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Artillery M1 Pro : l’imprimante 3D CoreXY à 299€

Après les séries SideWinder voici la Artillery M1 Pro, une nouvelle imprimante 3D qui doit être officialisée aujourd’hui et qui ressemble énormément aux concurrentes.

On retrouve sur cette Artillery M1 Pro un fonctionnement CoreXY, une solution surtout employée dans les modèles fermés qui allie robustesse et précision et permet de gérer le plateau dans un espace fermé. La logique de ce mode est simple, sur une imprimante 3D classique, on a une tête d’impression qui se déplace de gauche à droite sur un rail, c’est l’axe X.  Cette même tête monte et descend grâce à un axe Z pour se positionner au-dessus d’un plateau qui va d’avant en arrière sur un axe Y. Cela fonctionne parfaitement bien, mais cela pose un petit problème quand on veut enfermer son imprimante dans une boite. Comment gérer ce plateau qui bouge en dehors du châssis ?

La solution trouvée est donc le CoreXY avec une tête d’impression toujours montée sur un axe X mais qui ne progresse plus de haut en bas. Le support de la tête est lui-même monté sur un double chariot qui déplace l’ensemble d’avant en arrière sur Y. En dessous, le plateau tout entier monte et descend sur l’axe Z.
Cela permet de contenir l’ensemble dans un volume unique et assure au passage une meilleure stabilité d’impression et plus de précision.

Artillery M1 Pro

Ce mode CoreXY est très à la mode puisque des marques comme Bambulab, Creality, Anycubic et d’autres s’en sont emparées ces derniers temps pour sortir leurs nouvelles gammes d’imprimantes 3D. La Artillery M1 Pro suit donc le mouvement et annonce, comme les autres, une gestion multifilament avec un support externe qui prendra en charge quatre bobines différentes. Ce module supplémentaire ne sera pas lancé immédiatement, il faudra attendre quelques mois supplémentaires pour que cette extension apporte toutes les fonctions classiques de ce type de module.

C’est donc sans surprise que l’on découvre un modèle aux caractéristiques assez communes. La vitesse d’impression annoncée est de 600 mm/s et la machine compense les vibrations qu’elle produit. Un système d’auto surveillance par webcam est mis en place pour surveiller à distance son travail et réaliser des timelapses tout en bénéficiant d’alertes en cas de problème d’impression. L’ensemble des opérations de mise en route et de nivellement se fait de manière automatique et on retrouve les fondamentaux comme la détection de fin de filament ou la reprise d’impression après une panne de courant. 

La machine propose une tête d’impression pouvant atteindre 320°C grâce à un extrudeur céramique 80W et sa chambre chauffante propose d’atteindre 60°C,. Elle propose un extrudeur en acier 55HRC, un recyclage de l’air intérieur avec charbons actifs, une communication en Wi-Fi et une prise en charge de nombreux matériaux : PLA, PETG, TPU, PVA, PET, ABS, ASA et énormément de solutions avec fibre de carbone. Le volume d’impression est un cube parfait de 26 cm et le châssis de l’engin est entièrement réalisé en aluminium. La machine mesure 43.7 cm de large pour 38.9 cm de profondeur et 49.4 cm de haut.

D’un point de vue contrôle, outre le petit écran intégré qui permettra de piocher des modèles dans une carte MicroSD insérée dans la machine. Elle peut également se piloter à distance puisqu’elle utilise un firmware Klipper compatible avec OrcaSlicer ou un navigateur. 

Le prix de la Artillery M1 Pro est officiellement de 349€. Moins démonstrative que d’autres, Artillery est une bonne marque qui propose des produits fiables et efficaces dans une bonne enveloppe de prix. Je l’ai conseillée à de multiples reprises au fil des ans sans avoir eu de plaintes particulières.

Mise à jour : La Artillery M1 Pro est désormais en stock, elle est proposée sur Geekbuying à 299€ grâce au code NNNFRAM1P

Artillery M1 Pro : l’imprimante 3D CoreXY à 299€ © MiniMachines.net. 2025

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Bon Plan : Vidéoprojecteur ETOE Seal Pro certifié Netflix à 269€

Mise à jour de prix : passage de 349€ à 269€.

