Vue lecture

De l’électricité gratuite 2 heures par jour : que cache la nouvelle offre d’Engie ?

L’annonce fait grand bruit. Depuis le 1ᵉʳ octobre, Engie propose une nouvelle offre d’électricité « Happy Heures Vertes », qui promet deux heures de consommation « gratuites » chaque après-midi. Qu’en est-il réellement ? Nous avons analysé ce contrat, inédit en France.

Pour la première fois en France, un contrat d’électricité propose un créneau horaire ou le kilowattheure est… gratuit. Chaque jour pendant deux heures, la nouvelle offre « Happy Heures Vertes » d’Engie propose à ses clients un tarif où les consommations sont à zéro euro hors taxes. Pas de piège ici, l’offre est bien réelle, mais limitée aux 100 000 premières souscriptions. Elle permet de valoriser « les périodes où la production d’énergies renouvelables, notamment solaire, est la plus abondante » selon l’énergéticien. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il est plutôt habituel que le tarif soit nul durant cette tranche tarifaire, puisqu’il l’est aussi fréquemment sur les marchés de gros. Il peut même atteindre des valeurs négatives lors d’épisodes de surproduction électrique marqués, conjugués à une faible consommation nationale.

Au-delà de l’effet d’annonce, comment ce tarif se traduit pour le client ? Que faut-il faire pour en bénéficier ?

À lire aussi Voici le prix du kilowattheure d’électricité le moins cher de France

Deux heures quotidiennes ou il faut faire chauffer le compteur

Concrètement, les clients peuvent choisir un créneau de deux « Happy Heures Vertes » consécutives entre 13 h et 17 h, modulable à tout moment et sans frais, promet Engie. Ces créneaux correspondent logiquement aux périodes où les centrales solaires atteignent habituellement leur pic de production. Pendant ces « Happy Heures Vertes », le prix du kilowattheure est fortement abaissé : zéro euro hors taxes, mais en réalité 0,036 euro avec les taxes, ce qui reste extrêmement avantageux. En parallèle, l’offre conserve un système heures pleines / heures creuses classique, avec une tarification cependant plus élevée que le tarif réglementé (tarif bleu d’EDF).

Tarif de l’abonnement pour l’offre Happy Heures Vertes d’Engie

Puissance souscrite

(kVA)

Prix de l’abonnement

€/mois TTC

6

16,01

9

20,21

12

24,28

15

28,15

18

32,13

24

40,53

30

48,34

36

56,2

Tarif du kilowattheure (kWh) pour l’offre Happy Heures Vertes d’Engie

Tranche horaire

Prix de l’électricité
€/kWh TTC

Heures pleines

0,2448

Heures creuses

(0h-6h)

0,19078

Happy Heures Vertes
(2h au choix entre 13h et 17h)

0,03598

Peut-on vraiment économiser avec l’offre d’Engie ?

Pour réaliser des économies substantielles, il faudra impérativement concentrer l’essentiel de ses consommations électriques sur la plage d’« Happy Heures Vertes ». La durée du créneau, deux heures seulement, limite toutefois les possibilités. D’abord, la puissance souscrite de votre compteur peut empêcher le démarrage simultané de plusieurs appareils énergivores. Si votre contrat est en 6 kVA comme la plupart des foyers en France, votre compteur disjonctera certainement si vous allumez au même moment sèche-linge, lave-linge, chauffe-eau et radiateurs.

Ensuite, si vous possédez un véhicule électrique, deux heures ne suffiront pas à faire le plein à prix cassé. Sur une borne classique de 7 kW, vous récupérerez environ 14 kWh durant les « Happy Heures Vertes » et le reste de la recharge s’effectuera en heures pleines à un prix plutôt élevé de 0,25 €/kWh. Sur un plein de 45 kWh, le tarif moyen du kilowattheure revient alors à 0,18 €, soit toujours plus élevé qu’un créneau d’heures creuses du tarif réglementé option Tempo, par exemple. Le calcul est similaire pour ceux qui utilisent un chauffe-eau, dont la plage de chauffe peut durer plusieurs heures en fonction de votre consommation d’eau chaude.

