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GPD Win 5 : une console PC sous Ryzen AI Max+ 395

Avec une date de sortie encore floue mais qui devrait se situer autour du mois d’octobre prochain, la GPD Win 5 promet un niveau de performances encore inimaginables il y a quelques années en arrière pour une solution mobile.

La GPD Win 5 face au Steam Deck de Valve

Construite autour d’un écran de 7 pouces de diagonale, la GPD Win 5 mesure 26.7 cm de large pour 11.1 cm de haut dans une épaisseur encore inconnue. Elle réussit à prendre en sandwich dans ce faible espace une puce assez extraordinaire puisqu’il s’agit d’un AMD Ryzen AI Max+ 395. Un processeur 16 cœurs Zen 5 secondé par un circuit graphique Radeon 8060S en RDNA 3.5 avec 40 CU à 2.9 GHz et un NPU XDNA 2. Sur cette base déjà exceptionnelle, on retrouvera jusqu’à 128 Go de mémoire vive soudée LPDDR5x-8000 et un stockage M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 de 1 à 4 To. 

Autrement dit, en théorie, cette console PC sera capable de lancer tout type de jeu 3D récent sans aucun problème sur le FullHD IPS 120 Hz proposé par l’écran tactile 100% sRGB embarqué. Le constructeur annonce une luminosité de 500 nits, une densité de pixels de 315 ppp et une surcouche tactile et une protection Gorilla Glass 6 de Corning.

Le tout sera refroidi par un duo de ventilateurs prenant en charge une large Vapor Chamber au-dessus du processeur. Un ensemble pensé pour encaisser 100 à 120 watts de TDP. La puce d’AMD étant calibrée pour fonctionner dans un TDP de 55 watts, cela devrait fonctionner. Le châssis en alliage magnésium et aluminium offrira une prise en main solide et les ventilateurs en alliage titane-aluminium devraient fournir un flux continu que le constructeur indique comme fonctionnant à moins de 30 dB. 

La partie stockage se distingue également par l’extension possible de la GPD Win 5 : un lecteur de carte MicroSDXC UHS-I assez classique est en effet disponible. La marque s’est également jetée sur l’offre de Biwin d’un nouveau format de SSD microscopique qui sera embarqué à bord. Bien que la disponibilité de ce stockage soit encore sujette à beaucoup de questions, cela représente un moyen simple de faire évoluer sa console sans efforts.

Pour le reste, c’est plus classique. On retrouve les éléments de jeux du segment avec joysticks , boutons, gâchettes et croix directionnelle. La partie réseau est un Wi-Fi 6E Intel AX210 qui fournit également un signal Bluetooth 5.3. La connectique liste un USB4, un USB 3.2 Type-C, un port de charge 180 watts au format Jack, un USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm.

En haut à gauche, la batterie externe de la console

Reste deux petits soucis. Le premier vient de la batterie embarquée et de son autonomie. Sur l’image de la ventilation plus haut, on peut voir deux ouïes d’extraction de chaleur. Entre elles, un petit connecteur rond, il s’agit du port d’alimentation de la machine. La console GPD Win 5 n’utilise pas de port USB Type-C pour s’alimenter. Il faut dire que son chargeur est du type de ceux qu’utilisent les portables de jeu. Il s’agit d’un modèle 180 watts, probablement assez lourd et de grand format. Il sera donc impossible d’adjoindre une batterie de type USB C à sa console en mobilité. 

La batterie est une 80 Wh extractible. Il sera donc possible d’en changer au cours de la journée. Évidemment cela demandera d’investir dans une batterie supplémentaire pour en profiter. La batterie livrée permettra de jouer pendant deux heures maximum à des jeux gourmands. Autrement dit, pour tirer toute la performance possible du Ryzen embarqué, il faudra probablement rester connecté au secteur si on veut vraiment jouer plus qu’une poignée d’heures. En usage modéré, la console atteindra 3 à 4 heures d’utilisation. En usage léger, la batterie atteindra 6 heures. Autrement dit, le recours à une seconde batterie pour jouer en mobilité à des jeux exigeants sera quasi obligatoire. En mode sédentaire, un dock proposant des sorties HDMI 2.1, DisplayPort 1.4a et Ethernet 2.5 Gigabit pour jouer sur un écran plus grand.

Le second problème rencontré sera lié à la tarification de l’engin. Rien d’officiel n’a été annoncé pour le moment mais la rumeur parle d’un ticket d’entrée autour des 2000$ HT. Ce qui en fera la minimachine de ce type la plus chère du marché. Difficile de prévoir le succès d’un tel produit pour le moment. Je suppose que le nombre de personnes capable de craquer est assez faible et le crible passé des personnes pouvant se permettre une telle dépense pour un engin exotique et fragile de ce type l’est encore plus.

