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Mozilla évoque une « fenêtre IA » pour Firefox et reçoit une volée de bois vert

Choisir un camp
Mozilla évoque une « fenêtre IA » pour Firefox et reçoit une volée de bois vert

Entre la navigation classique et celle dopée à l’IA proposée dans des visions intégrées comme Comet de Perplexity ou Atlas d’OpenAI, Mozilla veut une troisième voie.

Dans un billet publié le 13 novembre, Mozilla a indiqué travailler sur une fonction nommée « Fenêtre IA », qui pousserait un peu plus loin l’intégration de l’IA dans le navigateur, sous une forme spécifique. Il s’agirait d’un nouveau type de fenêtre, en plus de la classique et de la navigation privée, dans laquelle les interactions seraient plus poussées avec le chatbot utilisé (dont la configuration est optionnelle).

Une fenêtre dédiée et optionnelle

Mozilla dit avoir entendu les commentaires de personnes ne souhaitant pas avoir d’IA dans leur navigateur. « Néanmoins, rester immobile pendant que la technologie progresse ne profite ni au web ni aux personnes qui l’utilisent. C’est pourquoi nous considérons comme notre responsabilité de façonner la manière dont l’IA s’intègre au web, de manière à promouvoir l’ouverture, la transparence et le choix. Ainsi, utilisateurs et développeurs peuvent l’utiliser librement, contribuer à la façonner et en tirer réellement profit », affirme l’éditeur.

L’annonce met en avant cette approche spécifique, qui s’incarne dans des fonctions comme « Secouer pour résumer », qui lui a d’ailleurs valu une distinction du magazine TIME.

Pourquoi une fenêtre IA quand le chatbot peut déjà être utilisé depuis la barre latérale ? Essentiellement pour rendre possible l’exploitation du contexte à l’échelle de la fenêtre, avec une architecture spécifique. Selon Mozilla, les utilisateurs resteraient pleinement maitres, en choisissant si la fonction doit être utilisée ou même simplement activée. Comme pour l’intégration actuelle, le choix du chatbot resterait entier, le navigateur n’en intégrant aucun d’origine.

Critiques virulentes

Bien que l’éditeur évoque un développement ne faisant que commencer, les réponses données dans les commentaires sont loin d’être enthousiastes. Beaucoup critiquent cette volonté de suivre la dernière tendance à la mode, y compris l’argument de « rester immobile ». « J’ai entendu les mêmes inepties de la part des tordus obsédés par les cryptos et NFT », déclare par exemple l’utilisateur DonutRush. Un autre, nube, fait remarquer que Firefox n’a aucune chance de gagner contre Chrome et qu’il devrait en conséquence se concentrer sur son public.

C’est une thématique générale des navigateurs : doivent-ils tout succomber à l’IA de peur de rater une révolution complète dans le monde de la consommation des contenus web, ou s’assurer de correspondre aux usages de leur public ? Vivaldi, par exemple, a fait le choix d’attendre et de rester sur un modèle de navigateur sans IA. D’autres, opérant dans le domaine de la vie privée, n’ont pas attendu, comme Brave avec son Leo.

Dans son annonce, Mozilla a tenté d’éteindre l’incendie : « Nous vous entendons. Nous travaillons activement sur un interrupteur unique et facile pour désactiver toutes les fonctionnalités d’IA en même temps, si c’est ce qui vous convient, sans avoir besoin d’aller sur about :config ».

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Mozilla évoque une « fenêtre IA » pour Firefox et reçoit une volée de bois vert

Choisir un camp
Mozilla évoque une « fenêtre IA » pour Firefox et reçoit une volée de bois vert

Entre la navigation classique et celle dopée à l’IA proposée dans des visions intégrées comme Comet de Perplexity ou Atlas d’OpenAI, Mozilla veut une troisième voie.

Dans un billet publié le 13 novembre, Mozilla a indiqué travailler sur une fonction nommée « Fenêtre IA », qui pousserait un peu plus loin l’intégration de l’IA dans le navigateur, sous une forme spécifique. Il s’agirait d’un nouveau type de fenêtre, en plus de la classique et de la navigation privée, dans laquelle les interactions seraient plus poussées avec le chatbot utilisé (dont la configuration est optionnelle).

Une fenêtre dédiée et optionnelle

Mozilla dit avoir entendu les commentaires de personnes ne souhaitant pas avoir d’IA dans leur navigateur. « Néanmoins, rester immobile pendant que la technologie progresse ne profite ni au web ni aux personnes qui l’utilisent. C’est pourquoi nous considérons comme notre responsabilité de façonner la manière dont l’IA s’intègre au web, de manière à promouvoir l’ouverture, la transparence et le choix. Ainsi, utilisateurs et développeurs peuvent l’utiliser librement, contribuer à la façonner et en tirer réellement profit », affirme l’éditeur.

L’annonce met en avant cette approche spécifique, qui s’incarne dans des fonctions comme « Secouer pour résumer », qui lui a d’ailleurs valu une distinction du magazine TIME.

Pourquoi une fenêtre IA quand le chatbot peut déjà être utilisé depuis la barre latérale ? Essentiellement pour rendre possible l’exploitation du contexte à l’échelle de la fenêtre, avec une architecture spécifique. Selon Mozilla, les utilisateurs resteraient pleinement maitres, en choisissant si la fonction doit être utilisée ou même simplement activée. Comme pour l’intégration actuelle, le choix du chatbot resterait entier, le navigateur n’en intégrant aucun d’origine.

Critiques virulentes

Bien que l’éditeur évoque un développement ne faisant que commencer, les réponses données dans les commentaires sont loin d’être enthousiastes. Beaucoup critiquent cette volonté de suivre la dernière tendance à la mode, y compris l’argument de « rester immobile ». « J’ai entendu les mêmes inepties de la part des tordus obsédés par les cryptos et NFT », déclare par exemple l’utilisateur DonutRush. Un autre, nube, fait remarquer que Firefox n’a aucune chance de gagner contre Chrome et qu’il devrait en conséquence se concentrer sur son public.

C’est une thématique générale des navigateurs : doivent-ils tout succomber à l’IA de peur de rater une révolution complète dans le monde de la consommation des contenus web, ou s’assurer de correspondre aux usages de leur public ? Vivaldi, par exemple, a fait le choix d’attendre et de rester sur un modèle de navigateur sans IA. D’autres, opérant dans le domaine de la vie privée, n’ont pas attendu, comme Brave avec son Leo.

Dans son annonce, Mozilla a tenté d’éteindre l’incendie : « Nous vous entendons. Nous travaillons activement sur un interrupteur unique et facile pour désactiver toutes les fonctionnalités d’IA en même temps, si c’est ce qui vous convient, sans avoir besoin d’aller sur about :config ».

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Sideloading : Android assouplit (un peu) sa position sur la vérification des développeurs

Pour les power users, les vrais
Sideloading : Android assouplit (un peu) sa position sur la vérification des développeurs

Google dit avoir entendu les critiques formulées depuis son annonce sur la vérification de tous les développeurs d’applications pour Android.

Fin août, Google a annoncé un changement important à venir pour les applications Android : tous les développeurs allaient devoir être vérifiés, même pour des applications disponibles en dehors du Play Store. L’entreprise évoquait de gros problèmes de traçabilité et de sécurité, quand d’autres critiquaient la volonté de mainmise sur l’écosystème Android.

Dans un billet daté du 12 novembre, Google revient sur le sujet, rappelant que la sécurité est bien la raison derrière cette future obligation. « Bien que nous disposions de mesures de protection avancées pour détecter et supprimer les applications malveillantes, sans vérification, les acteurs malveillants peuvent créer instantanément de nouvelles applications nuisibles. Cela devient un jeu du chat et de la souris sans fin. La vérification change la donne en les obligeant à utiliser une identité réelle pour distribuer des logiciels malveillants, ce qui rend les attaques beaucoup plus difficiles et plus coûteuses à étendre », affirme ainsi l’entreprise.

