Ce soir, nous avons enregistré le 82ᵉ numéro de NoScope sur notre chaîne Twitch. Comme à notre habitude, nous sommes, avec toute la bienveillance qui nous caractérise, sur l’actualité des FPS de ces dernières semaines. On a notamment parlé de l’annonce de l’extraction shooter PUBG: Black Budget, des premières séquences de gameplay pour Fatekeeper, ou encore des retours encourageants de la pré-alpha de Bellum.
00:00:00 – Intro 00:01:11 – Les actus FPS : annonce de PUBG: Black Budget, un extraction shooter 00:04:50 – Les actus FPS : la sortie catastrophique en 1.0 sur Steam d’Escape From Tarkov 00:08:41 – Les actus FPS : du gameplay sympa pour Fatekeeper 00:13:37 – Les actus FPS : une démo pour Devoid, un hommage indé à Dishonored 00:17:03 – Les actus FPS : les retours de la pré-alpha de Bellum sont encourageants 00:27:29 – Les actus FPS : une très bonne démo pour l’étrange There Are No Ghosts At The Grand 00:29:46 – Les actus FPS : Total Chaos est enfin sorti 00:33:57 – Les actus FPS : S.T.A.L.K.E.R. 2 reçoit son patch 1.7 et améliore son IA 00:39:43 – QUIZ : les FPS qu’on aime jouer à Noël 01:03:55 – TEST: Outlaws + Handful of Missions Remaster 01:09:20 – TEST : The Berlin Apartment 01:11:22 – TEST : Call of Duty 22: Black Ops 7 01:24:09 – À venir 01:33:34 – À quoi on joue ? (lecture, Bodycam & Squad Fireteam)
Et si vous n’aimez pas nos tronches, l’émission est également disponible en version podcast sur Soundcloud (jusqu’à la publication de l’émission suivante), mais aussi sur Spotify, Deezer, Anchor.fm ou Pocket Casts.
En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !
Annoncé il y a quelques semaines, le mode coopératif de Squad, Fireteam, est sorti hier. Pour rappel, ce mode propose de réaliser des objectifs en PvE uniquement en groupe jusqu’à cinq joueurs : recherche et destruction, exfiltration, infiltration, etc. Quatre missions sont incluses gratuitement dans le jeu de base, tandis que neuf supplémentaires sont disponibles lorsque l’on achète le DLC éponyme, facturé un peu moins de 8 €. Si les vétérans du titre ont immédiatement braillé qu’ils n’en avaient rien à branler, et qu’Offworld Industries ferait mieux de « Make Squad Great Again » en réduisant le recul et les effets de suppressions, tout en corrigeant des bugs, à la rédac, on était assez curieux de voir la proposition.
N’étant pas des joueurs très assidus de Squad, on voulait surtout voir si le jeu était fun contre des IA. On s’est donc lancé dans quelques parties (sur des missions gratuites) avec un nofragé hier soir, et il faut avouer qu’on s’est bien marrés. Ne vous faites cependant pas d’illusions, les ennemis sont cons comme des bites, à l’image de ce qu’on peut voir dans Arma 3 ou Arma Reforger. Ce n’est pas forcément très gênant sur l’expérience globale, mais cela génère des situations parfois comiques. Du côté du gameplay pur, il n’y a rien à redire, le feeling est excellent. L’une des cartes que l’on a testées se situait en Moyen-Orient, et cela donnait de petites vibes à la Six Days in Fallujah. En revanche, les mouvements de Squad sont beaucoup moins rigides, ce qui est assez plaisant. On a joué en duo, et on peut dire que ce n’est vraiment pas facile : on n’a réussi aucune mission pendant notre session d’une heure trente. Pour autant, on a passé un très bon moment, et on a très envie d’essayer à quatre ou cinq. Une remarque sur les performances : avec un 7800x3D et une RTX 4090, tout à fond en 4K, mais DLSS Qualité, on a remarqué des drops de FPS autour des 60 en visée (avec le Picture in Picture), et une moyenne générale oscillant entre 80 et 100 FPS. Ce n’est pas exceptionnel, mais pas trop gênant pour ce type de jeu.
Il y a une dizaine de jours, Variety a révélé qu’une série « live-action » Far Cry avait été commandée par la chaîne FX (qui appartient à Disney), avec Noah Hawley et Rob Mac à la réalisation. Le premier est notamment connu pour être le créateur de la série anthologique Fargo, et plus récemment d’Alien Earth. Le second, quant à lui, sera à la fois producteur exécutif et vedette de ce nouveau projet Far Cry. Il joue dans la série It’s Always Sunny in Philadelphia, qu’il a d’ailleurs créée. On se demande ce qu’ils viennent faire sur une licence qui tient plus du nanar que du chef-d’œuvre.
