Vue lecture

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.

Les 8 kits solaires prêts à brancher les moins chers au watt-crête

Le marché du kit solaire prêt à brancher (ou plug and play) est en plein boom. Il s’agit d’un pack contenant un ou plusieurs panneaux solaires avec tout ce qu’il faut pour produire de l’électricité facilement, en branchant l’installation à une simple prise domestique. Si vous souhaitez vous lancer, il n’est pas évident de s’y retrouver dans l’offre diversifiée proposée par les différents fabricants. Pour rentabiliser son investissement le plus rapidement possible, il est préférable de dénicher le kit qui permette de payer le watt-crête (Wc) le moins cher possible. On fait ici un tour d’horizon du marché avec comme critères des kits comprenant un ou deux panneaux, avec fixations au sol et option de suivi de production, sans stockage. Les calculs sont donnés hors promotion, mais en tenant compte des frais de livraison qui peuvent considérablement alourdir la note.

Voici le panorama des stations solaires prêtes à brancher les moins chères au watt-crête. Petite précision, ce classement ne prend pas en compte le panneau solaire proposé par Lidl, étant donné qu’il n’est plus disponible sur le site internet de l’enseigne.

Les kits solaires à un seul panneau les moins chers

1 – Électro-Dépôt WE : de 1,10 à 1,17 €/Wc

Électro-Dépôt est connu pour vendre des appareils électroménagers à bas prix, dans des magasins qui ressemblent à des entrepôts. L’enseigne commercialise aussi un kit solaire et bat la concurrence au niveau du prix. Composé d’un panneau d’une puissance de 410 watts (W), le kit est composé également d’un socle pour installer le panneau au sol ou au mur avec une inclinaison réglable entre 15° et 35°, d’un câble de 3 mètres et d’un micro-onduleur. Une notice de montage est fournie pour assembler le kit.

Le kit peut être livré à domicile pour 30 euros ou retiré directement en magasin, en vérifiant la disponibilité au préalable sur le site internet. Il est vendu 449,99 euros, soit 1,10 euro/Wc si le client vient retirer son kit directement en magasin. En cas de livraison, l’offre reste très intéressante avec un coût de revient de 1,17 euro/Wc.

2 – Beem Energy On : 1,37 €/Wc

Le spécialiste du solaire Beem Energy vient de sortir une nouvelle station solaire, la Beem On. Composé d’un panneau bifacial de 460 Wc, d’un micro-onduleur et de toute la connectique. À noter que trois inclinaisons du panneau sont possibles, afin de maximiser la production en fonction des saisons.

La Beem On est livré sur une palette, déjà montée et installée sur son socle. Il suffit de brancher le micro-onduleur et de brancher le tout sur une prise domestique. Le kit comprend un câble de 10 mètres, soit une longueur bien supérieure à celle proposée par ses concurrents. Ce kit est vendu 629 euros et les frais de port sont gratuits, ce qui rend ce modèle particulièrement compétitif avec un montant de 1,37 euro/Wc.

3 – Mon Kit solaire 1 panneau : entre 1,41 et 1,47 €/Wc

L’enseigne en ligne Mon Kit Solaire propose un kit comprenant 1 panneau de 430 Wc avec fixations au sol et inclinaison à choisir. En effet, l’acheteur doit choisir ses fixations, soit avec une inclinaison à 15°, soit à 30° alors que d’autres kits proposent plusieurs inclinaisons possibles avec le même socle. Ici, avec les fixations à 30°, le kit coûte 540 euros alors qu’il est à 516 euros avec une inclinaison à seulement 15°, moins optimale en mi-saison.

Outre le panneau et son socle, le kit comprend un lot de visserie, un micro-onduleur et un câble de 5 mètres avec prise secteur. Des tutoriels et une notice de montage sont disponibles pour aider l’acheteur. Il est également possible de joindre un interlocuteur du site pour se faire conseiller sur le montage.

Il faudra tout de même compter en plus sur des frais de livraison de 90 euros. Ainsi, le coût total est de 1,47 euro/Wc avec l’inclinaison à 30° et 1,41 euro/Wc avec l’inclinaison à 15°. Vous pouvez faire baisser l’addition si vous habitez à proximité de Lille et que vous êtes en mesure de venir retirer gratuitement votre commande à l’entrepôt.

4 – Solarcoop Base : 1,42 €/Wc

La société coopérative Solarcoop propose un kit solaire avec un panneau fabriqué au choix, soit par l’entreprise Voltec, soit par Dualsun. C’est le modèle proposé par Dualsun qui est le plus intéressant. Il s’agit d’un panneau bifacial de 425 Wc. Le kit comprend également le socle avec une inclinaison à 30°, le micro-onduleur avec 5 mètres de câble ainsi que la prise connectée.

L’ensemble est vendu 540 euros auxquels il faut ajouter 63 euros de frais de port qui sont clairement affichés sur la page de description du produit, ce qui n’est pas toujours le cas des autres marques. Le coût total du kit revient donc à 603 euros, soit 1,42 euro/Wc.

Les kits solaires à deux panneaux les moins chers

Il est possible d’investir dans un kit comprenant deux panneaux, permettant d’augmenter sa production. Deux possibilités s’offrent à vous : soit vous pouvez acheter directement un kit de deux panneaux, soit vous pouvez commencer par un kit avec un panneau pour acheter par la suite une extension. Presque toutes les marques proposent cette possibilité d’extension.

Après avoir effectué plusieurs simulations, on s’est rendu compte qu’il était plus intéressant financièrement de choisir tout de suite un kit de deux panneaux plutôt que de procéder par étape et d’ajouter une extension à un kit d’un panneau. Voici les 4 kits avec deux panneaux les moins chers du marché actuellement.

1 – Mater France 860 Wc : 0,71 €/Wc

Mater France propose un ensemble de deux panneaux bifaciaux à poser au sol ou sur un mur. Le site ne précise pas clairement l’inclinaison possible avec le socle. Il ne semble pas possible de varier facilement l’inclinaison, comme pour d’autres marques. La puissance totale de l’installation est de 860 W. Avec le coût du support au sol, le total est vendu 611 euros.

Le pack comprend le micro-onduleur ainsi qu’un câble de 3 mètres. À noter que la livraison est gratuite. Ce kit est donc vendu à un prix très attractif qui revient à 0,71 euro/Wc.

2 – Up Watt : 0,89 €/Wc

Le site en ligne Up Watt, spécialiste du solaire, propose un kit de 2 panneaux Longi Solar Technologie Back Contact d’une puissance totale de 850 Wc avec fixations au sol pour une inclinaison fixe à 30°. Le micro-onduleur possède un câble de 5 mètres. Le tout est pour 759,90 euros, soit 0,89 euro/Wc, car la livraison est gratuite.

 3 – Oscaro OPower Mini : 1,07  €/Wc

Le kit OPower Mini est composé de deux panneaux bifaciaux d’une puissance de 880 Wc pour un montant de 790 euros. Le pack contient les deux panneaux, le micro-onduleur ainsi que le support et un câble de 5 mètres. L’inclinaison des panneaux est fixe, mais le site ne donne pas d’indication sur le degré de l’angle. L’offre paraît intéressante, mais elle doit toutefois être tempérée, car les frais de port sont particulièrement élevés : 149 euros. Cela augmente significativement la facture totale. L’ensemble reste intéressant à 1,07 euro/Wc.

 4 – Mon Kit solaire 2 panneaux : à partir de 1,11 €/Wc

Le site en ligne Mon Kit Solaire propose de nombreux kits solaires plug and play. En comparant les packs comprenant deux panneaux, on se rend compte qu’il est possible d’acheter un kit avec fixations incluses ou un kit avec fixations en option. Dans tous les cas, la longueur du câble du micro-onduleur est de 5 mètres. Petit bémol, c’est plus cher d’acheter un kit avec fixations incluses plutôt que de choisir un kit sans fixations, lesquelles peuvent être ajoutées en option.

En effet, un kit avec fixations incluses au sol comprenant deux panneaux d’une puissance totale de 860 Wc revient à 902 euros (hors promotions). Le socle à poser au sol propose une inclinaison fixe à 15°. Avec la livraison à 129 euros, cela revient à un coût de 1,20 euro/Wc. Or, le kit de deux panneaux d’une puissance totale identique à 860 Wc avec fixations au sol en option avec inclinaison à 15° revient à 825 euros (avec les fixations et hors promotions). Le prix monte à 878 euros si on opte pour l’inclinaison à 30°. Avec les frais de port à 129 euros, on obtient l’ensemble à 1,11 euro/Wc dans le premier cas et 1,17 euro/Wc dans le second cas. Si on choisit une inclinaison à 15°, il vaut mieux opter pour le kit avec les fixations en option, cela revient moins cher (1,11 euro/Wc au lieu de 1,20 euro/Wc).

