ▀▀▀▀▀▀
    2022-05  16   ▀▀▀▀▀▀▀
    2022-04  6    ▀▀
    2022-03  22   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-02  33   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2022-01  54   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-12  92   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-11  81   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-10  26   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-09  35   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-08  45   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-07  85   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-06  5    ▀▀
    2021-05  18   ▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-04  55   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-03  79   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-02  112  ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    2021-01  60   ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀
    

    Par ailleurs, comme vous pouvez le voir, ça a bougé du côté de Greycess Knight RPG. Une version 1.0.2 est en cours. Mais du point de vue de l'expérience de jeu, elle n'apporte rien ou presque. Ce sera une mise à jour technique : elle consistera essentiellement en une amélioration du code source (de diverses manières et à divers endroits) et en une réduction par 3 de la taille du binaire sans la bibliothèque SDL2 statiquement liée (ce qui l'amènera à environ 250 ko grâce à la correction d'une erreur stupide).

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Sortie de CentOS Stream 10

    CentOS Stream 10 (nommée « Coughlan ») est la première version du projet, étiqueté « Stream » depuis sa récente réorientation par Red Hat en 2023.

    D’après son éditeur, c’est « une distribution Linux sur laquelle les membres de la communauté Open Source peuvent développer des systèmes, les tester et contribuer à une distribution mise à jour en continu, en amont de Red Hat Enterprise Linux [RHEL], en coopération avec les équipes de développement Red Hat. »

    Qu'est-ce que CentOS Stream ?

    CentOS (pour Community Enterprise OS) Stream est une distribution qui s’intercale après Fedora et avant RHEL :

    Cycle de vie RHEL

    Dans les faits, c’est une RHEL 10 (basée sur Fedora 40) dans laquelle les corrections et mises à jour arrivent au fil de l’eau (rolling release) plutôt que par mises à jour mineures (point release, par ex. : RHEL 10.1, 10.2, 10.3, etc.). Attention, il ne s’agit pas pour autant d’une version beta de la prochaine RHEL (qui vient d’être rendue publique, par ailleurs) mais bien un canal en amont, mis à jour en continu, duquel seront extraites les futures versions mineures de RHEL 10 au cours de son cycle de vie.

    RHEL10

    Quelles sont les nouveautés ?

    Nouvelles versions logicielles

    Étant située en amont de RHEL, CentOS en reprend les grandes caractéristiques, à savoir :

    Suppression de X.org

    À noter que le serveur d’affichage X.org n’est plus disponible, seul Wayland est supporté et XWayland servira d’appoint pour les applications n’ayant pas migré vers le nouveau protocole. Cette pratique, mise en œuvre dans Fedora à partir de la version 42, est jugée suffisamment mature et est intégrée maintenant à CentOS/RHEL 10.

    Architectures supportées

    Plusieurs architectures sont supportées : ARM 64 bits (ARMv8), IBM Power9, IBM Z14 et x86_64 v3. C’est le « v3 » qui interpelle ici : seuls les processeurs prenant en charge des instructions ajoutées aux processeurs Intel et AMD à partir de 2015 sont pris en charge. Cela exclut les processeurs antérieurs mais aussi les plus récents qui ne prennent pas totalement en charge toutes ces extensions (comme les processeurs Intel Atom, même les plus récents). Ce choix discutable (en termes de performance et d'obsolescence programmée) et discuté tant au niveau de sa dénomination que de son bien fondé (notamment par Linus et son tact légendaire) serait vraisemblablement repris par d'autres distributions comme Ubuntu à l’avenir.

    Durée du support

    En termes de durée de support cette nouvelle version recevra des mises à jour pendant 5 ans (jusqu’en 2030). Cela la place en concurrence directe avec Ubuntu LTS (supportée 5 ans par Canonical) et Debian Stable (supportée 3 ans par le projet). CentOS Stream peut aussi être comparée à Alma Linux ou Rocky Linux qui sont des forks gratuits de RHEL qui tentent de reproduire bogue pour bogue RHEL (ce que CentOS ne prétend pas faire car située en amont de RHEL). À titre de comparaison, les versions de Fedora ne sont supportées que 13 mois.

    Suppression des applications de bureau

    Dernier point notable : CentOS (et donc RHEL) font l’impasse sur de nombreux logiciels courants pour les ordinateurs de bureau : des paquets comme Firefox, Thunderbird ou LibreOffice ont été supprimés du dépôt principal. Les utilisateurs sont plutôt encouragés à installer ces logiciels via le dépôt communautaire EPEL (qui fait partie du projet Fedora) ou via le système universel Flatpak et son dépôt Flathub.
    L’objectif est d’abord de réduire la charge de maintenance en limitant le nombre de paquets que Red Hat doit maintenir tout au long du cycle de vie de la distribution en reportant cette tâche sur les bénévoles d’EPEL et/ou sur les projets/développeurs qui éditent leurs propres binaires directement via Flathub. Ensuite, cela permet d’avoir des versions plus récentes de ces logiciels en gardant une base minimale stable.

    Reste à voir si, dans la pratique, ces deux moyens s’avéreront suffisants pour compenser le faible nombre de paquets disponibles dans le dépôt de base.

    Conclusion

    Pour résumer : une base RHEL (orientée donc vers la stabilité) avec des correctifs qui arrivent en continu pendant 5 ans et une compatibilité avec les dépôts EPEL/Flathub. Bref, une proposition rafraîchie qui rassemble tous les ingrédients pour en faire une plate-forme de développement stable ou un système à faire tourner sur le PC familial et l’oublier pendant 5 ans sans craindre de mauvaises surprises. On est sur le même créneau que Debian Stable et Ubuntu LTS mais dans l’univers Fedora/Red Hat.

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Lauréats des trophées des Acteurs du Libre 2024

    Les lauréats de l’édition 2024 du concours des Acteurs du libre ont été révélés à Open Source Experience la semaine dernière.

    Acteurs du Libre

    Organisé par le CNLL en collaboration avec Systematic et Open Source Experience, le concours des Acteurs du Libre est devenu un rendez-vous incontournable de l’écosystème open source français et européen. Il vise à récompenser les entreprises et entrepreneurs ainsi que les projets innovants et associations qui contribuent par leurs actions au développement économiquement viable du logiciel Libre et de l’Open Source.

    Six trophées ont été remis :

    • Prix de la meilleure stratégie Open Source : RTE
    • Prix du développement commercial : Quantstack
    • Prix de la collaboration public-privé : l’IGN et l’ESN Camptocamp.
    • Prix européen, en collaboration avec l'APELL : Passbolt
    • Prix du numérique éthique et ouvert : Commown
    • Prix spécial du jury  : l’INSEE pour sa plateforme Onyxia

    Retrouvez les détails concernant les attributions en seconde partie de dépêche.

    Photo de groupe

    Prix de la meilleure stratégie Open Source : RTE, gestionnaire du réseau public de transport d'électricité en France reçoit le prix de la meilleure stratégie. RTE s’est progressivement investi dans l’open source depuis les années 2000 pour devenir aujourd’hui un acteur totalement engagé qui publie du code dans une centaine de repositories inventoriés par un OSPO et anime des communautés. Le jury a apprécié en particulier la capacité à fédérer les acteurs internationaux de l'énergie autour de la Linux Foundation Energy, crée en 2018 à l’initiative de RTE.

    Prix du développement commercial : le prix du développement commercial est remis à Quantstack, éditeur de logiciels libres spécialisé dans le calcul scientifique (projets tels que Jupyter, Conda-forge, etc.). Entreprise en très forte progression (+25 %/an de CA en moyenne), Quantstack fait preuve d’une forte cohérence entre son modèle d’affaires en forte croissance et ses engagements communautaires sur des briques très utilisées dans le monde, notamment via l’implication dans de nombreux évènements.

    Prix de la collaboration public-privé : Ce prix est remis à l’IGN et l’ESN Camptocamp. L’IGN, acteur public de la cartographie, collabore activement dans le cadre d’un partenariat pérenne avec Camptocamp, dans la cadre du projet Geonetwork-UI et de son application phare DataHub. Ce projet oeuvre au rapprochement de l’écosystème de la donnée géospatiale avec celui de la donnée ouverte. Camtocamp accompagne l’IGN dans sa démarche de contribution au DataHub au travers de sous-traitance et d’un engagement financier pour soutenir les évolutions de la plateforme.

    Prix pour un numérique ouvert et éthique : Ce prix est décerné à Commown, société coopérative proposant des produits électroniques éco-conçus pour son adhésion à la culture libriste à tous les niveaux de l’entreprise (dans les appareils proposés, les outils internes, et processus) et son action pour réduire l'empreinte carbone du matériel informatique. Commown a par ailleurs formalisé ses démarches et obtenu le label Solar Impulse.

    Prix Européen (en collaboration avec l’APELL) : Le prix européen est décerné à Passbolt, fournisseur d’une solution de gestion de mots de passe open source et collaborative crée en 2016. Bénéficiant d’une très forte croissance (+80% de CA en 2023), Passbolt mène avec succès une stratégie de croissance tout en contribuant au développement des standards émergents et en collaborant activement avec la recherche.

    Prix spécial du jury : Le prix spécial du jury 2024 revient à l’INSEE, l’institut national de la statistique pour sa plateforme Onyxia, un environnement de data science. L’INSEE est récompensée pour avoir identifié un besoin lié à l’accessibilité des professionnels aux plateformes statistiques modernes. L’initiative SSPcloud a permis d’apporter une réponse open source à ce besoin, tout en répondant aux enjeux de souveraineté. Ce projet est adopté aujourd’hui jusqu’au Canada.

