Vue lecture

Open Book Touch : la liseuse Open Source du futur ?

C’est via un financement participatif que la Open Book Touch devrait voir le jour. Bientôt lancée sur Crowd Supply, elle pourrait définir une sorte de norme « Open Source » du format lieuse.

Pensée pour être à la fois accessible et facile à construire, la Open Book Touch proposera un écran de 4.26 pouces en 800 x 480 pixels d’encre numérique pilotée par une puce ESP32-S3. La dalle, dans cette diagonale, proposera 219 points par pouce de densité. Pas aussi bon qu’une Kindle Paperwhite qui propose 300 points de densité mais suffisant pour une lecture classique.

Open Book Touch

Open Book Touch

La dalle sera tactile et le châssis imprimé en 3D, elle devrait proposer une lecture très classique avec un éclairage frontal très complet. Un système de LEDs permettra de régler l’éclairage avec plusieurs nuances de couleurs. Deux jeux de LEDs chaudes et froides permettant d’ajuster le rétro éclairage aisément. Le genre de luxe fort peu cher mais qui aide à apprécier la lecture numérique.

Le design prévoit une exploitation de l’interface par l’écran tactile, aucun bouton n’étant prévu pour piloter l’engin. Un regret pour ma part qui pourra être corrigé au vu du côté ouvert du projet. Le microcontrôleur choisi permettra de profiter d’une connexion Wi-Fi et Bluetooth pour différents usages, la puce ESP32-S3 pourra compter sur 8 Mo de mémoire SRAM et 16 Mo de mémoire flash pour le système. Une solution qui ira donc à l’essentiel et que l’on pourra accompagner de nombreux documents grâce à un lecteur de cartes MiscroSD.

L’autonomie n’est pas détaillée mais devrait être excellente avec une batterie 1800 mAh et une recharge facile par USB Type-C. Le tout pèsera 85 grammes pour 11.8 cm de haut, 7.7 cm de large et 9.6 mm d’épaisseur. Pour le moment aucune idée de tarif pour cet objet mais la campagne est encore en pré-lancement.

La Open Book Touch est un terrain de jeu

La Sensor Watch

La Sensor Watch

Ce qu’il y a d’intéressant avec la liseuse Open Book Touch c’est sa philosophie. Vous pourrez participer à sa campagne de financement pour recevoir l’engin. Vous pourrez également aider au financement global du projet sans contrepartie. Une fois que le projet aura été financé, Joey Castillo publiera les éléments nécessaires pour construire votre propre liseuse vous-même. Joey Castillo est un designer qui n’en est pas à sa première expérience. Il a développé notamment la Sensor Watch qui est une électronique de remplacement destinée à occuper le châssis d’une montre CASIO classique. Cette solution commercialisée 35$ permettant d’afficher l’heure locale et internationale, la température et de stocker des mots de passe. Cela permet par ailleurs d’avoir un terrain de jeu pour développer ses propres applications.

Tout l’enjeu est ici. La Open Book Touch ne sera peut-être pas la liseuse de vos rêves, mais elle servira de fondation pour construire quelque chose qui vous satisfera totalement. Envie d’une diagonale plus importante ? Il suffira de l’adapter. Envie d’un bouton pour tourner les pages ? Possible de l’ajouter. Envie de construire une solution en aluminium, en bois ou résistante à l’eau ? Aucun problème. Besoin de la placer derrière une vitre pour des raisons sanitaires ? Ce sera possible.

Par le passé, j’ai eu des demandes de liseuses pour des personnes en situation de handicap ne pouvant pas utiliser de solution tactile. Ajouter un bouton adapté à une morphologie particulière et le connecter en Bluetooth pour une manipulation plus facile sera possible. Idem pour ce violoniste me demandant s’il existait un moyen de tourner les pages de ses partitions avec une pédale ? La Open Book Touch est pensée pour abriter tous les usages et recevoir tout type d’améliorations, c’est ce qui fait tout son charme.

Sensor Watch : transformer sa montre Casio avec un Microcontroleur

Open Book Touch : la liseuse Open Source du futur ? © MiniMachines.net. 2025

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Les Bons Flans du 11.11 !

Le 11.11 c’est comme tous les ans la date qui sert à prendre la température du e-commerce chinois. Ce jour des célibataires est souvent l’occasion de repérer des promotions jamais vues. Si tout n’est pas intéressant, certains produits profitent de rabais réellement pertinent.

Les boutiques d’importation spécialisées se plient en 4 pour le 11.11 :

Sur AliExpress : une page dédiée avec des millions de produits en tous genres : informatique, électronique, domotique, bricolage, matériels en tous genres.

AliExpress propose des codes promos variés qui vont de -3 à 

-120€ pour 659€ d’achat avec le code 11FR120
-20€ pour 129€ d’achat avec le code 11FR20
-12€ pour 69€ d’achat avec le code 11FR12
-5€ pour 29€ d’achat avec le code 11FR05
-3€ pour 15€ d’achat avec le code 11FR03

Sur Banggood : le site liste des produits très variés avec un accent mis sur le bricolage, les jouets et activités de loisir mais aussi l’électronique et l’informatique.

Banggood propose des remises spécifiques : 15$ de réduction pour tout achat au-dessus de 400$. 20$ pour 600$. Des réductions sont également rattachables à cotre panier sur la page de l’évènement : -6, -10 et -15$ suivant vos achats. Le site pratique la mise en place de promotions en nombre réduits sur certains produits. Les 50 premiers acheteurs de telle ou telle référence auront un prix très bas. Le 51e n’aura plus cette chance.

Sur Geekbuying : de nombreuses spécialités avec de l’informatique, du materiel de projection, de l’électroménager et bien d’autres choses encore.

Geekbuying propose des remises doubles : -5 à -10€ au moment du paiement par CB ou Paypal suivant le montant de votre commande et de 5€ à 60€ de remise avec des codes promo. Ces promos se cumulent.

5€ de remise globale pour un panier de 300€
10€ de remise globale pour un panier de 600€

-60€ pour 650€ d’achat avec le code 25NOVS05
-40€ pour 500€ d’achat avec le code 25NOVS04
-30€ pour 350€ d’achat avec le code 25NOVS03
-15€ pour 150€ d’achat avec le code 25NOVS02
-5€ pour 50€ d’achat avec le code 25NOVS01

D’autres codes sont disponibles :

25NOVSH4 :40€ de réduction sur 500€  d’achat dans Maison & jardin
25NOVSH2 :15€ de réduction sur 200€ dans Maison & jardin
25NOVCE1 :70€ de réduction sur 1000€ d’achats dans Électronique grand public
25NOVCE2 :50€ de réduction sur 700€ d’achats dans Électronique grand public
25NOVCE3 :40€ de réduction sur 500€ d’achats dans Électronique grand public
25NOVCE4 :30€ de réduction sur 400€ d’achats dans Électronique grand public
25NOVPS :50€ de réduction sur 500€ d’achats dans énergie portable
25NOVOD2 :15€ de réduction sur 200€ d’achats dans Sports & plein air
25NOVOD4 :40€ de réduction sur 500€ d’achats dans Sports & plein air
25NOVOD5 :70€ de réduction sur 1000€ d’achats dans Sport & plein air

Sur Geekom des promos sur les MiniPC avec jusquà -50% de réduction jusqu’au 2 décembre.

 

Les Bons Flans du 11.11 !

MiniPC

MiniPC BMAX B8 –  Ryzen 7 Pro 8845HS – 32Go DDR5 / 1To NVMe – DP+HDMI+Type-C – WiFi 6 Bluetooth 5.2 à 489€ avec le code 25NOVS04

MiniPC BMAX B9 Plus –  Core i5-1250P – 24Go LPDDR5 / 512 Go NVMe – DP+HDMI+Type-C – WiFi 6 Bluetooth 5.2 à 315€ avec le code 25NOVS02

Mini PC Ninkear M8 Ryzen 7 8745HS – 32Go DDR5 – 1 To NVMe – DP+HDMI+Type-C – Double LAN 2,5G – WiFi 6 Bluetooth 5.2 à 423.97€

MiniPC ALLIWAVA U58 Ryzen 7 5825U – 32 Go DDR4 – 512 Go NVMe – 2xHDMI+Type-C- WiFi 6 Bluetooth 5.2 à 312.12€

Accessoires informatique :

Ecran 32″ KTC H32T13 – IPS 2560 x 1440 pixels – 100 Hz – FreeSync et G-Sync – 2 x HDMI 2.0, 1 x DP1.4 – Jack à 159.99€ avec le code NNNFRKH32

Ecran 27″ TITAN ARMY P275MV PLUS – IPS 3840 x 2160 pixels – 160 Hz – FreeSync – 2 x HDMI 2.1, 1 x DP1.4 – 1 x Type-C – Jack à 359.99€ avec le code 25NOVP1

 

Matériel de bureau

Bureau assis-debout électrique ACGAM JSZ-3 avec plateau et écran KTC H32T13 32″ Gaming 2560*1440 pixels à 359€ avec le code 25NOVP1

Loisirs et maison

Vidéoprojecteur Blitzwolf BW-V11 avec Netflix sous licence de Google TV – 1100 lumens ANSI – 1080P – correction automatique du trapèze – audio intégrée à 193.34€

Tronsmart Halo 300 – Enceinte de fête avec Entrées XLR, Guitare & Micro – Puissance 240W, LEDs Synchronisées, Autonomie 20H à 249€ avec le code NNNFRTH300

Monster Vmay – TV 15.6″ autonome + enceinte Bluetooth – Tuner DVB-T/DVB-T2, Radio FM -8 heures de lecture vidéo- 25 heures de lecture audio –  HDMI/Micro/USB à 199€ avec le code NNNFRMVBS

Kit 7.1 Ultimea Poseidon D80 Boom 7.1 Barre de son avec caisson de basses, Dolby Atmos, application égaliseur –  Bluetooth 5.3 à 219€ avec le code NNNFRUPD80B

Aspirateur JIGOO V700 sans fil – réservoir 2.5 litres – vidage automatique – 33 KPa – éclairage double LED – jusqu’à 55 minutes d’autonomie à 199€ avec le code NNNFRJV7

Écouteurs Bluetooth BlitzWolf BW-BTS8 à conduction osseuse – 32 Go interne – IPX8 – faible latence – micro intégré à 35.14€ avec le code BG454e7b

Manette de jeu sans fil 8BitDo Ultimate 2 à trois modes –  joysticks TMR – gâchettes à effet Hall – multi systèmes – Noir à 44.21€

Voiture RC Haute Vitesse Brushless 1/16 MJX HYPER GO 16208 16209 – 45km/h –  bleue à 78.89€

DIY et électronique

DHO804 Oscilloscope Numérique 70MHz 4 Canaux 12 Bits 1.25GSa/Sec 25MPts de Profondeur Écran Tactile HD de 1 000 000 wfms/s à 325,99€

Graveuse laser ATOMSTACK Swift 12W – 10000mm/min –  zone de travail de 300×300 mm – multi matériaux à 159€ avec le code NNNFRS12

Graveuse laser LONGER Nano 6 W – 5000 mm/s – zone de travail de 100×100 mm – multi matériaux à 369.99€ avec le code NNNFRLN6W

Graveuse laser Creality Falcon2 Pro Laser 40W + Mecpow P150 Purificateur de Fumée 150W à 1149€ avec le code NNNFR40P

Les Bons Flans du 11.11 ! © MiniMachines.net. 2025

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Olares One : un miniPC très particulier sous RTX 5090

Drôle de concept et financement participatif assez étrange que ce Olares One. Annoncé pour décembre sur Kickstarter, le projet est porté par une startup appelée Bec Lab qui ne manque pourtant pas de moyens. Elle a réussi une levée de fonds de 45 millions de dollars pour son développement. Elle compte tout de même sur le fait que les internautes financent son projet.

