Vue lecture

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.

Un lecteur K7 Sony basculé sous Raspberry Pi

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Sous le doux pseudonyme de unchecked_arrogance, un internaute partage une réalisation originale pour tous les possesseurs de lecteur K7. Si vous avez encore un de ces appareil dans votre chaine Hi-Fi et si vous n’avez plus de K7 à portée de main, sa réalisation pourrait vous intéresser.

L’idée est simple, remplacer le lecteur qui bascule habituellement pour accueillir vos cassettes par un petit écran tactile 4.3″ couleur classique. Celui-ci sera connecté à un Raspberry Pi – ici un 3B+ mais d’autres versions devraient faire l’affaire – et le tout relié à un stockage SSD 2.5″ en USB via un adaptateur SATA3.

Des connecteurs Jack et USB sont placés vers l’arrière du lecteur K7 Sony pour pouvoir y acceder facilement. Une connectique Ethernet est également apportée jusqu’au Raspberry Pi pour compenser la faiblesse du signal Wi-Fi une fois que la carte est enfermée dans le châssis du lecteur. En pratique le module Wi-Fi  semble fonctionner sans problèmes mais cela semble plus stable en filaire. 

Les ports USB et Ethernet en plus du jack stéréo à l’arrière du lecteur.

Un DAC USB est utilisé pour gérer un son plus propre depuis la Raspberry Pi, une solution de  type HAT serait parfaitement envisageable. L’alimentation du Pi est reliée en amont de celle du lecteur Sony pour qu’il puisse fonctionner sans allumer ce dernier.

Le Raspi dans un boitier acrylique, le montage électrique un peu sauvage, les câbles et le SSD

La partie logicielle est confiée à Moode Audio qui permet à la fois de streamer des radios en ligne mais aussi de récupérer des contenus Spotify comme de profiter de streaming locaux en UPnP tout en proposant une fonction Bluetooth. Il est pilotable depuis un réseau local et peut également être manipulé avec l’écran tactile. L’objectif final serait de piloter l’interface avec les boutons du lecteur Sony via les GPIO du Raspberry Pi mais cela demandera encore un peu de temps  et de formation.

L’autre jour, dans les encombrants, je voyais un de ces vieux lecteurs cassette au look incroyable des années 90. En métal brossé avec des lampes sous les touches pour piloter un double lecteur K7. Je me disais que ce serait une super solution pour abriter un serveur audio ou vidéo avec plusieurs stockages 2.5″ en SSD. Cette intégration me fait regretter de ne pas l’avoir pris sous le bras.

Ce n’est pourtant pas la première fois qu’un lecteur K7 est hacké sur le blog : 

Cassette Pi : une idée de K7 originale pour vos appareils vintage

Un lecteur K7 Sony basculé sous Raspberry Pi © MiniMachines.net. 2024.

Entre 16 et 32 Go de mémoire à bord des Intel Lunar Lake

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Avec les puces Lunar Lake, Intel va intégrer la mémoire vive directement sur ses processeurs. Un changement technologique important qui rejoint la stratégie d’Apple et de ses puces M.

L’objectif d’Intel est assez simple, en ajoutant directement la mémoire vive à ses processeurs Lunar Lake, les performances de bande passante seront simplement décuplées avec la mémoire vive. Ce qui permet d’augmenter la vitesse de traitement des données. Un choix qui a particulièrement bien réussi à Apple et on peut imaginer que l’impact sera également très positif pour les performances des puces Intel.

Un SoC Apple M2 Max avec sa mémoire intégrée

Le problème est que cette stratégie heurte le monde PC. Elle enlève en effet une possibilité rassurante pour l’utilisateur, celle de pouvoir ajouter lui même de la mémoire vive à sa machine. C’est un des éléments majeurs de la philosophie des ordinateurs « compatibles » que de pouvoir garder la main sur certains composants afin de les faire évoluer. Même si c’est de moins en moins vrai sur les portables et en particulier ceux visés par la gamme Lunar Lake qui sont les plus fins et légers du marché. Cette possibilité reste ancrée chez beaucoup d’utilisateurs comme une condition indispensable à tout investissement. Pourvoir changer la mémoire vive, pouvoir faire évoluer son stockage et éventuellement un autre périphérique comme une carte réseau sur un port amovible, sont des gages de pérennité.

2 slots de DDR5 sur un portable

Cette manière de penser est parfaitement logique, elle tient au fait que les constructeurs de portables ont toujours eu tendance à survendre la mémoire vive et le stockage par rapport au prix du marché. On trouve encore beaucoup de machines livrées avec 8 Go de mémoire vive aujourd’hui et un prix pour passer à 16 Go en usine qui correspond à 150% du prix du composant en boutique. Certains constructeurs ayant une passion pour la micro visserie, ce passage à la caisse pour avoir la quantité de mémoire dont on a besoin est même devenu quasi indispensable. A moins de se faire peur au dessus d’un portable neuf pour accéder à ses entrailles et changer soit même la mémoire, on préfère passer à la caisse.

Un portable Lenovo avec de la mémoire vive LPDDR5 soudée.