Après ce panorama du marché, voici quelques conseils à suivre avant de choisir un kit plug and play. Déjà, il faut se méfier des offres trop alléchantes qui s’expliquent souvent par l’absence de socle permettant d’installer les panneaux au sol. Il est indispensable de bien vérifier le contenu du kit et notamment la longueur du câble qui permet de brancher l’installation à une prise domestique.  Ensuite, il ne faut pas oublier de bien vérifier le montant des frais de port avant de valider la commande, car ils peuvent alourdir considérablement la facture.

L’article Les 8 kits solaires prêts à brancher les moins chers au watt-crête est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

Un carburant 100% renouvelable bientôt disponible à la pompe

carburant-100%-renouvelable-pompe-superethanol

Imaginez un futur proche où remplir le réservoir de votre voiture contribue activement à la lutte contre le changement climatique. Ce futur pourrait être plus proche que vous ne le pensez, grâce à une innovation majeure dans le domaine des carburants : un nouveau type de superéthanol E85 entièrement renouvelable et potentiellement moins cher.

Carburant 100 % renouvelable : qu’est-ce que c’est ?

Le Superéthanol E85 n’est pas un inconnu sur les routes françaises, mais sa composition est sur le point de connaître une transformation radicale. Actuellement vendu à environ 90 centimes le litre, ce carburant se compose principalement de biomasses comme les céréales ou les betteraves. La nouveauté ? La version à venir promet d’être 100% issue de biomasse, sans aucune trace d’énergie fossile, rendant ce carburant complètement renouvelable. Nicolas Kurtsoglou, responsable carburant de Bioéthanol France, explique sur RTL que cette avancée est possible grâce à l’utilisation de sources innovantes telles que l’huile de cuisson usagée.

L’aspect le plus impressionnant du nouveau E85 ne réside pas seulement dans sa composition. Selon Nicolas Kurtsoglou, ce carburant pourrait réduire les émissions de CO2 de 70% et les émissions de particules et d’oxyde d’azote de 90 à 98% par rapport à l’essence traditionnelle. Ces chiffres soulignent un double avantage : écologique et économique. Le prix prévu autour de 1 euro le litre rend ce choix non seulement vertueux pour l’environnement, mais également attrayant pour le portefeuille des consommateurs.

Un futur acteur clé de la transition énergétique ?

Malgré ses promesses, plusieurs questions demeurent quant à l’adoption généralisée du nouveau E85. Quand exactement ce carburant sera-t-il disponible à la pompe ? À quels types de véhicules s’adressera-t-il, et comment sera-t-il distribué ? Ces interrogations sont cruciales pour évaluer la viabilité à long terme de cette solution énergétique.

Le passage à un carburant entièrement renouvelable tel que le Superéthanol E85 représente une avancée significative dans notre quête d’un avenir plus durable. Avec des avantages tant économiques qu’écologiques, ce carburant pourrait bien être l’un des acteurs clés de la transition énergétique en France. 

L’article Un carburant 100% renouvelable bientôt disponible à la pompe est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Électricité : le médiateur de l’énergie demande la fin des coupures

electricite-mediateur-fin-coupure

L’année 2023 met en lumière une hausse importante des impayés des factures d’électricité. Face à l’explosion des prix, les ménages ont de plus en plus de mal à payer. Le médiateur de l’énergie se positionne en faveur d’un arrêt des coupures.

Une explosion des factures d’électricité impayées

En 2023, le nombre d’interventions pour impayés de factures d’énergie a atteint un seuil critique. Désormais, elles dépassent le million, soit une augmentation de 3 % par rapport à l’année précédente et de 49 % depuis 2019. Cette situation alarmante est le reflet d’une détresse croissante parmi les consommateurs français. Ces derniers peinent de plus en plus à régler leurs factures d’énergie. Olivier Challan Belval, le médiateur national de l’Énergie, souligne que ce chiffre est le plus élevé enregistré depuis la mise en place du suivi par cette autorité indépendante en 2015. Parmi ces interventions, une part significative aboutit à des coupures d’électricité et de gaz. Néanmoins, les fournisseurs limitent la puissance des compteurs plutôt que de procéder à des coupures totales.

Cette tendance à limiter plutôt qu’à couper l’énergie résulte d’un changement dans les pratiques de certains fournisseurs, mais aussi de nouvelles réglementations. Cependant, même avec ces limitations, le nombre de coupures fermes reste élevé, avec 178 000 coupures d’électricité et environ 87 300 coupures de gaz signalées en 2023. Ces chiffres mettent en lumière la précarité énergétique de nombreux ménages.

Appel à l’interdiction des coupures d’énergie

Face à cette crise grandissante, le médiateur national de l’Énergie, plaide pour une interdiction complète des coupures d’énergie. Cette mesure radicale vise à protéger les consommateurs les plus vulnérables. Cet appel vise à faire prendre conscience de la détresse des ménages face à l’inflation énergétique.

Cette initiative soulève un débat plus large sur les responsabilités sociales des fournisseurs d’énergie et sur les politiques énergétiques nationales. Reste désormais à voir si les pouvoirs publics vont s’emparer ou non du sujet.

L’article Électricité : le médiateur de l’énergie demande la fin des coupures est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Nucléaire : EDF investit 8 milliards d’euros pour ses réacteurs EPR2

edf-nucleaire-investissement-framatome-reacteurs-epr2

EDF s’engage dans l’avenir de l’énergie nucléaire avec Framatome par un contrat monumental de 8 milliards d’euros destiné à équiper les nouveaux réacteurs EPR2. Ce partenariat stratégique souligne l’ambition de la France de renforcer sa capacité énergétique et sa souveraineté.

EDF : un contrat astronomique pour préparer le terrain de ses réacteurs EPR2

EDF et Framatome ont signé un contrat historique de 8 milliards d’euros pour les équipements des réacteurs EPR2. Ce partenariat illustre la volonté d’EDF de préparer le terrain pour une transition énergétique durable. Ces investissements comprennent l’acquisition de six cuves et de générateurs de vapeur essentiels à la production d’énergie. Ces composants, qui sont au cœur de la production nucléaire, jouent un rôle vital dans l’efficacité et la sécurité des nouvelles installations.

L’annonce de ce contrat a été accueillie avec enthousiasme par les syndicats et les travailleurs. Selon Alexandre Crétiaux de la CFDT à Les Échos, cette commande garantit une activité soutenue pour les usines de Framatome pour les deux prochaines décennies, rappelant le dynamisme des années 1980. Ce projet devrait également stimuler des investissements significatifs et des recrutements au sein de la supply chain nucléaire, renforçant ainsi l’écosystème industriel français dans ce secteur stratégique.

Un fort engagement dès 2024

Les générateurs de vapeur seront produits dès mai 2024 à Saint-Marcel, tandis que les cuves démarreront en novembre 2024 au Creusot. Cette anticipation technique montre la capacité de Framatome à planifier et à exécuter des projets d’envergure. Cela est essentiel pour respecter les délais de mise en service des réacteurs tout en garantissant les standards de sécurité les plus stricts.

Le financement de ces infrastructures majeures est assuré par les fonds propres d’EDF, avec un engagement initial de près de 2 milliards d’euros. L’engagement total atteindra 3 milliards d’euros d’ici à la fin de l’année 2024. Ces chiffres soulignent l’importance de l’autofinancement dans les stratégies à long terme d’EDF.

L’article Nucléaire : EDF investit 8 milliards d’euros pour ses réacteurs EPR2 est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Efficacité énergétique dans les PME : grand potentiel, petits moyens

énergie, La Métropole de Lille accélère sur l'énergie solaire

Ils ont les idées, mais pas l’argent ! L’expérience acquise ces dernières années à travers nos différents projets ciblant les entreprises révèle qu’il existe encore un potentiel significatif pour améliorer l’efficacité énergétique au sein de ce groupe cible. Les améliorations de l’efficacité mesurées ont varié de 15% à 35%.

Par Christel Liljegren, directrice de l’Energikontor Syd (Agence de l’énergie du sud de la Suède) et Vice-Présidente pour la Mobilité et les Transports chez FEDARENE, une organisation partenaire de la Semaine européenne de l’énergie durable 2024.

En Suède, l’augmentation des prix de l’énergie à l’automne/hiver 2022 a entraîné une demande croissante pour l’expertise et les connaissances des agences énergétiques et pour la participation à différentes initiatives de soutien. De nombreuses connexions ont été établies avec des entreprises à travers les régions, révélant l’influence des considérations financières sur la volonté de transition. Cette perspicacité est précieuse pour les efforts futurs, notamment lorsque l’impact de la baisse des prix de l’énergie peut entraîner une diminution de l’engagement et de la mise en œuvre de la transition énergétique propre dans les entreprises.

