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Électricité : 7 Français sur 10 jugent la dernière augmentation scandaleuse

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L’augmentation des prix de l’électricité en février 2024 a secoué les budgets de nombreux Français. Selon une enquête de Rothelec, plus de la moitié des ménages prévoient de réduire encore davantage leur consommation et se tournent de plus en plus vers le mix énergétique pour limiter leurs dépenses.

 

Prix de l’électricité : 61% des Français vont (encore) réduire leur consommation

L’enquête menée par Rothelec auprès de 3.101 foyers français révèle une profonde indignation suite à l’annonce de la hausse des prix de l’électricité le 1ᵉʳ février 2024. Pour 71% des sondés, cette augmentation est scandaleuse, tandis que 22% elle est moyennement acceptable. Seuls 7% des interrogés semblent l’accepter sans trop de réticences. Cette hausse, perçue comme un véritable « racket d’État », met une nouvelle fois en lumière le désarroi des ménages. Les répercussions de cette augmentation sur les budgets des Français sont palpables. Une majorité, soit 61%, admet devoir réaliser des économies supplémentaires pour compenser la dernière hausse. Seule une minorité de 28% des foyers estime pouvoir absorber cette augmentation sans difficulté notable.

 

L’avenir des prix de l’électricité reste par conséquent une source d’inquiétude majeure au sein de la population. Plus de deux tiers des Français (66%) anticipent de nouvelles augmentations dans les années à venir, tandis que 29% espèrent une stabilisation des tarifs. Seulement 3% des sondés sont optimistes quant à une baisse future des prix. Cette situation peu réjouissante incite les ménages à chercher des solutions durables afin de diminuer leur dépendance aux variations des prix de l’énergie et de garantir leur approvisionnement énergétique.

 

 

Le solaire a le vent en poupe

 

Confrontés à cette hausse, les Français explorent des alternatives pour alléger leur facture énergétique. L’enquête de Rothelec montre que seuls 24% des foyers envisagent de rester fidèles à l’électricité. Le bois et le gaz attirent respectivement 2% et 1% des sondés comme sources complémentaires. L’autoconsommation solaire en revanche émerge comme une solution de plus en plus attrayante pour les Français : 17% d’entre eux envisagent d’intégrer des panneaux solaires à leur mix énergétique. L’intérêt pour les installations photovoltaïques a bondi, avec une hausse de 84% du nombre de panneaux installés entre 2022 et 2023, en raison de la baisse du prix des panneaux. Cette tendance s’explique par plusieurs avantages : valorisation immobilière, possibilité de vendre l’énergie excédentaire et réduction notable des factures d’électricité.

On peut comprendre cet engouement : les foyers équipés en solaire espèrent une baisse de 30 à 40% de leur consommation dès la première année. L’autoconsommation a également le vent en poupe au sein des structures collectives (copropriété, quartier, immeuble, etc) : en 2023, Enedis a recensé 195 groupements, pour une puissance totale de 11 MW installés.

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Consommation de gaz : encore une baisse en 2023

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La France a franchi un cap en 2023 dans sa consommation de gaz. Pour la première fois depuis les années 90, la consommation nationale a plongé sous la barre des 400 TWh, selon les données publiées par le gestionnaire du réseau, GRTgaz, le 27 février 2024

 

La consommation baisse de 20% en deux ans

En 2023, tous usage confondus, la France a connu une nouvelle baisse de sa consommation de gaz qui tombe à 381 TWh contre 430 TWh en 2022. Ce recul de 11,4% par rapport à l’année précédente s’inscrit dans une tendance baissière amorcée depuis 2021, et a conduit à une baisse globale de 20% en deux ans. « Des changements de comportements liés à la transition énergétique et du plan national de sobriété », souligne le gestionnaire.

La consommation des ménages, du secteur tertiaire et de la petite industrie, ajustée au climat, a reculé de 6,5% en 2023, s’établissant à 253 TWh. Parallèlement, les grands consommateurs industriels ont vu leur consommation diminuer de 7,4%, pour atteindre 103,8 TWh.

 

Le gaz renouvelable continue de prendre de l’ampleur

Au cœur de cette transition énergétique, les gaz renouvelables, notamment le biométhane, connaissent un essor considérable. La capacité de production annuelle de ces gaz verts a atteint 11,8 TWh en 2023, équivalant à la production de deux réacteurs nucléaires ou de sept parcs éoliens offshore. Cette progression soutenue place la France sur la bonne voie pour atteindre l’objectif ambitieux de 44 TWh de gaz renouvelables injectés dans le réseau d’ici 2030.

 

La France, carrefour du gaz en Europe

La réduction de la consommation intérieure s’accompagne d’une consolidation du rôle de la France en tant que point d’entrée majeur du Gaz Naturel Liquéfié (GNL) en Europe. Avec 22% des importations européennes de GNL transitant par son territoire, la France affirme sa position stratégique dans le paysage énergétique européen. « En Europe, les approvisionnements en gaz ont baissé de 14 % en 2023 en lien avec la réduction de la demande et un moindre besoin d’injection dans les stockages. La part du GNL représente 41% des approvisionnements européens », précise GRTgaz.

