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Un lancement difficile pour Transience, le FPS d’action/infiltration de BigfryTV

Le 4 décembre, Transience, l’aboutissement de trois ans de travail de l’influenceur BigfryTV et son équipe, est sorti sur Steam. On vous en parle maintenant depuis un moment : c’est un jeu d’action/infiltration fortement inspiré des titres solo d’il y a 15 ou 20 ans, comme Max Payne ou Splinter Cell. On nous promet des gadgets, mais également des bons gunfights, qu’on imagine qualitatifs vu le passif du créateur du projet. En effet, depuis de nombreuses années, il teste des jeux – principalement des FPS –, et ne mâche pas ses mots quand c’est nul. On suppose donc qu’il a acquis une certaine expertise en la matière, et qu’il sait ce qu’il faut faire, et surtout, ce qu’il ne faut pas faire.

Malheureusement, il semblerait que quelques problèmes majeurs soient passés entre les mailles du filet, car 24 heures après la sortie, les avis Steam sont mitigés : seulement 59 % des avis sont positifs. Les critiques pointent du doigt des incohérences dans les visuels, qui oscillent entre plutôt corrects et absolument dégueulasses. Lors des cinématiques, par exemple, on se croirait propulsé dans les années 2010, principalement à cause des visages. Du côté de la narration, beaucoup ont envie de frapper la tête de notre personnage contre tous les murs possibles pour qu’il ferme enfin sa grande gueule. C’est hélas impossible, puisque Bigfry explique qu’ils ont voulu faire une sorte de monologue à la Max Payne tout au long du jeu. La différence, c’est que dans Max Payne, il ne causait quasiment que dans les cutscenes. Un autre point très négatif remonté est l’attitude complètement débile des ennemis, en particulier sur la première heure, dans des appartements : ils viennent un à un prendre leur balle dans la tête comme des Lemmings. Dans une vidéo publiée il y a quelques heures, l’influenceur analyse ces critiques et tente d’expliquer les choses. D’après lui, il a fait l’erreur de faire une séquence d’introduction beaucoup trop calme et beaucoup trop longue, ce qui fait que la pleine expérience n’arrive qu’après les deux premières heures.

Il assure que les IA ont un comportement plus intéressant, car ils peuvent se coordonner et contourner le joueur quand les niveaux sont un peu plus ouverts. D’autre part, les développeurs du studio ont déjà publié un premier patch destiné à régler quelques problèmes, notamment le fait que les ennemis pouvaient détecter le joueur, pourtant théoriquement invisible et inaudible. Un peu gênant pour un jeu d’infliltration. Apparemment, certains rencontrent aussi des problèmes de performance, que l’on peut facilement attribuer à l’utilisation de l’Unreal Engine 5, mais qui sont en cours d’investigation au studio Resurgence. De notre côté, on a testé quelques dizaines de minutes pour constater un framerate un peu juste sur une machine d’entrée de gamme, nécessitant de baisser les options graphiques, mais aucun soucis sur un PC équipé d’une carte graphique de bourrin. Il est encore beaucoup trop tôt pour nous prononcer sur le jeu, mais il en ressort tout de même un fort sentiment d’amateurisme, principalement du côté graphique. Le feeling sur les premiers affrontements semble correct, mais il faudra qu’on essaye encore un peu. Et surtout, que l’on expérimente au-delà des niveaux tutoriaux, dans lesquels on n’a pas encore tout notre équipement.

En attendant, si vous voulez vous faire une idée, Transience est à –10 % sur Steam pour sa sortie, soit 17 € jusqu’au 18 décembre. N’hésitez pas à rusher un peu la première mission, histoire de voir si c’est mieux après et savoir si ça vaut le coup de continuer ou de vous faire rembourser !

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FEROCIOUS est sorti, mais comme on s’en doutait, ce n’était pas une bonne idée

Après avoir testé la démo de FEROCIOUS en juin dernier, on s’était dit qu’il y aurait encore quelques années de développement avant de le voir débarquer, vu son état déplorable. Apparemment, l’éditeur TinyBuild n’était pas de cet avis, et a peut-être décidé de couper le robinet à fric, puisqu’il annonçait le mois dernier que le jeu allait arriver le 4 décembre. On n’osait pas trop y croire, car l’ampleur du travail à réaliser, même pour une équipe d’une dizaine de personnes, semblait incompatible avec seulement six mois de crunch. Il faut croire qu’on avait raison, car FEROCIOUS récolte des avis mitigés depuis sa publication hier soir. Seuls 51 % sont positifs, et les joueurs sont globalement d’accord pour dire que ça fait très amateur, dans le mauvais sens du terme. On est bien loin des présentations vidéo qui faisaient penser à une sorte de Far Cry avec des dinos. L’esthétique est étrangement ratée, les animations sont risibles, les ennemis semblent bêtes à manger du foin, le système d’inventaire est apparemment mal branlé et l’interface est très moche.

On s’attendait à une sortie en accès anticipé, mais on doit avouer qu’on n’avait plus suivi le projet de manière assidue depuis la démo. En l’état, on n’a certainement pas envie de tenter l’aventure, puisque FEROCIOUS ne semble pas avoir changé d’un iota depuis qu’on l’avait testé.

Si, au contraire, vous êtes persuadé qu’il peut être intéressant, vous pouvez retrouver FEROCIOUS à –20 % sur Steam pour sa sortie, soit 20 € jusqu’au 18 décembre.