L'Olares One

L’Olares One

Olares One est une sorte de MiniPC haut de gamme annoncé à 2999$ qui embarque un processeur Core Ultra 9 275HX et un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 5090 mobile avec 24 Go de mémoire vive GDDR7 dédiée. Sa mémoire vive grimpera à 96 Go de DDR5-5600 sur deux slots et son stockage sera un SSD NVMe PCIe 4.0 de 2 To.

A quoi serviront ces composants très performants ? Tout simplement à faire tourner un système fourni par Olares pour lancer son marché d’applications. Des dizaines d’outils dédiés à l’IA qui n’attendent que des développeurs pour fonctionner. D’autres usages « cloud » plus classiques sont également prévus. On parle de gestion de mots de passe, de lecteur de flux RSS de solution de synchronisation de documents et autres espaces de stockage. On parle même de jeu vidéo et de multimédia.

Mais pour se mettre en valeur, la marque parle surtout d’IA. L’idée est de permettre à des applications d’Intelligence Artificielle de fonctionner en dehors de tout serveur que vous ne maitrisez pas. Olares One prendrait en charge des outils très variés qui iront de LLM à des solutions graphiques.

Il faut voir ce système comme un bac à sable pour IA comme il en existe quelques autres. Intégré ici dans un format compact. Un boitier de 32 cm de large pour 19.7 cm de profondeur et 5.5 cm d’épaisseur. Un volume de 3.5 litres qui pourra effectivement rejoindre une armoire aux côtés d’un système réseau déjà en place.

"Golden Ratio  Aesthetics" un argumentaire typique de catalogue OEM

« Golden Ratio Aesthetics » un argumentaire typique de catalogue OEM

Le dispositif promet un fonctionnement tempéré grâce à une vapor chamber censée calmer les excentricités thermiques du duo processeur et circuit graphique. La connectique de la machine est limitée avec un Thunderbolt 5, un USB Type-A non identifié, une sortie HDMI 2.1 et un Ethernet 2.5 Gigabit. Un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 sera également intégré. L’ensemble devant être alimenté par un bloc secteur de 330 watts.

Je vois pas mal de problèmes avec cette annonce. D’abord, ces engins seront des monstres de consommation. Avec leur équipement, en considérant leurs capacités de calculs et leurs besoins en énergie, il est difficile de voir si cela aura le moindre sens de les utiliser en permanence. D’un côté, ils ne devraient pas déployer des possibilités de traitement très différentes d’une solution PC classique. De l’autre, ils devraient consommer beaucoup trop pour piloter des usages que l’on demande habituellement à un NAS. La gestion de mots de passe ou la synchronisation de répertoires ne réclament pas l’emploi d’un Core Ultra 9. On peut voir le verre à moitié plein en se disant que c’est la possibilité de piloter les deux univers, IA et services plus classiques, dans un petit serveur. Ou bien voir le verre à moitié vide en se disant que rien ne sera vraiment à sa place avec cette machine. 

Des comparaisons un peu bancales...

Des comparaisons un peu bancales…

Olares One est un tout premier projet matériel

L’autre point qui me chagrine c’est que Bec Lab n’a jamais sorti le moindre ordinateur à ce jour. Or monter un engin équipé de cette manière est assez compliqué. On suppose, au vu de l’espace occupé par le Olares One, il s’agit évidemment d’un circuit GeForce RTX 5090 mobile. C’est tout de même un sacré challenge à gérer. Il m’est avis que la marque passe par un sous-traitant qui va lui fabriquer l’engin suivant un cahier des charges précis. Cela devrait me rassurer mais au contraire m’ennuie un peu. Cet engin est annoncé à un prix élevé (3000$ HT) à un horizon qui n’est pas encore défini. Or la situation actuelle un marché laisse clairement à penser que les tarifs vont largement augmenter dans les mois qui viennent sur au moins deux postes. La mémoire vive et le stockage. Deux postes particulièrement important dans cette machine avec tout de même 96 Go de mémoire vive et 2 To de stockage. Et cela sans compter les problématiques liées au financement participatif.

Certains arguments peuvent s'avérer contre productifs.

Certains arguments peuvent s’avérer contre productifs.

Qui va se lancer dans l’aventure Kickstarter avec une société comme Bec Lab ? Un labo de recherche ? Une université1 ? Un PME ? Un groupe ? Un particulier ? Qui va réellement investir 3000 $ HT dans un PC de ce type sans aucune simple garantie de SAV ? Quel comptable serait assez fou pour laisser passer un tel investissement aujourd’hui ? Je veux bien qu’on n’ait toujours pas trouvé de quoi calmer la fièvre de l’IA, mais tout de même.

Mon avis, mais je peux me tromper, cette campagne de financement Kickstarter n’est pas spécialement une campagne destinée à vendre du matériel. Je ne vois d’ailleurs pas vraiment le point face à une offre comme celle de Nvidia avec les DGX Spark ou les propositions sur une base d’AMD Strix Halo. Par contre, ce sera un excellent levier pour faire connaitre Olares à travers le globe pour un investissement minimal ? Qui connaissait cette suite avant de lire ce billet ? Voilà tout l’enjeu de cette campagne à mon avis. Il est possible qu’elle soit annulée un jour ou l’autre, sa véritable mission d’évangélisation logicielle accomplie.

Attention, je n’ai rien contre Olares en soi, je ne connais pas le système. Il est Open Source et l’équipe semble aux petits soins de sa communauté. Je doute simplement de la pertinence du produit Olares One d’un point matériel et technique. Si l’idée d’embarquer ses propres outils IA sur un matériel local vous tente, je vous suggère de vous pencher sur leur offre.

La société met en avant cette possibilité qui va sans doute se démocratiser de plus en plus rapidement de posséder ses propres outils locaux pour certaines tâches plutôt que de payer des abonnements en série.

Pour en savoir plus : Le site web du projet.

Olares One : un miniPC très particulier sous RTX 5090 © MiniMachines.net. 2025

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Wanbo X5 : un vidéoprojecteur FullHD lumineux à 159€ (?)

Baisse de prix. Le projecteur est à nouveau en promo depuis un stock Européen de Geekbuying. Il tombe désormais à 159€ : voir en fin de billet.

Billet d’origine : Si la fiche technique du Wanbo X5 est alléchante, il vaut mieux commencer par son défaut majeur. Sa principale limitation qui est liée à son marché principal. Wanbo est une marque de l’écosystème Xiaomi, qui développe au départ des produits à destination du large public Chinois.

Et ce public se moque pas mal des contenus occidentaux en termes de films et de séries. Son gouvernement n’aime pas non plus trop les magasins d’applications comme Google ou autres. Ce qui fait que le Wanbo X1 a été pensé avant tout pour du contenu local. L’interface est bien gérée par un système Android 9.0 avec un accès au Google Store et qui sera traduit en plusieurs langues comme le français. Il ne sera donc pas réservé au public chinois… Mais les DRM embarqués limiteront sans doute le vidéoprojecteur à des versions basse définition des contenus « classiques » chez nous.

Wanbo X5 : l’image avant tout

Les propositions de Netflix, Prime Vidéo ou Disney+ seront compatibles mais limitées en 480 ou 720p. D’où l’importance encore une fois des solutions externes comme les MiniPC, les TV-Box type Nvidia Shield ou plus simplement des appareils ultra portables comme les FireTV. Connectées à l’entrée HDMI de ce type de projecteur, ces solutions permettent d’outrepasser le problème de ces DRM et de consommer des contenus plus « locaux ». Au lieu de tout faire à moitié, le projecteur se concentre sur la qualité d’image. Les euros nécessaires pour obtenir les DRM ont été investis dans l’optique et la qualité globale du produit.

Le tour du propriétaire de ce Wanbo X5 montre que l’engin est très intéressant pour projeter confortablement des contenus sans débourser des sommes folles. Proposé à 262€ en fin d’année dernière, le vidéoprojecteur a énormément d’atouts à commencer par une luminosité de 1100 Lumens ANSI. Soit plus du double de ce que proposent les vidéoprojecteurs les plus compacts de la marque comme le Wanbo T2 Max. Avec ce type de luminosité, on peut commencer à utiliser le projecteur dans une salle classique, sans compter sur la tombée de la nuit pour abaisser l’ambiance lumineuse. Il ne sera toujours pas possible d’afficher un film avec une grande baie vitrée ensoleillée qui inondera la pièce de lumière. Mais dans des conditions classiques d’illumination, on pourra passer quelques projections pour une réunion ou une série sans perdre trop de contraste. L’idéal restant toujours de mettre la pièce dans une luminosité faible pour profiter au mieux de l’image affichée.

Pour le reste, le petit projecteur Wanbo X5 (26.5 cm de large pour 23.5 cm de profondeur et 11.9 cm d’épaisseur.) propose un excellent équipement. On retrouve pour commencer une optique lumineuse qui projettera en FullHD grâce à un système de wobulation classique. Il prendra en charge du HDR10. L’optique propose un réglage automatique de la mise au point et corrige également les angles de sorte que vous puissiez décentrer le Wanbo X5 du milieu de la pièce jusqu’à 30°. Un support intégré permet de le surélever jusqu’à 12° pour afficher l’image plus haut. Au final, l’image projetée s’affichera de 40″ à 1.3 m à 180″ à 6 mètres. Autant être franc, en général les plus grandes diagonales manquent de finesse de rendu et sont assez délavées. Comptez sur un bon 120″ confortable à 4 mètres mais pas plus. Le projecteur pourra se poser sur un support ou être fixé au plafond sans souci.

