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Récap du Brutal Indies Unleashed Showcase : un bon tas de rétro-FPS

Vendredi soir, s’est déroulé le Brutal Indies Unleashed Showcase, organisé par l’influenceur ZlimBratSki. Son objectif : mettre en lumière les jeux indépendant violents, principalement des FPS. Chez NoFrag, on a déployé les grands moyens, puisqu’on l’a commenté en direct. Tous les jeux ne nous on pas intéressés, alors on vous fait un petit récap maison. Le live s’est achevé par un trailer de gameplay de Painted In Blood, sans doute le titre le plus impressionnant de la sélection.


Painted In Blood

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

À chaque fois que l’on aperçoit Painted in Blood, on reste sur le cul. La direction artistique est absolument magnifique, avec son mélange rétro et effets très modernes, et surtout, le gunfeel a l’air de déchirer. L’unique développeur a le bon goût de proposer une séquence ininterrompue, afin que l’on puisse profiter du gameplay en bavant. En plus, la date de sortie est enfin annoncée : ce sera le 23 octobre.

Darkenstein 3D

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam & démo

Développé comme un hommage à Wolfentein 3D et DOOM, Darkenstein 3D est dans nos radars depuis quelques années. Reprenant l’indémodable thème de l’extermination de nazis, son gameplay nerveux et son gunplay bien gore montrent un titre mieux réalisé qu’une bonne partie de ses petits copains. Il a pourtant toujours été prévu de le sortir gratuitement. Mais avec l’arrivée de Microprose à l’édition, on pouvait craindre un virage payant. Il n’en est rien, comme l’indique le développeur dans un billet de blog Steam, qui en profite pour annoncer une date de sortie au 21 octobre. Une démo est disponible pour se faire une idée en attendant.

KVLT

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam & démo

En développement depuis maintenant quelques années, le rétro-FPS du studio argentin Evil Guinea Pig donne toujours envie. Il mêle Lovecraft et la Seconde Guerre mondiale, avec une direction artistique sympa et un gameplay qui semble plutôt chouette. Une démo est disponible, si vous voulez tester.

Project Warlock II

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Suite de Project Warlock premier du nom, ce second opus a quitté son accès anticipé fin mai et vous invite à incarner trois élèves du Warlock dans leurs propres aventures. Chaque personnage a son propre arsenal et son arbre compétences. Le gunfeel est bon et la direction artistique plutôt sympa. Il n’y a pas spécialement de nouveauté, mais pourquoi ne pas profiter d’un tel événement pour rappeler qu’il existe déjà de bons rétro-FPS ?

 

Shell Soldier

Genre : Fast-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Cela fait un moment que l’on n’avait pas eu de nouvelles de ce rétro-FPS inspiré par F.E.A.R. Visuellement sympathique, c’est surtout au niveau du gameplay qu’il semblait intéressant. Mais on a quand même l’impression qu’on nous montre un concept plutôt qu’un jeu. On est donc assez curieux de voir ce qu’il va réellement donner. Une démo est prévue pour le prochain Steam Néo Fest, on y jettera sans doute un coup d’œil.

Wanted 3D: Dead or Alive

Genre : rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam & démo

Développé avec le moteur GZDoom, Wanted 3D: Dead or Alive n’est pas sans rappeler un certain Outlaws, qui est ressort bientôt remastérisé par Nightdive. Les visuels nous plongent quelques dizaines d’années en arrière, avec des textures qui ont l’air d’être issues d’un FMV, et donnent une ambiance bien sympathique. Une démo a été mise à disposition, et on peut en voir un aperçu notamment chez ZlimBratSki.

HYPERVIOLENT

Genre : rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Après plus de deux ans en accès anticipé, le rétro-FPS HYPERVIOLENT déploiera sa 1.0 le 23 septembre prochain. Après avoir répondu à un appel de détresse, vous vous retrouverez coincé sur un astéroïde minier où un mal inconnu a corrompu tous les occupants. Violent et bourrin à souhait, ce jeu avec des petites vibes à la System Shock nous avait bien plu pendant son accès anticipé.

