Vue lecture

DNC : la détresse agricole, vache à lait des complotistes

Entre expression du profond malaise du monde agricole, récupération politique et délires complotistes alimentés par les réseaux sociaux, la crise de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) est devenue un cas d’école de tous les travers de l’époque.

La dermatose nodulaire contagieuse est une maladie virale hautement contagieuse qui affecte exclusivement les bovins. Causée par un poxvirus apparenté à une variole bovine, elle se manifeste par des nodules cutanés douloureux, une fièvre élevée, une baisse d’état général et, dans certains cas, la mort, celle-ci pouvant toucher entre 5 % et 10 % des bêtes affectées, avec une morbidité capable d’atteindre les 40 %. Elle a logiquement d’importantes conséquences économiques, provoquant une chute violente de la production laitière et une impossibilité de valoriser le cuir des animaux. Elle est également assez sournoise du fait de sa longue période d’incubation, de 15 à 28 jours. Cette affection n’est pas une zoonose : elle ne se transmet pas à l’humain, ni par contact direct ni par consommation de viande ou de lait.

Hélas, il n’existe aucun traitement curatif, contrairement à ce que certaines fake news prétendent, ce sur quoi nous reviendrons. La transmission repose principalement sur des vecteurs mécaniques, des insectes tels que les moustiques ou les taons (et non les mouches, là encore contrairement à certaines idées diffusées), favorisée par un climat doux et humide.

En France, le premier foyer a été détecté le 29 juin 2025 en Savoie. À ce jour, 113 foyers ont été confirmés dans onze départements, avec des cas récents dans l’Aude, marquant une extension. Plus de 3 000 bovins ont été euthanasiés sur un cheptel national de 16 à 17 millions de têtes. Outre les pertes économiques, les conséquences sont multiples, notamment psychologiques pour des éleveurs déjà en difficulté et inquiets, qu’importe qu’ils aient raison ou tort quant aux conséquences de traités, comme le Mercosur, ou des importations venant d’Europe de l’Est sur leur activité. Et comme l’a expliqué sur X notre contributeur, le Dr Jérôme Barrière : « Si cela suscite autant de mobilisation chez les éleveurs, c’est qu’avec l’abattage d’un troupeau entier, des années de sélection génétique sont anéanties. Et, parmi ces animaux, il peut aussi exister des races rares ou des lignées précieuses qui pourraient disparaître. Sans parler de l’impact humain : le traumatisme psychologique est réel. » Car oui, pour les agriculteurs, voir leurs animaux, avec lesquels ils entretiennent une relation quasi fusionnelle, être euthanasiés est bien plus qu’un crève-cœur. Or, même si un vaccin existe, l’abattage après contamination et les restrictions de mouvement sont les seules réponses pouvant être apportées. Et elles laissent toujours des traces indélébiles dans la psyché des éleveurs.

Une stratégie contestée et pourtant… indispensable

La stratégie française, alignée sur les règlements européens, combine abattage systématique des unités épidémiologiques infectées, zonage strict et vaccination obligatoire autour des foyers. Ce qui a permis une contention initiale efficace dans les régions alpines, la Savoie étant désormais sauvée de ce fléau. Elle se double d’indemnisations à 100 %, d’avances rapidement dispensées et d’un soutien psychologique. Non sans quelques rigidités qui alimentent la grogne, comme en ont témoigné les blocages d’autoroutes et les manifestations de ces derniers jours, ayant conduit à des affrontements violents avec des forces de l’ordre parfois dépassées et à des réactions brutales. Des syndicats comme la Coordination rurale et la Confédération paysanne dénoncent des abattages excessifs, y compris sur des troupeaux vaccinés (dus à une incubation préexistante), et plaident, à tort, pour celui des seuls animaux en apparence malades, ce qui pourrait être trompeur. Face à une mobilisation exacerbée par des motifs souvent plus politiques que scientifiques, le gouvernement tente de s’ouvrir au dialogue, étend les zones de vaccination et envisage des ajustements, tout en maintenant que l’abattage reste indispensable pour éviter une propagation endémique.

Ailleurs, l’herbe n’est pas plus verte

J’approfondis

Que dit la science ?