Des initiatives clairement communiquées en matière d’énergie et de climat (durabilité) renforcent la compétitivité dans un environnement commercial marqué par une augmentation des rapports sur la durabilité et une demande croissante pour des chaînes de valeur durables et sans combustibles fossiles. La gestion stratégique de l’énergie sensibilise les entreprises à leur système énergétique, permettant aux PME de minimiser l’utilisation inutile d’énergie, d’optimiser la technologie et de prendre des décisions éclairées concernant les investissements ou les mises à niveau—résultant en une réduction des coûts énergétiques pour le développement commercial ou le profit. Cette compréhension de leur système énergétique permet aux entreprises de s’adapter rapidement aux changements opérationnels, aux coûts croissants ou aux événements imprévus.

Recommandations recueillies auprès de petites et moyennes entreprises de notre région à l’intention des décideurs politiques :

  • Créer des incitations et établir des systèmes d’incitation pour que les PME participent aux initiatives d’efficacité énergétique, visant à renforcer l’implication et la performance. Une communication claire sur les économies et la motivation est cruciale.
  • Reconnaître l’importance des audits énergétiques en offrant un soutien et des subventions pour que les entreprises engagent des experts. Souligner la réduction des postes énergétiques coûteux et encourager le passage à des alternatives durables.
  • Soutenir les entreprises dans la gestion stratégique de l’énergie en établissant des organisations internes et en nommant des gestionnaires d’énergie. Fournir des ressources et des incitations pour renforcer les structures internes.

L’efficacité énergétique est cruciale pour les petites et moyennes entreprises, pilier de nombreuses économies de l’Union européenne. L’adoption de pratiques énergétiquement efficaces renforce la compétitivité et réduit les coûts opérationnels de ces entreprises, essentiel dans un paysage commercial dynamique avec des budgets serrés. Alors que l’UE se concentre sur la durabilité et le changement climatique, les entreprises qui priorisent l’efficacité énergétique s’alignent sur les réglementations et les tendances du marché, contribuant à la fois à la durabilité environnementale et à la résilience financière. Reconnaître cette importance est clé pour le rôle continu des entreprises dans les économies de l’UE. Les agences énergétiques régionales, en collaboration avec les municipalités et les régions, jouent un rôle crucial en tant qu’acteurs de changement dans la conduite des efforts d’adaptation au climat, soutenant les entreprises dans ces entreprises.

Liens utiles :

Christel Liljegren est directrice générale de l’Agence de l’énergie du sud de la Suède (Energikontor Syd). Tout au long de sa carrière, Christel a travaillé sur différents projets de durabilité – de la gestion stratégique des déchets aux projets de comportement énergétique, et bien d’autres. Depuis 2011, elle travaille à l’agence énergétique et occupe le poste de PDG depuis 2017. Christel est membre du conseil d’administration d’Energikontoren Sverige, l’association nationale des agences régionales d’énergie suédoises, et vice-présidente pour la mobilité et les transports chez FEDARENE.

FEDARENE (Fédération européenne des agences et régions pour l’énergie et l’environnement) est la voix collective sur la transition énergétique pour les régions et les agences énergétiques locales/régionales. Les membres de FEDARENE impulsent la transition énergétique et l’action climatique dans leurs territoires à travers le développement de politiques ambitieuses et des actions de facilitation stratégique.

Avertissement : Cet article est une contribution d’un partenaire. Tous droits réservés. Ni la Commission européenne, ni aucune personne agissant au nom de la Commission n’est responsable de l’utilisation qui pourrait être faite des informations contenues dans l’article. Les opinions exprimées sont celles de l’auteur(s) uniquement et ne doivent pas être considérées comme représentatives de la position officielle de la Commission européenne.

Cet article est publié dans le cadre de la Semaine européenne de l’énergie renouvelable dont EconomieMatin et l’Energeek sont partenaires. L’article a été traduit par l’IA avec relecture humaine. Vous trouverez également la version originale sur EconomieMatin ici.

L’article Efficacité énergétique dans les PME : grand potentiel, petits moyens est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Mix énergétique : la programmation fixée par décret, annonce le gouvernement

mix-energetique-decret-gouvernement

Le gouvernement vient de prendre une décision qui ne manque pas de faire couler beaucoup d’encre. Le mix énergétique du pays ne sera finalement pas débattu au Parlement. Finalement, seul un décret viendra annoncer la programmation de la France pour les prochaines années en matière d’énergie.

Un décret pour fixer les contours du futur mix énergétique

Le gouvernement opte pour l’utilisation d’un décret pour définir le mix énergétique français jusqu’en 2035. Cette démarche provoque une vive réaction parmi les législateurs et les associations. Ce choix, selon le ministre de l’Industrie et de l’Énergie, Roland Lescure, vise à assurer rapidité et efficacité dans la mise en œuvre de la stratégie énergétique. Cette décision signifie que le futur mix énergétique, incluant le nucléaire, les éoliennes et le solaire, ne sera pas soumis à un débat parlementaire mais à une simple consultation publique gérée par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP).

Le décret couvrira des aspects variés de la politique énergétique, de la gestion du parc nucléaire existant ou encore de l’expansion significative des capacités en énergies renouvelables. Le gouvernement prévoit notamment de multiplier par cinq la production photovoltaïque et de gaz vert, ainsi que de doubler celle des éoliennes terrestres et de la chaleur renouvelable.

L’énergie, un dossier sensible

La décision de procéder par décret plutôt que par une loi débattue au Parlement suscite des critiques. En effet, certaines ONG et figures politiques y voient une manœuvre pour contourner un débat démocratique. Sans oublier qu’une loi de 2019 stipule que de tels objectifs sont fixés par une loi de programmation. Cette approche soulève des questions sur la stabilité à long terme de la stratégie énergétique. En effet, un décret peut être plus facilement modifiable en cas de changement à l’Élysée.

La polémique ne se limite pas à la méthode de mise en œuvre. Elle touche également au contenu de la programmation. Les détails montrent une forte dépendance aux énergies renouvelables. Sans oublier un maintien significatif du nucléaire, ce qui ne fait pas consensus. Le débat sur la place des éoliennes terrestres illustre également les tensions entre développement durable et acceptation locale.

L’article Mix énergétique : la programmation fixée par décret, annonce le gouvernement est apparu en premier sur L'EnerGeek.

2035 : le futur mix énergétique de la France sera décidé par décret

2035 : le futur mix énergétique de la France sera décidé par décret

Le gouvernement prend les rênes pour définir le futur mix énergétique du pays, privilégiant un décret à une discussion parlementaire. Il définira lui-même les objectifs pour le nucléaire, les éoliennes et les panneaux solaires d’ici à 2035.

Le gouvernement fixe le cap énergétique

Le ministre de l’Industrie et de l’Énergie, Roland Lescure, a tranché : le mix énergétique français ne sera pas le fruit d’un débat parlementaire, mais celui d’un décret. En dépit d’une guerre qui oppose les « anti-nucléaire et les anti-énergies renouvelables », le gouvernement a décidé d’opter pour une méthode rapide et efficace puisque « de toute façon, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, on n’a pas le choix, il faut pousser tous les curseurs », explique le cabinet de Roland Lescure sur Ouest France. Une « programmation pluriannuelle de l’énergie » (PPE) est au cœur de cette dynamique. L’annonce fait suite à une consultation déjà réalisée fin 2023, concernant la « Stratégie française pour l’énergie et le climat ».

Pour 2035, l’objectif est clair : augmenter la production électrique bas carbone de 450 à 650 térawattheures. Cela implique une revitalisation du parc nucléaire et un développement massif des énergies renouvelables. Le gouvernement envisage de multiplier par cinq le photovoltaïque et le gaz vert, et de doubler la production d’éoliennes terrestres. En 2035, plus de la moitié de l’énergie consommée dans notre pays devra être décarbonée. Un défi technique autant que sociétal, en prenant en compte les débats entourant les éoliennes terrestres et la réticence à leur expansion.

Entre urgence climatique et stratégie gouvernementale

La démarche du gouvernement suscite des interrogations. Le choix de la rapidité sur la démocratie participative pourrait être perçu comme un écart aux procédures législatives prévues. En effet, une loi de programmation Energie – Climat aurait dû être adoptée avant juillet 2023. Est-ce une stratégie pour éviter des confrontations législatives ou simplement une réponse pragmatique à l’urgence climatique ?

Malgré l’absence de débat parlementaire, le gouvernement assure que des discussions préalables ont déjà eu lieu. Cependant, certains y voient une volonté de contourner d’éventuels obstacles parlementaires, surtout en prévision des élections européennes. De plus, des lois importantes sont toujours à l’horizon, notamment sur la protection des consommateurs d’énergie et la privatisation des barrages hydroélectriques. Le gouvernement semble naviguer entre la nécessité de protéger ses citoyens et le désir de stimuler l’industrie énergétique nationale. Alors que certains saluent la rapidité d’action, d’autres expriment leur déception face au manque de débat public. Un équilibre délicat à atteindre, avec l’horizon de 2035 déjà en vue.