PAPERHEAD

Genre : Fast-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam & démo

Des décors en papier, des ennemis en carton, mais beaucoup de sang et des mouvements très nerveux, c’est la promesse de PAPERHEAD, un fast-FPS que l’on pourrait presque qualifier de rétro dans ses intentions. On avait testé la démo (EP.0) il y a quelques temps, et on avait trouvé ça très bien.

Phobolis

Genre : rétro-FPS horrifique
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Itch.io

Un rétro-FPS horrifique, mais qui propose aussi un peu d’action. La direction artistique a l’air un peu barrée, mais nous donne quand même bien envie.

Relentless Frontier

Genre : rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam et démo

Un rétro-FPS plutôt réputé chez les fans du genre, et qui a l’air assez dynamique. Il est sorti en accès anticipé en juillet 2024, et semble s’améliorer continuellement. Dernièrement, la mise à jour 0.6.0, LORE N’ VANIA, a apporté des logs pour étoffer le lore et des mécanismes pour renforcer l’aspect Metroidvania. Il y a aussi de nouvelles armes et d’autres trucs dans le genre, mais on vous laisse consulter le patch notes si ça vous intéresse.

Quite a Ride

Genre : Biking sim
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Quite a Ride propose un concept un peu original, puisqu’on se balade dans un monde infestées de créatures monstrueuses, à bicyclette. Il semble plutôt joli, et fait fortement penser à Pacific Drive dans son concept. Espérons qu’ils soit un peu moins chiant.

Stygian: Outer gods

Genre : RPG
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Alors qu’on s’attendait à un énième jeu d’horreur insipide, Stygian: Outer Gods nous avait agréablement surpris à sa sortie en accès anticipé en avril dernier. C’est un vrai RPG en vue subjective avec des touches d’infiltration, de puzzle et d’action. Certes, les performances ne sont pas terribles et les ennemis n’ont d’indicible que leurs capacités cognitives, mais l’ambiance est vraiment réussie. Les développeurs viennent de publier la roadmap, et promettent tout plein de nouveau contenu. D’ailleurs, une mise à jour est sortie il y a deux semaines, apportant notamment de nouveaux lieux.

Hexborn

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Encore un rétro FPS développé sous GZDoom, Hexborn est inspiré de Blood et d’élements de Vampire Survivors, avec une touche roguelite bien sentie. Les visuels sont rétros à souhait, entre sprites granuleux et effets occultes, et l’ambiance rappelle les vieux shooters bien sanglants. On y incarne un ancien cultiste piégé dans un labyrinthe démoniaque, avec des armes brutales et des perks aléatoires à chaque run. Pourquoi pas ?

DEADBOOT

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Avec son petit air d’Anger Foot, mais dans un style plus rétro, DEADBOOT paraît assez sympa. Des armes, des coups de pied et du sang, que faut-il réellement de plus ?

The Victor Initiative

Genre : Rétro-FPS horrifique
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam et démo

Encore un jeu horrifique, mais cette fois-ci, avec une ambiance rétro. Il a le mérite de proposer une démo pour se faire une idée. On vous laissera tester !

Reclaim

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Reclaim est un FPS arcade stylisé qui mise sur la vitesse, les glissades et le score. On traverse une ville futuriste en dashant, grindant et en éliminant des ennemis pour maintenir son multiplicateur de puissance. L’idée rappelle un peu Turbo Overkill, avec ses glissades frénétiques et son ambiance cyberpunk, mais a priori en moins bien sur tous les points. Avec un peu de chance, il sera tout de même dans le haut du panier.