La question a été largement traitée sur X par un vétérinaire tenant le compte Dr Toudou, vu plus de deux millions de fois et relayé par nombre de ses confrères. Il a fait le point, non sans exaspération, sur le chaos informationnel des réseaux sociaux à ce propos, avant de structurer son intervention en décrivant la nature de la maladie et d’en détailler les symptômes avec une précision clinique, tout en rappelant que le vrai fléau réside dans les retombées économiques. Il a ensuite balayé les illusions thérapeutiques qui circulent en ligne, rappelant l’impossibilité de guérison et l’inefficacité de remèdes tels que l’ivermectine ou la fleur de Bach. Pour illustrer l’urgence, il a comparé la situation au Covid-19, mais en « 100 fois pire », en raison de trois obstacles majeurs. D’abord, la transmission vectorielle : le virus ne se propage pas simplement par contact, mais via des insectes, rendant les quarantaines illusoires. Ensuite, le temps d’incubation prolongé permet au virus de se disséminer discrètement avant l’apparition des symptômes. Enfin, la morbidité variable entretient un redoutable flou statistique. Face à ce tableau, le vétérinaire expose les solutions, associant deux mesures complémentaires correspondant aux préconisations de l’État : l’abattage total des troupeaux infectés et la vaccination ciblée. À l’échelle du pays, une vaccination généralisée est prématurée, car elle épuiserait les doses et les ressources humaines et bloquerait les exportations indispensables à la survie du secteur. Un plaidoyer pour la raison face à la panique, soulignant que ces mesures, bien que déchirantes, sont le fruit d’études et de spécialistes, non d’un caprice administratif. Des propos indispensables tant cette crise attise les saillies complotistes et la récupération politique.

La DNC ? « Nous sachons ! »

La DNC agit comme un aimant irrésistible pour les mouvances complotistes et antivax, offrant un narratif qui s’inscrit dans l’actuelle défiance envers les institutions sanitaires et l’État, entretenue par les réseaux sociaux, les intérêts politiques et les ingérences étrangères. Ce que le spécialiste de ces questions, David Colon, a analysé, ayant établi qu’au « moins 16 sites de médias fictifs francophones du réseau Storm-1516 affilié au Kremlin cherchent depuis jeudi dernier à amplifier en ligne le mouvement des agriculteurs ». Les abattages systématiques sont dépeints non comme une nécessité épidémiologique, mais comme une punition arbitraire contre les ruraux, un « génocide bovin » orchestré pour des motifs occultes. La vaccination, pourtant complémentaire et désormais élargie à près d’un million de doses en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine, est elle-même diabolisée, étant présentée comme un « poison expérimental » ou un « cheval de Troie » des laboratoires pharmaceutiques. L’État, accusé d’autoritarisme pur, devient le complice d’une Union européenne vue comme un marionnettiste distant, imposant des protocoles uniformes au mépris des réalités locales.

Ce cocktail émotionnel se fait l’écho des controverses nées durant la pandémie de Covid, où les mêmes acteurs – antivax, souverainistes et ultradroitiers, souvent pro-Kremlin – avaient prospéré sur des théories de « grand reset » ou de « vaccins tueurs ». La crise agricole cumulée (Mercosur, FCO, hausse des coûts) et la défiance post-Gilets jaunes transforment une maladie en symbole d’une « guerre contre les paysans ». Comme l’a analysé Emmanuelle Ducros dans L’Opinion, les réseaux sociaux se muent en « torrents d’émotions et de fake news », où des images chocs – charges policières devant une ferme ariégeoise le 9 décembre, euthanasies filmées en direct – « galvanisent tout ce que la France compte d’antisystèmes », parasitant le débat rationnel et amplifiant une colère légitime en furie populiste.

Ces visuels viraux, souvent décontextualisés ou manipulés (comme une photo générée par IA relayée par des comptes complotistes pour illustrer de prétendus « abattages secrets »), transforment une mesure sanitaire en scandale moral, pour maximiser les vues.

Comme le rappelle le Dr Jérôme Barrière, les mêmes comptes qui, en 2020-2022, propageaient des rumeurs sur les « puces 5G » dans les vaccins humains se reconvertissent aujourd’hui en « défenseurs des vaches ». Sans compter les théories dénonçant un virus « fabriqué en labo » pour justifier le Frexit (cherchez le rapport…). Sur X, l’analyse des contenus viraux confirme cette dérive. Selon des observations partagées par des fact-checkers, comme Raphaël Grably, sur les vingt-sept tweets les plus partagés (plus de 2 000 retweets chacun), vingt-deux émanent de comptes affiliés à l’ultra-droite, aux mouvances antivax, pro-Kremlin ou complotistes, transformant une crise sanitaire agricole en champ de bataille informationnel.

