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Réseau électrique 100 % renouvelables : l’Espagne y arrive pour la première fois en semaine

Si l’Espagne a pu, dans le passé, atteindre un taux de 100 % d’électricité renouvelable à certains moments d’un jour de week-end ou férié, le pays a réitéré l’exploit, cette fois en pleine semaine.

L’Espagne a franchi une étape symbolique dans sa transition énergétique, le 16 avril dernier : la totalité de sa demande en électricité a été couverte exclusivement par des sources d’énergie renouvelable, selon Red Eléctrica, le gestionnaire du réseau. Ce jour-là, l’énergie éolienne s’est imposée comme la principale source, générant 256 GWh, soit 45,8 % de la production. Le solaire photovoltaïque a contribué à hauteur de 27 % avec 151 GWh, tandis que l’hydroélectricité a fourni 129 GWh (23,1 %). Le solaire thermique et d’autres sources renouvelables ont ajouté respectivement 2 % et 1,9 % (environ 11 GWh chacun), complétés par la faible part des « déchets renouvelables » (0,2 %).

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Un pic notable a été atteint à 11h15, moment où la production combinée de l’éolien et du photovoltaïque a couvert 100,63 % de la demande — une première absolue en semaine, jusqu’ici réservée aux week-ends ou jours fériés. Quelques jours plus tard, le 21 avril à 13h35, un nouveau record de puissance solaire instantanée a été établi : 20 120 MW, dépassant de 0,7 % le précédent pic du 12 juillet 2024. À cet instant, le solaire couvrait à lui seul 78,6 % de la demande électrique, représentant 61,5 % du mix énergétique national. Des performances qui attestent de l’accélération impressionnante des renouvelables en Espagne, mais aussi des talents de jongleur du gestionnaire du réseau, qui semble avoir réussi à trouver un bon équilibre à ces instants.

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Ces projets de batteries géantes menacés par les nouveaux droits de douane aux États-Unis

Les méga batteries qui fleurissent aux États-Unis, c’est fini ? Majoritairement importés de Chine, les éléments qui composent ces sites de stockage d’énergie sont soumis aux nouveaux droits de douane imposés par Donald Trump. Plusieurs projets en ont déjà fait les frais.

Les nouveaux droits de douane ahurissants voulus par Donald Trump n’ont pas tardé à affecter le secteur américain du stockage d’énergie. Car, si les États-Unis produisent des batteries, ils n’en fabriquent pas suffisamment pour satisfaire son grand appétit, notamment pour la construction des méga sites de stockage par batterie stationnaire. Ainsi, la filière est toujours très dépendante de la Chine pour sa chaîne d’approvisionnement.

Avec des produits désormais taxés à 145 %, plusieurs projets sur le point de démarrer ont immédiatement été suspendus, voire abandonnés. Un projet solaire couplé à du stockage par batterie chiffré à 650 millions de dollars a ainsi renoncé à sa composante batteries, tandis qu’un autre investissement de 750 millions de dollars a été mis en pause. Ces décisions reflètent l’ampleur de l’incertitude créée par les nouvelles politiques commerciales et fiscales.

Parallèlement, le gel des aides fédérales aux énergies renouvelables, promesse de campagne de Trump désormais concrétisée, a porté un coup fatal à plusieurs projets de gigafactories. KORE Power, qui devait construire une usine de batteries en Arizona avec un prêt fédéral de 850 millions de dollars, a abandonné son projet, faute de financements. Même sort pour FREYR, qui renonce à une usine en Géorgie.

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Toujours arrêté, l’EPR de Flamanville maintient son objectif de pleine puissance pour cet été

Il n’est plus à quelques mois près. Le premier réacteur nucléaire de type EPR installé en France n’a toujours pas redémarré. Deux problèmes compliquent la phase de mise en service progressive du réacteur, qui promet malgré tout d’atteindre sa puissance maximale durant l’été.

