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Streaming musical : une action de groupe pour obtenir réparation des pratiques d’Apple

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Streaming musical : une action de groupe pour obtenir réparation des pratiques d’Apple

L’association de consommateurs CLCV a initié une action de groupe à l’encontre d’Apple devant la justice française pour pratiques commerciales trompeuses liées à la façon dont l’entreprise régit l’accès aux offres de streaming musical sur iOS et via l’App Store.

Déjà sanctionnée par la Commission européenne à 1,8 milliard d’euros pour abus de position dominante, Apple pourrait-elle bientôt se voir condamnée à indemniser les consommateurs français en raison de ses pratiques en matière de streaming musical ? Pendant que l’examen du recours déposé par l’entreprise se poursuit à l’échelle européenne, tel est l’objectif affiché par l’association de consommateurs CLCV (Consommation, logement, cadre de vie). Elle a en effet annoncé lundi avoir lancé une action collective à l’encontre d’Apple et de son App Store.

Un double préjudice

Dans son assignation, déposée début novembre au tribunal de Paris et que Next a pu consulter, l’association souhaite obtenir réparation de ce qu’elle estime être les préjudices associés à l’utilisation d’un service de streaming musical par l’intermédiaire de l’App Store sur iOS. Outre l’abus de position dominante sanctionné par Bruxelles, la CLCV « considère que les pratiques d’Apple constituent également des pratiques commerciales trompeuses, en ce qu’elles ont privé les consommateurs d’une information essentielle sur les tarifs réellement disponibles », explique l’association dans un communiqué.

L’assignation, qui se fonde sur l’exemple et les pièces justificatives de plusieurs consommateurs considérés comme représentatifs, distingue deux cas de figure. D’abord, ceux qui ont acquitté leur abonnement par l’intermédiaire de l’App Store et subi la commission appliquée par Apple quand cette dernière a été répercutée par le service de streaming musical.

À ce préjudice qualifié d’économique, « du fait du surcoût payé chaque mois », CLCV en ajoute un deuxième, qualifié de moral cette fois. Cette fois, elle cible les pratiques, qualifiées d’anti-steering, un temps mises en œuvre par Apple pour limiter l’information sur les possibilités d’abonnement hors App Store, comme l’interdiction d’intégrer des liens dans l’application pointant vers un parcours de souscription extérieur. Et réclame donc que soit compensé, pour les abonnés Spotify par exemple, le préjudice « lié à la privation d’une information loyale et à la restriction de leur liberté de choix ».

Une action sans fondement pour Apple

Elle réclame de ce fait l’indemnisation de l’ensemble des consommateurs concernés, soit les « utilisateurs d’iOS qui ont payé leurs abonnements à des services de musique en streaming (Deezer, Spotify, YouTube Music, Tidal, Qobuz) via l’App Store, entre 2011 et 2025, en particulier lorsqu’ils ont payé via l’App Store ». L’association demande au tribunal d’étudier une réparation forfaitaire, calculée au prorata du nombre de mois d’abonnement sur la période concernée, et de l’habiliter pour pouvoir négocier avec Apple l’indemnisation des participants à son action collective.

« Cette action en justice est sans fondement, a réagi un porte-parole d’Apple, cité par l’AFP. Le marché européen de la musique numérique est prospère et compétitif, et les consommateurs ont plus de choix que jamais en matière de services de streaming musical ».

L’association CLCV s’inscrit dans le sillage des actions collectives déjà entreprises en Belgique, en Italie, en Espagne et au Portugal par l’association Euroconsumers. Dans ses différentes procédures, initiées en septembre 2024, cette dernière réclame que les consommateurs soient indemnisés à hauteur de 3 euros par mois d’abonnement concerné par un surcoût lié aux pratiques d’Apple et souscrit depuis juillet 2013.

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Streaming musical : une action de groupe pour obtenir réparation des pratiques d’Apple

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Streaming musical : une action de groupe pour obtenir réparation des pratiques d’Apple

L’association de consommateurs CLCV a initié une action de groupe à l’encontre d’Apple devant la justice française pour pratiques commerciales trompeuses liées à la façon dont l’entreprise régit l’accès aux offres de streaming musical sur iOS et via l’App Store.

Déjà sanctionnée par la Commission européenne à 1,8 milliard d’euros pour abus de position dominante, Apple pourrait-elle bientôt se voir condamnée à indemniser les consommateurs français en raison de ses pratiques en matière de streaming musical ? Pendant que l’examen du recours déposé par l’entreprise se poursuit à l’échelle européenne, tel est l’objectif affiché par l’association de consommateurs CLCV (Consommation, logement, cadre de vie). Elle a en effet annoncé lundi avoir lancé une action collective à l’encontre d’Apple et de son App Store.