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ROUTINE sort 13 ans après son annonce et semble mettre tout le monde d’accord

Comme prévu, ROUTINE est sorti hier, après plus de 13 ans de développement. Alors oui, il n’a pas été continu, et les développeurs ont dû par moments arrêter de bosser dessus pour se trouver un « vrai » travail et ne pas mourir de faim, mais tout de même… Il s’agit d’un jeu d’horreur nous mettant dans la peau d’un cosmonaute sur une base lunaire. Mais celle-ci semble dans un bien piteux état et des robots sanguinaires en parcourent les couloirs. Il se pourrait qu’il y ait également des créatures plus ou moins organiques, mais pas franchement beaucoup plus accueillantes. L’esthétique est vraiment très réussie, entre le rétrofuturiste et le NASApunk, et l’ambiance est franchement folle. La plupart des joueurs sont d’ailleurs conquis, puisqu’il y a 90 % d’avis positifs sur Steam.

Même si on n’est pas forcément tous fans d’horreur à la rédaction, on ne pouvait pas l’ignorer, notamment parce que sa direction artistique nous attirait particulièrement. Et le début de l’aventure nous a complètement happés : l’univers est crédible, les effets visuels sont très beaux et le gameplay est très correct. Les déplacements ne sont pas très rapides, mais on reste tout de même bien maîtres de nos mouvements. Petite remarque néanmoins : il est possible de remapper les touches, à l’exception de WASD. Il faudra donc obligatoirement utiliser un layout anglais pour utiliser ZQSD. Les déviants utilisant d’autres configurations peuvent bien aller se faire foutre, cependant. Pour en revenir à notre expérience, il y a des phases d’exploration, un peu de puzzles, de la déduction, et du cache-cache. À voir sur la longueur, mais pour l’instant, c’est excellent.

Si vous êtes intéressés par ROUTINE, sachez que notre partenaire Gamesplanet propose une réduction de 20 % jusqu’au 10 décembre, ce qui le fait à 20 €, au lieu des 22,5 € sur Steam. Cela ne fait pas une grande différence, mais au passage, on gagne quelques centimes sur le site, ce qui nous permet d’obtenir des clefs de jeux à tester, ou de vous en offrir pendant les NoScope, comme hier !

Gamesplanet - ROUTINE

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NoScope #82 : Outlaws, The Berlin Apartment & Call of Duty 22: Black Ops 7

Ce soir, nous avons enregistré le 82ᵉ numéro de NoScope sur notre chaîne Twitch. Comme à notre habitude, nous sommes, avec toute la bienveillance qui nous caractérise, sur l’actualité des FPS de ces dernières semaines. On a notamment parlé de l’annonce de l’extraction shooter PUBG: Black Budget, des premières séquences de gameplay pour Fatekeeper, ou encore des retours encourageants de la pré-alpha de Bellum.

Après un petit quiz sur les jeux qu’on aime refaire à Noël, on a rapidement fait le point sur les jeux qu’on a testés récemment : Outlaws + Handful of Missions: RemasterThe Berlin Apartment et Call of Duty 22: Black Ops 7.

00:00:00 – Intro
00:01:11 – Les actus FPS : annonce de PUBG: Black Budget, un extraction shooter
00:04:50
– Les actus FPS : la sortie catastrophique en 1.0 sur Steam d’Escape From Tarkov
00:08:41
– Les actus FPS : du gameplay sympa pour Fatekeeper
00:13:37
– Les actus FPS : une démo pour Devoid, un hommage indé à Dishonored
00:17:03
– Les actus FPS : les retours de la pré-alpha de Bellum sont encourageants
00:27:29
– Les actus FPS : une très bonne démo pour l’étrange There Are No Ghosts At The Grand
00:29:46
– Les actus FPS : Total Chaos est enfin sorti
00:33:57
– Les actus FPS : S.T.A.L.K.E.R. 2 reçoit son patch 1.7 et améliore son IA
00:39:43
– QUIZ : les FPS qu’on aime jouer à Noël
01:03:55
– TEST: Outlaws + Handful of Missions Remaster
01:09:20
– TEST : The Berlin Apartment
01:11:22
– TEST : Call of Duty 22: Black Ops 7
01:24:09
– À venir
01:33:34
– À quoi on joue ? (lecture, Bodycam & Squad Fireteam)

Et si vous n’aimez pas nos tronches, l’émission est également disponible en version podcast sur Soundcloud (jusqu’à la publication de l’émission suivante), mais aussi sur SpotifyDeezerAnchor.fm ou Pocket Casts.

En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !

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Sortie de Squad Fireteam, le mode PvE de Squad : c’est plutôt chouette

Annoncé il y a quelques semaines, le mode coopératif de Squad, Fireteam, est sorti hier. Pour rappel, ce mode propose de réaliser des objectifs en PvE uniquement en groupe jusqu’à cinq joueurs : recherche et destruction, exfiltration, infiltration, etc. Quatre missions sont incluses gratuitement dans le jeu de base, tandis que neuf supplémentaires sont disponibles lorsque l’on achète le DLC éponyme, facturé un peu moins de 8 €. Si les vétérans du titre ont immédiatement braillé qu’ils n’en avaient rien à branler, et qu’Offworld Industries ferait mieux de « Make Squad Great Again » en réduisant le recul et les effets de suppressions, tout en corrigeant des bugs, à la rédac, on était assez curieux de voir la proposition.