A l’intérieur du Wanbo X5, un système de refroidissement discret permet de ne pas avoir à trop couvrir celui-ci par les enceintes intégrées. Deux enceintes de 5 watts sont embarquées même si en général ce type de matériel profite mieux d’une liaison Bluetooth pour une gestion sonore sur des enceintes plus performantes. Une prise jack 3.5 mm permettra par ailleurs de transférer le son à un équipement plus puissant ou à un casque audio.

Le reste de la connectique est classique : une entrée HDMI, deux ports USB 2.0 qui serviront à connecter un éventuel clavier ou souris ou à brancher une clé USB contenant vos photos de vacances. Un port AV Analogique au format jack est aussi présent, une solution pratique pour les vieux formats d’entrée comme le sont les anciens caméscopes. L’engin propose  16 Go de stockage interne qui serviront à stocker les applications installées. Il est piloté par un SoC Quadruple cœur Cortex-A53 associé à un chipset Mali-450 avec 1 Go de mémoire vive. La partie réseau est moderne avec un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0.

L’engin est livré avec une télécommande à et un panneau reprend l’intégralité des options disponibles directement sur le dessus de son châssis.

Le Wanbo X5 est en promotion sur Geekbuying avec le code promo NNNBONPLANW4 à entrer dans votre panier de commande. Il passe alors à 159€ une fois le code appliqué. La livraison depuis la Pologne prend 7 à 10 jours. Les retours sur ce modèle sont excellents.

Voir l’offre sur Geekbuying

Wanbo X5 : un vidéoprojecteur FullHD lumineux à 159€ (🍮) © MiniMachines.net. 2025

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Capitole du Libre 2025 : réservez vos 15 et 16 novembre

Cette année, Guillaume, un lecteur du site, m’a très gentiment envoyé les informations concernant ce Week End du 15 au 16 novembre pour le Capitole du Libre. Je me fais donc une joie de vous les relayer.

L’évènement aura lieu à Toulouse et il est organisé par l’association Toulibre. C’est l’ENSEEIHT qui accueille et soutient l’évènement que ce soit d’un point vue logistique et humain. Ses étudiants prêtant main forte aux différents intervenants, car il y a du pain sur la planche. L’édition 2025 du Capitole du Libre, ce sont pas moins de cent conférences réparties sur le Week-end. Vingt ateliers seront également proposés pour couvrir au total une vaste étendue de sujets : développement web, C++, DevOps, création graphique libre, jeux libres, enjeux sociétaux autour du numérique. Le tout étant ouvert à tout le monde, totalement gratuit, mais nécessitant une inscription préalable pour des raisons logistiques

Capitole du Libre : un évènement ouvert à toutes et à tous

Guillaume me cite en exemple des conférences sur des sujets accessibles pour le grand public. Nicolas Vivant de la mairie d’Échirolles qui abordera par exemple leur transition vers du logiciel libre. Une table ronde sur la souveraineté numérique aura également lieu en fin de journée samedi. D’autres conférences seront plus pointues. On causera noyau Linux, cambouis technique et stockage distribué.

L’idée générale est de parler à tout type de public. Du simple curieux aux professionnels aguerris, dans une ambiance parfois studieuse, parfois plus relâchée, mais toujours accueillante et ouverte.

Capitole du Libre 2024

Capitole du Libre 2024

De nombreux acteurs français du logiciel libre se réuniront dans le village associatif pour rencontrer le public. On peut compter parmi eux l’April, Debian France, FDN, Mageia, Proxmox, Haiku, Framasoft et bien d’autres. La liste complète des activités et conférences est disponible en suivant ce lien

Vous retrouverez par ailleurs un espace d’entraide pour vous aider à installer une distribution Linux ainsi que des conseils pour utiliser des logiciels libres. Un espace qui pourrait avoir beaucoup de succès suite aux aventures Microsoftiennes avec la « fin » de Windows 10. Une LAN party permettra de jouer en réseau pour découvrir des jeux vidéo libres. Un atelier d’initiation au code sera proposé, assuré par l’EPITECH de Toulouse. 

Une programmation pensée en amont pour plaire aux curieux, aux passionnés, aux débutants comme aux plus expérimentés. Pour découvrir l’ensemble du programme, cela se passe ici.

Capitole du Libre : les 15 et 16 novembre prochain, à l’INP-N7, au 2 rue Charles Camichel à Toulouse (31000).
Le site web : capitoledulibre.org

Capitole du Libre 2025 : réservez vos 15 et 16 novembre © MiniMachines.net. 2025

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Bon Flan : Ninkear MBOX 11, un MiniPC Intel N150 16/512Go à 156€ ?

Lancé à 199.99€ puis en promo à 189.99€, le Ninkear MBOX 11 a fait partie de cette galaxie de MiniPC établis depuis l’arrivée des puces Alder Lake-N d’Intel. Avec très peu de différences depuis les modèles Intel N100, il profite néanmoins de quelques évolutions intéressantes ainsi que de la seconde génération de puces Intel « Twin Lake » puisqu’il embarque désormais un processeur Intel N150. Il est proposé aujourd’hui à 156.06€.

Je ne vais pas vous refaire le discours au sujet de cette optimisation du N150, le Ninkear MBOX 11 aurait été équipé de la puce précédente que sa destination n’aurait pas changé. On est sur un processeur tout à fait convaincant pour une foule d’usages mais qu’il s’agisse du N100 ou du N150 rien ne changera dans la destination de l’engin. Sur le papier comme dans les tests les différences entre cette nouvelle puce et la précédente ne sont visibles qu’avec une loupe. 

Ici épaulé par 16 Go de mémoire vive sur un seul canal au format LPDDR4, accompagné par 512 Go de stockage SATA au format M.2 2280, l’engin sera apte à piloter toutes les tâches classiques d’une minimachine familiale. Bureautique, surf, retouche d’image, montage vidéo léger, jeu vidéo, modélisation 3D simple, lecture de fichiers multimédia, développement, programmation, musique… Rien ne pose vraiment de problème à ces processeurs tant que l’on ne considère pas un usage professionnel de sa machine.

Le processeur N150 est un quadruple cœur efficace, fort peu gourmand et bien servi par un élément qui fait toute la différence par rapport aux gammes Celeron : un très bon circuit graphique, bien plus nerveux et compétent qu’auparavant. Cela fait des MiniPC de ce type, de très bonnes machines à tout faire, aussi bien pour un usage familial que pour un collégien ou un lycéen. De la machine à écrire à l’engin qui prendra le contrôle d’une imprimante 3D en passant par le petit serveur domotique. Aucune tâche non experte ne fait peur à ces puces.

Parmi les points intéressants de cette offre, on remarque le choix fait par de plus en plus de constructeurs de changer l’orientation de la ventilation de leur MiniPC. A force de leur faire remarquer que l’extraction d’air vers l’arrière pouvait poser un problème. Avec toute une série de câbles passant devant. Ils ont fini par comprendre que la meilleure solution serait de dévier l’air réchauffé par les composants vers le… côté. Ainsi sur ce Ninkear MBOX 11, un ventilateur aspire de l’air par le dessous de la machine et le repousse ensuite sur la gauche et la droite du châssis. Le dispositif est annoncé comme « silencieux » avec 38 dBA, le système de ventilation ne devant encaisser un TDP limité de 6 watts.

En façade, on retrouve une connectique simple. Deux ports USB 3.0 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm en plus d’un bouton de démarrage. À l’arrière, un port Ethernet Gigabit, un DisplayPort 1.4, un HDMI 2.0, deux USB 2.0 Type-A pour le clavier et la souris et enfin le jack de l’alimentation externe fournie. Un module interne soudé en Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 permettra par ailleurs de piloter une connexion sans fil. 

Le MiniPC enferme tout cela dans un boitier de 10 cm de large comme de profondeur pour 3 cm d’épaisseur et 250 g. Un boitier assez compact pour se glisser n’importe où et également se positionner au dos d’un écran VESA avec l’adaptateur fourni.

Bref, rien de fabuleux mais une composition efficace pour des usages classiques, complets et simple sous Windows 11 Pro ou Linux. Le Ninkear MBOX 11 est désormais stocké en Europe par Banggood qui le liste à 156.06€ dans cette version 16/512 Go sous Windows 11 avec une livraison gratuite depuis un entrepôt en Europe.

Voir l’offre Chez Banggood

Ninkear MBOX 11 : Intel N150 – 16 Go / 512 Go – Windows 11
Mini-Score : D

Mini-Score : D

+ distribution certifiée
+ compatibilité logicielle poussée
+ livré prêt à l’emploi
+ compacité et mode VESA
+ faible consommation

– conception OEM
– garantie 1 an
– SAV en Europe
– pas de connectique avancée
– maigres évolutions techniques (LPDDR4 et Wi-Fi)

Bon Flan : Ninkear MBOX 11, un MiniPC Intel N150 16/512Go à 156€ 🍮 © MiniMachines.net. 2025

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C’est au tour de Sandisk d’augmenter ses tarifs de 50%

Face à une demande de composants mémoire et stockage en hausse continue, Sandisk annonce une hausse de ses tarifs de 50% pour novembre. Les composants NAND sont particulièrement visés par ces hausses qui sont clairement liées au marché de l’IA.

Usine Sandisk

Les wafers de composants flash et de NAND sont réservés par milliers en amont même de leur production par des clients qui les payent cash et au prix fort. Une partie énorme de la production se dirige vers des serveurs liés à l’IA. Ne laissant au marché traditionnel bien moins de réserve. Cette limitation de l’approvisionnement couplée à une hausse des tarifs poussent de plus en plus de fabricants à augmenter leurs tarifs.

Sandisk suit le mouvement et va probablement déclencher une hausse chez d’autres acteurs clés du secteur. C’est en tout cas ce que nous indique Digitimes. Le site parle d’une onde de choc qui va toucher l’ensemble du marché. Des marques comme Transcend, Innodisk ou Apacer seraient en train d’étudier leurs options et de réévaluer leurs tarifs. Transcend aurait suspendu toute livraison, mais également toute cotation de ses prix depuis le 7 novembre. Un mouvement qui aura pour effet de réserver la totalité de leurs puces pour les remettre en vente dans quelque temps quand les prix auront encore augmenté.

Un composant NAND

Un composant NAND

Si d’autres compagnies qui produisent ces composants entrent dans le même genre de calcul, cela fera encore surchauffer le système déjà en manque de puces NAND et Flash pour alimenter le marché. Le résultat de ces hausses sera évidemment très profitable pour les fabricants qui pourront alors revendre demain les composants produits hier pour un tarif bien plus élevé. Mais ce sera désastreux pour les clients qui devront à nouveau faire monter les enchères pour obtenir ces éléments.

