Pet Parrots Prefer Live Video-Calls Over Watching Pre-Recorded Videos
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Apres l’AI Pin de Humane qui reprenait la même idée de glisser un assistant IA dans votre quotidien, le Rabbit R1 est le second appareil du genre a être commercialisé. Avec beaucoup de points communs mais également de nombreuses différences, cet appareil va tenter de se faire une place à l’ombre de vos poches.
Le Rabbit R1 est donc conforme aux annonces de la marque. Parallélépipède d’un orange carotte électrique sculpté dans une robe en plastique par le studio Teenage Enginering. Il est l’icône de lui même et en reprend d’ailleurs le format. L’objet est fait avant tout pour être vu, de près comme de loin, et comme le AI Pin, automatiquement authentifié pour ce qu’il est.
Vendu à 199$ « nu », le R1 n’est pas accompagné par un chargeur, une documentation ou une pochette de protection. La trouvaille d’une protection qui rappelle les enveloppes des « cassettes audio » est amusante, d’autant qu’elle sert de support de bureau pour l’appareil. Mais il faudra passer à la caisse ou recycler un chargeur pour alimenter votre petit lapin. Ce prix beaucoup plus bas qu’un Humane AI n’est pas pour autant le signe d’une machine plus abordable. C’est simplement le recours à des matériaux et composants bien plus économiques qui l’expliquent.
L’écran embarqué par exemple est une solution de type TFT et non pas IP ou AMOLED. La lisibilité en plein soleil est problématique et cela d’autant plus qu’il s’agit d’un écran tactile capacitif… même si il est quasi impossible de s’en servir comme tel. La coque de l’appareil est en plastique, la caméra embarqué n’est pas au niveau d’un smartphone classique moyen de gamme et le haut parleur est médiocre. La connectique est limitée à un simple port USB Type-C de charge et la batterie est d’une capacité de 1000 mAh. Celle-ci offre environ 4 heures d’usages mixtes. Une très récente mise à jour a permis de réguler quelque peu l’appétit de l’objet en mode veille mais cela reste encore un ogre difficile a satisfaire en usage réel. La charge USB ne répond à aucune norme e charge rapide connue avec pas moins de 45 minutes pour être regonflée à bloc. Le Rabbit est gourmand.
Source : The Verge
La manipulation de l’appareil se fait de diverses manières suivant le type d’interactions que vous choisirez. Le Rabbit R1 peut être piloté à la voix en appuyant sur son unique bouton latéral. C’est son interaction principale. D’autres sont possibles avec une molette assez critiquée pour sa faible réactivité. Elle n’a pas un grand impact à la manipulation et les maigres menus sont parcourus en de multiples tour de roue. C’est d’autant plus rageant que l’écran tactile permettrait de régler ce soucis en un instant, mais il est désactivé par défaut. Il ne sert en réalité qu’a proposer un petit clavier tactile quand on bascule l’l’objet de manière a orienter l’écran en mode paysage.
L’interface tactile n’est pas active dans ce mode. Source : Sherwood
Le résultat de cette proposition est un outil qui fait tout assez mal même si l’interaction entre les questions et les réponses posées à l’oral sont plutôt réactives et que l’objet se différencie en cela de son « concurrent » direct qui est l’AI Pin. Les 199$ HT paraissent plus accessibles mais il ne faut pas oublier que l’objet nécessite une carte SIM pour étendre sa connexion sans fil en mode 4G. Sans cette option supplémentaire nécessaire, le Rabbit R1 restera inactif loin d’un signal Wi-Fi.
Le Rabbit R1 vaut 199$ HT et cela ne semble pas cher en comparaison d’un AI Pin à 699$ HT. Mais cela reste un appareils aux compétences très limitées. Compétences autrement plus efficaces si vous vous décidez a rajouter ces 199$ HT dans l’achat d’un smartphone en plus de votre budget habituel pour celui-ci. Continuer a avoir un seul engin dans la poche mais lus compétent, faisant de meilleure photos, ayant une meilleure autonomie et pouvant a terme proposer de meilleurs services.