Berserker’s Domain

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam et démo

Encore un rétro FPS sous GZDoom avec des éléments de roguelite. Mais pour le reste, ça part en roue libre totale. Pas de menu, pas de tutorial, pas de blabla. Chaque run est générée aléatoirement, avec des armes qui changent, des ennemis qui varient, et des upgrades qui n’ont aucun sens, du genre des combinaisons explosives juste là pour faire du bruit. Visuellement, c’est crade, les sprites explosent de partout, et l’ambiance rappelle les vieux FPS des années 3DFX.

Sulfur

Genre : Roguelite
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam et démo

Un petit roguelite en accès anticipé avec un effet dessiné très bien réalisé, mais qui n’a pas trop accroché aux membres de la rédac. Pourtant, les mécaniques sont bonnes, mais le gunfeel est peut-être un peu mou pour qu’on ait envie de continuer après quelques heures. N’hésitez pas à tester quand même si vous appréciez le genre, car le titre est bien fini, alors qu’il n’est pas encore sorti en version finale. En plus, les devs viennent de sortir un nouveau biome : le désert. Allez consulter le patch notes pour plus d’info.

Gunstoppable

Genre : Roguelite
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Un roguelite aérien aux couleurs criardes, avec beaucoup trop d’effets visuels. Le trailer nous a fait très mal aux yeux, et ça a l’air parfaitement dispensable.

Spyrit Walker

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam et démo

Annoncé il y a un an (mais on l’avait raté), Spyrit Walker nous fera explorer un monde Weird Western, à savoir des cowboys mélangés à du surnaturel, seul ou en coop. L’ambiance, et même le design des ennemis, rappellent assez fortement Blood West, mais en plus moche, avec un framerate au ras des pâquerettes et des puzzles.

DEFICIT

Genre : Immersive sim / infiltration
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Item42 (Perish) continue d’en montrer un peu plus sur son prochain jeu, annoncé comme un immersive sim. Cette dernière vidéo présente les différentes options offensives dont le joueur pourra faire usage : armes à feu, armes de mêlée, éléments de décor à jeter sur ses adversaires, mines… Rien de révolutionnaire, mais si c’est plaisant à jouer, pourquoi pas ?

Mala Petaka

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam et démo

Lui aussi développé sous GZDoom, ce rétro-FPS haut en couleur nous fera traverser différents univers pour dégommer aliens et autres robots peu amiables. En développement depuis plus de trois ans, Mala Petaka sortira en 1.0 le 25 septembre.

Delusion Out Of Space

Genre : Horreur
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Un jeu d’action / horreur inspiré par Lovecraft, d’après les dires du développeur. À la vue du trailer, on comprend qu’on devra s’échapper d’un vaisseau extraterrestre plein de néons bleus, en marchant à deux à l’heure avec un headbob à donner le mal de mer. Sans oublier le framerate à 10 FPS dès qu’il faudra tirer sur deux ou trois bestioles moches en reculant. Fascinant.

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Ces datacenters seront biberonnés aux réacteurs nucléaires d’EDF

La pêche est bonne pour EDF, qui enchaîne les signatures de contrats d’approvisionnement avec de gros industriels. L’énergéticien national va, cette fois, fournir une partie des besoins en électricité des centres de données de Data4, grâce à sa production nucléaire.

L’opérateur européen de centres de données Data4 vient de signer avec EDF un contrat d’allocation de production nucléaire (CAPN) sur douze ans, portant sur une puissance de 40 MW issue du parc nucléaire français. Les premières livraisons, prévues dès 2026, devraient représenter un volume de 230 GWh par an.

Ce contrat inédit dans le secteur des centres de données français marque une évolution notable : Data4 devient le premier acteur à recourir à ce mécanisme, jusqu’ici réservé à quelques grands consommateurs industriels. L’objectif est double : stabiliser les coûts énergétiques sur un marché volatil et réduire significativement l’empreinte carbone des infrastructures, alors que l’essor du cloud et de l’intelligence artificielle accroît la demande en électricité. Cette signature s’ajoute aux contrats d’achat d’électricité renouvelable déjà signés par Data4.