    Les vainqueurs ont été désignés par un jury composé à la fois de personnalités de l'écosystèmeopen source, d’entreprises membres des associations régionales du CNLL, représentants d’administrations et de lauréats de l’édition précédente. Ce jury est modifié chaque année.

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Haiku a 23 ans et un quart

    La dernière dépêche annuelle sur les nouveautés dans Haiku a dépassé la longueur maximale tolérée par Linuxfr (et été finalement découpée en plusieurs parties publiées séparément). Aussi, les nouveautés sur Haiku seront désormais publiées trimestriellement, pour faire face à l’augmentation d’activité dans le projet.

    Sommaire

    Ce rapport est basé sur les rapports mensuels d’activité d’août, septembre et octobre publiés sur le site de Haiku. Il couvre les changements de code survenus entre hrev57901 et hrev58291 de Haiku.

    Certains des changements mentionnés dans ce rapport font partie des derniers développements du mois d'août, et étaient déjà présents dans la version R1 bêta 5 qui a été publiée début septembre 2024.

    Les corrections de bugs sont appliquées sur la branche bêta 5 si elle est concernée, mais les nouveaux développements sont mis dans la branche principale et seront disponibles uniquement dans les « nighlty builds » (constructions journalières) puis dans la prochaine version, qui sera probablement étiquetée R1 bêta 6.

    La version R1 est très attendue, mais la feuille de route comporte toujours environ 600 bugs et demandes d’amélioration. Jusqu’à ce qu’ils soient tous traités (corrigés, devenus obsolètes ou déplacés vers une version plus tardive), Haiku continue de publier des versions bêta.

    Applications

    Amélioration et corrections de textes de messages dans diverses applications (humdinger).

    L’application Switcher — permettant de naviguer rapidement entre les différentes fenêtres et applications à l’aide d’un menu qui apparaît lorsque la souris se trouve sur les bords de l’écran — peut à nouveau être compilée. Cette application n’est pas terminée et non intégrée dans Haiku par défaut pour l’instant (nephele).

    Dans les préférences de disposition clavier, des icônes avaient disparu de certains menus suite à un problème dans une modification précédente. Ces icônes sont maintenant de retour (jscipione).

    Les réglages de polices de caractères de WebPositive peuvent faire des retours à la ligne dans le texte d’exemple utilisé pour visualiser la police choisie (correction récupérée depuis la fenêtre de réglage des polices du système, qui utilise une variante du même code). (nipos).

    Le raccourci clavier « muet » permet d’alterner entre l’activation et la désactivation du son, au lieu de toujours passer en mode muet (korli).

    Plusieurs applications pouvaient ouvrir leurs fenêtres en dehors de l’écran si leur dernière position enregistrée n’était pas bonne (après un changement de résolution d’écran par exemple). L’appel de la fonction MoveOnScreen() après la création d’une fenêtre permet de régler ce problème (korli, pinaraf, waddlesplash).

    Icon-O-Matic ouvre ses dialogues de sélection de fichiers dans le dossier où se trouve l’icône en cours d’édition (nipos).

    Il est possible de sélectionner une famille de polices directement dans FontDemo (nipos).

    Améliorations du mode sombre

    Modifications faites par nipos et nephele.

    Depuis la version bêta 5 de Haiku, il est beaucoup plus simple de configurer un thème de couleurs dans Haiku (avec seulement 3 couleurs à sélectionner, les autres étant calculées automatiquement).

    Cependant, toutes les applications et contrôles graphiques ne se comportent pas forcément très bien, en particulier si on choisit une couleur de fond de fenêtres sombre. Ce trimestre, on trouve donc des améliorations sur ColumnListView (contrôle permettant l’affichage de données en listes, en arbre et en colonnes), et dans les applications Debugger, Mail (en particulier les marqueurs de portions de message citées), WebPositive, ResEdit, FontDemo, Cortex, Sudoku et Tracker (les fenêtres de configuration des permissions de fichiers et de statut de copie de fichiers), ainsi que dans les préférences de disposition clavier (couleur des touches de clavier affichées), et de configuration des écrans et des écrans de veille. Ces applications utilisaient encore quelques couleurs codées « en dur » qui ne s’adaptaient pas automatiquement au thème choisi.

    En outre, les formules de calcul utilisées pour générer le thème de couleurs ont été améliorées pour donner de meilleurs résultats dans le cas de couleurs sombres, assurant de conserver un bon contraste entre tous les éléments graphiques et une meilleure cohérence des couleurs.

    AboutSystem

    L’application AboutSystem donne quelques informations sur la machine (RAM, CPU), et surtout affiche les noms des développeurs et les messages de copyright et clauses de licences obligatoires de logiciels libres qui sont embarqués dans Haiku.

    Correction d’un crash à cause d’une information de copyright mal enregistrée (madmax).

    Mise à jour des crédits à l’occasion de la version Beta 5 : ajout des nouveaux membres de l’équipe, et passage dans la catégorie « anciens développeurs » de certaines personnes qui ne participent plus pour l’instant. (waddlesplash).

    Débogueur

    Haiku est fourni avec un débogueur graphique permettant d’investiguer facilement les problèmes dans les applications.

    Waddlesplash a amélioré le désassembleur pour mieux décoder les adresses mémoire calculées à partir de la valeur d’un registre CPU. La correction a été remontée dans la bibliothèque tierce Zydis, utilisée pour le désassemblage.

    Il a également modifié le code du Debugger pour ne pas essayer de télécharger des informations de debug lorsque l’outil est lancé en mode non-interactif (dans le cas d’une test suite automatisée par exemple). Plusieurs autres problèmes qui pouvaient causer un plantage du debugger ou un blocage dans un état invalide (avec l’application qui ne s’arrête jamais) ont été également traités.

    DriveSetup

    L’outil DriveSetup permet de modifier la table de partitions et de formater les partitions avec différents systèmes de fichiers.

    Pour les partitions de type « Intel » (MBR), lorsqu’on crée une première partition, par défaut elle est marquée automatiquement comme partition active. Auparavant il fallait cocher une case pour cela, et de nombreux utilisateurs oubliaient de le faire, ce qui pouvait rendre le système impossible à démarrer (korli).

    Dans certains messages, le nom des partitions n’était pas mis entre guillemets, ce qui pouvait prêter à confusion avec des noms de partitions choisis maladroitement (ou judicieusement, selon de quel point de vue on se place). Maintenant le nom de la partition est clairement identifiable dans le message (humdinger).

    HaikuDepot

    HaikuDepot est le frontal graphique du gestionnaire de paquets de Haiku. L’application est maintenue par apl et se compose d’une interface graphique native développée en C++ et d’un webservice développé en Java qui permet de stocker des métadonnées supplémentaires sur les paquets : captures d’écrans, notes et revues des utilisateurs, liste des paquets à mettre en avant.

    • Refactoring du « language model », de la gestion des chemins, de la récupération des données des paquets, de l’affichage des auteurs de paquets, de la gestion des notes données par les utilisateurs. (apl)
    • Fenêtre des conditions d’utilisation: correction de la couleur du texte, correction d’un crash si on clique dans la fenêtre avant que le texte soit chargé. (apl et jscipione)
    • Le bouton « Ouvrir » permettant de lancer une application installée ne fonctionnait pas toujours (apl).
    • Amélioration de la sélection d’un icône par défaut pour les paquets qui n’ont pas d’icône inclus (apl).

    La liste de paquets mis en avant a été revue, un nouveau mainteneur (Michel) se charge de la tenir à jour avec des règles mieux définies : une sélection d’applications populaires (sur suggestion de participants aux forums de discussion) ainsi que des applications mises à jour récemment. Si vous utilisez Haiku, n’hésitez pas à passer un peu de temps à évaluer et noter les applications, peu de personnes le font et il est difficile d’exploiter les données de façon pertinente si beaucoup d’applications n’ont reçu qu’un seul vote.

    Horloge

    L’application horloge permet d’afficher l’heure (sans surprise). Elle propose diverses apparences de cadrans, peut être redimensionnée, et incrustée dans le bureau sous forme d’un replicant.

    Un bug dans l’application conduisait à afficher une heure aléatoire (non initialisée) pendant quelques centièmes de secondes au démarrage avant de commencer à afficher l’heure courante (OscarL)

    Les aiguilles de l’horloge étaient décalées de quelques pixels et ne pointaient pas précisément là ou elles devraient (dovsienko).

    Tracker

    Tracker est le gestionnaire de fichiers de Haiku. Il affiche le bureau et toutes les fenêtres de navigation et de recherche de fichiers. Il se distingue par son utilisation de la navigation dite « spatiale », où chaque dossier s’ouvre dans une fenêtre séparée dont la taille et la position à l’écran sont mémorisées.

    jscipione continue son travail d’amélioration du Tracker (cela comporte de nombreux changements qui sont encore en gestation). Ce trimestre, les changements intégrés permettent :

    • la désactivation d’entrées du menu « Nouveau » lorsque les opérations ne sont pas disponibles,
    • la mise à jour dynamique de certains menus en fonction des opérations disponibles,
    • la préservation de la sélection après une opération de copie où de déplacement (avec quelques problèmes d’affichage corrigés au passage),
    • des corrections de bug sur le choix de couleurs utilisées dans la fenêtre « Ouvrir avec »,
    • la possibilité de créer un lien symbolique lorsqu’on fait un drag and drop depuis un dossier virtuel,
    • utilisation de la police de caractères « menu » de façon cohérente dans tous les menus.