En même temps, pas sûr qu’ils connaissent vraiment les jeux, puisque selon Variety, Rob estime que Far Cry « est l’un des univers de jeux vidéo les plus emblématiques jamais créés ». Et la chose qu’aime Noah Hawley dans la licence Far Cry, « c’est qu’il s’agit d’une anthologie, comme Fargo ». Yes, ça promet. Mais au moins, on sait qu’ils sont compétents, contrairement à Uwe Boll, le tristement célèbre réalisateur allemand du film Far Cry sorti en 2008. Dans tous les cas, cela fera un nouveau challenger dans l’arène des séries adaptées de FPS, actuellement occupée par Fallout et Halo…
Au passage, on n’a toujours pas de nouvelles de Far Cry 7 ni de Far Cry Maverick, mais ils doivent êtres entre de bonnes mains, maintenant que l’investissement de 1,16 milliards de dollars dans la division Vantage Studios de la part de Tencent a été entériné.
Jeudi 4 décembre à 20 heures, nous enregistrerons le 82ᵉ numéro de NoScope sur notre chaîne Twitch. Comme à notre habitude, nous reviendrons, avec toute la bienveillance qui nous caractérise, sur l’actualité des FPS de ces dernières semaines. On parlera notamment de l’annonce de l’extraction shooter PUBG: Black Budget, des premières séquences de gameplay pour Fatekeeper, ou encore des retours encourageants de la pré-alpha de Bellum.
On l’avait découvert en 2022 lors de son annonce, le jeu d’horreur A.I.L.A est sorti le 25 novembre dernier. Pourquoi parler de ce projet plus qu’un autre jeu horrifique lambda ? C’est parce qu’il a l’air original : on incarne un testeur de jeu vidéo créé par une intelligence artificielle à partir de nos cauchemars. Le titre alterne entre des phases de gameplay dans le “vrai” monde et dans les expériences “générées”. Attention, on parle ici de contenu scénaristique, pas d’utilisation d’IA par Pulsatrix Studios pour créer son jeu.
Les premiers retours sont plutôt positifs : une majorité d’avis souligne l’originalité du titre, ce qui en fait donc son principal intérêt. Cependant, beaucoup critiquent la mauvaise implémentation du gameplay, qui ne semble pas vraiment lié au scénario. Apparemment, ça ne marche pas très bien : une difficulté absurde, des combats franchement médiocres et une expérience globalement chiante comme la pluie. Au final, l’idée était bonne, mais la réalisation ne paraît malheureusement pas à la hauteur des ambitions.
Il y a quelques jours, les développeurs de There are No Ghosts at the Grand ont publié une démo sur Steam. Comme on est à peu près sûrs que vous ne voyez pas ce que c’est, on va vous faire un petit rappel : annoncé pendant le Xbox Games Showcase de juin dernier, le jeu se présentait comme un mélange de chasse aux fantômes et d’agencement d’hôtel, le tout dans une ambiance plutôt wholesome. Comme on était assez curieux de tester la proposition, on s’est empressés de lancer la démo.
Si les premières minutes font penser à une sorte de Powerwash Simulator plutôt satisfaisant avec des objectifs à atteindre, comme repeindre les murs ou aspirer les débris, on arrive vite à une partie narration, qui a l’air plutôt chouette. Les dialogues semblent humoristiques et plutôt bien écrits. Même s’il n’est pas possible de le visiter réellement pendant la démo, on devrait à terme avoir la possibilité de parcourir un « petit » monde ouvert, comme le décrit la page Steam. Enfin, on est également confrontés à des créatures maléfiques, a priori inspirées de l’univers lovecraftien, ce qui n’est pas pour nous déplaire – surtout qu’on peut leur tirer dessus. Visuellement, l’aspect dessiné est très joli, mais il y a très peu de réglages, le jeu fait assez rapidement souffrir les machines d’entrée de gamme. Espérons que les développeurs bossent sur les performances d’ici la sortie.
There are No Ghosts at the Grand est prévu pour 2026, sans plus de précisions. On était déjà intrigués par la vidéo d’annonce, mais cette démo nous donne encore plus envie : c’est original, la narration a l’air réussie, et les différentes briques de gameplay aussi. En attendant d’en savoir plus, n’hésitez pas à tester la démo pour vous faire un avis, et ajouter le jeu à votre liste de souhaits depuis sa page Steam si vous êtes convaincus.