L’article 2035 : le futur mix énergétique de la France sera décidé par décret est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Gaz : l’autoconsommation collective pour accélérer la production de biogaz

gaz renouvelable, biogaz, énergie, autoconsommation collective, décret, 2024, HLM, réseau national, gaz, production, consommateur, énergie renouvelable, réseau de gaz naturel, mix énergétique, transition énergétique, France

Le gaz renouvelable est depuis le 29 mars 2024 ouvert à l’autoconsommation collective, une initiative du gouvernement visant à encourager de nouveaux projets de production de biogaz.

 

Le gaz renouvelable désormais ouvert à l’autoconsommation collective

Avec les décrets et l’arrêté du 29 mars 2024, la France marque un tournant décisif dans son engagement vers une énergie plus verte. L’autoconsommation collective, jusqu’alors cantonnée à l’électricité, ouvre ses portes au gaz renouvelable. Les consommateurs ont désormais la possibilité de consommer du gaz renouvelable produit par des infrastructures (entreprises agricoles, ménages ou collectivités) proches de chez eux.

Les règles sont précises : les participants doivent être connectés au réseau public de gaz naturel et la distance séparant les installations de production des consommateurs ne doit pas excéder deux kilomètres, avec la possibilité d’étendre ce périmètre à dix, voire vingt kilomètres en zone rurale, sous certaines conditions. À noter par ailleurs, que ces opérations sont limitées à une production annuelle de 25 GWh, un plafond qui vise à encourager les petits producteurs de biogaz et à garantir une distribution équitable.

 

Encourager de nouveaux projets de biogaz

Si l’autoconsommation étendue au gaz renouvelable permet aux consommateurs de réduire leur facture énergétique, ainsi que leur empreinte carbone, elle vise surtout à encourager de nouveaux projets de production de biogaz. Celui-ci est fabriqué à partir de la méthanisation. Il s’agit d’un procédé qui permet non seulement de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de valoriser les déchets agricoles et ménagers. En 2023, 1 046 installations servaient à la production d’électricité, tandis que 591 installations alimentaient le réseau de gaz naturel.

Les applications du biogaz sont multiples : chauffage, production d’électricité, carburant pour les transports. Une polyvalence qui fait du biogaz une énergie particulièrement intéressante pour le mix énergétique de la France. Le gouvernement vise à intégrer 10 % de gaz renouvelable dans le réseau de gaz d’ici à 2030, un objectif qui ne semble pas hors de portée avec cette nouvelle extension de l’autoconsommation collective.

 

L’article Gaz : l’autoconsommation collective pour accélérer la production de biogaz est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Mobilité durable : un moteur à hydrogène plein de promesses aux USA

transport routier, automobile, moteur à hydrogène, industrie automobile, poids lourds, mobilité durable, transition énergétique, Argoone, Achates Power, États-Unis, mobilité durable, environnement, empreinte carbone, H2O

L’industrie automobile américaine pourrait bien être sur le point de gravir une nouvelle marche vers la mobilité durable pour les véhicules lourds. Les équipes de l’entreprise Achates Power et du Laboratoire national Argonne sont en train de développer un nouveau type de moteur à hydrogène, en se basant sur un moteur à deux pistons opposés qui a été créé dans les années 1930.

 

 

Un moteur à hydrogène basé sur une innovation centenaire

Les moteurs à pistons opposés, bien que conçus il y a plus de 100 ans, ont retrouvé une nouvelle jeunesse grâce aux efforts conjoints d’Achates Power et du Laboratoire national Argonne. Ce renouveau est marqué par une subvention significative de 133 millions de dollars attribuée par le Département de l’Énergie des États-Unis, visant à repenser cette technologie pour répondre aux défis contemporains de l’industrie automobile. Le projet ambitionne ainsi de transformer ces moteurs, historiquement utilisés dans des applications militaires et maritimes, telles que les porte-avions et les sous-marins, en moteur à hydrogène.

La clé de cette transformation réside dans l’adaptation du moteur à l’hydrogène, un carburant propre qui, en brûlant, rejette exclusivement de l’eau. Par ailleurs, les moteurs à combustion à l’hydrogène offrent des performances égales, voire supérieures, à celles de leurs homologues thermiques et électriques, et ils bénéficient d’une recharge rapide — deux avantages non négligeables de ce type de motorisation par rapport aux batteries électriques.

Vers une mobilité lourde plus propre et durable

Les premiers tests réalisés par Argonne et Achates Power sont très encourageants, et le soutien du gouvernement américain souligne non seulement sa confiance dans le potentiel de cette technologie, mais aussi l’urgence de développer des alternatives propres aux carburants fossiles dans le secteur des transports. L’industrie des poids lourds, en particulier, représente un défi majeur dans la transition énergétique, due à la difficulté d’électrifier ces véhicules à cause de leur besoin en autonomie et en puissance.

L’hydrogène apparaît ainsi comme la clé pour répondre aux défis qui se posent à ce secteur. Et ce d’autant plus du fait que l’on peut produire l’hydrogène pour ces moteurs de manière totalement décarbonée, notamment en électrolysant l’eau, en utilisant de l’énergie éolienne, solaire ou hydraulique. 

 

L’article Mobilité durable : un moteur à hydrogène plein de promesses aux USA est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Une éolienne dans l’espace pour produire de l’énergie grâce à l’ouragan de matière noire ?

[⚠️ Ceci est notre poisson d’avril 2024]

Les énergies renouvelables utilisent notre environnement pour produire de l’énergie. Au sein de cet environnement, il y a le soleil, dont nous pouvons utiliser la lumière par des panneaux photovoltaïques. Nous pouvons également utiliser le vent pour produire de l’électricité grâce à des éoliennes, ou les courants marins grâce à des hydroliennes. Mais il est une autre source d’énergie renouvelable, la matière noire, qu’une startup veut dompter en construisant dans l’espace une surprenante éolienne.

Il y a quelques années, les découvertes de la mission Gaïa avaient défrayé la chronique. Dans un article scientifique déposé sur Arxiv, un groupe de chercheurs espagnols et anglais avaient en effet annoncé la détection d’un puissant vent de matière noire qui traverse notre système solaire. Baptisé « S1 », ce vent proviendrait d’une galaxie naine absorbée il y a quelques milliards d’années par notre galaxie, la Voie lactée. Et ce vent circulerait vite, très vite, si bien que les chercheurs n’ont pas hésité à qualifier ce flux de « Dark Matter Hurricane » (soit « ouragan de matière noire »).

Aujourd’hui, c’est avéré. Le professeur Underwater et son équipe viennent de confirmer la détection d’un nouveau vent de matière noire, en provenance de η Piscium (lire « etha Pichium »), l’étoile la plus brillante de la constellation des Poissons. Et ce courant est lui aussi très rapide, il se déplacerait à près de 500 km/s, c’est-à-dire environ 1 500 fois plus vite qu’un avion de ligne. Une vitesse colossale, quand on songe au fait que l’engin le plus rapide envoyé par l’Humanité est la sonde Parker, qui le 29 avril 2021 a plongé vers notre Soleil à une vitesse de près de 140 km/s.

La matière noire, inconnue, mais indispensable à notre compréhension de l’univers

Rappelons ce qu’est la matière noire. Indispensable pour expliquer la forme et la dynamique des galaxies ainsi que l’évolution de l’univers, la « matière noire », ou « matière sombre », est utilisée notamment dans le modèle dit « Lambda-CDM ». Ce modèle est aujourd’hui le modèle privilégié par de nombreux astrophysiciens pour expliquer notre cosmos. La matière noire aurait pour propriété de ne pas interagir, ou très peu, avec la matière ordinaire (dite « matière baryonique ») ainsi qu’avec la lumière. Cette propriété explique le fait qu’elle soit si difficile à observer dans les profondeurs de l’espace.

La matière noire aurait différentes formes, et l’une d’entre elles se présenterait sous la forme de particules dites WIMP, pour « Weakly Interacting Massive Particles » que l’on peut traduire par « particules massives interagissant faiblement ». Ces particules seraient de différentes natures, très exotiques, et leurs noms ne le sont pas moins : Barino, Truitino et, après le Quark Top et le Quark Bottom et autre Quark Charm et Quark Strange, une autre saveur de Quark : le Quark Saumoné. « Celui-ci, c’est mon préféré », nous confie le Professeur Underwater.

Ces particules de matière noire s’organisent sous la forme d’un halo autour des galaxies, et notamment la Voie lactée. Petites, mais nombreuses et puissantes, elles donnent à notre galaxie sa forme, et déterminent le mouvement des étoiles. Une force capable de sculpter les galaxies et de moduler le mouvement des étoiles, ce ne peut pas être négligé. Serait-il possible d’utiliser cette force pour résoudre nos problèmes environnementaux et d’approvisionnement en énergie ? C’est ce que pense le fondateur de la SCEP (Space Company for Energy Phishing), qui envisage de s’en servir pour produire de l’énergie.

Comment produire de l’énergie avec de la matière noire ?

