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Électroscope #7 : des startups françaises, des nanofleurs pour rajeunir, de l’IA et un concorde 2.0

Alimenter des datacenters pour relancer le supersonique, réécrire l’ADN pour cibler le cancer, recharger des cellules vieillissantes, relier la Terre et l’espace par laser, parler et coder avec l’IA… C’est parti pour Électroscope #7.

Et si la demande énergétique de l’IA donnait naissance au Concorde 2.0 ?

L’IA a un besoin immédiat de puissance, et l’aéronautique a déjà des moteurs capables de la fournir. En les adaptant en turbines au sol, Boom Supersonic y voit un moyen de financer la création du Concorde 2.0 et d’accélérer le retour de l’aviation supersonique.

On pourrait croire que l’IA n’est qu’une affaire de neurones artificiels et d’algorithmes. En réalité, c’est aussi une histoire de câbles, de transformateurs et de turbines. Or le réseau électrique américain, en raison de son fonctionnement actuel, a du mal à suivre la courbe de la demande en énergie des nouveaux centres de calcul en construction. Certaines baies de processeurs restent inutilisées, non par manque de puces, mais parce que les datacenters peinent à obtenir les raccordements adéquats aux lignes haute tension. Ils se retrouvent dans des files d’attente alors que la Chine ajoute des capacités à un rythme soutenu.

Face à cette lenteur, les grands acteurs du numérique se tournent vers une solution de secours : construire leurs propres centrales au pied de leurs infrastructures IA. La plupart reposent toutefois sur des turbines à gaz dérivées de réacteurs d’avions subsoniques, qui ont été conçus pour voler à haute altitude, dans un air glacial. C’est tout le problème. Quand elles sont utilisées au sol, de surcroît en plein soleil, ces turbines commencent à perdre un peu de puissance dès une dizaine de degrés, et leur production chute à partir de 30 °C. Pour tenir la charge, elles ont besoin de grosses quantités d’eau pour le refroidissement.

Le constructeur Boom Supersonic, qui est en train de concevoir Overture, une sorte de Concorde 2.0, propose une autre solution : transformer le cœur de son moteur supersonique Symphony, prévu pour voler à Mach 1,7 dans un environnement équivalent à 70 °C, en turbine électrique baptisée Superpower. Transposé au sol, il a un net avantage : il peut maintenir ses 42 mégawatts de puissance jusqu’à 43 °C, sans recourir à l’eau de refroidissement, ressource sous tension autour de nombreux sites américains.

Ce choix technologique, qui fait déjà l’objet d’une commande ferme de 29 unités, est aussi un pari industriel : produire ces turbines en série, dans une usine dédiée, pour atteindre 4 gigawatts de capacité de production par an d’ici 2030 et se servir des futurs profits pour financer le successeur du Concorde. Ainsi, chaque heure de fonctionnement dans un datacenter d’IA servirait à certifier plus rapidement le moteur Symphony et à financer Overture, et donc… le retour de l’aviation supersonique !

L’IA à la française (Mistral, Gradium) n’a pas dit son dernier mot !

Ces derniers jours, le paysage français de l’IA s’est enrichi avec Gradium, nouveau champion de l’IA vocale, et Devstral 2, la nouvelle famille de modèles de Mistral AI dédiée au code. Deux paris complémentaires qui illustrent une même dynamique : une IA française moins centrée sur le « chatbot généraliste » et davantage sur des verticales à forte valeur ajoutée – la voix comme interface universelle, et le code comme levier d’automatisation.

Née fin 2025 en tant que spin-off du laboratoire de recherche Kyutai, Gradium veut faire de la voix la nouvelle « couche d’interface » de l’IA. La start-up a levé des fonds conséquents auprès d’investisseurs de premier plan (Xavier Niel, Rodolphe Saadé, entre autres) pour industrialiser des modèles audio capables de générer et de comprendre la voix avec une latence quasi nulle. S’appuyant sur les travaux open source de Kyutai, Gradium mise sur « l’interaction voix-à-voix ». Une communication entièrement vocale, sans passage intermédiaire par le texte, plus naturelle, par défaut multilingue, et qui peut être interrompue comme on le fait dans le cadre d’une conversation « entre humains ».

Dans un tout autre registre, Mistral AI développe Devstral, une lignée de modèles spécifiquement entraînés pour le développement logiciel et le codage. Ils sont optimisés pour naviguer dans une base de code, utiliser des outils (git, recherche, tests) et modifier plusieurs fichiers en autonomie. La dernière version, Devstral 2, atteint des scores de pointe sur le référentiel SWE-Bench Verified, se positionnant comme l’un des meilleurs modèles ouverts dans le monde, avec un niveau similaire à son rival chinois Deepseek.

