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[TEST] Battlefield 6 : opération Pantoufles du Désert

Après être devenus la risée des joueurs lors de la sortie catastrophique de Battlefield 2042, les développeurs de la licence phare d’Electronic Arts avaient fort à faire. L’innovation n’avait pas vraiment convaincu, alors il fallait quelque chose de connu, de rassurant. Pourtant, tous les signaux étaient encore au rouge vif jusqu’à juillet, mais DICE a surpris tout le monde avec une bêta qui a remporté un sacré succès. Battlefield 6, le dixième épisode majeur de la série, semblait assouvir tous les fantasmes des joueurs – ou presque. Un retour aux épisodes mythiques, mais légèrement modernisé, notamment dans ses déplacements. Malheureusement, pendant ces phases de tests, on n’avait pas vu de grandes cartes, ce qui laissait craindre le pire. On avait tort, les modes de jeu à grande échelle sont également très réussis. Sortez les BN et votre pyjama, on va replonger dans le confort moelleux du passé.

Genre : battlefield | Développeurs : Battlefield Studios | Éditeur : Electronic Arts | Plateforme : SteamEpic Games Store, EA App | Prix : 69,99 € | Langues : Français, Anglais | Configuration recommandée : Core i7-10700 / Ryzen 7 3700X, 16 Go de RAM, RTX 3060Ti / RX 6700-XT / Arc B580 | Date de sortie : 10/10/2025 | Durée de jeu : 8 heures de souffrance pour la campagne solo, à condition que ça ne plante pas avant, mais des dizaines d’heures bien sympathiques en multi

Test réalisé sur une version EA App via EA Play Pro.

Une campagne solo digne des pires Call of Duty

On n’achète pas un Battlefield pour sa campagne solo, et Battlefield 6 ne fait pas exception. Le scénario est soporifique, les situations sont bien souvent complètement débiles, et l’IA est bête à manger du foin. Certains pourraient dire que ce n’est pas si catastrophique, vu que l’équipe originelle s’est fait dégager et que le projet a été rebooté après plusieurs années de développement. Il y a matière à débattre, puisque si vous avez de la chance, un bug de script vous empêchera de poursuivre au-delà de la troisième mission, vous permettant de mieux employer votre temps, et ainsi éviter le tir au pigeon et les mauvais doublages. Heureusement, le multijoueur a bénéficié d’un peu plus de soin.

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Retour aux sources

Et les véhicules ?
Les véhicules terrestres sont faciles à prendre en main, mais les aériens nécessitent un peu d’entraînement pour les maîtriser. Il est possible de le faire sur des serveurs du mode Portal, afin de préserver son K/D ratio et sa crédibilité sur les serveurs public.

C’est indéniable, les équipes de développement de Battlefield 6 ont tiré des leçons de la débâcle Battlefield 2042. Fini les opérateurs indiscernables d’une équipe ou d’une autre avec des pouvoirs spéciaux, on retourne aux classes de soldats définies il y a 19 ans dans Battlefield 2142 : assaut, ingénieur, soutien et éclaireur. À noter qu’il y a eu quelques remaniements, comme la balise de réapparition qui passe chez l’assaut et le défibrillateur chez le soutien, ce qui semble plutôt logique au final. Les plus anciens me diront qu’il y avait une cinquième classe, et ils auront raison : le commandant manque cruellement pour structurer les parties de BF 6… mais on y reviendra. Quoi qu’il en soit, ce sont ces mêmes classes que l’on retrouvait déjà dans Battlefield 3, qui est devenu petit à petit la référence, la madeleine de Proust pour une grande majorité des joueurs – ou du moins, ceux qui ouvrent le plus leur gueule sur Reddit. Ça tombe bien, c’est aussi l’épisode que j’ai le plus poncé, et on ne va pas se mentir, ça fait plaisir de retrouver ses pantoufles. Les développeurs ont même eu la gentille attention de remettre la carte Operation Firestorm – légèrement adaptée –, pour jouer sur la corde nostalgique tout en s’épargnant du travail de level design. Bon, c’est un peu dommage qu’ils aient pris une map un peu osef, et pas Caspian Border, par exemple, mais c’est déjà mieux que rien.

