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Ultimea Poseidon D80 : un kit 7.1 Dolby Atmos complet à 249€

Le kit Ultimea Poseidon D80 est un ensemble très complet comprenant une barre de son, quatre enceintes satellites, deux pieds accessoires et un caisson de basse pour créer un espace Dolby Atmos. L’idée, c’est de reproduire un son enveloppant, une ambiance cinéma, chez soi.

En début de semaine, Ben8 me demande par email si je n’ai pas la possibilité de trouver un dispositif du genre. Le kit Ultimea Poseidon D80 semble correspondre à toutes ses exigences. Il doit couter moins de 300€, c’est le budget alloué à son futur Home Cinéma pour le moment. Il doit également fonctionner comme solution d’écoute musicale Bluetooth et accepter une entrée optique pour son ampli.

Je suis ici dans les clous avec un kit qui correspond à ses besoins. On retrouve une connectique avec un port USB, une entrée optique, un HDMI In et une sotie HDMI Out pour se connecter à un téléviseur ou un vidéoprojecteur. Cette sortie est d’ailleurs compatible eARC ce qui permet un retour d’information entre votre téléviseur et le kit pour adapter la gestion du son en 7.1. Un port jack très classique en entrée est disponible.

L’ensemble est constitué de 6 éléments pour gérer du 7.1. La barre de son diffuse en stéréo avec une enceinte frontale et deux auxiliaires, les deux enceintes satellites ouvrent les angles en surround avec un câble de 3 mètres pour chacune. Les enceintes arrière couvrent le son sur 360° et le caisson s’occupe des basses. Dans ce kit, des trépieds sont fournis pour les enceintes arrière en plus des kits de montage muraux pour l’ensemble.

À noter, et c’est assez important, le caisson de basse doit être alimenté électriquement et c’est vers lui que seront connectées les enceintes arrière avec des câbles de 6 mètres 1. Le dialogue entre le caisson et la barre de son se fait, quant à lui, sans fil. Le système profitant de la très faible latence du Bluetooth 5.3 pour s’en affranchir. Comme Scorcese l’aurait voulu2.

 

Le tout est donc compatible avec un signal Dolby Atmos 7.1 et une application permet de piloter finement les différents profils d’écoute. Un égaliseur sur 10 bandes est présent pour faire vos propres réglages en plus des nombreux modes pré-enregistré pour la musique, les films ou tout type de diffusion.

En mode « musique » par exemple, l’entrée son peut se faire en Bluetooth 5.3 depuis un smartphone ou une tablette et un réglage peut permettre de retrouver une signature d’orchestre, une diffusion d’ambiance ou un simple signal en stéréo suivant votre source.

Le kit est proposé à 299€ et baisse à 249€ avec le code NNNFRPD80 chez Geekbuying. La boutique le stocke en Allemagne pour une livraison gratuite et rapide. Voilà, si cela peut convenir à Ben8, je pense que cela pourrait également satisfaire d’autres lecteurs.

À noter que la version avec double trépieds arrière est aussi en promo, mais avec un autre code. Elle passe de 299€ à 279€ en utilisant NNNFRUPD8 dans votre panier.

Voir l’offre chez Geekbuying

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Acer Aspire 14 AI, oubliez l’IA et concentrez vous sur le reste

J’aime bien Acer. J’aime surtout ce qu’est devenu Acer au fil des années. Parti de pas grand-chose en tant que marque du temps des eMachines. C’est devenu un fabricant respectable, innovant, impliqué dans le marché et proposant une gamme de PC réellement pertinents. Cet Acer Aspire 14 Ai semble tout à fait intéressant d’un point de vue technique, avec un équipement sobre et un prix correct. Mais c’est également un bon exemple de la déconnexion actuelle du marché des ordinateurs portables d’avec leur public.

 

799€, c’est le prix de ce 14 pouces très compétent. Construit avec une puce Intel Lunar Lake, ici un Intel Core Ultra 5 226V qui a la double particularité d’être gravé par TSMC en 3 nanomètres et d’embarquer la mémoire vive du système en son sein. 16 Go de LPDDR5x-8533 double canal qu’on ne pourra donc pas faire évoluer. Le stockage est, quant à lui, confié à un SSD beaucoup plus classique. Un M.2 2280 NVMe PCIE 4.0 en 512 Go. Cet ensemble apportera un très bon niveau de performances mobiles croisé avec une consommation très maitrisée pour assurer une bonne autonomie.

Tout ce petit orchestre travaillera à afficher des données sur un très bon écran OLED en 1920 x 1200 pixels de 14 pouces de diagonale. Une dalle fonctionnant à 60 Hz avec une luminosité de 400 nits en 16:10 adaptée à ce type de machine mobile. La partie graphique Intel ARC du processeur pourra gérer efficacement cet affichage et profiter de fonctions avancées comme une colorimétrie calibrée à 100% de la gamme DCI-P3, profiter d’un True Black 500 pour des noirs profonds et d’un temps de réponse de 1 ms.

 

Le reste de la machine est très pertinent également avec un châssis de 31.89 cm de large pour 22.51 cm de profondeur et d’une épaisseur variant de 1.5 à 2.5 cm suivant son profil pour un poids de 1.4 Kg. Le clavier choisi est un chiclets rétro éclairé qui sera bien entendu proposé en AZERTY en France.  Il apparait au-dessus d’un large pavé tactile et semble comme enfoncé dans l’épaisseur châssis. Au-dessus de la charnière qui s’ouvre à 180°, un écran à bordures fines, une webcam FullHD avec infrarouge pour la prise en charge de la reconnaissance faciale, une paire d’enceintes et un micro.

Sur la gauche du châssis, une connectique assez classique des nouveaux appareils nomades, composée d’un double port USB4, d’une sortie vidéo HDMI et d’un USB 3.2 Type-A. Sur la droite, un second USB Type-A identique, un Antivol type Kensington Lock et un jack audio combo 3.5 mm. Le recours à un dock en mode sédentaire sera donc recommandé. La connexion aux réseaux sans fil se fera grâce à un module Intel Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3

L’Acer Aspire 14 Ai proposera une batterie Lithium-Ion 65 Wh avec un chargeur externe USB Type-C en 65W. Son autonomie annoncée peut aller jusqu’à 22 heures, ce qui sera, hors d’un laboratoire, plus proche des 12-14 heures en usage réel. On a donc un engin passe partout classique et efficace avec un bon niveau de capacités techniques, de bonnes compétences de calcul et un prix tout à fait correct. Matériellement, à 799€ à la Fnac, c’est un portable tout à fait classique que la marque pousse en avant comme une solution compétente sur de nombreux postes. Logiciellement, c’est un engin sous Windows 11 très classique.

Le problème n’est donc pas matériel ni logiciel mais bien plutôt dans l’enrobage de l’ensemble. Poussés par la folie qui entoure ce que tout le monde appelle « intelligence artificielle » en ce moment, Acer présente son engin comme le champion de cet usage. Présenté comme un PC Copilot+, avec une compétence de calcul dédiée de 47 TOPS, cette machine serait un véritable assistant virtuel. 

Acer explique que son 14 pouces permettrait de gagner du temps et de renforcer sa productivité en confiant des tâches à l’IA de Microsoft. Copilot+ suffirait à pallier vos pannes d’inspiration, vous aiderait à reformuler vos textes, à organiser votre travail. Avec une promesse idéalisée, celle de ne plus avoir à faire d’efforts. Outre le fait qu’il faut n’avoir jamais essayé Copilot pour y croire, cette idée d’un portable autonome avec IA embarquée est basée sur une annonce précédente de Microsoft, celle d’un LLM plus simple, au nom de code « Phi Silica » qui pourrait tourner vite et bien sûr une « petite » machine avec 16 Go de mémoire et 47 TOPS de NPU au total. 

Le souci de Phi Silica, c’est que tout entrainée qu’elle soit à faire certaines tâches, cette IA est ridiculement petite. Avec 3.3 milliards de paramètres quand les solutions en ligne en agrègent régulièrement jusqu’à 200 milliards, elle ne fera pas face aux usages déjà adoptés par le grand public. L’IA sera donc ici surtout reléguée à des usages secondaires comme du sous-titrage ou de l’amélioration de visioconférence. Microsoft promet que Copilot pourra faire un résumé de texte, même s’il ne le fera sans doute pas aussi bien en local qu’une application d’IA ne pourrait le faire en ligne. Et c’est tout le problème de l’éditeur aujourd’hui. Apporter des services locaux intégrés à Windows est un objectif compréhensible sur ce segment, mais penser qu’une machine mobile pourrait concurrencer des Data Center de plusieurs centaines de millions d’euros parait un peu illusoire. Et comme le public s’est habitué au niveau de qualité de réponse de ces Data Center, il y a peu à parier que celui-ci encaisse une dégradation aussi forte du service.

