Peindre convenablement et rapidement nos bonshommes en plastique/résine/métal (rayer la mention inutile), c’est bien, mais faire en sorte que leur simple apparence puisse nous raconter une histoire, c’est encore autre chose. Aujourd’hui, on va parler vieillissement, usure, rouille, dégâts et autres joyeusetés.

C'est l'été ! Et si cette année, on troquait plages et sable contre culture et savoir ? Les vacances, c'est aussi l'occasion de se cultiver et découvrir l'artiste qui sommeille en soi.  Le monde de l'art et le jeu de plateau, des sujets qui ne semble rien avoir en commun mais qui se croisent aujourd'hui, technologie aidant, et pas de la meilleure manière. À découvrir en kiosque dès le 10 juillet, notre nouveau hors-série fait le point, au milieu d'une kyrielle de tests des jeux du moment.

Ô toi qui pénètres cette vallée, pose ton cerveau. Ici, il ne te sera que peu utile. Tu entres chez les petrolheads. En ces lieux, Max est un prénom universel et les églises sont consacrées à George Miller et à des cantiques pour V8.

« T'appelles ça un couteau ? ÇA c’est un couteau. » Cette réplique de Crocodile Dundee est devenue synonyme de « la mienne est plus grosse que la tienne. » Frosthaven est son équivalent dans le monde des jeux de plateau. Soyons vulgaire : il a une grosse boîte.

Voilà mon nouveau jeu favori pour les débuts de soirées avec des wargameurs bien énervés. Ils arrivent pleins de hargne et de combativité, prêts à en découdre et, 20 minutes plus tard, ils sont tout doux, relax et me proposent d’aller me préparer une infusion au miel. Bref, ils sont à point pour que je les rase au jeu de la guerre.

Il y a des idées évidentes qui ne voient pas le jour : la fusion froide, les chips goût fondue bourguignonne, la voiture volante. L'idée est là, le type pour la réaliser pas encore.

Je ne suis pas le plus grand fan de JRPG du monde. J’en ai écumé certains dans ma lointaine jeunesse, mais la pauvreté d’écriture de la plupart a fait que, l’âge venant, j’ai abandonné le genre comme on abandonne Le Club des cinq en entrant au collège.

On pensait le pinacle du cynisme thématique atteint avec la City Collection, qui réédite les jeux de Stefan Feld en rendant les localisations interchangeables (les animaux de La Isla qui deviennent des gangsters dans Vienna, je ne m’en suis toujours pas remis). Civolution fait encore plus fort : on incarne une IA passant son examen de gestion… de Civilisation.