L’offre semble donc être davantage adaptée aux petits consommateurs d’électricité chauffés autrement à l’électricité et sans véhicule électrique, qui pourront profiter de cycles de lave-linge, sèche-linge et lave-vaisselle pour moins qu’une bouchée de pain. À titre indicatif, l’abonnement mensuel pour une puissance souscrite de 6 kVA est de 16 euros TTC et 24,28 euros TTC pour 12 kVA, ce qui est assez comparable au tarif réglementé.

L’article De l’électricité gratuite 2 heures par jour : que cache la nouvelle offre d’Engie ? est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

  •  

Ces habitants proches d’un parc éolien vont toucher 450 euros de prime spéciale

Le promoteur de centrales solaires et éoliennes Boralex annonce lancer un dispositif d’aide financière pour les résidents immédiats d’un parc éolien en Haute-Loire. Baptisée « L’énergie prime », l’opération attribuera jusqu’à 450 euros sur trois ans aux foyers éligibles, afin d’alléger leur facture d’électricité, mais aussi faciliter l’acceptation d’une future extension du parc.

Dans les communes d’Ally et Mercoeur (Haute-Loire), Boralex teste un moyen de mieux faire accepter les éoliennes à ses riverains directs, via une aide financière. L’opérateur canadien spécialisé dans le développement de centrales solaires et éoliennes promet qu’il versera jusqu’à 450 euros étalés sur trois ans aux « riverains volontaires répondant aux conditions d’éligibilité », sans toutefois communiquer davantage de détails. La somme représente, au mieux, l’équivalent d’une prime de 12,5 euros mensuels, soit environ 8 % de la facture d’électricité moyenne que l’on peut estimer sur une petite maison tout-électrique.

À lire aussi La fondation en béton d’une éolienne est-elle vraiment problématique ?

Préparer le terrain pour la modernisation et l’extension du parc

Si l’objectif annoncé est l’allègement des factures des habitants concernés et le partage de « la valeur créée » par les installations de production de Boralex « avec celles et ceux qui accueillent nos installations », indique l’entreprise, l’opération semble également être un moyen de faire accepter les travaux prévus sur le parc d’Ally-Mercoeur. Ce site éolien, lancé fin 2005 et composé de 26 turbines totalisant 39 MW de puissance, est en effet appelé à se moderniser et à s’étendre. Les éoliennes d’origine, âgées de 20 ans, doivent être remplacées par des modèles plus puissants et plus hauts (150 m contre 85 m actuellement). Un projet d’extension prévoit aussi l’ajout de plusieurs turbines supplémentaires, afin d’accroître la production.

Ce n’est pas la première fois qu’un exploitant de parc éolien propose une prime aux résidents immédiats de ses installations. Fin 2024, Octopus Energy lançait une offre de fourniture d’électricité spécifique pour ces habitants, leur proposant un tarif du kilowattheure à prix cassé en fonction de la production réelle des turbines.

L’article Ces habitants proches d’un parc éolien vont toucher 450 euros de prime spéciale est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

  •  

Électricité, chauffage et eau chaude solaire toute l’année : voici la première pompe à chaleur solarothermique française

Basée en France, DualSun lance une pompe à chaleur couplée à des panneaux solaires hybrides. L’ensemble permettrait de couvrir jusqu’à 80 % des besoins énergétiques annuels d’une maison, en produisant simultanément de l’eau chaude, du chauffage et de l’électricité.

L’entreprise marseillaise spécialisée dans les panneaux solaires hybrides DualSun va commercialiser une pompe à chaleur solarothermique, un type d’appareil très peu répandu mais aux multiples avantages. Baptisée DualSun Max, la solution est plébiscitée par son dirigeant, Jérôme Mouterde, qui la présente sur le réseau social Linkedin.