Une option pour les utilisateurs « expérimentés »

En revanche, Google dit avoir entendu les critiques. Elle prépare donc « un nouveau flux avancé qui permet aux utilisateurs expérimentés d’accepter les risques d’installer des logiciels non vérifiés ». Google ne dit pas quelle forme prendra le flux, mais on peut penser à une option à activer, accompagnée d’avertissements divers. La société veut également veiller « à ce que les utilisateurs ne soient pas trompés pour contourner ces contrôles de sécurité alors qu’ils sont sous la pression d’un escroc ». Des détails supplémentaires seront donnés « dans les mois à venir ».

Dans son billet, Google indique en outre que l’accès anticipé pour la vérification des comptes est maintenant ouvert. Le déploiement à l’échelle mondiale est prévu en 2027 et l’entreprise prend donc les devants. Certains marchés seront cependant concernés plus tôt, notamment le Brésil, Singapour et la Thaïlande dès septembre 2026.

Enfin, Google rappelle qu’un nouveau type de compte sera disponible pour les étudiants et développeurs, avec moins d’informations à donner, mais uniquement dans le cadre d’une distribution limitée. Par exemple, dans un cadre familial ou, de manière générale, pour un nombre restreint de personnes ciblées, que ce soit pour des tests ou non.

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Sideloading : Android assouplit (un peu) sa position sur la vérification des développeurs

Pour les power users, les vrais
Sideloading : Android assouplit (un peu) sa position sur la vérification des développeurs

Google dit avoir entendu les critiques formulées depuis son annonce sur la vérification de tous les développeurs d’applications pour Android.

Fin août, Google a annoncé un changement important à venir pour les applications Android : tous les développeurs allaient devoir être vérifiés, même pour des applications disponibles en dehors du Play Store. L’entreprise évoquait de gros problèmes de traçabilité et de sécurité, quand d’autres critiquaient la volonté de mainmise sur l’écosystème Android.

Dans un billet daté du 12 novembre, Google revient sur le sujet, rappelant que la sécurité est bien la raison derrière cette future obligation. « Bien que nous disposions de mesures de protection avancées pour détecter et supprimer les applications malveillantes, sans vérification, les acteurs malveillants peuvent créer instantanément de nouvelles applications nuisibles. Cela devient un jeu du chat et de la souris sans fin. La vérification change la donne en les obligeant à utiliser une identité réelle pour distribuer des logiciels malveillants, ce qui rend les attaques beaucoup plus difficiles et plus coûteuses à étendre », affirme ainsi l’entreprise.

Une option pour les utilisateurs « expérimentés »

En revanche, Google dit avoir entendu les critiques. Elle prépare donc « un nouveau flux avancé qui permet aux utilisateurs expérimentés d’accepter les risques d’installer des logiciels non vérifiés ». Google ne dit pas quelle forme prendra le flux, mais on peut penser à une option à activer, accompagnée d’avertissements divers. La société veut également veiller « à ce que les utilisateurs ne soient pas trompés pour contourner ces contrôles de sécurité alors qu’ils sont sous la pression d’un escroc ». Des détails supplémentaires seront donnés « dans les mois à venir ».

Dans son billet, Google indique en outre que l’accès anticipé pour la vérification des comptes est maintenant ouvert. Le déploiement à l’échelle mondiale est prévu en 2027 et l’entreprise prend donc les devants. Certains marchés seront cependant concernés plus tôt, notamment le Brésil, Singapour et la Thaïlande dès septembre 2026.

Enfin, Google rappelle qu’un nouveau type de compte sera disponible pour les étudiants et développeurs, avec moins d’informations à donner, mais uniquement dans le cadre d’une distribution limitée. Par exemple, dans un cadre familial ou, de manière générale, pour un nombre restreint de personnes ciblées, que ce soit pour des tests ou non.

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WhatsApp : l’ouverture aux messageries tierces va commencer en Europe

Démarrage en côte
WhatsApp : l’ouverture aux messageries tierces va commencer en Europe

Meta est prête à lancer son « ouverture » aux messageries tierces pour WhatsApp. Plus de trois ans de travail auront été nécessaires, selon l’entreprise. Mais les deux premières applications compatibles sont peu connues et les serveurs intermédiaires seront sous le contrôle de Meta.

On savait que WhatsApp travaillait sur le sujet de la compatibilité avec les autres messageries depuis plusieurs années. Une obligation en vertu du DMA, WhatsApp étant un contrôleur d’accès par sa quasi-ubiquité. Utilisée par des milliards de personnes à travers toute la planète, la messagerie de Meta est en effet partout et s’est vu imposer comme telle une liste d’obligations. Depuis février dernier, elle est aussi une VLOP (Very Large Online Platform) en vertu du DSA.

L’entreprise avait communiqué sur ce sujet pour la première fois en février 2024, avant de donner plus de détails le mois suivant. Elle indiquait alors travailler sur une solution depuis deux ans. Meta avait exposé son plan : l’utilisation de XMPP pour autoriser d’autres messageries à se connecter aux serveurs WhatsApp, à la condition que leur protocole de communication soit Signal ou équivalent.

Le déploiement va commencer

Dans un billet paru ce 14 novembre, Meta explique que cette capacité arrive bel et bien. L’entreprise indique avoir mené « des tests à petite échelle réussis au cours des derniers mois » et qu’elle est maintenant prête à passer au déploiement effectif.

Les deux premières messageries à avoir accepté de « rendre leurs applications interopérables » sont BirdyChat et Haiket, peu connues. La fonction sera « déployée bientôt dans toute l’Europe », sur Android comme sur iOS. Les textes, images, vidéos, messages vocaux et fichiers pourront donc être échangés. Les groupes de conversation n’arriveront cependant que plus tard : « quand nos partenaires seront prêts à prendre en charge cette option », indique étrangement Meta.

Côté utilisateurs, des notifications commenceront à apparaitre au cours des prochains mois pour attirer leur attention sur l’onglet Paramètres. Dans celui-ci, un message avertira des nouvelles possibilités de connexion avec d’autres messageries, de la méthode pour créer ces connexions et des limitations propres à chacune. Une option laissera notamment le choix entre recevoir les messages d’autres services dans une boite de réception séparée ou dans une boite combinée.

Où sont les apps ?

Meta ajoute que des informations supplémentaires seront ajoutées par la suite, sur les fonctions comme sur les messageries compatibles avec cette ouverture. On attend notamment de voir si des messageries plus importantes vont se manifester, mais les serveurs de liaison appartenant à Meta, il est probable qu’au moins une partie d’entre elles refuse toute connexion.

Rappelons que WhatsApp se sert du protocole Signal pour les échanges. Le contenu des conversations est donc chiffré de bout en bout et Meta ne peut (a priori) pas voir le contenu des échanges (textes, médias, appels audio et vidéo…). En revanche, les métadonnées ne sont pas chiffrées et sont parfaitement visibles par Meta, qui peut savoir quels sont vos contacts, à quelle fréquence vous échangez avec eux, etc.

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WhatsApp : l’ouverture aux messageries tierces va commencer en Europe

Démarrage en côte
WhatsApp : l’ouverture aux messageries tierces va commencer en Europe

Meta est prête à lancer son « ouverture » aux messageries tierces pour WhatsApp. Plus de trois ans de travail auront été nécessaires, selon l’entreprise. Mais les deux premières applications compatibles sont peu connues et les serveurs intermédiaires seront sous le contrôle de Meta.

On savait que WhatsApp travaillait sur le sujet de la compatibilité avec les autres messageries depuis plusieurs années. Une obligation en vertu du DMA, WhatsApp étant un contrôleur d’accès par sa quasi-ubiquité. Utilisée par des milliards de personnes à travers toute la planète, la messagerie de Meta est en effet partout et s’est vu imposer comme telle une liste d’obligations. Depuis février dernier, elle est aussi une VLOP (Very Large Online Platform) en vertu du DSA.

L’entreprise avait communiqué sur ce sujet pour la première fois en février 2024, avant de donner plus de détails le mois suivant. Elle indiquait alors travailler sur une solution depuis deux ans. Meta avait exposé son plan : l’utilisation de XMPP pour autoriser d’autres messageries à se connecter aux serveurs WhatsApp, à la condition que leur protocole de communication soit Signal ou équivalent.