Le redémarrage du réacteur EPR de Flamanville, initialement prévu le 30 mars, est une nouvelle fois repoussé. À l’arrêt depuis le 15 février, EDF évoque une opération de maintenance supplémentaire sur « un matériel situé sur la partie nucléaire ». L’énergéticien précise à nos confrères de l’AFP que les vérifications en cours concernent « la qualité de l’eau du circuit primaire », sans lien avec le précédent désagrément concernant le turbo-alternateur.

Ce dernier dysfonctionnement, toujours sans cause précise identifiée, limiterait la puissance délivrée et nécessiterait une lourde intervention. Démarré fin 2024 avec douze ans de retard, le réacteur a déjà connu deux arrêts techniques. EDF table désormais sur un redémarrage le 17 avril et maintient son objectif de pleine puissance à l’été.

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Ce parc éolien écope d’une très lourde peine pour la mort d’un aigle Royal

En un coup de pale, une des éoliennes du parc de Bernargues dans l’Hérault avait tué l’un des derniers sujets d’aigle royal du département. L’exploitant vient d’être lourdement condamné, malgré les mesures qui avaient été prises pour éviter les collisions.

Le tribunal judiciaire de Montpellier a condamné, le 9 avril, l’opérateur du parc éolien de Bernargues (Hérault) à 200 000 euros d’amende, dont 100 000 avec sursis, pour la mort d’un aigle royal percuté par une éolienne en janvier 2023. Le dirigeant de la société Valéco – Énergie renouvelable du Languedoc écope, lui, de 40 000 euros d’amende. De plus, les sept éoliennes de ce parc auront l’interdiction de fonctionner durant une année.

L’aigle royal mâle, dont les déplacements étaient suivis par une balise GPS, faisait partie du dernier couple de cette espèce présent dans le département. Malgré l’installation d’un système de détection censé ralentir les pales en cas de présence d’oiseaux, le dispositif n’a pas suffi à éviter le drame. France Nature Environnement (FNE) et la Ligue de protection des oiseaux (LPO) dénoncent un site qui serait responsable de la mort de dizaines d’oiseaux. Le parc est au cœur d’une longue bataille judiciaire, ponctuée d’annulations de permis de construire et même d’un ordre de démantèlement.

Fin mars, EDF Renouvelables a également été condamnée à cinq millions d’euros d’amende dans une affaire similaire sur le parc éolien d’Aumelas, également situé dans l’Hérault.

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Borne de recharge : un électricien alerte sur le risque de surchauffe des disjoncteurs

Insuffisamment espacés sur leur rail DIN et sous-calibrés, les disjoncteurs protégeant une borne de recharge pour voiture électrique pourraient surchauffer. L’alerte est lancée par un spécialiste, après une inspection.

Électricien spécialisé dans les infrastructures de recharge pour véhicules électriques (IRVE), Ronmell Carreras a récemment partagé une expérience de terrain pour le moins interpellante sur son compte Linkedin. En intervenant sur une borne installée depuis deux ans chez un particulier, il a constaté une anomalie : un disjoncteur de 32 ampères (A) a été installé à la place d’un disjoncteur de 40 A, et surtout, installé sans séparation avec un différentiel de 40 A. Collés l’un à l’autre, les deux appareils se sont échauffés jusqu’à brunir, sans jamais déclencher les sécurités.

Cette constatation, déjà évoquée par d’autres professionnels, rappelle l’importance du respect des normes et de l’agencement des protections dans un tableau électrique. L’électricien indique qu’il est nécessaire de laisser un petit espace entre les disjoncteurs pour assurer une bonne dissipation thermique. Il préconise même l’installation d’un tableau secondaire dédié à la borne de recharge pour voiture électrique en cas de manque de place.

Un mystère demeure cependant : pourquoi les disjoncteurs, de grande marque et fabriqués en France, n’ont-ils pas réagi à la surchauffe ?