Nous l’avons dit, la matière noire s’organise en halo autour des galaxies, comme un vaste océan dans lequel nous serions plongés. Mais elle s’organise également selon des structures plus complexes, particulièrement sous la forme de courants, comme les courants marins, ou de « vent », de matière noire plus dense, comme justement le courant S1 que nous avons évoqué en introduction. Ce vent serait-il exploitable pour produire de l’énergie ?

Principale difficulté, la matière noire interagit faiblement avec la matière plus ordinaire, notamment du fait de sa très faible densité : les chercheurs indiquent que la densité moyenne de matière noire serait 0,5 GeV/cm3 (lire giga-electron-volt par centimètre-cube), soit moins du dix-millième de milliardième de milliardième de la densité de l’air. En revanche, le vent de matière de noire se déplace beaucoup plus vite, et nous savons que la puissance d’une éolienne augmente avec la vitesse du vent élevée au cube.

Illustrons par un calcul. Les éoliennes du parc off-shore de Saint-Brieuc ont un rotor de 167 m de diamètre. Avec un vent de 10 m/s, elles peuvent délivrer une puissance de l’ordre de 8 MW. Pour une éolienne à matière noire de même puissance, avec un vent de matière noire à 500 km/s, il faudrait un rotor de 350 km de diamètre, soit un dixième du diamètre de la Lune.

Cela ne fait pas peur à la startup, qui, pour son éolienne April Wind, envisage des pales extrêmement fines en nanotubes de carbone. Ou son hydrolienne. « Nous avons beaucoup débattu pour savoir comment l’appeler. Nous nous sommes dits qu’une hydrolienne dans l’espace, ça ne ferait pas crédible. Nous avons donc opté pour le terme éolienne », nous dit Lawrence Achab, le fondateur de la startup. « Ce que nous craignons le plus, c’est un très gros corps de matière noire qui se déplacerait silencieusement au fin fond de l’espace. Les chercheurs l’ont baptisé les Dents de la mer Noire, je dois avouer que c’est un peu effrayant. » Nous le croyons sans peine.

[⚠️ Ceci est notre poisson d’avril 2024]

L’article Une éolienne dans l’espace pour produire de l’énergie grâce à l’ouragan de matière noire ? est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

Énergie : l’État a réduit sa consommation et ses factures en 2023

etat-reduction-consommation-facture-energie

En 2023, l’État français a réduit sa consommation et sa facture énergétique de 150 millions d’euros.

Une baisse entamée en 2022 après le début de la guerre en Ukraine

Le Premier Ministre Gabriel Attal a annoncé une baisse notable de 150 millions d’euros sur la facture énergétique de l’État entre 2022 et 2023. Cette économie résulte directement de la mise en œuvre d’actions de sobriété énergétique, lancées en réponse à la crise énergétique exacerbée par la guerre en Ukraine en 2022. Avec une réduction de 11% de la consommation de gaz et de 7% de celle d’électricité, l’État confirme son engagement vers une gestion plus écologique et économique de ses ressources.

Le gouvernement ne compte pas s’arrêter là. Lors de la présentation de son plan de transformation écologique, il a réitéré son objectif de réduire de 10% sa consommation d’énergie d’ici à 2024, par rapport à 2019, et de 25% d’ici à 2027 par rapport aux chiffres de 2022. Selon les dernières données disponibles, la consommation de l’État et de ses opérateurs a atteint 20 térawattheures en 2019, selon Le Figaro« En 2023, nous avons économisé 150 millions d’euros » sur les factures d’énergie, s’est félicité Gabriel Attal. « C’est inédit. 150 millions d’euros, c’est le coût d’un bel hôpital neuf, c’est ça qui a été économisé pour le budget de l’État grâce à la sobriété énergétique, nous allons poursuivre cette dynamique en 2024 pour atteindre 200 millions d’euros d’économies d’énergie », a-t-il indiqué.

L’État investit massivement dans la rénovation thermique de ses bâtiments en 2024

Cependant, la tâche de mesurer avec précision la consommation énergétique de l’État reste complexe. Le parc immobilier de l’État, comptant 190 000 bâtiments, pose un défi considérable en matière de suivi énergétique. Bien que le nombre de bâtiments connectés au système de suivi ait considérablement augmenté, cela ne représente encore que 80% du parc immobilier éligible.

Face à ces enjeux, l’État ne ménage pas ses efforts et investit massivement dans la rénovation thermique de ses bâtiments. Avec un engagement de 900 millions d’euros pour 2024, le gouvernement espère réduire encore davantage sa consommation d’énergie. Ces investissements sont cruciaux non seulement pour atteindre les objectifs de réduction de consommation, mais aussi pour servir de modèle en matière de gestion énergétique responsable et durable.

L’article Énergie : l’État a réduit sa consommation et ses factures en 2023 est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Nucléaire : nouveaux réacteurs EPR, EDF explose son budget prévisionnel

réacteur nucléaire, EPR, France, construction, budget prévisionnel, EDF, gouvernement, électricité, facture énergétique

La facture d’EDF pour la construction des six nouveaux réacteurs EPR a largement dépassé le budget prévisionnel. Le producteur d’électricité français pointe du doigt la hausse des coûts de développement et de construction du projet.

 

Le budget prévisionnel des nouveaux EPR français en hausse de 30 %

Le projet de construction des six nouveaux réacteurs EPR2, piloté par EDF, affiche désormais un budget prévisionnel qui donne le vertige : 67,4 milliards d’euros, un chiffre qui dépasse largement le budget de 51,7 milliards initialement annoncés en 2021. Cette escalade des coûts, selon les informations de nos confrères des Echos, serait essentiellement due aux études d’ingénierie – qui se sont avérées plus complexes que prévu – ainsi qu’à la hausse des coûts de construction (équipements et mise en service) des nouveaux réacteurs EPR.

Comme le rappelle en effet EDF, le budget de 2021 ne prenait pas en compte les frais liés à la maîtrise de l’ouvrage. Le gouvernement doit encore finaliser le plan de financement des nouveaux EPR, plan qui permettra de déterminer le prix du mégawattheure qui sera produit par les nouveaux réacteurs EPR. Leur mise en service est prévue d’ici à 2025.

 

Les projets internationaux d’EDF ne sont pas épargnés

Les dépassements budgétaires d’EDF ne s’arrêtent pas aux frontières françaises. Les projets d’EPR d’EDF à l’étranger, comme ceux en cours au Royaume-Uni, ont également subi des hausses considérables de leurs coûts initiaux. Par exemple, la construction de l’EPR de Hinkley Point C outre-Manche a vu son estimation grimper, passant de 25-26 milliards à 31-35 milliards de livres.  La filière nucléaire française, après 5 ans de mise à l’arrêt, peine à répondre aux nouveaux objectifs fixés par le gouvernement depuis sa relance, initiée en 2022 par Emmanuel Macron. Manque de personnel qualifié, échéances restreintes… les dépassements budgétaires mettent en lumière les défis auxquels est confronté le secteur nucléaire français.

Pour redresser la barre, EDF mise sur l’optimisation de ses processus et sur la renégociation de certains contrats clés, dans le but de limiter l’impact financier de ces dépassements. L’issue de ces négociations sera déterminante, non seulement pour la trajectoire énergétique du pays, mais aussi pour le porte-monnaie des Français.

L’article Nucléaire : nouveaux réacteurs EPR, EDF explose son budget prévisionnel est apparu en premier sur L'EnerGeek.

AC200L : Bluetti vient-il de présenter la batterie nomade parfaite ?

Bluetti ne cesse d’innover pour proposer des produits toujours plus aboutis. Cette fois, le fabricant lance une batterie de 2048 Wh de capacité, pouvant être rechargée à 80 % en seulement 45 minutes !

ⓘ Communication commerciale pour Bluetti

Après l’AC200P et l’AC200MAX que nous avons testé il y a quelques mois, Bluetti dévoile l’AC200L, une version améliorée de ces deux modèles. Au menu, on retrouve les atouts qui ont fait le succès de ses prédécesseurs, à savoir la puissance, l’autonomie et la polyvalence, avec une vitesse de recharge largement améliorée.

Lancée au tarif de 1 599 €, cette nouvelle batterie aux arguments de taille saura séduire les pros du camping, les travailleurs hors réseau et les plus prévoyants d’entre nous qui ne veulent pas subir de coupure de courant dans leur logement.

Puissance et autonomie au rendez-vous

Si la capacité de de l’AC200L ne varie quasiment pas par rapport à l’AC200P et l’AC200MAX, la puissance, elle, passe à 2 400W et même 3 600 W en mode Power Lifting ! En d’autres termes, presque aucun appareil électrique ne peut lui résister. Il est ainsi possible de recharger en simultané un ensemble d’appareils sans risque de surcharge de la batterie. Frigo, ordinateur, TV, lumière ou même bouilloire : grâce à cette batterie, vous pouvez retrouver le confort de votre maison dans votre camping-car. L’AC200L permet même d’alimenter des outils électroportatifs dans le cadre de chantiers sans alimentation électrique.