Micheline va à la bibliothèque pour demander ce qu’il y a dans les livres à Copilot

D’un point de vue plus secondaire, encore qu’il soit peut-être plus important, mais moins dans mon spectre d’analyse, ces annonces me font assez froid dans le dos. Microsoft pousse tous les potards à fond pour vanter son IA et ne pas rater une nouvelle révolution technologique. Et cela passe par ce genre de discours pro Intelligence Artificielle à 1000%. Annoncer qu’avec son IA Copilot on pourra profiter d’un travail réalisé sans effort annonce également un travail qui n’aura bientôt plus aucune « valeur ». Si une machine peut trouver une idée à votre place, rédiger un texte autour de cette idée et l’adapter à son public. Si elle peut résumer un texte, le paraphraser et l’expédier par email avec un minimum d’intervention de votre part, où est l’intérêt de vous faire travailler ? 

Cette mise en avant d’une IA qui viendrait au secours de l’utilisateur pour lui mâcher le travail jusqu’à le rendre facile c’est la négation même de ce travail. C’est la dévalorisation des compétences de chacun, l’annulation des diplômes et même de l’enseignement. Un détail d’autant plus douloureux que cette machine cible d’ores et déjà « les étudiants, les designers et les créateurs de contenus. »

La promesse forte de ces engins sous Copilot c’est d’avoir un assistant productif toujours avec soi. Mais le corollaire de cette assistance, c’est bien la dévaluation rapide de la valeur de vos propres compétences. Si c’est une IA qui mâche votre boulot alors celui-ci pourrait logiquement être confié à n’importe qui avec assez de jugeote pour faire une série de copiés collés. Je ne suis pas foncièrement anti-IA, l’outil peut avoir beaucoup d’intérêt pour certaines tâches et certains défis techniques, scientifiques et médicaux. Mais comme tous les outils de mon quotidien, je préférerais pouvoir le choisir. Et pas le retrouver implanté de force dans mon prochain PC. Or c’est précisément la volonté de Microsoft aujourd’hui. L’éditeur conjugue son futur avec Copilot et tord le bras des constructeurs pour qu’ils en fassent la promo jusqu’à graver une touche avec son logo. Et moi j’ai de plus en plus la sale impression de me retrouver comme une grosse dinde que les géants de la tech veulent gaver de cette bouillie de mots creux autour de cette fameuse intelligence. Et cela absolument contre mon gré.

 

Avec Copilot, Microsoft s’offre une touche de publicité

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La toute nouvelle Anycubic Kobra 3 V2 Combo à 339€

La Kobra 3 V2 Combo d’Anycubic reprend les grandes lignes du premier modèle tout en améliorant ses prestations de multiples manières. Cela reste une imprimante 3D à filament classique et c’est l’entrée de gamme de la marque. Pour autant, ce n’est pas un modèle au rabais.

Pas vraiment prévue dans les calendriers de sorties, la Kobra 3 V2 débarque un peu sans prévenir chez Anycubic. Il faut dire que cette V2 est bien un modèle qui a évolué et pas une véritable nouveauté. Une sorte de correctif de la V1 rendu possible par les évolutions récentes de la marque. On retrouve donc un modèle cartésien classique, ouvert, capable d’imprimer en grand et proposé à un prix très proche de la première en promo.

Parmi les nouveautés, on note un changement de taille d’impression maximale. De 250 x 250 x 260 mm de volume, on passe à 255 x 255 x 260 mm. 5 mm de gagné de chaque côté, c’est peu de chose mais cela permettra sans doute d’imprimer certains groupes d’objets plus confortablement. La machine bascule également sur le nouveau traitement de buse mis en palce pour la Kobra S1 sortie après la première Kobra 3 et qui est réputé offrir une meilleure tenue dans la durée.

La V2 embarque par ailleurs une caméra par défaut. Une solution 720P qui apporte à l’imprimante tout le confort d’une vision à distance mais aussi les fonctions de surveillance par IA. Le logiciel Anycubic pouvant détecter un décrochage de votre impression, les erreurs d’impression type « spaghetti » ou autres. Une alerte évite ainsi de gâcher du filament inutilement. Anycubic indique également avoir amélioré la précision et la vitesse de l’ensemble et confirme la possibilité de piloter jusqu’à 8 filaments différents. La Kobra 3 V2 peut désormais atteindre les 600 mm/s théoriques ce qui permettra des impressions plus rapides à des vitesses plus raisonnables, car si cette fulgurance de laboratoire est rarement exploitable en réalité, mais elle montre des capacités plus élevées en usage normal.

La mise à niveau  automatique de la machine est aussi annoncée comme plus efficace et plus rapide. Ce qui évitera les réglages fastidieux avant impression. Le projet des constructeurs d’imprimantes modernes et d’Anycubic ces dernières années étant de ranger au placard les idées qui ont la vie dure sur les difficultés liées à cette pratique de l’impression 3D. Si les premiers modèles sortis étaient clairement très gourmands en réglages et avaient la fâcheuse habitude de consommer beaucoup trop de temps en préparation et en impression, les imprimantes de ces dernières années sont plus automatisées, plus fiables et rapides. Augmentant largement leur efficacité.

L’appellation Kobra 3 V2 Combo vient justement de la présence d’un coffret de stockage de filaments qui va prendre en charge les bobines et les stocker à l’abri de la poussière. Ce dispositif permet de gérer l’hygrométrie des matériaux et ainsi éviter des soucis d’impression. C’est également lui qui va distribuer les différents matériaux. Je ne suis pas spécialement fan de la gestion multicouleurs des impressions, car cela provoque un gâchis énorme de matériau lié à la purge des coloris. Mais avoir « sous la main » différentes couleurs ou différents matériaux sans avoir à changer toute sa bobine, c’est réellement très pratique. Ainsi, je garde toujours un filament de base, peu cher, qui sert pour du prototypage rapide et des filaments plus coûteux qui permettent une impression finale. Bien sûr l’option d’impression mélangeant plusieurs filaments reste possible et la machine est livrée avec de quoi connecter deux boitiers externes pour gérer 8 bobines.

Le prix de la Anycubic Kobra 3 V2 Combo est réduit à 359€ jusqu’au 18 mai, après cette date, il repassera à 499€. Avec le code promo MINIMACHINES, ce tarif baisse encore de 20€. Un total de 339€ donc pour une imprimante rapide, fiable et efficace livrée avec son coffret de gestion 4 couleurs.

La version sans le coffret multi filaments est proposée à 249€ au lieu de 349€ et le code fonctionne également pour la ramener à 229€. 

Voir l’offre chez Anycubic

Avec du recul, je suis toujours aussi ravi de leurs machines. j’ai la Kobra 3 V1 combo et la Vyper8 qui tournent et aucun problème particulier avec ces deux modèles.

Anycubic Kobra 3 Combo : L’impression multi filament à 321€ !

La toute nouvelle Anycubic Kobra 3 V2 Combo à 339€ © MiniMachines.net. 2025

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La prochaine console Zotac tournera bien sous Linux

C’est bien un processeur Strix Point qui sera à bord de la prochaine console portable de Zotac, un AMD Ryzen AI 9 HX 370. On le sait depuis janvier. Cette seconde version de la console Zotac Gaming Zone doit sortir à une date encore indéterminée et cache toujours bien des secrets. Une partie du voile concernant son système d’exploitation a été levée.

Zotac est en effet au travail pour présenter au public un système d’exploitation maison. Une version très retravaillée de la distribution Linux Manjaro. Un choix un peu étrange de la part de Zotac que j’ai du mal à expliquer. Valve propose SteamOS exactement pour ce type de produit que sont les ConsolesPC. Je n’ai pas idée de la qualité des contrats qui lient les différents fabricants à Valve pour obtenir le droit d’employer cette distribution particulière, mais on peut imaginer qu’il s’agit d’une solution d’engagement classique. Pourquoi choisir un développement indépendant qui sera couteux à produire ? Est-ce lié à des engagements avec d’autres produits chez Microsoft ? Est-ce que Zotac veut avoir les coudées franches pour faire précisément ce qu’il veut avec sa nouvelle minimachine ?

Quoi qu’il en soit, Zotac insiste sur un développement parfaitement taillé pour sa console autour de Manjaro. On se doute que derrière cette façade, on retrouvera un univers tournant sous la brique Open Source qu’est Proton pour assurer une compatibilité avec les jeux Windows, mais rien d’autre des motivations du fabricant. 

La nouvelle solution proposera un écran 7 pouces en 120 Hz, de la mémoire LPDDR5x, un stockage non détaillé sur un port M.2 2280 en NVMe PCIe 4.0 et elle embarquera une batterie de 48.5 Wh qui ne précise pas d’autonomie. On retrouvera à bord un module Wi-Fi6e et Bluetooth 5.2. L’interface de jeu devrait être très classique et semblable à celle de la première version. La puce AMD Strix Point apportera évidemment plus de muscles à l’ensemble sans que l’on sache vraiment son impact sur la batterie embarquée. La connectique annoncée serait composée de deux ports USB4, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de carte MicroSDXC.

Aparté : Avec un peu de recul, ce genre d’annonce est très intéressant à suivre. Il était absolument impensable il y a encore quelques années qu’un constructeur annonce une sortie d’un produit « PC » sous autre chose que Windows. L’évolution proposée par le travail de Valve et l’offre Proton a réellement bousculé la donne.

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Valve va lister les jeux compatibles SteamOS

Valve va différencier les jeux compatibles SteamOS et ceux compatibles avec le Steam Deck. Ce qui permettra à un utilisateur sur le magasin d’applications de la marque de voir quels seront les jeux susceptibles de fonctionner avec son matériel.

