The Plan For Linux After Torvalds Has a Kernel of Truth: There Isn't One
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Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.
✍ Rachel Knaebel, le mercredi 23 juillet 2025.
Des associations proposent des services pour dire au revoir à Google et Microsoft; des entreprises choisissent de ne travailler qu’avec des logiciels libres. L’écosystème du numérique libéré des Gafam et des licences privées se développe en France. Focus sur quelques initiatives bretonnes.
Le lundi 21 juillet 2025.
Les victimes potentielles sont partout dans le monde. Les hackeurs s’en sont pris à une “importante vulnérabilité” de SharePoint, un logiciel collaboratif du géant américain qu’utilisent des millions d’entreprises et d’administrations dans le monde.
Et aussi:
✍ Rémy Mandon, le vendredi 18 juillet 2025.
L’open source offre un équilibre bénéfique entre innovation et souveraineté, grâce à l’autonomie stratégique que cette approche apporte.
✍ Pablo Maillé, le jeudi 17 juillet 2025.
«Que sont-ils devenus?» Pour fêter ses 15 ans, Usbek & Rica revient tout au long de l’été sur des concepts pionniers dans nos pages qui ont pris un coup de vieux… ou pas. Cette semaine, retour sur les fab labs, ces tiers-lieux chargés de réinventer la fabrication de proximité.
✍ Aymeric Geoffre-Rouland, le jeudi 17 juillet 2025.
Le mot “LINUX” formé de blocs noirs, posé devant une loupe et un carnet fermé. Une image qui symbolise la montée en visibilité du système d’exploitation libre.© SsCreativeStudioEn juin 2025, Linux a dépassé les 5 % de parts de marché sur les ordinateurs de bureau aux États-Unis (contre 1,84 % en juin 2020), et 4,1% à l’international (1,69 % en 2020), selon les dernières données de StatCounter.
Et aussi:
Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur
Et mon billet de l’époque mettait en parallèle le fait qu’au bout de 30 ans d’existence, seulement 3% des PC connectés à internet apparaissaient sous Linux. Ce qui rend cette évolution de deux points en deux ans bien plus spectaculaire.
Ce chiffre concerne les US, mais la France n’est pas en reste avec une progression de 3 à 4.28% en France et une accélération sur la dernière année. En face, chez Microsoft, il aura fallu une deadline très nette et très claire pour que les utilisateurs de Windows 11 dépassent enfin ceux sous Windows 10. Dire que tout le monde a eu le couteau sous la gorge serait exagéré mais l’épée de Damoclès de la fin des mises à jour a tout de même eu un effet très similaire à une menace.
En France, pays bien connu de gaulois réfractaires, on traine encore largement des pieds avec un Windows 10 toujours devant. Toujours presque 55% des PC connectés. Windows 11 est à 41% et les autres Windows plus anciens restent toujours présents avec un peu moins de 4% du parc.
Difficile d’expliquer ce sursaut de Windows très clairement mais on peut distinguer plusieurs tendances fortes. D’abord Linux n’a plus la mauvaise presse qu’il avait il y a encore quelques années. Les clichés d’un système compliqué plein de « lignes de commandes » et de phase de compilation ont encore la vie dure chez les plus obtus mais ont clairement disparu dans la vie réelle. Mettez aujourd’hui quelqu’un sans expérience informatique préalable devant un ordinateur sous Linux, il pourra faire aussi bien que sous Windows.
L’arrivée de Proton a également fait sauter une barrière chez beaucoup d’utilisateurs. Proton, moteur logiciel permettant de jouer à des titres Windows sous Linux et particulièrement mis en avant par Valve et Steam, a libéré des machines. Je n’ai pas assez de billes statistiques pour m’avancer sur la présence de la goutte d’eau Steam Deck dans l’océan des machines PC connectées. Certains utilisateurs n’avaient clairement que cette problématique du jeu sous Linux pour ne pas basculer.
L’érosion de Windows est visible même si elle ne rejoint pas les prévisions catastrophiques de certains analystes. Ceux qui avaient prédit l’abandon de la plateforme à cause de passage forcé à Windows 11 n’avaient probablement pas imaginé que les utilisateurs allaient simplement rester sous Windows 10. Reste que l’image de Microsoft n’en sort pas grandie. Le sentiment d’hériter d’un matériel de seconde zone du jour au lendemain suite aux exigences matérielles de Microsoft. Les changements d’interface du système qui brisent les habitudes des utilisateurs. Les grognements réguliers des experts concernant l’injonction de publicité, le profilage intensif des utilisateurs et les fols errements technologiques proposés par des outils comme Recall, ont finalement fait mauvaise presse au système.
Ajoutez à cela une communication absolument centrée sur l’IA depuis des mois et des mois sans que l’utilisateur lambda n’y voie le moindre avantage réel par rapport à ce que proposait son PC auparavant. Et vous avez un cocktail parfumé au désamour de Windows 11. La fin du support de Windows 10 prévue pour la mi-octobre ne fera que pimenter un peu plus la recette.