On ne va pas vous refaire tout le topo, chaque classe possède des capacités propres, ainsi que des armes de prédilection qui bénéficient d’un petit avantage. Mais on peut également utiliser celles des autres – sauf en mode Armes Verrouillées –, ce qui permet de prendre un éclaireur avec un pistolet-mitrailleur pour jouer furtif, par exemple. Pas trop de surprise côté gameplay, il est très agréable : même si on est dans un jeu plutôt arcade, le feeling est très correct, et il y a un peu de recul sur la plupart des pétoires. Le fusil à pompe, entre autres, donne une très bonne sensation de puissance, et fait facilement rager les adversaires à courte portée. Le TTK (Time To Kill) est d’ailleurs plutôt bon sur les modes classiques de Battlefield 6. Il faudra quelques balles pour abattre un ennemi, ce qui lui laissera tout de même généralement le temps de voir la mort arriver, à l’exception d’un coup de fusil de précision dans la tête. Et dans ce cas précis, même le meilleur médic ne pourra réussir de réanimation.

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Call of Dufield ou Battleduty ?

Lors de la bêta en août, malgré un engouement extraordinaire, de nombreuses voix s’étaient élevées contre la callofdutysation du gameplay, le rendant soi-disant plus frénétique qu’un TDAH cocaïnomane. Les développeurs ont bien annoncé avoir ajusté quelques valeurs pour la forme, mais même si les mouvements semblent plus nerveux que dans les opus précédents, c’est aussi à cause des cartes beaucoup plus resserrées. Alors oui, on se rapproche légèrement d’un Call of Duty dans les déplacements et certains modes de jeu, mais ce n’est pas ce qui caractérise l’expérience globale de ce nouveau Battlefield. Pour autant, même les plus grandes maps comportent beaucoup moins de zones vides que l’ancêtre BF 3, par exemple, rendant le tout bien plus dynamique. On retrouve de nombreux choke points autour des zones à capturer pour concentrer l’action, et la plupart du temps, ceux-ci sont assez exposés. Difficile de rester à camper comme un noob sans se faire rapidement prendre par-derrière. Certains crient à la trahison, mais je trouve au contraire que cela encourage le teamplay qui fait tout le sel du jeu, contrairement à son concurrent direct, dont la production est assurée par les larmes de ses joueurs. Certes, faire des kills est toujours récompensé, mais quelques bons médics peuvent renverser une partie, tandis qu’une équipe bien organisée avec un blindé peut détruire la défense ennemie de manière implacable. C’est d’ailleurs à ce moment qu’on se rend compte que les autres joueurs – ceux qui ne sont pas dans notre escouade de vieux poilus – sont tous des cons. Pourquoi ces abrutis arrêtent-ils de défendre le point D pour attaquer le point A, alors qu’on est déjà en train de le capturer ? Tout simplement parce qu’il n’y a aucune coordination entre escouades, ce qui peut parfois être très frustrant. Heureusement, d’autres fois, ça se passe bien, mais on a tout de même le sentiment que la chance est une composante non négligeable pour gagner une partie.

De la nouveauté, mais pas trop

Même si on se trouve en terrain conquis, Battlefield 6 apporte quelques nouveautés, dont le mode Expansion. C’est sans doute celui qui est le plus intéressant. On commence sur une grande carte avec plein de points à capturer, comme en Conquête. Mais l’équipe qui en contrôle le plus fait monter sa jauge. Une fois pleine, l’équipe marque un point, et la zone la plus proche de son spawn disparaît. Et ainsi de suite jusqu’à atteindre le score de 3, chaque manche restreignant un peu plus le champ de bataille. Cela apporte beaucoup de dynamisme et permet souvent des retournements de situation. Avec la saison 1 sortie le 28 octobre, on voit aussi l’apparition du mode Point d’Attaque, qui propose de capturer un unique point central mettant deux escouades face à face. Contrairement à tous les autres modes de jeu, il n’y a pas de respawn après la mort, il faudra attendre la fin de la manche. Cela engendre un gameplay rapide, sans pour autant verser dans la copie foireuse de Call Of et ses morts sans conséquences, contrairement à Roi de la colline ou Team Deathmatch.