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Nos recommandations culture pour septembre

Tous les mois, la rédaction vous fait profiter de sa culture éclectique et douteuse. Cette fois, on vous propose le quotidien d'un expatrié au Cambodge, un recueil de chroniques judiciaires sur l'affaire Mazan et un super-héros qui se fait voler la vedette par son chien.
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Les serveurs de Splitgate 1 s’arrêtent, mais les matchs passent en peer-to-peer

Il y a un peu plus d’une semaine, les insupportables développeurs des free-to-play Splitgate et Splitgate 2 ont annoncé que si les serveurs de leur premier jeu allaient bien être arrêtés dès aujourd’hui, il est toujours possible de profiter du titre. En effet, contrairement à bien d’autres, comme Ubisoft pourtant doté d’une main d’œuvre 170 fois supérieure, ils vont permettre aux joueurs de continuer à jouer à Splitgate via peer to peer. En gros, chaque joueur pourra choisir d’héberger son serveur, qui apparaitra dans un server browser. Cette démarche semble tenir à cœur de 1047 Games, qui fait référence à l’initiative #StopKillingGames, tout en lui permettant d’améliorer un peu son capital sympathie, jusqu’à présent au ras des pâquerettes.

Ils précisent que tous les cosmétiques seront débloqués pour tout le monde, puisqu’ils arrêtent les season pass et ferment la boutique in-game. Des cartes work in progress sont également ajoutées, histoire de vider les fonds de tiroirs et définitivement clore le chapitre.

Pour une fois, on ne peut pas critiquer leur décision, qui est tout à fait respectable. Ils ont développé une méthode pour permettre aux quelques centaines de joueurs journaliers de continuer à profiter du jeu, sans pour autant pouvoir y gagner financièrement quelque chose. Certaines mauvaises langues diront que c’est une opération de communication à moindres frais pour améliorer leur image désastreuse… Néanmoins, pour l’instant, ça n’a pas vraiment eu d’effet sur le nombre de joueurs de Splitgate 2, donc ce sera peut-être en pure perte. Mais qui ne tente rien n’a rien.

Pour rappel, Splitgate 2 est retourné en bêta après une sortie mitigée en juin dernier. Vous pouvez le retrouver gratuitement sur Steam, l’Epic Games Store et le Microsoft Store.

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Une ligne électrique provoque un feu de broussailles à cause… d’un poisson

Un feu de broussailles a surpris les pompiers de la petite ville d’Ashcroft, en Colombie-Britannique (Canada). Son origine est plutôt inédite : un poisson tombé du ciel, lâché par un oiseau maladroit, qui s’est embrasé au contact d’une ligne électrique.

Le 31 juillet, les pompiers d’Ashcroft interviennent sur un départ de feu en pleine nature. Un évènement tout à fait banal en cette saison sèche dans l’ouest du Canada, régulièrement confronté aux flammes. Sauf que cette fois, la cause du sinistre défie toute logique : un poisson. L’enquête révèle une scène surréaliste. Un balbuzard pêcheur, rapace amateur des truites locales, aurait saisi sa proie dans une rivière à quelques kilomètres de là. En plein vol, l’oiseau aurait lâché le poisson, qui a terminé sa chute sur une ligne haute-tension. Le contact du malheureux animal avec les conducteurs aurait produit un arc électrique et des étincelles, enflammant la végétation.

Le sinistre a été rapidement maîtrisé après avoir parcouru quelques centaines de mètres carrés.

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La pleine puissance repoussée à l’automne pour l’EPR de Flamanville

Le réacteur EPR de Flamanville ne tournera finalement pas à pleine puissance avant la fin de l’été, comme promis initialement. EDF a revu son calendrier en raison d’un nouvel arrêt technique.

La cause de cet énième décalage dans la mise en service complète du réacteur ? Une opération de maintenance préventive sur l’une des soupapes du circuit primaire principal, jugée nécessaire à la suite d’anomalies détectées lors des essais de mise en service.