Billet original : La mode est aux vidéoprojecteurs compacts et mobiles, des outils que l’on va balader de pièce en pièce suivant ses besoins. Le ETOE Seal Pro propose ce type d’usage avec une belle luminosité, un décodage UltraHD et une image 1920 x 1080 pixels.

Salon, chambre ou salle de jeu, les vidéoprojecteurs mobiles sont devenus des alliés plus courants au fur et à mesure que leurs tarifs ont baissé. Le ETOE Seal Pro rejoint ce mouvement avec un prix plus élevé que des solutions entrées de gamme, mais des atouts intéressants dans son fonctionnement. D’abord sur la forme, l’objet est pensé pour être mobile avec une anse de transport qui servira à le déplacer de pièce en pièce facilement. Le cœur de l’appareil comme son optique sont également scellés pour ne pas être sensibles à la poussière. Le ETOE Seal Pro propose par ailleurs des enceintes intégrées Dolby Audio en 2 x 10 watts pour une prise en charge du son totalement autonome. 

S’ajoute à cela des fonctions de lecture multimédia complètes avec une certification Android TV 11.0 et une prise en charge des DRM lui ouvrant la porte à des programmes variés : Netflix, Prime Vidéo, Youtube, Disney+, HBOmax ou Hulu sont lus sans souci. Une compatibilité avec les fonctions Chromecast et Google Assistant sont aussi de la partie et il sera possible de télécharger des applications présentes sur le magasin Google : VLC, Plex, Kodi, Molotov ou autres.

L’image projetée est en FullHD mais la lecture de programmes UltraHD est possible, ils seront simplement adaptés à la bonne définition. Les contenus HDR sont pris en charge et la projection est assurée avec une riche luminosité de 1000 nits. La marque annonce une diagonale maximale de 200 pouces ce qui est par expérience la limite extrême de ce type de solution. En réalité, pour une image nette et efficace, il vaut mieux rester dans des diagonales plus sobres de 150 à 160 pouces au maximum et la marque indique proposer la meilleure image en 100″ ce qui est déjà énorme par rapport à un téléviseur classique.

Des fonctions de zoom permettent par ailleurs d’ajuster l’image à 50% de sa taille au besoin pour adapter facilement le positionnement du projecteur sans avoir à le reculer ou le rapprocher de la surface de projection. Le réglage du focus et de la correction trapézoïdale sont automatiques avec un réglage manuel au besoin. La correction des angles peut se faire automatiquement jusqu’à 40°. L’usage d’un écran de projection est évidemment recommandé, mais avec 1000 ANSI Lumens, la projection est suffisamment lumineuse pour ne pas en avoir systématiquement besoin.

L’objet en lui-même embarque un SoC Mediatek 9630 avec un circuit Mali G52. Une puce pensée pour ce type de dispositif vidéo avec quatre cœurs Cortex A53 à 1.5 GHz et des capacités de décodage complètes : les formats AV1, AVS2, HEVC, VP9 et H.264 sont gérés nativement. Le SoC est accompagné par 2 Go de mémoire et 16 Go de stockage de base et il est intégré dans un châssis qui mesure 25.7 cm de haut sur 19.2 cm de large et 17.8 cm de profondeur. Son poids est de 4.7 Kg.

Une connexion sans fil Wi-Fi6 et Bluetooth 5.1 est disponible et différents connecteurs sont visibles à l’arrière du châssis : Un jack d’alimentation, un USB 2.0 pour embarquer des clés ou autres avec vos propres contenus, une entrée HDMI 2.1 pour lui brancher une console, un PC ou autre. Un port Jack audio 3.5 mm pour déporter le signal vers des enceintes ou un ampli mais qui fait également office d’entrée A/V pour un vieil appareil (limité en 480p si mes souvenirs sont bons). La télécommande livrée exploite le Bluetooth afin de dicter des ordres à la machine ou de faire des recherches plus facilement.

L’utilisation directe via une interface située au-dessus du projecteur est aussi possible. Bref, on retrouve un petit vidéoprojecteur facile à balader, facile à installer, lumineux et autonome pour la gestion d’un son spatialisé. Parfait pour venir squatter une chambre, projeter un film dans le salon ou servir d’écran de jeu géant pour une soirée entre amis. Connecté à un PC portable, une console ou même en direct à un smartphone avec ses fonctions de partage Chromecast ou sa lecture autonome sur USB, c’est un engin aux multiples possibilités.