N’étant pas des joueurs très assidus de Squad, on voulait surtout voir si le jeu était fun contre des IA. On s’est donc lancé dans quelques parties (sur des missions gratuites) avec un nofragé hier soir, et il faut avouer qu’on s’est bien marrés. Ne vous faites cependant pas d’illusions, les ennemis sont cons comme des bites, à l’image de ce qu’on peut voir dans Arma 3 ou Arma Reforger. Ce n’est pas forcément très gênant sur l’expérience globale, mais cela génère des situations parfois comiques. Du côté du gameplay pur, il n’y a rien à redire, le feeling est excellent. L’une des cartes que l’on a testées se situait en Moyen-Orient, et cela donnait de petites vibes à la Six Days in Fallujah. En revanche, les mouvements de Squad sont beaucoup moins rigides, ce qui est assez plaisant. On a joué en duo, et on peut dire que ce n’est vraiment pas facile : on n’a réussi aucune mission pendant notre session d’une heure trente. Pour autant, on a passé un très bon moment, et on a très envie d’essayer à quatre ou cinq. Une remarque sur les performances : avec un 7800x3D et une RTX 4090, tout à fond en 4K, mais DLSS Qualité, on a remarqué des drops de FPS autour des 60 en visée (avec le Picture in Picture), et une moyenne générale oscillant entre 80 et 100 FPS. Ce n’est pas exceptionnel, mais pas trop gênant pour ce type de jeu.

Si vous voulez voir ce que donne Squad Fireteam et que vous n’avez pas le jeu de base, vous pouvez le retrouver en promo à –10 % chez notre partenaire Gamesplanet, soit 44 €. Et si les quatre missions PvE gratuites vous ont plu, vous pouvez craquer pour le DLC Squad Fireteam Supporter Pack à moins de 8 € sur Steam.

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Une série TV Far Cry est en cours de préparation

Il y a une dizaine de jours, Variety a révélé qu’une série « live-action » Far Cry avait été commandée par la chaîne FX (qui appartient à Disney), avec Noah Hawley et Rob Mac à la réalisation. Le premier est notamment connu pour être le créateur de la série anthologique Fargo, et plus récemment d’Alien Earth. Le second, quant à lui, sera à la fois producteur exécutif et vedette de ce nouveau projet Far Cry. Il joue dans la série It’s Always Sunny in Philadelphia, qu’il a d’ailleurs créée. On se demande ce qu’ils viennent faire sur une licence qui tient plus du nanar que du chef-d’œuvre.

En même temps, pas sûr qu’ils connaissent vraiment les jeux, puisque selon Variety, Rob estime que Far Cry « est l’un des univers de jeux vidéo les plus emblématiques jamais créés ». Et la chose qu’aime Noah Hawley dans la licence Far Cry, « c’est qu’il s’agit d’une anthologie, comme Fargo ». Yes, ça promet. Mais au moins, on sait qu’ils sont compétents, contrairement à Uwe Boll, le tristement célèbre réalisateur allemand du film Far Cry sorti en 2008. Dans tous les cas, cela fera un nouveau challenger dans l’arène des séries adaptées de FPS, actuellement occupée par Fallout et Halo

Au passage, on n’a toujours pas de nouvelles de Far Cry 7 ni de Far Cry Maverick, mais ils doivent êtres entre de bonnes mains, maintenant que l’investissement de 1,16 milliards de dollars dans la division Vantage Studios de la part de Tencent a été entériné.

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Rendez-vous jeudi 4 décembre à 20 h pour le NoScope 82 : Outlaws, The Berlin Apartment & Call of Duty 22: Black Ops 7

Jeudi 4 décembre à 20 heures, nous enregistrerons le 82ᵉ numéro de NoScope sur notre chaîne Twitch. Comme à notre habitude, nous reviendrons, avec toute la bienveillance qui nous caractérise, sur l’actualité des FPS de ces dernières semaines. On parlera notamment de l’annonce de l’extraction shooter PUBG: Black Budget, des premières séquences de gameplay pour Fatekeeper, ou encore des retours encourageants de la pré-alpha de Bellum.

Après un petit quiz qui vous permettra de gagner un jeu chez notre partenaire Gamesplanet, on parlera de ceux qu’on a testés récemment : Outlaws + Handful of Missions: Remaster, The Berlin Apartment et Call of Duty 22: Black Ops 7.

Alors attrapez une poignée de cacahuètes, et rejoignez-nous sur Twitch jeudi 4 décembre à 20 heures.

Si vous n’êtes pas disponibles, pas de souci : l’émission sera disponible en VOD sur notre chaîne YouTube. Et si vous préférez éviter de voir nos tronches, vous pourrez nous retrouver en audio sur SpotifyDeezerAnchor.fmPocket CastsPodchaser ou PlayerFM.

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Sortie du jeu d’horreur A.I.L.A : original, mais apparemment pas si terrible

On l’avait découvert en 2022 lors de son annonce, le jeu d’horreur A.I.L.A est sorti le 25 novembre dernier. Pourquoi parler de ce projet plus qu’un autre jeu horrifique lambda ? C’est parce qu’il a l’air original : on incarne un testeur de jeu vidéo créé par une intelligence artificielle à partir de nos cauchemars. Le titre alterne entre des phases de gameplay dans le “vrai” monde et dans les expériences “générées”. Attention, on parle ici de contenu scénaristique, pas d’utilisation d’IA par Pulsatrix Studios pour créer son jeu.

Les premiers retours sont plutôt positifs : une majorité d’avis souligne l’originalité du titre, ce qui en fait donc son principal intérêt. Cependant, beaucoup critiquent la mauvaise implémentation du gameplay, qui ne semble pas vraiment lié au scénario. Apparemment, ça ne marche pas très bien : une difficulté absurde, des combats franchement médiocres et une expérience globalement chiante comme la pluie. Au final, l’idée était bonne, mais la réalisation ne paraît malheureusement pas à la hauteur des ambitions.

Si, malgré tout, A.I.L.A vous intéresse, vous pouvez profiter d’une réduction de 25 % chez notre partenaire Gamesplanet, soit moins de 23 € pendant encore une grosse semaine. Sinon, c’est aussi directement sur Steam pour 24 € jusqu’au 9 décembre.