À l’arrêt depuis le 19 juin, le réacteur devait reprendre progressivement son activité pour atteindre la pleine puissance avant la fin de l’été. Mais le 2 juillet, EDF a prolongé l’arrêt après avoir constaté un défaut d’étanchéité sur deux des trois soupapes du pressuriseur. Dans une logique de précaution, l’énergéticien a décidé de contrôler également la troisième, profitant des moyens déjà mobilisés sur place. Cette intervention retarde ainsi le passage à 100 % de puissance, désormais prévu « avant la fin de l’automne », pour un redémarrage planifié le 1ᵉʳ octobre.

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Retards et surcoûts pour le premier EPR français

Cette nouvelle génération de réacteur, connectée au réseau en décembre 2024, accumule les retards et les surcoûts. L’EPR de Flamanville affiche déjà douze années de décalage sur le planning initial et un budget multiplié par près de sept : 22,6 milliards d’euros aux conditions 2023, contre 3,3 milliards prévus à l’origine.

EDF assure poursuivre ses essais avec un haut niveau d’exigence. « Il y a 1 500 critères de sûreté testés lors d’un premier démarrage », souligne une porte-parole du groupe, qui rappelle que ces phases sont cruciales pour garantir la fiabilité du réacteur avant sa mise en service définitive.

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Nos recommandations culture pour août

Tous les mois, la rédaction vous fait profiter de sa culture éclectique et douteuse. Cette fois, on vous propose une fin du monde en huis-clos, de la baston en slow motion dans une citadelle et une exposition sur les trésors sauvés de Gaza.
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Terres rares : l’Europe en aurait suffisamment pour être indépendante

Une étude publiée le 23 juillet révèle que l’exploitation raisonnée de quelques gisements de terres rares en Europe pourrait considérablement réduire la dépendance du continent aux importations, principalement chinoises. Un enjeu stratégique au cœur de la transition énergétique.

Alors que la transition énergétique accélère la demande en terres rares, indispensables à la fabrication des aimants permanents utilisés notamment dans certains véhicules électriques, l’Europe reste largement dépendante de la Chine pour son approvisionnement. Mais cette situation pourrait évoluer. Le projet européen REEsilience met en lumière des alternatives crédibles sur le Vieux Continent. En s’appuyant sur une analyse croisée de données géologiques et environnementales, l’étude estime que l’exploitation de quelques sites ciblés suffirait à couvrir une part significative des besoins européens.

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Des gisements européens identifiés

Parmi les gisements identifiés, le complexe de Fen, en Norvège, se distingue par la qualité de ses minerais et un impact environnemental relativement faible. D’autres régions comme la Suède ou la Finlande présentent également des perspectives prometteuses, à condition de développer une industrie minière durable et strictement encadrée.

Au-delà de l’ouverture de nouvelles mines, les chercheurs insistent sur l’importance du recyclage, de l’écoconception, et de la modernisation des chaînes de production. L’autonomie européenne passe aussi par la formation de compétences locales et la création de chaînes de valeur intégrées. Dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes, cette reconquête minérale représente un défi autant économique que stratégique pour l’Europe.

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Cette éolienne de 20 kW pour agriculteurs et petites industries est lancée en France

Le fabricant estonien de petites éoliennes Freen vient de commercialiser en France un modèle de 20 kW, présenté comme adapté aux exploitations agricoles et à l’industrie.

L’éolienne H20 de Freen est une petite turbine de 20 kW à monter sur mât en treillis de 12 à 36 m de haut. Un modèle aux caractéristiques plutôt modestes, conçue pour les consommateurs intermédiaires d’énergie, notamment dans les secteurs agricole, industriel et hybride, selon son fabricant. Destinée à répondre aux besoins des sites ruraux et des industries légères, cette turbine se distinguerait par sa robustesse, sa flexibilité d’installation et son rendement élevé.