Il est sorti à 349€ puis a été proposé à 299€. Il tombe aujourd’hui à 269€ une fois le code NNNFRSEALP ajouté à votre panier chez Geekbuying. Stocké dans des entrepôts Européens, il sera chez vous très rapidement après votre commande. La marque ETOE n’est pas très connue en Europe mais propose de nombreux projecteurs de ce type.

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Bon Plan : Vidéoprojecteur ETOE Seal Pro certifié Netflix à 269€ © MiniMachines.net. 2025

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Test de l’aspirateur de piscine Wybot C2 Vision (par Nico)

Nico a pu se prélasser au bord d’une piscine cet été et il en a profité pour plonger dans les délices du nettoyage robotisé. Le Wybot C2 Vision lui a été livré par Geekbuying qui l’a expédié depuis un entrepôt Européen situé en Pologne. Toutes les images sont de lui et il a pu me faire un compte rendu d’utilisation complet de l’engin.

Le Wybot C2 Vision est un petit robot de nettoyage qui propose une détection des objets à aspirer via une caméra et un système autonome. La marque parle d’Intelligence Artificielle comme si il s’agissait de faire plonger Einstein en maillot de bain dans sa piscine mais en réalité ce type de detection d’objet qui va guider un véhicule autonome est très ancien. Il n’y a pas besoin d’un gros algorithme pour parvenir à ce type de repérage basé sur le contraste entre les déchets et le fond de l’eau. Il n’empêche que l’idée est bonne. Il s’agit donc de laisser le robot fonctionner de manière autonome pour venir aspirer les débris et autres saletés qui tombent au fond de votre piscine. Et donc de ne pas avoir à sortir le matériel classique avant ou après chaque baignade. Cela apporte la possibilité d’éviter un nettoyage classique très long chaque jour, ce qui est évidemment positif. Ne pas subir un développement d’algues ou l’engorgement de son système de filtration par d’autres éléments l’est tout  autant. Tout ce qui peut empécher de retrouver ses mètres cubes d’eau sale trop vite, est bon à prendre.

Le robot est donc livré dans un gros carton, il faut dire que l’engin est assez lourd et qu’il est fourni avec plusieurs accessoires. Une documentation dans un français de fortune est proposée, elle fait une vingtaine de pages et a probablement été écrite par un programme qui n’a jamais mis les pieds sous la tour Eiffel. Heureusement, il est facile de comprendre le fonctionnement global de l’engin, tout simplement parce qu’il est assez simple à manipuler.

Les éléments de base sont indiqués sur un guide de démarrage rapide en anglais mais assez évidents a saisir. La présence d’une application aidant par ailleurs à la prise en main des différents usages de l’objet fait mouche. Pour l’installer, la recette est habituelle, un QR Code est imprimé sur la documentation et il n’y a qu’à le scanner avec son smartphone (Android ou iOS) pour se retrouver sur l’application.

Une fois déployé, le kit est complet : le robot Wybot C2 Vision fait lui-même 36 cm de large comme de profondeur sur 24 cm d’épaisseur. Il pèse tout de même presque 8 kilos et le colis atteint 10.5 kilos. Un chargeur filaire est livré ainsi que des éléments pour gérer l’appareil et différents filtres. Tout est bien protégé par des cartons et des plastiques transparents. Le petit crochet livré permet d’aller récupérer le robot avec une perche s’il se retrouve à court de batterie au milieu d’un nettoyage. Ce n’est pas l’outil le plus qualitatif qui soit, le plastique est clairement un peu léger, mais il fait le boulot. On trouve en général des crochets de ce type dans les rayons de materiel dédié pour quelques euros.

Le design du robot est entièrement pensé pour remplir ses diverses fonctions. Il y a bien quelques fioritures esthétiques comme une bande bleue « piscine » pour le décorer mais l’ensemble est surtout utilitaire. Cette zone de couleur sert à souligner la poignée faite pour déplacer le robot à la main ou à la perche. Elle est ergonomique, bien visible et suffisamment grande pour que des mains d’adultes puissent s’y glisser. Ce n’est pas un détail anodin, car c’est cette poignée qui servira à la mise à l’eau de l’engin.

