J’imagine qu’une équipe de designer d’Asus s’est dit « pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? » en conceptualisant le ROG Bulwark Dock. Alors qu’ils devaient plancher sur un dock pour la console ROG Ally, ils ont réfléchi à la possibilité de le rendre compatible avec d’autres objets.
Pour la Asus ROG Ally, ce dock est un classique du genre avec une petite nuance. Il est pensé pour être mobile. Contrairement à la majorité de ces solutions, il propose un support qui se replie pour prendre moins de place. Couvert de LEDs RGB pas forcément très utiles, il embarque les connecteurs habituels de ce type d’engins.
Une fois le port USB 3.2 Type-C à angle de 90° connecté, on retrouvera à disposition une sortie HDMI 2.1, trois USB 3.2 Type-A, un port Ethernet Gigabit et un jack audio combo 3.5 mm. Mieux, le Asus ROG Bulwark Dock permettra de recharger un appareil avec une puissance maximale de 100 watts pour 130 watts en entrée. Ce qui lui permettra de remettre d’aplomb des batteries de portables, de tablettes et de smartphone.
Et l’idée est bien là, si vous avez une console PC dans votre bagage et que vous comptez l’utiliser en déplacement sur un téléviseur ou la connecter pour la recharger tout en profitant d’une connectique plus riche pour la mettre à jour, le ROG Bulwark Dock vous permettra également d’exploiter ses ports avec votre ordinateur portable comme un dock classique ou de profiter de son support pour positionner votre smartphone.
Une idée qui ne manquera probablement pas de faire des émules.
Deux modèles distincts d’Asus ROG Ally 2 semblent sur le point d’être dévoilés. Le premier au doux nom de code RC73X1 est une version à la robe noire et décorée d’un logo XBox sur un de ses boutons. Le second reprend la coque blanche du précédent modèle sous le nom de code RC73YA. Il est présenté avec un bouton « neutre » pour le moment.
Ce bouton est peut-être tout ce qu’il y a de diplomatique. Il jure assez fortement avec le reste de la coque de la console ROG Ally 2. Détail qui laisse entendre qu’il s’agit peut-être d’une solution liée à des négociations techniques concernant la partie logicielle de l’engin. Si la première version est prévue avec Microsoft et XBox, la seconde pourrait bien être lancée sous SteamOS. Valve a en effet commencé la distribution de son système d’exploitation dédié, celui du Steam Deck, pour les constructeurs tiers.
Ces clichés en provenance de Twitter montrent un engin passé par l’examen d’un bureau de contrôle pour un organisme de certification. Étape indispensable de mesure pour vérifier qu’aucun problème d’émission d’ondes ne provient de la machine.
Plusieurs éléments à se mettre sous la dent. D’abord, la version XBox serait plus gourmande avec un chargeur 100W en 20V 5A. Elle embarquerait un processeur AMD Ryzen Z2 Extreme 8 cœurs au TDP de 36 Watts ! La puce proposerait 3 cœurs Zen 5 et 5 cœurs Zen 5c pour un circuit graphique comprenant 16 cœurs RDNA 3.5. Elle serait épaulée par de la mémoire vive LPDDR5x à hauteur maximale de 64 Go.
La version « blanche », quant à elle, ferait appel à une puce beaucoup plus sage de la gamme Aerith Plus d’AMD. La gamme qui sert aujourd’hui aux Steam Deck. Un processeur quadruple cœur au TDP de 20 watts et qui ne nécessiterait qu’un chargeur 65W.
La question qui se pose immédiatement est l’impact de ces puces pour l’autonomie des consoles. Comment se comportera une console aussi gourmande par rapport à la ROG Ally première du nom qui autorise 3 heures de jeu 3D un peu exigeant avec une batterie 80Wh et un Ryzen Z1 Extreme à 30 Watts de TDP ?
On apprend également au passage que le stockage interne sera confié à un M.2 2280 NVMe décliné en de multiples variantes chez WD/Sandisk, SK Hynix et Micron en 512Go, 1 To et 2 To.
Enfin, on note un gros changement ergonomique dans les poignées de l’engin. La première version ci-dessus intègre les poignées dans la coque pour former une approche « monobloc » de la machine. La nouvelle a déployé des poignées légèrement séparées du reste de la machine. Un bon moyen de proposer une prise en main plus confortable en empêchant par ailleurs aux mains du joueur de retenir la chaleur du boitier.
Prenez un grand boitier au format tour, ajoutez lui un processeur Intel de treizième génération, une carte graphique Nvidia RTX, de la mémoire vive DDR5 et du stockage. Cela va ressembler, à priori, à un PC classique et avec son appellation « Gaming » et une tour au design travaillé, à un PC de jeu.
Mais ce TUF Gaming T500 a un petit secret. Son processeur Intel sera celui d’un ordinateur portable, il sera soudé à la carte mère et n’offrira donc pas d’évolution possible. La mémoire sera de type DDR5, pas de soucis. Le stockage sera confié à deux ports M.2 2280 NVMe et la carte graphique héritera bien d’un slot PCIe et sera proposée en GeForce RTX 3050, RTX 4060, RTX 5060 et même 5060 Ti de chez Nvidia. Tout cela pourra évoluer donc, sauf la puce de base.
Asus proposera des processeurs de portables Core i5-13420H (8 cœurs) et Core i7‑13620H (10 cœurs). Des puces mobiles au TDP moyen de 45 watts qu’il sera plus facile à dissiper que des processeurs de bureau classiques. Il s’agit surtout des puces lancées au premier trimestre 2023 et qui ne doivent plus couter bien cher à Asus. Leur implantation dans un boitier de type tour sera surement très économique et il est même possible que la marque trouve ici une solution permettant d’écouler des processeurs de manière intelligente sur un marché portable qui est aujourd’hui plus fermé à ce type de puces de 2023.