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Une très bonne démo pour l’étrange powerwash simulator-like narratif There are No Ghosts at the Grand

Il y a quelques jours, les développeurs de There are No Ghosts at the Grand ont publié une démo sur Steam. Comme on est à peu près sûrs que vous ne voyez pas ce que c’est, on va vous faire un petit rappel : annoncé pendant le Xbox Games Showcase de juin dernier, le jeu se présentait comme un mélange de chasse aux fantômes et d’agencement d’hôtel, le tout dans une ambiance plutôt wholesome. Comme on était assez curieux de tester la proposition, on s’est empressés de lancer la démo.

Si les premières minutes font penser à une sorte de Powerwash Simulator plutôt satisfaisant avec des objectifs à atteindre, comme repeindre les murs ou aspirer les débris, on arrive vite à une partie narration, qui a l’air plutôt chouette. Les dialogues semblent humoristiques et plutôt bien écrits. Même s’il n’est pas possible de le visiter réellement pendant la démo, on devrait à terme avoir la possibilité de parcourir un « petit » monde ouvert, comme le décrit la page Steam. Enfin, on est également confrontés à des créatures maléfiques, a priori inspirées de l’univers lovecraftien, ce qui n’est pas pour nous déplaire – surtout qu’on peut leur tirer dessus. Visuellement, l’aspect dessiné est très joli, mais il y a très peu de réglages, le jeu fait assez rapidement souffrir les machines d’entrée de gamme. Espérons que les développeurs bossent sur les performances d’ici la sortie.

There are No Ghosts at the Grand est prévu pour 2026, sans plus de précisions. On était déjà intrigués par la vidéo d’annonce, mais cette démo nous donne encore plus envie : c’est original, la narration a l’air réussie, et les différentes briques de gameplay aussi. En attendant d’en savoir plus, n’hésitez pas à tester la démo pour vous faire un avis, et ajouter le jeu à votre liste de souhaits depuis sa page Steam si vous êtes convaincus.

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Des avis encourageants sur la pré-alpha de Bellum

Alors qu’on pensait être face à une énième tentative de milsim sans apporter grand-chose au genre, il est possible que l’on se soit trompés sur Bellum. En effet, la phase de pré-alpha, qui a embarqué les joueurs de l’édition à 300 $, s’est déroulée ces dernières semaines. Pour savoir ce qu’il en était réellement, on s’est penchés sur la vidéo de MoiDawg, un influenceur souvent critique sur les titres qu’il teste. On suppose (et on espère) donc qu’il a un avis plutôt objectif.

Comme la vidéo est assez longue, on va tenter de vous en extraire le principal. En bref, il décrit Bellum comme un mix réussi entre Squad et Arma. D’après lui, tout est pensé pour être réaliste, mais tout en restant accessible. Bon, on parle d’un mec habitué à Arma, donc si ça se trouve, ce n’est pas si facile que ça à appréhender. Par exemple, la partie médicale ressemble beaucoup au mod ACE pour Arma, qui n’est pas forcément le truc le plus simple à comprendre. Sur la partie escouade, il indique qu’on ne peut pas vraiment choisir son rôle dans un groupe, parce que ce dernier a un objectif bien particulier : assaut, soutien, etc. On n’aura donc pas de mélange sniper / RPG / mitrailleuse lourde dans un même groupe. Et c’est ce qui rend l’expérience assez bonne, selon lui, avec une chaîne de commandement proche de ce qu’on peut avoir dans Squad. A priori, le jeu propose des affrontements très dynamiques, qui mettent en valeur des approches tactiques réalistes.

Décrit comme ça, le jeu a l’air très sympathique, mais il ne faut pas oublier avec qui notre influenceur a pu jouer : d’autres fans hardcores de milsim, comme lui. Ils ont donc tous plus ou moins la même passion et la même motivation pour parvenir à une expérience optimale. Ce n’est clairement pas ce qu’on aura dans les parties classiques, entre les paumés de Call of’ et les darons qui n’ont que 20 minutes entre l’entraînement de foot de Jean-Nathan et le cours de danse d’Anne-Lilou.

Enfin, on va revenir rapidement sur les visuels et les animations : même d’après MoiDawg, c’est vraiment à chier. Il ne semble néanmoins pas trop s’en inquiéter, car c’est une pré-alpha. S’il est facile d’imaginer des progrès sur les animations, on reste un peu dubitatifs sur la direction artistique. Mais malgré la laideur des graphismes et le ridicule des mouvements, notre YouTuber s’est retrouvé immédiatement immergé, grâce au gameplay.

Si on était plutôt frileux depuis la vidéo d’extermination de buissons, il faut avouer que l’avis d’un expert nous rassure un peu. Il faut cependant rester prudent, et on sera à l’affût des retours sur les autres phases de test. En attendant, il n’existe toujours pas de page Steam, mais vous pouvez vous rendre sur le site officiel. L’accès anticipé de Bellum est toujours prévu pour le premier trimestre 2026.

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Prologue: Go Wayback! est sorti en accès anticipé, mais comme on le craignait, c’est nul à chier

Le 20 novembre dernier est sorti en accès anticipé Prologue: Go Wayback!, le dernier jeu de PlayerUnknown (H1Z1, PUBG). Un battle royale ? Non, pas du tout, juste un jeu de survie et de craft. Sa particularité, outre le fait qu’il soit d’une extrême vacuité, est la génération procédurale et presque infinie de sa carte, sans doute un peu à la manière d’un Minecraft, mais avec des visuels plus réalistes, ainsi qu’un framerate au ras des pâquerettes.