Vers une édition du génome 7 fois plus efficace et capable de cibler le cancer

Au sein de l’Institut Max-Planck de Leipzig, une équipe de chercheurs vient de franchir une étape importante pour rendre l’édition du génome plus efficace et, peut-être, créer (à terme) une arme ciblant spécifiquement les cellules cancéreuses.

Leur avancée, récemment publiée, apporte une nouvelle façon de « trier » les cellules après une modification de l’ADN dans une culture cellulaire, afin de ne garder que celles ayant été correctement réécrites et de se débarrasser du reste. Leur méthode, testée sur 42 régions de l’ADN humain et sur plusieurs types de cellules, multiplie en moyenne par 7 l’efficacité de l’édition génomique in vitro, atteignant parfois près de 100 % de cellules modifiées !

Leur étude nous rapproche aussi d’un rêve de longue date en cancérologie : éliminer les cellules tumorales en laissant les cellules saines intactes. Leur méthode d’édition de l’ADN pouvant exploiter la signature la plus intime du cancer : ses mutations spécifiques.

En effet, une cellule cancéreuse se distingue d’une cellule normale par quelques fautes de frappe dans son ADN. Or les « ciseaux génétiques CRISPR », programmables, développés dans le cadre de cette recherche, sont capables de reconnaître précisément ces erreurs dans les cellules cancéreuses. Les cellules portant la mutation cancéreuse sont alors coupées délibérément au « mauvais endroit » et, incapables de se réparer, meurent.

En culture cellulaire, les chercheurs montrent qu’ils peuvent ainsi tuer sélectivement des cellules humaines portant des mutations de cancer, tout en épargnant les cellules saines. Dans certains cas, la mutation pathogène est même réparée pour retrouver la séquence normale. Ce qui en fait un outil puissant pour préparer de futures thérapies !

Bien entendu, nous sommes encore au stade des essais en laboratoire : avant d’en faire un traitement, il faudra apprendre à amener ces ciseaux au bon endroit in vivo, directement dans le corps, et à contrôler leurs éventuels effets indésirables. Mais l’approche esquisse une future génération de traitements, capables de traquer les cellules cancéreuses mutation par mutation, avec une précision que la chimio ne pourra sans doute jamais offrir…

Des « nanofleurs » pour recharger nos cellules : une piste contre le vieillissement

Nos cellules ont besoin d’énergie pour tout faire : se réparer, se défendre, fonctionner au quotidien. Cette énergie est fabriquée par de minuscules organites que l’on peut comparer à des batteries internes : ce sont les indispensables mitochondries. Avec l’âge, celles-ci ont tendance à perdre en efficacité. C’est pourquoi certains tissus récupèrent moins bien et notre organisme devient alors plus vulnérable aux dégâts accumulés.

Des chercheurs de l’université Texas A&M explorent une approche originale pour aider des cellules fatiguées à retrouver du souffle. Leur idée consiste à utiliser des cellules souches comme de véritables « ateliers de fabrication de mitochondries ».

Pour y parvenir, l’équipe a conçu des particules minuscules, baptisées « nanofleurs », faites à base de disulfure de molybdène. Une fois entrées dans les cellules souches, elles sont en mesure de déclencher un signal : produire davantage de mitochondries. Dans l’expérience de laboratoire, les cellules souches ont ainsi réussi à doubler leur stock de mitochondries, puis (fait encore plus intéressant) les ont transmises plus facilement (3 à 4 fois plus) à des cellules voisines en difficulté. Autrement dit, elles ne se contentent pas de se recharger elles-mêmes : elles peuvent aussi « dépanner » des cellules autour d’elles.

Pourquoi est-ce si prometteur ? Parce que si une cellule récupère des mitochondries en meilleur état, elle peut améliorer sa production d’énergie (l’ATP), mieux résister au stress et reprendre une partie de ses fonctions. C’est une piste qui s’inscrit dans ce que l’on appelle la « médecine régénérative », qui suscite beaucoup d’intérêt : elle consiste à redonner de la capacité de réparation aux cellules et permettrait de… lutter contre le vieillissement.

FACTORY 27 : Cailabs prépare la production en série des stations optiques

Dans la bataille des données venues de l’espace, le vrai goulot d’étranglement n’est pas toujours en orbite. Il se trouve souvent au sol, là où le faisceau doit traverser l’atmosphère sans décrocher. C’est sur ce point dur que la deeptech française Cailabs s’est positionnée : faire des liaisons optiques Terre–Espace un système fiable, industrialisable et déployable à grande échelle, grâce à ses « dômes de communication laser » bientôt produits en série.

En effet, si une liaison laser promet des débits élevés et une forte directivité, elle doit traverser un milieu fort capricieux : l’atmosphère terrestre. Chaleur, turbulences, humidité, brume… l’air ambiant déforme son rayon, comme une route qui ondulerait non-stop. Et à ces distances, il faut aussi un pointage d’une précision extrême : viser une station au sol depuis l’orbite, c’est comme faire passer un fil à travers le chas d’une aiguille… sauf que l’aiguille est à plusieurs centaines de kilomètres et bouge en permanence !