Lenovo, entre autres, propose désormais des stations de travail sous Linux
Pendant ce temps, les développeurs des différentes distributions Linux ont affûté leur communication. Toute brebis abandonnée par le Berger Microsoftien devait rejoindre les alpages herbeux et libres. Des communications ont été lancées, des versions vraiment Windowsiennes des systèmes ont été proposées, des outils et des guides de transition publiés. De quoi donner envie aux utilisateurs de tester ce qui a été si longtemps présenté comme un repoussoir absolu. Les jugements décrivant un Linux trop complexe étant passés en quelques années d’un avis commun partagé sur les forums à un avis mal renseigné et lancé sans compétence par des gens juste assez habiles pour répéter un lieu commun.
Ce qui a le plus changé en deux ans, ce n’est pas forcément la statistique, mais c’est l’image que véhicule Linux. De système compliqué pour experts, Linux est devenu une solution beaucoup plus grand public, ludique et facilement accessible. Et cela change beaucoup de choses.
Avec 5% de parts de marché PC aux US, Linux est en grande forme © MiniMachines.net. 2025
Développé par un certain Technoporg, Operese est un outil qui se démarque par sa simplicité et dont l’objectif assumé est de permettre à un utilisateur de Windows de basculer sous linux.
Et pour y parvenir, Operese occupe le terrain. Il ne s’agit pas d’un logiciel qui permet de préparer une clé USB à booter ou d’une distribution facile à « prendre en main ». Non, l’approche est plus simple et directe. Operese est un outil Windows. Il s’installe comme n’importe quelle application Windows et permet ensuite de faire la transition vers Linux.
La vidéo en introduction du billet montre l’opération à partir de 4’17 : on voit un bureau sous Windows 10 avec un navigateur qui va télécharger une application comme l’utilisateur le ferait pour des dizaines d’autres. L’application « pèse » plus de 5 Go et une fois téléchargée sous format .ZIP, l’utilisateur doit alors la décompresser. Une fois cette étape passée, il peut installer Operese de manière tout à fait classique. Le temps d’installation est long, la taille du fichier y est pour quelque chose, mais on y vient à bout au mout d’un moment. Il ne reste plus alors qu’à suivre un guide pas à pas pour profiter de ses services.
On lance le logiciel qui va exécuter toutes les tâches de migration pour vous. Plusieurs alertes apparaissent à l’écran. Prévenant que des sauvegardes des données doivent être faites et qu’il faut avoir du temps devant soi. Une connexion internet n’est pas indispensable, mais elle est recommandée pour l’opération. Le logiciel vous invite à lancer la procédure. L’interface est fruste, c’est encore un produit en cours de développement.
Operese s’occupe alors de tout, en sous-marin. L’application installe la distribution Linux derrière Windows, partitionne au passage le stockage et vous demande ensuite de redémarrer l’engin. Dernière étape, un redémarrage de sa machine pour basculer sous Linux. Pour le moment il ne s’agit que d’une distribution Kubuntu mais le système pourrait bientôt permettre de choisir d’autres distributions.
Au redémarrage l’utilisateur découvre un système Linux prêt à l’emploi avec, heureuse surprise, le transfert de ses documents dans les répertoires idoines. Images, textes, musiques et vidéos sont accessibles directement depuis le nouveau système. C’est, à mon avis, une excellente approche du problème de la migration d’un système à l’autre. L’opération est simple, bien guidée et permet de retrouver facilement ses automatismes classiques de gestion de programmes et de documents.
Operese doit être porté en Open Source et sera finalisé dans une version plus soignée et aboutie. Le portage vers d’autres distributions que Kubuntu est un objectif à long terme de l’auteur. Si vous avez des questions, si vous voulez parler de ce projet ou simplement encourager l’auteur, vous pouvez l’encourager à l’adresse mail hello @ operese . com.
Operese : un outil simple de transfert de Windows vers linux © MiniMachines.net. 2025
Convertir proprement une AppImage en paquet ? Aeryth le fait en une commande : ce script Bash GPL v3 emballe votre AppImage en .deb ou .tar.zst, ajoute icône et lanceur, et s’installe/désinstalle via apt ou pacman.
Le format AppImage simplifie la distribution d’applications Linux, mais pose deux soucis :
Aeryth règle ces points : il transforme toute AppImage en véritable paquet Debian (.deb
) ou Arch (.tar.zst
) prêt à être executé, et offre des options d'intégration d'un AppImage complet ou extrait au sein du paquet. 🤝
La documentation est très explicite sur le dépôt git sur GitLab, l'outil peut être au choix totalement ou partiellement interactif, ou 100% CLI utilisable des arguments et intégrable. 🙂
Il est en outre pensé multi-platforme, avec une gestion chroot et deboostrap pour pouvoir générer des paquets deb ou archlinux sur les deux familles de distributions, il est même possible de forcer le chroot pour ne pas devoir "polluer" la distribution actuellement utilisée même si elle peut générer nativement les paquets.
Il est pensé pour s'adapter à des utilisateurs néophytes ou confirmés. 😉
Fonction | Description |
---|---|
Double cible | Génère un paquet .deb ou .tar.zst
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Multilingue | Interface interactive : FR · EN · ES · IT · DE |
Respect FHS | Copie l’AppImage sous /opt/<app>/ , wrapper dans /usr/bin
|
Licence | GPL v3 |
git clone https://gitlab.com/pepinature/aeryth.git
cd aeryth
chmod +x aeryth.sh
./aeryth.sh --help
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