La distinction entre Steam Deck et Steam OS est importante. Valve précise bien que pour le moment seule la ConsolePC Lenovo Legion Go S est concernée mais que d’autres matériels sont en approche. Or ces matériels ne seront pas forcément équivalents à la console Steam Deck. Valve s’appuiera donc sur la compatibilité Steam Deck pour établir automatiquement celle de Steam OS. Les éditeurs et développeurs de jeu n’auront donc rien à faire. Une fois qu’un jeu sera testé sur le Deck, sa compatibilité sur SteamOS sera automatiquement générée et ajoutée sur sa fiche.

On comprend donc à demi-mots que cette compatibilité n’est pas forcément synonyme d’une parfaite jouabilité. Le jeu peut se lancer sous SteamOS mais sans assurer qu’il tournera assez bien pour être jouable. Cela dépendra en grande partie de l’équipement de la machine qui sera employée. Le Steam Deck sert de mètre étalon pour assurer un niveau de performances suffisant et d’autres consoles ou PC sont sortis et vont sortir avec d’autres équipements techniques. Certains seront moins compétents en calculs, d’autres ne proposeront pas forcément les mêmes options de contrôle. Cette précision de compatibilité sera néanmoins intéressante pour le joueur de passage.

À noter que l’affichage de cette compatibilité se fera automatiquement pour les utilisateurs parcourant le catalogue de jeux avec leur appareil. Un utilisateur lambda ne verra rien tandis qu’une machine sous SteamOS autre que le Deck affichera cette information. Le site ne parle que des matériels officiels, mais il y a fort à parier que tous les ordinateurs sous SteamOS auront droit à ce détail.

Plus d’infos chez Steam

 

Valve va lister les jeux compatibles SteamOS © MiniMachines.net. 2025

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Minisforum UM690L : un Ryzen 9 6900HX 16Go/1To à 425€

Le Minisforum UM690L est évidemment moins cher que ses prédécesseurs. Le temps est passé et la puce Ryzen 9 6900HX, tout aussi excellente soit-elle, a perdu de son attrait face aux nouvelles sorties. Il y a aussi que Minisforum a choisi de faire quelques aménagements techniques pour tirer les prix vers le bas.

Ainsi le Minisforum UM690L n’utilise plus de mémoire vive sur barrette SODIMM mais de la LPDDR5-6400 soudée à la carte mère et non évolutive. Un changement qui permet d’économiser quelques euros pour la marque et qui offre deux choix pour l’acheteur. 16 Go ou 32 Go. Il sera impossible de faire évoluer son MiniPC vers 64 Go de mémoire vive, ce qui n’est assurément pas le choix le plus courant du marché, même si cela reste une option intéressante pour certains usages.

Autre changement, la disparition de l’emplacement 2.5 pouces SATA3. Le UM690L fonctionne désormais grâce à deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Cela permettra d’embarquer jusqu’à 4 To de stockage très rapide dans l’engin. La partie stockage est couverte par un dissipateur en aluminium et secondée par un système de ventilation. Un second ventilateur est placé sur le haut du châssis pour évacuer la chaleur du processeur. Le Ryzen 9 6900HX est une excellente puce aux performances toujours très convaincantes.

Il s’agit d’un processeur 8 cœurs Zen3+ déployant 16 Threads pour une enveloppe thermique de 45 watts pour des fréquences allant de 3.3 à 4.9 GHz. Son circuit graphique Radeon 680M est construit autour de l’architecture RDNA2 avec 12 cœurs. L’ensemble propose assez de réserves pour travailler et créer au quotidien. Assez de performances pour proposer d’excellentes capacités de jeu et la possibilité de pouvoir consommer la totalité des formats vidéo et audio sur le marché.

La connectique est classique avec tout d’abord un excellent réseau sans fil en Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 en plus d’un port Ethernet 2.5 Gigabit. La face avant laisse apparaitre un bouton d’alimentation, deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm.

Sur l’arrière, on retrouve une sortie HDMI 2.1, un DisplayPort 1.4, un USB4 avec données et DisplayPort et deux USB 2.0 Type-A. Le UM690L pourra donc piloter trois écrans en simultané et pourra être alimenté par une solution Power Delivery entre 65 et 100 watts à la place de son port Jack classique. Il offrira également une solution externe d’alimentation à hauteur de 15 watts. Livré sous Windows 11, il occupe un espace de 0.8 litre pour 13 cm de large, 12.6 cm de profondeur et 5 cm d’épaisseur, il peut se fixer en mode VESA grâce à l’accessoire fourni.

Le Minisforum UM690L est proposé en plusieurs versions. Sur Amazon on le retrouve à 425€ en version 16 Go / 1 To. Il est par ailleurs listé à 449€ en 32 Go / 500 Go et à 469.99€ en version 32 Go / 1 To. 

L’engin est également proposé chez Minisforum France à 429€ en version 16 Go / 1 To et 459€ en version 32 Go / 1 To

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Exclu : Le site de vente Tomtop va fermer ses portes

Tomtop c’est un fournisseur de matériel chinois qui gravite dans la même galaxie que des acteurs comme Banggood ou Geekbuying. La marque s’approvisionne localement auprès des différents fabricants disponibles, négocie des prix, stocke et distribue ensuite à travers toute la planète ses produits.

Tomtop a installé au fil des ans de nombreux entrepôts un peu partout sur la planète. Aux USA, en Europe, en Amérique du Sud et ailleurs. Proposant aussi bien du matériel de loisir que des composants électroniques, des produits informatiques, des vêtements, des outils et même des produits de jardinage ou de beauté. Le catalogue s’est étoffé jusqu’à accueillir des milliers de références généralement introuvables ailleurs.

Mais ces dernières années, la concurrence s’est accentuée pour le distributeur. Là où Geekbuying a su trouver des relais avec des opérations spéciales et des lancements exclusifs dans les secteurs informatique, domotique et loisir. Là où Banggood a su développer une branche loisir et bricolage avec beaucoup de choix et de produits souvent intéressants, Tomtop n’a, semble-t-il, pas su trouver sa voie.

L’évolution des places de marché comme AliExpress et Amazon rendant plus facile l’exportation directe des produits sans passer par des intermédiaires comme Tomtop a encore accentué le problème. Si un magasin ne peut pas négocier une exclusivité, dénicher un objet original ou obtenir un tarif réellement plus intéressant, pourquoi continuer à commander à l’autre bout du monde ? AliExpress promet désormais des livraisons rapides. Amazon stocke le produit pour quelques euros de plus sur une palette en France… L’existence d’un site d’exportation de ce type n’a de sens que s’il propose quelque chose de différent ou de véritablement plus intéressant financièrement parlant.

Des prix parfois imbattables

L’autre élément à prendre en compte et qui pourrait avoir un fort impact dans les années qui viennent est le foisonnement du secteur. De plus en plus de marques chinoises ont compris aujourd’hui tous les rouages de la distribution internationale. Cela se voit extrêmement bien sur le secteur informatique, la grande majorité des fabricants proposent dorénavant une vente en direct de leurs produits sur quasiment toute la planète. Des sites traduits dans toutes les langues qui s’appuient sur des plateformes de paiement reconnues et faciles d’emploi. Les canaux de distributions annexes ne vont pas pour autant disparaitre, mais il risque d’y avoir ici aussi une concentration des acteurs.

Cafago n’a jamais caché sa filiation avec Tomtop

Tomtop essuie des pertes et le distributeur est donc sur le point de cesser son activité, d’ici la fin du mois d’après mes sources. La marque emportera dans son sillage le site Cafago.com qui est une sorte de clone basé sur le même stock et qui a tenté depuis sa création en 2016 de proposer une autre image des mêmes produits. j’ai toujours eu de bons rapports avec Tomtop et cette disparition n’est pas forcément une bonne nouvelle. Moins de concurrence sur ce segment pourrait avoir des effets négatifs.

En attendant, deux conseils assez paradoxaux. Ne faites plus de commande chez Tomtop de produits onéreux et/ou hors stock. Mais n’hésitez pas non plus à regarder les promos qu’ils ont en stock. Il est possible que certains d’entre eux qui vous intéressent finissent à un très bon tarif. Les matériels en stock sont en général expédiés le jour même ou le lendemain.

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Chuwi UBox Mini : un Ryzen 5 6600H 16/512 Go à 223€

C’est toujours étonnant de voir de nouvelles machines débarquer avec des processeurs plus anciens sur le marché des MiniPC mais c’est sans doute la solution la plus logique. Le Chuwi UBox Mini propose un Ryzen 5 6600H de 2022 et cela lui permet d’être proposé à un tarif très intéressant.

Si le Chuwi UBox Mini embarque un 6600H qui a désormais 2 ans et demi, c’est avant tout parce qu’il s’agit d’un excellent processeur. Il a bien le défaut d’être un peu gourmand en énergie avec un TDP de 45 watts. Toutefois, si on considère le reste de ses capacités, c’est une excellente solution pour la majorité des usages. Avec 6 cœurs Zen 3+ pour 12 Threads, il fonctionne de 3.3 à 4.5 GHz et déploie pas moins de 16 Mo de cache L3. Il propose surtout un circuit graphique Radeon 660M RDNA 2 bien plus rapide que le RX Vega du Ryzen 5 5600H.