Dotée d’un rotor de 15 mètres de diamètre et d’un générateur asynchrone couplé à un réducteur planétaire, la Freen H20 offrirait une production stable même dans des conditions de vent modérées (classe IEC 3). Elle commence d’ailleurs à produire à partir de 3,5 m/s (13 km/h). Son système d’orientation passif, sa compatibilité hybride (notamment avec le solaire), et ses multiples options de mât en font une solution adaptable pour les exploitations agricoles, les coopératives énergétiques ou les campus isolés.

Fabriquée en Estonie et répondant aux normes IEC en vigueur, la Freen H20 est commercialisée via un réseau de distribution actif en France. Elle est proposée en forfaits « clés en main », incluant étude de site et solutions hybrides personnalisées.

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« Droit à la fraîcheur » : cet ingénieur français plaide pour la climatisation

Traditionnellement opposée à la climatisation, la France change progressivement d’avis à la suite des canicules toujours plus longues et intenses. Diabolisés, les climatiseurs ne seraient pas aussi nocifs qu’on l’imagine, selon un ingénieur pourtant spécialisé dans le développement durable. Il publie une tribune en faveur d’un « droit à la fraîcheur », en démontant de nombreux préjugés sur cet appareil. Un point de vue nuancé, assez rare sur le sujet.

Dans un long billet d’analyse publié sur le réseau social Linkedin, Arthur de Lassus, ingénieur et président d’une association de sensibilisation aux enjeux écologiques, fait le point sur les idées reçues autour de la climatisation. Les mythes écartés, le technicien évalue objectivement l’intérêt des climatiseurs, qui sont ni plus ni moins des pompes à chaleur, en France, dans un contexte de réchauffement climatique.

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La climatisation, moins vorace en électricité qu’un frigo ?

Premier constat : la climatisation ne serait pas l’ogre énergétique souvent décrit. « Loin d’être particulièrement vorace, la climatisation est en réalité très efficace et peu consommatrice » commence l’ingénieur. Un climatiseur moderne serait donc assez sobre : 500 à 700 W en moyenne pour une puissance thermique restituée de 2 000 W. En comparaison annuelle, sa consommation – 250 kWh/an, certes très variable d’un lieu à un autre – resterait inférieure à celle d’un réfrigérateur et marginale face aux déplacements en voiture ou au chauffage de l’eau.

De plus, l’électricité utilisée pour faire fonctionner les climatiseurs est principalement produite durant l’été, période où la demande est habituellement faible et l’énergie solaire abondante, ce qui limiterait l’impact sur le réseau.« Ces derniers jours, on [a] écrêté/réduit la production solaire, car l’offre était supérieure à la demande » détaille Arthur de Lassas, qui propose d’aller plus loin, en proposant des créneaux horaires où l’électricité serait gratuite. « Ne serait-il pas plus malin d’annoncer des heures de consommations avec tarifs ultra-réduits (voire gratuits comme cela se fait en Australie du Sud) afin de profiter de l’abondance énergétique temporaire, faire fortement baisser la température du logement et la laisser remonter lentement en soirée et pendant la nuit ? »

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Un impact marginal sur les émissions et les îlots de chaleur

La climatisation représenterait moins de 1 % des émissions de gaz à effet de serre en France. Son impact carbone serait davantage lié aux fuites de fluides frigorigènes qu’à la consommation électrique elle-même. La maîtrise de ces fuites – par la formation des professionnels, l’entretien rigoureux et des choix techniques judicieux – réduirait considérablement cet effet.

Concernant les îlots de chaleur urbains, l’ingénieur cite une étude menée à Paris, qui montrerait que même en cas d’usage intensif de la climatisation (réglée à 23 °C), l’augmentation des températures extérieures resteraient très localisées (+0,5 °C en moyenne). Si l’expert plaide pour les climatiseurs, il ne néglige pas l’intérêt de l’isolation thermique et de la végétalisation des espaces publics, mais émet quelques réserves. Car l’efficacité de ces îlots de fraicheur serait incertain.