Le peu de joueurs qui s’y sont essayés ne semblent pas vraiment convaincus, puisqu’ils décrivent le « jeu » comme une démo technique qui, même si elle avait été gratuite, aurait été trop chère. Bon, là c’est facturé 18 € pour la semaine de sa sortie (jusqu’au 1er décembre, après c’est 20 balles), ce qui est ZeroDivisionError fois trop cher, même en promo.

Ce n’est pas comme si on ne vous avait pas prévenus, alors ne faites pas les étonnés. Si, en revanche, l’ennui est votre passion, vous pouvez le retrouver sur Steam et perdre 18 €.

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Un trailer de gameplay saignant pour Clive Barker’s Hellraiser: Revival

Il y a une dizaine de jours, Saber Interactive, en charge du développement du futur jeu érotico-horrifique Clive Barker’s Hellraiser: Revival, a publié un trailer de gameplay. On ne va pas vous refaire tout le topo, on en avait parlé lors de l’annonce du jeu en juillet dernier, mais en gros, vous mélangez Cénobites, Pinhead, tétés et zigouigouis, vous ajoutez quelques morceaux de membres divers, puis vous assaisonnez avec de généreuses giclées de sang, et voilà.

La vidéo nous montre finalement assez peu, puisque les séquences ne durent pas plus d’une ou deux secondes, mais on peut apercevoir un système de combat à l’arme blanche, qui pourrait être sympa, ainsi que des armes à feu. Cependant, ces dernières ne semblent présentées qu’au travers de cinématiques, donc il faudra patienter pour se faire un avis.

Clive Barker’s Hellraiser: Revival est prévu pour 2026, sans plus de précision. En attendant d’en savoir plus, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits depuis sa page Steam si ça vous intéresse.

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Les bons plans NoFrag du week-end profitent du Black Friday

Comme chaque année, c’est la foire à la saucisse pour le Black Friday. Alors, les bons plans NoFrag du week-end sont bien décidés à faire des affaires. On commence avec un joli pull et un lot de caleçons propres pour affronter les rigueurs de l’hiver. Marre de supporter votre entourage ? Un petit casque VR devrait faire l’affaire. En plus, vous pourrez en profiter pour jouer à la petite voiture en full POV. Par contre, on reste à l’écoute de son environnement sonore, évidemment. Parce que la vue ne va pas en s’améliorant, on sait qu’il vous faut un clavier avec des touches adaptées. Et aussi une souris ergonomique, car vous n’avez pas épargné vos poignets. On termine avec des idées-cadeaux pour le petit neveu de quatre ans, comme ce chouette calendrier de l’avant ou ce robot futuriste, et ce set de cordes à sauter pour sa grande sœur.

Les bons plans Amazon

En ce vendredi noir, notre expert Gothax nous propose une nouvelle petite liste plutôt intéressante :

Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.

Gamesplanet S48

Les bons plans Gamesplanet

C’est le black Friday chez notre partenaire Gamesplanet ! Mais le code NOFRAGWORLD propose toujours 11 % de réduction sur The Outer Worlds 2, que Stuka a qualifié de correct. Cela fait l’édition Standard à 62 €, et l’édition Premium à moins de 89 €. Attention, ce sont des versions Microsoft Store et la promo ne dure que jusqu’au 30 novembre. Et bien sûr, il y a aussi plein d’autres réductions :

Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

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Les devs de Bodycam ne sont toujours pas partis avec la caisse, et persévèrent avec une nouvelle mise à jour majeure

Alors que les mises à jour se faisaient rares sur Bodycam, un FPS « ultraréaliste » sorti en accès beaucoup trop anticipé en juin 2024, les développeurs sortent enfin une grosse update. Déjà, en octobre 2024, ils s’étaient diversifiés en publiant un mode zombie, fortement inspiré du mode éponyme de Call of Duty. Ce n’était certes pas très original, mais on avait trouvé ça plutôt sympa à jouer, et beaucoup plus intéressant que le multi. Cette fois-ci, ce mode est étoffé d’une immense nouvelle carte. On est allés voir ce qu’elle donnait hier soir, et on a été assez surpris de constater qu’on s’y amusait beaucoup. Par contre, malgré l’annonce d’améliorations des performances de la part du studio, le framerate est ridiculement bas. En 4K avec un 7800x3D et une RTX 4090, DLSS Performance, on est tombés sous les 60 FPS dans certaines zones, et on tournait autour des 85 FPS de manière générale. Mais il paraît que c’était pire avant, alors tout va bien !

Du côté multijoueur, on n’a pas noté de différences majeures, hormis l’arrivée de nouvelles cartes. On n’avait pas fait de news pour les précédentes, alors on a découvert Rome, sortie en novembre 2024. Elle est très chouette et assez ramassée, ce qui fait qu’on se trouve plutôt facilement, contrairement à la toute dernière, CQB un peu trop grande, qui pose de gros problèmes de rythme. Il y a également parfois des soucis de spawn, mais on s’est tout de même bien amusés, notamment avec le mode Gun Game, qui nous fait changer d’arme à chaque kill. En bref, si sa machine le permet, on peut passer quelques très bonnes soirées sur le titre.

Bodycam est toujours en accès anticipé. Aucune date de sortie en version finale n’a pour l’instant été évoquée. Si vous voulez tester, vous pouvez profiter d’une promotion de -20 % sur Steam, soit moins de 27 € jusqu’au 2 décembre.