Le Ryzaen 5 6600H est un processeur assez surprenant en jeu

L’intérêt pour Chuwi d’embarquer cette puce est évident. La note doit être beaucoup moins salée que pour l’achat d’une puce plus moderne pour cette minimachine. Avec ce Ryzen 5 6600H, le constructeur peut additionner 16 Go de mémoire vive DDR5-4800 en double canal et 512 Go de stockage sur un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 pour moins de 250€. Ce qui est, encore une fois, un excellent tarif pour ce niveau de confort et de performances. Si on ajoute à l’équation un second port M.2 2280 NVMe libre et la possibilité de jusqu’à 64 Go de mémoire vive facilement, cela ouvre encore d’autres perspectives.

Le MiniPC est enfermé dans un boitier classique même si légèrement plus encombrant que la moyenne. Il mesure 12.8 cm de large pour 13 cm de profondeur, il mesure 5.7 cm de haut et pèse 650 grammes. Il est possible de le monter en mode VESA derrière un écran avec la plaque de fixation livrée. Cette épaisseur s’explique par la présence d’une ventilation à la base de l’engin.

Un ventilateur assez imposant aspire de l’air chaud depuis les côtés et la façade de la machine pour l’éjecter au travers d’un système de caloduc et d’ailettes vers l’extérieur. Une solution classique, dimensionnée pour assurer correctement le refroidissement du Ryzen. A noter au passage que Chuwi a choisi de placer le processeur vers le bas de la carte mère ce qui positionne la grille d’extraction d’air sous la connectique, ce qui n’est pas forcément optimal et nécessitera un peu d’optimisation dans le placement des câbles.

La façade avant est assez riche avec un bouton de démarrage, un jack audio combo 3.5 mm, un USB4 et deux ports USB 3.2 Type-A. À l’arrière, on retrouve un USB 3.2 Type-A supplémentaire, un USB 2.0 Type-A, des sorties vidéo DisplayPort 1.2 et HDMI 2.0, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit et un jack d’alimentation très classique. La partie sans fil est complète avec un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 dont on n’a pas le détail d’installation. Il est donc probablement soudé à la carte mère.

Cela fait du Chuwi UBox Mini un excellent modèle au final. Le ratio performances / prix est excellent, l’équipement en mémoire vive et stockage est à la fois suffisant et évolutif et la connectique suffisamment souple pour répondre à tous les besoins. La présence d’un port USB4 qui assurera de pouvoir employer un dock au besoin et l’arrivée d’un modèle prêt à l’emploi avec un Windows 11 Pro préinstallé sont également de gros avantages.

Ce type de machine se rapproche niveau tarif des MiniPC Intel Alder Lake Core i3 N300 et N305 et Twin Lake Core 3 N300 et N350 mais proposera de bien meilleures performances en calcul et surtout en capacités graphiques. A 223.53€ sur AliExpress depuis un stock Espagnol de la branche Européenne de la marque, grâce au code FRSS10 repéré par Alain à entrer dans votre panier, cela fait de ce MiniPC un excellent investissement pour tout type d’usages : bureautique, jeu, 3D, programmation, surf, multimédia, retouche d’image et montage vidéo.

Voir l’offre sur AliExpress

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Un boitier à imprimer en 3D pour travailler avec votre Steam Deck

Proposé à 9€ sur Cults3D, l’ensemble des fichiers nécessaires à cette impression sur Cults3D permet de retrouver dans une coque de protection solide, la console Steam Deck et un clavier Logitech Pebble Keys 2 K380s Bluetooth ou Peeble 2 Combo. Un duo qui fonctionne extrêmement bien puisque les deux appareils ont sensiblement la même taille.

Le boitier peut être imprimé dans différents matériaux même si l’auteur a préféré utiliser un filament PET-G pour plus de solidité. Du TPU a été utilisé pour les protections anti-dérapantes mais cela peut être remplacé par des éléments externes facilement.

Le boitier permet de poser face à face la console Steam Deck et le clavier comme une sorte de netbook pour travailler ou pour adresser certains jeux qui se satisfont plus de l’interface classique du PC. La présence d’un mode « bureau » sur le Deck autorise en réalité l’emploi de logiciels permettant la saisie et le format peut donc être intéressant en mobilité.

Le reste du boitier propose des fonctions intéressantes comme une béquille, une poignée mais aussi un support VESA pour pouvoir le fixer à un pied.

La partie technique est assez classique même s’il faut une grosse imprimante 3D pour pouvoir imprimer l’objet. Au moins 300 mm de large pour une impression en un unique morceau. Une version en deux éléments ne nécessitera qu’une imprimante classique avec plateau divisé en deux. Les réglages appliqués pour les impressions sont indiqués par l’auteur. 

Il faudra ajouter quelques vis M2 et M3 et inserts pour réaliser les différentes charnières de l’objet. L’auteur a également disposé un « lit » en mousse EVA pour protéger la console en interne en la calant dans son épaisseur.

Le résultat est assez réussi, il rapproche la console d’un objet que j’affectionne beaucoup et devrait pouvoir être décliné et/ou adapté à différents modèles concurrents au Steam Deck. Il n’est pas spécialement plus grand que ce que propose la pochette officielle de Valve et propose un emballage peut être plus résistant. 

Evidemment, si vous cherchez un vrai netbook avec un écran un peu plus grand, je ne peux que vous conseiller de partir visiter la page de présentation du Chuwi Minibook X 2025 actuellement en promo.

Chuwi MiniBook X 2025 : le netbook 10.51″ Intel N150 à 264€ !

Un boitier à imprimer en 3D pour travailler avec votre Steam Deck © MiniMachines.net. 2025

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Le NAS-PC Beelink Me mini sous Intel N150 à 409€ en France

Mise à jour du 15/05/2025 : Le Beelink Me mini est en vente dans sa livrée blanche à 489€ sur Amazon France avec une case à cocher permettant d’économiser 80€ pour un total de 409€ ! Pour ce tarif, vous aurez la version Intel N150 avec 12 Go de LPDDR5 et 64 Go de eMMC évidemment et un SSD de 2 To NVMe signé Crucial. Le site officiel de la marque ne propose pour le moment aucun stock pour l’Europe. La marque a clairement privilégié sa boutique Amazon.

Voir l’offre sur Amazon

 

Billet du 12/05/2025 : Petit cube de 9.9 cm de côté seulement7 le Beelink Me mini est un impressionnant MiniPC qui se prend pour un NAS.

Le Beelink Me mini suit la voie ouverte par d’autres, notamment les Aoostar WTR, qui ont compris que le public était en attente de nouveaux formats de minimachines. Alors que les grandes marques ont tendance à peu expérimenter et visent en général le plus largement possible pour toucher un maximum de public. De plus petites se glissent dans des interstices. Proposent des machines expérimentales « pour voir » et suivent le mouvement si cela fonctionne. C’est clairement le cas pour les NAS-PC. La partie logicielle des NAS a toujours été assurée par des développements privés, des solutions créées sur-mesure par des fabricants de NAS qui ne pouvaient pas débarquer vers d’autres machines. La chasse gardée de leur logiciel, même si certains débordements illégaux existent comme XPenology, permettant à ces marques de conserver leur avantage concurrentiel malgré l’emploi de matériel techniquement identique. Des processeurs, de la mémoire et un stockage de PC.

Mais la donne a changé. Il n’était qu’une question de temps avant que des internautes travaillent et partagent le code de systèmes d’exploitation adaptés à une gestion de NAS évolués. Et ces dernières années, ces logiciels sont devenus de plus en plus nombreux. Et de plus en plus accessibles. On parle de solutions comme  TrueNAS, OpenMediaVault, UnRaid ou encore FreeNAS. Des solutions qui permettent de transformer tout type de machine en NAS potentiel avec des tonnes d’extensions, de services et de possibilités, une grosse communauté et des guides très abordables. Bref, un « bouchon » technique avait sauté.

Je n’ai aucune idée de la généalogie globale d’outils comme ce Beelink Me mini dévoilé  en mars dernier ou autres engins du genre. Mais je suis prêt à parier qu’un groupe d’ingénieurs frais émoulus de l’école a eu un jour l’idée de faire le rapprochement entre des communautés très actives en ligne autour de ces logiciels et les matériels sur lesquels ils planchaient au boulot. Se disant qu’au vu des tarifs des nouvelles minimachines et de leur faible encombrement, il y aurait sans doute moyen d’imaginer des solutions prêtes à l’emploi. Cela a commencé assez timidement avec des MiniPC proposant deux espaces 3.5″. Puis, petit à petit, au fur et a mesures que les chiffres de ventes enflaient, cela s’est développé. On a pu noter l’apparition de solutions de plus en plus évoluées. Des cartes mères orientées vers ces usages proposant jusqu’à six ports SATA pour autant de disques. Des boitiers variés, des PC qui ressemblaient de plus en plus à des NAS avec des baies amovibles. Ou des solutions de poche avec juste des SSD M.2 2280.

Aujourd’hui, on peut commencer à voir débarquer des engins franchement séduisants comme ce Beelink Me mini. Une minimachine qui propose dans un encombrement réduit, pour comparaison un Rubik’s Cube original mesure 5.6 cm de côté, pas moins de six emplacements de stockage au format M.2 2280. Prévu pour la fin du mois de mai à 389$, même si le premier lot a été vendu en quelques heures semble-t-il, ce nouveau PC-NAS est très complet.