GPD Win 5 : une console PC sous Ryzen AI Max+ 395 © MiniMachines.net. 2025

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Par pitié, cessez de demander nos infos personnelles à la caisse !

C'est une rengaine, devenue presque un passage obligatoire dans de nombreux magasins en France. Au moment de payer, pour profiter d'une remise ou pour créer une carte de fidélité, le client est prié de donner tout un tas de données personnelles. Pourquoi ? Quelles sont les obligations des commerçants ? Et les droits des consommateurs ? Une juriste de la CNIL nous répond.

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Identité de genre : Le Conseil d’État juge illégale la collecte systématique de civilité par la SNCF - Association STOP homophobie

Jugement qui devrait faire jurisprudence : Une entreprise n'a pas à demander la civilité (Madame/Monsieur) pour fournir un service. Ce n'est pas une collecte de données légitime vis-à-vis du service rendu.

Je pense que c'est un bon état d'esprit : Quand une entreprise/un site vous demande des informations personnelles, pour *chaque* champ du formulaire, demandez-vous : Est-ce légitime de demander ça par rapport au service qui doit m'être rendu ? En on-t-il réellement besoin ?
(Et du coup, j'avoue, j'ai de plus en plus envie de rentrer de la merde dans les champs de formulaire non-pertinents. Par exemple dans un champ "adresse/rue/ville" je met "(privé)" pour bien faire comprendre que c'est privée et non pertinent par rapport au service rendu.)
(Permalink)
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[PDF][8 Mo] Rapport de la commission d’enquête sur la commande publique

(référence : https://sebsauvage.net/links/?-UGaJQ)

Page 23 du rapport : "Microsoft France n’est pas en mesure de garantir la souveraineté des données des citoyens français qu’elle héberge."
Pour le dire autrement : Les américains peuvent mettre le nez quand ils veulent dans les données de tous les européens, quel que soit le contrat signé ou non avec Microsoft, quelles que soient les promesses de Microsoft, et même si les serveurs sont sur le sol européen.

Autrement dit : Microsoft est de facto en violation directe avec le droit européen (RGPD).

ALLO LA CNIL ?

EDIT: comme le Sénat a retiré le document (ou a des problèmes techniques), voici des copies du document:
https://archive.is/https://www.senat.fr/fileadmin/cru-1750816532/Structures_temporaires/commissions_d_enquete/CE_Commande_publique/r24-830-11.pdf
https://web.archive.org/web/20250715112555/https://www.senat.fr/fileadmin/cru-1750816532/Structures_temporaires/commissions_d_enquete/CE_Commande_publique/r24-830-11.pdf
(Permalink)
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Le GPD MicroPC 2 lance son financement participatif

Mise à jour : La campagne de financement participatif du GPD MicroPC 2 a démarré sur Indiegogo. 300 pièces ont été rendues disponibles seulement, au prix de 423€HT pour des versions Intel N250 avec 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage. L’engin est promis pour une livraison en septembre.

Plus que jamais, ce financement participatif du GPD MicroPC 2 montre le véritable intérêt pour la marque de recourir à cette pratique. Il s’agit d’amorcer la pompe de l’industrialisation du processus en récupérant un peu d’argent frais sans risque d’une part mais aussi et surtout de devenir une campagne de publicité géante. Les sites spécialisés et certains sites grand public vont faire le détail de cette machine à cause de cette campagne. Permettant ainsi à GPD de faire connaitre le produit. C’est de bonne guerre mais cela montre clairement l’intérêt des marques de passer par Indiegogo pour se faire connaitre plus que pour réellement financer leurs matériels.

GPD ne pourra évidemment pas rentabiliser une production de ce type avec 300 machines, cela veut dire que dès que la mise en route de la production aura lieu, beaucoup plus de netbooks seront mis en production. En septembre, lorsque l’engin sera expédié aux gens ayant participé à la campagne, des GPD MicroPC 2 seront également envoyés aux magasins de vente en ligne. Le décalage de disponibilité entre ceux qui auront avancé leur argent pendant des mois et ceux qui les auront payés à la mise à disposition sera assez faible. Et surtout le risque sera bien moins grand pour les achats classiques.

 

Le GPD MicroPC 2 est annoncé, ce pur OVNI dans l’offre actuelle du marché portable, prouve qu’il est possible de voir le marché autrement. Le GPD MicroPC premier du nom est sorti en 2019. Sous Celeron N4100, avec un écran 6 pouces et une approche très originale, il a continué à se vendre depuis des années malgré un équipement largement dépassé.

 

Le GPD MicroPC 2 reprend donc le flambeau en changeant beaucoup d’éléments tout en conservant les mêmes fondamentaux. Et, faute de concurrence, il devrait être parti pour très longtemps. On conserve donc cet aspect ramassé avec un poste de saisie très original. Directement sous la charnière de l’écran à droite, on retrouve un petit pavé tactile qui se manipule au pouce.