Je reste persuadé que pour le moment ces appareils, qu’il s’agisse de l’AI Pin ou du Rabbit R1, sont plus des expériences sociales que de vrais accessoires utiles. Outre la recherche d’une certaine reconnaissance en tant que « Nerd » patenté, il y a dans ces appareils une sorte d’auto accomplissement très étrange.
La plupart des tests que j’ai pu lire sur la toile – et j’en ai lu énormément – reprennent toujours le même schéma dans leurs essais. Ils commencent par la recherche de la validation de l’efficacité de l’objet. Et c’est très drôle de voir des journalistes spécialisés en informatique, des gens avec une grande culture sur ce thème, s’émerveiller d’avoir dans les mains une intelligence semblable à celle d’un petit enfant pas très éveillé et sans aucune méthode. Il est difficile de comprendre en quoi un appareil muni d’une caméra et a qui on demande de dire ce qu’il voit à l’image à de si merveilleux à le faire. La plupart des enfants de 5 ans font de même. Décrire une photo simple est généralement à la portée de beaucoup de monde. Et cela se traduit par toute absence d’interrogation sur quelque chose que le testeur ne maitrise pas. Par manque de confiance dans l’appareil.
La recherche entreprise avec l’appareil consiste plutôt a vouloir coincer son « Intelligence » et jamais à lui faire confiance. Aucun signe de certitudes sur ce que dit l’appareil n’est jamais vraiment manifesté. Bien sûr il y a l’aspect « Livre des records » habituel qui consiste a faire ce que l’on fait avec toutes ces IA qui vont puiser à notre place des infos en ligne. On leur demande la hauteur d’une montagne ou d’un monument, la date de naissance d’une personnalité ou d’autres éléments de ce type. Et cela fonctionne, la machine sait piocher des infos et les restituer sans problème. Même si j’ai bien peur que cela n’ait aucun impact réel pour l’utilisateur.
« L’animal dans cette image est un chat. » Source : Sherwood.news
Enfin, il y aura bien un impact « machine à café », c’est à dire une confiance modérée dans la source. Suffisante pour pouvoir affirmer que le Mont-Blanc mesure 4792 mètres comme nous l’a répété l’appareil. Même si en réalité il s’agit de la hauteur de sa roche et que sa couche de neige le pousse à 4809 mètres. De quel chiffre parle t-on à la machine à café ? Peu importe, ce n’est pas important. Mais dans un usage plus précis, pour remplir un document, pour être sûr de soi ? Quand il s’agira d’être sérieux on s’orientera vers un chiffre qu’on ira piocher nous même dans une source faisant autorité, grâce à son smartphone…
Ce double standard de confiance est souvent le propre des gadgets mais c’est surtout le signe classique d’un effet de mode. Une fois que l’appareil aura fini par présenter ce type de résultat, qu’il aura fait ses preuves bonnes ou mauvaises, il sera délaissé pour une source plus fiable. D’autant plus fiable que l’appareil n’est finalement pas très malin. Le grand jeu des testeurs est toujours de coincer le Rabbit R1 et c’est finalement assez facile. Parfois l’appareil ne sait pas lire, d’autres fois il ne sait pas reconnaitre un chat d’un chien. Il peut répondre à côté de la plaque et souvent, très souvent, le Rabbit est incapable de faire mieux que vous face à des questions pas forcément très complexes.
Demander à la camera embarquée d’identifier une plante verte semble hors de portée et c’est un problème plus grand que l’on peut imaginer. Que je ne sache pas faire la différence entre deux plantes particulières en tant qu’humain n’est pas un soucis, il me suffit d’un peu de recherche pour combler cette lacune. Qu’une IA confonde deux objets et me donne une réponse fausse sans m’avertir de sa possible erreur est un vrai problème. Cela induit que cette source n’est absolument pas fiable. Et donc que son usage tout entier n’est pas fiable. Ce manque de confiance rend totalement caduque son usage, hormis comme gadget. Ce qui relativise beaucoup l’exploitation de de l’appareil et l’investissement nécessaire. 199$ HT pour un appareil doué d’une IA et auquel il faudra ajouter une ligne 4G chaque mois ? Ce n’est pas donné. Mais pour un jouet ? Un gadget ? C’est hors de prix.