Alors qu’on pensait être face à une énième tentative de milsim sans apporter grand-chose au genre, il est possible que l’on se soit trompés sur Bellum. En effet, la phase de pré-alpha, qui a embarqué les joueurs de l’édition à 300 $, s’est déroulée ces dernières semaines. Pour savoir ce qu’il en était réellement, on s’est penchés sur la vidéo de MoiDawg, un influenceur souvent critique sur les titres qu’il teste. On suppose (et on espère) donc qu’il a un avis plutôt objectif.
Comme la vidéo est assez longue, on va tenter de vous en extraire le principal. En bref, il décrit Bellum comme un mix réussi entre Squad et Arma. D’après lui, tout est pensé pour être réaliste, mais tout en restant accessible. Bon, on parle d’un mec habitué à Arma, donc si ça se trouve, ce n’est pas si facile que ça à appréhender. Par exemple, la partie médicale ressemble beaucoup au mod ACE pour Arma, qui n’est pas forcément le truc le plus simple à comprendre. Sur la partie escouade, il indique qu’on ne peut pas vraiment choisir son rôle dans un groupe, parce que ce dernier a un objectif bien particulier : assaut, soutien, etc. On n’aura donc pas de mélange sniper / RPG / mitrailleuse lourde dans un même groupe. Et c’est ce qui rend l’expérience assez bonne, selon lui, avec une chaîne de commandement proche de ce qu’on peut avoir dans Squad. A priori, le jeu propose des affrontements très dynamiques, qui mettent en valeur des approches tactiques réalistes.
Décrit comme ça, le jeu a l’air très sympathique, mais il ne faut pas oublier avec qui notre influenceur a pu jouer : d’autres fans hardcores de milsim, comme lui. Ils ont donc tous plus ou moins la même passion et la même motivation pour parvenir à une expérience optimale. Ce n’est clairement pas ce qu’on aura dans les parties classiques, entre les paumés de Call of’ et les darons qui n’ont que 20 minutes entre l’entraînement de foot de Jean-Nathan et le cours de danse d’Anne-Lilou.
Enfin, on va revenir rapidement sur les visuels et les animations : même d’après MoiDawg, c’est vraiment à chier. Il ne semble néanmoins pas trop s’en inquiéter, car c’est une pré-alpha. S’il est facile d’imaginer des progrès sur les animations, on reste un peu dubitatifs sur la direction artistique. Mais malgré la laideur des graphismes et le ridicule des mouvements, notre YouTuber s’est retrouvé immédiatement immergé, grâce au gameplay.
Si on était plutôt frileux depuis la vidéo d’extermination de buissons, il faut avouer que l’avis d’un expert nous rassure un peu. Il faut cependant rester prudent, et on sera à l’affût des retours sur les autres phases de test. En attendant, il n’existe toujours pas de page Steam, mais vous pouvez vous rendre sur le site officiel. L’accès anticipé de Bellum est toujours prévu pour le premier trimestre 2026.
Le 20 novembre dernier est sorti en accès anticipé Prologue: Go Wayback!, le dernier jeu de PlayerUnknown (H1Z1, PUBG). Un battle royale ? Non, pas du tout, juste un jeu de survie et de craft. Sa particularité, outre le fait qu’il soit d’une extrême vacuité, est la génération procédurale et presque infinie de sa carte, sans doute un peu à la manière d’un Minecraft, mais avec des visuels plus réalistes, ainsi qu’un framerate au ras des pâquerettes.
Le peu de joueurs qui s’y sont essayés ne semblent pas vraiment convaincus, puisqu’ils décrivent le « jeu » comme une démo technique qui, même si elle avait été gratuite, aurait été trop chère. Bon, là c’est facturé 18 € pour la semaine de sa sortie (jusqu’au 1er décembre, après c’est 20 balles), ce qui est ZeroDivisionError fois trop cher, même en promo.
Ce n’est pas comme si on ne vous avait pas prévenus, alors ne faites pas les étonnés. Si, en revanche, l’ennui est votre passion, vous pouvez le retrouver sur Steam et perdre 18 €.
Il y a une dizaine de jours, Saber Interactive, en charge du développement du futur jeu érotico-horrifique Clive Barker’s Hellraiser: Revival, a publié un trailer de gameplay. On ne va pas vous refaire tout le topo, on en avait parlé lors de l’annonce du jeu en juillet dernier, mais en gros, vous mélangez Cénobites, Pinhead, tétés et zigouigouis, vous ajoutez quelques morceaux de membres divers, puis vous assaisonnez avec de généreuses giclées de sang, et voilà.
La vidéo nous montre finalement assez peu, puisque les séquences ne durent pas plus d’une ou deux secondes, mais on peut apercevoir un système de combat à l’arme blanche, qui pourrait être sympa, ainsi que des armes à feu. Cependant, ces dernières ne semblent présentées qu’au travers de cinématiques, donc il faudra patienter pour se faire un avis.