Sur les premiers jours, la plupart des joueurs pestaient contre les cartes de Battlefield 6 en disant qu’aucune n’était mémorable, et que seules celles des jeux datant d’une quinzaine d’années avaient grâce à leurs yeux. Force est de constater qu’il suffisait d’arrêter de chouiner cinq minutes pour s’y habituer. Certes, elles manquent un peu de Levolution tant mis en avant dans Battlefield 4, qui modifiait spectaculairement les zones de jeu, mais elles ont tout de même un certain charme. Pic de la Libération en est un bon exemple : son level design propose beaucoup de dénivelés et de manières de contourner les objectifs, ainsi qu’une esthétique plutôt réussie. J’ai également apprécié Vallée de Mirak pour sa disposition un peu plus classique avec ses deux immeubles en construction au milieu. Si je trouve Empire State très réussie, aussi bien au niveau du gameplay qu’artistiquement, cet avis n’est pas partagé par tous les joueurs. Une partie d’entre eux la trouve trop frénétique, trop restreinte, forçant l’action en permanence sans avoir de répit. Offensive Ibérique et Siège du Caire m’ont l’air moins réussies, même si certaines zones sont sympas à jouer. En revanche, je n’ai pas du tout adhéré à Nouvelle-Sobek, qui m’a parue plus vide et un peu moche. Enfin, la nouvelle map Plaine de l’Or Noir semble faire l’unanimité : elle est à chier. Très peu de couverts et des petites collines en bordure, parfaites pour y flanquer un blindé qui pourra mitrailler tranquillement, et vous avez la recette des parties bien frustrantes pour l’infanterie.

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Des défis de con, mais une progression correcte

Comme dans quasiment tous les épisodes de la série, des équipements spécifiques sont verrouillés derrière des défis à réaliser. Pour certains, il suffit d’emmagasiner de l’XP et monter de niveau, mais pour d’autres, il faut remplir des conditions plus ou moins pénibles. C’est d’autant plus énervant quand il s’agit de la balise de réapparition de l’assaut, bloquée derrière une série de kills à réaliser sous adrénaline, alors que la seringue met deux secondes à être injectée, et qu’elle ne dure que quatre de plus. Git gud, diront les uns, mais les autres iront farmer ça sur un serveur personnalisé rempli de bots, parce qu’ils n’ont pas que ça à faire. En revanche, si vous n’avez pas d’exigence particulière et que vous accueillez les déblocages comme ils viennent, la progression « naturelle » est assez généreuse : rares sont les parties où l’on ne reçoit pas une petite merdouille (poignée, viseur…) pour son arme favorite.

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Un Battle Royale quand même un peu osef

Pour atteindre ses 100 millions de joueurs, Electronic Arts a compté sur son mode free-to-play, REDSEC, sorti le 28 octobre avec la saison 1 de Battlefield 6. Si Call of Duty le fait avec Warzone, pourquoi pas eux ? Alors on prend la photocopieuse, et c’est parti ! Un respawn à la première mort ? Check. Une tour pour rappeler les membres de l’équipe morts une seconde fois ? Check. Des armes de différentes couleurs pour indiquer leur rareté ? Check. Des missions pour obtenir des bonus ? Check. Des plaques d’armure ? Check. Un TTK long comme un jour sans pain ? Check. Des visuels en intérieur dignes d’un jeu mobile ? Check. Bon, on est un peu mauvaise langue, car la plupart de ces mécaniques étaient déjà disponibles dans Firestorm, le Battle Royale de Battlefield V sorti avant Warzone. Est-ce que ça en fait un bon jeu ? Difficile à dire. N’étant pas du tout fan de Warzone, je trouve la proposition de DICE tout aussi fade et inintéressante. Comme pour son concurrent, ce mode ne procure pas vraiment de sensations. En duo ou à quatre uniquement (avec des gens au hasard, si on n’a pas d’amis), on se balade, on loot, on meurt, on revient… Pas de tension, pas d’enjeu, pas d’émotion. On est très loin de ce que peut proposer PUBG et ses moments de stress menant à la satisfaction d’avoir dominé le serveur. Cependant, ça pète un peu plus de partout, et quand les planètes s’alignent, on peut passer de bons moments. Pas de raison pour ceux qui aiment les jeux sans saveur de détester celui-ci.

