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Comment The Crew est revenu d’entre les morts grâce à ses joueurs

Vous faisiez quoi, le 31 mars 2024 à 14 heures ? Rien de particulier ? Shortcat, lui, conduisait son pick-up dans les champs, quelque part dans le Midwest américain. Quelques sorties de route, d’habiles dérapages dans l’herbe, le véhicule rebondissait sur les bosses avec une souplesse déconcertante. Il s’est extirpé d’un buisson, la carrosserie couverte de boue et... d’un coup, plus rien.
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inKONBINI

Supermarket Simulator puis Supermarket Together m'ont transformé en junkie du carton d'emballage, en obsédé de la mise en rayon, en désaxé de la caisse enregistreuse. Depuis, je surveille tout ce qui ressemble de près ou de loin à un simulateur de commerce. Et inKONBINI vient d'illuminer mon écran radar comme une guirlande de Noël.
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Nos recommandations culture pour octobre

Tous les mois, la rédaction vous fait profiter de sa culture éclectique et douteuse. Cette fois, on vous propose une capsule temporelle de la fin des années 2000, une bande dessinée sur un homme aveugle au passé mystérieux et un musée qui vous fait retomber en enfance.
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Tiny Bookshop

Les tiny houses sont à la mode. Vous savez, ces maisonnettes qui fleurissent chez les citadins adeptes du retour à la terre, et qu'à une époque pas si lointaine nous appelions encore « caravanes » ou « mobile homes ». Cette gentrification du camping devrait faire long feu, la faute à une méconnaissance crasse des champignons comestibles et du comportement à adopter face à un cerf en rut.
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Everwind

Non, ne me parlez pas de Resident Evil Requiem ou de Super Meat Boy 3D. Pour moi, la révélation de la dernière Gamescom a été Everwind, et je suis prêt à parier deux tickets restau que ce jeu fera parler dans les chaumières lorsqu'il sortira.
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Betrayal at Club Low

Chaque année, en parallèle de la Games Developers Conference, se tient l’Independent Games Festival et sa remise de prix, l'une des plus prestigieuses du jeu indé contemporain. En 2023, les nommés du Grand Prix incluaient Tunic, Immortality, The Case of the Golden Idol ou encore Neon White. Devinez qui a été choisi à leur place.
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9 Kings

Avant, les rois découpaient des milliers de kilomètres sur la carte, pour les répartir entre leurs bambins consanguins mais bénis. Aujourd’hui, ils regardent leurs troupes de pixels se battre automatiquement en lançant des cartes. Pépin, reviens, tout fout l’camp !
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Bellwright

Ce ne sont pas les simulateurs de village médiéval qui manquent, il en sort à peu près douze par jour sur Steam. Depuis l'extraordinaire Medieval Dynasty, aucun ne m'avait vraiment tapé dans l'œil, jusqu'à ce qu'une bonne âme me susurre à l'oreille : « Oh, tu devrais essayer Bellwright. »
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Tenjutsu

Il y a un mythe de l’auteur indé qu'on se représente comme un poète maudit. Un être diaphane et torturé, enroulé dans une écharpe soyeuse et dont le cerveau fourmille de mille idées pour faire du jeu vidéo l’Art à part entière qu’il mérite d’être et un média pourvoyeur d’idées politiques nouvelles. Cette image, je vous le dis, c’est du flan.
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LEGO Voyagers

Depuis que j’ai découpé en tranches le très vide Herdling, Ellen Replay m’accuse d’avoir perdu mon âme d’enfant et ma capacité à m’émouvoir devant la poésie du contemplatif. C’est faux. LEGO Voyagers prouve que je peux tout à fait vomir l’ennui d’une pastorale creuse et goûter à une merveilleuse histoire de briques.
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Saloon Simulator

Nous vivons une époque merveilleuse pour les petits commerçants. Pas dans la « vraie vie » bien sûr, car la France d'Emmanuel Macron nous assomme de taxes et de démarches administratives, ce qui m'oblige d'ailleurs à écrire cet article depuis Dubaï où je me suis réfugié à cause d'une embrouille avec l'URSSAF suite au dépôt de bilan de mon magasin de vape.
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Test : Intel Arc B570

Cela fait désormais trois générations que l’entrée de gamme n’intéresse plus vraiment les fabricants, et l’époque où l’on pouvait sortir d’une boutique avec un GPU de jeu sous le bras pour moins de 250 € n’est désormais qu’un lointain souvenir. Ou pas : le prix des Arc d’Intel a suffisamment baissé cet été pour que l’on retrouve désormais la B570 sous les 240 €. Mais que vaut réellement une carte à ce tarif ?
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Dying Light : The Beast