Sur d’autres usages l’engin semble bien plus malin, par exemple il sait prendre en photo un texte et le résumer en quelques lignes oralement. Soit un travail de lecteur adolescent accompli… Mais le problème est toujours le même, qui irait faire confiance à cette IA pour ce travail ? Et si il comprenait mal l’intention du texte, passant à côté de sous-entendus, de sens cachés ou d’un humour diffus qui transformerait totalement son sens ? Si votre correspondant dépasse la simple accumulation de phrases simples pour pousser un peu plus loin sa réflexion, le risque de passer à côté de son vrai message est important.
Impossible de confier au Rabbit R1 l’enregistrement d’une alarme, d’un rendez-vous ou le déclenchement d’une simple alarme. L’appareil ne sait pas les gérer. Ce n’est donc pas un assistant à qui on pourrait dicter un email ou un message pour qu’il l’envoie dans la foulée. Ce n’est pas son rôle.
L’objet se concentre sur son modèle « Sans application » qui consiste a piloter des sites web « comme le ferait un humain ». Et pour dire en quelques mots ce dont est capable Rabbit R1, il est pour le moment vraiment très bête. Trois services sont accessible ainsi qu’un accès à Midjourney, la plateforme générative d’images. Le résultat proposé par l’appareil avec ces services est pitoyable.
Sur Spotify par exemple il faut plaider sa cause pour obtenir le morceau recherché. L’IA du Rabbit ne pilote pas une application et n’utilise pas une IA pour parvenir à vous proposer vos chansons préférées. Non elle se connecte à leur site à votre place, pianote ce qu’elle a compris que vous cherchiez dans le moteur de recherche et redirige le flux vers votre appareil. Cette méthode est évidemment séduisante car elle se veut universelle. Malheureusement elle ne fonctionne pas. De nombreux titres ne sont pas lus, des erreurs sont faites et les fois ou cela fonctionne cela n’apporte absolument rien de mieux qu’un choix simple et moins aléatoire effectué sur un smartphone ou une enceinte connectée. Aucune valeur ajoutée si ce n’est l’échange d’un contrôle précis sur smartphone pour un contrôle vocal aléatoire.
Doordash, un service de livraison en ligne de nourriture, est également accessible. On peut demander un menu et se faire livrer en demandant à l’appareil d’organiser cette livraison. Il ne faut par contre pas espérer avoir un service de qualité. On est loin d’un Concierge de palace qui connait vos goûts et se qui se plierait en quatre pour les satisfaire. Parmi les retours d’expérience glanés sur le net on note par exemple la livraison à l’adresse par défaut d’un utilisateur. Le déjeuner commandé a donc atterri devant la porte de son domicile au lieu d’arriver sur son lieu de travail, le Rabbit R1 ne lui a pas laissé le choix au moment de la commande. D’autres ont eu la mauvaise surprise de commander des menus différents de leurs habitudes, l’appareil ayant mal compris ce qu’ils voulaient. D’autres enfin finissent par sortir leur smartphone devant une commande jugée trop complexe par l’appareil.
Uber, dernier service actuellement proposé ne s’en sort pas mieux. Le Rabbit R1 promet qu’il ne tracke pas votre position même si plusieurs testeurs ont néanmoins noté que l’appareil était capable de « deviner » la météo de leur emplacement sans avoir précisé leur lieu géographique en amont. Cette « absence » de localisation est évidemment un problème pour ce type de service tiers. Ce qui amène à de multiples mauvaises réservations d’un chauffeur Uber.
Tout cela est à la fois faible et peu fiable. La société Rabbit base tout son modèle économique sur cette gestion « intelligente » des services avec en ligne de mire des centaines de sites de services exploitables par l’appareil. A vrai dire, Rabbit annonce que son IA serait déjà apte a en piloter des centaines mais que ses équipes n’auraient pas encore eu le temps de créer une interface adaptée. Ce serait pour cette raison que seuls trois services indépendants seraient disponibles aujourd’hui.