    Il a également travaillé sur des tâches de fond, sans changements visibles pour l’instant. Le code du Tracker provient de BeOS et est un peu vieillissant. Il est souvent nécessaire de faire beaucoup de nettoyage avant de pouvoir développer de nouvelles fonctionnalités sans casser autre chose. Cette fois-ci, on trouve entre autres une refonte de la gestion des raccourcis claviers, la fermeture automatique des fenêtres en double lors du passage en mode « navigation spatiale », et divers crashs liés à la gestion des menus popup.

    humdinger a également travaillé sur le Tracker pour améliorer certains messages concernant la copie et la création de fichiers, pour les rendre plus faciles à traduire.

    humdinger a également travaillé sur l’organisation du menu « templates » (affiché quand on fait un clic droit -> nouveau… et permettant de créer différents types de fichiers à partir de fichiers de référence). Ce menu peut maintenant être organisé en plusieurs sous-menus à l’aide d’une nouvelle option « New template folder », pour les personnes qui utilisent cette fonctionnalité avec de nombreux fichiers de référence au point d’avoir besoin de les organiser.

    La fenêtre de requêtes (recherche de fichiers en fonction de leurs attributs étendus indexés dans le système de fichiers) permet maintenant d’afficher en temps réel les résultats lorsqu’on édite une requête. En outre, il est possible de filtrer les résultats pour afficher uniquement les fichiers contenus dans un répertoire donné (auparavant, on pouvait au mieux restreindre par volume disque). Ces changements ont été réalisés dans le cadre du Google Summer of Code par CalistoMathias, avec également une participation de jscipione, humdinger et waddleplash pour finaliser le travail.

    Correction d’un crash du Tracker lors de changements de résolution d’écran (OscarL).

    Terminal

    Le Terminal permet d’exécuter des applications en ligne de commande.

    Lors du changement de la taille de texte du Terminal, ce dernier ajuste le nombre de lignes et colonnes de texte visibles, au lieu de redimensionner sa fenêtre (nipos).

    Prise en compte de la séquence d’échappement ANSI pour effacer l’historique de défilement (CodeForEvolution).

    PowerStatus

    L’application PowerStatus affiche des informations sur les batteries pour les ordinateurs portables.
    sen a effectué plusieurs améliorations pour les systèmes avec plusieurs batteries:

    • Gestion de plusieurs emplacements pour batteries qui ne sont pas forcément tous utilisés,
    • Meilleur calcul des alertes de batterie faible,
    • Prise en compte de la déconnexion de batteries pendant le fonctionnement du système.

    Outils en ligne de commande

    La commande profile (qui permet d’analyser les performances d’autres applications et du système) peut maintenant afficher le nombre d’évènements qui n’ont pas pu être enregistrés par l’analyseur système (waddlesplash).

    La commande package_repo update (utilisée pour mettre à jour un dépôt de paquets avec de nouveaux logiciels) peut maintenant fonctionner sans avoir accès au contenu complet des fichiers packages à inclure dans le dépôt (seuls les noms des paquets et quelques autres métadonnées sont réellement nécessaires).

    La commande package_repo list dispose d’une option -f pour afficher le nom de fichiers correspondant aux paquets contenus dans un dépôt de paquets. Les fichiers peuvent ainsi être téléchargés facilement par un outil tiers. (waddlesplash)

    Ces deux modifications sont utiles en particulier pour la ferme de build de HaikuPorts, qui souhaite héberger les fichiers dans des buckets S3 afin de simplifier l’infrastructure et de réduire les coûts de fonctionnement.

    Amélioration du format de sortie de la commande launch_roster pour indiquer le statut des services et pas simplement leur nom (kallisti5 + waddlesplash).

    Ajout dans strace du décodage des drapeaux de configurations de mutex (par exemple MUTEX_SHARED) (waddlesplash).

    Serveurs

    Les serveurs sont des applications fonctionnant en tâche de fond et qui implémentent une grande partie des fonctionnalités du système.

    app_server

    app_server est le serveur graphique qui se charge de l’affichage du bureau et des fenêtres.

    madmax a travaillé sur la gestion des polices de caractères: correction de problèmes de verrouillage pour éviter des accès concurrents au gestionnaire de polices par plusieurs fils d’exécution, amélioration du traitement de l’ajout et du retrait de polices, et une optimisation pour éviter de scanner deux fois de suite les dossiers de polices au démarrage.

    waddlesplash a complété ce changement en déplaçant une partie du code de gestion des polices pour éviter que d’autres parties de l’exécution soient bloquées par l’initialisation des polices, qui peut prendre beaucoup de temps (quelques secondes) au démarrage du système.

    waddlesplash a corrigé un problème de calcul de délai d’expiration (probablement sans conséquence, découvert par hasard en investiguant un autre problème).

    jscipione a corrigé un problème de rafraîchissement de l’affichage lorsque des fenêtres sont empilées, qui pouvait conduire à ne pas bien effacer la barre de titre dans certains cas.

    Un clic simple sur le coin bas-droite de la fenêtre (coin de redimensionnement) déclenchait par erreur une minimisation de la fenêtre concernée (madmax).

    media_server

    Le media_server prend en charge les flux audio et vidéo et permet de router ces flux entre différentes applications ainsi que depuis et vers le matériel (cartes son, cartes d’acquisition vidéo, webcams…).

    Travaux effectués par waddlesplash:

    Correction de problèmes de calculs de temps dans le mixeur audio (problèmes découverts suite à l’amélioration de la détection d’erreurs dans BTimeSource, mentionné plus haut), et ajout de contrôles d’intégrité supplémentaires lors du démarrage du mixeur.

    Cela corrige plusieurs bugs qui faisaient que le système n’avait pas de son au démarrage pendant un certain temps, avant que soudainement ça se mette à fonctionner.

    D’autre part, des améliorations de performance sur la programmation des évènements, et des corrections de crash sur la connexion et déconnexion des nœuds média vers la sortie audio, et sur le nœud multi-audio avec certaines cartes sons qui exposent des types de contrôles invalides.

    D’autres changements sont en cours pour pouvoir changer la sortie audio sans avoir besoin de redémarrer le serveur média, mais ça ne fonctionne pas encore.

    registrar

    Le registrar surveille quelles sont les applications déjà lancées et fournit divers services de communication entre applications, en particulier pour le presse-papier.

    Ajout de vérification d’erreurs si un message de récupération du contenu du presse-papier échoue. Cela peut arriver si on a mis beaucoup de données dans le presse-papier et qu’il n’y a plus assez de mémoire disponible.

    Des corrections du côté de la libbe permettent maintenant de gérer ces erreurs et de ne pas faire planter l’application concernée.

    input_server

    L’input_server` se charge des périphériques d’entrée (clavier, souris…)

    Améliorations la validation des données des fichiers de configuration de souris, qui dans certains cas pouvaient empêcher la souris de fonctionner. Refonte de la gestion des accès concurrents à la liste des périphériques, pour supprimer des verrous inutiles et permettre les accès à la liste même si un thread de gestion d’un périphérique est bloqué. (madmax)

    Les codes de touches pour la touche power et la touche \_ des claviers japonais s’étaient retrouvés assignées à des valeurs identiques (cela semble provenir tout droit de changements datant de BeOS, car ces touches non présentes sur un clavier de PC américain classiques sont assez mal documentées). La documentation a été mise à jour pour mieux expliquer quels sont les codes utilisés, et les différents pilotes (PS2, USB) ont été harmonisés pour utiliser les mêmes codes (x512 et PulkoMandy).

    Le code power pourra également être utilisé par un pilote GPIO sur les machines où c’est nécessaire (souvent non compatibles PC).

    net_server

    Le net_server se charge de toutes les opérations liées au réseau.

    mmlr a corrigé un problème dans le client DHCP, qui utilisait certaines variables sans les initialiser.

    package_daemon

    Le package_daemon vérifie la cohérence des paquets installés avec leurs dépendances, crée les dossiers de transactions et de sauvegarde de l’état passé du système, et se charge de lancer les scripts d’activation et de désactivation de paquets. L’accès au contenu des paquets est en revanche traité dans le noyau par le système de fichier packagefs.

    Changement des couleurs des fenêtres « problèmes » et « résultats » qui apparaissent quand il y a des conflits ou d’autres problèmes de résolution de dépendances lors de l’activation des paquets (jscipione).

    Kits

    Les « kits » sont les composants de la bibliothèque standard de Haiku. Il s’agit principalement d’une convention de documentation et d’organisation de code source pour regrouper des fonctionnalités liées entre elles.

    Interface

    L’interface kit` permet l’ouverture de fenêtre et l’ajout de contrôles d’interface graphiques à l’intérieur de ces dernières.

    Les objets BBitmap (permettant de stocker une image « raster ») avec le flag ACCEPT_VIEWS (permettant d’attacher une « vue" pour dessiner dans le bitmap ne sont plus automatiquement effacés. Cela permet de créer un bitmap à partir de données existantes, puis de dessiner autre chose par-dessus. Ce changement corrige un problème de compatibilité avec BeOS, et permet aussi d’utiliser cette méthode dans l’implémentation de WebKit pour Haiku (ZardShard).