Sur le dessus, en façade, une bande lumineuse témoin de mise en marche servira aussi à indiquer l’état de l’appareil. Une fois sous tension, il s’illuminera en bleu, lorsqu’il fonctionnera les LEDs bleues clignoteront. Il passera en vert pendant sa charge. Si l’application propose le détail de la batterie au pourcentage près, ce témoin indiquera simplement avec ses LEDs RGB où en est la batterie. Les points clignoteront les uns à la suite des autres jusqu’à devenir vert fixe une fois chargé. Cela rappelle le système de charge des batteries mobiles pour smartphones. Le Robot se mettra également à s’illuuminer en violet lorsqu’une connexion à un smartphone via l’application sera établie.

Sur le devant de la machine, on note la présence de deux gros balai-brosses en caoutchouc qui vont brosser le fond de la piscine pour attirer à l’intérieur de l’engin  tous les débris. Muni de lamelles souples, cette brosse entrera en rotation pour effectuer son nettoyage. Sur la partie arrière, l’ouverture pratiquée aspirera l’eau juste asprès le passage des brosses pour receuillir les débris et les particules dans le réservoir/filtre. 

Sur les côtés, quatre roues permettent à l’objet d’avancer sous l’eau ou de grimper aux parois. Elle offrent également à l’engin la possibilité de tourner sous l’eau à la manière d’un bulldozer. 

Les roues entraînent des chenilles qui vont assurer au Wybot C2 Vision une bonne adhérence au sol. En faisant tourner les roues d’un côté vers l’avant et les roues de l’autre côté vers l’arrière, le robot pourra effectuer des tours sur lui-même ou négocier des virages sous-marins. Ce type de design robuste permet de passer les éventuels obstacles au fond de l’eau comme un éclairage encastré, une bouche de jet d’eau ou même un petit objet oublié comme un tuba ou une palme.

À l’arrière, une grande trappe se soulève par le dessus et va permettre d’atteindre le bac qui retiendra les débris. Ce Wybot C2 Vision n’est ni plus ni moins qu’une sorte d’aspirateur robot dédié au monde de la piscine. 

Sur la face avant, une des particularités de cette version « Vision » avec cette petite caméra qui va analyser l’environnement. C’est elle qui va détecter la présence de débris, de poussières, de sable ou d’algues et donc adapter son nettoyage en fonction. Il pourra insister sur une zone particulière ou simplement aller aspirer les quelques feuilles posées au fond de l’eau. D’autres modes de nettoyage plus classiques sont également disponibles. 

Sur le dessus de l’appareil, on retrouve trois éléments importants. À gauche sur la photo, un petit bouchon étanche qui cache la prise d’alimentation de l’engin. En le dévissant, on pourra connecter le chargeur livré. Il faudra évidemment avoir les mains sèches et bien le refermer avant une mise à l’eau. Une petite dragonne permet de ne pas le perdre ni l’oublier.

Au centre, on peut voir le système dévacuation de l’eau après filtrage qui va également servir de propulsion à l’engin. Cela va permettre de déplacer le robot dans certains modes et le « coller » au fond de l’eau. A droite, le petit élément rond correspond au bouton de mise en marche caché sous un caoutchouc souple et étanche.

Le bac de réception des débris est facilement accessible et extractible. Il se manipule avec une poignée et s’extrait en tirant dessus. Sur le côté, on peut voir le filtre qu’il faudra mettre en place, ou non, suivant les modes de nettoyage.

Le filtre plat en « 10 µm » ne servira que pour le mode de nettoyage du fond, il évitera que les algues et autres pollens soient simplement soulevés par l’engin puis evacués pour retomber plus loin. Une fois en place, ce type de débris microscopiques resteront prisonniers dans le filtre. Le bac secondaire propose quant à lui un maillage en 180 µm et conviendra pour tous les modes de nettoyage classiques.

Evidemment, il ne faut pas utiliser le filtre le plus fin si votre piscine est pleine de feuilles. Il faudra faire un premier passage avec uniquement le gros bac pour récupérer les débris puis lancer le robot à la chasse aux éléments les plus fins avec le petit filtre dans un second temps. L’entretien de ces filtres se fait simplement avec un jet d’eau pour en chasser les saletés.