Sandisk et les autres

Encore une fois, le marché est totalement faussé entre les start-ups qui déploient des serveurs d’IA, véritables ogres en termes de mémoire vive et de stockage, et le marché PC « classique ». Les premiers n’ont de compte à rendre à personne et fonctionnent avec des milliards de dollars d’investissement à pure perte pour le moment. Le second se confronte à un acheteur direct qui n’a pas de portefeuille financé par des montages financiers ou des sociétés pariant sur l’avenir. Que ce soit un fabricant d’ordinateur, un fournisseur de service ou un simple client à la recherche d’un PC ou d’un SSD, le calcul de rentabilité va être assez rapide.

Difficile pour un vendeur de portables d’annoncer des hausses de tarifs énormes à ses clients. Difficile pour un particulier de se dire que le devis fait en juin coute aujourd’hui 30 à 40% plus cher pour les mêmes composants. Le résultat de ces évolutions va logiquement mener à un tassement de la demande du marché classique des PC et serveurs pour se réorienter encore plus vite vers le marché IA… Sans pour autant conduire vers des baisses de prix.

Plusieurs autres fabricants que Sandisk indiquent les résultats d’exploitation de leur activité NAND et Flash avec des résultats assez éclairants quant à la hausse des prix : Transcend annonce un troisième trimestre 2025 avec un revenu de 133 millions de dollars. En hausse de 27% par rapport au second trimestre et de 63% par rapport au troisième trimestre de 2024.  Sa marge brute a augmenté de 45%. Et son profit net explose littéralement avec un magnifique +334% sur un an. Innodisk voit son revenu grimper de 64 % sur un an avec un profit qui augmente de 250%. Apacer Technology de son côté indique un profit en hausse de 70% entre le troisième trimestre de 2024 et celui de 2025.

L’ensemble de ces acteurs évoque la même recette miracle pour augmenter leurs bénéfices. La réorganisation de leurs centres de fabrication qui permet d’adresser en priorité les mémoires les plus rentables : DDR5 et HBM. Ces composants en grande partie nécessaires pour les serveurs IA étant plus susceptibles d’être achetés au prix fort. Par effet de rebond, la baisse de la production de la mémoire vive DDR4, qui n’intéresse pas nos ogres, fait également augmenter ses tarifs. Toujours absolument indispensable au marché, présente dans des millions de systèmes en place et qu’il faut maintenir, la DDR4 voit par ailleurs ses prix s’envoler.

Mark Zuckerberg indiquait sur Meta que des centres de serveurs de tailles cyclopéennes allaient sortir de terre ces prochaines années. Un de ceux-ci, baptisé Hyperion est prévu comme occupant un espace colossal. Couvrant une partie « significative » de l’île de Manhattan pour donner une équivalence. S’il faut garder la tête froide face aux annonces des géants de l’IA en ce moment – il s’agit souvent de rouler des mécaniques pour impressionner ses adversaires et clients – on se doute que les ambitions d’investissement restent sans commune mesure avec celles d’un marché PC classique.

Un "ESD" de SSD M.2 2280 bien moins cher à emballer.

Un « ESD » de SSD M.2 2280 bien moins cher à emballer.

Le risque est maintenant de voir ces sociétés évoluer dans leur structure commerciale. Sandisk, par exemple, a toujours eu un double métier de fournisseur direct pour de grands comptes et de marque s’adressant directement à des clients particuliers. Si elle décide de réorienter la majorité de ses forces vers le secteur le plus rentable, cela serait un cauchemar pour les acheteurs comme les assembleurs. Et il n’y a aucune raison de croire que ce mouvement n’aura pas lieu.

Entre un panel de quelques clients qui vont payer d’avance une production au prix fort. Et qu’on va livrer par palettes directement à l’usine, charge à eux ensuite de rapatrier leurs palettes de produits où bon leur semblent.

Un SSD Sandisk emballé individuellement

Un SSD Sandisk emballé individuellement

Et des clients particuliers que Sandisk doit d’abord convaincre avec du marketing. Qu’il faut ensuite chouchouter avec des emballages, de la documentation, des licences logicielles. Qu’il faut livrer aux quatre coins du monde, et qu’il faut ensuite dépanner en SAV au cas par cas en cas de panne… Il n’y a aucun doute sur le meilleur moyen de faire de l’argent pour ces marques.

Les conséquences à court terme sont donc une hausse des prix, déjà massive. Mais par un effet boule de neige assez simple à saisir, d’autres évènements pourront rapidement avoir lieu. La baisse des offres chez les constructeurs de PC. Une raréfaction des machines. La hausse de certains services plus classiques comme des offres dans les nuages qui vont voir leurs propres structures être impactées. 

Aucune raison que ce scénario ne s’arrête puisque pour le moment les ambitions des géants de l’IA est de construire toujours plus de serveurs, toujours plus grands et aux capacités démentielles.

C’est au tour de Sandisk d’augmenter ses tarifs de 50% © MiniMachines.net. 2025

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Bon Flan : Ecran 27″ Titan Army P275MV PLUS Mini-LED à 359€ ?

L’écran Titan Army P275MV PLUS propose une dalle de 27″ de diagonale en Mini-LED très lumineuse. La définition est de 3840 x 2160 pixels avec un rafraichissement de 160 Hz et peut atteindre 320 Hz en 1920 x 1080 pixels. La luminosité grimpe à 450 nits en SDR et 1000 nits en HDR. On retrouve une colorimétrie exemplaire à 153% de la norme sRGB et 96% du DCI-P3. Plusieurs scénarios d’affichage sont disponibles pour le jeu. Des fonctions PIP et PBP sont présentes pour piloter plusieurs sources à l’écran. Le pied offre des réglages ergonomiques complets. La connectique liste deux entrées HDMI 2.1, un DisplayPort 1.4 et un USB Type-C avec une alimentation 65 Watts. Un hub USB double port de type-A et un Jack audio sont présents ainsi qu’une paire d’enceintes intégrées.

P275MV

L’écran est proposé à 379.99€ et baisse à 339.99€ avec le code 25NOVP1. La livraison du Titan Army P275MV PLUS sera gratuite depuis l’Allemagne.

Voir l’offre sur Geekbuying

Bon Flan : Ecran 27″ Titan Army P275MV PLUS Mini-LED à 359€ 🍮 © MiniMachines.net. 2025

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SARCASM : un robot railleur qui résout les Rubik’s Cube

SARCASM est un acronyme savamment trouvé par Arvind Singh, un vidéaste qui n’a que très peu d’abonnés sur sa chaîne Youtube. Les lettres signifient Slightly Annoying Rubik’s Cube Automatic Solving Machine. Ce qui peut se traduire par Machine de résolution de Rubik’s Cube légèrement pénible. 

Dans une longue documentation très complète, l’auteur de ce projet SARCASM détaille toute l’ambition de son projet. Et si la machine a l’air parfaitement inutile, l’ampleur de son développement n’en demeure pas moins exceptionnel. Ce n’est pas la première fois que l’on utilise un robot pour résoudre le cube, divers autres projets ont tenté la même aventure.

La Teensy 4.1

Ce qu’il y a d’intéressant ici, c’est que tout a été fait par une seule personne, avec un matériel relativement simple et surtout grâce à une carte Teensy 4.1. Une carte de développement proposant un microcontrôleur que l’on a retrouvé dans beaucoup de projets par le passé mais loin des machines habituellement capables de réaliser cette opération. Le cœur de cette carte, c’est un petit circuit ARM Cortex-M7 à 600 MHz épaulé par 1 Mo de mémoire vive. Une fraction de ce que les équipes de labos qui veulent parvenir au même résultat emploie en général. L’autre élément vraiment impressionnant, ce n’est pas tant la capacité de calcul de cette solution. C’est le bras de fer logiciel qu’il a fallu établir pour lui permettre de la résoudre de manière indépendante avec les seules ressources embarquées. 

La vision du Cube est pilotée de manière autonome de manière à identifier chaque face et chaque carré de couleur. Ensuite les mouvements sont calculés et le positionnement comme la rotation sont effectués par le robot de manière totalement autonome. L’appareil fonctionne sur batterie et n’a pas besoin d’une connexion ou autre pour trouver la solution.

Le SARCASM porte son nom parce qu’en même temps qu’il trouve la solution du Cube, il se permet de faire quelques remarques désobligeantes au travers du petit affichage de 2.4″ en façade. Pour améliorer son aspect désagréable, une voix de synthèse est générée en temps pour commenter l’action. A la fin de l’opération, le petit écran présente un « ralenti » de l’opération de résolution, en 3D, en se mettant en scène lui-même.  Chose remarquable, énormément des librairies utilisées ici sont des travaux de développement et d’adaptation de l’auteur.

Le SARCASM à la portée de tous

Les cartes du SARCASM

Tout est documenté sur la page Github du projet : la partie logicielle, les éléments matériels, les différents éléments nécessaires pour la réalisation des cartes embarquées. On retrouve également tous les fichiers nécessaires pour imprimer son propre petit robot. L’ensemble du code est par ailleurs proposé… Une vraie mine d’or pour comprendre comment tout cela fonctionne. Avec pas mal de persévérance, vous pouvez fabriquer le même robot vous-même avec toutes les infos nécessaores pour y parvenir.

De la reconnaissance et la résolution du Cube, de l’estimation du nombre de mouvements à effectuer et jusqu’à la synthèse vocale et les contrôles des différents moteurs pas à pas de manipulation. Tout est documenté. Un long fil avec plein de détails et de commentaires est par ailleurs proposé sur le forum de PJRC qui fabrique la solution Teensy 4.1. 

À l’heure où j’écris ces lignes, Arvind n’a qu’une petite centaine d’abonnés à sa chaine Youtube. Sa vidéo de présentation n’a que 2000 vues un mois après sa publication. Si ce type de projet vous intéresse et vous impressionne, n’hésitez donc pas à l’encourager en vous abonnant. Il s’agit ici d’un travail vraiment impressionnant, riche et partagé. Si la suite de ces productions est au niveau, cela vaut franchement la peine de le suivre.

Merci à Clément pour le lien.

SARCASM : un robot railleur qui résout les Rubik’s Cube © MiniMachines.net. 2025

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Bon Flan : Trottinette électrique Xiaomi Scooter 4 à 251.99€ ?

La trottinette électrique Xiaomi Scooter 4 est en promo sur le site de la marque. Proposée normalement à 399.99€ elle est bradée à 279.99€ tout en profitant d’une réduction supplémentaire de 10%. C’est un bon modèle, bien équipé et aux normes pour rouler en France.

