Vue lecture

ARCS

Depuis des années, je veux aimer Cole Wehrle. L’auteur star de Root (et autres) est pétri d’idées et de talent, mais aucun de ses jeux n’a réussi à me convaincre. Non, je ne suis pas un inconditionnel de Root, non je n’aime pas la supra complexité d’Oath. Il reste bien le fantastique Pax Pamir, mais c’est particulier.
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Sur les traces de Darwin – Correspondances

Je pourrais me confondre en superlatifs afin d’exprimer mon admiration pour le premier opus de Sur les traces de… Des règles simples pour un gameplay ultra efficace, cette épopée darwinienne a été un franc succès pour tous les publics auxquels je l’ai soumise. Alors forcément, quand Perco m’a fourré cette nouvelle boîte dans les côtes en marmonnant quelque chose du genre « grmblbm hors-série grmlbm pour toi », mes yeux se sont mis à briller comme ceux d’un gosse.
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Shuten Order

C'est la rentrée visual littéraire ! Me voici donc avec un nouvel ouvrage sous le bras. Celui-ci nous vient à nouveau de l'écurie Spike Chunsoft, mais, pour le coup, je ne l'attendais pas du tout. Voyons qui est au développement… Too Kyo Games ? Encore vous ? Bon, voyons qui est à l’écriture… Kazutaka Kodaka ? Mais, enfin ! Il ne se repose donc jamais ? Le bonhomme vient de cosigner un des visual novels les plus massifs de l’histoire avec l’interminable The Hundred Line, sorti en avril dernier ! Il faut dormir, enfin !
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Metal Gear Solid Delta : Snake Eater

Les jeux, je les oublie. Quand un roman, un film ou une pièce de théâtre me collent à la mémoire, mes innombrables parties des dernières décennies tendent à s’envoler vers le néant. Pas grand-chose ne subsiste. Des flashs me reviennent bien sûr, des scènes marquantes, parfois même des noms de personnages. En revanche, quelques poignées d’entre eux restent vivaces, fixés à des moments précis de l’existence. Metal Gear Solid 3 en fait partie. C’était il y a maintenant plus de vingt ans, un récit comme une respiration lycéenne. Un jeu auquel je n’avais jamais rejoué, n’y même pensé rejouer.
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The King is Watching

La mauvaise image de la monarchie n’est vraiment pas toujours méritée. Je reconnais que les Grimaldi et les Windsor n’ont pas aidé à donner bonne presse au concept de royauté, à force d’excès et de caprices. The King is Watching prouve que, parfois, les têtes couronnées peuvent bien faire.
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Mafia : The Old Country

Vous vous souvenez de Mafia en 2002 ? Moi oui. J’avais encore un écran cathodique, une connexion 56k, et une foi candide en la capacité du jeu vidéo à raconter autre chose que « Incarnez un héros ». Dès l’intro, Mafia : The Old Country a réussi à me ramener à cette époque bénie (par la Madone, bien entendu).
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Tony Hawk’s Pro Skater 3+4

L’année 2025 ne cesse donc jamais de surprendre : les jeux de skate Tony Hawk tentent un retour sur nos écrans et sont en concurrence directe avec un tout nouveau Skate créé par Electronic Arts quinze ans après le dernier. Et puis quoi encore ? Il va falloir tout se farcir une nouvelle fois ? Les réunions parents-profs ? La puberté ? Les DM de maths ?
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Wheel World

Je n'y connais rien en vélo, et pour cette raison, je pars en projection astrale dès que j'entends mes proches (comprendre : Denis) me parler de Shimano, de plateaux et de dérailleurs. Depuis Wheel World, je m'y connais un peu plus, et de la même manière que j'ai appris à hurler « À mort l'arbitre ! » ou « Ça c'est pas sifflé en Angleterre !! » pour survivre en société lors d'une grosse compétition de foot, j'ai ajouté quelques expressions utiles à mon lexique.
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Tales of the Shire

On peut tous, et surtout toutes, se réjouir du déclin relatif de la dictature du glabre. Les poils aux jambes sont doux. Les barbes de trois jours viriles. Et, surtout, chaque attaque cardiaque déclenchée par la vue d’une aisselle féminine non épilée fait économiser quelques tonnes de CO2 à notre planète. Le poil est synonyme d’un futur meilleur, plus égalitaire, plus harmonieux. À l'exception des poils de pieds des Hobbits, qui mettent tout le monde mal à l'aise.
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Stronghold Crusader – Definitive Edition