Clive Barker’s Hellraiser: Revival est prévu pour 2026, sans plus de précision. En attendant d’en savoir plus, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits depuis sa page Steam si ça vous intéresse.
Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.
Et plein de très bons (et moins bons) jeux de Bethesda.
Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !
Alors que les mises à jour se faisaient rares sur Bodycam, un FPS « ultraréaliste » sorti en accès beaucoup trop anticipé en juin 2024, les développeurs sortent enfin une grosse update. Déjà, en octobre 2024, ils s’étaient diversifiés en publiant un mode zombie, fortement inspiré du mode éponyme de Call of Duty. Ce n’était certes pas très original, mais on avait trouvé ça plutôt sympa à jouer, et beaucoup plus intéressant que le multi. Cette fois-ci, ce mode est étoffé d’une immense nouvelle carte. On est allés voir ce qu’elle donnait hier soir, et on a été assez surpris de constater qu’on s’y amusait beaucoup. Par contre, malgré l’annonce d’améliorations des performances de la part du studio, le framerate est ridiculement bas. En 4K avec un 7800x3D et une RTX 4090, DLSS Performance, on est tombés sous les 60 FPS dans certaines zones, et on tournait autour des 85 FPS de manière générale. Mais il paraît que c’était pire avant, alors tout va bien !
Du côté multijoueur, on n’a pas noté de différences majeures, hormis l’arrivée de nouvelles cartes. On n’avait pas fait de news pour les précédentes, alors on a découvert Rome, sortie en novembre 2024. Elle est très chouette et assez ramassée, ce qui fait qu’on se trouve plutôt facilement, contrairement à la toute dernière, CQB un peu trop grande, qui pose de gros problèmes de rythme. Il y a également parfois des soucis de spawn, mais on s’est tout de même bien amusés, notamment avec le mode Gun Game, qui nous fait changer d’arme à chaque kill. En bref, si sa machine le permet, on peut passer quelques très bonnes soirées sur le titre.
Bodycam est toujours en accès anticipé. Aucune date de sortie en version finale n’a pour l’instant été évoquée. Si vous voulez tester, vous pouvez profiter d’une promotion de -20 % sur Steam, soit moins de 27 € jusqu’au 2 décembre.
La semaine dernière, le studio espagnol Vermila Studios, qui développe Crisol: Theater of Idols, a partagé huit minutes de gameplay commenté par la Games Creative Lead et le Game Director. Pour rappel, le concept est plutôt intriguant : c’est un survival horror dans lequel le sang du personnage est utilisé pour recharger son arme. Visuellement, ça paraît correct, mais que serait une présentation de gameplay d’un petit studio sans un framerate au ras des pâquerettes ? Point positif, la démonstration est faite au clavier/souris, mais malheureusement, le joueur vise comme une patate.
Cela donne l’impression d’un jeu extrêmement mou du cul et pas vraiment intéressant. En plus, le pistolet semble ne pouvoir tirer qu’une fois toutes les trois heures, ce qui n’aide pas réellement. La Game Creative Lead est toute contente de nous expliquer que tirer dans la tête des ennemis ne sert à rien, car ils continuent à vous attaquer, ce qui enlève toute satisfaction à faire des headshots. De manière générale, les impacts sur les sortes de mannequins sont assez pitoyables, et le feeling a l’air d’être le gros point faible du jeu.
On n’est donc pas franchement pressés de le voir arriver. Pour l’instant, Crisol: Theater of Idols est prévu pour le début de l’année 2026. Si contrairement à nous, il vous intéresse, vous pouvez déjà l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
Après un épisode plutôt correct en 2024, on ne s’était plus vraiment intéressés à Call of Duty. Noyés dans l’effervescence du retour en force de la série Battlefield, les trailers de Call of Duty 22: Black Ops 7 nous avaient fait à peine lever un sourcil. Ah, encore un Black Ops comme l’année passée ? Malgré sa cinématique complètement déjantée, qui semblait proposer au moins quelque chose d’original, on l’avait un peu ignoré jusqu’à sa sortie. Pourtant, au moment de l’ouverture des serveurs le 14 novembre dernier, une lueur d’espoir était revenue. Peut-être avaient-ils capitalisé sur la réussite de l’opus précédent pour nous proposer encore mieux ? Rassurez-vous, cette lueur s’est rapidement éteinte quand on a constaté le résultat affligeant : c’est un épisode fainéant et parfaitement inutile, à la limite de l’insulte.