Attention à ne pas vous méprendre, The Beast n'est pas un troisième épisode de Dying Light. Même s’il cherche désespérément à rentrer en soirée avec ses deux grands frères, ce stand-alone a pour le moment tout du gringalet qui reste coincé sur le trottoir devant la boîte de nuit.
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Towa and the Guardians of the Sacred Tree

Dans la plus grande discrétion, Bandai Namco et le studio tokyoïte Brownies (notamment composé d’exfiltrés de Brownie Brown) proposent un genre sur lequel on ne les attendait pas du tout, le roguelite, et encore moins celui d’une réinterprétation de la formule qui avait fait le succès d’Hades.
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Borderlands 4

À l’époque bénie de la Xbox 360, j’ai essoré Borderlands 2. À l’époque décadente de l'émergence des sorties exclusives sur l'Epic Games Store, j’ai essoré Borderlands 3. Aujourd’hui, alors que la fin du monde a déjà eu lieu (désolé si je vous l’apprends), Borderlands 4 m’a essoré.
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Un peu border

Borderlands 4 est sorti le 12 septembre dernier et a fait l'objet de plusieurs critiques quant à ses performances sur PC. Qu'à cela ne tienne, Randy Pitchford, PDG de Gearbox, a sa réponse toute prête, et quelle réponse : « Borderlands 4 est un jeu haut de gamme pour les joueurs haut de gamme, déclarait-il sur le réseau dont-on-ne-veut-plus-prononcer-le-nom-de-déodorant-masculin (anciennement Twitter). Si vous tentez de conduire un monster truck avec un moteur de souffleur de feuilles, vous risquez d'être déçu. » Malgré une poignée de crashs pas bien méchants sur sa RTX 2060, Soupape François a tout de même été déçu par le jeu – ce qui le fait donc fatalement échouer dans la catégorie des joueurs bas de gamme, il est un poil vexé maintenant. ER.
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Descenders Next

En 2019, avec Descenders, RageSquid nous rappelait une énième fois que le genre du rogue pouvait décidément se marier avec tout, même avec un jeu de descente en VTT. Le studio néerlandais nous revient avec une suite, Descenders Next, qui délaisse la petite reine pour la planche.
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Torture géniale

Le 11 septembre dernier, Elden Ring : Nightreign a été agrémenté d'une grosse mise à jour qui comprend un nouveau mode intitulé « L'abîme de la nuit » : c'est un mode encore plus exigeant que le jeu de base, qui était déjà bien corsé, où il sera impossible de savoir à l'avance quel sera le Seigneur de la nuit que vous devrez affronter. Les ennemis seront encore plus hostiles, il y aura aussi tout un tas de nouvelles armes qui pourront présenter des désavantages et vous mettre dans le pétrin si vous ne prenez pas le temps de lire leur description, et la difficulté ira crescendo à mesure de votre périple. À ce stade, je pense que FromSoftware devrait directement livrer des instruments de torture à leurs joueurs (je suggère une poire d'angoisse pour commencer), le message serait plus clair. ER.
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Les yeux dans les jeux

Vous vous souvenez de MindsEye, le jeu qui devait concurrencer GTA et qui a fini par récolter 3/10 en nos pages parce qu'on y croisait des PNJ qui s'évaporent sans crier gare et des camions qui tombent du ciel dans un pseudo-monde ouvert tout pourri ? En tout cas, le studio de développement Build a Rocket Boy s'en souvient – malgré le licenciement d'une centaine de personnes en juin dernier, l'équipe vient de publier un patch (qui ne sera, sans surprise, pas le dernier) début septembre afin de corriger une pléthore de bugs. « Les PNJ qui visent ou se trouvent à couvert ont désormais l'air plus naturel », peut-on notamment lire dans les patch notes. La route risque d'être longue. ER.
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Télex

D'ici la fin de l'année, Pacific Drive fera son grand retour avec un DLC appelé « Whispers in the Woods », dans lequel il faudra partir sur les traces d'une mystérieuse secte au fin fond de la forêt. L'aventure devrait durer entre huit et douze (!!) heures, on retrouvera le plaisir de customiser sa petite titine et l'ambiance a l'air bien plus folk horror que le jeu de base, preuve que les développeurs d'Ironwood vivent dans ma tête sans payer de loyer. ER.
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