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Du gameplay mou du cul pour Crisol: Theater of Idols

La semaine dernière, le studio espagnol Vermila Studios, qui développe Crisol: Theater of Idols, a partagé huit minutes de gameplay commenté par la Games Creative Lead et le Game Director. Pour rappel, le concept est plutôt intriguant : c’est un survival horror dans lequel le sang du personnage est utilisé pour recharger son arme. Visuellement, ça paraît correct, mais que serait une présentation de gameplay d’un petit studio sans un framerate au ras des pâquerettes ? Point positif, la démonstration est faite au clavier/souris, mais malheureusement, le joueur vise comme une patate.

Cela donne l’impression d’un jeu extrêmement mou du cul et pas vraiment intéressant. En plus, le pistolet semble ne pouvoir tirer qu’une fois toutes les trois heures, ce qui n’aide pas réellement. La Game Creative Lead est toute contente de nous expliquer que tirer dans la tête des ennemis ne sert à rien, car ils continuent à vous attaquer, ce qui enlève toute satisfaction à faire des headshots. De manière générale, les impacts sur les sortes de mannequins sont assez pitoyables, et le feeling a l’air d’être le gros point faible du jeu.

On n’est donc pas franchement pressés de le voir arriver. Pour l’instant, Crisol: Theater of Idols est prévu pour le début de l’année 2026. Si contrairement à nous, il vous intéresse, vous pouvez déjà l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

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[TEST] Call of Duty 22: Black Ops 7 : banane éteinte de déchèterie hollandaise +1

Après un épisode plutôt correct en 2024, on ne s’était plus vraiment intéressés à Call of Duty. Noyés dans l’effervescence du retour en force de la série Battlefield, les trailers de Call of Duty 22: Black Ops 7 nous avaient fait à peine lever un sourcil. Ah, encore un Black Ops comme l’année passée ? Malgré sa cinématique complètement déjantée, qui semblait proposer au moins quelque chose d’original, on l’avait un peu ignoré jusqu’à sa sortie. Pourtant, au moment de l’ouverture des serveurs le 14 novembre dernier, une lueur d’espoir était revenue. Peut-être avaient-ils capitalisé sur la réussite de l’opus précédent pour nous proposer encore mieux ? Rassurez-vous, cette lueur s’est rapidement éteinte quand on a constaté le résultat affligeant : c’est un épisode fainéant et parfaitement inutile, à la limite de l’insulte.

Genre : Call of Duty | Développeurs : Treyarch, Raven Software, Beenox, High Moon Studios, Activision Shanghai, Sledgehammer Games, Infinity Ward, Demonware | Éditeur : Activision | Plateforme : SteamBattle.netGame Pass | Prix : 79,99 € | Configuration recommandée : Ryzen 5 1600X / Core i7-6700K, 12 Go de RAM, RX 6600XT / RTX 3060 / ARC B580 | Langues : Français | Date de sortie : 14/11/2025 | Durée : 5 à 9 heures pour la coop (il paraît), des dizaines pour le multi et le mode zombie

Test effectué sur la version Xbox Game Pass.

La campagne coop est une insulte au genre humain

« Badibadou ! L’éléphant ouvert rigole dans sa flamboyance. J’enfile une crevette extrudée et souffle vertement sur le soleil algal, pour enfin m’assoir dans l’analyse applaudie. » C’est sans doute la description la plus sensée que vous pourrez lire sur la campagne coop de Call of Duty 22: Black Ops 7. Mais il suffit de voir le studio en charge de cette partie pour comprendre : c’est Treyarch qui s’en est occupé. S’ils avaient enfin réussi à faire quelque chose de correct pour le multi de Call of Duty 21: Black Ops 6, c’était tout de même un sacré exploit. Pour l’épisode suivant, un débile de chez Activision a jugé bon de leur confier la partie scénarisée du titre. Quelle erreur ! C’est un gloubi-boulga de choses incohérentes faussement déjantées, qui nous crient à la gueule « LOLILOL, G FÉ UNE GROSSE MACHETTE QUI TOMBE SUR LES MÉCHANS 111!!§§1 CÉTROPROFON », comme si c’était une vision artistique. En réalité, c’est tellement naze qu’il ne serait vraiment pas étonnant que tout le scénario ait été écrit par ChatGPT, avec un prompt du genre « fais en sorte qu’on ne voie pas que c’est fait par une IA, en rajoutant un peu d’excentricité ». Niveau gameplay, rien à dire, c’est OK-tier. Du tir au pigeon franchement pas passionnant, et une utilisation fainéante du monde ouvert vide et mort prévu pour Warzone. C’est évidemment un peu mieux en coop, parce qu’on peut se moquer des ennemis cons comme des balais avec ses potes. En solo, c’est de la pure perte : il n’y a strictement rien à en retirer.

Le multi n’apporte rien, mais enlève des modes au fur et à mesure

La technique est assez déplorable : ce n’est pas plus beau que les précédents titres de la licence, et en plus, il faut faire des concessions sur les options graphiques pour avoir un bon framerate en 4K, même avec des appareils très haut de gamme. Mais qu’est-ce qu’ils branlent avec leur moteur ?