Le guide rapide d’installation des filtres est en anglais mais il n’y a vraiment rien de sorcier dans l’opération. Chaque élément s’installe simplement dans la partie qui lui convient avec un petit clic une fois bien en place.

Un jeu de filtres supplémentaires est livré avec la machine, autocollants, ils se placent aux endroits indiqués. En dessous du grand bac de filtration.

Cela de manière à éviter que l’eau ne soit troublée par le remous des algues et autres pollens du fond qui ne seront pas retenus par le gros bac en solo. Ces éléments secondaires traiteront l’eau avant qu’elle ne soit aspirée par l’appareil. Retenant les éléments les plus fins même sans le filtre dédié. Il faudra rincer les filtres au jet d’eau également.

Le chargeur livré est basique avec un fil pas très épais qui ne correspond peut-être pas au standard que l’on peut attendre dans un jardin. Il conviendra donc de le garder à l’intérieur et non pas dans un local technique de piscine ou un abri de jardin s’il ne sont pas bien isolés. La marque indique qu’il faut au minimuum éloigner le robot d’au moins 3 metres du bord de l’eau pour charger sa batterie. De mon côté, il me semble plus sérieux de le mettre bien à l’abri dans un garage ou dans la maison afin d’éviter tout souci. Il suffira de le poser sur un petit plateau ou sur un tapis de bain.

La norme IP20 n’est pas non plus franchement adaptée à un environnement humide. Le chargeur est classique avec en sortie du 25 volts pour 1.78A et 44.85 w. Rien de vraiment extraordinaire si ce n’est la prise employée qui n’est pas des plus courantes. 

La mise à l’eau comme la sortie de l’eau peut se faire à la main ou avec le crochet de perche livré. Il faut évidemment impérativement que la piscine soit débarassée de tous ses nageurs. Personne ne doit barboter dans le chlore quand le robot est en marche. Non pas que le risque de se faire aspirer soit grand mais il vaut mieux rester prudent.

L’appairage du robot et son identification se font au travers de l’application de la marque via une connexion Bluetooth. La gestion de l’applciation est simple et permet d’adapter le robot aux élément techniques propres à votre piscine. Sa forme mais aussi le revêtement employé. L’engin appliquera son nettoyage ensuite en fonction de ces réglages pour moduler son action et son brossage. Une piscine ronde aura droit à un nettoyage plus efficace avec un schéma de dépalcement en étoile quand une piscine rectangulaire gagnera en efficacité avec un balayage par bandes systématiques. A noter que l’application peut proposer de mettre à jour le firmware du robot, c’est arrivé à Nico au déballage. Rien de problématique, il suffit de suivre les étapes indiquées pas à pas et de laisser son smartphone opérer.

Une fois correctement configuré, le robot attend ses instructions. Le signal sans fil ne fonctionnant pas sous l’eau, il faudra impérativement selectionner le type de nettoyage voulu avant de l’imerger. Différents modes sont disponibles. Pour nettoyer le fond, pour ne frotter que les parois ou pour profiter d’un mélange des deux actions. Il est également possible de ne traiter que la « ligne d’eau » où s’accumulent les débris qui flottent. Des modes plus ou moins intensifs ou lents sont également selectionnables ainsi que la famese fonction « vision » qui ne va faire que la châsse aux débris. Tout cela joue un rôle différent suivant les situations. 

Une piscine très sale aura besoin d’un premier nettoyage de débris et peut être ensuite d’un nettoyage intensif du fond si des algues se sont accumulées. Si votre piscine est restée découverte lors d’une nuit très venteuse, un simple coup de nettoyage « Vision » pourra suffire pour la débarrasser des feulles et des débris. Le Wybot C2 Vision propose trois heures d’autonomie en fonctionnement. Au vu de sa largeur et de sa vitesse de déplacement, il est prévu pour gérer des piscines de 150 à 180 M², murs et escaliers compris. Ce qui correspond à beaucoup d’équipement de particuliers.

Petit regret sur l’impossibilité de choisir un « programme court » pour nettoyer rapidement une piscine d’un jour sur l’autre. L’indication des durées de chaque session est aussi assez floue et certains programmes semblent prévus pour faire tourner le robot jusqu’à ce qu’il épuise totalement sa batterie ou qu’on le récupère à la perche quand on a vraiment envie de faire plouf parce qu’il fait très très chaud.