Le déploiement va commencer

Dans un billet paru ce 14 novembre, Meta explique que cette capacité arrive bel et bien. L’entreprise indique avoir mené « des tests à petite échelle réussis au cours des derniers mois » et qu’elle est maintenant prête à passer au déploiement effectif.

Les deux premières messageries à avoir accepté de « rendre leurs applications interopérables » sont BirdyChat et Haiket, peu connues. La fonction sera « déployée bientôt dans toute l’Europe », sur Android comme sur iOS. Les textes, images, vidéos, messages vocaux et fichiers pourront donc être échangés. Les groupes de conversation n’arriveront cependant que plus tard : « quand nos partenaires seront prêts à prendre en charge cette option », indique étrangement Meta.

Côté utilisateurs, des notifications commenceront à apparaitre au cours des prochains mois pour attirer leur attention sur l’onglet Paramètres. Dans celui-ci, un message avertira des nouvelles possibilités de connexion avec d’autres messageries, de la méthode pour créer ces connexions et des limitations propres à chacune. Une option laissera notamment le choix entre recevoir les messages d’autres services dans une boite de réception séparée ou dans une boite combinée.

Où sont les apps ?

Meta ajoute que des informations supplémentaires seront ajoutées par la suite, sur les fonctions comme sur les messageries compatibles avec cette ouverture. On attend notamment de voir si des messageries plus importantes vont se manifester, mais les serveurs de liaison appartenant à Meta, il est probable qu’au moins une partie d’entre elles refuse toute connexion.

Rappelons que WhatsApp se sert du protocole Signal pour les échanges. Le contenu des conversations est donc chiffré de bout en bout et Meta ne peut (a priori) pas voir le contenu des échanges (textes, médias, appels audio et vidéo…). En revanche, les métadonnées ne sont pas chiffrées et sont parfaitement visibles par Meta, qui peut savoir quels sont vos contacts, à quelle fréquence vous échangez avec eux, etc.

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FFmpeg, Google et la « bouillie » des rapports de bugs générés par IA

Multiplier pour grapiller
FFmpeg, Google et la « bouillie » des rapports de bugs générés par IA

Des échanges pimentés ont eu lieu ces dernières semaines entre le projet open source FFmpeg, Google et plusieurs experts en sécurité. Au cœur du débat, le signalement d’un trop grand nombre de problèmes par Google jugés secondaires par l’équipe de FFmpeg. Les discussions houleuses sur le sujet illustrent la problématique du sous-financement des briques logicielles open source essentielles.

FFmpeg est un composant omniprésent, même si vous n’avez jamais croisé sa route. Il est discret, mais il est partout : dans presque tous les navigateurs, VLC, ou encore des produits comme Kodi et Plex. Ce framework, écrit en assembleur, a pour mission de lire et transcoder tous les formats vidéo existants. Il est considéré depuis longtemps comme robuste et très performant.

Cette ubiquité et ces louanges masquent cependant une réalité : FFmpeg est développé par une équipe de bénévoles. Comme de nombreuses briques open source, son financement est difficile et les dons sont essentiels. Une situation mise de nouveau en lumière à la faveur d’un « simple » signalement de sécurité.

Colère montante

Mi-octobre, le compte X de FFmpeg publie plusieurs messages où filtre la colère. On peut lire par exemple que le projet a été accepté par l’initiative européenne YesWeHack pour faciliter la découverte de failles de sécurité. « Aucune réflexion n’a été menée sur le financement des bénévoles qui doivent corriger les bugs gratuitement », ajoute cependant le message.

Dans la foulée, un autre message mettait en avant le cas de Nick Wellnhofer, mainteneur principal de la bibliothèque libxml2, qui critiquait le circuit habituel des signalements de failles de sécurité, autant que le fonctionnement peu ouvert de la Linux Foundation. Il s’en prenait en particulier à Google, dont le Project Zero, décrit comme ce qu’on peut se payer de mieux dans le domaine de la recherche de failles de sécurité, mais venant respirer « sur la nuque des bénévoles ». D’autant plus avec sa politique stricte de publication des détails au bout de 90 jours si aucun correctif n’a été fourni.


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☕️ Vivaldi 7.7 synchronise mieux ses onglets et propose un tableau de bord de confidentialité

Le navigateur a reçu ce 13 novembre une nouvelle version. Vivaldi 7.7 propose comme à chaque fois des apports assez sympathiques et souvent tournés vers le grand public, malgré son positionnement pour les « power users ».

La présentation des onglets synchronisés est ainsi beaucoup plus claire. Accessible depuis la zone latérale, la liste présente désormais la structure précise des sites ouverts. Cela signifie que l’on peut récupérer un site spécifique ou tout un groupe, voire un espace de travail. Une souplesse bienvenue, qui vient renforcer une synchronisation qui ne fonctionnait jusqu’à présent que sur les onglets seuls.

Autre apport utile, un tableau de bord de confidentialité. La fonction ressemble beaucoup à celle proposée par Apple dans Safari depuis quelques années. On y accède en cliquant sur l’icône de bouclier à gauche de la barre d’adresse, puis sur « Afficher le tableau de bord de confidentialité ».

Le panneau qui s’ouvre affiche alors une vue de synthèse de ce qui a été bloqué les 30 derniers jours : publicités, traqueurs, ainsi que le temps et la bande passante économisés. Un menu permet d’afficher les statistiques complètes depuis le début des relevés. On peut classer les sites par nom, nom de traqueurs ou publicités. Un panneau dédié aux traqueurs permet d’inspecter la liste. On peut également accéder à ces informations avec un nouveau module pour la page de démarrage, le bouton « Afficher plus » ouvrant alors le tableau de bord complet.

La page de démarrage a d’ailleurs été remaniée : on peut afficher les Speed Dials et les modules dans le même espace. On peut ainsi avoir au même endroit des sites épinglés, la météo de la ville et autres informations utiles. Les modules peuvent être librement déplacés et sont disponibles en plusieurs tailles.

Vivaldi 7.7 ajoute en outre une option qui lui faisait défaut : la possibilité de contrôler avec quelle « vigueur » le navigateur gère la mémoire des onglets inactifs. Il prend place dans une nouvelle section « Performance » dans les réglages, mais ne peut pas être finement paramétré en choisissant le temps. Il est par défaut en position « Sauvegarde équilibrée », et on peut le passer en « minimum » ou « maximal ». La fonction peut aussi être désactivée. La nouvelle section regroupe également les paramètres liés à l’accélération matérielle, l’économiseur d’énergie ou encore le comportement des onglets à restaurer au démarrage du navigateur.

Enfin, outre une page « À propos » mieux présentée, Vivaldi 7.7 améliore son panneau Courrier, avec « des raffinements visuels pour améliorer la lisibilité et la convivialité ».

Comme toujours, le navigateur avertit qu’il doit être redémarré pour appliquer la mise à jour. Les personnes souhaitant tester le navigateur – qui a pour l’instant choisi de faire l’impasse sur l’IA – peuvent le récupérer depuis son site officiel.

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☕️ Vivaldi 7.7 synchronise mieux ses onglets et propose un tableau de bord de confidentialité

Le navigateur a reçu ce 13 novembre une nouvelle version. Vivaldi 7.7 propose comme à chaque fois des apports assez sympathiques et souvent tournés vers le grand public, malgré son positionnement pour les « power users ».

La présentation des onglets synchronisés est ainsi beaucoup plus claire. Accessible depuis la zone latérale, la liste présente désormais la structure précise des sites ouverts. Cela signifie que l’on peut récupérer un site spécifique ou tout un groupe, voire un espace de travail. Une souplesse bienvenue, qui vient renforcer une synchronisation qui ne fonctionnait jusqu’à présent que sur les onglets seuls.

Autre apport utile, un tableau de bord de confidentialité. La fonction ressemble beaucoup à celle proposée par Apple dans Safari depuis quelques années. On y accède en cliquant sur l’icône de bouclier à gauche de la barre d’adresse, puis sur « Afficher le tableau de bord de confidentialité ».