Il va sans dire que, à la décharge de Rabbit, pour tous les modèles d’IA, il est nécessaire d’entrainer des algorithmes afin qu’ils s’améliorent. Les mauvaises expériences des utilisateurs sur les services actuels sont donc amenés a se raréfier au fur et a mesure que les petits lapins se multiplieront. L’expérience devait donc être plus fiable dans la durée. Ce qui ramène les premiers acheteurs à un rôle de bêta testeur classique. Et pose également la question de la viabilité de l’objet. Si les acheteurs sont échaudés par ces premiers retours, l’aventure pourrait se terminer plus rapidement que prévu. Enfin, dernier écueil, Rabbit promettait la mise à disposition d’une application permettant de dresser soit même son petit lapin pour apprendre a utiliser tout type de site web. Un mode d’apprentissage qui n’est finalement pas disponible pour le moment.
Autre énorme questionnement lié à l’offre Rabbit, celle des données utilisateur. Pour pouvoir piloter les applications en ligne, le petit mammifère doit conserver vos identifiant. Et cela de manière a pouvoir utiliser votre compte. Sur Uber ou Doordash il connait votre adresse, votre identité mais aussi vos identifiant. Si, a terme le service est capable de prendre en charge des centaines de sites, ce sera un vrai portefeuille de comptes disponibles derrière un unique serveur. De quoi aiguiser l’appétit de nombreux escrocs en ligne. Surtout si ceux-ci comprennent des services de banque en ligne par exemple.
Si cela pose problème, d’autres questionnement soulevés ces derniers jours par différents utilisateurs soulèvent encore plus de questions. Un internaute a par exemple publié ce qu’il annonce être le code source de Rabbit R1 en ligne sur une page Github qui a été depuis supprimée. Il accuse le site de ne pas exploiter d’Intelligence Artificielle ni de « Large Action model » capable d’apprendre a manipuler des sites web comme un humain mais de simples « tours de passe-passe » techniques pour automatiser des tâches à la manière d’un script. En gros, des copiés-collés de données d’un champ identifié vers un autre. Pas un problème en soi puisque cela marche mais loin du compte en terme d’Intelligence puisque le moindre changement sur le site ciblé transformerait l’opération apprise par cœur en échec. Rendant inopérant d’un moment à un autre l’exploitation de vos usages habituels et requérant une équipe toujours aux aguets pour « corriger » le tir.
Cette source n’est évidemment pas à croire sur parole mais elle publie des éléments qui semblent cohérents et indique au passage que l’ensemble des sessions des utilisateurs seraient également stockées sur les serveurs de Rabbit. Ce qui pose d’autres questionnement sur la sécurité et les usages de ce type de données.
Enfin tout dernièrement, des internautes sont parvenus a monter Rabbit sur un smartphone classique. L’opération n’est pas forcément très simple et demande des compétences particulières mais elle prouve par A + B que l’objet Rabbit n’est rien d’autre qu’un support du système Android exploitant une application Android… Pour rappel, le PDG de Rabbit expliquait qu’il ne voulait pas faire de son produit une application pour des raisons purement… économiques. Jesse Lyu sait pertinemment que le fait de payer un objet forcera les utilisateurs a s’engager dans son usage. Ne serait-ce que pour valider sa dépense et ne pas se sentir floué par son achat. Mais cette démarche est tout sauf intéressante pour le public. Un smartphone avec une application Rabbit – qui existe donc – serait plus efficace et plus pertinent qu’un Rabbit R1. Elle couterait bien moins cher et serait plus juste avec une interface plus pratique, moins gadget, une meilleure autonomie, un écran plus lisible et un capteur photo autrement plus efficace.
Pour contrer ce développement sauvage, Rabbit a immédiatement employé des contre mesures qui vérifient depuis quel type de materiel sont exécutés les ordres de Rabbit OS. Ce qui semble logique puisque l’usage de leur serveur leur coute de l’argent et que seule la vente des appareils est capable de le financer.