Le Wybot C2 Vision offre la possibilité d’adapter le nettoyage de manière plus poussée. En forcant les opérations grâce à un mode expert qui décidera de la méthode  qu’il emploiera pour ses mouvements sur le sol et les parois. Il sera peut être profitable de forcer l’un ou l’autre en expérimentant pour savoir quelle solution est la plus efficace. Nico aurait toutefois aimé pouvoir pousser un peu plus loin cet avantage en ayant par exemple la possibilité d’enchainer des programmes. Par exemple de lancer un nettoyage complet du fond de manière systématique puis une session de nettoyage de ligne de flottaison simple avant de sortir du bain assez rapidement. Peut être qu’un peu plus de mémoire pour stocker ses propres programmes serait apprécié. Peut être est-ce là aussi un réflexe de fondu d’informatique et que l’utilisateur moyen se satisfera très bien de l’engin tel qu’il est.

L’application smartphone permet également un nettoyage programmable par tranches de 30, 40 ou 50 minutes. On pourra lui demander de passer 30 minutes à arpenter le sol deux ou trois fois par semaine. Une bonne idée sur le principe mais qui se heurte à un petit problème. Avec trois heures d’autonomie, cette programmation nécessitera rapidement de sortir l’engin pour le recharger. Cela reste néanmoins une bonne idée pour retrouver une piscine propre le Week-End avec deux ou trois nettoyages basiques pendant la semaine quand personne n’a le temps de l’entretenir.

La première sortie en mer piscine doit se faire après une charge longue et complète. Le constructeur parle d’une mise sur secteur de 12 heures. Probablement pour recalibrer la batterie. Une fois cette première charge longue effectuée, l’appareil ne demande plus que 3 heures pour regonfler ses 4600 mAh à 100%. A noter également qu’il convient de charger le robot totalement avant un hivernage pour éviter une décharge profonde. Le constructeur indique qu’une recharge minimale tous les 6 mois est nécessaire pour maintenir la batterie en bon état. Pensez à ajouter une alarme à votre agenda pour éviter tout problème de ce type. 

Le robot ne propose pas de charge rapide pour de probables raisons techniques. D’abord parce qu’utiliser un chargeur puissant près d’une piscine n’est pas forcément la meilleure idée. Ensuite parce que je suppose que le constructeur fait d’une pierre deux coups. Wybot utilise des batteries lourdes à charge lente pour lester le robot et atteindre la flottabilité recherchée. Cela permet plus de souplesse dans l’eau avec la possibilité de « nager » contre les murs et de frotter le sol. Mettre des batteries à charge rapide serait probablement possible mais ces modèles à forte densité sont plus compacts et moins lourds. Cela pose deux problèmes. Le robot devrait se lester avec des poids pour atteindre la même flottabilité. Ou il devrait augmenter la taille de sa batterie. Ce qui serait excellent d’un point de vue autonomie mais désastreux en terme de tarif. L’engin serait alors beaucoup plus cher et peut être même invendable. Derniers points, je ne suis pas certain qu’une batterie au Lithium à charge rapide soit une bonne idée dans un robot submersible. Une solution plus classique, plus endurante et capable de délivrer un courant puissant pour alimenter l’ensemble des moteurs est probablement ici le meilleur choix.

Une fois dans le bain, le robot fonctionne de manière autonome. Il se laisse lentement couler au fond avec une flottabilité savamment étudiée. Il ne tombe pas comme une pierre mais ne flotte pas non plus, il s’enfonce lentement. Son poids est presque compensé par sa capacité à flotter. Dès qu’il touche le fond, il se met à suivre le programme que vous avez choisi avec l’application.

Attention, du fait de l’impossibilité de communiquer avec le Wybot C2 Vision une fois qu’il est immergé, il sera impossible d’interrompre le programme demandé. Si vous vous trompez en lancant un mode nettoyage complet alors que vous vouliez juste le voir châsser quelques feuilles pendant que vous enfiliez votre maillot, il faudra sortir la perche et le crochet pour le récupérer. 