    Un changement précédent avait causé un problème de compatibilité d’API avec BeOS, qui déclenchait dans certains cas une récursion infinie et un crash lorsqu’on essayait de faire défiler une BListView par glisser-déplacer (par exemple dans l’application Wonderbrush). Waddlesplash a corrigé ce problème, et jscipione a également ajouté quelques améliorations sur la mise à jour des items sélectionnés lorsqu’on effectue cette opération.

    Il est maintenant possible d’afficher des « checkmarks » (coche indiquant une option activée) sur les items de menus disposés en « matrice ». Habituellement les menus sont soit disposés sur une ligne, soit sur une colonne avec les items les un au-dessous des autres. Le mode « matrice » permet de s’affranchir de ces restrictions pour disposer les items librement avec du code applicatif.

    Mise à jour en direct des couleurs dans les contrôles BSpinner, refonte de l’héritage des couleurs de la vue parente, et changement de la couleur de fond des boutons en mode sombre (jscipione).

    Centrage vertical des dates dans BCalendarView (permettant d’afficher un calendrier) (nipos).

    Factorisation de code dans BView pour l’envoi des données BShape vers app_server (x512).

    La méthode de debug BPoint::PrintToStream affiche maintenant les coordonnées avec des décimales, permettant de détecter les points qui ne sont pas alignés avec la grille de pixels (ayu-ch).

    Les boîtes de texte marquées comme « invalides » ont maintenant un fond rouge. La bordure rouge utilisée précédemment n’était pas assez visible (nephele).

    Media

    Le media kit permet aux applications de s’interfacer avec le media server, et fournit en plus une interface standardisée pour les codecs audio et vidéo.

    Ajout d’assertions dans la classe BTimeSource pour empêcher les applications d’envoyer des temps avec un « drift » inférieur ou égal à 0. Le « drift" est utilisé comme multiplicateur et diviseur dans les calculs d’horloge, donc les valeurs inférieures ou égales à 0 causent des problèmes. Ceci a été mis en évidence par des corrections au niveau du noyau (voir plus loin dans la dépêche) et a ensuite permis de trouver encore d’autres problèmes en particulier dans les add-ons media (waddlesplash).

    Locale

    Le « locale » kit permet la traduction des applications, le formatage des nombres en fonction des préférences de chaque pays, la gestion des fuseaux horaires, et toutes les autres problématiques liées à l’internationalisation. Il s’agit principalement d’un enrobage de la bibliothèque ICU pour faciliter son utilisation avec les types natifs de Haiku.

    Meilleure gestion des erreurs si la bibliothèque ICU ne peut pas être initialisée (waddlesplash).

    Support

    Le support kit contient diverses méthodes et classes utilitaires et génériques.

    Contrôle d’intégrité des données lors de la déserialisation de BMessage (waddlesplash).

    Correction d’incohérence de nommage de paramètres de fonction entre les fichiers .cpp et .h détectés par cppcheck (mt).

    Pilotes de périphériques

    Les pilotes sont indispensables pour assurer le fonctionnement de Haiku sur une grande variété de matériel. Certains sont développés à partir des spécifications du matériel spécifiquement pour Haiku, et d’autres ont été adaptés de travaux réalisés pour d’autres systèmes d’exploitation.

    Le niveau de logging par défaut a été abaissé dans certains pilotes afin de ne pas trop polluer le journal système, en particulier:

    • Suppression de messages indiquant qu’aucun matériel compatible avec le pilote n’a été détecté,
    • Suppression de certains logs de debug dans les pilotes audio HDA et usb_audio.

    Processeurs et économie d’énergie

    Renommage du pilote intel_cstates en x86_cstates puisque les processeurs récents de chez AMD sont également pris en charge par ce pilote.

    Appel à ce pilote à plus d’endroits dans le noyau pour mettre les processeurs en veille ou au ralenti quand ils ne sont pas utilisés.

    Réseau

    virtio_net

    Le pilote virtio_net (carte réseau utilisée dans les machines virtuelles) implémente maintenant le « checksum offloading » pour les protocoles IP, TCP et UDP. En effet, dans le cas de ce pilote, les vérifications et calculs de sommes d’intégrité doivent être faits de toutes façons du côté de la machine hôte, il est donc inutile de les refaire dans la machine virtuelle.

    Au passage, correction de quelques erreurs dans ce driver, et en particulier de problèmes de calcul de taille de buffers en mémoire.

    broadcom750x

    Utilisation des interruptions par messages (MSI) lorsque c’est nécessaire pour certaines versions du matériel (waddlesplash).

     vmxnet

    Nouveau pilote porté depuis FreeBSD qui permet d’utiliser l’interface réseau paravirtualisée de VMWare (CodeForEvolution).

     Couches de compatibilité BSD

    Haiku utilise des pilotes réseau venus de FreeBSD et OpenBSD, cela permet de mutualiser les ressources et de ne pas perdre du temps à réinventer la roue. Une couche de compatibilité permet de réutiliser les pilotes avec très peu de modification dans leur code et une simple recompilation.

    Cette approche est également utilisée par d’autres systèmes d’exploitation comme RTEMS.

    La couche de compatibilité a reçu des corrections de problèmes sur l’allocation de mémoire dédiée aux transferts DMA, ainsi qu’un problème sur le calcul de la taille d’un buffer de réception, qui empêchait les pilotes de fonctionner sur certains matériels.

     TCP

    Waddlesplash a travaillé sur l’amélioration de l’implémentation de TCP :

    • Refonte de la gestion des ACK reçus dans le désordre,
    • Amélioration du code de débogage pour investiguer des crashs du noyau remontés par quelques utilisateurs,
    • Modification du code de mise à jour de la taille de fenêtre TCP pour éviter d’envoyer inutilement des changements de taille,
    • Correction de calcul du temps d’aller-retour,
    • Implémentation du redimensionnement dynamique de la fenêtre de réception (auparavant, elle était de taille fixe),
    • Ajout d’assertions à divers endroits dans la pile réseau pour détecter les problèmes à la source.

    Ces améliorations permettent au trafic TCP d’être au moins 10 fois plus rapide, selon le type de connexion utilisé, et règle un problème de lenteur des téléchargements depuis Haiku qui était présent depuis assez longtemps.

     Ethernet

    Du côté d’Ethernet, quelques améliorations et nettoyages sur le calcul de la MTU (taille maximale d’un paquet qui peut être envoyé). Pour l’instant, la découverte du « path MTU », la MTU du chemin complet entre deux machines, n’est pas encore disponible. Haiku ne s’autorise donc pas à envoyer du trafic plus large qu’une trame Ethernet standard, même si cela pourrait être possible pour le réseau local. Il reste donc une amélioration potentielle des performances réseau dans certains cas.

     UNIX domain sockets

    Les sockets UNIX sont une méthode de communication entre processus standardisée par POSIX, utilisée surtout par des logiciels portés depuis d’autres systèmes (les applications natives pour Haiku utiliseront plus volontiers des BMessages ou des ports).

    Amélioration et nettoyage du code autour de la gestion des données annexes dans les sockets UNIX. Correction de petites fuites de mémoire et d’un kernel panic qui pouvait se produire lors de la fermeture d’un socket (waddlesplash).

    USB

    Implémentation de l’USB « Super Speed Plus », qui permet des connexions USB avec un débit pouvant atteindre 10 gigabits par seconde (korli).

    Refonte et consolidation du comptage de références dans la pile USB, ce qui met en évidence sous forme de kernel panic des cas où les choses ne sont pas bien faites. Ce n’est pas agréable, mais c’est tout de même mieux qu’une corruption mémoire difficile à investiguer (waddleplash).

    Décodage des descripteurs USB Audio v2 dans la commande listusb, mais pas encore dans le pilote usb_audio qui implémente pour l’instant seulement la version 1 (gscrain).

    PCI

    Correction de problèmes d’accès au bus PCI sur les machines équipées de ACPI. Suite à une modification précédente, les accès sur 8 ou 16 bits étaient convertis en accès sur 32 bits, mais ce n’est pas le comportement attendu. En particulier, certains registres effacent automatiquement leur contenu lorsqu’ils sont lus, ou bien les données accessibles en lecture et en écriture ne sont pas les mêmes. (PulkoMandy)

    Il n’est donc pas possible de lire une valeur sur 32 bits, remplacer 8 bits, et réécrire 32 bits pour simuler une écriture sur 8 bits dans un registre.

    Les accès sont à nouveau traités correctement, ce qui permet à Haiku de fonctionner à nouveau normalement sur les machines concernées par ce type d’accès au bus PCI (cela dépend du matériel et des pilotes).

    Périphériques de stockage

    Petites améliorations de performances dans le pilote NVMe (waddlesplash).

    Modification du pilote AHCI/SATA (waddlesplash) :
    - Suppression de code dupliqué pour utiliser à la place des fonctions communes partagées avec d’autres pilotes,
    - Correction d’une confusion entre adresses 32 et 64 bits qui empêchait de démarrer la version 32
    bits de Haiku sur certains systèmes avec plus de 4Gio de RAM.

    La pile SCSI prend mieux en compte les restrictions sur les adresses DMA. Chaque pilote de périphérique qui implémente SCSI peut indiquer ce qu’il est capable de faire, et la pile SCSI fait en sorte que les demandes de transferts DMA respectent ces contraintes, ce qui évite aux pilotes de devoir découper par eux-mêmes les transferts en unités qu’ils sont capables de traiter (waddlesplash).