Articulé autour d’un processeur Intel N150 à très basse consommation, il propose 12 Go de mémoire vive LPDDR5 soudée à la carte mère, 64 Go de stockage de base en eMMC et pas moins de six ports M.2 compatibles du 2230 au 2280 NVMe dont un occupé par un SSD M.2 2280 PCIe 3.0 x2 de 2 To signé Crucial. Atour de lui, cinq autres emplacements du même ordre en M.2 2280 PCIe 3.0 x1. Au total, la solution pourra accueillir pas moins de 24 To de données avec 6 SSD de 4 To. À noter également une carte Wi-Fi6 et Bluetooth 5.1 intégré via un module Intel AX101 au format M.2 2242 dans le châssis.

Pour fonctionner en NAS, le MiniPC propose deux ports Ethernet 2.5 Gigabit et une connectique assez légère par rapport à ce que propose habituellement un MiniPC : un USB 3.2 Type-A en façade accompagné d’un second USB 3.2 Type-C et d’un bouton d’alimentation entouré de deux petites LEDs témoins. À l’arrière, une sortie HDMI et un USB 2.0 Type-A. Cela fait peu mais c’est assez logique, Beelink s’est servi des lignes PCI de la connectique classique pour pouvoir exploiter les ports M.2 en interne. On note au passage la prise bipolaire du système directement visible au dos de l’engin.

Beelink s’est fait une spécialité de ce type d’intégration de l’alimentation de ses MiniPC dans leurs châssis. Ici le petit bloc 45 watts occupe une place toute en hauteur à l’instar des SSD. Le tout profite d’un refroidissement intelligent basé sur une structure en aluminium et la circulation d’air poussé par un ventilateur. Le constructeur promet un refroidissement silencieux et pour avoir eu sous le nez ses dernières machines de la gamme « EQ » avec une alimentation intégrée, le résultat est vraiment assez bluffant.

Le prix demandé l’est tout autant. 329$ HT pour cette première salve de Beelink Me mini en 12 Go de mémoire + 64 Go de eMMC et 2 To de SSD Corsair, c’est très alléchant. Cela fait un peu moins de 256€ HT et donc 355€ environ avec 20% de TVA. Un prix très raisonnable qui s’explique par la volonté de Beelink « d’amorcer la pompe » en faisant la réclame de son offre. Le produit final devrait être commercialisé en série bientôt à un prix de 409$ HT. Soit un tarif toujours assez raisonnable de 367€ HT et donc environ 440€ avec 20% de TVA.

A noter que pour ce prix, le MiniPC est livré sans système d’exploitation. Encore une fois, comme je vous le disais en introduction de ce billet, je suppose que les constructeurs se sont rendus compte d’une manière ou d’une autre que leur public était également constitué de personnes à même de profiter de distributions spécialisées. La marque a même calibré la présence d’un eMMC de 64 Go pour accepter les systèmes les plus légers à cet égard.

Le NAS-PC Beelink Me mini sous Intel N150 à 409€ en France © MiniMachines.net. 2025

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DreamFyre ‎DR01B N150, un MiniPC N150 16/512 Go à 152€

Le DreamFyre ‎DR01B N150 est un grand classique du genre. On pourrait rechigner à commander un MiniPC dont le nom signifie plus ou moins littéralement « Rêve de feu » mais il s’agit d’un design des plus classiques dans le genre, proposé à de nombreuses marques noname. 

A bord donc, rien d’exceptionnel, il s’agit d’un énième clone de MiniPC sous Intel N150 probablement fabriqué avec une carte mère classique. Des concessions sont faites pour baisser le prix de l’engin. Les 16 Go de mémoire vive sont soudés en LPDDR4 et ne pourront donc pas évoluer. Le stockage de 512 Go est monté sur un port M.2 2242 assez rare et sera donc évolutif mais moins facilement que sur un M.2 2280 plus classique. Le module sans fil est un Wi-Fi5 et Bluetooth 4.2 alors que les machines récentes sont passées à du Wi-Fi6 et du Bluetooth 5.x. Enfin, il est livré sans système d’exploitation par défaut.

Cela reste néanmoins une base solide à prendre « telle quelle ». Avec cet équipement, les usages sont nombreux et variés dans un confort réel pour tous les usages classiques comme le surf, la bureautique, le multimédia et une foule d’autres choses comme la retouche d’image, la programmation, la création 3D et j’en passe. À noter que ce modèle DreamFyre ‎DR01B propose des fonctions de gestion Wake On Lan pour un réveil à distance, de redémarrage après une panne de courant et de programmation de fonctionnement à heures fixes via son BIOS. Ce qui ouvre la porte à des exploitations réseau ou l’installation d’un logiciel de gestion domotique par exemple.

La connectique est ultra classique avec, en façade, deux ports USB 3.0 Type-A et un bouton de démarrage, et sur la partie arrière un jack audio combo 3.5 mm, un Ethernet Gigabit, un USB 3.2 Type-A, un USB 2.0 Type-A et deux sorties HDMI. Un port Antivol type Kensington Lock est également présent, mais point de port USB Type-C par exemple. On note, par contre, une grille d’évacuation d’air chaud au-dessus de la connectique. Le MiniPC est livré avec un support VESA pour une installation derrière un écran ou ailleurs.

Pour 152.99€ sur Amazon France avec cet équipement et dans l’optique d’en faire un MiniPC classique, une solution de salon pour vos films UltraHD ou un PC pour accueillir une distribution spécialisée comme Home Assistant par exemple, le DreamFyre ‎DR01B peut tout à fait faire l’affaire. Mais si vous comptez pouvoir faire évoluer la machine un jour ou l’autre avec plus de mémoire vive, un SSD plus imposant ou autre, il ne sera peut-être pas le candidat à retenir.

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Si vous voulez un MiniPC un peu moins cher, plus évolutif avec de la mémoire en barrette SODIMM DDR4 et un SSD M.2 2280 SATA qui plus est livré avec Windows 11, il existe ce modèle Firebat T1 à 142.66€ proposé depuis un entrepôt Européen sur AliExpress.

Firebat T2 : un MiniPC Intel N150 16/512 Go complet à 142€

 

DreamFyre ‎DR01B N150, un MiniPC N150 16/512 Go à 152€ © MiniMachines.net. 2025

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Firebat T2 : un MiniPC Intel N150 16/512 Go complet à 142€

Proposé sur AliExpress depuis un entrepôt Européen, le Firebat T2 est un incroyable bon plan proposé pendant la période anniversaire du site. Le MiniPC embarque une puce Intel N150, pas moins de 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage dans un minuscule boitier pour 142€.

Le Firebat T2 n’a rien d’extraordinaire, il fait partie de cette galaxie de MiniPC très classiques apparus ces dernières années autour des puces entrée de gamme d’Intel. Il choisit ici le N150, un excellent processeur pour des usages familiaux complets, économes en énergie et confortables. Le N150 reprend la suite du N100 avec une légère optimisation de ses performances globales. Il s’agit d’un processeur proposant quatre cœurs cadencés à 3.6 GHz avec 6 Mo de mémoire cache L3 et un circuit graphique Intel proposant 24 Unités d’Execution à 1 GHz. Gros avantage de cette solution, un TDP de 6 watts seulement pour une consommation vraiment très basse.

À l’intérieur de ce Firebat T2 cette puce proposera un niveau de performances parfaitement suffisant pour tout type d’usage classique : surf en ligne, lecture de vidéo et de musique même en très haute définition, bureautique confortable, programmation, création graphique en 2D, en 3D, en retouche d’image et même en montage vidéo léger. Le jeu sera évidemment en retrait mais un très large catalogue de titres anciens ou peu gourmands ainsi que de nombreuses solutions d’émulation sera disponible.

Le processeur ne consomme que très peu d’énergie et ne chauffe pas énormément, il propose une ventilation active classique avec un bloc d’aluminium à ailettes refroidi par un petit ventilateur intégré. La bonne idée de cette nouvelle génération de minimachines lowcost, c’est qu’elle a choisi de ne plus extraite l’air réchauffé par les ailettes vers l’arrière de l’engin mais plutôt sur les côtés. Ce qui évite pas mal de soucis d’accumulation de chaleur liés à l’encombrement de la connectique. 

Associé à ce processeur, pas moins de 16 Go de mémoire vive sur une seule barrette SODIMM en DDDR4-3200. Le processeur ne gère pas le double canal et un seul support est donc disponible, il fonctionne parfaitement bien et avec 16 Go de mémoire embarqués, vous avez assez de souffle pour un vrai multitâche confortable au quotidien. Il est possible de piloter plusieurs applications en parallèle, de travailler sur plusieurs écrans confortablement et de proposer de la mémoire à votre système graphique dans les jeux. Les 512 Go de stockage sont proposés sur un SSD M.2 2280 SATA 3.0 également compatible NVMe, pas la solution la plus rapide du marché mais suffisant pour tous les usages de ce type d’engin. On pourra monter à bord de nombreux logiciels et jeux, surfer confortablement, éditer de la musique, de la vidéo et de la photo sans jongler avec des équipements externes.