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Une usine de recyclage de batteries prend feu pour la seconde fois en un an

Le sinistre, qui a entièrement détruit une usine écossaise de recyclage de batteries, n’a pas fait de victimes. La récurrence des incendies interpelle cependant.

Un violent incendie s’est déclaré le 9 avril dans l’usine de recyclage de batteries Fenix Battery Recycling située à Kilwinning, en Écosse. Le sinistre a rapidement pris de l’ampleur, provoquant une série d’explosions et de projections de débris autour du site, entouré par une zone résidentielle. Plusieurs maisons ont dû être évacuées durant quelques heures, le temps de circonscrire le feu. Les autorités ont malgré tout recommandé de maintenir portes, fenêtres et aérations fermées, en raison de la présence de fumées potentiellement toxiques.

Dix véhicules de lutte contre l’incendie ont été mobilisés, et les pompiers sont restés mobilisés toute la nuit pour sécuriser le site. L’agence de santé publique locale a conseillé à la population de ne toucher à aucun débris ou batterie retrouvés dans la zone, mais de signaler leur présence à une entreprise de dépollution mandatée pour nettoyer la zone.

Selon les conclusions d’une enquête conjointe menée par les services d’incendie et la police écossaise, l’origine de l’incendie n’est pas considérée comme suspecte. Le point de départ du sinistre n’a cependant pas été communiqué. Ce n’est pas la première fois que le site est touché : un précédent incendie s’y était déjà déclaré un an auparavant.

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Produire de l’électricité par fermentation des chaussettes sales, c’est possible

Une équipe de scientifiques néerlandais affirme avoir mis au point une technologie capable de produire de l’électricité à partir de chaussettes usagées. Une solution bas-carbone, sans intermittence, et surtout abondante.

C’est une découverte pour le moins inattendue qui a été révélée par l’université britannique de Stinks : un procédé bioélectrochimique permettant de transformer des chaussettes sales en électricité. Baptisée « Sock-to-Power », cette technologie repose sur la fermentation anaérobie de textiles portés, combinée à une catalyse enzymatique inspirée du système digestif du caméléon d’Afrique de l’Ouest.

Une source d’énergie fétide mais stable

Le fonctionnement du procédé est aussi simple que révolutionnaire. Les chaussettes, préalablement humectées à l’effort (l’humidité corporelle jouant un rôle essentiel), sont introduites dans une chambre de fermentation contenant une souche bactérienne modifiée, Lactobacillus absurdis. Cette bactérie se nourrit des composés organiques issus de la sueur humaine et libère d’infimes quantités d’électrons au cours du processus. Ces électrons sont ensuite captés par des nanoconducteurs en cuivre, permettant une production continue d’électricité.

D’après le professeur Jim Sarr-Dean, directeur du projet de recherche, « une seule paire de chaussettes portée pendant 48 heures permettrait de recharger un smartphone ». Il précise toutefois que les résultats sont meilleurs avec des chaussettes en laine, coton ou lin qu’en matière synthétique, ces fibres naturelles étant « un excellent substrat au développement bactérien ».

Un gisement inépuisable

Le principal atout de cette technologie ? Sa disponibilité. Contrairement au solaire ou à l’éolien, la chaussette sale ne dépend ni du climat ni de l’ensoleillement. L’être humain produit, en moyenne, 1,3 kg de linge malodorant par semaine. À l’échelle mondiale, cela représente un potentiel de production électrique de 10 TWh chaque année, selon une première estimation. De l’électricité dont l’impact carbone est évalué à seulement 2 g de CO2 eq./kWh, soit moins que le nucléaire.

Une start-up baptisée ISLER (It smells like an energy revolution), s’est déjà rapproché des universitaires à l’origine de cette innovation, et annonce des discussions avancées avec plusieurs fabricants de baskets et d’équipements de sport. Des partenariats sont également envisagés avec des salles de fitness, qui pourraient bientôt se transformer en microcentrales énergétiques grâce aux chaussettes de leurs abonnés. Le slogan de la start-up, « Just don’t wash it », fait d’ailleurs écho à une célèbre marque prisée des sportifs.