Genre : Call of Duty |Développeurs : Treyarch, Raven Software, Beenox, High Moon Studios, Activision Shanghai, Sledgehammer Games, Infinity Ward, Demonware | Éditeur : Activision| Plateforme : Steam, Battle.net, Game Pass|Prix : 79,99 €|Configuration recommandée : Ryzen 5 1600X / Core i7-6700K, 12 Go de RAM, RX 6600XT / RTX 3060 / ARC B580 |Langues : Français |Date de sortie : 14/11/2025 |Durée : 5 à 9 heures pour la coop (il paraît), des dizaines pour le multi et le mode zombie
« Badibadou ! L’éléphant ouvert rigole dans sa flamboyance. J’enfile une crevette extrudée et souffle vertement sur le soleil algal, pour enfin m’assoir dans l’analyse applaudie. » C’est sans doute la description la plus sensée que vous pourrez lire sur la campagne coop de Call of Duty 22: Black Ops 7. Mais il suffit de voir le studio en charge de cette partie pour comprendre : c’est Treyarch qui s’en est occupé. S’ils avaient enfin réussi à faire quelque chose de correct pour le multi de Call of Duty 21: Black Ops 6, c’était tout de même un sacré exploit. Pour l’épisode suivant, un débile de chez Activision a jugé bon de leur confier la partie scénarisée du titre. Quelle erreur ! C’est un gloubi-boulga de choses incohérentes faussement déjantées, qui nous crient à la gueule « LOLILOL, G FÉ UNE GROSSE MACHETTE QUI TOMBE SUR LES MÉCHANS 111!!§§1 CÉTROPROFON », comme si c’était une vision artistique. En réalité, c’est tellement naze qu’il ne serait vraiment pas étonnant que tout le scénario ait été écrit par ChatGPT, avec un prompt du genre « fais en sorte qu’on ne voie pas que c’est fait par une IA, en rajoutant un peu d’excentricité ». Niveau gameplay, rien à dire, c’est OK-tier. Du tir au pigeon franchement pas passionnant, et une utilisation fainéante du monde ouvert vide et mort prévu pour Warzone. C’est évidemment un peu mieux en coop, parce qu’on peut se moquer des ennemis cons comme des balais avec ses potes. En solo, c’est de la pure perte : il n’y a strictement rien à en retirer.
Le multi n’apporte rien, mais enlève des modes au fur et à mesure
La technique est assez déplorable : ce n’est pas plus beau que les précédents titres de la licence, et en plus, il faut faire des concessions sur les options graphiques pour avoir un bon framerate en 4K, même avec des appareils très haut de gamme. Mais qu’est-ce qu’ils branlent avec leur moteur ?
Si vous voulez profiter du mode multi, il va falloir se bouger le fion : à la sortie, il y avait cinq modes différents. La semaine dernière, plus que quatre. Hier, seulement trois, dont un qui est Nuketown en Domination 24h/24h, une minuscule carte amusante cinq minutes, pas plus. Dans deux jours, ils ferment le service ? On est où, là ? Ou alors c’est parce que je n’ai pas payé les 80 putains d’euros demandés sur Steam et que j’utilise le Game Pass qui est tout de même à 28 €/mois ? Avec un peu de chance, vous pourrez tomber sur l’un des modes qui était présent sur les précédents opus, comme Team Deathmatch, Domination ou Élimination Confirmée, via Moshpit Standard. Si vous avez la malchance de cliquer sur le mode à 20v20 dont j’ai oublié le nom, vous pourrez expérimenter l’une des créations d’Activision les plus nulles de ces dernières années : on apparaît dans les airs avec sa wingsuit à quelques mètres du sol, façon écureuil volant prêt à s’écraser sur l’autoroute, et on rush des points à capturer, dans des cartes qui ressemblent à des endroits de la future map de Warzone (encore une fois). C’est absolument nul. L’autre exclusivité, c’est une sorte de Capture The Flag. Quelle originalité. Mais étonnamment, ce n’est pas le plus pourri. Le plus amusant, c’est finalement l’Escarmouche, du 2v2 à partager exclusivement avec quelqu’un sur Discord, pour éviter de finir la partie tout seul, 0 points à 6 pour les adversaires. Bon point cependant, l’admirable sound design du titre, à base de « fils de pute », « vazy, connard » et autre « sniper noob ». N’oubliez pas d’activer les communications vocales pour en profiter en Surround 7.1.
Les zombies, c’est la vie
Je n’ai pas eu le courage de tester, mais il paraît que c’est comme le précédent. Ceux qui aiment devraient aimer. Moi, je préfère autant me cogner chaque orteil contre une table basse, et puis j’ai la flemme, alors allez voir ailleurs.
À quoi bon ?