Le panneau qui s’ouvre affiche alors une vue de synthèse de ce qui a été bloqué les 30 derniers jours : publicités, traqueurs, ainsi que le temps et la bande passante économisés. Un menu permet d’afficher les statistiques complètes depuis le début des relevés. On peut classer les sites par nom, nom de traqueurs ou publicités. Un panneau dédié aux traqueurs permet d’inspecter la liste. On peut également accéder à ces informations avec un nouveau module pour la page de démarrage, le bouton « Afficher plus » ouvrant alors le tableau de bord complet.

La page de démarrage a d’ailleurs été remaniée : on peut afficher les Speed Dials et les modules dans le même espace. On peut ainsi avoir au même endroit des sites épinglés, la météo de la ville et autres informations utiles. Les modules peuvent être librement déplacés et sont disponibles en plusieurs tailles.

Vivaldi 7.7 ajoute en outre une option qui lui faisait défaut : la possibilité de contrôler avec quelle « vigueur » le navigateur gère la mémoire des onglets inactifs. Il prend place dans une nouvelle section « Performance » dans les réglages, mais ne peut pas être finement paramétré en choisissant le temps. Il est par défaut en position « Sauvegarde équilibrée », et on peut le passer en « minimum » ou « maximal ». La fonction peut aussi être désactivée. La nouvelle section regroupe également les paramètres liés à l’accélération matérielle, l’économiseur d’énergie ou encore le comportement des onglets à restaurer au démarrage du navigateur.

Enfin, outre une page « À propos » mieux présentée, Vivaldi 7.7 améliore son panneau Courrier, avec « des raffinements visuels pour améliorer la lisibilité et la convivialité ».

Comme toujours, le navigateur avertit qu’il doit être redémarré pour appliquer la mise à jour. Les personnes souhaitant tester le navigateur – qui a pour l’instant choisi de faire l’impasse sur l’IA – peuvent le récupérer depuis son site officiel.

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☕️ Valve dégaine la version 10 de sa couche de compatibilité Proton pour les jeux Windows

Valve profite de l’attention générée par ses multiples annonces matérielles pour lancer la nouvelle révision majeure de sa couche de compatibilité. Proton, basée sur Wine, permet pour rappel de faire fonctionner les jeux Windows sur Linux, avec des performances équivalentes voire supérieures selon le degré de support. Le site ProtonDB permet de connaitre ce degré pour chaque titre existant ou presque, même quand il n’est pas sur Steam. Diablo IV, par exemple, est en niveau « Platine », signalant que la prise en charge est excellente.

Quoi de neuf pour cette version 10 ? On aurait pu s’attendre à des évolutions techniques majeures, comme dans les moutures 7, 8 et 9, mais ce n’est pas le cas. Proton 10 est surtout là pour apporter des corrections à des régressions précédemment introduites et allonger la liste des titres supportés.

Mary Skelter : Nightmares, Fairy Fencer F Advent Dark Force, Far Horizon, Grim Fandango Remastered (avec GPU AMD et Intel), The Crew Motorfest, Viking Rise : Valhalla, Starlight Re :Volver, Gemstones, Act of War : Direct Action (avec GPU AMD), SSR Wives : The Murder Of My Winter Crush Demo, Firefly Village, The Riftbreaker : Multiplayer Playtest, Ninja Reflex : Steamworks Edition et les Arken Age intègrent ainsi le lot des jeux pris en charge.

On note également des corrections pour bon nombre de titres, ainsi que des améliorations pour d’autres, augmentant leur niveau de support et améliorant d’autant l’expérience de jeu. C’est le cas notamment pour Age of Empires III et Counter Strike.

La nouvelle version est basée sur Wine 10, dont elle récupère toutes les nouveautés. Elle présente plusieurs autres améliorations, notamment dans le support des manettes DualSense qui enregistraient des clics parasites sur le pavé tactile lors d’une connexion Bluetooth.

Steam utilise en théorie la dernière révision de Proton pour faire fonctionner les jeux Windows. Pour vérifier si c’est le cas, on peut faire un clic droit sur un titre, aller dans les propriétés et regarder dans la section Compatibilité.

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☕️ Valve dégaine la version 10 de sa couche de compatibilité Proton pour les jeux Windows

Valve profite de l’attention générée par ses multiples annonces matérielles pour lancer la nouvelle révision majeure de sa couche de compatibilité. Proton, basée sur Wine, permet pour rappel de faire fonctionner les jeux Windows sur Linux, avec des performances équivalentes voire supérieures selon le degré de support. Le site ProtonDB permet de connaitre ce degré pour chaque titre existant ou presque, même quand il n’est pas sur Steam. Diablo IV, par exemple, est en niveau « Platine », signalant que la prise en charge est excellente.

Quoi de neuf pour cette version 10 ? On aurait pu s’attendre à des évolutions techniques majeures, comme dans les moutures 7, 8 et 9, mais ce n’est pas le cas. Proton 10 est surtout là pour apporter des corrections à des régressions précédemment introduites et allonger la liste des titres supportés.

Mary Skelter : Nightmares, Fairy Fencer F Advent Dark Force, Far Horizon, Grim Fandango Remastered (avec GPU AMD et Intel), The Crew Motorfest, Viking Rise : Valhalla, Starlight Re :Volver, Gemstones, Act of War : Direct Action (avec GPU AMD), SSR Wives : The Murder Of My Winter Crush Demo, Firefly Village, The Riftbreaker : Multiplayer Playtest, Ninja Reflex : Steamworks Edition et les Arken Age intègrent ainsi le lot des jeux pris en charge.

On note également des corrections pour bon nombre de titres, ainsi que des améliorations pour d’autres, augmentant leur niveau de support et améliorant d’autant l’expérience de jeu. C’est le cas notamment pour Age of Empires III et Counter Strike.

La nouvelle version est basée sur Wine 10, dont elle récupère toutes les nouveautés. Elle présente plusieurs autres améliorations, notamment dans le support des manettes DualSense qui enregistraient des clics parasites sur le pavé tactile lors d’une connexion Bluetooth.

Steam utilise en théorie la dernière révision de Proton pour faire fonctionner les jeux Windows. Pour vérifier si c’est le cas, on peut faire un clic droit sur un titre, aller dans les propriétés et regarder dans la section Compatibilité.

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☕️ La distribution Tails 7.2 intègre Tor Browser 15

La distribution Linux Tails, spécialisée dans la sécurité, a reçu hier soir une mise à jour intermédiaire. Estampillée 7.2, elle arrive un mois après la précédente et contient comme toujours des évolutions dans les paquets.

L’un des principaux changements est l’intégration de Tor Browser 15, sorti fin octobre et basé sur la version 140 de Firefox ESR (Extended Support Release). Pour les utilisateurs d’une version plus ancienne, il s’agit d’un bond important pour le navigateur, avec l’arrivée de fonctions comme les onglets verticaux et les groupes d’onglets, un bouton de recherche unifiée, etc.

Pour le reste, on trouve un noyau Linux 6.12.57 LTS, l’arrivée de Thunderbird 140.4.0, une modification dans le comportement des notifications « Ne me demandez plus », pour qu’elles ne s’affichent qu’après la synchronisation de l’horloge. On note aussi le retrait de la console root, que l’on ne peut désormais obtenir qu’avec la commande « sudo -i ».

Les mises à jour de Tails sont automatiques, que l’on soit sur la version 7.0 ou 7.1, sur un support amovible ou permanent. Pour les personnes tentées par la distribution, le téléchargement se fait depuis le site officiel.

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☕️ La distribution Tails 7.2 intègre Tor Browser 15

La distribution Linux Tails, spécialisée dans la sécurité, a reçu hier soir une mise à jour intermédiaire. Estampillée 7.2, elle arrive un mois après la précédente et contient comme toujours des évolutions dans les paquets.

L’un des principaux changements est l’intégration de Tor Browser 15, sorti fin octobre et basé sur la version 140 de Firefox ESR (Extended Support Release). Pour les utilisateurs d’une version plus ancienne, il s’agit d’un bond important pour le navigateur, avec l’arrivée de fonctions comme les onglets verticaux et les groupes d’onglets, un bouton de recherche unifiée, etc.