Le concept est relativement simple sur le papier : des panneaux solaires hybrides posés en toiture produisent simultanément de l’électricité et de la chaleur. Alors que l’électricité est injectée sur le réseau domestique, la chaleur est transportée par un fluide circulant dans une canalisation jusqu’à une pompe à chaleur eau/eau. Cette dernière produit ensuite de l’eau chaude sanitaire et de l’eau chaude destinée aux radiateurs à partir de la chaleur captée par les panneaux. Par ailleurs, l’électricité nécessaire au fonctionnement de la pompe à chaleur provient tout ou partie de la production des panneaux. Le système pourrait « couvrir jusqu’à 80 % des besoins énergétiques de nos maisons : chauffage, eau chaude, électricité » promet Jérôme Mouterde.

Une pompe à chaleur rare, fabriquée en France

La pompe à chaleur est fabriquée en France par Arkteos, sur son site de Guérande (Loire-Atlantique). Il s’agit du modèle Invelia, qui a été spécialement adapté pour DualSun. Outre sa capacité à produire de la chaleur jusqu’à -15 °C extérieurs selon l’entreprise, elle présente l’avantage d’être dépourvue d’unité extérieure. Un argument face aux pompes à chaleur air/air et air/eau, qui puisent leur énergie exclusivement dans l’air ambiant et doivent impérativement disposer d’un groupe extérieur. Il n’y a donc, à priori, aucun risque de givrage, de nuisance sonore ni de rejet d’air froid vers le voisinage.

La DualSun Max se prépare à vivre son premier hiver. Un baptême du feu, la solution ayant été conçue pour fonctionner toute l’année à partir de l’énergie solaire, qui est traditionnellement discrète durant la saison froide. La marque devrait communiquer davantage d’informations sur sa pompe à chaleur solarothermique fin septembre, à l’occasion d’un évènement pour « célébrer l’arrivée de l’hiver », prévu fin septembre sur le site de production d’Arkteos.

L’article Électricité, chauffage et eau chaude solaire toute l’année : voici la première pompe à chaleur solarothermique française est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

  •  

EDF fournira de l’électricité nucléaire au géant du ciment Lafarge

Progressivement, EDF parvient à signer de gros contrats de fourniture d’électricité auprès d’industriels majeurs. Dernier en date : le cimentier Lafarge, qui bénéficiera d’une partie de la production nucléaire nationale.

Lafarge France et EDF ont officialisé, le 3 septembre, la signature d’un contrat d’allocation de production nucléaire (CAPN), qui doit permettre au cimentier de bénéficier d’une électricité bas-carbone sur une longue période. Dans un communiqué conjoint particulièrement dépouillé, EDF se contente d’indiquer que le contrat couvrira « une partie de la consommation électrique de l’ensemble des sites électro-intensifs de Lafarge en France ». Il permettra de « réduire significativement l’empreinte carbone de ses activités tout en maintenant la compétitivité de ses sites et leur ancrage territorial ».

Le géant français du ciment obtiendra une part de la production nucléaire d’EDF « sur plus de dix ans, moyennant un partage des coûts et des risques sur les volumes effectivement produits par ce parc ». Le tarif négocié par Lafarge n’a pas été dévoilé. Évoqué à 70 €/MWh au printemps 2025, le prix de l’électricité via les CAPN était jugé trop élevé par certains industriels début 2025.

À lire aussi Un groupe franco-suisse utilisera des pales d’éoliennes en fin de vie pour fabriquer du ciment

L’article EDF fournira de l’électricité nucléaire au géant du ciment Lafarge est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

  •  

« Vieux fournisseur » : EDF s’estime dénigré par la publicité d’un concurrent

Piqué au vif par un slogan publicitaire, EDF a envoyé un courrier recommandé à son concurrent Octopus Energy, afin de lui témoigner son mécontentement.