« Bien que le volume de gaz français transporté en 2023 soit en baisse de 10% à 680 TWh (vs 760 en 2022), la France maintient un haut niveau de transit vers ses voisins européens : 112 TWh de gaz ont été transportés vers les pays adjacents, majoritairement vers l’Italie via la Suisse, la Belgique et l’Allemagne. »

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Installer une alarme ou une caméra de surveillance chez soi, est-ce vraiment efficace contre les cambriolages ?

LE + ÉCO - Alors que le nombre de cambriolages est en hausse, les Français sont de plus en plus nombreux à installer des dispositifs de protection chez eux. Mais est-ce vraiment utile ? Et comment bien choisir son système ? Le Figaro a enquêté.

© Adobe Stock; Charlotte Paroielle/ Le Figaro.

Avant de vous lancer dans l'installation d'une alarme, commencez par évaluer vos besoins.

Les trois quarts des aliments industriels, même salés, contiennent du sucre ajouté

Une étude de l’Anses sur la composition de 50.000 produits a pointé une baisse de l’utilisation de produits sucrants depuis 2008, même si cela n’équivaut pas forcément à des aliments moins sucrés.

© LOIC VENANCE / AFP

Malgré une baisse de la part de produits sucrants ajoutés, les aliments ne sont pas forcément moins sucrés.

Retards dans les transports franciliens : la plateforme de remboursement du Passe Navigo s’ouvre ce mercredi

Les usagers des 15 axes ferroviaires, «dont la ponctualité annuelle est inférieure à 85%», seront remboursés d’un demi-mois de Navigo, avait annoncé Île-de-France Mobilités (IDFM) en février. La demande est à déposer entre le 20 mars et le 17 avril.

© laurencesoulez / stock.adobe.com

La campagne de remboursement pour les usagers concernés s’ouvrira dès ce mercredi 20 mars.

Énergie : le verdict est tombé, les aides sont mal ciblées

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La Cour des Comptes alerte : les dispositifs d’aide face à la crise énergétique de l’État n’ont pas été assez ciblées.

Aides de l’État : elles ont été utiles mais…

Depuis l’automne 2021, l’État déploie un arsenal de 25 mesures pour contrer la crise énergétique. Elle a autant touché les ménages que les professionnels. Pourtant, le 15 mars 2024, un rapport de la Cour des Comptes révèle que ces aides n’ont pas été assez ciblées. 90% de ces aides sont sans distinction de revenus et ne filtrent pas les bénéficiaires. Pour l’électricité, le tarif moyen sans TVA a augmenté de 7,4 % de 2021 à 2022, et pourrait grimper de 18,5 % en 2023. Sans le bouclier tarifaire, cette hausse aurait été bien plus sévère : près de 40 % en 2022 et plus de 50 % en 2023.

L’impact financier de ces mesures est colossal, frôlant les 72 milliards d’euros. Si la réduction des prix de l’électricité, du gaz et des carburants a effectivement tempéré l’augmentation des factures, la méthode employée soulève des inquiétudes. L’absence de plafonds de consommation et la généralisation des aides augmentent paradoxalement les émissions de CO2, contrairement aux ambitions décarbonées de la France. En 2022, la consommation de carburant a grimpé de 2,2 % par rapport à 2021.

Baisse de tarifs pour les intermédiaires : vraiment appliqué ?

La Cour pointe également du doigt l’incertitude autour de la réelle application des baisses de tarifs par les intermédiaires, comme les fournisseurs d’énergie. Ce flou réglementaire et le manque de contrôle sur la répercussion effective des aides aux consommateurs remet en question l’efficacité des dispositifs.

Dans ce contexte critique, la Cour des Comptes recommande une sortie stratégique des boucliers tarifaires pour redéfinir les politiques tarifaires de l’énergie. L’objectif ? Intégrer les coûts environnementaux et encourager une consommation plus sobre. Alors que la régulation du marché de l’électricité est en question, la nécessité d’un dispositif aligné sur les coûts de production nationaux devient plus pressante, en vue de garantir des tarifs justes sans alourdir les finances publiques.

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Vacances d'été: pourquoi il faut réserver ses billets de train le plus vite possible

Plus d'un million et demi de billets de train ont été déjà vendus par la SNCF pour la période estivale. Les Français qui redoutent de rester à quai ou de payer leurs billets au prix fort ont tout intérêt à se rendre sur les plateformes de réservation sans attendre.

© olrat / stock.adobe.com

En décembre dernier, le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou avait annoncé une nouvelle augmentation des prix des billets de TGV pour l’année 2024.

Action reste l'enseigne préférée des Français en 2024, devant Decathlon et Leroy Merlin

Le podium reste inchangé par rapport à l’an dernier, selon cette étude annuelle du cabinet EY-Parthenon. En revanche, dans la suite du classement, Picard, E.Leclerc ou encore Ikea progressent, tandis que McDonald’s dégringole.