Pour le reste, on trouve un noyau Linux 6.12.57 LTS, l’arrivée de Thunderbird 140.4.0, une modification dans le comportement des notifications « Ne me demandez plus », pour qu’elles ne s’affichent qu’après la synchronisation de l’horloge. On note aussi le retrait de la console root, que l’on ne peut désormais obtenir qu’avec la commande « sudo -i ».

Les mises à jour de Tails sont automatiques, que l’on soit sur la version 7.0 ou 7.1, sur un support amovible ou permanent. Pour les personnes tentées par la distribution, le téléchargement se fait depuis le site officiel.

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☕️ Clés d’accès : Windows 11 s’ouvre aux gestionnaires de mots de passe

Les mises à jour de sécurité de novembre pour Windows 11 ont doté le système d’une capacité promise il y a quelques mois : permettre aux gestionnaires de mots de passe de s’intégrer totalement dans le système, avec gestion complète des clés d’accès (passkeys). Une intégration qui rappelle celle des mêmes gestionnaires sur Android et iOS.

C’est désormais le cas pour deux d’entre eux, 1Password et BitWarden. Pour le premier, il suffit de récupérer la dernière mise à jour de l’application. Après quoi, on se rend dans les Paramètres de Windows, puis dans Comptes > Clés d’accès > Options avancées. Là, il suffira d’activer le réglage correspondant au gestionnaire.

Pour BitWarden, la manipulation est la même, mais il faut pour l’instant passer par une version bêta de l’application de bureau disponible sur GitHub. Passer uniquement par l’extension pour navigateur n’est pas suffisant, car elle n’agit que dans le contexte du navigateur. Le lien donné par BitWarden dans son billet ne fonctionne cependant pas à l’heure où nous écrivons ces lignes.

L’intégration native a deux avantages. Le principal est que si le système veut stocker une clé d’accès, par exemple parce qu’une application en fait la demande, il interrogera le gestionnaire défini par défaut et pas le composant interne de Microsoft. L’autre est justement la disponibilité des clés d’accès dans tout le système, y compris dans les logiciels tiers et Windows Hello. Le gestionnaire de Microsoft, intégré notamment à Edge, reste disponible, mais devient un citoyen comme un autre au pays de Windows.

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☕️ Clés d’accès : Windows 11 s’ouvre aux gestionnaires de mots de passe

Les mises à jour de sécurité de novembre pour Windows 11 ont doté le système d’une capacité promise il y a quelques mois : permettre aux gestionnaires de mots de passe de s’intégrer totalement dans le système, avec gestion complète des clés d’accès (passkeys). Une intégration qui rappelle celle des mêmes gestionnaires sur Android et iOS.

C’est désormais le cas pour deux d’entre eux, 1Password et BitWarden. Pour le premier, il suffit de récupérer la dernière mise à jour de l’application. Après quoi, on se rend dans les Paramètres de Windows, puis dans Comptes > Clés d’accès > Options avancées. Là, il suffira d’activer le réglage correspondant au gestionnaire.

Pour BitWarden, la manipulation est la même, mais il faut pour l’instant passer par une version bêta de l’application de bureau disponible sur GitHub. Passer uniquement par l’extension pour navigateur n’est pas suffisant, car elle n’agit que dans le contexte du navigateur. Le lien donné par BitWarden dans son billet ne fonctionne cependant pas à l’heure où nous écrivons ces lignes.

L’intégration native a deux avantages. Le principal est que si le système veut stocker une clé d’accès, par exemple parce qu’une application en fait la demande, il interrogera le gestionnaire défini par défaut et pas le composant interne de Microsoft. L’autre est justement la disponibilité des clés d’accès dans tout le système, y compris dans les logiciels tiers et Windows Hello. Le gestionnaire de Microsoft, intégré notamment à Edge, reste disponible, mais devient un citoyen comme un autre au pays de Windows.

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Valve revient sur le marché des consoles de salon avec sa Steam Machine et un casque VR

Around the World
Valve revient sur le marché des consoles de salon avec sa Steam Machine et un casque VR

Plus de dix ans après sa précédente tentative, Valve retente sa chance sur le marché des consoles de salon avec une nouvelle Steam Machine, un casque VR et une manette revisitée. Cette fois cependant, l’entreprise a des arguments autrement convaincants, en tout cas sur le papier.

Steam Machine

Le cœur de la nouvelle offre matérielle est la Steam Machine. C’est l’équivalent du Steam Deck pour le salon, avec un matériel plus adapté. La Steam Machine est ainsi présentée comme six fois plus puissante que la console portable.

Le cœur de la nouvelle bête est un processeur AMD doté de six cœurs Zen 4 pouvant grimper jusqu’à 4,8 GHz (TDP de 30 W), épaulé par 16 Go de DDR5. Côté graphique, on trouve un GPU AMD RDNA 3 « Navi 33 » équipé de 8 Go de mémoire GDDR6 (TDP de 110 W). Selon The Verge qui était présent à l’évènement de lancement, ce GPU se rapproche des Radeon RX 7600 et 7700, dont la puissance théorique est équivalente ou supérieure à ce que peut fournir une PS5 Pro.

Côté performances, nos confrères disent avoir vu fonctionner le benchmark intégré à Cyberpunk 2077 à une moyenne de 65 images par seconde sur un téléviseur 4K, avec réglages ray tracing positionnés en moyen. Il ne s’agissait cependant pas d’une définition native de l’image, mais d’un 1080p mis à l’échelle via le FSR 3.0 d’AMD. Avec une 4K native, la moyenne était de 24 i/s, mais The Verge fait remarquer que les autres consoles n’utilisent généralement pas non plus la 4K native avec les jeux exigeants.

L’ensemble est intégré dans un boitier cubique de 160 mm d’arête dont l’alimentation est interne. Le refroidissement est assuré par un vaste radiateur à ailettes, des caloducs et un ventilateur de 120 mm dont les pales ont été travaillées pour le silence, selon Valve. En plus du SSD fourni (de 512 Go ou 2 To), la machine contient une baie M2 2280 qui peut accueillir les SSD de taille standard et les modèles plus petits M2 2230 (utilisés notamment par le Steam Deck).

La Steam Machine, qui joue la carte de la sobriété, dispose en outre d’une façade interchangeable. Elle permet de faire varier le style de la console, avec du bois ou autre matériau. The Verge a pu également observer un panneau avec écran e-paper intégré pour afficher des informations sur le fonctionnement de la machine. Ces panneaux s’enlèvent et s’installent via un support magnétique. Valve a indiqué que les fichiers CAO correspondants seraient fournis pour que tout le monde puisse imprimer et/ou fabriquer ses propres panneaux. La personnalisation s’étend à la barre lumineuse sur la façade avant, qui permet d’afficher des informations comme la progression d’un téléchargement. La couleur et l’animation peuvent être changées, et il sera possible de l’éteindre complètement.

La console sera mise en vente début 2026, en deux versions, avec 512 Go ou 2 To de stockage. Elle sera vendue avec ou sans la nouvelle manette, mais Valve n’a pas encore communiqué sur les prix. On retrouvera dans tous les cas deux sorties vidéo (HDMI 2.0 et DisplayPort 1.4), quatre ports USB-A (deux USB 2 et deux USB 3), un port USB-C 10 Gbit/s, un port Ethernet Gigabit, du Wi-Fi 6E (en 2×2) et du Bluetooth 5.3. Sans surprise, la Steam Machine fonctionnera sur SteamOS (basée sur Arch avec KDE Plasma), qui accompagne déjà le Steam Deck.

Signalons enfin que la console peut être aussi bien utilisée au salon avec une manette que sur un bureau avec un clavier et une souris.

Des arguments nettement plus convaincants qu’il y a dix ans

La Steam Machine pourrait rencontrer le succès, là où la précédente tentative de Valve a échoué dans les grandes largeurs. D’une part parce que Valve sera l’unique distributeur de la Steam Machine, alors que la précédente version était davantage un modèle que tous les constructeurs pouvaient reproduire, avec de grands écarts dans les configurations et l’expérience. D’autre part car le contexte a grandement évolué.