Pour faciliter son utilisation comme alimentation de secours, la batterie bénéficie du mode UPS qui permet, en moins de 20 ms, de détecter une coupure de courant et d’alimenter vos appareils. C’est six fois moins de temps qu’il ne faut pour cligner des yeux !

BLUETTI et la technologie LiFePO4

Déterminée à rendre accessible au plus grand nombre l’énergie photovoltaïque par le biais de solutions de stockage, BLUETTI propose, dans ses batteries, la technologie de stockage LiFePO4, qui allie performance et durée de vie remarquable. À travers ses produits, BLUETTI imagine un monde où l’innovation et la durabilité rendent l’énergie « verte » accessible au plus grand nombre.

Pour les plus gourmands en énergie, l’AC200L peut être couplée aux batteries annexes BLUETTI de type B230 et B300, permettant d’obtenir une capacité maximale de 8 192 Wh. La capacité de base de l’AC200L s’élève à 2 048 Wh.

Une recharge toujours plus rapide

Outre une hausse de la puissance, c’est surtout la vitesse de recharge qui distingue l’AC200L de ses prédécesseurs. Du chargeur de 500 W de l’AC200MAX, on passe ici à un chargeur AC de 2 400 W, qui permet de recharger la batterie de 0 à 80 % en seulement 45 minutes. La recharge complète de la batterie ne nécessite qu’une heure et demie. Pour ce qui est de la recharge solaire, il ne faudra, dans des conditions optimales d’ensoleillement, d’orientation et de température, que 2 heures pour recharger entièrement la batterie grâce à une capacité de recharge de 1 200W. Comme les modèles précédents, il est également possible de la recharger grâce à une prise allume-cigare.

La batterie de secours ou de voyage par excellence

Outre ses performances et sa taille contenue (42 × 28 × 36,65cm), l’AC200L se démarque par une polyvalence à toute épreuve. On dénombre 4 prises 240 V, 2 ports USB-C d’une puissance de 100W et 2 ports USB-A. Pour les amoureux du camping, la batterie dispose également d’une prise 12 V de type allume-cigare, et surtout d’une prise 48 V de type camping-car. L’ensemble permet de brancher près d’une dizaine d’appareils en simultané. Et comme BLUETTI ne fait pas les choses à moitié, la batterie est équipée d’un écran LCD doublé d’une connexion Bluetooth qui la rend contrôlable depuis l’application dédiée.

Une offre de lancement immanquable

À l’occasion de son lancement, ce 13 mars 2024, la Bluetti AC200L bénéficie d’un Super Early Bird de 1 599 €, et il est même possible d’obtenir 100 € de réduction supplémentaire grâce au code promo Revolution. À ce tarif, impossible de ne pas craquer. Si l’AC200L ne correspond pas à vos besoins, vous trouverez forcément votre bonheur dans le reste de la gamme Bluetti. À l’occasion des soldes de Printemps, la marque propose des remises pouvant atteindre 30 % du 5 mars au 25 mars.

ℹ️ Pourquoi Révolution Énergétique publie des articles sponsorisés ?

Notre média emploie ou collabore avec plus d’une quinzaine de personnes pour vous proposer quotidiennement des articles de qualité. Ces contenus sont accessibles gratuitement à l’ensemble des internautes. La production de ces contenus et leur hébergement coûte plusieurs dizaines de milliers d’euros chaque mois.

Pour couvrir ses frais et se développer, notre média s’appuie sur plusieurs sources de revenus, dont les publi-rédactionnels font partie. C’est une forme de publicité qui se retrouve dans la grande majorité des médias web et papier, généralistes et spécialisés. Nous nous engageons à publier uniquement des contenus publicitaires explicitement présentés comme tels et présentant un intérêt pour nos lecteurs. Ces contenus n’impliquent pas nos journalistes, qui demeurent libres de leurs écrits. Bien évidemment, les publi-rédactionnels n’ont aucune influence sur notre ligne éditoriale.

L’article AC200L : Bluetti vient-il de présenter la batterie nomade parfaite ? est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

Cette technologie dite « supercritique » peut produire de l’hydrogène vert avec un rendement record

Les électrolyseurs, qui permettent de produire de l’hydrogène vert à partir d’eau et d’électricité renouvelable, coûtent encore cher et ne sont pour l’heure ni assez efficaces ni assez durables. Et si une nouvelle technologie dite « supercritique » venait résoudre tous ces problèmes ?

Pour permettre à l’hydrogène de prendre toute sa place dans notre transition énergétique, quelques progrès doivent encore être accomplis. Les rendements de la chaîne hydrogène, notamment, ne sont pas optimaux. Lorsqu’il s’agit d’utiliser l’hydrogène pour stocker de l’électricité renouvelable avant de produire à nouveau de l’électricité, par exemple, ils dépassent péniblement les… 25 % !

À lire aussi Hydrogène : à quoi servira le plus puissant électrolyseur de France ?

Améliorer l’efficacité de l’électrolyse pour produire de l’hydrogène vert

Si l’étape de la production de cet hydrogène vert par électrolyse à partir d’une électricité renouvelable affiche un rendement compris entre 60 et 75 %, les scientifiques n’en cherchent pas moins à améliorer les performances des électrolyseurs actuellement sur le marché. Une fiche technique publiée par l’Ademe en 2020 donne un rendement de l’électrolyse de l’ordre de 55 kWhé/kgH2. Comprenez que pour produire un kilo d’hydrogène, il faut fournir à l’électrolyseur environ 55 kilowattheures d’électricité.

Certains comptent sur l’électrolyse à haute température pour faire grimper les rendements à 90 %. D’autres visent des innovations sur les membranes, éléments clés des électrolyseurs existants qui s’adapteraient le mieux à une alimentation par des énergies renouvelables variables. C’est le cas d’un laboratoire commun qui vient d’être créé entre la société Elogen, leader français de l’électrolyse de l’eau à membrane échangeuse de protons (PEM), l’Université Paris-Saclay et le CNRS.

À lire aussi Décarbonisation : l’Allemagne lorgne sur l’hydrogène produit en Algérie

Les atouts de l’eau supercritique pour la production d’hydrogène vert

D’autres, enfin, misent désormais sur celle que les chercheurs appellent l’eau supercritique. Une eau tout à fait classique, en réalité, mais portée à des températures et à des pressions qui lui donnent des propriétés différentes. À la fois celles d’une eau liquide et celles d’une eau à l’état gazeux. L’eau supercritique, par exemple, peut se mélanger avec l’huile. Et en matière de production d’hydrogène, elle permettrait d’atteindre des performances intéressantes. Les porteurs espagnols d’un projet européen baptisé X-SEED évoquent un rendement d’environ 42 kWhé/kgH2.

Diagramme en pression-température des phases de l’eau / Image : Olivier Descout via Wikimedia Commons

La démonstration de la pertinence de la technologie a déjà été faite en laboratoire. Avec une eau portée à 374 °C et à 221,1 bars, les chercheurs ont réussi à maximiser l’efficacité énergétique du système. Et à se passer de l’usage de membranes. De quoi réduire les coûts et prolonger la durée de vie de leur électrolyseur. Car les membranes sont réputées, non seulement être onéreuses, mais aussi constituer une fragilité de ces systèmes.

Grâce à un financement de 3 millions d’euros attribué par l’Union européenne, le projet X-SEED va passer dans une phase plus industrielle. Objectif : produire de premiers kilos d’hydrogène vert économiquement viables d’ici juin 2027.

L’article Cette technologie dite « supercritique » peut produire de l’hydrogène vert avec un rendement record est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

Énergie thermique des mers : Global OTEC lance un nouveau projet de conversion

transition énergétique, Global OTEC, PLOTEC, ETM, conversion, énergie thermique, océans, mers, états insulaires, îles Canaries, consortium, entreprise, europe, projet NEMO, Naval Energie, Akuo Energy

Après la mise à l’arrêt du projet NEMO, développé par Naval Energies et Akuo Energy en 2018, un groupe de sept entreprises européennes, réuni derrière Global OTEC, lance un nouveau projet de conversion d’énergie thermique des mers (ETM) aux îles Canaries.

 

Le nouveau projet d’ETM de Global OTEC aux îles Canaries

 

Dans l’archipel des Canaries, une révolution énergétique prend forme sous les traits d’une unité flottante de conversion de l’énergie thermique des mers (ETM). Ce projet  ambitieux, porté par un consortium de sept entreprises européennes, et nommé PLOTEC, promet de transformer la chaleur des océans en une source d’électricité propre et inépuisable. Cette innovation repose sur le principe de l’énergie thermique des mers (ETM). Elle exploite la différence de température entre les eaux chaudes en surface, qui atteignent environ 25°C dans cette zone, et les eaux froides des profondeurs pour produire de l’électricité. Cela se fait grâce à un processus thermodynamique qui utilise de l’ammoniac comme fluide de travail.