A noter que le MiniPC Firebat T2 propose un châssis qui permet d’ouvrir la partie supérieure de son châssis avec un petit loquet situé à l’arrière. Cela permet d’avoir accès à ses composants mémoire et stockage facilement même si cela ne sera pas forcément très utile.

La connectique est sobre, mais complète avec en face avant deux ports USB 3.0 et un jack audio combo 3.5 mm en plus d’un petit interrupteur classique et une LED témoin d’activité.

À l’arrière, on retrouve un Ethernet Gigabit, deux sorties vidéo en DisplayPort 1.4 et HDMI 2.0 et deux ports USB 2.0 à réserver au clavier et à la souris. L’alimentation et assurée par un Jack classique et un petit Antivol type Kensington Lock est également visible. L’engin propose aussi un module soudé de connexion sans fil qui proposera un réseau Wi-Fi5 et Bluetooth 4.2. Sous la coque on retrouvera par ailleurs la possibilité d’accrocher le MiniPC en mode VESA simplement derrière un écran. Le boitier très compact mesure 10.06 cm de large comme de profondeur pour 3.62 d’épaisseur et pourra aussi s’oublier sur un bureau, un meuble télé ou une étagère. Le Firebat T2 sera livré par défaut avec une licence de Windows 11 mais sera aussi compatible avec tout type de distribution Linux.. 

La destination de tout cet équipement n’est pas de remplacer un PC professionnel ou ultra performant, c’est plutôt de devenir le premier PC autonome d’un Collégien, d’un Lycéen, de remplacer un vieil ordinateur familial encombrant et fatigué ou… n’importe quoi d’autre. Ce type de minimachines est devenu un outil parfait pour énormément d’autres applications. Pilotage d’imprimantes classiques ou 3D, de graveuse laser ou autre. Petit serveur de fichier maison, stockage et outil de lecture multimédia avec d’excellentes capacités de streaming et de décompression de fichiers jusqu’en UltraHD et l’assurance de n’avoir aucun souci de compatibilité avec les plateformes de distribution. C’est également un outil de plus en plus employé pour piloter un serveur domotique ou des serveurs en ligne avec de multiples systèmes spécialisés. Bref, un véritable couteau suisse pour un tas d’usages du plus évident au plus complexe.

Proposé avec un adaptateur secteur, un support VESA et un petit câble HDMI, l’engin est stocké dans un entrepôt français ou Espagnol et sera donc livré en quelques jours. Il est proposé en promo à 142.66€ ce qui est un excellent tarif pour ce type de machine. Cela reste un excellent équipement, complet et prêt à l’emploi.

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Firebat T2 : un MiniPC Intel N150 16/512 Go complet à 142€ © MiniMachines.net. 2025

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Le Bluetooth 6.1, prévu pour 2026, se veut plus discret

L’apparition du Bluetooth 6.1 l’année prochaine est surtout théorique. Le risque que vos équipements soient équipés d’un de ces modules n’est pas énorme. Le Bluetooth 6.0 est déjà finalisé et pourtant peu de matériels en profitent. Mais à l’avenir, quand le format va se démocratiser, cela pourrait vous intéresser de choisir des matériels de ce type.

Le Bluetooth est un outil du quotidien désormais. On ne se rend même plus vraiment compte à quel point les casques, manettes, claviers et autres appareils du genre apparaitraient comme totalement magiques il y a juste quelques dizaines d’années en arrière. Ces outils se sont imbriqués dans notre vie de tous les jours et on n’y pense plus vraiment. Tout comme on ne pense plus à son téléphone mobile. Ce qui permet très souvent à la police de tracer le parcours de suspects qui ne réfléchissent pas une seule seconde au mouchard qu’ils ont dans la poche.

Le Bluetooth 6.1 promet un changement important dans son déploiement avec une nouvelle gestion de son signal afin qu’il soit plus « discret ». Cela passe par une mise à jour baptisée Randomized Resolvable Private Addresses. Une méthode qui change l’adresse de jumelage Bluetooth de votre appareil plus fréquemment et du tout au tout. L’idée est de ne plus laisser autant de traces dans la durée, de le changer de manière suffisamment forte pour qu’un outil de suivi soit totalement perdu. Attention, le Bluetooth SIG parle d’une tracabilité « beaucoup plus difficile » ce qui ne veut pas dire impossible.

Cette recherche de discrétion est devenue plus importante désormais, de nombreux appareils se servent du Bluetooth pour « tracker » des matériels de manière non sollicitée, ils ne pourront donc plus le faire. La puce Bluetooth 6.1 prendra par ailleurs en charge ce « RRPA » de manière autonome, sans recourir au reste de la machine sur lequel il sera implanté. D’autres tâches intermédiaires seront d’ailleurs confiées à cette évolution du standard, dans un souci de meilleure gestion d’autonomie.

Le Bluetooth SIG mise sur une implantation de nouveautés plus rapide et fréquente. Pour suivre les nouveaux besoins industriels et techniques, le consortium mise sur une évolution de la norme bien plus rapide qu’auparavant. Basée sur un développement semestriel, il permettra l’intégration de nouveautés régulières. Ainsi une norme Bluetooth 6.2 est d’ores et déjà prévue pour cette année. La question qu’il faudra alors se poser sera la pertinence réelle de chaque norme. Nul besoin de passer de 6.0 à 6.1 ou 6.2. L’évolution sera plus rapide mais les appareils ne suivront pas la même fréquence. Si passer d’un Bluetooth 4.x à un modèle 5.x apportait des changements majeurs, le passage d’un Bluetooth 6.1 à un 6.2 n’aura probablement qu’un impact mineur.

Si on considère la descente très verticale de ces normes qui n’intègrent les dernières versions de ces formats que sur les modèles les plus hauts de gamme, le délai d’évolution réel du système sans fil sera sans doute beaucoup plus lent que l’évolution de la norme.

Le Bluetooth 6.1, prévu pour 2026, se veut plus discret © MiniMachines.net. 2025

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SilverStone Crown 04 : un gros boitier pour votre salon

Antoine est étudiant, ce qui signifie dans son cas deux choses importantes à prendre en compte. Il n’a pas un budget délirant. Et il vit dans un vrai/faux deux pièces. Vrai parce que le loyer explique très clairement par son montant que c’est un deux pièces. Faux parce que sa chambre, son salon et sa cuisine ont la furieuse habitude de passer beaucoup de temps ensemble. 

Antoine vit et travaille dans son salon, pièce où il dort également quand il a fini de déplier son canapé lit. Il a actuellement un ordinateur portable pour étudier. Un vilain 15.6″ qu’il pose sur sa table de salon-chambre. Mais il va devoir investir dans un plus gros PC, notamment dans la partie carte graphique, pour ses études. Il cherche un format « desktop-desktop », un de ces boitiers qui se positionne à plat et qu’on peut glisser dans un meuble télé. Au-dessus d’un ampli par exemple, avec un lecteur de DVD ou autre. Et pour cause, Antoine est un grand fan de musique et il a gardé sa solution Hi-Fi avec lui, même si celle-ci occupe un bon mètre carré au sol de sa cuisine chambre-salon-bureau-pièce-à-vivre.

Le SilverStone Crown 04 est un nouveau boitier adapté à sa demande. Ce n’est pas vraiment une minimachine puisqu’il mesure tout de même 44 cm de large pour 45.8 cm de profondeur et 23.9 cm d’épaisseur. Il fait partie d’une famille de châssis chez SilverStone qui correspond bien à ce besoin d’intégration « Hi-fi ». Compatible avec des cartes mères du Mini-ITX aux E-ATX, il propose surtout la place nécessaire pour une grosse carte graphique (40 cm de long) qui coute plusieurs mois de loyer et dont il a besoin pour ses études. Le boitier embarque également la place pour accepter une alimentation de 20.8 cm de profondeur qui sera nécessaire pour alimenter ladite carte graphique.

La connectique est assurée à l’arrière par le backpanel de la carte mère et les 8 slots PCI des cartes filles. À l’avant, on retrouve un bouton de démarrage, des LEDs témoins d’activité et un panneau qui bascule pour révéler quatre ports USB Type-A, un Jack audio et un port USB-Type-C qui seront reliés à la carte mère.

La ventilation est impressionnante puisqu’en tout est pour tout le boitier propose pas moins de sept emplacements de 120 mm3 et trois en 140 mm. Un espace de watercooling de 360 mm est par ailleurs disponible pour le processeur. La partie stockage propose deux emplacements 3.5 pouces et trois emplacements 2.5 pouces. 

Bref un boitier rigolo pour une configuration étudiante liée aux calculs les plus lourds. De l’ingénierie, des simulations ou comment payer mon loyer, mes pâtes et mon PC ce mois-ci.

Dernier détail, le boitier n’est pas encore disponible. C’est le dernier du genre à être apparu dans mes emails. Silverstone en propose d’autres dont un plus compact qui est le GD11. Ce dernier peut embarquer une carte graphique de 304 mm mais pourrait également convenir. Il mesure toujours 44 cm de large, mais 39.9 cm de profondeur et 17.6 cm d’épaisseur. Beaucoup plus raisonnable et en plus déjà disponible. On le trouve par exemple chez Alternate France à 165€. (D’autres modèles sont d’ailleurs disponibles chez Alternate le format HTPC étant encore particulièrement apprécié en Allemagne dans mon souvenir.)