Ne vous fatiguez pas à vouloir jouer à Call of Duty 22: Black Ops 7, car Treyarch ne s’est pas fatigué à le faire. La campagne coop est une insulte à l’intelligence humaine, dont le scénario est sans doute créé par l’IA, tellement c’est naze. Côté multi, c’est d’une fainéantise affligeante : les nouveautés sont anecdotiques, voire nulles, avec un gameplay presque similaire au précédent titre, mais dans de nouvelles maps. Personnellement, je préfère celles de Call of Duty 21: Black Ops 6, donc c’est un mauvais point de plus. Je ne me prononcerai pas sur le mode zombie, parce que je n’ai pas testé, par pure flemme, dans l’optique de me mettre dans les mêmes dispositions que les studios en charge de la réalisation de leur machin. Le seul truc amusant, ce sont les adversaires qui nous insultent quand on les défonce en Escarmouche, le mode 2v2. Enfin, pour ceux que ça importe, certains visuels ont été générés par IA et le jeu coûte 80 €.
Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.
On en parlait en début de mois, BigfryTV, influenceur canadien et responsable du studio RESURGENT qui développe Transience, nous avait montré un peu de gameplay de son FPS d’action/infiltration inspiré de Project I.G.I., Splinter Cell et Max Payne. Il y a deux jours, dans une nouvelle vidéo, il a enfin annoncé la date de sortie du jeu : ce sera le 4 décembre. Il sera vendu au prix de 20 $ pour la version standard, et 30 $ pour la version supporter, qui donnera accès à un artbook et à la soundtrack. Selon le billet Steam accompagnant l’annonce, le jeu proposera 9 missions au cours desquelles on pourra jouer l’infiltration ou y aller comme un bourrin. On aura accès à un ensemble d’équipements plus ou moins tactique, inspiré de bons titres d’Ubisoft (Rainbow Six, Splinter Cell…). D’après la vidéo, la durée du jeu, uniquement solo, devrait osciller entre 8 et 12 heures.
L’influenceur rappelle à de nombreuses reprises qu’ils sont une petite équipe de développeurs indépendants, mais qu’ils ont tenté d’y mettre toute la qualité possible. Il sait très bien qu’une partie des joueurs va essayer de lui retomber sur le coin de la gueule, compte tenu de son habitude de chier – à raison – sur les projets de merde. À la rédaction, on est plutôt enthousiastes, sans trop en attendre du côté des IA, qui ont l’air bien débiles – ce qui devrait permettre de jouer sur la discrétion sans que ce soit trop dur. On verra bien ce qu’il donne à la sortie.
En attendant le 4 décembre, vous pouvez ajouter Transience à votre liste de souhaits depuis sa page Steam. À noter qu’il y aura une promo de lancement, baissant le prix à 17 $ pendant une semaine.
Cela fait maintenant plusieurs mois qu’on vous parle de l’affaire Subnautica 2 et des ex-dirigeants d’Unknown Worlds, licenciés pour des raisons plus ou moins étranges (1, 2, 3). Selon Krafton, le jeu n’était pas du tout prêt pour une sortie en 2025, et l’équipe de devs aurait été laissée à la dérive par les anciens chefs du studio. À l’inverse, ces derniers contestent ces deux points, et affirment qu’ils ont été licenciés pour éviter qu’ils reçoivent une prime de 250 millions de dollars si le jeu sortait bien en accès anticipé en 2025 et atteignait un certain seuil de rentabilité.
Il y a quelques jours, nos confrères de chez GamesIndustries.biz ont publié un article basé sur des documents déposés en amont de l’ouverture du procès, révélant que les membres de la direction de Krafton seraient bel et bien des enflures. Ils auraient monté un groupe de travail pour tenter de conclure un accord avec les fondateurs pour réduire la prime pourtant contractuelle, ou alors procéder à une prise de contrôle d’Unknown Worlds. Comme vous vous en doutez, les négociations n’ont pas abouti, ce qui a débouché sur l’éjection des éléments gênants. De son côté, l’éditeur coréen accuse les anciens fondateurs du studio d’avoir siphonné des fichiers de l’entreprise et quelques e-mails avant d’être licenciés, ce que les intéressés nient formellement. Mais la révélation des échanges sur Slack (ndlr : sorte de Discord professionnel) entre le PDG de Krafton et d’autres employés de la société, montre que cette histoire de prime lui courait sur le haricot depuis un moment : il considérait que c’était un mauvais accord pour Krafton, ou encore que cela pourrait entraîner une « baisse significative de la valeur du studio » et que « lui, en tant que responsable de l’investissement, devrait en assumer la responsabilité ». Ce n’est effectivement pas une preuve de la culpabilité du bonhomme, mais cela commence à faire un sacré faisceau. Cerise moisie sur le gâteau à la merde, les échanges montrent que le PDG de Krafton aurait utilisé ChatGPT pour tenter de trouver une solution à son « embarrassant » problème, mais que l’IA n’aurait pas donné de réponse satisfaisante.