Xiaomi Scooter 4

Xiaomi Scooter 4

Efficace et robuste elle propose un plateau confortable de 16 cm de large et tout l’équipement classique d’un engin de ce type : phares avant et arrière avec signalisation de freinage. Ordinateur de bord multi-vitesses, pneus anticrevaison de 10″, 35 km d’autonomie maximale pour un usage multimodal complet, moteur 300 w avec pic à 600 w pour une vitesse max de 25 Km/h mais une bonne accélération. Un double freinage classique en E-ABS et frein à disque, un design confortable et une application bien pensée. Cet engin n’est pas le plus haut de gamme du marché mais c’est un excellent compromis à ce tarif. 

Pour profiter de cette promo au mieux il faudra vous inscrire ou être inscrit avec un compte Mi, cela ajoutera 10% de rabais supplémentaire à la baisse de 399.99€ vers 279.99€ déjà très intéressante. La livraison sera gratuite et vous aurez également droit à une paire de gants offerte pour conduire l’engin.

Voir l’offre chez Mi

Bon Flan : Trottinette électrique Xiaomi Scooter 4 à 251.99€ 🍮 © MiniMachines.net. 2025

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OmniOne, un UMPC à la sauce Twin Lake sur Kickstarter

L’OmniOne rappellera sans doute à certains d’entre vous les UMPC qui ont eu leur heure de gloire au début des années 2000. Des engins ultracompacts, proposés à des prix ultradilatés, qui intégraient clavier et écrans dans une formule originale. 

L'OmniOne

L’OmniOne

L’idée était alors de superposer clavier et écran pour tenir en main facilement. L’époque était aux smartphones Blackberry qui proposaient de pianoter sur un micro clavier avec les pouces depuis 1999. De nombreux constructeurs se sont donc penchés sur l’idée d’un ordinateur « de poche » à la suite de spécifications présentées par le duo Microsoft et Intel. 

Sony VAIO UX

Un Sony VAIO UX

Sony a alors été un des constructeurs les plus motivés dans cette catégorie en lançant des VAIO U séries, il a été également talonné par Samsung ainsi que la marque OQO. Les appareils proposés étaient hors de prix et fort peu puissants. Suffisants pour piloter des outils de bureautique classique et lancer des applications légères. Leur autonomie n’était pas monstrueuse non plus, mais ils exerçaient une sorte de fascination sur toute une génération de clients qui avaient connu des PC portables dans un format valise. Le format a quasiment disparu à la sortie des premiers netbooks en 2007. Quelques produits, qui devaient être en cours de développement auparavant, sont sortis sur le marché, mais les grandes marques se sont désengagées de l’aventure UMPC quasi instantanément après le lancement des EeePC et Acer Aspire One. La différence notable de tarif entre les gammes pour une résolution des mêmes usages a sans doute fait réfléchir les différents acteurs de ce marché. L’UMPC moyen était vendu 1000 à 1300€ en France, les netbooks étaient trois à quatre fois moins chers.

Des constructeurs ont relancé des engins de ce type au fil des ans. Ce fut le cas par exemple en 2020, il y a presque 5 ans jour pour jour, où je vous parlais du GPD Win 3 sous processeur Tiger Lake.

Aujourd’hui, l’OmniOne veut ressusciter le format UMPC avec un dispositif assez classique. Un écran de 5.7 pouces tactile qui surmonte un petit clavier (QWERTY2) à pouces séparé en deux parties avec en son centre un petit pavé tactile. L’engin, mesurant 15.8 cm de large pour 13.5 cm de haut et 2 cm d’épaisseur, serait assez compact pour une frappe simple du bout des doigts.

A l’intérieur, on retrouvera une puce qualifiée pour ce format, un processeur Intel Twin Lake N150, décliné dans plusieurs formules de mémoire et de stockage. L’objet dans sa proposition de base est annoncé avec 8 Go de mémoire vive et 256 Go de stockage mais sera également décliné en 16/512 Go et 32Go/1To. Le choix a été fait de proposer une barrette de mémoire vive SODIMM en DDR4-3200  ce qui indique la possibilité de la modifier après l’achat. Le constructeur prévoit d’ailleurs une trappe pour le faire facilement. Au passage, ladite trappe permettra d’accéder au stockage avec un port M.2 2280 PCIe 3.0 NVMe compatible SATA3.

L’ensemble est livré avec une licence de Windows 11 mais sera compatible avec de nombreuses versions de Linux.

Une ventilation active permettra de conserver un Intel N150 au frais et offrira un panel très large d’activités possibles. Outre le fait que la machine est ultraportable, légère avec 329 g, elle proposera tout un panel de connecteurs permettant de l’exploiter comme un ordinateur classique.

L’OmniOne, une miniachine bien pensée sur le papier

On retrouvera sur la partie supérieure de la machine un jack audio 3.5 mm, des sorties vidéo HDMI 2.0 et DisplayPort 1.2, un port Ethernet Gigabi et deux ports USB Type-A non spécifiquement détaillés. On suppose qu’ils seront au moins en USB 3.0 au vu de leur couleur bleue. Cette disposition permettra de poser l’OmniOne sur un support debout et de brancher différents accessoires sédentaires sur le haut de la machine pour un usage de bureau : clavier, souris, écran et réseau filaire par exemple.

Sur le côté droit, on retrouvera les boutons de volume, l’allumage de la machine, deux ports USB Type-C avec données (non détaillées) et alimentation. Chaque côté de l’appareil abritera une enceinte stéréo qui, si on en juge par la prise en main, sera face aux paumes de l’utilisateur. Le petit appareil prévoit d’embarquer une webcam 1 mégapixel en frontal pour participer, je suppose, aux indispensables calls qui émaillent gaiement les journées des salariés modernes. Deux microphones seront également disposés pour pouvoir vous entendre. La solution proposera un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et un capteur de position permettra de basculer l’affichage l’écran suivant vos usages.

L’autonomie de l’OmniOne est variable. La batterie interne est une 16.34 Wh qui fournira au mieux 5 heures d’usage léger et 2 heures de jeu. Il sera possible de la remettre d’aplomb à 80% avec un périphérique de charge rapide en USB Type-C. Ce qui ouvre techniquement la voie à l’exploitation d’une batterie externe de haute capacité.

Je note deux choses importantes autour de cet OmniOne. D’abord, la page Kickstarter tourne clairement autour du pot de la définition de l’affichage. Elle n’est jamais mentionnée. Même dans le tableau récapitulatif détaillant l’objet. C’est pourtant une information capitale. La raison est simple, l’écran de 5.7 pouces affiche en 1280 x 720 pixels ce qui est assez peu pour de la navigation web aujourd’hui mais qui correspond bien à ce type de diagonale pour rester lisible. C’est néanmoins une définition trop basse pour l’exploitation de nombreux logiciels modernes.

Ce qui nous mène à la seconde chose que je tenais à mentionner. Le design de l’objet est clairement un retour au milieu des années 2000. Les bordures auraient sans doute gagné à être plus fines pour embarquer un écran un peu plus grand en diagonale et donc mieux défini. L’objet reste très sympathique d’aspect, mais il faut garder en tête ces éléments techniques.

OmniOne Prix de lancement Prix Kickstarter Prix public 
8 G0 + 256 G0 312€ 346€ 429$
16 Go – 512 Go 364€ 398€ 489$
32 Go + 1 To   598€ 869$

Les prix annoncés varient fortement, comme d’habitude avec les financements sur Kickstarter. Comme d’habitude également, il faut se rappeler que ces tarifs sont Hors-Taxes et sans les classiques frais d’importation. Ce qui risque de saler la note au final. Il est aussi utile de préciser qu’aucune garantie légale ne vous est due en tant qu’investisseur dans ce type de projet. Enfin, le prix public indiqué pour chaque référence est très souvent sorti d’un chapeau magique. Il n’est là que pour rendre l’objet plus désirable avec son prix « promotionnel ». Je pense que 80%3 des projets Kickstarter financés avec succès ne voient jamais l’ombre d’une étagère d’un stock de magasin. C’est très souvent une opération fermée d’une certaine quantité de produits qui ne reviennent jamais en production. Les expéditions du OmniOne sont attendues pour février 2026.

Je reste, encore et toujours, persuadé que ma conclusion autour du GPD Win 3 de 2020 est toujours valable. Si les formats UMPC restent séduisants, le retour à une solution netbook en 2025 serait encore plus susceptible d’attirer le grand public. Tous les ingrédients sont là pour trouver un nouveau public.

OmniOne, un UMPC à la sauce Twin Lake sur Kickstarter © MiniMachines.net. 2025

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AffinityOnLinux : exactement comme son nom l’indique

Si l’annonce de la disponibilité gratuite de la suite d’applications graphiques Affinity vous intéresse mais que vous êtes sous Linux, il existe des solutions pour en tirer parti. Le compte Github AffinityOnLinux propose différentes méthodes pour en tirer parti.

De nombreuses distributions ont été testées et tout est dûment répertorié sous AffinityOnLinux. On retrouve également plusieurs méthodes d’installation. Parmi les systèmes compatibles, on note Debian, Fedora, Arch, Ubuntu, Zorin, Cachy Pop!_OS et même SteamOS. Tous sont fonctionnels au travers de Wine 10.17+ mais certains peuvent aussi employer Lutris, Heroic Games Launcher ou Bottles. Le tableau ci-dessus vous aidera à vous repérer sur les possibilités.

Des guides pour les différents outils sont proposés dans la FAQ avec une recommandation nette d’employer Lutris pour sa grande compatibilité. Si vous essayez la suite gratuite sur des OS avec une méthode non répertoriée ou marquée d’un point d’interrogation rouge sur la tableau ci-dessus, n’hésitez pas à partager vos conclusions sur la page Github. Cela pourra servir à d’autres.

Si vous rencontrez des soucis techniques, n’hésitez pas à contacter les auteurs sur leur Discord pour en parler.

AffinityOnLinux : exactement comme son nom l’indique © MiniMachines.net. 2025

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Bon Plan : jeu Felix The Reaper offert sur Epic

Felix The Reaper est employé au Ministère de la Mort, et en pince pour Betty la Jeune fille qui travaille au Ministère de la Vie. Le gaillard espère rencontrer sa dulcinée en s’aventurant dans le monde des humains sous la forme d’un moissonneur d’âmes. Il a donc accepté ce job qui consiste à faire le nécessaire pour que les gens meurent dans les règles de l’art… et il en a profité pour apprendre à danser afin d’épater l’amour de sa (mort-)vie.

Dispo gratuitement sur Epic

PEGI 16 – Audio en Anglais et Texte en Français – Windows et MacOS

Retrouvez tous mes bons plans sur Mistermatos.com

Bon Plan : jeu Felix The Reaper offert sur Epic © MiniMachines.net. 2025

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MINIX N512 : Le MiniPC Core i5-12600H à partir de 369€ ?