Cela permet, en conjonction avec les boutons situés à gauche, de naviguer facilement en tenant le netbook  en main. Cette approche originale fait partie des éléments vraiment différenciant de cette offre et a fini par séduire pas mal de monde. Cela colle également assez bien au clavier puisque celui-ci, par sa taille réellement très réduite, n’autorise pas réellement une frappe classique. Impossible d’étaler dix doigts au-dessus des touches. On le manipulera donc aussi avec les pouces en mobilité.

On a désormais tout le détail de cette minimachine, GPD reprend le concept du précédent modèle en faisant évoluer sa connectique. On retrouve ici un lecteur de cartes MicroSDXC, deux ports USB 3.2 Type-C, deux ports USB 3.2 Type-A, un HDMI 2.1, un Ethernet 2.5 Gigabit et un jack audio combo 3.5 mm.

Le châssis propose par ailleurs un bouton de démarrage avec lecteur d’empreintes et une paire d’enceintes stéréo. On retrouve cette disposition intéressante qui exploite autant les côtés que la partie arrière. Détail rendu possible par l’implantation particulière de l’écran sur une charnière centrale rotative. La minimachine propose également un module sans fil Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

L’implantation est aussi liée à la charnière de l’écran qui a basculé du dessus de la machine pour le premier modèle vers une intégration sur le bord arrière de l’engin sur le second. Ce changement a sans doute permis à GPD de gagner en profondeur et donc de passer des 6 pouces de diagonale vers du 7 pouces en FullHD. Les bordures d’écran étant également un peu plus fines qu’auparavant. La dalle gagne un traitement oléophobique pour éviter les empreintes, un dalle Gorilla Glass de 6e Gen et une luminosité qui culmine à 500 nits. La machine reste très compacte avec 17.12 cm de large pour 11.08 cm de profondeur et 2.35 cm d’épaisseur. Elle pèse 490 grammes.

Une autre grosse mise à jour vient de l’équipement interne. Le Celeron N4100, excellent en 2018 pour ce genre de configuration, a maintenant fait largement son temps. Le GPD MicroPC 2 accueille ici un Intel N250, version moins connue de la gamme Intel Twin Lake. C’est, en gros, un N150 un poil plus rapide en fréquence qui propose de meilleures performances graphiques pour le même TDP de 6 watts. On retrouve 4 cœurs cadencés à 3.8 GHz, toujours 6 Mo de mémoire cache mais 32 EU à 1.25 GHz pour son circuit graphique au lieu de 24 à 1 Ghz pour le N150. Sans être exceptionnelles, les performances de ce netbook seront clairement suffisantes pour tout type d’usages quotidiens : programmes bureautiques, retouche d’image, création légère en 3D, jeu simple, navigation internet, programmation… On a ici un véritable couteau suisse technique avec, en plus, une large capacité à accueillir différents systèmes d’exploitation.

Pour épauler cette puce, on passe des 4 à 8 Go de LPDDR4 d’origine à 16 Go de LPDDR5-4800. Un montant qui offrira du souffle à l’engin qui, malgré son petit écran, pourra gérer plusieurs programmes en multitâche tout en se transformant en machine plus complète une fois connecté à un affichage externe. Le stockage profite également des 6 ans écoulés pour basculer d’un 256 Go M.2 2242 SATA à une solution M.2 2280 en NVMe PCIE 3.0 x4 de 512 Go beaucoup plus rapide. Le changement de protocole est une excellente nouvelle et le passage à un M.2 de format 2280 l’est tout autant. GPD ayant la bonne idée de proposer un accès au stockage assez facile, il sera possible de faire évoluer celui-ci aisément.

L’engin est livré sous Windows 11 mais GPD reste très ouvert en termes de compatibilité Linux. En s’appuyant sur la puce Twin Lake d’Intel et des composants classiques pour ses autres équipements, la marque propose ici de larges possibilités de choix de distribution. Ce qui est plutôt malin de sa part car ce type de configuration va autant s’adresser au grand public qu’à des administrateurs réseaux ou autres utilisateurs experts à la recherche de solutions souples logiciellement.

 

Le premier engin avait été financé via une campagne Indiegogo qui avait été bouclée très rapidement. Le GPD MicroPC 2 devrait suivre le même chemin. A 423€HT et hors port pour ce modèle en 16/512 Go, ce GPD MicroPC 2 ne manque toujours pas d’attrait. Surtout si on le met en perspective du modèle précédent qui est toujours commercialisé sur Amazon à 469.99€ en version Celeron N4120 8/256 Go sous… Windows 10.

Je suppose que le GPD MicroPC 2 devrait arriver rapidement sur le marché global aux alentours des 499€.

Le GPD MicroPC 2 lance son financement participatif © MiniMachines.net. 2025

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