On parle bien désormais de Linux comme d’une plateforme de jeu plus que crédible. Valve est pour beaucoup dans cette évolution grâce au Steam Deck, dont le succès incontestable repose sur Proton. Cette couche d’émulation, basée sur Wine, a largement contribué à lubrifier toute la mécanique nécessaire à l’exécution des jeux Windows sur système Linux, avec le plus souvent des performances équivalentes, voire supérieures. Certaines distributions, dont GLF OS, capitalisent sur ce succès croissant.

Steam est aujourd’hui de loin la plus grosse boutique en ligne de jeux vidéo, avec environ 100 000 titres référencés. Beaucoup peuvent être joués sur le Steam Deck, mais la Steam Machine, beaucoup plus puissante, déverrouille presque tout le reste du catalogue. Les 16 Go pourraient se révéler un peu justes dans les prochaines années, mais le vrai cheval de bataille sera le support des jeux par Proton. Le site ProtonDB permet d’ailleurs de suivre le niveau de prise en charge pour chaque titre.

Steam Frame, le nouveau casque VR

Valve retente également sa chance dans le domaine de la réalité virtuelle avec le Steam Frame, qui doit faire oublier le précédent casque, l’Index. Pesant 440 g (contre 809 g pour l’Index), il dispose de deux modes de fonctionnement : soit indépendant, grâce à sa puce Arm et son stockage intégrés (un port microSD est aussi présent), soit comme un écran déporté en exploitant un dongle 6 GHz à brancher sur le PC de jeu (ou la Steam Machine, bien sûr).

L’idée de Valve est simple avec le casque : tous les jeux de votre bibliothèque Steam doivent être jouables sur le Frame, sans fil. The Verge, qui l’a également testé, évoque un très bon confort, avec notamment « un coussin facial particulièrement moelleux et soyeux », ainsi qu’une bonne répartition du poids, la batterie étant placée à l’arrière de la tête.

La solution de Valve est assez originale pour faire fonctionner les jeux. La puce embarquée est en effet un Snapdragon 8 Gen 3, ce qui nécessite une grosse adaptation pour faire tourner des jeux développés pour x86. Un émulateur, nommé Fex, s’occupe ainsi des adaptations en temps réel, mais nos confrères pointent des « accrocs » dans les jeux, dont Hades II et Hollow Knight Silksong.

Valve s’est montrée proactive sur le sujet, indiquant qu’il sera possible de télécharger des versions préconverties du code, de la même manière que le Steam Deck permet de télécharger des shaders précalculés. De manière générale, nos confrères n’ont pas été impressionnés par les performances, mais Valve a évoqué des bugs et promis des optimisations à venir au cours des prochains mois.

La partie matérielle n’est pas non plus la meilleure de sa catégorie, loin de là. Les deux écrans sont de type LCD, avec des définitions de 2160 x 2160. Le passthrough est monochrome, quand le Meta Quest 3S, vendu 300 dollars, dispose d’un passthrough couleur. Pas un problème selon Valve cependant, le Frame ayant été pensé pour le jeu, le passthrough des caméras extérieures n’est là que pour assurer un positionnement. La sangle intègre également deux haut-parleurs de chaque côté, afin d’annuler les vibrations qu’ils engendrent.

À noter que Valve a indiqué à Gamers Nexus que le Frame serait capable de charger les fichiers APK des applications Android, ce qui devrait lui ouvrir de plus amples capacités. Sans surprise, l’autonomie dépendra de l’utilisation. La batterie fournie permet de délivrer 21,6 Wh, soit environ la moitié du Steam Deck. Il sera cependant possible de brancher n’importe quelle batterie d’au moins 45 W via un port USB-C.

Comme pour la Steam Machine, le Steam Frame sera lancé début 2026, sans plus de précisions pour le moment. Le tarif n’a pas non plus été donné.

Le Steam Controller fait peau neuve

En 2013, Valve avait également lancé une manette. Le pari était alors osé, car en lieu et place des contrôles habituels, le Steam Controller proposait deux pads circulaires tactiles. Le stick analogique et les quatre boutons étaient disposés en-dessous et très rapprochés. Aucune croix directionnelle sur cette première manette. L’ensemble fournissait une expérience très différente de ce que l’on pouvait trouver (et que l’on trouve encore) sur les manettes de PlayStation et Xbox.

Entre temps, Valve a cependant lancé son Steam Deck et le travail réalisé sur la console a servi de base pour une nouvelle version de la manette. Les contrôles ressemblent beaucoup plus à ce que l’on trouve ailleurs, avec la croix et les quatre boutons sur les bords, deux sticks analogiques plus centrés, ainsi que deux zones tactiles carrées sur le bas de la manette.

Sur son site, Valve décrit ses sticks comme magnétiques, avec « sensation améliorée, une meilleure réactivité et une fiabilité à long terme ». Les vibrations sont présentées comme « haute définition », avec retour haptique « précis et immersif ». Le nouveau Steam Controller dispose également d’une visée gyroscopique à la demande : si l’on appuie sur les poignées situées sous la manette de chaque côté, on active la visée, qui se coupe quand on relâche la pression. Les pavés tactiles sont décrits comme particulièrement précis, au point de pouvoir être utilisés dans les FPS.

La manette est prévue pour fonctionner partout où Steam est installé, des ordinateurs classiques à la Steam Machine, en passant par le Steam Frame et le Steam Deck. La manette, elle aussi lancée début 2026 (aucun tarif annoncé), sera entièrement personnalisable et présentera deux boutons pour les fonctions maison : un bouton Steam qui sert d’accès à la bibliothèque et de bouton marche/arrêt, et un accès rapide pour les accès aux notifications, contacts, discussions et autres.

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Valve revient sur le marché des consoles de salon avec sa Steam Machine et un casque VR

Around the World
Valve revient sur le marché des consoles de salon avec sa Steam Machine et un casque VR

Plus de dix ans après sa précédente tentative, Valve retente sa chance sur le marché des consoles de salon avec une nouvelle Steam Machine, un casque VR et une manette revisitée. Cette fois cependant, l’entreprise a des arguments autrement convaincants, en tout cas sur le papier.

Steam Machine

Le cœur de la nouvelle offre matérielle est la Steam Machine. C’est l’équivalent du Steam Deck pour le salon, avec un matériel plus adapté. La Steam Machine est ainsi présentée comme six fois plus puissante que la console portable.

Le cœur de la nouvelle bête est un processeur AMD doté de six cœurs Zen 4 pouvant grimper jusqu’à 4,8 GHz (TDP de 30 W), épaulé par 16 Go de DDR5. Côté graphique, on trouve un GPU AMD RDNA 3 « Navi 33 » équipé de 8 Go de mémoire GDDR6 (TDP de 110 W). Selon The Verge qui était présent à l’évènement de lancement, ce GPU se rapproche des Radeon RX 7600 et 7700, dont la puissance théorique est équivalente ou supérieure à ce que peut fournir une PS5 Pro.

Côté performances, nos confrères disent avoir vu fonctionner le benchmark intégré à Cyberpunk 2077 à une moyenne de 65 images par seconde sur un téléviseur 4K, avec réglages ray tracing positionnés en moyen. Il ne s’agissait cependant pas d’une définition native de l’image, mais d’un 1080p mis à l’échelle via le FSR 3.0 d’AMD. Avec une 4K native, la moyenne était de 24 i/s, mais The Verge fait remarquer que les autres consoles n’utilisent généralement pas non plus la 4K native avec les jeux exigeants.

L’ensemble est intégré dans un boitier cubique de 160 mm d’arête dont l’alimentation est interne. Le refroidissement est assuré par un vaste radiateur à ailettes, des caloducs et un ventilateur de 120 mm dont les pales ont été travaillées pour le silence, selon Valve. En plus du SSD fourni (de 512 Go ou 2 To), la machine contient une baie M2 2280 qui peut accueillir les SSD de taille standard et les modèles plus petits M2 2230 (utilisés notamment par le Steam Deck).