À quand les centrales podologiques ?

Si la technologie en est encore à ses balbutiements, plusieurs projets pilotes sont en cours. Un gymnase près de Stinky City teste depuis quelques mois une mini-centrale Sock-to-Power. Les premiers retours sont très encourageants : « on n’a plus de factures d’électricité, mais on a dû interdire les sandales », confie la directrice technique de l’établissement, Dora Dee. D’autres pistes sont à l’étude : l’utilisation de sous-vêtements, de chaussures de randonnée, et même de gants de toilette.

Ceci est notre poisson d'avril 2025 🐟

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Ce kit solaire prêt à brancher de 810 W est à 289 euros : pourquoi c’est un bon plan ?

Le kit solaire proposé par Sunity est un bon plan pour ceux qui tiennent à leur porte-monnaie (et veulent préserver celui du contribuable !). Son tarif est si bas qu’il est inutile de faire appel à EDF pour faire racheter sa production à prix d’or ou demander une quelconque prime pour le rentabiliser. De toute façon, ce kit ne permet par d’y prétendre !

Sunity vient de lancer un kit solaire complet de 810 W à seulement 289 €. Disponible en précommande avec un arrivage prévu le 3 mars 2025, cette offre combine performance technique et simplicité d’installation, sans nécessiter des compétences dignes d’un ingénieur nucléaire.

Ce dispositif se veut accessible à tous : branchez-le sur une prise domestique et le tour est joué. Fini le blabla des installateurs sur le fonctionnement et la supposée complexité des systèmes photovoltaïques – ici, même ceux qui confondraient un tournevis avec un ouvre-boîte pourront en profiter (bon, on exagère un peu quand même). Il ne vous restera qu’à optimiser l’autoconsommation pour voir vos factures d’électricité dégringoler.

On a quoi à ce prix ?

Le kit comprend deux panneaux solaires Full Black de 405 W chacun, totalisant une puissance nominale de 810 Wc. Ces panneaux, basés sur la technologie N-Type et équipés de 108 cellules monocristallines, offrent un rendement de 20,7 % – des chiffres qui donnent le vertige à ceux qui ont installé leur centrale solaire il y a 30 ans. Avec un poids de seulement 21,5 kg et une résistance à des charges de vent de 2 400 Pa et de neige de 5 400 Pa, ces panneaux semblent prêts à affronter les caprices du climat, contrairement à nous.

L’ensemble est doté d’un micro-onduleur de 800 W qui assure une conversion optimale de l’énergie, avec un rendement MPPT de 99,8 %. La gestion individuelle de chaque panneau permet de maintenir des performances élevées même en cas d’ombrage partiel – un atout non négligeable pour ceux qui ont la flemme d’élaguer cette vieille haie de thuyas.

Options de fixation et compatibilité

Pour s’adapter à divers types de toitures – qu’il s’agisse de tuiles classiques, de bac acier, d’ardoise ou de fibrociment – Sunity propose des solutions de fixation en supplément. Cette modularité technique permet de garantir une installation sécurisée et performante.

En définitive, ce kit se présente comme une option technique solide pour les consommateurs en quête d’une solution efficace et économique, sans que l’installation devienne un casse-tête. Un bon plan pour passer en mode « expert solaire » sans se ruiner, même si, pour l’instant, l’expertise se limite à savoir utiliser une visseuse et brancher une prise.

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Cette marque française lance une pompe à chaleur air/air monobloc à installer soi-même

La marque française Airton, connue pour ses pompes à chaleur air/air (aussi appelés « climatiseurs réversibles ») à très bas prix, élargit sa gamme avec le lancement d’un modèle monobloc. Ce nouvel appareil, qui peut être installé sans faire appel à professionnel, offre une alternative aux pompes à chaleurs traditionnelles, notamment pour les espaces où l’installation d’une unité extérieure est impossible.