La petite querelle aurait pu rester dans l’intimité des deux fournisseurs d’électricité, mais l’un d’entre eux a choisi d’en faire part publiquement. Sur son profil Linkedin, Vincent Maillard, le patron d’Octopus Energy France s’agace d’une lettre recommandée que son concurrent EDF lui a envoyée. Le dirigeant publie un extrait du courrier, où l’énergéticien national dénonce « certaines communications d’Octopus Energy, dénigrant (entre autres) EDF ». En cause ? Un slogan diffusé à la radio, où Octopus titille ses concurrents historiques. « Votre vieux fournisseur d’énergie, vous le gardez par choix ou par flemme ? » clame le spot publicitaire. Il appelle les consommateurs à se questionner sur leur offre d’électricité « qui n’est peut-être plus aussi intéressante ».

À lire aussi Prix de l’électricité : les fournisseurs alternatifs ne séduisent plus face au tarif bleu d’EDF

Un slogan qui porterait atteinte à l’image d’EDF

Une campagne visiblement pas du goût d’EDF, qui estime que le slogan « porte atteinte à l’image du fournisseur du client par l’emploi de termes péjoratifs ». « Nous ne visions pas spécifiquement EDF » rétorque le président d’Octopus, surpris de la réaction de son concurrent. « Je trouve cela bien dommage pour une si belle entreprise qui devrait au contraire être fière d’elle-même ; et pourrait se consacrer à des tâches plus utiles que d’envoyer des recommandés à ses concurrents » explique-t-il, après une tentative de justifier l’expression litigieuse. « Vieux fournisseur doit se comprendre comme on parle d’un vieux copain, dont personne ne prétendra qu’il est forcément cacochyme. On voulait juste secouer un peu les clients qui restent avec leur fournisseur plus par habitude que par choix ».

Ce n’est pas la première fois qu’un fournisseur d’énergie « alternatif » réalise une publicité taquinant EDF. En 2021, Ekwateur lançait une campagne particulièrement agressive visant « les dinosaures de l’énergie », sans les nommer. Le clip publicitaire montrait notamment des dinosaures jouant au minigolf au milieu de barils de déchets nucléaires miniatures, ou lisant un journal les pieds sur un bureau sur lequel se trouve une casquette « make fossil great again ». « Franchement, qui miserait sur eux pour changer les choses ? » concluait la vidéo.

L’article « Vieux fournisseur » : EDF s’estime dénigré par la publicité d’un concurrent est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

  •  

Éolien flottant : les études en mer débutent pour le futur parc Bretagne sud

Le consortium Pennavel, chargé de la réalisation du futur parc éolien flottant Bretagne sud, a lancé fin août une première campagne d’investigations géophysiques et géotechniques au large du Morbihan. Objectif : préparer l’installation de ce parc de 250 MW, prévu pour 2031.

Depuis le 24 août, un navire spécialisé opéré par la société GEOxyz sillonne une zone de 40 km² au large de Groix et Belle-Île (Morbihan), où se trouvera le futur parc éolien flottant Bretagne sud. Équipé de sonars, de sondes et d’instruments tractés, il cartographie la stratigraphie et la morphologie des fonds marins. Viendront ensuite des prélèvements de carottes sédimentaires sur 6 mètres de profondeur et des tests de pénétration mécanique afin de confirmer la faisabilité technique des futurs ancrages de flotteurs.

Porté par Elicio France et BayWa r.e., le groupement Pennavel vise une mise en service du parc en 2031. Sa puissance de 250 MW devrait couvrir l’équivalent des besoins annuels en électricité de 450 000 habitants. Il sera le tout premier parc éolien flottant commercial de France, après les trois parcs éoliens flottants pilotes en cours de déploiement sur le littoral méditerranéen.

À lire aussi « Béni des dieux », le premier parc éolien flottant de France démarre officiellement

L’article Éolien flottant : les études en mer débutent pour le futur parc Bretagne sud est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

  •  

Pourquoi le taux de particules fines est si élevé au pied des bornes de recharge pour voitures électriques ?

Si vous avez voyagé en voiture électrique cet été, vous vous êtes très certainement arrêté dans une station de recharge rapide… et avez peut-être inhalé une quantité importante de particules fines. Une étude explique l’origine, assez sommaire, de cette pollution.