Installée à Rennes depuis 2013, l’entreprise Cailabs dit avoir trouvé la parade avec de nouvelles stations optiques au sol bourrées de technologies innovantes, qui permettent au rayon laser de rester exploitable malgré des conditions atmosphériques difficiles. On peut le résumer ainsi : Cailabs fabrique l’équipement qui aide la station à récupérer un signal laser propre, même quand l’air l’a altéré, et à renvoyer un faisceau stable vers l’espace.

Après une phase de développement, Cailabs prépare désormais un vrai changement d’échelle avec la construction, à Rennes, d’une usine d’environ 10 000 m², pensée pour la production en série. Baptisé FACTORY 27, ce futur site doit entrer en service en 2027 et produire à la chaîne des dômes de communication pour les liaisons laser entre la Terre et les satellites. L’ambition affichée est de viser jusqu’à 50 stations par an, à l’horizon 2028 !

Chaque lundi, Les électrons libres vous propose un tour d’horizon des nouvelles électrisantes qui secouent le monde de la tech et œuvrent en faveur d’un progrès à même de changer votre quotidien.

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Éolien et solaire bientôt obligés de limiter les heures à prix négatifs

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a validé les nouvelles règles de marché du réseau électrique français, qui imposeront dès le 1ᵉʳ janvier 2026 à toutes les installations de plus de 10 MW — y compris renouvelables — de participer au mécanisme d’ajustement. Elles devront pouvoir proposer des offres de production à la baisse suivant la tension sur le réseau.

Dans une délibération du 2 décembre, la CRE entérine l’obligation, issue de la loi DDADUE (transposition du droit européen), pour tous les producteurs supérieurs à 10 MW de mettre « la totalité de leur puissance techniquement disponible » dans leurs offres sur le mécanisme d’ajustement. Jusqu’ici, cette obligation ne concernait que les sites raccordés au réseau de transport. Désormais, plus de 1 500 installations éoliennes et solaires raccordées au réseau de distribution devront aussi y participer.

RTE estime que cette ouverture est indispensable pour combler un « manque structurel d’offres à la baisse » : les marges dont il dispose pour équilibrer le système atteignent leur plus bas niveau lorsque la production renouvelable est élevée. Il y a trop de production sur le réseau, par exemple le midi, lorsque le soleil brille et que la consommation est basse. Le gestionnaire du réseau français a montré à la CRE que, dans plusieurs situations récentes, il n’avait pas suffisamment de leviers pour réduire la production en temps réel, au point de devoir activer des moyens hors marché.

À lire aussi Les excès de production solaire et éolienne font souffrir le réseau électrique français selon RTE

Une obligation qui s’appliquait déjà aux autres centrales de production

Pour les producteurs renouvelables, ça change beaucoup de choses. D’abord parce qu’ils ne peuvent plus rester en dehors du mécanisme : la CRE rappelle que la loi « ne prévoit aucun cas d’exemption » et demande aux acteurs qui ne seront pas prêts au 1ᵉʳ janvier 2026 de justifier sans délai leur retard et de présenter un plan d’action.

Ensuite, parce que leur participation leur confère une nouvelle responsabilité : l’envoi d’un programme d’appel fiable (calé sur la météorologie et la disponibilité de leur parc). La CRE valide en effet la création d’indicateurs de qualité de programmation — erreur quadratique moyenne, biais, amplitude des écarts — calculés quotidiennement pour chaque entité. S’il n’y a pas encore de pénalité, le régulateur demande explicitement à RTE d’élaborer un futur dispositif « incitatif » afin de fiabiliser les prévisions.

À lire aussi Record de gaspillage d’électricité éolienne et solaire en France

Éolien et solaire traités comme les autres producteurs

Concrètement, les ENR vont devoir formuler des offres à la baisse structurées comme les moyens pilotables. Chaque installation ou entité d’ajustement devra déclarer le volume de production qu’elle peut réduire, les délais d’activation compatibles, et le prix auquel elle accepte de le faire (supérieur au prix de la production, faible à ce moment là car beaucoup d’ENR injectent et l’ordre de mérite est à un prix bas).

RTE introduit par ailleurs un nouveau mode de contrôle du réalisé, basé sur la production effectivement mesurée, pour tenir compte des situations où les sites ne suivent pas leur programme. Cette évolution est particulièrement importante pour les renouvelables, dont les profils peuvent être volatils.