Il n’est pas toujours possible d’installer un groupe extérieur de pompe à chaleur, notamment lorsqu’on réside en copropriété, dans un bâtiment protégé ou pour différentes raisons techniques. Dans cette situation, comment bénéficier de la climatisation l’été et d’un chauffage à faible consommation l’hiver ? La pompe à chaleur monobloc peut être une solution, car elle regroupe tous les éléments dans un seul appareil. La marque française Airton, spécialisée dans les pompes à chaleur air/air à bas coût, en propose désormais à son catalogue.

Deux entrées d’air et un tuyau pour évacuer les condensats

Le modèle récemment lancé, baptisé « Apollon 12HP », combine les fonctions de climatisation, chauffage, déshumidification et ventilation simple. Grâce à la technologie inverter, l’appareil optimise sa consommation d’énergie, contribuant ainsi à une meilleure efficacité et des factures d’électricité moins salées. L’installation est simplifiée par rapport à une pompe à chaleur split traditionnelle, nécessitant uniquement une entrée et une sortie d’air extérieur de 20 cm de diamètre et une évacuation des condensats de 2 cm de diamètre. Par ailleurs, l’appareil est compatible avec le module Wi-Fi SmartLife, permettant un contrôle à distance via smartphone.

La pompe à chaleur monobloc d’Airton est actuellement vendue 1 199 €, auxquels il faut ajouter 49,99 € de frais de livraison. Ce modèle monobloc est deux fois plus cher que le modèle split de même puissance. Mieux vaut donc opter pour une pompe à chaleur split classique lorsqu’il est possible d’en installer, et ne réserver le modèle monobloc qu’aux cas spécifiques.

Fiche technique de la PAC monobloc Airton

 

En mode chauffage

En mode climatisation

Puissance thermique

2,36 kW

2,35 kW

Puissance électrique

0,76 kW

0,9 kW

Température extérieure minimale de fonctionnement

-15 °C

-10 °C

Température extérieure maximale de fonctionnement

+24 °C

+43 °C

COP

3,1

 

EER

 

2,6

Classe énergétique

A

Débit d’air

480 m³/h

Volume sonore

56 dB

Type de gaz

R32

Dimensions

615 × 965 × 200 mm

Poids

36,2 kg

Pompe à chaleur split vs monobloc : quelle différence ?

Les pompes à chaleur air/air se déclinent principalement en deux configurations : split et monobloc. Les systèmes split, aussi appelés bibloc, se composent de deux unités distinctes : une unité extérieure qui capte les calories de l’air et une unité intérieure qui diffuse la chaleur ou la fraîcheur dans le logement. Ces deux unités sont reliées par une liaison frigorifique contenant un fluide frigorigène. À l’inverse, une pompe à chaleur monobloc intègre tous les composants au sein d’une seule unité, généralement installée à l’intérieur du bâtiment. Elle échange directement avec l’extérieur via des conduits d’air, sans nécessiter d’unité extérieure.

L’un des principaux avantages des pompes à chaleur monobloc réside dans leur installation simplifiée. Ne nécessitant pas de liaison frigorifique, elles peuvent être installées sans faire appel à un professionnel certifié pour la manipulation des fluides frigorigènes. De plus, l’absence d’unité extérieure peut être un atout esthétique et pratique, notamment dans les environnements urbains ou les copropriétés où l’installation d’unités extérieures est réglementée.

Cependant, ces systèmes peuvent présenter des limitations en termes de puissance et de couverture de surface, les rendant plus adaptés à des espaces de taille modérée. Autre caractéristique importante : comme le compresseur est situé à l’intérieur de la pièce à chauffer ou climatiser, le niveau sonore peut être un facteur à considérer.