Un double préjudice

Dans son assignation, déposée début novembre au tribunal de Paris et que Next a pu consulter, l’association souhaite obtenir réparation de ce qu’elle estime être les préjudices associés à l’utilisation d’un service de streaming musical par l’intermédiaire de l’App Store sur iOS. Outre l’abus de position dominante sanctionné par Bruxelles, la CLCV « considère que les pratiques d’Apple constituent également des pratiques commerciales trompeuses, en ce qu’elles ont privé les consommateurs d’une information essentielle sur les tarifs réellement disponibles », explique l’association dans un communiqué.

L’assignation, qui se fonde sur l’exemple et les pièces justificatives de plusieurs consommateurs considérés comme représentatifs, distingue deux cas de figure. D’abord, ceux qui ont acquitté leur abonnement par l’intermédiaire de l’App Store et subi la commission appliquée par Apple quand cette dernière a été répercutée par le service de streaming musical.

À ce préjudice qualifié d’économique, « du fait du surcoût payé chaque mois », CLCV en ajoute un deuxième, qualifié de moral cette fois. Cette fois, elle cible les pratiques, qualifiées d’anti-steering, un temps mises en œuvre par Apple pour limiter l’information sur les possibilités d’abonnement hors App Store, comme l’interdiction d’intégrer des liens dans l’application pointant vers un parcours de souscription extérieur. Et réclame donc que soit compensé, pour les abonnés Spotify par exemple, le préjudice « lié à la privation d’une information loyale et à la restriction de leur liberté de choix ».

Une action sans fondement pour Apple

Elle réclame de ce fait l’indemnisation de l’ensemble des consommateurs concernés, soit les « utilisateurs d’iOS qui ont payé leurs abonnements à des services de musique en streaming (Deezer, Spotify, YouTube Music, Tidal, Qobuz) via l’App Store, entre 2011 et 2025, en particulier lorsqu’ils ont payé via l’App Store ». L’association demande au tribunal d’étudier une réparation forfaitaire, calculée au prorata du nombre de mois d’abonnement sur la période concernée, et de l’habiliter pour pouvoir négocier avec Apple l’indemnisation des participants à son action collective.

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L’association CLCV s’inscrit dans le sillage des actions collectives déjà entreprises en Belgique, en Italie, en Espagne et au Portugal par l’association Euroconsumers. Dans ses différentes procédures, initiées en septembre 2024, cette dernière réclame que les consommateurs soient indemnisés à hauteur de 3 euros par mois d’abonnement concerné par un surcoût lié aux pratiques d’Apple et souscrit depuis juillet 2013.

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Cette pompe à chaleur installée à 2115 m d’altitude affiche un COP fabuleux de 5,3

À plus de 2 100 mètres d’altitude, une pompe à chaleur géothermique assure désormais le chauffage d’un bâtiment au col du Tourmalet. Réalisée par Bio Énergies Diffusion, l’entreprise de la famille Lazard, cette installation démontre que les calories du sous-sol peuvent décarboner et chauffer haut en altitude.

Quiconque a skié au domaine du Tourmalet (Barèges – La Mongie) est passé au col du Tourmalet. En face du bar, la discrète maison du Tourmalet a décidé de se chauffer pour pas cher. Pour l’aider, un chantier peu banal s’est joué à l’automne 2022.

Bio Énergies Diffusion, société familiale fondée en 2005 près de Toulouse, y a installé une pompe à chaleur géothermique « probablement la plus haute de France », sourit Ivan Lazard, fils du fondateur et ingénieur centralien. Spécialisée dans les forages sur sondes sèches, l’entreprise réalise chaque année « entre 500 et 1 000 forages de 150 mètres en moyenne » dans le Sud-Ouest.

Se chauffer au bois, c’est compliqué : « au Tourmalet, l’accès routier est fermé une bonne partie de l’année, donc il est impossible de l’acheminer ». Un PAC air/air aurait-elle pu être envisagée ? « Tu oublies quand il fait -15°C dehors ». Le chauffage 100% électrique, par radiateurs, coûte quant à lui très cher. La géothermie est donc, ici, la seule solution peu onéreuse. « 4 640 kWh, soit moins de 800 €/an pour chauffer un bâtiment de 462m² à 2115m d’altitude, c’est imbattable », se réjouit l’entreprise sur Linkedin.