En analysant l’air de 50 stations de recharge pour véhicules électriques du comté de Los Angeles aux États-Unis, les chercheurs ont mesuré en moyenne 15 microgrammes de PM2,5 par mètre cube d’air, contre 12 dans les stations-service et 7 à 8 en milieu urbain. Dans certains cas, les appareils ont relevé des pics impressionnants à 200 microgrammes, comparables à une pollution routière intense. Ces particules, invisibles à l’œil nu et trente fois plus fines qu’un cheveu, sont connues pour pénétrer profondément dans l’organisme, augmentant les risques de maladies respiratoires et cardiovasculaires.

À lire aussi Voiture électrique : bientôt des recharges quasi gratuites grâce à cette tactique étonnante

Le problème ne vient pas des véhicules, mais des armoires électriques qui alimentent les bornes. Si elles ne produisent pas de particules fines, elles les remettent involontairement en suspension avec leurs puissants ventilateurs. Ces armoires, qui abritent les convertisseurs AC/DC, doivent en effet se refroidir en permanence à l’aide de ces ventilateurs. La pollution, notamment générée par les véhicules thermiques, est donc concentrée autour des bornes de recharge. Toutefois, elle décroît rapidement dès que l’on s’en éloigne de quelques dizaines de mètres.

Les chercheurs recommandent donc aux électromobilistes de rester à l’intérieur de leur voiture ou de s’écarter le temps de la recharge. L’ajout de filtres aux armoires pourrait réduire ces effets indésirables.

Lire l’article sur Automobile Propre.

L’article Pourquoi le taux de particules fines est si élevé au pied des bornes de recharge pour voitures électriques ? est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

  •  

3 961 km parcourus en 24 h pour cette voiture électrique, qui bat un nouveau record d’endurance

Avec 3 961 km parcourus en 24 heures, la berline électrique P7 du fabricant chinois Xpeng établit une nouvelle référence mondiale d’endurance pour une voiture électrique, détrônant le Xiaomi YU7.

Imaginez une voiture électrique capable de relier Lisbonne au Portugal, à la capitale lettonne Riga, en une seule journée. Ce véhicule, c’est la Xpeng P7, une berline 100 % électrique qui vient de battre le record mondial absolu d’endurance, en bouclant 3 961 km en seulement 24 heures. Jamais un modèle électrique n’avait atteint une telle distance en un temps si court. Le précédent exploit, réalisé par la Xiaomi YU7, une électrique chinoise elle aussi, il y a seulement quelques semaines, plafonnait à 3 944 km.

À lire aussi Record d’autonomie pour le train à hydrogène d’Alstom

Pour parvenir à battre ce record, un protocole très strict a été respecté, très éloigné des conditions réelles de conduite au quotidien. Il a imposé des vitesses très élevées (165 km/h en moyenne !) et des relais de conducteurs lors des arrêts exclusivement consacrés à la recharge ultra-rapide. Avec une puissance de charge maximale de 486 kW, la Xpeng P7 passe de 10 à 80 % de batterie en seulement 11 minutes et 29 secondes.

Ce record témoigne de l’évolution fulgurante de l’électrique. Alors que la Porsche Taycan réalisait 3 425 km en 24 h en 2019, la Mercedes CLA électrique bouclait 3 717 km en 2024. Avec 3 961 km désormais, la P7 incarne la volonté chinoise de dominer le marché de l’automobile électrique, tous segments confondus.

À lire aussi Combien de centrales faut-il construire pour électrifier toutes les voitures de France ?

L’article 3 961 km parcourus en 24 h pour cette voiture électrique, qui bat un nouveau record d’endurance est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

  •  

Ces éoliennes flottantes peuvent être imprimées en 3D chez vous

Il s’agit bien sûr de maquettes de quelques dizaines de centimètres de haut, mais elles sont incroyablement fidèles aux modèles réels. L’association pédagogique dédiée à l’éolien en mer OffshoreWind4Kids propose à la vente des fichiers 3D permettant d’imprimer, chez soi, les différents types de flotteurs et fondations pour éoliennes marines.

