S’il y a un métier que je serais tout à fait incapable d’exercer, c’est bien celui de garde-forestier de nuit. C’est en tout cas ce que m’a appris Last Report, dans lequel j’ai passé mon temps à être l’employée la plus inefficace qui soit, encline à sursauter dès que quelqu’un frappait à la porte de ma cabane, qu’une feuille morte craquait sous les pas d’un randonneur ou que mon talkie-walkie se mettait à grésiller.

Quand le plastique de mes claquettes a commencé à fondre sur les dalles de ciment qui pavent la cour de la rédaction, j’ai su que l’été était arrivé. Quand j’ai vu un pigeon posé au sol atteindre un état de cuisson parfait en quelques minutes, j’ai su qu’il était temps de préparer l’exode urbain estival, le cabinet du curieux été.