« L’effet de refroidissement [produit par l’évapotranspiration des végétaux, NDLR] dépend fortement de l’eau disponible pour la végétation : si nous supposons qu’il n’y a pas d’eau disponible pour l’arrosage pendant les vagues de chaleur, l’effet de refroidissement devient négligeable » indique-t-il. L’isolation, elle, serait moins performante sur la réduction des consommations énergétiques qu’une gestion intelligente des climatiseurs. « L’isolation massive permet une baisse de 17 %. Le passage de 23 °C à 26 °C dans les bureaux et 28 °C dans les logements permet de faire baisser de 42 % » affirme l’ingénieur.

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La climatisation ne serait pas une « maladaptation »

Les réseaux de froid mutualisés seraient plus efficaces et écologiquement vertueux que les climatiseurs individuels, mais leur déploiement nécessiterait beaucoup de temps et de financement. Ils ne pourraient couvrir que partiellement les besoins, notamment dans les zones urbaines denses. De quoi relativiser les discours du Premier ministre François Bayrou et de la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, qui assurent pouvoir climatiser tous les bâtiments publics à bas coût au moyen de la géothermie et des réseaux de froid.

Contrairement à certaines interprétations, la climatisation ne serait pas intrinsèquement une mauvaise adaptation au changement climatique. Elle pourrait même devenir un levier de décarbonation à condition d’être bien encadrée : équipements réversibles (qui chauffent sobrement en hiver et climatisent en été), usage raisonné, alimentation solaire, fluides frigorifiques à faible impact.

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Nos recommandations culture pour juillet

Tous les mois, la rédaction vous fait profiter de sa culture éclectique et douteuse. Cette fois, on vous propose un merveilleux site pour cinéphiles, une série sur les télévangélistes de l'Amérique profonde et un concert de catgirl.
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Finalement, EDF ne construira pas la centrale hydroélectrique saoudienne du projet NEOM

Le projet emblématique de mégalopole futuriste saoudienne, NEOM, revoit ses ambitions. Jugé démesuré et miné par les surcoûts, il entraîne dans sa chute le retrait d’EDF, qui devait y construire une centrale hydroélectrique dans des conditions extrêmes. Un projet techniquement fascinant, mais politiquement et éthiquement controversé, qui s’arrête net après plusieurs années de développement.

Le projet NEOM, qui devait être une vitrine du royaume saoudien, réduit drastiquement sa voilure. La « ville-ligne » dystopique The Line, censée s’étendre sur 170 km et culminer à 500 mètres de hauteur, ne devrait finalement faire que 2,4 km de long, selon Bloomberg. Le rêve du prince Mohammed Ben Salmane s’effrite, et avec lui, des pans entiers du projet initial tombent à l’eau — au sens propre pour EDF.

Depuis plusieurs années, 30 à 40 ingénieurs d’EDF Hydro planchaient sur la conception d’une centrale hydroélectrique unique au monde. Le défi était colossal : puiser de l’eau dans la mer Rouge, la dessaler, la pomper sur des kilomètres de dénivelé, pour ensuite produire de l’électricité d’origine hydraulique… dans un pays sans fleuve ni grande rivière.

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Un soulagement malgré la perte du projet

Le projet, révélé par Radio France en 2023, vient d’être officiellement abandonné. Un courrier des responsables de NEOM reçu en mars à la direction internationale d’EDF évoque un changement stratégique : l’approvisionnement énergétique de la ville se contentera d’un mix photovoltaïque, éolien et batteries. Plus besoin de centrale hydroélectrique. L’énergéticien français est donc écarté de ce projet qui avait fait polémique dans l’hexagone.

Au centre d’ingénierie d’EDF Hydro, à La Motte-Servolex, les réactions sont contrastées. Si certains ingénieurs déplorent une rupture brutale après plusieurs années de travail, le soulagement prédomine. « C’est une bonne nouvelle, les salariés ne seront plus en porte-à-faux avec ce projet », confie Florian Chollet, délégué CGT, à Radio France. L’initiative, perçue comme un non-sens écologique – une ville du désert avec golf et station de ski – alimentait un profond malaise.  La direction d’EDF n’a pas commenté l’arrêt du contrat.