Treillis métallique, monopieu, semi-submersible, ligne d’ancrage tendue ou encore bouée tubulaire : elles y sont toutes. Sur la boutique de l’association néerlandaise OffshoreWind4Kids, il est désormais possible d’acheter les fichiers 3D des différentes structures pouvant accueillir des éoliennes en mer. Qu’ils soient fixés au fond marin ou flottants, tous les modèles sont représentés. Même le rare flotteur à ligne d’ancrage tendue (TLP), utilisé à ce jour sur un seul parc éolien dans le monde : le parc Provence Grand Large, situé en France, à 17 km de Port-Saint-Louis-du-Rhône (voir notre reportage).

À lire aussi Il fabrique sa centrale hydroélectrique avec une imprimante 3D

Une fois imprimées selon les instructions fournies, ces maquettes seraient parfaitement fonctionnelles. Certaines nécessitent d’être lestées ou ancrées, comme les mastodontes d’acier employés employés dans les parcs éoliens flottants à échelle réelle. Il est également possible d’imprimer un modèle standard d’éolienne, à monter sur la fondation ou le flotteur de votre choix. Seul hic : le prix, qui nous paraît très élevé pour un simple fichier numérique.

Il faudra vous acquitter de 40 euros pour une structure et de 5 euros pour l’éolienne, auxquels il faut ajouter le prix de l’impression avec votre propre imprimante 3D (filament et consommation d’électricité), et des éventuels accessoires (ligne d’ancrage, plomb de lestage). Comptez une soixantaine d’euros au total pour avoir votre réplique d’éolienne flottante. Elle ne produira évidemment pas d’électricité, mais sera d’un bel effet sur votre bureau de passionné d’énergies bas-carbone.

➡️ La boutique OffshoreWind4Kids.

À lire aussi Quelles-sont les différentes fondations d’éoliennes en mer ?

L’article Ces éoliennes flottantes peuvent être imprimées en 3D chez vous est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

  •  

Voici la plus grande station de recharge ultra-rapide pour voitures électriques de France

Cette station est si grande qu’elle pourrait, à elle seule, absorber 1,5 % de la puissance d’un réacteur nucléaire. Il s’agit d’un nouveau superchargeur Tesla, situé à Magnant (Aube), composé de 56 bornes chacune capable de délivrer jusqu’à 250 kW.

Tesla frappe fort en France avec l’ouverture d’un nouveau méga-site de recharge à Magnant, en bordure immédiate de l’autoroute A5. Située à environ 250 km au sud-est de Paris, cette station impressionne par sa taille et ses équipements. Avec 56 bornes V4 de 250 kilowatts (kW) chacune (soit environ 20 minutes pour récupérer 80 % de batterie), elle devient la plus grande station de recharge ultra-rapide de France et l’une des plus vastes d’Europe. Le site détrône largement les précédentes tenantes du titre dans l’hexagone : les stations Zunder des aires de Bourges-Marmagne (A71) et Athée-sur-Cher (A85) composées chacune de 25 bornes 400 kW.

Le superchargeur Tesla de Magnant est à priori capable de soutirer jusqu’à 14 000 kW au réseau électrique, dans le cas, rare, où la totalité de ses 56 bornes sont utilisées à leur puissance maximale. Un chiffre colossal puisqu’il représente 1,56 % de la puissance nominale d’un réacteur nucléaire de palier CP (900 MW). C’est aussi l’équivalent de la puissance maximale de la centrale solaire de Beaurepaire (Vendée) qui s’étend sur 139 000 m², ou encore de 2,3 éoliennes en mer telles que celles installées au large de Saint-Nazaire.

À lire aussi Combien de centrales faut-il construire pour électrifier toutes les voitures de France ?

Ouvert à tous les véhicules électriques

Le site se distingue également par la présence de services destinés aux automobilistes. On y retrouve un préfabriqué hébergeant un espace de détente, des toilettes ainsi que des distributeurs automatiques de nourriture et boissons proposés par BK World. Au centre se trouve une zone de pique-nique non abritée, à l’inverse des véhicules, qui eux peuvent se recharger à l’abri d’ombrières photovoltaïques.