Mise à jour du 0+/11/2026 : Geekbuying vient d’ajouter le Minix N512 à son catalogue et le propose en deux déclinaisons. Le modèle 16/512 Go est à 369€ quant à la version 16Go/1To, elle est listée à 439€. Voir en fin de billet.

Billet original du 18/02/2025 : Le Minix N512 embarque un processeur Core i5-12600H, pas la puce la plus récente du catalogue d’Intel, mais une solution largement plus conséquente que les solutions précédentes de la marque.

Minix propose en effet depuis des années des MiniPC établis autour des solutions les plus basse consommation du marché. En 2013, la marque annonçait son NEO Z64, un des tout premier MiniPC du marché. Un engin qui proposait un processeur Atom BayTrail Z3735F. Puis, au fil des ans, diverses solutions Atom, Celeron et Pentium jusqu’à l’apparition assez remarquée des Minix Z100 qui proposaient des puces Intel N100 dissipées de manière totalement passive. Jamais Minix n’avait proposé de minimachine vraiment plus performante. Son objectif a toujours été un public assez pro, cherchant surtout des engins peu gourmands et très fonctionnels pour des usages basiques.

Ce Minix N512 est donc une bonne surprise puisque 12 ans après leur premier MiniPC sous Windows 8.1, voilà que la marque semble désormais s’intéresser à un autre public. Ce nouveau venu a choisi le Core i5-12600H qui offre de très bonnes performances et un beau niveau de services annexes à ses seules capacités de calcul.

Le Core i5 est une puce 12 cœurs composée de 4 cœurs Performances et 8 cœurs Efficients pour un total de 16 Threads. Elle est cadencée de 3.3 à 4.5 GHz et propose 18 Mo de mémoire cache. Son circuit graphique est un Intel Iris Xe avec 80 Unités d’Exécution tournant à 1.4 GHz. Son TDP oscille de 45 à 95 Watts. C’est donc un OVNI par rapport aux puces précédentes de la marque avec beaucoup plus de compétences de calcul et des fonctionnalités graphiques bien plus avancées. 

Le châssis est entièrement réalisé en aluminium. Il accueille un système de ventilation classique. Sur la partie supérieure du châssis, on retrouve un large dissipateur en aluminium dont les ailettes sont placées devant une large ouïe située vers l’arrière de l’engin. Un ventilateur aspire de l’air frais des côtés du châssis pour le repousser au travers des ailettes et ainsi dissiper la chaleur du processeur. La marque ayant toujours été très soigneuse dans son développement technique au niveau de ses solutions de dissipation, on peut s’attendre à un bon travail de sa part sur ce poste.

À l’intérieur du châssis, on note la présence de deux slots SODIMM DDR5 pour embarquer jusqu’à 64 Go de mémoire vive ainsi que deux ports M.2 2280. Le premier en NVMe PCIe 4.0 qui accueillera le système et le second en NVMe PCIe 3.0 mais également compatible SATA 3.0 pour étendre le stockage.

La face avant est percée d’une connectique classique pour ce type de MiniPC avec deux USB 3.2 Type-A, un USB 3.2 Type-C et l’indispensable port jack audio combo 3.5 mm. Un petit bouton de démarrage illuminé d’une LED permet la mise en marche de l’appareil. Sur les côtés, de larges ouïes servent à aspirer de l’air frais au travers du châssis et à droite, on remarque la présence d’un Antivol type Kensington Lock.

A l’arrière, deux ports USB 3.2 Type-A supplémentaires, une double sortie HDMI 2.1, deux ports Ethernet de deux formats différents puisque le premier assure un signal Gigabit et le second du 2.5 Gigabit. Enfin, un port Thunderbolt 4 assure des connexions vers différents services externes très rapides et un port USB Type-C prend en charge l’alimentation de l’engin. Le tout mesure 11.99 cm de large comme de profondeur et 3.79 cm d’épaisseur.

Le châssis ne laisse apparaitre aucun espace non blindé dans sa structure, ce qui laisse peu d’espace pour que les antennes Wi-Fi puissent communiquer. Minix indique pourtant la présence d’une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 en interne. Il est probable que le positionnement des antennes soit situé sur la base du châssis ce qui pourra éventuellement être un frein aux capacités maximales théoriques du chipset.

Livré sous Windows 11, l’engin conserve des éléments techniques qui vont séduire les pros. La possibilité de le réveiller via réseau Ethernet, de programmer un allumage à heures fixes, de reprendre son activité après une panne de courant ou de démarrer en PXE seront appréciés. La minimachine peut également piloter quatre écrans à la fois et sa connectique Thunderbolt lui offrira des accès très rapides à des éléments externes. Autant d’éléments qui pourraient séduire les clients actuels de la marque tout en étant appréciés par de nouveaux acteurs à la recherche d’un partenaire solide et présent depuis plus de dix ans sur ce marché.

Le Minix N512 est disponible, il est listé sur Amazon à 459.99€ en version 16/512 Go sous Windows 11 Pro, avec un câble HDMI et un adaptateur VESA pour le fixer facilement derrière un écran. Le modèle 16Go / 1 To est listé à 529€ 

Voir l’offre sur Amazon

Geekbuying propose les mêmes engins à partir de 369€ en version 16/512 Go avec le code 25NOVP1. Le modèle 16 Go / 1 To passe de 459 à 439€ avec le même code 25NOVP1. Le stock est situé en Europe et la livraison prendra d 2 à 6 jours pour vous parvenir gratuitement.

Voir l’offre sur Geekbuying

 

Minix N512 : Core i5-12600H – 16 Go / 512 Go ou 1 To – Windows 11 – AMAZON
Mini-Score : A

Mini-Score : A

+ conception originale
+ distribution certifiée
+ larges évolutions techniques possibles
+ performance et pérennité d’usage
+ garantie 2 ans
+ connectique évoluée
+ compatibilité logicielle poussée
+ livré prêt à l’emploi
+ châssis métal
+ fonctions réseau

– support en chine

 

Minix N512 : Core i5-12600H – 16 Go / 512 Go ou 1 To – Windows 11 – Geekbuying
Mini-Score : B

Mini-Score : B

+ conception originale
+ distribution certifiée
+ larges évolutions techniques possibles
+ performance et pérennité d’usage
+ connectique évoluée
+ compatibilité logicielle poussée
+ livré prêt à l’emploi
+ châssis métal
+ fonctions réseau

– garantie 1 an
– SAV Europe
– support en chine

MINIX N512 : Le MiniPC Core i5-12600H à partir de 369€ 📉 © MiniMachines.net. 2025

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Faut t-il s’intéresser à la Vectrex Mini et son financement ?

Lancée il y a quelques jours dans un financement participatif dans les règles de l’art, la Vectrex Mini affole les compteurs. Des centaines de milliers d’euros récoltés en quelques heures et plus de 650 000€ au total aujourd’hui, deux jours après son lancement.

Si vous lisez Minimachines depuis un moment, vous savez déjà que je ne suis pas un grand fan de la guimauve nostalgique que certaines marques proposent. Il s’agit  le plus souvent de mauvais produits emballés dans un décor ressemblant vaguement à d’anciens modèles au passé glorieux. Les fabricants de consoles ont largement abusé de ce stratagème avec des resucées de leur vieux matériel. Des emballages plastiques qui cachaient assez mal un matériel peu ambitieux et surtout un moyen de vendre encore une toute dernière fois des jeux amortis depuis des dizaines d’années.

La recette est ici quasiment la même. Mais elle est menée par un passionné avec, au cœur, l’envie de faire revivre une console qu’il aime réellement et non pas de faire un peu de fric facilement. Si on retrouve ici les mécaniques du financement participatif classiques, c’est pour un buzz indispensable à la réussite du projet. Un prix d’appel à 99€ limité à 50 unités. Une version « Early Bird » à 129€ limitée à 300 exemplaires. Et ensuite ? Des versions à 149€ et 249€ encore disponibles. Et des livraisons prévues pour fin 2026.

Vectrex Originals

La solution lancée aux USA en 1982 et un an plus tard en Europe propose un écran cathodique de 9 pouces monochrome. Là où les consoles concurrentes proposent de se brancher à un téléviseur pour fonctionner, la Vectrex est considérée comme totalement autonome. Un enfant qui se voit offrir une console comme une Atari 2600 doit jouer dans son salon et sous la supervision familiale. Cela a le défaut d’agacer pas mal de parents qui doivent cohabiter avec des enfants surexcités qui monopolisent le poste de télé. L’idée de Vectrex est donc de proposer un engin complètement autonome et de permettre aux parents de continuer à regarder leur programme tranquillement.

La Vectrex de 1982 sur Wikipedia

La Vectrex de 1982 sur Wikipedia

A l’intérieur de la console on retrouve un matériel assez pointu pour l’époque. Un SoC Motorola à 1.5 MHz, 1 Kb de mémoire vive et une ROM de 8 Kb. Les jeux sont embarqués dans des cartouches de 32 Kb… Une enceinte mono est disponible et deux contrôleurs pouvaient être branchés dessus. Le gros point fort de la console était sa capacité à gérer des graphismes vectoriels. Cela lui a permis de faire tourner pas mal de grands jeux du début des années 80 comme Asteroids, Pac Man ou Pole Position. Les deux autres grandes trouvailles de cette console était un jeu de filtres pour écran en acétate qui permettait de « colorer » l’affichage. Ces filtres correspondaient spécifiquement aux jeux. Et, en zonant des parties précises de l’écran, permettaient de colorer l’action au sens propre comme au figuré.

La guerre des consoles, since 1982

La console a été vendue quelques années avant d’être rapidement bradée puis d’être arrêtée. Les raisons sont multiples et liées à l’état du marché du jeu vidéo ces années-là. La fin de la console l’a pourtant rendue assez mythique et plein de gamins de l’époque bavaient sur des catalogues de jouets qui présentaient l’engin, en couleur, et avec son stylet optique.

Le logiciel de dessin de la console

Cette disparition rapide, la console a commencé à être vendue en 1983 en Europe ,a arrêté sa production en 1984 et a rendu de fait plein de gamins nostalgiques. En 1985 sortaient des machines comme l’Atari ST et l’Amiga 1000 qui ont rendu toute tentative de lancer ce type de machine impossible. Le modèle de Vectrex complet le plus haut de gamme était proposé à 2990 francs soit le prix d’un Atari 520 ST autrement plus  puissant un an plus tard.

Vectrex Mini

Qu’y a t-il dans cette Vectrex Mini pour 149€ ? 