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Avec son simulateur, Beem veut faciliter l’installation de panneaux solaires et batteries

La marque française Beem, spécialisée dans les kits solaires prêts à l’emploi ou en toiture et les batteries, propose un outil en ligne permettant aux particuliers d’estimer leurs besoins en production photovoltaïque et éventuellement obtenir une proposition commerciale. Ce simulateur considère plusieurs paramètres pour dimensionner une installation solaire adaptée à chaque foyer.

L’objectif du simulateur Beem est de fournir une estimation personnalisée en fonction de la consommation d’électricité, de la surface du logement, celle de votre toit et de la localisation du domicile. En quelques clics, l’utilisateur renseigne ces données et obtient une configuration recommandée, incluant le nombre de panneaux solaires nécessaires ainsi que, le cas échéant, une batterie de stockage et une borne de recharge pour véhicule électrique. Ce simulateur est un moyen d’obtenir un devis fiable auprès de Beem, une entreprise française reconnue dans son domaine.

L’estimation repose sur des critères clés tels que la consommation annuelle d’électricité du foyer, le taux d’ensoleillement de la région et les contraintes techniques liées à l’installation. En fonction de ces éléments, l’outil propose une configuration qui optimise la production solaire et le taux d’autoconsommation, avec ou sans batterie de stockage.

Accéder au simulateur Beem ☀️

Un accompagnement vers l’autoconsommation

Au-delà des panneaux et batteries, le simulateur permet d’évaluer, selon votre choix, la pertinence d’une borne de recharge pour voiture électrique. Il indique si la production solaire prévue peut couvrir une partie de sa consommation d’électricité et notamment celle de la recharge du véhicule, et suggère des solutions adaptées. L’utilisateur peut ainsi envisager une installation évolutive, considérant des équipements complémentaires pour une gestion plus efficace de l’énergie.

L’outil mis à disposition par Beem facilite les démarches pour ceux qui envisagent d’installer une centrale solaire. Il permet d’obtenir rapidement une estimation claire et sans blablas des besoins et la faisabilité de l’installation. Cette approche permet à chacun de voir les gains potentiels et d’adopter une solution adaptée à son profil de consommation. S’il faut renseigner ses coordonnées pour obtenir une estimation, le simulateur est bien sûr accessible sans engagement.

Accéder au simulateur Beem ☀️

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Les panneaux solaires hybrides : une solution complète pour l’énergie et la chaleur en 2025

Afin de ne pas devoir choisir entre produire de la chaleur ou de l’électricité, il est possible d’investir dans des panneaux solaires hybrides qui créent simultanément de la chaleur et de l’électricité. Fonctionnement, prix, rendement, voici quelques informations utiles sur ces panneaux hybrides.

Qu’est-ce qu’un panneau solaire hybride ?

Le panneau solaire hybride intègre les technologies thermique et photovoltaïque. Mais comment fonctionne ce panneau solaire double fonction ? A-t-il un rendement aussi performant que les panneaux individuels thermiques et photovoltaïques ?

Comment fonctionne un panneau solaire hybride ?

Les panneaux solaires hybrides photovoltaïques thermiques ont une fonction 2 en 1, c’est-à-dire qu’ils peuvent produire de l’électricité et de la chaleur en même temps. Ils incluent :

  • Des capteurs thermiques pour capturer la chaleur solaire qui servira à chauffer l’eau chaude sanitaire ou votre système de chauffage,
  • Des capteurs photovoltaïques pour capter les rayons solaires nécessaires à la production d’électricité.
    • Production d’électricité et de chaleur en simultané

Afin de pouvoir produire de l’électricité et de la chaleur en même temps, chaque panneau solaire hybride possède des capteurs photovoltaïques fabriqués en silicium sur sa face avant, côté soleil, et des capteurs thermiques sur sa face arrière. Ce type de panneau utilise donc l’énergie solaire de manière plus efficace et offre un très bon rendement.