État des membres de l’équipe de développement de Subnautica 2, allégorie, 2025
Ne partez pas, on n’a pas touché le fond ! En plus de cela, d’autres documents révèlent que les données de tests de Subnautica 2 présentées à Krafton en mai « montraient que le jeu répondait aux attentes des joueurs ». Selon un expert, pourtant interne à Krafton, « la sortie prévue en 2025 [aurait été] la meilleure solution », et « le licenciement de Ted Gill entraînerait un retard de développement de plusieurs années ». Pour finir, la responsable mondiale du développement de l’entreprise chez Krafton a écrit que « le jeu était prêt pour une sortie en août ».
Le procès n’est pas terminé, et on aura peut-être également des éléments de la part de Krafton. Mais pour l’instant, tout porte à croire que la cupidité et la stupidité de la direction de l’éditeur coréen soient les responsables de la situation. Difficile de savoir où tout cela mènera la société, mais en attendant, la poursuite du développement de Subnautica 2 est pour le moins incertaine. D’autant plus quand on connaît l’amour que porte Krafton pour l’IA…
Vendredi dernier, Offworld Industries a fait une annonce surprise : l’arrivée de Fireteam, un mode de jeu en PvE jusqu’à 5 joueurs en coop pour Squad. C’est suite à un événement interne pendant lequel les équipes expérimentent de nouvelles fonctionnalités, que le studio s’est rendu compte qu’un mode PvE pouvait être intéressant. Après un an de boulot, les développeurs sont prêts à nous montrer ce que ça donne dès le 3 décembre prochain. Si quatre missions seront gratuites, ils ne perdent pas le nord pour autant et proposent un DLC payant à 8 $ pour neuf missions supplémentaires. Et si vous avez du fric à jeter par la fenêtre, il y a même un tiers à 15 $ avec des skins et des emotes fabuleuses.
Dans le billet de blog Steam, on peut voir les différents types de missions qui seront proposés : de la recherche et destruction d’objectifs, tuer des cibles, et infiltrer ou exfiltrer des territoires ennemis. Ça se passera sur des maps comme Mutaha, Sumari ou Fallujah. Au niveau du gameplay, on nous assure que ce sera la même chose que pour la partie multijoueur, et d’après les courtes séquences que l’on peut voir dans le trailer, cela ressemble à un mélange entre des missions d’Arma 3 et de Six Days in Fallujah. L’équipe tente de nous rassurer en disant qu’ils travaillent activement à rendre l’IA crédible, mais ça nous laisse tout de même dubitatifs. On attendra d’en voir un peu plus pour se prononcer. Ils souhaitent avoir des retours pour pouvoir orienter leurs futurs développements, et promettent d’autres missions et fonctionnalités dans les prochains mois. Ils veulent, par exemple, profiter de ce mode pour en faire un tutorial, et ainsi mieux accueillir les noobs qui sont perdus dans les matchs en 50v50.
En attendant, vous pouvez jeter un œil au concept réalisé l’année dernière :
Offworld Industries insiste également beaucoup sur la communauté : tous les outils qu’ils utilisent seront mis à disposition des modders, afin qu’ils travaillent à leur place.
Si vous voulez avoir plus d’infos, n’hésitez pas à consulter le billet de blog Steam. À la rédac, on est tout de même assez curieux de voir ce que ça va donner. On l’essaiera sans doute à la sortie le 3 décembre. Attention, il faut donc posséder Squad pour y jouer. Ça tombe bien, notre partenaire Gamesplanet propose une promo de 63 % sur le jeu, ce qui le fait à 18 €. Les missions gratuites seront directement disponibles, tandis que les autres seront accessible via le DLC Squad – Fireteam, que vous pouvez ajouter à votre liste de souhaits Steam, s’il vous intéresse.
Alors qu’il est sorti il y a plus de 7 ans, Warhammer: Vermintide 2 est toujours suivi par Fatshark (aussi développeur de Warhammer 40,000: Darktide). En effet, il y a quelques jours, il a publié une nouvelle map nommée Return to the Reik, qui prend place autour d’une rivière, et nous propose une mécanique de gameplay avec des bateaux.
Après avoir jeté un œil aux fameuses séquences auprès d’influenceurs, cela semble un peu merdique, mais au moins, ça apporte de la variété. D’autre part, quelques corrections de bugs et des ajustements ont été apportés. Vous trouverez le patch note sur le billet de blog Steam dédié.