SilverStone Crown 04 : un gros boitier pour votre salon © MiniMachines.net. 2025

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Lenovo Legion Tab Y700 G4 : la tablette se prend pour une console

C’est une option, la Legion Tab Y700 G4 proposera un accessoire pour s’enfermer dans un format de console plus classique. Afin de rivaliser avec les Switch et autres Steam Deck, Lenovo propose une coque plutôt intéressante.

Le constructeur propose ces tablettes depuis un moment avec des évolutions intéressantes à chaque itération. On a eu la Y700 de 2023 par exemple, puis une version 2024 encore plus musclée. Le modèle 2025 va essayer de peaufiner son ergonomie.

Ne pas confondre : un système sous Android et des mains d’androïde.

Les basiques ne changent pas trop, la Lenovo Legion Tab Y700 G4 est une tablette de 8.8 pouces désormais en 3040 x 1904 pixels grâce à une dalle IPS 165 Hz affichant une luminosité de 600 nits ainsi qu’une couverture à 100% de la norme DCI-P3. Plus lumineuse et mieux définie que le modèle précédent, elle sera également plus rapide. Son nouveau SoC est un Qualcomm Snapdragon 8 Elite qui embarque des cœurs Oryon et non plus le modèle à base de Kryo de l’année dernière. Sa mémoire est de type LPDDR5x-9600 avec de 12 à 16 Go au total. Son stockage est confié à une solution UFS 4.1 très rapide allant de 256 à 512 Go avec la possibilité de l’étendre grâce à un lecteur de cartes MicroSDXC annoncé comme compatible avec des cartes de 2 To.

La tablette propose toujours un encombrement assez classique grâce à des bordures fines, elle mesure 20.8 cm de large pour 12.9 cm de profondeur et 7 mm d’épaisseur. Son poids total culmine à 340 grammes avec une batterie 7600 mAh. Elle se recharge grâce à un bloc secteur en USB Type-C en 68W.

Mais le coup de génie de Lenovo est de proposer en option un accessoire pour transformer la tablette en console. Il ne s’agit pas d’une paire de manettes qui se connectent de chaque côté de l’engin mais d’une véritable carcasse qui vient enfermer l’écran dans la coque. On dispose la Legion Tab Y700 G4 contre la partie avant de son accessoire avant de replacer une solution qui viendra la coincer en l’enfermant.

On retrouve alors toute la jouabilité d’une console : double joystick, croix directionnelle, boutons ABXY classiques, quatre boutons programmables à l’arrière et gâchettes en plus de l’écran qui reste tactile. Surcoût attendu pour cette option ? 499 Yuans soit une soixantaine d’euros HT. Pas grand-chose par rapport au prix de la console elle-même qui débutera à 3299 Yuans sur le marché local. Soit 399€ HT.

Source : Weibo et ITHome

Lenovo Legion Tab Y700 G4 : la tablette se prend pour une console © MiniMachines.net. 2025

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Le fauteuil de bureau Newtral MAGICH003 à 169.99€

Le MAGICH003 de Newtral est en promotion suite à la demande de Tom en commentaire. Il a été testé par le passé par un autre lecteur répondant au pseudo de « Syracuse ». Ce dernier m’a fait un retour en octobre 2024 du modèle MAGICH002 qui est la révision précédente du même fauteuil. Geekbuying propose donc la mise à jour au prix à 169.99€ avec un code promo.

Syracuse a reçu son fauteuil Newtral MAGICH002 il y a presque un mois et me fait un retour très positif sur la solution. Après avoir été tenté par d’autres modèles depuis mon billet sur les solutions Autonomous – des solutions devenues hors de prix aujourd’hui malheureusement – il a fini par craquer devant ce fauteuil signé Newtral. 

Son retour est excellent. S’il partait de loin avec une chaise de bureau noname achetée en grande surface et dont le confort se résumait à un coussin en mousse couvert de tissu et un réglage en hauteur, l’arrivée de ce fauteuil est un gros gain en termes de confort. N’ayant pas testé moi-même le produit, je ne peux pas juger à sa place, mais ses remarques semblent pertinentes. Ainsi, il met en avant trois points essentiels pour lui.

 

D’abord une assise confortable, ni trop rigide, ni trop molle. Un coussin suffisamment solide pour « tenir la journée » à son poste de travail et capable d’accueillir en tout jusqu’à 130 kilos. Le fauteuil est lui-même prévu pour des personnes de 160 à 195 cm. Ensuite, un repose-tête qui, conjugué avec la possibilité de se basculer en arrière, apporte un vrai confort pour faire des pauses ou « suivre une conférence caméra éteinte ». Anecdote sympathique d’une fin de semaine où le fauteuil provoque une légère somnolence en fin de meeting virtuel… Pensez à éteindre vos micros en télétravail pour ne pas partager vos ronflements.

Le fait que l’appuie tête soit réglable et qu’il s’ajuste automatiquement encourage à l’employer et donc à relaxer son cou. Enfin, un support du dos qui permet de conserver une position ergonomique et confortable dans la durée évite les mauvaises positions et le mal de dos.

D’autres éléments sont intéressants même s’ils sont jugés secondaires. Le Newtral MAGICH002 met ainsi en avant un ressort qui maintient le siège contre l’utilisateur et sert « d’amortisseur » à l’usage. Il est jugé plutôt secondaire par Syracuse qui ne le trouve pas si utile. Cela permet de garder une position ergonomique au repos. Les bras du fauteuil sont également jugés peu pratiques même si, pour avoir longtemps travaillé dans une chaise avant de passer au fauteuil, je sais qu’il m’a fallu un certain temps pour m’y acclimater. 

Le dos en toile n’a pas encore prouvé son utilité, faute de fortes chaleurs où on apprécie le fait d’avoir une maille respirante au lieu d’un dossier qui conserve l’humidité et la température… Petit bémol, les roulettes ne sont pas formidables et Syracuse envisage de les remplacer à terme. Attention, le fauteuil arrive en kit et il faut une bonne demi-heure pour le monter avec la visserie fournie. Un jeu de LEGO qu’il faut prendre en compte avant d’acheter.

C’est un fauteuil que l’on retrouve en place de marché sur diverses boutiques en France à 229-299€, un investissement conséquent face à une solution à 49€ comme on en trouve partout. Mais si le confort est au rendez-vous, ce n’est pas cher payé pour un produit de ce type.

J’ai donc demandé à Geekbuying un code promo pour ce modèle mis à niveau dans la version Newtral MAGICH003 et avec le code NNNFRNM3C il est possible de l’obtenir à 169.99€ depuis un entrepôt Européen de la marque sans frais de port.

Voir l’offre sur Geekbuying

 

La marque Newtral propose également des chaises MagicH-GPRO avec un repose-pied en plus. Elle est disponible en noir et en blanc avec des codes promo différents depuis des entrepôts Européens.

La version grise est à 255.00€ au lieu de 279.80€ avec le code NNNFRMGP.

La version noire est à 249.99€ au lieu de 279.80€ avec le code NNNFRBPHC.

Billet mis à jour. Les précédentes commandes sur cette chaise ont eu de bons retours avec des acheteurs dans l’ensemble satisfaits du rapport qualité prix.

Le fauteuil de bureau Newtral MAGICH003 à 169.99€ © MiniMachines.net. 2025

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Pironman 5-MAX : un boitier haut de gamme pour RPI5

Il y a presque un an sortait le Pironman 5, un sympathique boitier pour cartes de développement Raspberry Pi 5. Cette année, c’est au tour du Pironman 5-MAX de faire son apparition. 

Le Pironman 5-MAX reprend le même concept de boitier haut de gamme avec des options encore plus nombreuses. L’idée générale est de pouvoir transformer sa carte de développement en véritable ordinateur classique sans perdre les fonctions spécifiques de développement qui lui sont propres. 

Le coloris du châssis change avec un boitier en aluminium anodisé noir et un panneau acrylique plus large que le précédent modèle. Des LEDs RGB font toujours partie de l’équation pour « mettre en valeur » les composants embarqués. Elles sont débrayables et pilotables par la carte Raspberry Pi. Je suis en général assez peu fan de cette option, mais ici elle peut avoir du sens. Les LEDs pourront en effet rester éteintes et signaler par exemple un souci ou une alerte quelconque relevée par le système : saturation de mémoire en rouge, problème de chaleur en jaune ou autre code couleur pour un accident de réseau par exemple. Le petit écran LCD 0.96 pouce qui indique l’état des composants interne est toujours présent et propose désormais une fonction de réveil pour ne l’activer qu’en cas de besoin en tapotant sur le châssis.

Le Pironman 5-MAX propose surtout deux emplacements NVMe M.2 2280 en PCIe 2.0 x1 qui permettront plusieurs implantations techniques. Ouvert aux solutions de stockage en RAID 0 et RAID 1, ces deux ports permettent également de monter des solutions 2230, 2242, 2260 pour ajouter par exemple un stockage et un module IA. Un lecteur de cartes MicroSDXC est disponible en façade avec un mécanisme à ressort pour plus de facilité d’emploi. 