    ACPI

    ACPI est une interface standardisée avec le matériel. Elle permet la gestion d’énergie (extinction de la machine par exemple), ainsi que l’accès à du matériel annexe tels que les boutons on/off, la détection de rabat de l’écran sur un PC portable, le contrôle des LEDs indicatrices ; ainsi que la découverte de matériel non connecté sur le bus PCI (comme certains modules eMMC dans des tablettes et ordinateurs à bas coût).

    La spécification étant assez complexe, la bibliothèque ACPICA est utilisée pour implémenter les bases de ACPI. Ensuite, des pilotes dédiés permettent d’exposer chaque périphérique ACPI.

    Mise à jour de ACPICA avec la dernière version publiée par Intel (publiée en mars), et un peu de nettoyage afin de pouvoir intégrer quelques patchs dans la version upstream de ACPICA (PulkoMandy).

    Ajustement du pilote ACPI pour mapper sa mémoire physique en « write back » au lieu de désactiver complètement le cache. C’est nécessaire sur ARM64, car le cache permet d’intercepter les accès mémoire non alignés. Correction de problèmes liés au fait que la même zone de mémoire physique pouvait être mappée plusieurs fois avec des configurations différentes, ce qui est impossible (déclenche une « machine check exception ») (oanderso).

    Graphiques

    Avancées sur la prise en charge des cartes graphiques Intel de générations Tiger Lake, Ice Lake et Gemini Lake (ttmfx, ilzu, PulkoMandy). L’utilisation de ces cartes graphiques reste assez limité, sans accélération matérielle et sans possibilité d’utiliser plusieurs écrans pour l’instant.

    virtio

    Les pilotes virtio permettent l’utilisation de matériel virtuel défini pour tirer le meilleur parti des machines virtuelles. Plutôt que de copier le fonctionnement d’un matériel existant, l’interface peut être conçue pour rendre le travail plus simple aussi bien pour l’hôte que pour le système virtualisé.

    Correction de problèmes dans l’allocation des files de messages virtio et amélioration de la gestion des erreurs (mmlr).

    Vérification de l’état du périphérique après une réinitialisation, et correction d’un accès mémoire hors limite dans le pilote virtio_pci (korli).

    PS/2

    Les ports PS/2 ont disparu de la plupart des machines depuis de nombreuses années, mais le protocole est encore utilisé pour les claviers des ordinateurs portables ainsi que pour certains touchpads. Ces derniers utilisent de nombreuses extensions peu standardisées et mal documentées pour offrir des fonctions avancées qui n’existaient pas à l’époque des souris à deux boutons.

    Le driver reçoit ce trimestre une refonte de la gestion des verrous entre ses différents composants, pour essayer de régler quelques problèmes de synchronisation (waddlesplash).

    Systèmes de fichiers

    ram_disk et ramfs

    ram_disk est un périphérique bloc (block device) qui stocke ses données en RAM (non persistante au redémarrage). Il peut être formaté avec n’importe quel système de fichier.

    ramfs est un système de fichiers qui stocke ses données en RAM, sans passer par un block device. Cela permet de meilleures performances (pas besoin de journalisation par exemple), une meilleure intégration avec le cache de fichiers (la mémoire peut être partagée directement entre ramfs et le cache), et de s’affranchir des limites habituelles des périphériques de bloc (par exemple: une taille fixe connue lors de la création du système de fichiers).

    Un utilisateur a remonté un problème de compatibilité avec POSIX. Si on utilise mmap() sur un fichier stocké dans un ramfs, et que la taille du fichier n’est pas un multiple de la taille des pages de mémoire, la fin de la dernière page pouvait contenir des données aléatoires. Selon la spécification POSIX, il faut que cette zone soit remplie avec des 0, et le compilateur clang dépend de ce comportement pour implémenter une lecture rapide des fichiers sources compilés.

    Le problème a été corrigé, avec au passage une commonalisation de code entre ramfs et ram_disk, de petits ajustements de performances, et un peu de nettoyage.

    Enfin, la priorité des allocations mémoires de ces deux pilotes a été abaissée, ce qui permet d’éviter un gel du système s’il n’y a plus de mémoire disponible.

    Le pilote ramfs continue d’être stabilisé, quelques problèmes qui pouvaient encore causer des kernel panic ont été corrigés.

    packagefs

    packagefs est un système de fichier virtuel qui expose le contenu de fichiers de packages au format hpkg. Des paquets peuvent être ajoutés et supprimés pendant le fonctionnement du système, et il n’est pas nécessaire d’extraire leurs données sur disque.

    Plusieurs améliorations faites par waddlesplash :

    • Ajout de vérifications de la bonne utilisation de verrous entre différents threads et corrections de problèmes mineurs qu’elles ont mis en évidence,
    • Amélioration du message d’erreur si on essaie d’activer deux paquets qui entrent en conflit.

    Un reproche qui est souvent fait au packagefs est d’avoir augmenté les besoins en RAM de Haiku, en effet, depuis la version Beta 1 de Haiku, la configuration mémoire minimum recommandée est de 384Mio de RAM, alors que les versions précédentes se contentaient de 128Mio.

    • Utilisation d’object_cache` (un allocateur mémoire pour des objets qui font tous la même taille) dans différents endroits de packagefs pour réduire sa consommation de mémoire,
    • Utilisation de listes chaînées simples au lieu de listes chaînées doubles là où ça ne pose pas de problème de performances,
    • Suppression de champs constants dans certaines classes,
    • « inlining » des compteurs de références pour rendre les structures de données plus compactes,
    • Réorganisation des structures pour réduire le padding,
    • Retrait des « dépôts d’objets » dans les arènes d'allocation,
    • Découpage des allocations en plusieurs zones distinctes,
    • Utilisation de verrous moins fins (par exemple, avoir un seul verrou pour tout un dossier au lieu de un par fichier),
    • Utilisation d’un « bump allocator » pour les objets à courte durée de vie.

    La réduction de consommation mémoire avec ces changements est de près de 20%, soit environ 15Mio sur une installation de référence. En effet, un gain de quelques octets sur le stockage d’informations sur un fichier est multiplié par plusieurs milliers de fichiers présents sur le disque, ce qui fait que chaque petite optimisation est intéressante. Cependant, les investigations ont aussi permis de découvrir d’autres problèmes encore plus importants qui n’étaient pas directement liés au packagefs, on en reparle un peu plus loin.

    Un autre changement a été fait par waddlesplash, non seulement pour packagefs mais aussi pour d’autres endroits où le même code était utilisé : La fonction pour calculer un hash de chaîne de caractères utilisait un algorithme obsolète. Elle a été remplacée par hashdjb2 qui génère moins de collisions.

    FAT

    FAT est un système de fichier développé par Microsoft. Il est utilisé en particulier sur les cartes SD et les clés USB, ainsi que pour les partitions systèmes EFI. Bien que sa conception soit quelque peu obsolète, il reste donc indispensable.

    Le pilote FAT de Haiku, qui provenait tout droit d’un code source publié par Be, a été remplacé dans la version beta 5 par une nouvelle version basée sur le code de FreeBSD. Ce nouveau pilote reçoit depuis des améliorations régulières par Jim906, le développeur qui s’est chargé du portage du code de FreeBSD.

    Ce trimestre, le pilote reçoit des corrections sur l’initialisation des « media bytes » dans l’en-tête des partitions, des améliorations de performances pour réduire le temps nécessaire au montage d’une partition FAT, ainsi qu’une meilleure gestion des erreurs dans le traitement des noms de volumes. Il est également possible de monter les volumes FAT de taille supérieure à 2TiO.

    BFS

    BFS est le système de fichier hérité de BeOS et utilisé pour les partitions natives de Haiku. Il propose une très bonne implémentation des attributs étendus (sans limite de taille, et typés) et permet en plus d’exécuter des requêtes sur ces attributs pour localiser très rapidement les fichiers répondant à certains critères.

    L’implémentation du système de fichier BFS est assez mûre et reçoit habituellement peu d’évolutions. Cependant, il reste toujours des possibilités d’améliorer les performances.

    C’est le cas de la fonction de recherche de blocs libres. Les blocs sont chacun représentés par un bit dans une structure indiquant s’ils sont disponibles ou pas. La recherche de blocs libres se faisait bit à bit, mais il est possible de gagner beaucoup de temps en testant 64 bits d’un coup pour savoir tout de suite qu’ils représentent tous des blocs occupés, et passer directement aux 64 bits suivants. Cela améliore les performances de la création et du redimensionnement de fichier, en particulier sur les architectures RISC-V (waddlesplash).

    Query parser

    Plusieurs systèmes de fichiers conçus pour BeOS ou Haiku (bfs, ramfs, et packagefs) permettent l’utilisation d’attributs indexés par le système de fichiers qui permettent d’effectuer des requêtes pour localiser des fichiers comme dans une base de données.

    Depuis la version beta 5 de Haiku, ces 3 systèmes de fichiers partagent le code utilisé pour parser une requête (envoyée sous forme de texte) et la convertir en une opération de recherche exécutable.