© PHILIPPE HUGUEN / AFP

Selon l’étude, l’enseigne néerlandaise rassemble 46% de «fans» en France.

Plan eau : l’État encourage les entreprises à réduire leur consommation

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50 sites industriels français, avec le soutien de l’État, prennent des mesures concrètes pour réduire leur consommation d’eau.

Ces entreprises vont massivement investir

Face à des sécheresses de plus en plus fréquentes, l’industrie française relève le défi de la gestion durable de l’eau. Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Énergie, souligne cette avancée majeure avec l’annonce des 50 sites industriels prêts à investir dans des projets visant à réduire significativement leur empreinte hydrique.

Ces 50 sites industriels, désormais acteurs d’une économie plus verte, projettent d’investir jusqu’à 327 millions d’euros dans des initiatives de sobriété hydrique d’ici à 2030. L’objectif ? Économiser 77 millions de mètres cube d’eau, représentant 12,6 % de leur consommation totale. Un grand pas vers l’atteinte de l’objectif national de 10 % d’économie d’eau, démontrant l’engagement industriel en faveur d’une gestion plus responsable.

État : un gros contrat de 4 ans signé avec des milliers d’entreprises

Au-delà des sites industriels, c’est toute une filière qui se mobilise. Avec plus de 100 actions identifiées, 16 filières du Conseil national de l’industrie s’engagent pour la sobriété hydrique. Le partage de bonnes pratiques et une meilleure sensibilisation quant aux prélèvements d’eau constituent le cœur de cette dynamique collaborative.

Christophe Béchu et Roland Lescure signent un contrat pour la filière française de l’eau, englobant plus de 5 000 entreprises pour les années 2024-2928. Ce contrat, axé sur la résilience, la qualité de l’eau, et l’innovation, marque une étape décisive. Il vise à renforcer la position de la France en tant que leader dans la gestion durable de l’eau, à travers des solutions innovantes destinées tant aux industriels qu’aux collectivités.

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Cyberattaques : comment se protéger et réagir face aux fuites de données personnelles à répétition ?

LE + ÉCO - Les fuites de données personnelles se multiplient en France. Face à cette vague de cyberattaques, Le Figaro vous donne les clefs pour rester maître de vos informations en ligne.

© DAMIEN MEYER / AFP

Le site Cybermalveillance.gouv a reçu 2 782 demandes d'assistance pour des attaques par rançongiciel en 2023.

Électricité : 30% de la consommation vient des énergies renouvelables

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En 2023, un tournant majeur a été franchi dans le secteur énergétique français : pour la première fois, les énergies renouvelables ont fourni plus de 30% de l’électricité consommée dans l’Hexagone.

 

La part croissante des énergies renouvelables en France

 

Le dynamisme des énergies renouvelables en France s’inscrit dans une trajectoire ascendante, avec une augmentation de la production renouvelable de 23 % par rapport à 2022, atteignant ainsi 30 % de la consommation d’électricité en 2023, comme le révèle le panorama de 2023. Dans le détail, l’hydraulique représentait ainsi 12,5 % de la consommation d’électricité française, l’éolien terrestre 11,1 %, l’éolien offshore 0,4 %, le solaire 4,9 % et enfin les bioénergies électriques 1,9 %.

La dynamique de développement des énergies renouvelables en France présente néanmoins un paysage contrasté d’une région à l’autre, du fait des spécificités météorologiques de ces dernières. Les Hauts-de-France se sont par exemple affirmés comme le principal territoire de l’éolien terrestre, tandis que c’est le photovoltaïque qui domine en Nouvelle-Aquitaine.

 

Un mix énergétique moins équilibré en France mais plus performant

 

Les énergies renouvelables représentaient plus de 50 % de la production d’électricité en Allemagne et en Espagne, et elles dépassaient les 60 % au Portugal en 2023. Si l’on compare la France avec ces pays, l’Hexagone affiche un certain retard dans son mix énergétique puisque le nucléaire continue d’assurer près des deux tiers de sa production totale d’électricité, soit 320 térawatts/heure.

Cependant, et contrairement à ses pays voisins, c’est grâce à sa capacité de production d’électricité d’origine nucléaire, et non pas grâce aux énergies renouvelables, que la France est en mesure d’assurer sa souveraineté énergétique. En effet, l’Hexagone a battu à deux reprises ses records d’exportation d’électricité, en décembre 2023 et en janvier 2024, avec l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie figurant parmi les principaux pays bénéficiaires de ces exportations.

 

 

 

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Poêles, cosmétiques, vêtements... Les Pfas, ces polluants éternels omniprésents dans notre quotidien

Très prisées des industriels, notamment pour leurs propriétés antiadhésives et imperméabilisantes, ces substances sont dans le collimateur d’une proposition de loi adoptée ce jeudi par les députés.

© LIGHTFIELD STUDIOS / stock.adobe.com

Les Pfas sont particulièrement utilisées dans les poêles pour leurs propriétés antiadhésives.
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