Lunar Lake est destiné aux machines ultraportables

Lunar Lake ne sera pas intégré dans les PC de bureaux ou les station de travail mobiles, pas plus que dans les portables à destination des joueurs. Cela restera une puce destinée aux machines les plus compactes et légères du marché. Une cible qui, si on analyse les sorties de ces dernières années, fait la part de plus en plus belle aux composants soudés et inaccessibles.

De la mémoire LPDDR5 soudée sur une carte mère

Les ultraportables ressemblent de plus en plus à des coffres forts, les constructeurs ont tendance à utiliser de plus en plus de la LPDDR implantée directement sur les cartes mères. Et les grandes marques vont souvent faire sauter leurs garanties si vous tentez d’accéder aux composants. Si cela reste évidemment un plus de pouvoir mettre à jour son PC, c’est devenu un luxe de plus en plus rare sur les solutions ultramobiles. Certains tentent l’aventure de mettre à jour leurs puces en les dessoudant pour en ressouder d’autres, mais c’est évidemment une pratique qui ne correspondra pas aux possibilités de monsieur tout le monde.

Quand Intel annonce que Lunar Lake sera pourvu de sa propre mémoire vive, le premier reflexe reste donc logiquement de voir le verre à moitié vide. Se dire qu’on va perdre la possibilité de monter la mémoire que l’on veut sur son ultraportable. En pratique, cela change surtout l’endroit où est soudée la mémoire dans la machine. Savoir qu’elle passe d’une implantation directe sur la carte mère à une implantation directe sur le processeur n’est pas une nouvelle ébouriffante pour l’utilisateur final.

Source

16Go de mémoire pour le Core Ultra 5 234V
32Go de mémoire pour le Core Ultra 5 238V

Le verre à moitié plein c’est de se dire que si Intel intègre 16 Go au minimum et jusqu’à 32 Go de cette mémoire ultra rapide, cela veut dire qu’il ne sera plus possible d’avoir un modèle en 8 Go comme aujourd’hui. Les constructeurs ne pourront plus proposer 8 Go par défaut et facturer 150% du prix d’un passage à 16 Go. Ces 16 Go seront le strict minimum et cela correspondra bien aux besoins du public que les propositions d’aujourd’hui. Surtout avec un Windows 11 livré par défaut. 

Le prix des composants mémoire varie en temps réel sur DRAMeXchange

Je vois deux vraies questions à se poser autour de ce changement. La première et la plus évidente sera surtout de savoir à quel tarif sera implanté cette mémoire vive chez Intel. Sur la facture finale, on ne verra pas grande différence. La fabricant ne détaille pas le prix des composants quand il vous vend un ultraportable et vous aurez donc un prix englobant l’ensemble. Difficile de savoir donc si ces 16 à 32 Go de mémoire intégrés seront vendus plus ou moins cher que lorsqu’ils sont soudés à la carte mère. Le fait que le constructeur n’ait plus le choix entre diverses marques de mémoire aura sans doute un impact en terme de prix. Détail qui sera dur à mesurer mais qu’il faudra relativiser par rapport aux gains de vitesse obtenus. Une chose est sûre, avec Lunar Lake, Intel sortira la mémoire vive du marché de la mémoire classique. Quand un constructeur peut faire jouer la concurrence pour obtenir des composants moins chers en choisissant une marque plutôt qu’une autre. Il ne sera plus possible de le faire avec ce type de puces.

La seconde question est concurrentielle. Quand l’info d’une mémoire soudée au processeur est apparue sur Lunar Lake, la levée de boucliers a été immédiate. Beaucoup d’utilisateurs ont commencé par dire qu’ils n’achèteraient jamais de machine ainsi équipée. Préférant garder cette possibilité de passer eux-mêmes à 16 ou 32 Go de mémoire vive. Les ultraportables proposant rarement la possibilité d’aller plus haut en capacité.
Mais si les performances de Lunar Lake liées à cet échange de mémoire ultra rapide se soldent par une évolution très importante des performances obtenues, la réflexion autour de cette vraie-fausse possibilité d’évolution sur un marché désormais dominé par de la LPDDR5 soudée à la carte mère tiendra t-elle encore la route ?

Si Lunar Lake passe largement devant l’offre d’AMD sur ce segment, on peut se douter d’un mouvement similaire chez le concurrent historique d’Intel. L’apparition d’un Ryzen avec de la mémoire intégrée sur son SoC à destination des ultraportables serait alors possible, voire très probable, pour ne pas perdre ce marché.

Entre 16 et 32 Go de mémoire à bord des Intel Lunar Lake © MiniMachines.net. 2024.

Tentative d’incendie d’une synagogue à Rouen, opération de ravitaillements en Nouvelle-Calédonie, Bison futé voit rouge pour les départs de Pentecôte... Les 3 infos à retenir à la mi-journée

LE POINT DE MIDI - Retrouvez l'essentiel de l'actualité parue ce vendredi 17 mai au matin sur notre site.

© Le Figaro / DELPHINE MAYEUR / AFP / François Bouchon / Le Figaro / Francois BOUCHON

Photomontage par Le Figaro.
❌