    Ce parser pouvait dans certains cas (requêtes trop complexes) déclencher volontairement un kernel panic. Celui-ci a été remplacé par une « simple » erreur, remontée à l’application qui a déclenché la requête. L’application aura la charge de remonter cette erreur à l’utilisateur, et de l’inviter à simplifier sa demande.

    block_cache

    Le cache de blocs, comme son nom l’indique, stocke en mémoire RAM une copie de certains blocs des systèmes de fichiers. Cela permet d’accélérer les opérations bas niveau sur le système de fichier, en particulier pour mettre en cache des structures internes du disque. Il complète le file_cache, qui lui se trouve à un niveau plus haut, et met en cache uniquement le contenu des fichiers lus et écrits par les applications.

    Le seul changement notable sur le block_cache est le retrait de paramètres inutilisés dans certaines fonctions, afin de simplifier le code (waddlesplash).

    kernel

    Une correction de bug sur le blocage des threads avec timeout (par exemple, l’attente d’un mutex ou d’un sémaphore avec un délai maximum): dans certains cas, une fonction pouvait retourner B_TIMED_OUT pour d’autres raisons que l’expiration du timer. Ce n’était pas traité correctement, et le noyau supposait que le timeout avait expiré, alors qu’il s’agissait d’autre chose. Des vérifications supplémentaires permettent de traiter ce cas correctement.

    Correction de problème sur la programmation des timeouts « absolus temps-réel ». Comme leur nom l’indique, ils référencent l’horloge « real time » (qui essaie de suivre l’heure et la date « réelle », par opposition à l’horloge système qui est basée sur l’uptime de la machine, mais garantit de ne jamais faire de saut ou revenir en arrière). Ces timers ne fonctionnaient pas du tout (ou alors, seulement sur un coup de chance), et restaient probablement bloqués pendant une durée beaucoup plus longue que demandé. Au passage, nettoyage du code de gestion des timers.

    Dans le code de gestion des interruptions: ajout d’assertions pour investiguer un bug dans les addons vmware ou virtualbox.

    Correction d’un bug dans l’implémentation de kqueue qui produisait un blocage au démarrage de la libevent (qui utilise maintenant kqueue pour Haiku).

    Des petites améliorations de performances: sur l’allocateur mémoire du noyau, sur l’utilisation de verrous dans la gestion de la mémoire virtuelle, des fuites de mémoire dans l’allocation de page, des améliorations sur la détection de références devenues invalides (jpelczar + waddlesplash).

    Le script de link du noyau refuse maintenant les sections inconnues avec un message d’erreur, au lieu de simplement les ignorer (korli).

    Correction du décompte du temps CPU utilisé par le thread en cours d’exécution, pour donner des résultats plus fiables dans les applications qui affichent l’utilisation CPU (waddlesplash).

    Refactorisation du décompte du temps d’exécution des appels systèmes. Seul le temps passé dans l’exécution du syscall est prise en compte, sans mesurer la mise en place d’un appel système et du retour vers l’espace utilisateur (qui ne peuvent de toutes façons pas être mesurées de façon fiable depuis le noyau). Cela rend l’affichage des durées d’exécution dans strace plus facile à interpréter (waddlesplash).

    Réduction de la taille maximale des tampons mémoire pour stocker des dirent à 8Kio. La plupart des applications n’utilisent pas un tampon aussi large, et les quelques-unes qui le faisaient ont été modifiées pour réduire la taille. Cette réduction permet d’utiliser un allocateur spécialisé beaucoup plus rapide, ce qui devrait compenser les rares cas où le tampon est trop petit pour récupérer tout le contenu d’un dossier en une seule fois (waddlesplash).

    Correction de plusieurs problèmes dans le système de gestion des ressources faibles (qui essaie de libérer de la mémoire quand il n’y en a plus assez de disponible). Dans certains cas, le système finit par geler ou déclencher un kernel panic, alors qu’il devrait toujours être possible de refuser des demandes d’allocation mémoire venant de l’espace utilisateur, et de conserver suffisamment de mémoire libre pour au moins afficher proprement une erreur.

    Amélioration de la gestion des mutex (exclusions mutuelles entre threads):

    • Ajout d’assertions pour détecter des cas de réveil d’un thread qui ne devrait pas l’être.
    • Correction d’un problème introduit récemment et investigué à l’aide de ces nouvelles assertions.
    • L’ABI des locks est identiques entre les builds du kernel en version debug ou release, ce qui permet de ne pas avoir besoin de recompiler tous les pilotes dans le même mode que le kernel. Les pilotes compilés en mode release vont déclencher une erreur de symbole manquant si on essaie de les utiliser avec un noyau en mode debug, dans l’autre sens, il n’y a pas de problème. Auparavant, dans les deux cas on obtenait des crashes ou un gel complet du système, difficile à investiguer et faisant perdre du temps.
    • Ajout d’assertions dans plusieurs cas pour détecter les utilisations incorrectes des rw-locks. Certaines activées par défaut, et d’autres uniquement sur demande à la compilation du noyau en raison de coût de vérification trop importants.
    • Correction de mauvaises utilisations des rwlocks ainsi détectées.

    Généralisation de l’utilisation de fonctions utilitaires partagées pour la conversion des timespec en durées en microsecondes. Cela permet aux fonctions concernées (entre autres kqueue) de bénéficier de contrôles de validité supplémentaires (waddlesplash).

    Ajout d’informations de debug supplémentaires dans la sortie de la commande slab_object du debugger du noyau.

    Réactivation de la calibration du TSC à partir d’informations du CPUID lorsque Haiku s’exécute dans un hyperviseur, comme c’était déjà le cas lorsqu’il s’exécute directement sur une machine physique. Le TSC est un timer interne du CPU qui permet des mesures de temps très rapides (une seule instruction CPU) mais dans une échelle de temps arbitraire qu’il faut corréler avec le « vrai » temps. Cela peut être fait soit à l’aide d’une mesure empirique (méthode historique), soit à l’aide d’informations sur cette horloge disponibles dans les informations retournées par l’instruction CPUID.

    Affichage de plus de fonctionnalités du CPU reconnues dans les logs de debug pour les processeurs x86 (korli).

    Ajout d’un raccourci clavier (Control+D) pour quitter le debugger noyau et reprendre l’exécution normale si possible (équivalent à la commande continue ou co) (mmlr).

    Le chargement des pilotes de périphériques se fait en priorité depuis les dossiers non-packaged avant de rechercher les fichiers dans les paquets logiciels, ce qui permet de tester facilement une version modifiée d’un pilote - sauf si les dossiers non-packaged sont désactivés dans la configuration du noyau (korli).

    VFS

    Le VFS (virtual file system) est le composant de Haiku qui gère l’accès aux fichiers. Il fait l’intermédiaire entre les appels systèmes liés aux fichiers (open, read, write…) et les systèmes de fichiers eux-mêmes. Il implémente autant que possible ce qui peut être mis en commun entre tous les systèmes de fichiers: résolution de chemins relatifs, vérification de permissions…

    Cela rend plus facile l’écriture d’un nouveau système de fichiers, qui peut alors se concentrer sur les aspects bas niveau et la gestion de ses structures de données.

    Ajout de vérifications d’intégrités supplémentaires dans le VFS pour détecter des bugs dans les systèmes de fichiers le plus rapidement possible, au lieu d’obtenir un crash du noyau difficile à investiguer un peu plus tard.

    Retrait d’un scan du bus SCSI et des pilotes associés par le device manager pour réduire un peu le temps de démarrage.

    Correction d’un gros problème dans l’API du noyau IORequest qui aboutissait à une confusion entre la taille totale d’une requête et l’offset de la dernière donnée transférée (les transferts ne commençant pas forcément à l’offset 0). La conséquence était l’écrasement de données dans le cache de fichiers, déclenchant des crashes du noyau avec des messages d’erreur incompréhensibles à propos des structures de pages. Correction d’un problème de calcul d’offset qui faisait que certaines opérations étaient considérées comme réussies, alors qu’il y avait en fait une erreur.

    Correction de problèmes de décomptage de références et de gestion du cache à l’interface entre ramfs et VFS, mis en évidence lors du travail de portage de Firefox.

    Ajout d’une acquisition de référence sur un vnode qui manquait dans le cache de fichiers (waddlesplash).

    Améliorations du cache d'entrées, dont en particulier la mise en cache du hash des noms de fichiers, pour éviter des comparaisons de chaînes de caractères inutiles.

    Gestion de la mémoire

    La gestion de la mémoire virtuelle est une des tâches essentielles d’un système d’exploitation. Elle garantit l’isolation entre les différents processus, permet d’utiliser la mémoire physique le mieux possible (éventuellement en déplaçant certaines allocations peu utilisées vers un espace d’échange sur disque), et permet aussi aux différents processus de se partager des données.

    Il s’agit également d’un composant très sollicité, et dont les performances impactent beaucoup le comportement du système. Une mauvaise gestion de la mémoire peut fortement ralentir le système ou le rendre instable.

    Ajout d’assertions dans le code gérant les pages de mémoire, pour essayer d’intercepter ce type de correction plus rapidement si elles se reproduisent.

    Dans l’arbre des areas globales : ajout d’assertions pour détecter les identifiants d’areas dupliqués (chaque area doit bien sûr avoir un identifiant unique).