Cette attractivité s’explique aussi par la porosité des sphères. Certains Gilets jaunes ruraux, déjà échaudés par les ZAD et la taxe carbone, se croisent avec des antivax urbains, créant un front hybride où la science est reléguée au rang de « narratif élitiste ». Des opportunistes politiques, inexistants en dehors des réseaux, comme Nicolas Dupont-Aignan ou Florian Philippot, en tirent profit en titrant « DNC : L’AVEU ! », accusant l’UE de vouloir « réduire massivement notre cheptel » via des abattages « imposés ».

De même, des rumeurs comme celle des « 70 vétérinaires radiés pour refus d’abattage », démentie le 15 décembre par le préfet de l’Ariège, se propagent comme une traînée de poudre, accusant un « État totalitaire » de museler les « lanceurs d’alerte ».

Au-delà des fake news, cette attraction révèle une stratégie plus large, également alimentée par le RN et LFI, exploitant la vulnérabilité rurale pour élargir l’audience complotiste en liant la DNC à un « agenda vert » imaginaire ou à des théories globalistes (Bill Gates et les « steaks artificiels »).

Ces convergences, amplifiées par des bots et des groupes Telegram, menacent non seulement l’éradication de la maladie, mais aussi la cohésion sociale.

Récupération politique : les municipales en ligne de mire

L’extrême droite, Rassemblement national en tête, joue un rôle central dans cette instrumentalisation, en dénonçant un « scandale vaccinal » et une gestion « inhumaine » des abattages pour consolider son ancrage dans les campagnes. Après avoir obtenu des scores records lors des européennes de 2024, le RN multiplie les déclarations incendiaires pour capter le vote des éleveurs désemparés. Certains de ses députés, comme Laurent Jacobelli ou Sébastien Chenu, ont relayé des images d’abattages, accusant l’État de « sacrifier l’agriculture française sur l’autel de Bruxelles », dans une rhétorique anti-UE qui fait écho à leur programme. Cette stratégie vise non seulement à déstabiliser le gouvernement, mais aussi à préparer le terrain pour les municipales de mars 2026, où le RN espère conquérir des mairies rurales en Occitanie et dans les Alpes, régions touchées par la DNC. Reconquête, de son côté, amplifie ce narratif en liant la crise à un « complot mondialiste » contre la souveraineté alimentaire, relayant des théories conspirationnistes sur les vaccins bovins pour mobiliser un électorat ultraconservateur.

De l’autre côté de l’échiquier, La France insoumise illustre la jonction entre les extrêmes en qualifiant la politique d’abattage de « mortifère » et d’« écocide sanitaire », dans une ligne qui s’inscrit dans son combat pour une agriculture paysanne et écologique, sans que l’on comprenne bien le rapport entre les deux. Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée, a ainsi interpellé la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, lors d’une séance de questions au gouvernement, exigeant une « suspension immédiate des abattages » et une « vaccination massive et gratuite » pour tous les troupeaux, accusant le pouvoir d’une « gestion libérale qui privilégie les exportations au bien-être animal et humain ». LFI tente ainsi de concurrencer le RN sur son terrain. À l’approche des municipales, les insoumis visent des alliances locales avec des listes citoyennes ou écologistes dans des communes agricoles touchées par la DNC.

Enfin, les syndicats agricoles jouent un rôle idéologique essentiel dans cette récupération, en servant de courroie de transmission entre la base paysanne et les partis politiques. La FNSEA, syndicat majoritaire, défend une ligne modérée, soutenant les abattages comme un « mal nécessaire » pour préserver les exportations et le statut indemne de la France, tout en réclamant davantage d’indemnisations et de vaccins – une position qui l’expose aux accusations de « collaboration » avec le gouvernement. À l’opposé, la Coordination rurale, ancrée à droite, voire à l’extrême droite, et entretenant des liens avec le RN, mène une contestation virulente contre les « abattages barbares » et l’UE, appelant à des blocages radicaux pour « sauver nos vaches et notre indépendance ». Lui emboîtant le pas, la Confédération paysanne, d’inspiration altermondialiste et proche de LFI, critique une « politique industrielle mortifère » qui privilégie les gros élevages au détriment des petits, plaidant pour une vaccination généralisée et des traitements alternatifs. Ces deux syndicats, prétendument aux antipodes idéologiquement, ont formé une coalition temporaire, comme l’illustre leur appel commun à des mobilisations. Cette convergence cynique, rare dans l’histoire syndicale agricole, souligne comment la DNC devient un catalyseur de défiance, au risque de fragiliser davantage une filière déjà exsangue.

L’article DNC : la détresse agricole, vache à lait des complotistes est apparu en premier sur Les Électrons Libres.

  •  

Aides à la rénovation énergétique : est-ce la fin de MaPrimeRénov’ ?