La Steam Machine, qui joue la carte de la sobriété, dispose en outre d’une façade interchangeable. Elle permet de faire varier le style de la console, avec du bois ou autre matériau. The Verge a pu également observer un panneau avec écran e-paper intégré pour afficher des informations sur le fonctionnement de la machine. Ces panneaux s’enlèvent et s’installent via un support magnétique. Valve a indiqué que les fichiers CAO correspondants seraient fournis pour que tout le monde puisse imprimer et/ou fabriquer ses propres panneaux. La personnalisation s’étend à la barre lumineuse sur la façade avant, qui permet d’afficher des informations comme la progression d’un téléchargement. La couleur et l’animation peuvent être changées, et il sera possible de l’éteindre complètement.

La console sera mise en vente début 2026, en deux versions, avec 512 Go ou 2 To de stockage. Elle sera vendue avec ou sans la nouvelle manette, mais Valve n’a pas encore communiqué sur les prix. On retrouvera dans tous les cas deux sorties vidéo (HDMI 2.0 et DisplayPort 1.4), quatre ports USB-A (deux USB 2 et deux USB 3), un port USB-C 10 Gbit/s, un port Ethernet Gigabit, du Wi-Fi 6E (en 2×2) et du Bluetooth 5.3. Sans surprise, la Steam Machine fonctionnera sur SteamOS (basée sur Arch avec KDE Plasma), qui accompagne déjà le Steam Deck.

Signalons enfin que la console peut être aussi bien utilisée au salon avec une manette que sur un bureau avec un clavier et une souris.

Des arguments nettement plus convaincants qu’il y a dix ans

La Steam Machine pourrait rencontrer le succès, là où la précédente tentative de Valve a échoué dans les grandes largeurs. D’une part parce que Valve sera l’unique distributeur de la Steam Machine, alors que la précédente version était davantage un modèle que tous les constructeurs pouvaient reproduire, avec de grands écarts dans les configurations et l’expérience. D’autre part car le contexte a grandement évolué.

On parle bien désormais de Linux comme d’une plateforme de jeu plus que crédible. Valve est pour beaucoup dans cette évolution grâce au Steam Deck, dont le succès incontestable repose sur Proton. Cette couche d’émulation, basée sur Wine, a largement contribué à lubrifier toute la mécanique nécessaire à l’exécution des jeux Windows sur système Linux, avec le plus souvent des performances équivalentes, voire supérieures. Certaines distributions, dont GLF OS, capitalisent sur ce succès croissant.

Steam est aujourd’hui de loin la plus grosse boutique en ligne de jeux vidéo, avec environ 100 000 titres référencés. Beaucoup peuvent être joués sur le Steam Deck, mais la Steam Machine, beaucoup plus puissante, déverrouille presque tout le reste du catalogue. Les 16 Go pourraient se révéler un peu justes dans les prochaines années, mais le vrai cheval de bataille sera le support des jeux par Proton. Le site ProtonDB permet d’ailleurs de suivre le niveau de prise en charge pour chaque titre.

Steam Frame, le nouveau casque VR

Valve retente également sa chance dans le domaine de la réalité virtuelle avec le Steam Frame, qui doit faire oublier le précédent casque, l’Index. Pesant 440 g (contre 809 g pour l’Index), il dispose de deux modes de fonctionnement : soit indépendant, grâce à sa puce Arm et son stockage intégrés (un port microSD est aussi présent), soit comme un écran déporté en exploitant un dongle 6 GHz à brancher sur le PC de jeu (ou la Steam Machine, bien sûr).

L’idée de Valve est simple avec le casque : tous les jeux de votre bibliothèque Steam doivent être jouables sur le Frame, sans fil. The Verge, qui l’a également testé, évoque un très bon confort, avec notamment « un coussin facial particulièrement moelleux et soyeux », ainsi qu’une bonne répartition du poids, la batterie étant placée à l’arrière de la tête.

La solution de Valve est assez originale pour faire fonctionner les jeux. La puce embarquée est en effet un Snapdragon 8 Gen 3, ce qui nécessite une grosse adaptation pour faire tourner des jeux développés pour x86. Un émulateur, nommé Fex, s’occupe ainsi des adaptations en temps réel, mais nos confrères pointent des « accrocs » dans les jeux, dont Hades II et Hollow Knight Silksong.

Valve s’est montrée proactive sur le sujet, indiquant qu’il sera possible de télécharger des versions préconverties du code, de la même manière que le Steam Deck permet de télécharger des shaders précalculés. De manière générale, nos confrères n’ont pas été impressionnés par les performances, mais Valve a évoqué des bugs et promis des optimisations à venir au cours des prochains mois.

La partie matérielle n’est pas non plus la meilleure de sa catégorie, loin de là. Les deux écrans sont de type LCD, avec des définitions de 2160 x 2160. Le passthrough est monochrome, quand le Meta Quest 3S, vendu 300 dollars, dispose d’un passthrough couleur. Pas un problème selon Valve cependant, le Frame ayant été pensé pour le jeu, le passthrough des caméras extérieures n’est là que pour assurer un positionnement. La sangle intègre également deux haut-parleurs de chaque côté, afin d’annuler les vibrations qu’ils engendrent.

À noter que Valve a indiqué à Gamers Nexus que le Frame serait capable de charger les fichiers APK des applications Android, ce qui devrait lui ouvrir de plus amples capacités. Sans surprise, l’autonomie dépendra de l’utilisation. La batterie fournie permet de délivrer 21,6 Wh, soit environ la moitié du Steam Deck. Il sera cependant possible de brancher n’importe quelle batterie d’au moins 45 W via un port USB-C.

Comme pour la Steam Machine, le Steam Frame sera lancé début 2026, sans plus de précisions pour le moment. Le tarif n’a pas non plus été donné.

Le Steam Controller fait peau neuve

En 2013, Valve avait également lancé une manette. Le pari était alors osé, car en lieu et place des contrôles habituels, le Steam Controller proposait deux pads circulaires tactiles. Le stick analogique et les quatre boutons étaient disposés en-dessous et très rapprochés. Aucune croix directionnelle sur cette première manette. L’ensemble fournissait une expérience très différente de ce que l’on pouvait trouver (et que l’on trouve encore) sur les manettes de PlayStation et Xbox.

Entre temps, Valve a cependant lancé son Steam Deck et le travail réalisé sur la console a servi de base pour une nouvelle version de la manette. Les contrôles ressemblent beaucoup plus à ce que l’on trouve ailleurs, avec la croix et les quatre boutons sur les bords, deux sticks analogiques plus centrés, ainsi que deux zones tactiles carrées sur le bas de la manette.

Sur son site, Valve décrit ses sticks comme magnétiques, avec « sensation améliorée, une meilleure réactivité et une fiabilité à long terme ». Les vibrations sont présentées comme « haute définition », avec retour haptique « précis et immersif ». Le nouveau Steam Controller dispose également d’une visée gyroscopique à la demande : si l’on appuie sur les poignées situées sous la manette de chaque côté, on active la visée, qui se coupe quand on relâche la pression. Les pavés tactiles sont décrits comme particulièrement précis, au point de pouvoir être utilisés dans les FPS.

La manette est prévue pour fonctionner partout où Steam est installé, des ordinateurs classiques à la Steam Machine, en passant par le Steam Frame et le Steam Deck. La manette, elle aussi lancée début 2026 (aucun tarif annoncé), sera entièrement personnalisable et présentera deux boutons pour les fonctions maison : un bouton Steam qui sert d’accès à la bibliothèque et de bouton marche/arrêt, et un accès rapide pour les accès aux notifications, contacts, discussions et autres.

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Chez OpenAI, GPT-5.1 prend la relève d’un GPT-5 critiqué

Beaucoup plus mieux
Chez OpenAI, GPT-5.1 prend la relève d’un GPT-5 critiqué

Nouvelle mouture du principal modèle chez OpenAI. Il est présenté comme plus chaleureux et rapide, plus convivial et personnalisable. Comme toujours, les personnes abonnées l’ont d’abord, avant une diffusion chez les utilisateurs gratuits.

L’entreprise a à cœur de faire oublier les premières semaines du lancement de son GPT-5, présenté en aout comme une étape majeure. Le nouveau LLM s’était rapidement attiré les critiques, à cause de difficultés sur des problèmes simples de logique. Depuis, le tir a été en partie corrigé et OpenAI a lancé Codex, sa réponse à Claude Code.

