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Panne d’électricité en Espagne : la piste de la cyberattaque écartée, mais la cause reste mystérieuse

L'Espagne est touchée par une énorme panne d'électricité, qui prendra des heures à être résolue. Plusieurs hypothèses ont été avancées sur l'origine de cet incident, y compris celle de l'attaque informatique. Cette piste a officiellement été écartée le 29 avril, mais le flou demeure sur le déclencheur du black-out.

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Panne d’électricité géante en Espagne : le courant est rétabli à quasi 100 % dans le pays

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L'Espagne a connu une panne d'électricité massive le 28 avril, qui a aussi touché la France et le Portugal. L'ampleur de l'incident a mis le pays à l'arrêt. Après plusieurs heures d'effort, le courant est rétabli en quasi-totalité dans tout le pays. Les transports en commun reviennent aussi à la normale.

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Panne d’électricité géante en Espagne : le courant revient en partie après la paralysie générale

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L'Espagne connait une très importante panne d'électricité ce lundi 28 avril. Des incidents électriques ont aussi été relevés au Portugal et en France. L'ampleur du dysfonctionnement a complètement mis le pays à l'arrêt. Depuis, le courant est progressivement rétabli, mais il faudra des heures pour un retour à la normale.

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Panne d’électricité en Espagne : cyberattaque, défaillance, météo extrême… les pistes d’une cause encore mystérieuse

L'Espagne est touchée par une énorme panne d'électricité, qui prendra des heures à être résolue. Plusieurs hypothèses ont été avancées sur l'origine de cet incident, y compris celle de l'attaque informatique. Une piste pas confirmée à ce stade, mais pas totalement écartée non plus.

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Panne d’électricité géante en Espagne : Internet, métros, aéroports… le pays est paralysé

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L'Espagne connait une très importante panne d'électricité ce lundi 28 avril. Des incidents électriques ont aussi été relevés au Portugal et en France. La piste d'une cyberattaque a été évoquée, mais n'a pas été confirmée. La connexion Internet a plongé, et le pays s'est retrouvé à l'arrêt, et dans le noir. Il faudra plusieurs heures pour un retour à la normale.

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Les vieux puits de pétrole et de gaz pourraient stocker de grandes quantités d’électricité

Parmi les systèmes de stockage, celui par air comprimé est intrinsèquement intéressant. Jusqu’ici, il coûtait toutefois encore trop cher de le mettre en œuvre. Mais des chercheurs ont peut-être trouvé une solution.

Tout le monde le sait désormais. Si nous voulons réussir à faire la part belle aux énergies renouvelables intermittentes, il nous faudra nous équiper de systèmes de stockage de l’électricité. Des batteries, bien sûr. Mais aussi d’autres technologies. Comme celle que les experts connaissent sous le nom de CAES. CAES, c’est l’acronyme de compressed-air energy storage. Comprenez, stockage d’énergie par air comprimé. L’idée est intéressante : utiliser de l’électricité verte quand elle est disponible en quantité pour comprimer de l’air et le stocker sous terre. Lorsque l’électricité renouvelable se fait rare, la décompression de cet air permet de compléter la production pour répondre à la demande. Toutefois, tout cela coûte aujourd’hui encore un peu cher pour séduire les industriels.

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Un stockage d’énergie par air comprimé assisté par géothermie

Mais des chercheurs de l’université Penn State (États-Unis) viennent de faire une découverte qui pourrait tout changer en la matière. Ils rapportent en effet qu’exploiter les infrastructures existantes d’anciens puits de pétrole et de gaz pour stocker l’air comprimé pourrait aider à réduire les coûts initiaux tout en améliorant l’efficacité des CAES de 9,5 %. De quoi enfin dépasser le seuil de rentabilité de ce type de projet.

Ce que les modélisations et les simulations numériques ont montré, c’est que l’installation de CAES dans des puits de pétrole ou de gaz abandonnés augmente considérablement la température de l’air dans ces systèmes. Or, la pression des gaz augmente naturellement avec la température. Ainsi les quelque 3,9 millions de ces puits recensés, rien qu’aux États-Unis, pourraient-ils stocker davantage d’énergie. Grâce à une sorte de nouveau système de stockage par air comprimé assisté par géothermie.

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Des effets collatéraux intéressants

Les chercheurs n’hésitent pas à qualifier leur nouvelle idée d’« excellente solution ». D’autant qu’ils expliquent que la réutilisation de ces anciens puits de pétrole et de gaz à des fins de stockage pourrait aussi aider à atténuer leur impact environnemental. Parce que les puits abandonnés, s’ils sont mal scellés, peuvent laisser échapper du méthane dans l’air. Or le méthane est lui aussi un puissant gaz à effet de serre. Utiliser des puits de pétrole et de gaz pour le stockage de l’énergie par air comprimé, en revanche, contraint à fermer hermétiquement ces puits.

Dernier atout de la méthode, et pas forcément des moindres, le potentiel économique pour les populations qui vivent dans ces régions. Elles pourraient y retrouver des opportunités d’emploi inespérées.

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Sans charbon ni biomasse, la centrale EDF de Cordemais peine à se trouver un avenir énergétique

EDF est prié de revoir sa copie, concernant le destin de la centrale de Cordemais. Quelques mois après l’annonce de la fin d’un projet de conversion à la biomasse, le Sénat demande que l’activité de production ou de stockage d’électricité soit maintenu après la fermeture de la centrale. 

Que va devenir la centrale électrique de Cordemais ? Une chose est sûre : à partir de 2027, elle ne produira plus d’électricité à partir de charbon. Mais au-delà, rien n’est encore décidé. Il y a bien eu le projet Ecocombust 2, qui devait permettre la reconversion de l’une des deux dernières centrales à charbon du pays à la biomasse. Mais en fin d’année 2024, EDF a finalement décidé d’abandonner le projet, par crainte d’un manque de rentabilité.

L’électricien français a bien une idée en tête, et souhaite transformer le site en usine de production de tuyaux pour les EPR2. Le site pourrait entrer en service à partir de 2029, et serait géré par Framatome. Mais il y a un hic : cette usine de production ne permettrait d’assurer qu’une centaine d’emplois dans un premier temps, et 200 emplois à terme. On est donc loin des 328 salariés d’EDF qui travaillent actuellement sur le site.

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Fabrication de tuyaux ou production d’électricité ?

Dans cette situation, les sénateurs de Loire-Atlantique viennent de faire voter un projet d’amendement auprès de la commission des affaires économiques du Sénat. Cet amendement, qui vient d’être adopté, contraint EDF à proposer un plan de conversion de la centrale, soit pour assurer une production d’électricité à partir d’énergies renouvelables, soit pour stocker de l’électricité. Selon la sénatrice Karine Daniel, le site a une grande importance dans le mix énergétique français, et doit conserver son rôle dans l’équilibre du réseau électrique. Pilotable, la centrale a, en effet, l’avantage de permettre à EDF d’ajuster efficacement sa production d’électricité en fonction de la demande.

Il semble donc qu’EDF soit contraint de revoir – ou compléter – ses plans pour remettre la production d’électricité au cœur du projet Cordemais. Compte tenu de ses infrastructures électriques, le site pourrait être converti en batterie stationnaire, ou pourrait même accueillir un SMR, comme évoqué fin 2023 par Christelle Morançais, présidente de la région Pays de Loire.

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