Il y a des recettes dont on a oublié le secret, des saveurs d’antan qui piquent un peu la langue, mais réjouissent le bidon. Puisque les jeunes cuistots se désintéressent de ces légumes oubliés, il faut bien se tourner vers nos aînés et leur demander : « Tu peux me refaire ta tourte aux topinambours ? C’est la dernière fois, promis. »
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Parcel Simulator

Jusqu'où ira-t-on dans la simulation de métier ennuyeux ? Avec Supermarket Together et Gas Station Simulator, qui m'ont bousillé des mois entiers, je pensais que j'avais atteint ma limite, que j'allais me calmer, revenir à du « vrai » jeu vidéo, avec des mitraillettes, des cowboys ou des dragons. Bah non. Je viens de passer ma semaine à trier des colis.
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Shadow Labyrinth

Manifestement, il y avait un besoin impérieux de donner à Pac-Man un univers sombre. Vous comprenez, il fallait faire exister cette icône de l’arcade dans une grande fresque spatiale aux enjeux complexes. Il était important qu’on prenne enfin au sérieux ce qui était quand même plus qu’une boule jaune dévoreuse de fantômes.
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Becoming Saint

Tout mouvement spirituel a ses rites conviviaux. Chez les raëliens, on se regarde l’anus dans un miroir. Dans la biodynamie, on broie les cendres d’une souris sous la pleine lune pour chasser le mildiou. Chez les témoins de Jéhovah, on… non, on ne fait rien, car c’est péché. D’ailleurs, arrêtez tout de suite de lire autre chose que la Bible, si vous ne voulez pas prendre feu instantanément. Et je veux voir vos mains au-dessus de la couette !
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Ninja Gaiden : Ragebound

Je n’étais pas dans la forme du siècle au moment de lancer Ninja Gaiden : Ragebound. Pourtant, il m’a réveillé, et pas qu’un peu. Il m’a aussi frustré, et pas qu’un peu. Faisons comme le jeu. Pas de temps à perdre avec un téléchargement gourmand, des explications à rallonge ou un tutoriel sans fin, on y va pour la défonce. L’histoire ? Peu importe, ce qui compte est d’éclater des milliers de démons, puis des Américains de la CIA, puis les deux. La virevolte et le sang. Ça suffit à notre bonheur estival et à celui de notre héros, Kenji.
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Öoo

Après nous avoir électrisés avec son ElecHead de 2021, Naka Takahashi décide de larguer Öoo, une nouvelle bombe. Un petit bonbon de puzzle-plateforme, aussi court qu’intelligent, qui démontre encore une fois qu’en matière de jeu vidéo, la taille ne fait pas tout.
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Abiotic Factor

Avec le temps, on devrait comprendre que rien de bon ne sortira jamais d’un complexe scientifique secret, surtout quand il est souterrain. Mais non. Au laboratoire du GATE (genre la Zone 51), on étudie des anomalies physiques (genre Stalker) et des créatures dangereuses (genre Kev Adams) pour faire avancer la science (de Didier Raoult).
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Time Flies

Dans Time Flies, vous incarnez une petite mouche qui doit s’adonner à un maximum d’activités durant sa courte vie : faire le tour du monde, essayer le tir à l'arc, peindre un chef-d’œuvre, ou encore démarrer une révolution. Le souci, c’est que vous aurez un temps extrêmement limité pour accomplir toutes ces tâches, et que chaque goutte qui tombe, chaque flaque de miel et chaque bougie allumée peut vous mener à une mort prématurée.
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No Sleep for Kaname Date

J’avoue que je ne l’attendais pas celui-là. J’avais certes passé un excellent moment avec nirvanA Initiative, mais je pensais aussi que ce deuxième épisode serait le dernier de la saga AI : The Somnium Files. J’avais tort ! Avec No Sleep for Kaname Date, Spike Chunsoft avait en réalité un supplément de son univers à nous proposer.
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Wuchang : Fallen Feathers

David Lynch avait l’habitude de dire quelque chose du genre « mieux vaut un café dégueulasse que pas de café du tout ». C’est ma manière de concevoir les Souls-like. Après en avoir terminé des dizaines, dont la plupart n’avaient pas grand intérêt sinon de répondre à une addiction, l’acharnement ne faiblit pas. Jamais. La vague actuelle de ces productions suscite même ma curiosité, et, chaque fois, j’espère dénicher la bonne surprise.
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Eriksholm : The Stolen Dream

Dans une ville portuaire accaparée par une puissante compagnie maritime, les notables et un maire corrompu protègent leurs intérêts au détriment du bien commun. C’est Marseille, bébé ? Ah non, c’est la Scandinavie du début du XXe siècle, apparemment.
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