La construction de cette nouvelle centrale électrique offshore a débuté sur l’île de Grande Canarie, à 3 km de sa côte, avec une coque cylindrique conçue pour braver les conditions météorologiques les plus extrêmes, notamment les ouragans et les typhons. Ce prototype, a déjà prouvé sa résilience lors d’essais à Londres en mai 2023. La livraison de sa coque cylindrique, construite par Hidramar, et de son tube de colonne montante, développé par AGRU, une société autrichienne, est prévue d’ici à juin 2024, sur le site d’essais Plocan. Ce prototype vise non seulement à démontrer sa capacité à produire de l’électricité de manière continue, mais aussi à affiner les procédures de connexion et déconnexion en mer, essentielles au rapatriement de la structure en cas d’évènement climatiques extrêmes. L’objectif des ETM est d’assurer une souveraineté énergétique aux états insulaires, toujours fortement dépendants des énergies fossiles.

 

La revanche du projet NEMO 

Lancé en 2010, le projet NEMO, porté en Martinique par Naval Energies, pionnier en la matière, et Akuo Energy, fut le premier projet de centrale électrique offshore exploitant l’ETM en France. Celui-ci avait pour ambition de produire 10,7 MW, soit l’équivalent de l’alimentation de 35 000 foyers en électricité.

Malgré les avancées et les espoirs, le coût de développement (450 millions d’euros), les défis techniques (système de pompage d’eau en grande profondeur), et les risques environnementaux, dus au problème de stockage de l’ammoniac, ont amené l’Assemblée de Martinique à mettre à l’arrêt le projet NEMO en 2018. Le projet PLOTEC, fort de ce consortium, pourrait bien marquer la revanche du projet NEMO dans le développement des ETM.

 

 

L’article Énergie thermique des mers : Global OTEC lance un nouveau projet de conversion est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Voiture électrique : pourra-t-on bientôt recycler les batteries ?

Voiture électrique : pourra-t-on bientôt recycler les batteries ?

L’Allemagne se positionne à l’avant-garde de la transition écologique dans le secteur de l’électromobilité, grâce à l’élaboration de méthodes révolutionnaires pour le recyclage des batteries de voitures électriques.

 

 

Deux méthodes prometteuses de recyclage des batteries

Un consortium de chercheurs allemands est en train de développer deux innovations qui pourraient révolutionner le secteur des voitures électriques. Ces dernières visent à récupérer et à recycler les cellules LFP (lithium-fer-phosphate), des batteries qui sont exemptes de cobalt, ouvrant ainsi la voie à une production de véhicules électriques encore plus écologiques.

Les chercheurs testent actuellement deux solutions pour séparer les composants des batteries LFP. La première méthode se concentre sur l’isolation des composants chimiques, ce qui permettrait de les réutiliser comme matières premières dans la fabrication de nouvelles batteries. La seconde approche vise à récupérer et à transformer intégralement ces matériaux afin d’en faire de nouvelles matières premières.

 

Réduire la demande de matériaux critiques

Ces méthodes de recyclage ne se limitent pas à l’aspect écologique ; elles abordent également la question de la dépendance aux matières premières critiques telles que le lithium. En facilitant le recyclage, ces procédés visent à réduire l’impact environnemental et à prévenir une éventuelle pénurie de lithium, ce qui pourrait rendre les véhicules électriques plus abordables. « Cette solution possède de nombreux avantages… Elle permet de réduire la demande en matières premières, et notamment en lithium, alors que l’on sait que son extraction se fait dans des conditions nocives pour l’environnement, » souligne un des chercheurs allemands.

EAS Batteries dirige le projet DiLiRec, avec la participation de neuf institutions et entreprises allemandes. Bien qu’il soit encore en phase de test, le potentiel transformateur du projet est indéniable. En parallèle, d’autres acteurs du secteur comme le constructeur automobile Stellantis et Orano forment des partenariats pour recycler jusqu’à 90 % des matériaux des batteries usagées. Suez et Eramet renforcent ces efforts en construisant une usine de recyclage à Dunkerque. De même, CATL et Mercedes lancent des projets en Europe, montrant un engagement croissant pour le recyclage des batteries.

L’article Voiture électrique : pourra-t-on bientôt recycler les batteries ? est apparu en premier sur L'EnerGeek.

La révolution industrielle de l’Europe pour des bâtiments efficaces : façonner l’avenir

EUSEW-2024, énergie, mer du nord, bâtiment

En plein cœur d’une saison électorale cruciale, les citoyens de l’UE vont voter pour façonner l’avenir de l’Europe. Dans la quête d’une Europe plus durable et compétitive, l’industrie des bâtiments à haute efficacité énergétique se trouve à l’avant-garde. Étant donné que plus de 85% des bâtiments actuels seront encore debout en 2050, la révision de la directive sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD) a le potentiel de stimuler les efforts de rénovation des bâtiments, améliorant la compétitivité et renforçant la résilience dans le processus.

Par Adrian Joyce, Secrétaire Général des Bâtiments à Haute Efficacité Énergétique (EuroACE), une organisation partenaire de la Semaine Européenne de l’Énergie Durable 2024

Les multiples avantages des bâtiments à haute efficacité énergétique pour l’économie

Les bâtiments efficaces sont la clé d’un avenir plus vert. Au niveau du bâtiment, les solutions d’efficacité énergétique réduisent considérablement la consommation d’énergie, entraînant une baisse des factures énergétiques. Ces solutions offrent également un plus grand confort, une meilleure santé, et une productivité accrue, autant d’éléments ayant un impact positif substantiel sur l’économie européenne.

L’Europe a longtemps soutenu les solutions d’efficacité énergétique afin que les bâtiments jouent leur rôle dans l’atténuation du changement climatique. Pourtant, alors que nous approchons du point critique pour accélérer massivement les rénovations énergétiques, intensifier les solutions d’efficacité énergétique, embaucher et former davantage de travailleurs, une approche holistique et dédiée à l’industrie des bâtiments efficaces est nécessaire.

Investir dans les rénovations énergétiques et stimuler la prochaine génération de travailleurs qualifiés

Derrière chaque industrie prospère se trouvent des travailleurs qualifiés, et le secteur des bâtiments à haute efficacité énergétique ne fait pas exception. La formation et l’expansion de la main-d’œuvre sont des priorités absolues. Investir dans la rénovation énergétique des bâtiments peut créer en moyenne 18 emplois dans l’UE pour chaque million d’euros dépensé. Ces emplois stimulent l’activité économique locale et ouvrent la voie à un avenir durable.

Pour pousser cette transformation encore plus loin, la fourniture d’un financement abordable pour les rénovations énergétiques est essentielle. De plus, améliorer la collaboration entre la Commission européenne et les régions et les villes de l’UE peut rationaliser le processus et débloquer des financements privés, rendant les rénovations énergétiques plus accessibles à tous. Des financements sont disponibles, par exemple via le dispositif de relance et de résilience et le nouveau Fonds pour une transition juste, mais ils doivent être orientés vers les secteurs qui peuvent entraîner la transition verte.

Décarboner l’Europe

Par-dessus tout, l’industrie est prête à décarboner l’Europe. Les bâtiments représentent un tiers des émissions de gaz à effet de serre de l’UE, ce qui en fait une priorité absolue pour leur décarbonation. Les technologies d’efficacité énergétique existantes peuvent être utilisées pour décarboner entièrement les maisons et les lieux de travail, ouvrant la voie à un avenir plus vert et durable. Le « Buildings Breakthrough » lancé à la COP28 rassemble des pays du monde entier dans le but de décarboner l’environnement bâti.

Digitalisation : révolutionner la manière dont nous créons et utilisons les bâtiments

La digitalisation joue également un rôle pivot dans la transformation des bâtiments. Des technologies telles que les jumeaux numériques, les technologies de mesure de l’efficacité énergétique, les sous-compteurs et les systèmes de contrôle d’automatisation des bâtiments révolutionnent la manière dont nous recueillons des données et optimisons les opérations des bâtiments, mais aussi comment nous concevons les bâtiments. Elles permettent également aux citoyens et aux entreprises de devenir des participants actifs sur le marché de l’énergie, en produisant et stockant de l’énergie sur site. Avec la production accrue d’énergie renouvelable en Europe, la digitalisation sera clé pour soutenir son déploiement.

Voie à suivre : la révolution industrielle de l’Europe pour des bâtiments efficaces

L’industrie des bâtiments à haute efficacité énergétique est à l’avant-garde d’une révolution verte en Europe. Son engagement envers la durabilité, la création d’emplois et la croissance économique en fait une force motrice pour un monde meilleur. En soutenant les technologies propres en matière d’efficacité énergétique, en développant des politiques industrielles et en investissant dans les rénovations énergétiques, nous pouvons tous contribuer à un avenir plus radieux et durable pour l’Europe. Pour cela, nous avons besoin :

  • d’une politique industrielle dédiée aux bâtiments à haute efficacité énergétique
  • d’une mise en œuvre rapide et complète de la législation de l’UE préalablement adoptée
  • d’une Académie de l’Efficacité Énergétique pour soutenir la montée en compétences et la reconversion des travailleurs

Liens utiles :

  1. Informations générales sur l’efficacité énergétique des bâtiments dans l’UE
  2. Le portail européen pour l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables dans les bâtiments
  3. Infographie : Les bâtiments dans le paquet “Fit for 55”
  4. Rapport : Comment les fonds de la politique de cohésion sont utilisés pour soutenir la rénovation (2021-2027)
  5. Briefings : Accélérer la livraison pour la rénovation : investir dans les compétences et les services de conseil

L’Auteur : Adrian Joyce est le Secrétaire Général de EuroACE – Bâtiments à Haute Efficacité Énergétique et Directeur de la Campagne Renovate Europe. C’est un architecte professionnel qui, après avoir obtenu son diplôme de l’University College Dublin en 1984, a travaillé 17 ans dans le privé.