Si vous voulez profiter du mode multi, il va falloir se bouger le fion : à la sortie, il y avait cinq modes différents. La semaine dernière, plus que quatre. Hier, seulement trois, dont un qui est Nuketown en Domination 24h/24h, une minuscule carte amusante cinq minutes, pas plus. Dans deux jours, ils ferment le service ? On est où, là ? Ou alors c’est parce que je n’ai pas payé les 80 putains d’euros demandés sur Steam et que j’utilise le Game Pass qui est tout de même à 28 €/mois ? Avec un peu de chance, vous pourrez tomber sur l’un des modes qui était présent sur les précédents opus, comme Team Deathmatch, Domination ou Élimination Confirmée, via Moshpit Standard. Si vous avez la malchance de cliquer sur le mode à 20v20 dont j’ai oublié le nom, vous pourrez expérimenter l’une des créations d’Activision les plus nulles de ces dernières années : on apparaît dans les airs avec sa wingsuit à quelques mètres du sol, façon écureuil volant prêt à s’écraser sur l’autoroute, et on rush des points à capturer, dans des cartes qui ressemblent à des endroits de la future map de Warzone (encore une fois). C’est absolument nul. L’autre exclusivité, c’est une sorte de Capture The Flag. Quelle originalité. Mais étonnamment, ce n’est pas le plus pourri. Le plus amusant, c’est finalement l’Escarmouche, du 2v2 à partager exclusivement avec quelqu’un sur Discord, pour éviter de finir la partie tout seul, 0 points à 6 pour les adversaires. Bon point cependant, l’admirable sound design du titre, à base de « fils de pute », « vazy, connard » et autre « sniper noob ». N’oubliez pas d’activer les communications vocales pour en profiter en Surround 7.1.

Les zombies, c’est la vie

Je n’ai pas eu le courage de tester, mais il paraît que c’est comme le précédent. Ceux qui aiment devraient aimer. Moi, je préfère autant me cogner chaque orteil contre une table basse, et puis j’ai la flemme, alors allez voir ailleurs.

À quoi bon ?

Ne vous fatiguez pas à vouloir jouer à Call of Duty 22: Black Ops 7, car Treyarch ne s’est pas fatigué à le faire. La campagne coop est une insulte à l’intelligence humaine, dont le scénario est sans doute créé par l’IA, tellement c’est naze. Côté multi, c’est d’une fainéantise affligeante : les nouveautés sont anecdotiques, voire nulles, avec un gameplay presque similaire au précédent titre, mais dans de nouvelles maps. Personnellement, je préfère celles de Call of Duty 21: Black Ops 6, donc c’est un mauvais point de plus. Je ne me prononcerai pas sur le mode zombie, parce que je n’ai pas testé, par pure flemme, dans l’optique de me mettre dans les mêmes dispositions que les studios en charge de la réalisation de leur machin. Le seul truc amusant, ce sont les adversaires qui nous insultent quand on les défonce en Escarmouche, le mode 2v2. Enfin, pour ceux que ça importe, certains visuels ont été générés par IA et le jeu coûte 80 €.

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

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Le FPS d’action/infiltration indépendant Transience sortira le 4 décembre

On en parlait en début de mois, BigfryTV, influenceur canadien et responsable du studio RESURGENT qui développe Transience, nous avait montré un peu de gameplay de son FPS d’action/infiltration inspiré de Project I.G.I., Splinter Cell et Max Payne. Il y a deux jours, dans une nouvelle vidéo, il a enfin annoncé la date de sortie du jeu : ce sera le 4 décembre. Il sera vendu au prix de 20 $ pour la version standard, et 30 $ pour la version supporter, qui donnera accès à un artbook et à la soundtrack. Selon le billet Steam accompagnant l’annonce, le jeu proposera 9 missions au cours desquelles on pourra jouer l’infiltration ou y aller comme un bourrin. On aura accès à un ensemble d’équipements plus ou moins tactique, inspiré de bons titres d’Ubisoft (Rainbow Six, Splinter Cell…). D’après la vidéo, la durée du jeu, uniquement solo, devrait osciller entre 8 et 12 heures.

L’influenceur rappelle à de nombreuses reprises qu’ils sont une petite équipe de développeurs indépendants, mais qu’ils ont tenté d’y mettre toute la qualité possible. Il sait très bien qu’une partie des joueurs va essayer de lui retomber sur le coin de la gueule, compte tenu de son habitude de chier – à raison – sur les projets de merde. À la rédaction, on est plutôt enthousiastes, sans trop en attendre du côté des IA, qui ont l’air bien débiles – ce qui devrait permettre de jouer sur la discrétion sans que ce soit trop dur. On verra bien ce qu’il donne à la sortie.

En attendant le 4 décembre, vous pouvez ajouter Transience à votre liste de souhaits depuis sa page Steam. À noter qu’il y aura une promo de lancement, baissant le prix à 17 $ pendant une semaine.

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De nouveaux documents plongent profondément la tête de Krafton dans un magnifique tas de merde

Cela fait maintenant plusieurs mois qu’on vous parle de l’affaire Subnautica 2 et des ex-dirigeants d’Unknown Worlds, licenciés pour des raisons plus ou moins étranges (1, 2, 3). Selon Krafton, le jeu n’était pas du tout prêt pour une sortie en 2025, et l’équipe de devs aurait été laissée à la dérive par les anciens chefs du studio. À l’inverse, ces derniers contestent ces deux points, et affirment qu’ils ont été licenciés pour éviter qu’ils reçoivent une prime de 250 millions de dollars si le jeu sortait bien en accès anticipé en 2025 et atteignait un certain seuil de rentabilité.

Il y a quelques jours, nos confrères de chez GamesIndustries.biz ont publié un article basé sur des documents déposés en amont de l’ouverture du procès, révélant que les membres de la direction de Krafton seraient bel et bien des enflures. Ils auraient monté un groupe de travail pour tenter de conclure un accord avec les fondateurs pour réduire la prime pourtant contractuelle, ou alors procéder à une prise de contrôle d’Unknown Worlds. Comme vous vous en doutez, les négociations n’ont pas abouti, ce qui a débouché sur l’éjection des éléments gênants. De son côté, l’éditeur coréen accuse les anciens fondateurs du studio d’avoir siphonné des fichiers de l’entreprise et quelques e-mails avant d’être licenciés, ce que les intéressés nient formellement. Mais la révélation des échanges sur Slack (ndlr : sorte de Discord professionnel) entre le PDG de Krafton et d’autres employés de la société, montre que cette histoire de prime lui courait sur le haricot depuis un moment : il considérait que c’était un mauvais accord pour Krafton, ou encore que cela pourrait entraîner une « baisse significative de la valeur du studio » et que « lui, en tant que responsable de l’investissement, devrait en assumer la responsabilité ». Ce n’est effectivement pas une preuve de la culpabilité du bonhomme, mais cela commence à faire un sacré faisceau. Cerise moisie sur le gâteau à la merde, les échanges montrent que le PDG de Krafton aurait utilisé ChatGPT pour tenter de trouver une solution à son « embarrassant » problème, mais que l’IA n’aurait pas donné de réponse satisfaisante.

