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[$] The RubyGems.org takeover

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Par :jzb

In September, a group of long-time maintainers of Ruby packaging tools projects had their GitHub privileges revoked by nonprofit corporation Ruby Central in what many people are calling a hostile takeover. Ruby Central and its board members have issued several public statements that have, so far, failed to satisfy many in the Ruby community. In response, some of the former contributors to RubyGems are working on an alternative service called gem.coop. On October 17, ownership of the RubyGems and Bundler repositories was handed over to the Ruby core team, even though those projects had never been part of core Ruby previously. The takeover and subsequent events have raised a number of questions in the Ruby community.

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[$] Explicit lazy imports for Python

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Par :jake
Importing modules in Python is ubiquitous; most Python programs start with at least a few import statements. But the performance impact of those imports can be large—and may be entirely wasted effort if the symbols imported end up being unused. There are multiple ways to lazily import modules, including one in the standard library, but none of them are part of the Python language itself. That may soon change, if the recently proposed PEP 810 ("Explicit lazy imports") is approved.
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Security updates for Monday

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Par :jake
Security updates have been issued by Debian (imagemagick, incus, lxd, pgagent, svgpp, and sysstat), Fedora (chromium, complyctl, fetchmail, firefox, mbedtls, mingw-binutils, mingw-python3, mingw-qt5-qtsvg, mingw-qt6-qtsvg, python3.10, python3.11, python3.12, python3.9, runc, and suricata), Mageia (expat), Red Hat (firefox, kernel, qt5-qtbase, and qt6-qtbase), Slackware (stunnel), SUSE (chromium, coredns, ctdb, firefox, kernel, libexslt0, libpoppler-cpp2, ollama, openssl-1_1, pam, samba, and thunderbird), and Ubuntu (samba).
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Immunisés à vie contre le cancer, grâce à un super vaccin ?

« En rémission ». Ces mots apportent un immense soulagement, mais laissent planer la sourde menace d’une rechute. Une nouvelle génération de vaccins ouvre enfin une nouvelle perspective, celle de la guérison.

Depuis quelques années, l’idée de créer des vaccins contre le cancer s’est imposée dans les laboratoires du monde entier. Pas encore pour prévenir la maladie, mais pour aider le système immunitaire à reconnaître les cellules cancéreuses déjà présentes ou celles pouvant induire un risque de récidive.
Beaucoup de ces vaccins utilisent la fameuse technologie à ARNm, personnalisée en fonction des mutations spécifiques trouvées dans la tumeur de chaque patient. Des essais cliniques avancés (en phases 2 ou 3) sont en cours, et les résultats sont prometteurs pour certains cancers comme le mélanome (un cancer de la peau) ou ceux du pancréas. Mais la réponse reste très inégale : chez certains patients, elle est positive, chez d’autres, nullement.

Pourquoi cette différence ? Parce que, pour qu’un vaccin soit efficace, il ne lui suffit pas d’avoir une cible précise, qu’on appelle un antigène (que l’on pourrait schématiquement comparer à une étiquette capable de signaler les cellules cancéreuses au système immunitaire). Il faut aussi un signal d’alerte puissant pour réveiller et activer le système immunitaire de façon durable. Ce signal, on l’appelle un adjuvant. Dans de nombreux vaccins contre le cancer actuels, ce signal est trop faible, ce qui explique pourquoi la réponse immunitaire n’est pas toujours au rendez-vous, ni en termes de durabilité, ni d’efficacité.

C’est précisément ce verrou qu’une équipe du Massachusetts a voulu faire sauter, dans une étude parue en octobre 2025 dans la revue Cell Reports Medicine. Elle a développé un « super-adjuvant » sous forme de nanoparticules lipidiques – de minuscules bulles de graisse, invisibles à l’œil nu, qui transportent un duo de signaux d’alerte immunitaires. Ceux-ci provoquent deux réactions conjointes : l’une, appelée STING, détecte de l’ADN anormal (comme celui des cellules cancéreuses), et l’autre, TLR4, déclenche une inflammation contrôlée pour alerter le corps. Ensemble, ces deux signaux créent une réaction immunitaire explosive mais ciblée. Elle se manifeste par le réveil de cellules dendritiques – pensez à elles comme à des instructeurs qui forment les soldats du système immunitaire – provoquant la mobilisation d’une armée de lymphocytes T et B, qui attaquent et détruisent les tumeurs.

À la différence des habituels vaccins à ARNm, ces nanoparticules ne contiennent aucun code génétique. Elles servent juste d’amplificateur. C’est comme ajouter un turbo à un moteur existant, sans modification du véhicule.

Les chercheurs ont testé cette approche sur des souris avec des résultats impressionnants. Près de 90 % des animaux n’ont pas développé de tumeur après avoir été exposés à des cancers très agressifs, comme ceux du pancréas, du sein ou de type mélanome. Ce qui est encore plus remarquable, c’est que la réexposition des animaux aux mêmes cancers plusieurs semaines plus tard n’a provoqué aucune rechute. Leur système immunitaire se souvenait du danger et a réagi immédiatement pour l’éliminer.