Avertissement : Cet article est une contribution d’un partenaire. Tous droits réservés. Ni la Commission européenne, ni aucune personne agissant au nom de la Commission n’est responsable de l’utilisation qui pourrait être faite des informations contenues dans l’article. Les opinions exprimées sont celles de l’auteur(s) uniquement et ne doivent pas être considérées comme représentatives de la position officielle de la Commission européenne.

Cet article est publié dans le cadre de la Semaine européenne de l’énergie renouvelable dont EconomieMatin et l’Energeek sont partenaires. L’article a été traduit par l’IA avec relecture humaine. Vous trouverez également la version originale sur EconomieMatin ici.

 

L’article La révolution industrielle de l’Europe pour des bâtiments efficaces : façonner l’avenir est apparu en premier sur L'EnerGeek.

L’énorme potentiel des communautés rurales pour la production d’énergie bas carbone

Les zones rurales sont caractérisées par leurs vastes espaces disponibles les différenciant des zones urbaines densément peuplées. D’après une étude, certains de ces endroits en Europe pourraient être valorisés par leur transformation en des sites de production d’énergie renouvelable, contribuant ainsi à l’atteinte des objectifs de transition énergétique. En effet, le potentiel des espaces exploitables en milieu rural s’élèverait à plus de 10 000 TWh/an.

L’UE s’est fixé un objectif ambitieux d’atteindre 42,5 % d’énergies renouvelables dans son bouquet énergétique et de réduire d’au moins 55 % ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990 d’ici 2030. Ces efforts s’inscrivent dans le cadre d’un objectif plus large, notamment la neutralité carbone d’ici 2050. Face à ces défis, l’Europe dispose d’un avantage significatif : d’importantes ressources terrestres non exploitées. Selon les experts, le potentiel inutilisé d’énergie renouvelable dans l’ensemble de l’UE est estimé à 12 500 TWh par an.

Dans un rapport de la Commission Européenne intitulé « Renewable Energy Production and Potential in EU Rural Areas », les zones rurales sont identifiées comme des acteurs majeurs de la transition énergétique et de la lutte contre le changement climatique. Ces régions sont déjà responsables de 72 % de la production d’énergies solaire, éolienne et hydroélectrique en Europe. Malgré cette contribution significative, le rapport souligne l’existence d’un vaste potentiel encore inexploré dans ces zones.

À lire aussi Des millions de panneaux solaires invendus entassés dans des hangars en Europe ?

Quel est le potentiel de production d’énergie renouvelable des zones rurales ?

L’énergie solaire photovoltaïque présente le plus grand potentiel inexploité dans les zones rurales européennes. Actuellement, cette source d’énergie génère environ 136 TWh par an, mais son potentiel de production pourrait s’élever à 8 600 TWh par an, soit une augmentation de soixante fois la capacité actuelle. Cette opportunité est largement attribuée à l’abondance des terrains exploitables.

Concernant l’éolien terrestre, les zones rurales sont également perçues comme acteurs clés. Sur les 350 TWh produits actuellement à partir de cette source, 280 TWh proviennent déjà d’installations en milieu rural. Le potentiel de ces zones est pourtant évalué à 1200 TWh/an, soit quatre fois plus. Enfin, pour l’hydroélectricité, la production dans les zones rurales est actuellement de 280 TWh, alors que le potentiel estimé est de 350 TWh/an. Il est cependant à préciser qu’une part importante de ce potentiel inexploité en hydroélectricité provient de systèmes hybrides solaire flottant-hydroélectricité.

À lire aussi La production photovoltaïque a battu des records cet été en Europe

Une exploitation équilibrée des ressources locales

En parallèle avec la transition énergétique, l’Europe vise également à maintenir et à renforcer la sécurité alimentaire au sein de l’UE. C’est pour cela que cette étude privilégie une approche ascendante qui utilise les ressources locales de manière durable et équilibrée, en tenant compte de la nécessité de préserver l’équilibre entre l’exploitation des énergies renouvelables et d’autres utilisations potentielles des ressources (les terrains et les eaux). De plus, le déploiement de nouvelles centrales dans ces milieux ruraux implique un choix bien étudié des sites afin d’intégrer harmonieusement les installations dans le paysage existant.

Afin de maintenir un bon équilibre d’utilisation, la Commission européenne a émis des lignes directrices destinées aux États membres. Ces directives visent à promouvoir une sélection durable des sites pour les installations solaires et éoliennes, en tenant compte des implications environnementales et sociales. Ces lignes recommandent de privilégier l’utilisation de terrains déjà impactés par des activités humaines, comme les toits des bâtiments, les terrains autour des infrastructures de transport, les parkings, les terrains industriels, ou encore les sites de déchets. L’idée est d’utiliser des espaces où l’impact environnemental supplémentaire serait minimal.

En outre, selon la Commission, les zones protégées, les réserves naturelles, les corridors migratoires des oiseaux, et d’autres zones écologiquement sensibles doivent être évités pour préserver la biodiversité et les écosystèmes vulnérables. Les terres qui ont été dégradées ou qui ne sont plus viables pour l’agriculture représentent également des sites potentiels pour déployer de nouvelles installations.

 

L’article L’énorme potentiel des communautés rurales pour la production d’énergie bas carbone est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

Grâce à l’énergie marémotrice, cette petite île pourrait se défaire du diesel

Les Philippines sont un vaste archipel composé de plus de 7 600 îles classées en trois principales divisions géographiques : Luzon, Visayas et Mindanao. Appartenant au groupe des Visayas, Capul est une île relativement isolée et hors réseau, et pourtant peuplée de plus de 12 000 habitants. Elle a été choisie pour accueillir la première centrale d’énergie marémotrice du pays, qui sera également la première en Asie du Sud-Est.

L’éolien offshore est actuellement perçu comme la technologie d’énergie renouvelable la plus viable commercialement aux Philippines. Toutefois, en raison de sa situation archipélagique, le pays bénéficie aussi d’un potentiel significatif pour l’exploitation de l’énergie marine. Ainsi, dans l’île isolée de Capul, plus exactement dans le long du détroit de San Bernardino, l’installation d’une centrale marémotrice est prévue.

Ce projet est le fruit de la collaboration entre l’entreprise philippine Energies PH et la société britannique spécialisée dans les énergies renouvelables Inyanga. Elles envisagent de déployer le dispositif « HydroWing », un système sous-marin équipé de plusieurs rotors fixés à une structure en métal. Une fois immergées, les turbines seront entrainées par les courants de marée, transformant l’énergie cinétique des mouvements marins en électricité. Ce projet s’inscrit dans une initiative plus large visant à promouvoir l’exploitation de l’énergie marémotrice dans d’autres régions isolées et non connectées du pays.

À lire aussi Cette hydrolienne made in France a battu des records de production

Décarboner l’électricité sur l’île de Capul

Le projet va permettre à l’île de Capul de réduire, voire de supprimer, sa dépendance aux combustibles fossiles. En effet, déconnectée du réseau national, l’île s’appuie actuellement sur une centrale diesel de 750 kW pour répondre à ses besoins en électricité. Celle-ci sera ainsi renforcée (et potentiellement remplacée) par le système HydroWing de 1 MW de puissance, une technologie plus respectueuse de l’environnement et plus puissante. Avec une mise en service prévue en 2025, la nouvelle centrale sera connectée aux microréseaux électriques locaux. Elle sera également associée à un système de stockage afin de garantir une alimentation électrique constante et fiable, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

En plus de fournir de l’électricité bas-carbone à l’île, ce projet vise aussi à améliorer la qualité de vie des habitants. Le taux d’électrification y avoisinerait les 60 % selon les derniers rapports. En outre, l’approvisionnement électrique ne durerait que 16 heures par jour en raison des pannes fréquentes de la centrale diesel. L’augmentation de l’accès à l’électricité, grâce à cette initiative, promet d’améliorer significativement la qualité de vie sur l’île, d’élargir l’accès à des services essentiels et de stimuler l’économie locale, posant ainsi les fondations d’un avenir plus prospère pour ses habitants.

L’article Grâce à l’énergie marémotrice, cette petite île pourrait se défaire du diesel est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

❌