Exit l’écran cathodique, évidemment. Ils ne sont quasiment plus fabriqués et ce serait trop complexe et couteux de les proposer aujourd’hui. La Vectrex Mini emploie donc un écran de 5 pouces AMOLED qui proviendra certainement d’une ligne de production classique de smartphone. La diagonale est réduite par rapport à la Vectrex d’origine en 9 pouces, mais le projet initial des créateurs de la console était bien une diagonale de 5 pouces. Ce changement permet de réduire de moitié la taille de la machine par rapport à la version commerciale.

A l’intérieur du châssis, on retrouve des composants assez flous. On sait qu’il s’agit d’une base ESP32 avec un lecteur de cartes MicroSD pour embarquer les jeux de son choix. Par défaut, la Vectrex Mini proposera MineStorm II, Bedlam, Hyperchase, Cosmic Chasm, Spinball, Rip Off et Spike. Si vous ne connaissez pas ces jeux, recherchez des vidéos dessus. Vous ne devriez pas tomber de votre chaise. Il s’agit évidemment de jeux très limités graphiquement parlant et que tous les émulateurs du monde savent prendre en charge. Vous pouvez, en trois clics, retrouver ces jeux sur un PC ou un smartphone sans aucun problème.

La console proposera une sortie HDMI pour piloter ces jeux sur un écran externe, une connexion Wi-Fi et du Bluetooth. Deux manettes pourront être connectées et ces paddles pourront également se brancher sur la console originale de 1982 via un adaptateur. La solution aura par ailleurs droit à ses écrans Overlay colorés pour retrouver l’esprit de l’original. Chaque jeu livré aura droit à son écran coloré.

Vectrex Mini

Un développement supplémentaire est proposé avec en plus de l’émulateur embarqué, une fonction « horloge » basique qui va donner la météo et l’heure sur le petit écran. Une bonne idée d’ailleurs. Car une fois la satisfaction de posséder l’objet assouvie, je doute que beaucoup de monde passe des heures à jouer à HyperChase sur son écran 5 pouces.

La livraison est prévue pour septembre 2026. Je pense que certains seront ravis de se jeter sur l’engin et de posséder enfin quelque chose qui ressemble à leur fantasme de gamin. Je salue aussi les efforts menés par David Oghia aka PapyGeek pour porter le projet et se lancer dans cette aventure avec son bébé qui est Vectrex.com que je sais déjà ô combien complexe et chronophage. Mais je voudrais être très clair sur ce que cette Vectrex Mini est réellement. Il s’agit d’un bon gros shoot nostalgique et rien de plus. La console ne révolutionne rien et ne prétend d’ailleurs pas à le faire.

A vrai dire, ce qui m’intéresse le plus dans ce projet n’est pas la console elle-même, mais Electric Lines, le livre que veut éditer David sur la console et qui est proposé à 35€. Des T-Shirt originaux sont ainsi proposés, mais je ne suis pas un grand fan de Tee. Par contre, un peu de littérature sur le sujet par un spécialiste ferait, je pense , un super cadeau de Noël pour 2026.

Faut t-il s’intéresser à la Vectrex Mini et son financement ? © MiniMachines.net. 2025

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Bon Flan : écran 34″ 3440 x 1440 MSI MP341CQ à 199.90€ ?

Le MSI Pro MP341CQ est un écran incurvé de 34 pouces en 21:9 qui propose une belle définition de 3440 x 1440 pixels. Un affichage exploitant une dalle VA rafraichit en 100 Hz avec une colorimétrie régulée. 

Ce n’est pas un écran super haut de gamme mais avec une courbure 1500R et de bonnes qualités d’affichage, il suffira amplement à transformer un poste classique en une solution plus confortable pour jouer ou travailler. Compatible avec la norme VESA, le MP341CQ pourra être monté sur un bras articulé externe mais le pied livré propose déjà des réglages en inclinaison par défaut. Cette compatibilité VESA autorisera l’ajout d’un MiniPC accroché dans son dos pour un usage vraiment débarrassé de tout élément superflu sur le bureau.

La connectique est complète avec des entrées HDMI 2.0b compatible avec la norme CEC et un DisplayPort 1.2a. une prise jack audio permettra de brancher un casque et des petits haut-parleurs seront également intégrés pour un son stéréo.

C’est typiquement un écran qui va chercher à correspondre à un maximum de profils sans jamais égaler les meilleurs affichages spécialisés. Il saura évidemment répondre aux besoins classiques de navigation et de bureautique en proposant deux grandes fenêtres côte à côte. On pourra donc ouvrir un traitement de texte et un document de travail ou une page web sans souci. Les graphistes profiteront d’une colorimétrie très correcte à 91.96% de la norme DCI-P3 et  à 116% de la norme sRGB pour une chaine graphique cohérente. Les joueurs pourront compter sur un temps de réponse GtG de 1 ms et une compatibilité FreeSync.

Bref, sans être un écran super haut de gamme, le MSI Pro MP341CQ se positionne comme une bonne solution pour un poste mono écran capable de répondre plus que correctement à la majorité des besoins. Il le fait en proposant en plus la possibilité de piloter plusieurs machines et on peut très bien imaginer un poste avec un MiniPC familial dans son dos branché sur une entrée HDMI. Et un poste plus spécialisé, par exemple pour le jeu ou le télétravail sur une autre. 

A -33%, le MSI Pro MP341CQ tombe ainsi de 299.99€ à 199.90€ et devient un vrai bon flan 🍮🍮🍮.

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Bon Flan : écran 34″ 3440 x 1440 MSI MP341CQ à 199.90€ 🍮 © MiniMachines.net. 2025

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Ryzen AI Max+ 388 : AMD veut populariser ses Strix Halo

La gamme de processeurs Strix Halo est entrée dans une sorte de paradoxe qu’AMD semble vouloir résoudre avec de nouvelles puces. Notamment le Ryzen AI Max+ 388 qui devrait permettre de profiter de l’excellent circuit graphique Radeon 8060S sans forcément débourser une fortune.

AMD semble sur le point de lancer de nouveaux processeurs StrixHalo. Les Ryzen AI Max+ 395, Ryzen AI Max 390 et Ryzen AI Max 385 devraient bientôt être rejoints par deux nouveaux processeurs: Les Ryzen Ai Max+ 392 et Ryzen Ai Max+ 388. Tous deux équipés de circuits graphiques Radeon 8060S. C’est du moins ce qu’il ressort d’une petite fuite provoquée par une société Chinoise qui publie le tableau suivant :

Ces nouvelles puces, et en particulier le Ryzen AI Max+ 388, pourraient résoudre le problème actuel rencontré par AMD pour ce marché spécifique de puces mobiles haut de gamme.

Le paradoxe et le suivant : Strix Halo a été pensé pour une exploitation dans des machines portables et, par extension, dans des MiniPC. Ces processeurs ont été soufflés à ce marché par une industrie différente. Le marché les a détournés de leur usage premier pour pouvoir exploiter leurs excellentes capacités de calcul et la possibilité de monter énormément de mémoire vive sur leurs circuits graphiques. Cela pour en faire des mini-serveurs locaux à destination d’IA et surtout de LLM comme DeepSeek.

 

Les constructeurs de MiniPC ont vite compris l’intérêt de cette offre et se sont emparés de ces puces pour les lier au maximum de mémoire vive partagée possible. Cela afin de permettre un dialogue très rapide entre cette mémoire et la puce graphique des processeurs. Le résultat est la possibilité de monter des solutions locales capables de prendre en charge des IA avec de très bons rendements. Ce ne sont pas forcément les systèmes les plus rapides pour le faire mais rares sont les solutions aussi abordables. Celles qui permettent un dialogue entre 110 Go de mémoire vive très rapide et un circuit graphique comme le Radeon 8060S disposant de 40 Coeurs RDNA 3.5. Des marques aussi diverses que Framework, GMKtec, Beelink, Corsair ou Minisforum ont toutes lancé des machines dans ce sens.

Rien n’empêche aujourd’hui un constructeur de portables de sortir un PC avec puce Strix Halo haut de gamme et de le proposer avec 16 ou 32 Go de mémoire vive à destination du grand public. C’est techniquement parfaitement faisable. Mais des constructeurs sont simplement capables de payer plus cher la même puce pour pouvoir l’intégrer dans des machines clairement orientées IA et équipés d’un montant de mémoire vive qui n’a aucun intérêt pour le grand public. Résultat, le marché grand public des puces Strix Halo est quasiment déserté.

  Coeurs / Threads Fréquence max Cache Circuit graphique
Ryzen AI Max+ 395 16 / 32 5.1 GHz 80MB Radeon 8060S (40 CU – 2.9 GHz)
Ryzen AI Max+ 392 12 / 24 5 GHz 76MB Radeon 8060S (40 CU – 2.9 GHz)
Ryzen AI Max 390 12 / 24 5 GHz 76MB Radeon 8050S (32 CU – 2.8 GHz)
Ryzen AI Max+ 388 8 / 16 5 GHz 40MB Radeon 8060S (40 CU – 2.9 GHz)
Ryzen AI Max 385 8 / 16 5 GHz 40MB Radeon 8050S (32 CU – 2.8 GHz)
Ryzen AI Max 380 Pro 6 / 12 4.9 GHz 22MB Radeon 8040S (16 CU – 2.8 GHz)

Cela pourrait donc changer. Les informations techniques relayées par la société chinoise SixUnited font état de deux nouvelles puces dans la gamme. Toutes deux équipées du circuit graphique  AMD Radeon 8060S. 

Le Ryzen AI Max+ 392 proposerait 12 cœurs et 24 Threads à une fréquence Turbo maximale de 5 GHz et avec 76 Mo de mémoire cache au total. Son circuit graphique serait au même niveau que celui du Ryzen AI Max+ 395 avec 40 Compute Units allant à 2.9 GHz maximum.

Le Ryzen AI Max+ 388 conserverait la même puce graphique Radeon 8060S mais ne proposerait plus que 8 cœurs et 16 Threads cadencés à 5 GHz. Sa mémoire cache serait sabrée à 40 Mo.

SixUnited semble vouloir construire toute une gamme de produits avec ces puces Strix Halo

Les Ryzen AI Max+ 388 et Ryzen AI Max+ 392 à la rescousse ?

Pour le moment encore, ces processeurs ne sont pas officialisés par AMD. Cela ressemble néanmoins bien à un moyen d’intervenir à nouveau sur le marché mobile. Le risque étant pour la marque de voir Intel y reprendre des parts de marché avec ses futurs processeurs. On comprend qu’AMD a intérêt à séduire les grandes marques de PC internationales et l’arrivée de ces processeurs pourrait inverser la tendance. S’il semble difficile de lutter contre l’appétit des fournisseurs de machines orientées IA pour le Ryzen AI Max+ 395, il est « très facile » de réserver les nouvelles puces au marché mobile exclusivement. Le tour de passe-passe consisterait à limiter la mémoire vive maximale gérée par le processeur.