Un autre point fort de cette technologie tient à sa flexibilité et à sa facilité d’adaptation. Nul besoin d’analyser en détail la génétique de chaque tumeur, ce qui rend le processus plus simple et potentiellement moins cher que celui actuellement engagé dans les vaccins personnalisés. On peut l’utiliser avec différents types d’antigènes, selon la pathologie.

Il est néanmoins pour l’instant évident que les tests, exclusivement effectués sur des souris, restent à confirmer chez l’humain, sans certitude de résultats équivalents. Mais cette découverte ouvre des perspectives extrêmement encourageantes, notamment la possibilité, au lieu de créer de tout nouveaux vaccins, d’améliorer ceux qui existent en leur ajoutant cet adjuvant surpuissant, de manière à transformer une réponse immunitaire faible en une défense robuste contre la tumeur.

À l’avenir, traiter un cancer pourrait se fonder sur une combinaison entre les traditionnelles chimio- et radiothérapies, engagées pour détruire les cellules pathogènes, et ces vaccins entraînant le corps du patient à les reconnaître et à les combattre une bonne fois pour toutes, par la création d’une véritable mémoire immunitaire. Un espoir fascinant.

L’article Immunisés à vie contre le cancer, grâce à un super vaccin ? est apparu en premier sur Les Électrons Libres.

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C’étaient les 10 plus grands moments de la conquête spatiale 2015-2025

Voilà 10 ans que Numerama a rejoint le groupe Humanoid. Dix ans où l'on a suivi avec de plus en plus d'attention ce qui se passait du côté de la conquête spatiale, aussi bien aux États-Unis qu'en Europe, sans oublier la Chine ou la Russie. Et il s'en est passé des choses, comme le montrent ces 10 moments les plus marquants de la décennie passée.

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Transition of RubyGems Repository Ownership

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Par :jzb

The Ruby community has experienced some turbulence of late after Ruby Central took control of the GitHub repositories for a number of projects including RubyGems and Bundler. Those projects have historically been developed separately from Ruby itself. They are now being put under the control of Ruby's core team, according to Ruby creator Yukihiro Matsumoto (a.k.a. "Matz"):

To provide the community with long-term stability and continuity, the Ruby core team, led by Matz, has decided to assume stewardship of these projects from Ruby Central. We will continue their development in close collaboration with Ruby Central and the broader community.

Ruby Central has also issued a statement.

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[$] A brief history of RubyGems.org

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Par :jzb
Ruby libraries and applications are distributed via a packaging format called a gem. RubyGems.org has been the central hosting service for gems since about 2010. This article is part one of a two-part series on the RubyGems.org takeover by Ruby Central. Understanding the history of RubyGems.org, and the contributor community behind it, is vital to making sense of the current power struggle between Ruby Central and members of the Ruby community who have maintained those services and tools for many years.
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Arnaques en ligne : saisie historique de 15 milliards de dollars en bitcoins

Esclavagisme 2.0
Arnaques en ligne : saisie historique de 15 milliards de dollars en bitcoins

Les autorités états-uniennes et britanniques ont saisi 127 271 bitcoins, ainsi qu’un immeuble de bureaux dans la City, un manoir et 17 appartements à Londres. Ces avoirs appartiennent à un milliardaire cambodgien de 37 ans d’origine chinoise qui, proche du parti au pouvoir, aurait en réalité fait fortune grâce à des escroqueries sentimentales liées à des investissements dans des cryptomonnaies, reposant sur la traite d’esclaves et connues sous le nom de « pig butchering » (« arnaque à l’abattage du cochon » en français).

Le ministère états-unien de la Justice vient d’annoncer « la plus grande action en confiscation jamais engagée », correspondant à « environ 127 271 bitcoins » actuellement sous la garde des États-Unis, d’une valeur actuelle de 15 milliards de dollars. La saisie a été effectuée dans le cadre de la mise en accusation d’un richissime Cambodgien d’origine chinoise de 37 ans, actuellement en fuite.

Chen Zhi, fondateur et président du Prince Holding Group, un conglomérat international, est accusé de complot en vue de commettre des fraudes électroniques et de blanchiment d’argent, dans le cadre de ce qui relèverait de « l’une des plus grandes opérations de fraude à l’investissement de l’histoire », d’après Joseph Nocella Jr., procureur fédéral du district de New York.

Les sommes confisquées auraient été extorquées par des centaines de « victimes de traite » détenues « contre leur gré » dans des complexes abritant de vastes dortoirs entourés de hauts murs et de barbelés, qualifiés de « camps de travaux forcés ».

D’après le Trésor états-unien, ces complexes « reposant sur la traite d’êtres humains et l’esclavage moderne » visaient à industrialiser le fait de les forcer à effectuer, « souvent sous la menace de violences », des escroqueries liées à des investissements dans des cryptomonnaies, connues sous le nom de « pig butchering » (« arnaque à l’abattage du cochon » en français).

L’une des plus grandes organisations criminelles transnationales d’Asie

« En tant que président, la vision et le leadership de Chen Zhi ont transformé Prince Group en un groupe commercial de premier plan au Cambodge qui adhère aux normes internationales, investit dans l’avenir du royaume et s’engage à adopter des pratiques commerciales durables guidées par les principes ESG », explique le site du groupe Prince.


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