On note la présence d’un bouton de démarrage et d’extinction qui pilotera la carte de développement logiciellement pour un arrêt conforme du système. Un capteur infrarouge est disponible pour piloter la carte RPi à distance et les différents GPIO sont accessibles directement sans ouvrir le boitier.

On retrouve une connectique très complète avec deux sorties HDMI, une alimentation en USB Type-C, un port Ethernet Gigabit et juste au-dessus l’espace nécessaire pour laisser passer la nappe d’un MIPI-CSI. Deux USB 2.0 Type-A, deux USB 3.0 Type-A issus directement de la carte de développement. Le boitier est par ailleurs livré avec un dissipateur de type « Tower » lui-même ventilé activement.

Reste le prix de cet engin qui est toujours assez élevé. En précommande sur Sunfounder à 71.24$ TTC (environ 63€ au cours du jour) sans frais de port, la petite tour sera expédiée en juin prochain. 

Pironman 5-MAX : un boitier haut de gamme pour RPI5 © MiniMachines.net. 2025

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La mise à jour 9.2.1 de la Shield Experience apporte le 120 FPS

Shield Experience porte bien son nom tellement le comportement de Nvidia avec la Shield TV est inhabituel sur le marché. Alors que la majorité des constructeurs abandonnent leurs développements Android au bout de quelques mois, très rarement au-delà de quelques années, Nvidia poursuit les mises à jour de sa box encore et encore.

Shield Experience 9.2.1 propose désormais l’affichage en FullHD à 120 images par seconde pour le jeu sur GeForce Now. Plusieurs autres bugs mineurs sont également corrigés avec des soucis rencontrés en lecture Dolby Vision, quelques accrocs dans l’exploitation de PLEX avec le codec AAC 5.1 et une meilleure gestion des télécommandes issues d’autres marques que Nvidia.

Pour les télécommandes, c’est une excellente nouvelle. Pour avoir cassé la mienne il y a quelque temps, j’ai acheté un modèle « noname » compatible sur Amazon en 2022 et elle posait effectivement parfois des problèmes à la sortie de veille de la console. Ce souci semble à présent totalement corrigé. 

Si vous avez un compte GeForce Now et une Shield TV, vous pourrez donc jouer en FullHD à 120 images par seconde dans une qualité de jeu maximale. Le passage à de l’UltraHD baissera votre framerate à 60 images par seconde. Ce qui équivaut à ce que peut donner un gros PC de jeu dans votre salon, équipé d’une carte graphique GeForce RTX gourmande et audible, mais piloté par un boitier compact, peu énergivore et absolument indolore pour les oreilles.

Si vous n’avez pas encore la notification de mise à jour de Shield Experience, celle-ci devrait arriver dans les prochains jours. Le déploiement a débuté le 6 mai dernier et devrait se poursuivre dans les jours qui viennent. Une option dans les paramètres permet comme toujours de vérifier si la mise à jour est disponible. Lancez la mise à jour pendant une « heure creuse » de vos activités classiques, le téléchargement pèse son petit giga et l’opération prend quelques minutes.

Source : Nvidia

La Shield TV se met à jour en version 9.2

La mise à jour 9.2.1 de la Shield Experience apporte le 120 FPS © MiniMachines.net. 2025

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Beelink AI Mini : un AMD Strix Halo orienté serveur

Apparu aux côtés du Beelink GTR9 Pro annoncé hier, le Beelink AI Mini est une seconde minimachine qui va exploiter les dernières puces ultra-performantes d’AMD. Petite différence entre les deux engins, si le GTR vise un public « classique » à la recherche d’un condensé de PC, le AI Mini vise un autre usage, celui d’un serveur personnel très intéressant.

On a très peu d’informations sur l’engin pour le moment et il est difficile de voir exactement ce que cherche à faire ici le constructeur. On pourrait penser à un usage de type NAS assez classique de prime abord mais aucun NAS n’a besoin de la puissance d’un Ryzen Strix Halo pour fonctionner. Les fabricants de ce type de solutions cherchent en général des processeurs capables de tourner sans consommer trop d’énergie.

Minisforum a fait le même genre de pari avec ses solutions N5 et N5 Pro qui seront équipées de processeur AMD Ryzen AI 9 HX 370. Moins puissant Ryzen AI Max+ 395 et largement au-dessus de ce que propose un NAS classique. L’idée pour le Beelink AI Mini est peut être d’ajouter des fonctions IA à une solution serveur et NAS « tout en un ». Un engin qui puisse porter énormément de fonctions virtualisées, embarquer un nombre important de solutions de stockage, dialoguer très rapidement et piloter une ou des IA. Par exemple pour faire un petit serveur d’IA local et autonome sous DeepSeek ou faire de l’analyse de flux vidéos en provenance d’un réseau de caméras.

On sait peu de choses techniques sur cet engin, il proposera de l’USB4 et on remarque la présence d’un port USB Type-C en façade. Deux ports Ethernet 10 Gigabit seront également intégrés et pourront servir notamment à chainer ces minimachines particulières ensemble pour augmenter leurs capacités. La mémoire vive embarquée pourra grimper jusqu’à 128 Go, probablement en LPDDR5. C’est un élément important pour ce type de machine Strix Halo afin de pouvoir diriger un maximum de mémoire vive vers le circuit graphique Radeon 8060s embarqué et ainsi piloter plus efficacement des IA locales.

Si Beelink propose un engin à mi-chemin entre le NAS classique avec des unités de stockage 2.5 pouces et NVMe, un serveur compact avec une bonne gestion des réseaux et des capacités de contrôle à distance comme un BIOS permettant des réglages fins de la consommation d’énergie et les capacités de calculs des derniers Ryzen mobiles, la marque met peut-être le doigt sur un produit nouveau et très intéressant pour de nombreux utilisateurs, particulièrement pour les professionnels.

Prix annoncé pour le moment ? 1999$ HT. Pas de date précise de lancement, juste un « bientôt »…

 

Beelink AI Mini : un AMD Strix Halo orienté serveur © MiniMachines.net. 2025

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36000$, la surprise salée de la douane US à Adafruit

Adafruit vient de recevoir sa première facture saupoudrée des taxes douanières de l’administration Trump. Et elle est assez épicée avec 36000$ de frais supplémentaires réclamés par DHL pour les douanes américaines.

C’est un bon exemple de ce qui va commencer à impacter les vendeurs US dans leurs importations de Chine. Et, par un effet de ricochet logique, tous leurs acheteurs. Adafruit explique que les 36000$ sont liés à des frais de douanes qui s’additionnent : 125% + 20% + 25% pour un total qui ne peut pas passer inaperçu dans le prix final de ses produits.

Le revendeur explique qu’il n’a qu’une semaine pour payer ce montant à DHL. Ce qui va impacter ses finances et ses capacités d’achat. Contrairement à des taxes sur les bénéfices, ce montant n’est pas lié à des ventes, mais doit être réglé en amont de toute commercialisation. Ce qui va, de fait, augmenter le prix de chaque composant pour ses clients. Adafruit précise que les éléments importés le sont auprès d’un vendeur et que les composants concernés ne sont pas trouvables aux US. Leur importation de Chine est donc obligatoire pour alimenter leur catalogue. Le site US commercialise, comme Radiospares ou Mouser, des dizaines de milliers de références de composants électroniques dont la majorité est importé d’Asie. 

La marque conçoit et distribue beaucoup de produits en interne, avec une grosse équipe de Recherche et Développement. Mais ses produits nécessitent des composants qui ne sont tout simplement pas disponibles aux US. Certains d’entre eux n’auraient juste aucune rentabilité possible dans une production locale, faute d’un volume suffisant.

L’impact sur cette entreprise qui livre également en Europe risque d’être colossal. Les clients US vont probablement ralentir leurs commandes ou acheter en gros chez des revendeurs Européens. Des revendeurs qui factureront des frais de port mais pour lesquels les produits subiront moins de taxes. Ce qui rendra les factures finales moins élevés que des commandes chez leurs propres distributeurs nationaux. Quant aux clients Européens qui achetaient régulièrement sur ce type de sites US… Ils iront commander directement en Asie, sur AliExpress, ou ailleurs. J’ai commandé quelques dizaines de fois chez Adafruit pour des produits spécifiques. Ils livrent en général d’excellents matériels à des prix relativement compétitifs. Mais si leurs créations doublent de tarifs, je ne pourrai pas me permettre de commander à nouveau chez eux. Je me tournerais vers des magasins Européens ou Asiatiques.

Cette facture DHL est le spectre qui s’agite devant énormément de revendeurs locaux aux US. C’est également la grande peur des entreprises manufacturières qui dépendent de composants introuvables ailleurs qu’en Chine pour concevoir leurs produits. Imaginez l’impact sur le prix final d’un simple panneau de contrôle ou un équipement électronique lambda avec 80% de composants Chinois. Beaucoup de chefs d’entreprises ont anticipé cette problématique de taxes en emmagasinant un gros stock de composants avant que le couperet ne tombe. Mais il va arriver le moment où ce stock va finir par s’épuiser et l’impact de ces droits de douane va commencer à se faire vraiment sentir.

36000$, la surprise salée de la douane US à Adafruit © MiniMachines.net. 2025

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