Le robot se met à arpenter le sol et les parois en frottant la surface. Pas besoin de le superviser ou de rester à proximité, l’engin travaillera aussi bien le matin qu’en fin de journée. Il peut même fonctionner quand la piscine est couverte d’une bâche.

Au dessus du Wybot, on peut voir des remous dans l’eau, la petite hélice intégrée sur le dessus est mise en marche régulièrement afin de cracher l’eau débarassée de ses déchets. Elle va également jouer un rôle important dans l’efficacité du nettoyage. En poussant le robot contre le sol, elle permet un bon contact. Sans cette pression, le Wybot pourrait patiner ou se soulever et le fond ne serait pas impeccable.

C’est également ce jet pulsé qui permet au robot de rouler sur les murs. Frottant les parois de manière efficace. Remontant jusqu’à la ligne de flottaison et se laissant couler ensuite pour se déplacer à la zone suivante. Accumulant des « bandes » de nettoyage les unes à la suite des autres.

Cette fonction permet par ailleurs de ramasser tous les débris qui flottent en périphérie du bassin. Le tout assure un nettoyage complet si cet entretien est fait régulièrement. Capable de grimper les escaliers avec un reflief pas trop important, le petit appareil pourra ainsi aspirer la quasi totalité des débris d’une piscine standard.

Qu’y a t-il au fond du bac ? Sur une piscine en bon état et bien entretenue, le bac parait bien trop grand. Les petites feuilles visibles n’occupant que peu d’espace. On note tout de même la présence de bestioles, de poussières et de sable. Des éléments fins sont bien visibles également. Sur une piscine moins souvent entretenue, ce bac retiendra plus de grosses feuilles, des cheveux, des insectes, des plumes et des débris variés. La présence de ce système facile d’accès permettra éventuellement de retrouver un bijou ou un petit objet qui serait tombé au fond de l’eau.

Un passage du robot avec le filtre ultra fin et le nettoyage intensif révèlera la présence d’autres envahisseurs de piscine microscopiques. Algues et pollens sont retenus dans le maillage de manière très visible. Ces éléments souvent accrochés au fond de l’eau seront ainsi filtrés ce qui évitera de surdoser le mélange de produits nécessaires pour conserver une eau propre et sans algues.

Un passage au jet d’eau décrochera les particules pour retrouver un filtre impeccable très facilement. L’entretien est conseillé dès la fin du nettoyage du robot pour éviter que les éléments ne sèchent dessus. Pour le moment, la marque ne semble pas distribuer de filtres de rechange pour l’appareil. Les autres modèles de Wybot en ont, ce n’est donc probablement qu’une question de temps avant que des filtres soient disponibles pour ce modèle de 2025. 

Au final, l’engin est plutôt efficace même si la période de test a été assez courte. Le robot se comporte comme prévu et mis à part la qualité des accessoires comme le crochet, les plastiques de la machine, comme ses brosses sont de bonne facture. Les tests ont montré que la chasse ciblée proposée par la caméra est pratique, cela évite de devoir lancer un programme de nettoyage complet de la piscine qui durerait très longtemps pour seulement quelques feuilles éparses tombées pendant la nuit. 

Satisfaisante, cette drôle de machine ? Oui parce qu’elle fonctionne globalement bien et qu’elle ne coûte pas trop cher par rapport à la concurrence. C’est forcément bien plus onéreux qu’une simple perche avec une epuisette au bout pour aller ramasser ses feuilles et un balai classique. Mais pour attraper la poussière, le sable et les cheveux, pour aller frotter le fond d’une piscine qui se salit ou tout simplement pour éviter de devoir faire trempette le matin quand il fait encore trop frais, c’est un investissement qui peut séduire.

Un grand merci à Nico pour ses images et son grand compte rendu.

Le Wybot C2 Vision est disponible à l’achat à 799€ chez Geekbuying depuis un entrepôt en Pologne. Le code promo NNNFRC2V permet de baisser son prix à 539€ avec deux cadeaux offerts pour compléter le produit. C’est une offre flash, le prix devrait augmenter rapidement. Une petite épuisette et un balai, tous deux adaptables au bout d’une perche de piscine. L’engin est garanti 2 ans pièces et main d’oeuvre.

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Test de l’aspirateur de piscine Wybot C2 Vision (par Nico) © MiniMachines.net. 2025

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