Bonne nouvelle : le superchargeur Tesla de Magnant est ouvert à tous les véhicules électriques équipés d’un port Combo CCS, pas seulement les Tesla. Le tarif de la recharge est très raisonnable pour des bornes aussi puissantes : 0,29 €/kWh en heures creuses et 0,34 €/kWh en heures de pointe pour les posséseurs de Tesla. Les véhicules non Tesla doivent s’acquitter d’un tarif de 0,41 €/kWh en heure creuses et 0,48 €/kWh en heures de pointe.

L’article Voici la plus grande station de recharge ultra-rapide pour voitures électriques de France est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

  •  

Stockage d’énergie : Ecoflow va lancer une version XXL de sa batterie solaire Stream

Le spécialiste chinois des kits photovoltaïques et batteries prêtes-à-brancher Ecoflow va commercialiser prochainement une sixième déclinaison de sa batterie Stream. Le modèle propose une capacité de stockage deux fois supérieure aux autres versions : 3,84 kWh, ce qui permet de maximiser l’autoconsommation solaire.

Elle n’est pas facile à soulever, avec sa quarantaine de kilos. Mais c’est le prix à payer pour disposer d’une capacité de stockage remarquable sur une batterie solaire tout-en-un prête à brancher. Avec ses 3,84 kilowattheures (kWh), contre 1,92 kWh pour les autres versions, l’Ecoflow Stream Ultra X doit permettre à ceux qui en ont les moyens d’optimiser leur centrale photovoltaïque. Deux fois plus d’énergie solaire stockée, afin de réduire à néant l’injection gratuite dans le réseau public de la production non autoconsommée. Ainsi, l’électricité solaire qui n’est pas utilisée sur le moment est accumulée puis restituée progressivement, selon les besoins en temps réel du logement.

Une puissance de recharge AC augmentée

Pour le reste, la Stream Ultra X diffère peu des autres modèles de la gamme. Seule la puissance de recharge en courant alternatif (AC) depuis le réseau est légèrement augmentée. Toutefois, cette fonction n’est pas très utile si vous disposez de suffisamment de panneaux solaires pour la recharger. La capacité d’entrée photovoltaïque, via le quatre paires de ports MC4 est conservée à 2 000 Wc (4 × 500 Wc maximum, un tracker MPPT par panneau). Elle peut délivrer jusqu’à 800 W de puissance en AC sur votre réseau, mais nettement plus si l’on branche des appareils directement sur les deux prises domestiques intégrés. Dans ce cas, la puissance AC est portée à 2 300 W, soit 10 ampères, avec un maximum de 1200 W par prise.

L’Ultra X peut être branchée en parallèle à d’autres batteries de la gamme Stream via un câble spécifique pour former un ensemble d’une capacité de stockage maximale de 23 kWh. La puissance de sortie AC reste cependant inchangée, quel que soit le nombre de batteries associées. Ecoflow commercialisera la Stream Ultra X en France d’ici quelques semaines, date à laquelle son prix sera dévoilé. Il sera probablement situé autour des 2 500 euros hors promotion, si l’on se base sur le prix de sa petite sœur, la Stream Ultra (lire notre test).

Caractéristiques techniques de batteries Ecoflow Stream

Version

Stream Ultra X

Stream Ultra

Stream Pro

Stream Max

Stream AC Pro

Stream AC

Puissance d’entrée solaire (DC)

2000 W
4 MPPT

2000 W
4 MPPT

1500 W
3 MPPT

1000 W
2 MPPT

NA

NA

Capacité de stockage

3,84 kWh

1,92 kWh

1,92 kWh

1,92 kWh

1,92 kWh

1,92 kWh

Puissance de recharge AC

Dévoilé prochainement

1050 W

1050 W

1050 W

1050 W

800 W

Puissance de sortie AC (réseau)

Dévoilé prochainement

800 W

800 W

800 W

800 W

800 W

Puissance de sortie AC (prises)