Subnautica 2 - Équipe de développement
État des membres de l’équipe de développement de Subnautica 2, allégorie, 2025

Ne partez pas, on n’a pas touché le fond ! En plus de cela, d’autres documents révèlent que les données de tests de Subnautica 2 présentées à Krafton en mai « montraient que le jeu répondait aux attentes des joueurs ». Selon un expert, pourtant interne à Krafton, « la sortie prévue en 2025 [aurait été] la meilleure solution », et « le licenciement de Ted Gill entraînerait un retard de développement de plusieurs années ». Pour finir, la responsable mondiale du développement de l’entreprise chez Krafton a écrit que « le jeu était prêt pour une sortie en août ».

Le procès n’est pas terminé, et on aura peut-être également des éléments de la part de Krafton. Mais pour l’instant, tout porte à croire que la cupidité et la stupidité de la direction de l’éditeur coréen soient les responsables de la situation. Difficile de savoir où tout cela mènera la société, mais en attendant, la poursuite du développement de Subnautica 2 est pour le moins incertaine. D’autant plus quand on connaît l’amour que porte Krafton pour l’IA

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Fireteam : un mode coop pour Squad pour renouveler la base de joueurs

Vendredi dernier, Offworld Industries a fait une annonce surprise : l’arrivée de Fireteam, un mode de jeu en PvE jusqu’à 5 joueurs en coop pour Squad. C’est suite à un événement interne pendant lequel les équipes expérimentent de nouvelles fonctionnalités, que le studio s’est rendu compte qu’un mode PvE pouvait être intéressant. Après un an de boulot, les développeurs sont prêts à nous montrer ce que ça donne dès le 3 décembre prochain. Si quatre missions seront gratuites, ils ne perdent pas le nord pour autant et proposent un DLC payant à 8 $ pour neuf missions supplémentaires. Et si vous avez du fric à jeter par la fenêtre, il y a même un tiers à 15 $ avec des skins et des emotes fabuleuses.

Dans le billet de blog Steam, on peut voir les différents types de missions qui seront proposés : de la recherche et destruction d’objectifs, tuer des cibles, et infiltrer ou exfiltrer des territoires ennemis. Ça se passera sur des maps comme Mutaha, Sumari ou Fallujah. Au niveau du gameplay, on nous assure que ce sera la même chose que pour la partie multijoueur, et d’après les courtes séquences que l’on peut voir dans le trailer, cela ressemble à un mélange entre des missions d’Arma 3 et de Six Days in Fallujah. L’équipe tente de nous rassurer en disant qu’ils travaillent activement à rendre l’IA crédible, mais ça nous laisse tout de même dubitatifs. On attendra d’en voir un peu plus pour se prononcer. Ils souhaitent avoir des retours pour pouvoir orienter leurs futurs développements, et promettent d’autres missions et fonctionnalités dans les prochains mois. Ils veulent, par exemple, profiter de ce mode pour en faire un tutorial, et ainsi mieux accueillir les noobs qui sont perdus dans les matchs en 50v50.

En attendant, vous pouvez jeter un œil au concept réalisé l’année dernière :

Offworld Industries insiste également beaucoup sur la communauté : tous les outils qu’ils utilisent seront mis à disposition des modders, afin qu’ils travaillent à leur place.

Si vous voulez avoir plus d’infos, n’hésitez pas à consulter le billet de blog Steam. À la rédac, on est tout de même assez curieux de voir ce que ça va donner. On l’essaiera sans doute à la sortie le 3 décembre. Attention, il faut donc posséder Squad pour y jouer. Ça tombe bien, notre partenaire Gamesplanet propose une promo de 63 % sur le jeu, ce qui le fait à 18 €. Les missions gratuites seront directement disponibles, tandis que les autres seront accessible via le DLC Squad – Fireteam, que vous pouvez ajouter à votre liste de souhaits Steam, s’il vous intéresse.

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Return to the Reik, une nouvelle map coop avec des bateaux pour Vermintide 2

Alors qu’il est sorti il y a plus de 7 ans, Warhammer: Vermintide 2 est toujours suivi par Fatshark (aussi développeur de Warhammer 40,000: Darktide). En effet, il y a quelques jours, il a publié une nouvelle map nommée Return to the Reik, qui prend place autour d’une rivière, et nous propose une mécanique de gameplay avec des bateaux.

Après avoir jeté un œil aux fameuses séquences auprès d’influenceurs, cela semble un peu merdique, mais au moins, ça apporte de la variété. D’autre part, quelques corrections de bugs et des ajustements ont été apportés. Vous trouverez le patch note sur le billet de blog Steam dédié.

En tout cas, si vous aviez envie de tester, c’est vraiment l’occasion : Warhammer: Vermintide 2 est actuellement gratuit sur Steam jusqu’à ce soir, 22 h, alors profitez-en. On rappelle qu’en plus du mode coop, le mode Versus a été implémenté il y a tout juste un an, sur une poignée de maps.

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