Si le projet de loi de finances est rejeté, MaPrimeRénov’ pourrait être de nouveau interrompue dès le 1ᵉʳ janvier. Un potentiel coup dur pour la rénovation énergétique en France, très dépendante des aides publiques.

« Pas de budget, pas de guichet » pour MaPrimRénov’. Dans une interview accordée au Parisien et publiée le 13 décembre, le ministre de la Ville et du Logement Vincent Jeanbrun avertit que, si le budget n’est pas voté au Parlement, le dispositif MaPrimeRénov’ serait « forcément suspendu au 1ᵉʳ janvier ». Un scénario qui rappellerait comment l’année 2025 a déjà commencé lorsque l’aide pour rénover les logements avait été gelée pendant plusieurs semaines avec les dossiers bloqués qui s’ensuivent.

Le ministre explique au Parisien que MaPrimeRénov’ ne peut fonctionner sans cadre financier clair et voté : « sans budget, je ne vois pas comment on pourrait relancer la rénovation », insiste-t-il. Aujourd’hui, près de 80 000 dossiers sont encore en cours d’instruction, dont une part importante en copropriété. Une nouvelle suspension risquerait d’allonger encore les délais et de fragiliser un écosystème déjà marqué par l’instabilité du dispositif.

S’il insiste sur l’aspect crucial du vote pour la survie du dispositif, Vincent Jeanbrun affiche sa volonté de voir MaPrimeRénov’ « retrouver son ambition de départ » dès janvier, si le budget est adopté.

À lire aussi Pompe à chaleur air/eau : pensez aux aides locales pour réduire le coût d’installation

Prioriser les ménages à faible revenus

L’aide serait de nouveau ouverte à l’ensemble des ménages avec une priorité donnée « aux familles les plus en difficulté et aux passoires thermiques ». M. Jeanbrun souhaite également recentrer le dispositif sur les rénovations globales jugées plus efficaces sur le plan énergétique et sur la décarbonation des modes de chauffage. C’est une vraie ligne de crête sur laquelle l’exécutif surfe : maintenir un soutien large à la rénovation tout en ciblant davantage les projets les plus performants. 

La poursuite de MaPrimeRénov’ conditionnera en partie l’autre annonce du ministre concernant une proposition de loi, déjà adoptée au Sénat, visant à autoriser temporairement la location de logements classés DPE lettre G, à condition que les propriétaires s’engagent à réaliser des travaux dans des délais encadrés.

L’article Aides à la rénovation énergétique : est-ce la fin de MaPrimeRénov’ ? est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

  •  

A Paris, le nombre de sans-abri dans les campements au plus haut depuis six ans

Les maraudes de France terre d’asile ont recensé, fin novembre, 663 tentes dans les principales zones de campements de la capitale, ce qui représenterait 985 à 1 723 personnes. En cause, la baisse des places d’hébergements et les restrictions dans l’accès au séjour.

© BERTRAND GUAY/AFP

Un campement de migrants sous le métro aérien, à la station Stalingrad, à Paris, le 5 novembre 2025.
  •  

Les films à l’affiche : « L’Agent secret », « Histoires de la bonne vallée », « Rebuilding »…

Chaque mercredi dans La Matinale, les journalistes cinéma du « Monde » livrent leurs critiques des films à découvrir en salle. Aujourd’hui, notamment, le troisième volet de la franchise de science-fiction « Avatar ».

© 20TH CENTURY STUDIOS

Image extraite du film « Avatar : de Feu et de Cendres », 2025.
  •  

EN DIRECT, guerre en Ukraine : le point sur la situation

Le porte-parole du Kremlin a réaffirmé que la Russie souhaitait un règlement durable du conflit en Ukraine et que la position de Moscou sur ce dossier demeurait « claire et cohérente ».

© Alexander Kazakov / AP

Le conseiller pour la politique étrangère russe, Yuri Ushakov, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, et le chef de la République du Tatarstan, Rustam Minnikhanov, pendant des discussions au Turkmenistan, le 12 décembre 2025.
  •  

Victor Wembanyama et les Spurs échouent en finale de la Coupe NBA face aux New York Knicks

Le joueur français, un brin emprunté (18 points), a vu son rêve de remporter avec sa franchise un premier trophée collectif s’envoler, après une remontée pleine d’autorité orchestrée par l’équipe new-yorkaise (124-113).