    • Les technologies hybrides disponibles en 2025

Deux types de panneaux solaires hybrides sont possibles :

  • À air (aussi appelé panneaux aérovoltaïques) : un ventilateur permet de récupérer la chaleur que le système photovoltaïque va générer afin de le diffuser dans votre maison par un système de ventilation adapté.
  • À eau : La chaleur produite par les cellules photovoltaïques est récupérée par un absorbeur qui va réchauffer le fluide caloporteur. Ce fluide va circuler dans un circuit fermé panneau solaire-ballon d’eau chaude oui chauffage-panneau solaire.
À lire aussi Quel est le coût de l’installation de panneaux solaires en 2025 ?

Avantages des panneaux solaires hybrides

Les panneaux solaires hybrides sont idéaux pour les constructions neuves, les habitations basse consommation ou les bâtis anciens rénovés car l’isolation doit être optimale. L’isolation est un paramètre important pour garantir des économies conséquentes sur votre facture énergétique grâce à ces panneaux solaires double-fonction.

    • Optimisation de l’espace et de la production énergétique

L’installation de panneaux solaires hybrides a également l’avantage de prendre moins de place que l’installation séparée de panneaux photovoltaïques et de panneaux thermiques. Outre ce gain de place, ces panneaux utilisent l’énergie solaire à 100% (rayonnement et chaleur). La production énergétique sera également optimisée si les panneaux solaires sont installés avec une bonne inclinaison (entre 30 et 40°), sont orientés au Sud et ne sont pas cachés par une zone ombragée comme des arbres ou une cheminée.

Le refroidissement du panneau solaire hybride évite également sa surchauffe et améliore son rendement.

    • Rendement énergétique supérieur

Le rendement d’un panneau solaire hybride est plus élevé de 5 à 15 % qu’un panneau photovoltaïque grâce à ce système de refroidissement.

Un panneau solaire hybride peut avoir un rendement aux alentours de 40 % selon l’ensoleillement. Néanmoins, ce type d’installation peut ne pas être suffisant pour combler la consommation en hiver à cause d’un taux d’ensoleillement plus faible à cette période qui réduit sa performance.

De plus, le réchauffement de l’eau par un panneau solaire hybride couplé à un chauffe-eau solaire permet d’atteindre un rendement énergétique de ce dernier jusqu’à 70 % supérieur à un chauffe-eau conventionnel. Ce rendement sera d’autant plus élevé si la distance entre les panneaux et le chauffe-eau solaire est courte.

Voici un tableau comparatif panneaux solaires hybrides / panneaux solaires classiques.

Panneaux hybrides solaires

Panneaux solaires (photovoltaïques ou thermiques)

Usage

2 en 1 : production d’électricité et de chauffage

Photovoltaïque = électricité

Thermique = eau chaude et chauffage

Installation

Gain de place lors de l’installation

Peu d’installateurs habilités

Surface d’installation importante

Rendement

Rendement plus élevé jusqu’à 70 %

Mais production impactée par l’ensoleillement ou la température

Rendement entre 15 et 20 %

Production possible même par temps couvert

Prix estimatif avec pose

Entre 13 000 et 16 000 € (3kWc)

Retour sur investissement : entre 10 et 15 ans

Entre 6 000 et 10 000 € (3kWc)

Retour sur investissement : entre 8 à 12 ans

Entretien

Régulier et annuel

Régulier

Bilan carbone

Très bas

Bas

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Pourquoi opter pour des panneaux solaires hybrides ?

Choisir des panneaux solaires hybrides peut être une solution en cas de petites surfaces de toitures et pour avoir un retour sur investissement rapide malgré un prix d’achat et de pose assez conséquent ; comptez en moyenne entre 13 000 et 16 000 € pour l’installation de panneaux hybrides d’une puissance de 3 kilowatt-crête. Les panneaux solaires hybrides sont idéaux pour réduire la facture énergétique en cas de consommation d’eau chaude très importante.

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