On savait néanmoins qu’il faudrait des changements structurels plus importants que de petits ajustements. GPT-5.1 est donc disponible depuis ce 12 novembre avec à son bord des améliorations assez prévisibles : plus « convivial et intelligent », plus rapide et plus personnalisable, selon OpenAI. Un nouveau lot de « personnalités » fait son apparition.

Instant, Thinking et Auto dans un bateau

Le modèle préserve les deux variantes du modèle 5. La première, Instant, est faite pour répondre rapidement. Présenté comme « plus ludique et conversationnel », ce modèle est censé fonctionner désormais sur une base de « raisonnement adaptatif », pour décider quand réfléchir avant de donner des réponses complexes. Son évaluation de ces situations serait plus précise.

La seconde version, Thinking, est toujours dédiée au raisonnement. C’est la mouture du modèle la plus aboutie actuellement chez OpenAI, pour les résultats les plus précis, avec comme toujours un temps de traitement plus long. L’outil se veut plus accessible que sa précédente incarnation, en utilisant moins de jargon technique. Lui aussi se veut « plus chaleureux et plus empathique ».

Entre les deux, on retrouve la version 5.1 de GPT Auto, toujours chargé de répartir les requêtes entre les deux variantes du modèle. OpenAI assure que dans la majorité des cas, les utilisateurs n’auront pas besoin de choisir le modèle, le système le faisant seul en fonction du prompt.

On note que l’annonce d’OpenAI ne contient aucun tableau de comparaison de performances sur les différents benchmarks habituels. Seule exception, un graphique montrant que le nouveau modèle passe moins de temps sur les tâches aisées et plus de temps sur les tâches plus complexes. La société le présente dans tous les cas comme « plus performant et utile ». Elle assure également que les instructions personnalisées sont suivies de manière plus efficace.

Le déploiement a commencé

Le déploiement de GPT-5.1 Instant et Thinking a commencé hier soir, d’abord pour les personnes abonnées Pro, Plus, Go et Business. Le déploiement est progressif et se fait sur plusieurs jours. Pour les formules Enterprise et Edu, un accès anticipé de sept jours a été lancé hier soir. Les structures concernées ont un accès garanti et peuvent tester les nouveaux modèles pendant cette période. Après quoi, GPT-5.1 deviendra le seul modèle utilisable.

Il deviendra également le modèle par défaut dans ChatGPT, mais les abonnés payants pourront toujours accéder à la version 5 pendant trois mois. Les utilisateurs gratuits auront aussi la nouvelle version, mais un peu plus tard.

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Chez OpenAI, GPT-5.1 prend la relève d’un GPT-5 critiqué

Beaucoup plus mieux
Chez OpenAI, GPT-5.1 prend la relève d’un GPT-5 critiqué

Nouvelle mouture du principal modèle chez OpenAI. Il est présenté comme plus chaleureux et rapide, plus convivial et personnalisable. Comme toujours, les personnes abonnées l’ont d’abord, avant une diffusion chez les utilisateurs gratuits.

L’entreprise a à cœur de faire oublier les premières semaines du lancement de son GPT-5, présenté en aout comme une étape majeure. Le nouveau LLM s’était rapidement attiré les critiques, à cause de difficultés sur des problèmes simples de logique. Depuis, le tir a été en partie corrigé et OpenAI a lancé Codex, sa réponse à Claude Code.

On savait néanmoins qu’il faudrait des changements structurels plus importants que de petits ajustements. GPT-5.1 est donc disponible depuis ce 12 novembre avec à son bord des améliorations assez prévisibles : plus « convivial et intelligent », plus rapide et plus personnalisable, selon OpenAI. Un nouveau lot de « personnalités » fait son apparition.

Instant, Thinking et Auto dans un bateau

Le modèle préserve les deux variantes du modèle 5. La première, Instant, est faite pour répondre rapidement. Présenté comme « plus ludique et conversationnel », ce modèle est censé fonctionner désormais sur une base de « raisonnement adaptatif », pour décider quand réfléchir avant de donner des réponses complexes. Son évaluation de ces situations serait plus précise.

La seconde version, Thinking, est toujours dédiée au raisonnement. C’est la mouture du modèle la plus aboutie actuellement chez OpenAI, pour les résultats les plus précis, avec comme toujours un temps de traitement plus long. L’outil se veut plus accessible que sa précédente incarnation, en utilisant moins de jargon technique. Lui aussi se veut « plus chaleureux et plus empathique ».

Entre les deux, on retrouve la version 5.1 de GPT Auto, toujours chargé de répartir les requêtes entre les deux variantes du modèle. OpenAI assure que dans la majorité des cas, les utilisateurs n’auront pas besoin de choisir le modèle, le système le faisant seul en fonction du prompt.

On note que l’annonce d’OpenAI ne contient aucun tableau de comparaison de performances sur les différents benchmarks habituels. Seule exception, un graphique montrant que le nouveau modèle passe moins de temps sur les tâches aisées et plus de temps sur les tâches plus complexes. La société le présente dans tous les cas comme « plus performant et utile ». Elle assure également que les instructions personnalisées sont suivies de manière plus efficace.

Le déploiement a commencé

Le déploiement de GPT-5.1 Instant et Thinking a commencé hier soir, d’abord pour les personnes abonnées Pro, Plus, Go et Business. Le déploiement est progressif et se fait sur plusieurs jours. Pour les formules Enterprise et Edu, un accès anticipé de sept jours a été lancé hier soir. Les structures concernées ont un accès garanti et peuvent tester les nouveaux modèles pendant cette période. Après quoi, GPT-5.1 deviendra le seul modèle utilisable.

Il deviendra également le modèle par défaut dans ChatGPT, mais les abonnés payants pourront toujours accéder à la version 5 pendant trois mois. Les utilisateurs gratuits auront aussi la nouvelle version, mais un peu plus tard.

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☕️ Avec son Private AI Compute, Google copie le cloud privé d’Apple pour l’IA

En 2024, Apple présentait son Private Cloud Compute. L’idée était de ne déporter dans le cloud que les requêtes LLM les plus complexes (les autres fonctionnant en local) pour les exécuter dans un environnement dédié, fonctionnant sur des puces maison et bardé de protections pour que les échanges soient privés. Apple avait décrit les grandes lignes de sa sécurité.

Ce 11 novembre, Google a annoncé un programme similaire, nommé Private AI Compute. Un nom calqué sur celui d’Apple qui renvoie à des caractéristiques pratiquement identiques (pdf) : utilisation des puces TPU maison, enclave sécurisée équivalente à celle des téléphones (Titanium Intelligence Enclaves), préservation de la confidentialité des échanges, utilisation des mêmes modèles (Gemini), etc.

Le discours est lui aussi le même : aujourd’hui, de nombreuses opérations sont réalisées localement, mais la puissance manque rapidement quand la requête devient plus complexe. Puisqu’une exécution entièrement locale n’est pas possible, autant envoyer les requêtes dans un « espace sécurisé et fortifié », « tout en veillant à ce que vos données personnelles restent privées et ne soient accessibles à personne d’autre, pas même à Google », promet l’entreprise.

Le fait de lancer une telle initiative va cependant plus loin que de reprendre l’idée d’Apple : en l’adoptant, Google valide la démarche de l’entreprise de Cupertino, alors même que celle-ci semble pour l’instant très en retard. Certaines rumeurs récentes ont évoqué des réunions entre Apple et Google, afin que la première utilise les LLM de la seconde. Le résultat serait alors équivalent côté utilisateur : des modèles Gemini et une architecture très similaire, avec chiffrement et couches multiples de protection.

Le Private AI Compute de Google est déjà actif. Magic Cue, responsable des suggestions contextuelles sur la gamme Pixel 10, l’utilise par exemple. Même chose pour Recorder, dont le résumé des transcriptions peut être appliqué à un plus grand nombre de langues. Gemini Nano reste utilisé pour les opérations locales, mais à la manière d’Apple l’année dernière, Google ne dit pas précisément comment la bascule s’opère.

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