D’autre part, EA met un second mode gratuit à disposition, Survie (Guntlet dans la langue de Mr Bean), une sorte de mélange des genres en quatre manches. On commence avec huit équipes, sur une carte de taille moyenne, et un mode aléatoire parmi une sélection. Il y a de l’extraction de données, de la capture de point, de la démolition, etc. À chaque fois, on repart sur une autre map plus petite, jusqu’à l’affrontement final. J’ai trouvé ça moins nul que le Battle Royale, car le TTK est un peu plus court, malgré la plaque d’armure. On se rapproche du feeling des « vrais » modes de jeu de Battlefield 6, comme pour donner un avant-goût aux prolos qui n’ont pas raqué 70 boules pour le jeu complet. Il y a donc peu de chance que je relance l’un ou l’autre des modes gratuits, puisqu’ils sont nettement moins sympathiques à jouer que les autres.

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Des menus ignobles, compensés par une direction artistique plutôt solide

Et le son, dans tout ça ?
Heureusement que ce n’est pas un jeu trop tactique, car la spatialisation est assez calamiteuse. Néanmoins, le sound design global est plutôt bon. Les armes ont de la patate et les explosions sont crédibles.

S’il y a bien une chose qui met tout le monde d’accord, c’est le menu absolument atroce, lui aussi pompé sur le copain Call of Duty. Absolument merdique à la souris, il présente des bandeaux horizontaux imbitables. Évidemment, c’est encore pire si l’on navigue dans le Season Pass, avec ses couleurs qui te pètent à la gueule et ses boutons partout. On sent que les free-to-play chinois ont également été une forte inspiration, notamment sur la monétisation. On n’ira pas jusqu’à parler de pay-to-win, mais il est possible d’acheter des paquetages d’arme, c’est-à-dire des armes déjà modifiées, même si on ne les a pas encore débloquées dans la progression classique. La partie configuration est heureusement plus sobre, mais complètement bordélique. Alors OK, c’est très bien de proposer des centaines de paramètres, mais reprenez au moins les bonnes idées de la concurrence : une barre de recherche ! Actuellement, retrouver une petite option en particulier est un véritable calvaire, d’autant plus que lorsque l’on valide, on est renvoyé au menu racine. Incroyablement débile. On vous conseille donc de ne pas vous tromper dans vos réglages pour éviter de trop y revenir.

Heureusement, la partie technique du titre a bénéficié de plus d’attention : le moteur Frosbite en a encore sous le coude et propose une direction artistique très réussie. Au-delà de l’ambiance, le titre offre de très beaux visuels, que ce soit en extérieur ou en intérieur, sauf en mode Battle Royale, où les pièces presque vides détonnent avec les jolis environnements. C’est certainement pour préserver les performances sur les consoles dans ce mode à 100 joueurs. Par contre, même sur les plus grandes cartes en conquête, le jeu tourne vraiment bien, quel que soit le matériel utilisé. Évidemment, il faudra jouer avec les curseurs, mais le résultat semble très bon, comme le confirment plusieurs benchmarks.

Mais c’est bien, en fait !