L’engin est pour le moment annoncé à 1299.99$ HT en version Core i7-13620H et RTX 5060Ti avec 16 Go de DDR5 et 1 To de stockage sur SSD NVMe PCIe 4.0. Je ne suis pas sûr que l’engin sorte en France même si son manuel est disponible en français. Cela nous ferait quelque chose comme 1375€ TTC avec 20% de TVA.
Reste qu’il sera important d’avertir efficacement les clients. Chaque personne qui achètera un TUF Gaming T500 devra être alerté de l’impossibilité de mettre à jour son processeur. Non pas que tout un chacun le fasse, il ne faut pas se leurrer, cette gamme de machines TUF vise surtout le très grand public. Mais c’est tout de même un verrou qui saute dans l’univers du PC au format Tour. C’est une chose que l’on ne questionne pas vraiment, qui dit « tour » dit possibilités d’évolutions. Le fait de mélanger des composants mobiles soudés et un format de boitier de ce type devrait être correctement signalé. Asus ne s’en cache pas sur son site et le précise, mais cela ne fera pas forcément mouche chez l’acheteur en magasin ou en ligne. Il serait également utile de préciser si la carte mère est d’un format standard comme l’ATX ou le MicroATX ou une création Asusienne.
Je ne jette pas la pierre à Asus pour ce choix. Il a du sens et peut permettre à certains clients de trouver des machines intéressantes pour leur usage. Reste que le tarif demandé aura intérêt à être motivant. Il faut justifier ce changement d’une manière ou d’une autre, et pas seulement avec l’argument de la dissipation du processeur et de la capacité de tenir la charge sans baisser sa fréquence.
En tout état de cause, cela brouille encore un peu les postes entre le monde des MiniPC et celui des PC traditionnels. Les premiers employant quasi exclusivement des puces mobiles soudées sur leurs cartes mère quand les seconds se cantonnaient à des processeurs exploités sur des supports amovibles. À voir si Asus poursuit dans ce sens son offre et si les concurrents suivent le pas. À mon avis, les chiffres de vente de ces Asus TUF Gaming T500 risquent d’être suivis par pas mal de monde sur le marché.
Sans grosse surprise, Asus renouvelle sa minimachine de jeu haut de gamme avec les derniers composants en date. Le ROG NUC 2025 remplace le processeur et le circuit graphique de 2024 par des nouveaux plus à la page. Exit Meteor Lake et GeForce RTX 40, bienvenue au duo Arrow Lake-HX et GeForce RTX 50.
Je ne m’attarde pas sur la déco Sci-fi Vintage… Mais je ne suis pas sur qu’elle colle avec le pouvoir d’achat demandé pour ce genre d’engin.
Faire rentrer ces composants dans un châssis de 3 litres n’est pas une mince affaire même si, il faut bien le reconnaitre, il s’agit de composants mobiles habitués à des châssis de moins de 2.5 cm aujourd’hui. Mais la différence entre un ROG NUC 2025 et un portable de jeu est justement dans l’amplitude de ses possibilités et la consommation allouée aux composants embarqués.
Le nouveau venu sera sans surprise plus performant que le précédent modèle. Il sera aussi plus imposant avec un châssis qui passe de 2.5 litres en 2024 à 3 litres en 2025. Le boitier mesure 28.24 cm de haut pour 18.77 cm de profondeur et 5.65 cm de large. Il pèse désormais 3.12 Kg.
Deux modèles de processeurs trouveront leur place à bord, des Core Ultra 7 et 9 ARL-HX associés avec des circuits graphiques pouvant atteindre la GeForce RTX 5080 en version mobile avec 16 Go de mémoire vive dédiée en GDDR7. Le tout sera refroidi pas un système complexe de deux « vapor chambers » et de trois ventilateurs. Les SSD seront également coiffés de dissipateurs sur mesures. Asus indique que son ROG NUX 2025 sera « silencieux » même si on ne sait pas si cela sera le cas dans toutes les conditions. De l’air frais sera capturé de la paroi gauche de la machine, mis en contact avec des ailettes sur toute la hauteur du NUC puis expulsé vers l’extérieur. Lesdites ailettes seront rafraichies au passage de la chaleur transportée par le cuivre des chambres couvrant le processeur et le ciorcuit graphique et agissant comme des caloducs géants.
Cela permettra de proposer une dissipation suffisante pour assumer les composants embarqués sans avoir à monter trop haut dans les tours.
Deux slots de DDR5-6400 pouvant embarquer de 16 à 96 Go de mémoire vive seront proposés ainsi qu’un stockage composé de deux slots M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 x4 pour le stockage avec un minimum de 1 To en sortie d’usine.
La connectique comprend en façade un USB 3.2 Type-C, deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. Sur la partie arrière on retrouve la panoplie de connecteurs classiques. Un Thunderbolt 4 qui déploiera un DisplayPort 2.1 pour afficher les données du circuit graphique embarqué dans le processeur. Mais également deux sorties HDMI 2.1 et deux DisplayPort 2.1 pour la partie GeForce. On note par ailleurs un port Ethernet 2.5 Gigabit, quatre USB 3.2 Type-A et un Antivol type Kensington Lock.
Un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 est installé et on note la présence d’une vis à main sur le dos de l’engin pour permettre un accès facile et sans outils. La mise en place du système Kensington Lock devrait permettre de bloquer l’ouverture du châssis pour le sécuriser.
On ne connait pas le prix de ces engins qui devraient être disponibles assez rapidement. Mais il ne faut pas trop compter sur un tarif « grand public ». Il s’agit ici d’une machine haut de gamme combinant performances et compacité. C’est en général un cocktail qui ne laisse pas trop de choix aux constructeurs…