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Des travaux compliqués par l’altitude

Au Tourmalet, l’équipe a dû composer avec les aléas naturels inhérents à la haute montagne. À 2115 mètres, la maison du Tourmalet est parfois coupée du monde : accès restreint car la route est fermée l’hiver (c’est une piste de ski), météo capricieuse et délais serrés ont rythmé les travaux. « On avait prévu six forages mais les premières neiges sont tombées avant d’effectuer le sixième et dernier forage. Et la foreuse a aussi été accidentée », raconte Yvan Lazard. Finalement, Bio Énergies s’est tenue à cinq forages de 187 mètres chacun, ils ont suffi.

Un test de réponse thermique a montré une conductivité du sol de 3,6 W/m/K, bien supérieure à celle de la plaine toulousaine (2,05 W/m/K). Quatre forages auraient, après coup, même pu être suffisants. « À Toulouse, le sol est à 16 °C au repos. Ici, il est à 5 °C au repos (0°C en sortie PAC et 3 °C en sortie forage), mais il se renouvelle beaucoup mieux : quand on prélève de la chaleur, la température bouge peu. Même à zéro degré, la pompe reste performante », explique-t-il.

Il a fallu placer de l’eau glycolée à cette température. Le local technique n’a pas eu besoin d’une grosse puissance : deux PAC de 13 kilowatts thermiques installées avec 18 kW de secours électrique qui n’a jamais tourné sont suffisantes pour alimenter chauffage, eau chaude sanitaire et rafraîchissement d’un bâtiment déjà bien isolé et semi-enterré. Son besoin énergétique annuel s’élève à 55 kWh/an/m². Le COP de la PAC est de 5,3.

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Une installation à 300 000 euros

Le coût global s’élève à plus de 300 000 euros, dont 160 000 euros de forages, la même somme pour le local technique et 40 000 euros pour le plancher chauffant. L’Ademe et la Région Occitanie ont apporté un soutien via le Fonds Chaleur. « Sans ces aides, ce type de projet ne serait pas viable dans un site aussi isolé », reconnaît Yvan Lazard.

« Ce chantier prouve que la géothermie a sa place partout, même dans les conditions les plus extrêmes », conclut Yvan Lazard. « Le Tourmalet, c’est un laboratoire grandeur nature ». Parmi les PAC de « l’extrême », le col du Lautaret compte aussi la sienne à la Galerie de l’Alpe, réalisée en 2014.

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The Slow Transformation of Notepad Into Something Else Entirely Continues

Microsoft is rolling out yet another update to Notepad for Windows 11 Insiders that adds table support and faster AI-generated responses, continuing a transformation of the once-minimal text editor that has drawn sustained criticism from users who preferred its original simplicity. The update, version 11.2510.6.0, lets users insert tables via a formatting toolbar or Markdown syntax and enables streaming responses for the app's Write, Rewrite, and Summarize AI features.

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EN DIRECT, guerre en Ukraine : la contre-proposition européenne pour mettre fin au conflit « ne convient pas » à la Russie, fait savoir le Kremlin

Au lendemain de pourparlers à Genève, les Européens ont proposé un nouveau plan de paix, après celui de l’administration Trump, très favorable à la Russie. Le conseiller du Kremlin pour la politique étrangère a jugé que la proposition américaine comprenait, elle, de nombreuses dispositions « tout à fait acceptables ».

© Vyacheslav Prokofyev/AP

Le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, et Yuri Ushakov, le conseiller de la présidence russe pour la politique étrangère, au Kremlin, en octobre 2025.
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Face au « blocage » budgétaire, Sébastien Lecornu va demander des votes du Parlement sur des « priorités absolues »

Lundi 24 novembre, à la « mi-temps des procédures budgétaires à l’Assemblée nationale et au Sénat », le premier ministre a annoncé demander au Parlement de se prononcer sur « des priorités absolues » comme le « renforcement de nos armées ».

© Thomas Samson / via REUTERS

Le Premier ministre Sébastien Lecornu s’adresse aux Français à «  mi-temps des procédures budgétaires à l’Assemblée nationale et au Sénat », lundi 24 novembre 2025, sur le perron de Matignon.
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A Paris, l’augmentation des signalements d’agressions sexuelles met le périscolaire sous tension

Emmanuel Grégoire, adjoint socialiste à la Mairie de Paris et candidat à la succession d’Anne Hidalgo, a déclaré, lundi, sur France Inter, avoir été lui-même victime d’agressions sexuelles dans le cadre périscolaire lorsqu’il était en CM1. Quinze enquêtes judiciaires ont été ouvertes à Paris en 2025, selon le parquet des mineurs de Paris.

© Marie Magnin/Divergence pour « LE MONDE »

Emmanuel Grégoire, député socialiste et conseiller de Paris, à Paris, le 6 novembre 2025.
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