    Implémentation de PAT (Page Attribute Table) pour les processeurs x86. Les PAT permettent de configurer des zones de mémoires qui peuvent ou ne peuvent pas être mises en cache (complètement ou en write-through). Elles remplacent les MTRR en permettant un contrôle plus fin et plus flexible. Au passage, nettoyage de l’implémentation des MTRR (préservée pour les processeurs plus anciens incompatibles avec PAT), ajout de nouvelles commandes dans le debugger noyau. Renommage des constantes B_MTR_* pour indiquer précisément leur rôle indépendamment des dénominations utilisées dans les registres MTRR qui ne sont pas très claires (mmlr).

    Lorsque le système utilise PAT, ajout d’assertions pour détecter les tentatives d’accéder à la même zone de mémoire physique avec des configurations de cache différentes. Elles ne sont pas activées lorqu'on utilise les MTRR, car ces dernières ne permettent pas une configuration aussi fine (waddlesplash).

    Ajout d’informations supplémentaire dans le message de kernel panic indiquant qu’une page devrait être libre mais qu’elle ne l’est pas. Modification de la commande page du debugger noyau pour récupérer la liste des espaces d’adressage depuis les structures du kernel plutôt que d’itérer sur tout l’espace d’adressage (ce qui pouvait fonctionner sur un espace 32 bit, mais pas en 64 bit).

    Correction du code de « guarded heap » du noyau qui ne compilait plus. Il s’agit d’un allocateur mémoire plus lent mais avec de nombreuses vérifications d’intégrité pour détecter les débordements de tampons, double free, et autres problèmes de gestion de la mémoire dans le noyau (kallisti5).

    Le fichier swap est automatiquement supprimé, et l’espace disque libéré, lors de la désactivation de la swap. Auparavant, un redémarrage était nécessaire (waddlesplash).

    Correction d’un problème dans l’allocation de mémoire « early boot » (avant que l’allocation normale soit mise en place), qui empêchait le démarrage sur les systèmes pouvant gérer de grandes quantités de mémoire (plusieurs centaines de Gio) (waddlesplash).

    libroot

    La libroot regroupe tous les composants de la librairie standard C (parfois découpée en libc, libm et libpthread pour d’autres systèmes). Elle contient en plus un certain nombre d’extensions spécifiques à Haiku et à BeOS.

    Changements effectués par waddlesplash, sauf mentions spécifiques:

    Nettoyage de code dans la classe WeakReferenceable, une classe de comptage de références intrusive qui autorise les références "faibles".

    Correction de problèmes dans le code d’interfaçage avec ICU pour la conversion de dates (nipos et waddlesplash).

    libnetwork

    Nettoyage de code de compatibilité avec BeOS dans la libnetwork, pour faire en sorte qu’il ne soit plus du tout compilé sur les architectures n’offrant pas de compatibilité avec BeOS.

    Compatibilité POSIX

    Implémentation minimale de mknod et mknodat dans le seul cas spécifié par POSIX, qui permet de réaliser une opération équivalente à mkfifo. La gestion des devices dans Haiku est très différente de celle utilisée traditionellement par UNIX, et ne se prête pas à l’implémentation des autres utilisations de ces fonctions.

    Rectification de l’implémentation des fonctions *at (par exemple linkat) qui permettent de réaliser une opération à partir d’un descripteur de fichier au lieu d’un path. Dans la libroot, ces fonctions envoyaient la valeur -1 aux appels systèmes pour implémenter AT_FDCWD. La valeur de AT_FDCWD a été modifiée pour choisir autre chose que -1 (qui est souvent utilisé pour indiquer une erreur dans le code de retour d’autres fonctions). Les appels systèmes acceptent pour l’instant les valeurs -1 et AT_FDCWD, mais rejettent maintenant toutes les autres valeurs négatives.

    Remplacement d’une partie du code de gestion des flux d’entrée-sortie par la version de la glibc. La bibliothèque libroot est un patchwork d’implémentations provenant de la glibc, de musl, et de divers BSD, un objectif à terme est d’essayer de se rapprocher d’une de ces implémentations, mais on ne sait pas encore trop de laquelle. En tout cas, le code des I/O provient majoritairement de la glibc afin d’être très compatible avec ce qui était utilisé dans BeOS.

    La fonction gmtime retourne une struct tm avec le champ tm_zone contenant la chaîne "GMT" (waddlesplash).

    Correction de la conversion des "surrogate pairs" dans la fonction mbrtowc.

    Mise en conformité de l’implémentation des threads avec POSIX :

    • Ajustement de code d’erreurs retournés par les fonctions
    • Suppression de la possibilité de retourner EINTR depuis un rwlock
    • Correction de deadlocks dans les barriers
    • Correction de plusieurs problèmes dans l’implémentation des sémaphores anonymes.

    Mise en place systématique de l’utilisation de _DEFAULT_SOURCE pour protéger les extensions à la norme POSIX, ce qui permet de les activer automatiquement via l’inclusion de features.h lorsque c’est possible.

    Nettoyage de quelques fichiers d’en-tête, dont en particulier <sys/select.h>, pour éviter de polluer l’espace global avec des macros et des définitions en double (waddlesplash).

    Prise en compte correcte du drapeau O_NONBLOCK lors de l’ouverture d’un FIFO (korli).

    runtime_loader

    Le runtime_loader est le composant responsable du chargement en mémoire des exécutables et du lancement de nouveaux processus. Il réalise la résolution des dépendances et la recherche des bibliothèques partagées nécessaires pour l’exécution d’un programme.

    Il reçoit des évolutions suite au portage d’applications complexes venues de Linux, qui nécessitent souvent plusieurs dizaines de bibliothèques partagées.

    Correction de problèmes détectés en testant un portage expérimental et instable de Firefox: crash du runtime_loader dans certains cas si on charge une bibliothèque (via dlopen ou load_add_on) dont il manque des dépendances.

    Retrait de l’option -fno-builtin dans les drapeaux de compilation du runtime_loader, comme cela avait déjà été fait pour la majorité de la libroot. Cela permet à gcc de remplacer des appels à des fonctions standardisées par une implémentation inline plus performante (waddlesplash).

    Outils de debug

    Développement d’outils pour enregistrer ce qu’il se passe pendant le démarrage du système et détecter d’éventuels problèmes de latence, de 'lock contention', etc. Au passage, correction de divers problèmes liés à ces outils : les barres de défilement de DebugAnalyzer, les permissions noyau dans transfer_area, etc.

    Amélioration de la remontée des valeurs de retour des appels systèmes vers strace sur les plateformes x86 32-bit.

    Pour terminer, un changement réalisé par mmlr : amélioration de l’allocateur mémoire "guarded heap" pour le rendre utilisable plus facilement, y compris comme allocateur pour tout le système. Cet allocateur permet de détecter les accès au-delà de la fin d’une zone mémoire allouée avec malloc(), ainsi que les accès à de la mémoire déjà libérée, mais au prix d’une consommation mémoire nettement plus élevée qu’un allocateur classique. La disponibilité d’un espace d’adressage de 64 bits permet de limiter les cas où une adresse mémoire est initialement utilisée pour une allocation, puis libérée et allouée à nouveau pour autre chose.

    Un problème de gestion d’erreur dans l’interfaçage entre le Debugger et le noyau pouvait conduire à un gel complet du système dans certains cas de plantage du debug_server, en particulier s’il n’y a plus assez de mémoire RAM disponible.

    Bootloader

    Ajout d’une vérification manquante pour prendre en compte l’option « BlockedEntries » dans le bootloader. Cette option s’appelait précédemment « EntriesBlacklist » mais a été renommée pour utiliser un terme non entaché de racisme. L’ancien nom continue de fonctionner pour ne pas casser les installations existantes, mais n’est plus documenté.

    Augmentation de la taille maximum autorisée pour les allocations « standard » sur la pile. L’allocateur mémoire du bootloader traite séparément les allocations de grande taille, mais ces allocations ne sont pas correctement libérées lors du transfert de contrôle vers le noyau, en particulier sur les machines utilisant un BIOS non EFI. Pour l’instant, une correction complète du problème semble compliquée à mettre en place, mais la modification permet de libérer de la mémoire allouée pour l’accès au packagefs (le bootloader a besoin d’y accéder pour trouver le noyau, qui est stocké dans un paquet). Ce changement permet de libérer plusieurs dizaines de Mio de mémoire, et complète les changements mentionnés plus haut sur la gestion des paquets après démarrage. Il est possible de configurer Haiku pour fonctionner avec moins de 100Mio de mémoire (waddlesplash).

    Réparation de la ré-initialisation des ports série sur le bootloader EFI. Le port série est utilisé à des fins de debug, mais il peut être accédé de plusieurs façons différentes (en adressant directement le matériel, ou bien via des services EFI dédiés). Le bootloader doit passer d’une méthode à l’autre à différentes étapes du démarrage: accès direct au port physique dans les premières étapes (en détectant s’il est bien présent à une adresse standard), accès via les services EFI une fois ceux-ci initialisés, puis à nouveau accès direct au matériel après l’arrêt des services EFI pour la dernière étape de passage de contrôle au noyau (cette fois-ci à une adresse qui peut être configurée dans les options du bootloader et du noyau). Ce fonctionnement ne s’insère pas forcément très bien dans la logique du bootloader, qui n’avait à l’origine pas été conçu pour une gestion aussi complexe des entrées-sorties (VoloDroid).

    Réduction de la quantité de logs liés à la mise en place de SMP (gestion de plusieurs processeurs) dans le bootloader pour BIOS (waddlesplash).