Battlefield 6 est une réussite. On l’avait déjà entraperçu lors de la bêta en août, mais il restait une part d’incertitude quant aux grandes cartes, qui n’avaient pas été dévoilées. Finalement, c’est le grand retour de Battlefield dans la course aux FPS à gros budget, et ça marche du tonnerre. Les modes de jeu sont chouettes – surtout Expansion –, les cartes sont agréables, les armes sont cool à jouer, le teamplay est génial, c’est joli et les performances sont bonnes… Heureusement qu’Electronic Arts nous montre qu’il sait quand même faire de la merde avec le solo, complètement nul et buggé, parce que sinon on n’y croirait pas. D’un autre côté, REDSEC, le Battle Royale free-to-play, est très convenu. Il reprend presque trait pour trait son concurrent direct, Warzone, avec un tout petit peu plus de spectacle et un gameplay légèrement plus lent, mais sans réelle âme. Enfin, le second mode de jeu gratuit, Survie, est sympa, sans plus. Il permet de s’amuser un peu avec ses rounds successifs à objectifs variables, si on n’a pas 70 € à investir dans le jeu complet. En bref, si vous avez aimé Battlefield 3 et 4 – vous êtes donc vieux –, on a toutes les raisons de croire que vous apprécierez celui-là.

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

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Les joueurs Battlefield 6 abusaient avec les serveurs pour « farmer » l’XP, mais c’est terminé

Electronic Arts a actionné son plan pour contrer les abus de gains d'expérience sur Battlefied 6. Des serveurs de la communauté étaient devenus de vraies fermes à XP, où l'on dégommait des bots à la chaîne pour monter plus rapidement en niveau, afin de débloquer un arsenal plus conséquent.

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Battlefield 6 est sorti et balaye tout sur son passage

Il était attendu, Battlefield 6 est bien arrivé aujourd’hui à 17 h. En moins de deux heures, ce ne sont pas moins de 747 000 joueurs simultanés recensés sur Steam, qui se sont affrontés sur les serveurs. Cela ne prend évidemment pas en compte les joueurs via l’app EA, qui doivent tout de même représenter une bonne pelletée, puisqu’en prenant un mois d’abonnement à EA Play Pro pour 17 €, le jeu est accessible. Ça, c’est pour la partie PC. Pour les consoles, il faudra attendre un peu pour avoir quelques chiffres, mais sur ce genre de blockbuster, c’est encore plus important. Il ne serait pas étonnant de voir qu’il a été vendu plusieurs millions de fois dans les premières 24 heures.

Avec un nombre si conséquent de joueurs, on s’attendait à un lancement compliqué, mais finalement, le système de file d’attente a plutôt bien fait son office. Hormis quelques bugs empêchant tout simplement certaines personnes de lancer la moindre partie, l’expérience semble globalement bonne. Les avis sur Steam sont mitigés, mais ne sont évidemment pas vraiment représentatifs de la qualité du jeu, comme sur tous les titres du genre. On pourra noter de fervents opposants au Secure Boot, ou l’inquiétante recrudescence de joueurs effrayés par le moindre son provenant d’une personne qui ne possède pas une grosse paire de couilles entre ses cuisses.

Par contre, tout le monde a l’air d’accord pour dire que la campagne solo est de la grosse chiasse. Cela n’empêche pas le multi d’être au moins aussi bien que pendant la bêta, c’est-à-dire plutôt bon. On a pu lancer quelques parties à l’ouverture des serveurs, et on s’est bien amusés. La technique pourrait parfois être un peu limite sur certaines configurations, mais ne paraît pas trop poser de problèmes. On trouve d’ailleurs les visuels très propres, avec une direction artistique globalement réussie. Ce n’est qu’un premier avis, mais Battlefield 6 semble être un bon cru.

Si vous avez envie de rejoindre l’immense cohorte de joueurs sur le nouveau Battlefield, vous pouvez le retrouver sur Steam, l’Epic Games Store et l’EA App pour 70 €. Si vous voulez juste tester pendant un mois, vous pouvez aussi prendre un abonnement à EA Play Pro pour 17 €, et immédiatement annuler pour éviter de vous faire surprendre le mois prochain.

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