On ne l’avait pas vraiment vu venir, Total Chaos est sorti par surprise dans la journée d’hier, sans doute pendant le Xbox Partner Preview. Pour rappel, il s’agit d’une version stand-alone sous Unity d’un mod horrifique en total conversion pour DOOM II sorti en 2018. Même si à l’époque, les graphismes étaient déjà superbes avec GZDoom, la bascule vers un moteur récent est excellente. Du côté du gameplay, outre les parties de cache-cache ou les poursuites effrénées, il y a également du loot et du craft pour se confectionner des outils et de l’équipement. On était assez enthousiastes depuis les premières annonces, car le studio en charge n’est autre que Trigger Happy Interactive, créateur du meilleur rétro-FPS de 2023, Turbo Overkill. Les premiers joueurs semblent d’ailleurs contents de l’expérience, puisque les avis sont très positifs.
À la rédac, malgré le thème particulièrement horrifique, on était assez curieux de tester la proposition. Heureusement, notre journaliste de l’extrême MathMoite, équipé d’un UbiSlip, s’est porté volontaire pour explorer les couloirs sombres de cette île abandonnée, peuplée de créatures monstrueuses. On vous dira ce qu’on en pense dans les prochaines semaines.
En attendant, si Total Chaos vous fait de l’œil, vous pouvez le retrouver à –15 % sur Steam pour la semaine de sa sortie, soit 21 € jusqu’au 27 novembre.
Il y a quelques jours, on a découvert l’existence d’un immersive sim indépendant en cours de développement, très fortement inspiré de Dishonored. Il s’agit de Devoid, un jeu réalisé par un petit studio biélorusse. Loin d’être aussi complet que le titre d’Arkane Studios, il nous propose ici une lame, un arc, un bouclier et un unique pouvoir. La direction artistique, très low poly, marche très bien avec l’ambiance un peu sombre, dans un univers peuplé de vampires. Une démo vient d’être mise à disposition, alors on a testé pour voir ce que ça donnait.
Malgré le peu d’équipement mis à disposition, la mission proposée est très plaisante à parcourir. Les mouvements sont agréables, et le pouvoir, qui permet de voler pendant quelques secondes, est bien pratique sans pour autant être abusé. Il est possible de jouer sur la discrétion, en s’infiltrant un peu partout, en passant par les nombreux chemins alternatifs et en volant tout ce qui traîne. Cependant, quand on se rend compte que les affrontements sont assez faciles, il est tout aussi pratique d’exterminer tout le monde en quelques coups d’épée. On peut aussi noter que les ennemis sont sourds, aveugles et cons comme des branches, puisqu’on peut les transpercer de flèches sans que leurs potes à deux mètres ne réagissent. Malgré cela, l’expérience est plutôt bonne, et il suffira sans doute d’un peu d’équilibrage pour forcer à se cacher et éviter les combats, afin de rendre le jeu intéressant.
Si vous voulez tester la démo de Devoid, rendez-vous sur la page Steam du jeu. Pour l’instant, aucune fenêtre de sortie n’a été évoquée. Vous pouvez cependant l’ajouter à votre liste de souhaits Steam en attendant, si vous êtes convaincus.
On vous en parlait il y a quelques semaines, Gunman Contracts Stand Alone est un jeu VR issu du mod du même nom pour Half-Life: Alyx. S’il est réapparu de nulle part pour nous montrer de bien belles choses, on a été assez surpris de voir une nouvelle vidéo débarquer si vite. Une intensification de la communication pour préparer une sortie ? Malheureusement, c’est plutôt l’inverse, puisque l’unique développeur ANB_SETH a annoncé le report de l’accès anticipé pour le début de l’année 2026. Il en profite néanmoins pour nous montrer d’autres séquences de gameplay, toujours aussi jouissives.
On peut voir un passage dans les docks, entre de gros containers, puis dans un entrepôt. Les combats sont viscéraux et violents, avec des mouvements très inspirés des films de la série John Wick. La nouveauté, c’est qu’on a enfin un petit aperçu de ce que le jeu pourra donner en flat-screen. Et ça a l’air franchement correct, bien que l’arme semble prendre un peu trop de place à l’écran et que le FOV est un peu étriqué. Mais niveau sensations, ça pourrait être pas mal, avec des échanges qui font un peu penser à ceux de Ready Or Not, également très violents. Même si l’intérêt semble se porter principalement sur la partie VR, le « non-VR » pourrait tout de même être intéressant.
En attendant d’avoir une date un peu plus précise qu’un vague « début 2026 » pour l’accès anticipé de Gunman Contracts Stand Alone, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.