    Le menu de démarrage affiche la version (numéro 'hrev') du paquet système correspondant à chaque point de restauration disponible, ce qui facilite l’identification des états qui correspondent à un changement de version du système, et pas une simple installation, désinstallation ou mise à jour de paquets logiciels (waddlesplash).

    Documentation

    Haiku Book

    Le « Haiku Book » est un projet de documentation des APIs publiques de Haiku. Il doit à terme remplacer le « Be Book », qui documente les APIs de BeOS, mais ne peut pas être mis à jour à cause de se license CC BY-NC-ND. Actuellement, il faut jongler entre ces deux documentations.

    La documentation de B_INFINITE_TIMEOUT (constante permettant d’indiquer à certaines fonctions qu’on veut les exécuter sans timeout, et attendre indéfiniment) a été mise à jour pour indiquer explicitement que sa valeur numérique est INT64_MAX (waddlesplash).

    Correction de fautes de frappe dans la documentation des API liées aux entrées clavier (drea233).

    Haiku Interface Guidelines

    Ce document présente les bonnes pratiques et conventions pour la conception d’interfaces graphiques fonctionnant avec Haiku.

    Ajout d’une section sur la gestion des fichiers récemment utilisés et la façon dont ils peuvent être exposés aux utilisateurs.

    Wiki et documentation interne

    Le wiki contient des informations utiles aux développeurs de Haiku.

    La documentation « interne" documente le fonctionnement de Haiku en s’adressant principalement aux contributeurs du système, par opposition aux personnes qui souhaitent seulement développer ou porter des applications.

    Mise à jour de la page « release cookbook » indiquant toutes les étapes à suivre lors de la publication d’une version de Haiku.

    Notes d’administration système : mise à jour des instructions pour instancier des machines Google Cloud Platform (kallisti5).

    Système de build, environnement de compilation

    La compilation d’un système d’exploitation complet n’est pas chose facile. D’autant plus pour Haiku, qui présente les particularités suivantes:

    • Utilisation de deux versions de gcc (gcc 2.95.3 et gcc 13) pour la version 32 bit de Haiku, afin d’assurer la compatibilité binaire avec BeOS,
    • Possibilité de compilation croisée depuis Linux, Mac OS et d’autres systèmes, ou depuis un hôte Haiku,
    • Compilation d’outils pour la machine hôte de la compilation croisée, avec si nécessaire une couche de compatibilité permettant d’écrire ces outils en utilisant des API et fonctionnalités spécifiques à Haiku,
    • Possibilité de compiler des applications pour un système hôte existant (une autre version de Haiku) à des fins de test,
    • Compilation d’un système complet (noyau, bibliothèques, applications, image disque) en une seule opération.

    Pour ces raisons, l’utilisation d’un système de build haut niveau (CMake, Meson…) s’avère plutôt complexe. L’utilisation de make ou de ninja directement serait de trop bas niveau. Le choix de Haiku est donc d’utiliser l’outil jam, qui est malheureusement assez peu populaire et tombé à l’abandon dans sa version originale. Haiku maintient un fork de jam qui est concurrent de ceux maintenus par Boost et par Freetype.

    Reformatage des fichiers Jamfile pour lister une seule cible par ligne au lieu de les rassembler, cela facilite les rebase et résolutions de conflits (x512).

    Mise à jour de paquets en préparation pour la version beta 5: OpenSSL 3, Python 3.10, et autres mises à jour diverses (PulkoMandy, waddlesplash, kallisti5).

    Ajout de l’inclusion de <features.h> dans <sched.h>. Le fichier d’en-tête features.h configure la visibilité des extensions GNU et BSD aux fichiers d’include standards C et POSIX, en fonction d’options de ligne de commande du compilateur. L’inclusion de ce fichier permet d’utiliser facilement et par défaut ces extensions (PulkoMandy).

    Mise à jour des marque-pages fournis par défaut avec le navigateur WebPositive (waddlesplash).

    Ajout des en-têtes de la bibliothèque linprog dans le paquet haiku_devel. Ces en-têtes sont nécessaires pour les applications associées au système de layout d’interfaces graphiques ALM (korli).

    Correction de fautes de frappe dans des commentaires (jmairboeck) et d’un problème de compatibilité C89 dans un en-tête système (waddlesplash).

    La taille des images « nightly build » de Haiku est maintenant de 650 Mo, ce qui laisse un peu plus de place disponible pour les utiliser et créer quelques fichiers (jscipione).

    Diverses corrections pour une nouvelle fois essayer de faire fonctionner la compilation de Haiku avec Clang (waddlesplash, oanderso). Les choses en sont toujours au même point depuis plusieurs années, avec des corrections de temps en temps mais quelques parties du système qui ne fonctionnent toujours pas correctement.

    La compilation du profil « nightly » n’a plus besoin de générer le paquet haiku_source contenant le code source de Haiku. Ce paquet est inclus uniquement dans les images de releases (pour faciliter le respect strict de la licence GPL de certains composants de Haiku), mais, pour des raisons de dépendances entre cibles dans le système de build, il était tout de même généré pour les autres profils, ralentissant la compilation (waddlesplash).

    Améliorations du script ./configure (jessicah, OscarL et waddlesplash):

    • Le script vérifie que les options passées fournies sont valides, et rejette immédiatement les configurations incohérentes plutôt que de laisser la compilation échouer bien plus loin.
    • Validation que l’interpréteur Python sélectionné existe bien, et uniformisation de la syntaxe utilisée pour choisir un interpréteur avec la façon dont c’est fait pour d’autres outils.
    • Détection des options disponibles pour demander à wget de ré-essayer un téléchargement en cas d’échec, ce qui permet d’assurer la compatibilité avec wget2.
    • Utilisation automatique d’une version moderne de GCC pour compiler les outils « hôtes » lors de la compilation à partir d’une machine hôte fonctionnant sous Haiku en version 32 bit, en ignorant le compilateur par défaut qui est gcc 2 pour des raisons de compatibilité avec BeOS.

    Réorganisation du code source de libroot pour déplacer les implémentations de malloc dans des sous-dossiers séparés, et faciliter l’expérimentation avec d’autres implémentations de malloc. L’allocateur hoard2 utilisé actuellement n’est pas adapté aux architectures 64 bits, une tentative a été faite il y a quelques années avec rpmalloc, mais ce dernier pose des problèmes sur les
    architectures 32 bits. Des investigations sont en cours avec l’implémentation de malloc d’OpenBSD.

    L’outil de dessin Wonderbrush est maintenant disponible sur toutes les architectures. Historiquement, le code de Wonderbrush n’était pas libre, mais une version gratuite était offerte aux utilisateurs de Haiku. Le développeur principal de Wonderbrush n’est plus très actif sur le projet et a décidé de publier les sources, ce qui a permis de recompiler le programme en version 64 bits et plus tard sur les autres architectures non x86. Mais ces nouvelles versions n’avaient jamais été incluses dans Haiku (PulkoMandy).

    Nettoyage et centralisation des définitions préprocesseur pour la compatibilité avec BeOS. Désactivation de la compatibilité avec BeOS dans le noyau, la compatibilité avec les pilotes et modules noyau de BeOS n’étant plus assurée depuis quelque temps dans Haiku.

    Suppression de définitions de règles obsolètes et inutilisées dans le Jamfile permettant de construire le fichier package_repo (CodeforEvolution).

    Remise en service du test DiskDeviceManagerTest qui ne compilait plus (waddlesplash).

    ARM & PowerPC

    Actuellement, Haiku est disponible officiellement pour les architectures x86 32 et 64 bits. Une version RISC-V 64 bits expérimentale est également disponible mais pas encore totalement intégrée dans le dépôt de code principal, des discussions sont en cours sur la bonne façon de faire certains changements nécessaires. Les versions ARM (32 et 64 bits) et PowerPC sont les prochaines cibles sur la liste. La première, car c’est une architecture très populaire, la deuxième plutôt pour des raisons historiques : c’est l’une des architectures sur lesquelles fonctionne BeOS.

    Renommage de structures qui étaient initialement spécifiques à l’architecture x86, mais qui sont finalement utilisées également sur d’autres CPU sans nécessiter de changements (waddlesplash).

    Réparation de la console de texte du chargeur de démarrage OpenFirmware qui était cassée depuis l’adaptation pour OpenBOOT sur les machines SPARC (zeldakatze).

    Sur ARM, utilisation de la bonne instruction CPU pour mettre le processeur en veille quand il n’y a rien à faire (archeYR).

    oanderso continue le travail sur le portage ARM64:

    • Correction de plusieurs problèmes liés à la gestion du cache et de la MMU dans le bootloader, ce qui permet de démarrer le noyau dans une machine virtuelle sur un hôte Apple M1.
    • Correction de l’implémentation des timers dans le kernel qui ne fonctionnait pas dans les environnements virtualisés.
    • Quelques avancées sur la gestion de la MMU : Implémentation de la table de translation de la mémoire virtuelle, du traitement des exceptions matérielles (défauts de page), des TLBs.
    • Synchronisation du cache d’instructions.
    • Correction de problèmes de double lock.

    Ajout de messages sur le port série traçant l’exécution de méthodes spécifiques à une architecture qui ne sont pas encore implémentées. Ceci permet de détecter facilement quelle est la prochaine fonction à implémenter (waddlesplash).

    Nettoyage et documentation du fichier ArchitectureRules pour simplifier la configuration des options en ligne de commande du compilateur (qui doit savoir traiter deux versions de gcc et clang) (waddlesplash).

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    ❌