© Kirby Lee / IMAGN IMAGES via Reuters Connect

Victor Wembanyama (à gauche) essaye de stopper le joueur des New York Knicks Tyler Kolek, en finale de la Coupe NBA, à Las Vegas (Nevada), le 16 décembre 2025.
  •  

Fraude aux eaux en bouteille : le minéralier Bonneval réclame 1,6 milliard d’euros à Nestlé en justice pour « concurrence déloyale »

Selon les informations du « Monde », Nestlé Waters est assigné devant le tribunal de Nanterre par son concurrent qui demande le retrait du marché des eaux Perrier, Vittel, Contrex et Hépar.

© SYLVAIN THOMAS/AFP

L’entrée de l’usine Perrier, à Vergèze (Gard), le 7 février 2025.
  •  

Condorcet, Fénelon, Charlemagne... Ces très bons lycées publics parisiens où le niveau scolaire recule

ENQUÊTE - Depuis la réforme d’Affelnet en 2021, l’origine sociale compte autant, sinon plus que les notes pour intégrer un lycée public réputé. Depuis, les résultats de plusieurs établissements ont considérablement baissé.

© JACQUES DEMARTHON / AFP

Le prestigieux lycée Condorcet (9e arrondissement) fait partie des établissements publics parisiens réputés dont le niveau a sensiblement baissé depuis la réforme d’Affelnet en 2021.
  •  

PLFSS : «Comment la France gaspille 20 milliards d’euros par an en soins inutiles»

FIGAROVOX/TRIBUNE - Alors que le projet de loi de financement de la sécurité sociale est à l’étude à l’Assemblée, plusieurs médecins spécialistes estiment que l’approche gestionnaire de la santé omet un problème d’envergure : l’inanité de près de 20 % de soins médicaux dispensés.

© Sarah Meyssonnier / REUTERS

Les députés lors d’une séance consacrée au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), à l’Assemblée nationale.
  •  

«Je suis un monstre ? Pourtant tout le monde est vivant» : au procès de l’ex-surfeur Karim Braire, une accablante fuite en avant

COMPTE RENDU D’AUDIENCE - Jugé jusqu’à ce soir devant la cour criminelle de Pau pour viols, tortures et violences sur son ex-compagne et ses enfants, l’ancien surfeur vedette Karim Braire s’enferme dans le déni et la victimisation.

© Gisarb pour Le Figaro

Karim Braire, ancien surfeur autoproclamé de grandes vagues, est jugé jusqu’à mercredi devant la cour criminelle de Pau, où il encourt 20 ans de prison.
  •  

«Certains veulent se débarrasser de la corvée» : ces Français qui utilisent l'IA pour trouver leurs idées de cadeaux de Noël

De plus en plus de consommateurs s’en remettent à l’intelligence artificielle lors de la préparation de leurs achats pour les fêtes. Une manière de se décharger du stress que représente cette période de l’année.

© Valerie M/peopleimages.com / stock.adobe.com, Capture d'écran ChatGPT

Les outils d’IA générative ont toutefois tendance, lorsque la requête reste trop vague, à donner des idées peu originales... et à reproduire des clichés.
  •  

Tickets-restaurant, chèques-vacances, chèques-cadeaux... Les salariés français très attachés à ces avantages, selon une enquête

Plus de la moitié des bénéficiaires affirment même qu’ils pourraient quitter leur entreprise si ces avantages étaient réduits ou supprimés.

© ADOBE STOCK

Une réduction du montant des chèques-vacances ou des chèques-cadeaux inquiéterait 52% des salariés. (Image d’illustration)
  •  

Conflit Mbappé/PSG : 55 M€ à régler, «victoire», appel ou pas… Cinq questions pour tout comprendre

DÉCRYPTAGE – Le Conseil de Prud’hommes de Paris a donné raison à Kylian Mbappé mardi, dans le conflit qui l’oppose au PSG, son ancien employeur, depuis 18 mois.

© Eurokinissi / Icon Sport / ΧΟΥΖΟΥΡΗΣ ΜΑΡΚΟΣ / Icon Sport / Baptiste Fernandez

Kylian Mbappé a remporté une bataille face au PSG de Nasser Al-Khelaïfi. 
  •  

En Asie du Sud-Est, la crise climatique se paie très cher

Vous êtes en terminale ou en première spécialité histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) ? La Lettre de l’éduc est pour vous. Chaque semaine, Benjamin Daubeuf, professeur agrégé d’histoire-géographie, vous conseille la lecture d’un article d’actualité qui résonne avec votre programme. Cette semaine, il se penche sur la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes en Asie du Sud-Est, aux conséquences humaines dramatiques.

© “Courrier international”

La Lettre de l’éduc, révisez les programmes d’histoire-géographie avec “Courrier international”, par Benjamin Daubeuf.
  •