Dévoilé prochainement

2300 W au total, 1200 W par prise

2300 W au total, 1200 W par prise

2300 W au total, 1200 W par prise

2300 W au total, 1200 W par prise

NA

Prix TTC en France hors promotion

Dévoilé prochainement

1299 €

1199 €

1099 €

999 €

Vendue en kit

L’article Stockage d’énergie : Ecoflow va lancer une version XXL de sa batterie solaire Stream est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

  •  

Voici le premier restaurant Tesla associé à un superchargeur

Elon Musk en avait fait la promesse, il l’a tenue. À Los Angeles, sur Santa Monica Boulevard, Tesla a inauguré son tout premier Tesla Diner, un concept inédit qui marie restauration rétro-futuriste et recharge rapide pour véhicules électriques.

Le restaurant reprend l’esthétique des diners américains des années 1950 : néons, banquettes chromées, jukebox et ambiance musicale vintage. Sur deux niveaux, les clients profitent d’une vue sur un immense écran en plein air diffusant des classiques du cinéma, tandis que leur voiture se recharge. Les clients peuvent se faire servir directement dans leur véhicule ou se restaurer à table dans le bâtiment. Le site accueille pas moins de 80 Tesla Superchargeurs V4, compatibles avec la norme NACS adoptée par de nombreux constructeurs américains.

Avec ce concept, Tesla ne cache pas son ambition : imposer ses infrastructures comme standard national tout en fidélisant les électromobilistes autour de sa marque. Le Tesla Diner illustre parfaitement cette stratégie, transformant la recharge en opportunité de consommation et de détente. Pour l’instant unique en Californie, l’enseigne pourrait se décliner dans d’autres villes américaines, et pourquoi pas, à terme, en Europe. Une nouvelle génération de stations de recharge est en marche… et Tesla entend bien garder une longueur d’avance.

À lire aussi La future plus grande batterie de France sera équipée de Tesla Megapacks

L’article Voici le premier restaurant Tesla associé à un superchargeur est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

  •  

EDF alimentera en électricité les usines françaises de Kem One pendant dix ans

Nouveau succès pour l’énergéticien national, dans sa quête de gros clients industriels. Il vient de signer pour dix ans avec le chimiste Kem One, pour la fourniture d’une partie de l’électricité consommée par ses sept sites français.

Kem One et EDF ont officialisé, le 16 juillet, la signature d’un protocole d’accord en vue d’un contrat d’approvisionnement en électricité de longue durée. L’accord a été paraphé par Paolo Barbieri, directeur général de Kem One, et Marc Benayoun, directeur exécutif d’EDF en charge du pôle clients, services et territoires.

Ce partenariat porte sur une durée de dix ans et concernera les sept sites industriels français de Kem One, situés à Fos-sur-Mer, Lavera, Balan, Berre, Saint-Fons, Saint-Auban et Vauvert. Il prévoit la fourniture d’une partie des besoins en électricité du chimiste, avec un démarrage des livraisons fixé au 1er janvier 2026. Les deux parties ambitionnent de finaliser le contrat définitif d’ici la fin septembre.

À lire aussi EDF fournira en électricité la plus grande usine d’eau oxygénée de France

De la visibilité à long terme sur le prix de l’électricité

L’accord inclut des dispositions pour un partage équilibré des risques et bénéfices, en ligne avec la stratégie d’EDF d’accompagnement des industriels dans la durée. « Bénéficier d’une visibilité à long terme sur nos coûts d’électricité est stratégique pour assurer la pérennité de nos activités dans un contexte tendu pour la chimie », a souligné Paolo Barbieri, saluant un dialogue constructif et un engagement « structurant » d’EDF pour le futur des sites et de la filière.

Pour Marc Benayoun, cette initiative illustre la mission d’EDF de soutenir la souveraineté énergétique et industrielle du pays : « Nous apportons à Kem One la visibilité et la stabilité nécessaires pour poursuivre son développement, avec une électricité fiable, bas carbone et compétitive » explique-t-il dans un communiqué.

L’article EDF alimentera en électricité les usines françaises de Kem One pendant dix ans est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

  •