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COVID 19 : le variant Omicron enfin certifié casher

Les Juifs du monde entier attendaient la nouvelle avec impatience. Le variant Omicron du COVID 19 est certifié comme étant totalement casher par le grand rabbinat d’Israël. Pour Rafy Simonov, cinquantenaire israélien et juif pratiquant de Jérusalem, la nouvelle est un soulagement : « On avait peur de choper Omicron, surtout qu’il se diffuse rapidement. Ça...

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Conflit algéro-marocain : Israël choisi comme médiateur de paix entre les deux pays

Alors que les tensions entre les deux pays du Maghreb s’intensifient, les Nations Unies veulent dépêcher un émissaire israélien afin de résoudre le conflit avant qu’il ne dégénère. La résolution du conflit entre le Maroc et l’Algérie semble prendre une tournure inédite. L’ONU souhaite envoyer un diplomate venu d’Israël afin de permettre la création d’un...

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Noël : Top 10 des cadeaux à offrir à vos amis juifs

Les fêtes de fin d’année approchent, et avec Hannuka derrière nous, il est temps de se projeter sur la fête chrétienne commémorant la naissance du plus célèbre des Juifs : Noël. Voici notre top 10 des meilleures idées de cadeaux pour vos amis de confessions israélites.   10 – Le prépuce postiche Ce présent fera...

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Victoire du Hamas : Tel Aviv devient la ville la plus chère du monde, tout Israël hors-de-prix

Il s’agit sans doute d’une des plus grandes victoires du Hamas depuis de nombreuses années et l’aboutissement d’une longue stratégie. En échouant systématiquement, et volontairement, à isoler Israël, le Hamas a poussé Israël au succès économique, renforçant sa monnaie, rendant le coût de la vie exhorbitant… afin de dissuader l’arrivée de nouveaux migrants. Cette approche...

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Zemmour sur l’entrée de Joséphine Baker au Panthéon : « Au moins elle a un prénom bien français ! »

Le candidat Zemmour a tenté une récupération de l’entrée de la résistante et artiste Joséphine Baker au Panthéon. Après sa déclaration de candidature à la présidentielle française, Éric Zemmour a tenu à rendre hommage à l’artiste française d’origine américaine. Il a ainsi tenu à rappeler que « bien qu’étrangère, elle avait eu la délicatesse d’avoir...

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Casting réussi : Ary Abittan aura le premier rôle dans le prochain film de Roman Polanski

De notre envoyé spécial Urbain Bloch Si les déboires judiciaires semblent n’être qu’à leurs débuts pour Ary Abittan, côté carrière, sa mésaventure lui a ouvert de nouvelles perspectives. Il a ainsi reçu le premier rôle dans le prochain film de Roman Polanski, la comédie musicale « Si Do Mi ». Pour le comédien-humoriste, ce mois de novembre...

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« Jacob et Mihal », le nouveau site porno amateur 100% casher et circoncis

« On dit merci qui ? » En l’occurence il faut dire merci au Beth Din (tribunal rabbinique) de Paris qui vient de valider le site X « Jacob et Mihal » dont le but est la promotion d’une liberté sexuelle encadrée, comme le veut la tradition juive. A l’instar du célèbre site « Jacquie et Michel », sa version casher...

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En cas d’échec de Zemmour, l’extrême-droite pourra encore dire que c’est la faute d’un Juif

La fachosphère est en ébullition. Avec l’omniprésence médiatique de son candidat fétiche, certains espèrent mais d’autres envisagent le pire. Ils s’apprêtent à accuser le polémiste aux origines israélites. Du négationniste Hervé Ryssen au youtubeur « facho » Daniel Conversano, tous les soutiens d’extrême-droite d’Eric Zemmour misent sur le polémiste afin de faire triompher les idées de la...

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