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SpaceX Alleges a Chinese-Deployed Satellite Risked Colliding with Starlink

"A SpaceX executive says a satellite deployed from a Chinese rocket risked colliding with a Starlink satellite," reports PC Magazine: On Friday, company VP for Starlink engineering, Michael Nicolls, tweeted about the incident and blamed a lack of coordination from the Chinese launch provider CAS Space. "When satellite operators do not share ephemeris for their satellites, dangerously close approaches can occur in space," he wrote, referring to the publication of predicted orbital positions for such satellites... [I]t looks like one of the satellites veered relatively close to a Starlink sat that's been in service for over two years. "As far as we know, no coordination or deconfliction with existing satellites operating in space was performed, resulting in a 200 meter (656 feet) close approach between one of the deployed satellites and STARLINK-6079 (56120) at 560 km altitude," Nicolls wrote... "Most of the risk of operating in space comes from the lack of coordination between satellite operators — this needs to change," he added. Chinese launch provider CAS Space told PCMag that "As a launch service provider, our responsibility ends once the satellites are deployed, meaning we do not have control over the satellites' maneuvers." And the article also cites astronomer/satellite tracking expert Jonathan McDowell, who had tweeted that CAS Space's response "seems reasonable." (In an email to PC Magazine, he'd said "Two days after launch is beyond the window usually used for predicting launch related risks." But "The coordination that Nicolls cited is becoming more and more important," notes Space.com, since "Earth orbit is getting more and more crowded." In 2020, for example, fewer than 3,400 functional satellites were whizzing around our planet. Just five years later, that number has soared to about 13,000, and more spacecraft are going up all the time. Most of them belong to SpaceX. The company currently operates nearly 9,300 Starlink satellites, more than 3,000 of which have launched this year alone. Starlink satellites avoid potential collisions autonomously, maneuvering themselves away from conjunctions predicted by available tracking data. And this sort of evasive action is quite common: Starlink spacecraft performed about 145,000 avoidance maneuvers in the first six months of 2025, which works out to around four maneuvers per satellite per month. That's an impressive record. But many other spacecraft aren't quite so capable, and even Starlink satellites can be blindsided by spacecraft whose operators don't share their trajectory data, as Nicolls noted. And even a single collision — between two satellites, or involving pieces of space junk, which are plentiful in Earth orbit as well — could spawn a huge cloud of debris, which could cause further collisions. Indeed, the nightmare scenario, known as the Kessler syndrome, is a debris cascade that makes it difficult or impossible to operate satellites in parts of the final frontier.

Read more of this story at Slashdot.

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En Australie, la pire attaque terroriste de l’histoire du pays vise la communauté juive et fait 15 morts

Les deux assaillants, un père de 50 ans, tué lors de l’attentat, et son fils de 24 ans ont ciblé les célébrations de Hanoukka sur la plage de Bondi, à Sydney. Le plus jeune suspect avait été l’objet d’une enquête des services de renseignement en 2019.

© Flavio Brancaleone / REUTERS

Devant un mémorial improvisé à Bondi Beach, à Sydney, le 15 décembre 2025.
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Le triomphe de José Antonio Kast lors de la présidentielle au Chili confirme le virage à l’extrême droite en Amérique du Sud

Le chef de l’Etat élu a promis d’en finir avec l’insécurité, l’immigration irrégulière et les difficultés économiques, évitant d’évoquer la dictature et ses positions ultraconservatrices sur les sujets de société.

© Esteban Felix / AP

José Antonio Kast, du Parti républicain, élu président du Chili, à Santiago, le 14 décembre 2025.
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Municipales 2026 : la stratégie solitaire de LFI face à celle d’union du reste de la gauche

Le parti de Jean-Luc Mélenchon partira seul dans une majorité de communes, tandis qu’écologistes, socialistes et communistes ont conclu des accords dès le premier tour.

© MIGUEL MEDINA/AFP

Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, à Marseille, le 6 décembre 2025.
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Rob Reiner, le réalisateur de « Quand Harry rencontre Sally », « Stand by Me » ou encore « Misery », est mort à 78 ans

Après s’être fait connaître en tant qu’acteur dans la sitcom « All in the family » dans les années 1970, il commence une carrière derrière la caméra en 1984 avec « Spinal Tap », le premier de nombreux succès. La police de Los Angeles soupçonne un meurtre.

© ELIZABETH FRANTZ / REUTERS

Rob Reiner lors d’une réception au Département d’Etat à l’occasion des Kennedy Center Honors, à Washington, le 2 décembre 2023.
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« Le Sénat doit ouvrir l’assurance-chômage aux artistes-auteurs et autrices »

Parce que créer est un métier et que le secteur de l’économie culturelle est traversé par une grande précarité, il est temps de reconnaître pleinement la condition des artistes-auteurs en leur ouvrant les droits à l’assurance-chômage, soutient, dans une tribune au « Monde », un collectif de créateurs parmi lesquels Pénélope Bagieu, Mona Chollet et Ernest Pignon-Ernest.

© THOMAS SAMSON/AFP

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