Ryzen AI Max 388

Le Ryzen AI Max+ 388 sous Passmark

En imaginant un Ryzen AI Max+ 388 limité à 64 Go de mémoire vive par exemple, l’intérêt pour embarquer une IA serait vraiment beaucoup moindre. Ce n’est pas si évident à faire techniquement, mais cette simple « contre-mesure » pourrait permettre de dégager les puces de l’ornière de l’usage vers des IA. Les constructeurs de portables à destination des joueurs pourraient piocher dans des puces jugées plus classiques et les intégrer dans des machines avec 16, 32 ou 64 Go de mémoire vive. Ce qui éviterait de gonfler encore la facture finale d’un utilisateur voulant juste un ordinateur mobile puissant et pas un monstre suréquipé en 128 Go de mémoire « inutile ».

Si AMD ne réagit pas sur ce segment, le risque est qu’à terme le marché se tourne vers des solutions purement Intel. Ou des combinaisons de processeurs Intel et de circuit graphiques GeForce de Nvidia. Cela pour construire les portables les plus puissants du secteur. Ce qui n’est probablement pas le scénario imaginé par AMD lors de la conception de sa gamme Strix Halo.

Pourquoi les puces AMD Strix Halo ont fait dérailler leur propre marché

Source : Videocardz

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Le Steam Deck hérite d’un mode basse consommation

Proposé en mode Beta et Preview de la console, le mode basse consommation va permettre de basculer le Steam Deck dans un état dans lequel il limitera radicalement l’usage de sa batterie, mais sans s’éteindre complètement. Un mode limité, mais suffisant pour, par exemple, télécharger des données.

C’est un des défauts des consoles de jeux de ce type. Elles n’ont pas forcément une connexion au réseau très rapide et doivent télécharger des jeux pesant de gros paquets de gigaoctets. On les laisse donc trainer sur un dock ou au bout d’un câble le temps qu’elles finissent cette corvée. Mais il arrive également qu’on se retrouve à devoir télécharger des données de manière impromptue, loin de toute prise d’alimentation. Pour des mises à jour par exemple. Et là, la console reste allumée au maximum de ses capacités pour une tâche n’en nécessitant pas autant.

Un mode basse consommation très logique

Pour éviter cela, Valve a donc décidé d’initier une mise à jour qui permettra de basculer la console en mode basse consommation. Un protocole tout simple qui éteindra l’écran et limitera les dépenses énergétiques non nécessaires. En activant cette option dans les paramètres de l’alimentation, on pourra basculer la console  dans une semi léthargie technique. En appuyant sur le bouton de démarrage, la console demandera si vous voulez passer en basse consommation ou éteindre. Si vous faites le premier choix, le Stem Deck éteindra son écran et continuera d’effectuer les tâches demandées. Par exemple, le téléchargement de données en Wi-Fi. LEs 22 Go de mise à jour de votre SuperJeu pourra donc se faire sans dépenser l’énergie nécessaire au rétro éclairage de l’écran. Aucune information sur la mise en veille d’autres postes. On se doute que le stockage et la mémoire resteront actifs, mais le système pourrait également éteindre des cœurs du processeur, couper au maximum le circuit graphique et limiter la fréquence de la puce. 

Le mode basse consommation du Steam Deck

Valve a bien peaufiné sa solution et proposera de réveiller la machine à moitié pour vérifier l’état des opérations. En appuyant sur un bouton, l’écran s’allumera à nouveau pour vous indiquer la progression de vos téléchargements. Vous pourrez alors choisir de la réveiller ou de la replonger dans sa cryostase. Si, avant la fin de son téléchargement, vous la laissez tranquille, alors elle finira par s’éteindre complètement. À noter que pour être certain de ne pas pousser la batterie dans un mode de décharge complet, le système s’arrêtera de lui-même lorsque vous atteindrez 20% de capacité. Et cela même si vos téléchargements ne sont pas terminés.

La solution est à la fois simple et élégante. Elle permettra par exemple de mettre en charge votre Steam Deck pour la nuit sur son dock. Tout en lui demandant de lancer ses mises à jour puis de la basculer dans ce mode basse consommation pour qu’elle télécharge vos données avant de s’éteindre toute seule.

Valve joue ici avec les possibilités des machines modernes de réguler leur consommation. Compétences que l’on connait bien dans le monde des portables, mais souvent encore peu ou mal employées. On a croisé, par exemple, des MiniPC AMD qui permettent de basculer entre plusieurs modes d’usage pour limiter leur consommation et leur ventilation. On imagine qu’il serait possible de jouer avec beaucoup plus de paramètres et de créer des profils techniques assez vastes. Les constructeurs de portables jouent ainsi sur la baisse de la luminosité des écrans, la limitation en fréquence des puces sur batterie et autres techniques visant à augmenter l’autonomie. L’option de mettre à jour avant d’arrêter sa machine est également présente sur des systèmes d’exploitation depuis longtemps. Mais les utilisateurs ont très rarement la main sur ces options qui restent souvent à la discrétion seule des constructeurs.

Source : Valve

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GMK M8 : la fin de traine de la norme OCuLink ?

Avec un design hérité d’une gamme précédente et un processeur particulier, le GMK M8 est pour le moment uniquement annoncé en Chine. Ce MiniPC est équipé d’une puce assez particulière. De génération Rembrandt, le Ryzen 5 Pro 6650H développe six cœurs Zen3+ pour 12 threads cadencés de 3.3 à 4.5 GHz. Il propose un circuit graphique AMD Radeon 660M à 1.9 Hz sur 6 Compute Units.

Le GMK M8 mets en avant le "tout nouveau" Ryzen 5 Pro 6650H de 2022...

Le GMK M8 mets en avant le « tout nouveau » Ryzen 5 Pro 6650H de 2022…

Pour comprendre cette puce et le GMK K8, il faut revenir un peu en arrière. Ce Ryzen 5 Pro 6650H est une version créée sur mesures pour des machines à vocation entreprise. AMD a pris un Ryzen 5 6600H classique et l’a modifié en partie pour coller à ce besoin précis. En baissant le nombre de Compute Units de son moteur graphique de 12 à 6 et en ajoutant des fonctions de sécurité Microsoft Pluton sur la puce, AMD obtenait une solution parfaite pour équiper des postes classiques pour des travaux de bureau. 

Le circuit graphique du Ryzen 5 6600H est beaucoup plus performant pour le grand public avec des fonctions de calculs largement plus évoluées. Ce qui n’a pas rendu le 6650H très séduisant pour les fabricants. A vrai dire, si vous faites une recherche de ce 6650h sur minimachines, vous risquez de ne rien trouver. 

Alors pourquoi GMKtec s’en est emparé pour ce GMK M8 ? Il y a bien sûr la possibilité de mettre la main sur un lot de puces disponibles à un bon prix. Je crois que c’est souvent le point de départ de beaucoup de productions rapides de ce type. L’occasion faisant le larron, la disponibilité de ces processeurs permet de lancer une production sur une carte mère précédente en utilisant des châssis existants. C’est, j’imagine, exactement le scénario qui explique la naissance de ce MiniPC aujourd’hui. Cela ne résout pas le souci d’un processeur fort peu attirant pour les particuliers. Et pour compenser ce détail, le constructeur emploie un argument un peu bancal. La possibilité d’adjoindre une carte graphique externe via une connexion OCuLink.

Pourquoi bancal ? Parce que énormément d’indices montrent aujourd’hui que cette connexion qui permet de monter une solution graphique en externe soit en train d’être abandonnés au profit de solutions Thunderbolt 4/5 et USB4V2. Les défauts de l’OCuLink étant assez nombreux avec un coût d’implantation élevé, une limitation d’usage et, apparemment, pas mal de problèmes de SAV. Les utilisateurs de ce type de ports, biberonnés aux usages de l’USB, n’arrivant pas à enregistrer le fait qu’il est impossible de le brancher et de le débrancher à chaud. Cela crée beaucoup de problèmes pour les marques qui l’emploient.

En additionnant un Ryzen 5 6650H et une carte graphique PCIe sur un dock externe, on aura sans doute une bonne solution. Encore qu’il faille faire ses comptes et souvent posséder déjà une carte graphique de ce type à recycler pour que le jeu en vaille la chandelle. Petit bémol secondaire sur cette minimachine qui ne propose pas une évolutivité parfaite, la mémoire vive est soudée en LPDDR5-6400 et restera donc limitée au 16 Go d’origine. Le stockage pourra évoluer de son côté avec deux emplacements  M.2 2280 NVMe PCIe 3.0.

Le tout est enfermé dans un boitier dont GMK est assez fier puisqu’il lui a permis de récolter un prix de design Red Dot Award. Je ne vais pas juger de la pertinence du goût de ce boitier, mais il s’agissait de la présentation d’une autre machine. Ici le GMK M8 est un clone du boitier primé qui était le GMK EVO-X1 sous processeur Strix Point.

GMK M8

Pour le reste, on retrouve un MiniPC classique chez le constructeur. Au niveau de sa connectique, on découvre sur la face avant le fameux port OCuLink, un USB4, deux USB 3.2 Gen2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm.

Sur la partie arrière, un USB 3.2 Type-A et un USB 2.0 Type-A, une sortie HDMI et un DisplayPort, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, un Jack d’alimentation et un Antivol type Kensington Lock. Un module réseau interne proposera du Wi-Fi6E et du Bluetooth 5.2.

Quel bilan pour ce GMK M8 ? Difficile de savoir comment le prendre en compte puisque, pour le moment, aucun détail de communication n’a émergé. En Chine, l’engin est annoncé à partir de 1999 Yuans avec un SSD de 512 Go. Cela représente environ 245€ Hors Taxes. Un modèle 16Go/1To est indiqué à 2299 Yuans soit 280€ HT. Ce n’est évidemment pas très cher, mais plein de compromis. Si on ajoute simplement 20% de TVA, on passe à 300 et 340€.

Chuwi UBox Mini : un Ryzen 5 6600H 16/512 Go à 210€

Il est possible de trouver facilement un MiniPC sous Ryzen 5 6600H en 16/512 Go pour 210€ aujourd’hui comme le Chuwi UBox que je remontais en bon plan le 14 octobre dernier. Il n’offrira pas la connectique OCuLink mais proposera de l’USB4, un niveau de performances supérieur à ce que cet engin propose, de l’évolutivité de mémoire, et un prix très abordable. Il n’aura pas accès aux fonctions Microsoft Pluton qui sont des éléments de sécurité propres à l’écosystème Windows. Mais pour un usage en tant que particulier, cela n’a aucun intérêt.

GMK M8 : la fin de traine de la norme OCuLink ? © MiniMachines.net. 2025

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