Evidemment la rentabilité de Rabbit serait mise en concurrence des dizaines d’autres IA qui vont débarquer sur smartphone d’ici peu. Le jour où Apple et Google vont proposer leurs propres services de ce type, directement intégrés dans leurs système, le Rabbit R1 sera instantanément obsolète. Utilisés d’un coup par des dizaines de millions de personnes, ces IA seront entrainées très rapidement et proposeront une expérience sans commune mesure avec le forcément beaucoup plus confidentiel petit appareil orange. Les IA déjà en place que sont Siri et Google Assistant sont souvent plus pertinentes que ce que propose l’appareil. La fenêtre de tir de Rabbit OS est courte, la société le sait , et c’est probablement pour cela qu’elle a vite livré un appareil fort incomplet. L’usage d’Android explique également d’autres éléments techniques comme la possibilité au final de connaitre l’emplacement de l’utilisateur.
comme pour l’AI Pi de Humane, on voit ici apparaitre de fausses bonnes réponses à un problème que personne ne se pose. 100% des acheteurs de ces appareils n’en ont pas besoin. Autant un assistant personnel comme une enceinte connectée peut avoir du sens car elle est attachée à un lieu fixe et sert donc a le piloter activement par plusieurs utilisateurs. Autant un appareil de ce type fait doublon avec le smartphone que la totalité des gens susceptibles de l’acheter ont déjà dans leur poche.
Outre le fait que la société ne résout toujours pas son équation de fonctionnement financier en n’ayant aucun moyen annoncé pour payer ses serveurs et son développement que la vente d’appareils, la réponse applicative des smartphones devrait être largement plus efficace pour répondre à vos besoins à moyen et long terme.
Rabbit R1 : une IA pas au point dans un appareil entrée de gamme © MiniMachines.net. 2024.
Cet article a été réalisé en collaboration avec NVIDIA
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En plus des URL et des recherches, la barre d'adresse de Chrome permet désormais de poser des questions à Gemini, le chatbot de Google. L'entreprise déploie aussi ses extensions en France.
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Storybook Pi est une idée assez poétique construite autour d’une carte de développement Raspberry Pi 5 8 Go et d’un affichage à encre numérique. L’idée est de générer de minuscules histoires de quelques lignes et de les illustrer. De manière totalement générative grâce à une combinaisons d’IA.
On peut évidemment imaginer un texte généré dans d’autres langues que l’anglais
L’idée est assez simple, une image est générée par un moteur spécifique en se basant sur un thème propre aux contes pour enfant, elle est ensuite décrite par une autre Intelligence Artificielle qui va la mettre en forme pour respecter les codes aventureux du conte. Le tout est ensuite affiché sur un petit écran 5.7 pouces à encre numérique couleur. L’objet peut enfin être intégré dans un faux livre relié pour proposer une couverture « générative ». L’ensemble du code tient sur une carte MicroSDXC d’au moins 32 Go et il semble possible d’utiliser des cartes de développement moins puissantes pour le même résultat. Le calcul sera juste plus long mais la vitesse n’est pas le point le plus crucial de cette réalisation.
A quoi cela sert ? A faire jouer son imagination ? A créer un objet amusant que l’on pourra exploiter de différentes manières. A imaginer une base d’histoire pour la développer ensuite pour un enfant ? Thomas Valadez qui propose cette création a quelques idées pour la suite. Comme par exemple de ne pas se limiter à une illustration unique mais créer un ensemble de quelques pages pour raconter une histoire plus longue. Quitte a la générer en amont, la garder en mémoire et ‘l’afficher « à la demande ». D’autres détails sont régler comme la gestion du texte et son affichage ou trouver des moyens d’élargir les modèles d’illustration pour plus de diversité.
Je trouve le clin d’oeil amusant et le résultat vraiment sympathique. J’aime beaucoup l’idée d’une base d’histoire sur laquelle broder pour la raconter à un enfant ou le laisser faire travailler son imagination dessus. Cela n’empêchera pas l’apport évident d’un bon livre de contes savamment illustré par un vrai auteur mais cela me fait penser à ces couvertures de livres que je croisais enfant et dont j’imaginais ensuite intérieurement les aventures.
Si le coeur vous en dit, un guide sommaire est proposé sur Github.
Storybook Pi : un générateur de micro-histoires sur RPI © MiniMachines.net. 2024.
Apparu mystérieusement sur un site de comparaison des grands modèles de langage, le modèle gpt2-chatbot intrigue la communauté de l'intelligence artificielle (IA). Supposément capable de résoudre des problèmes inabordables pour GPT-4, il pourrait être un prototype d'un futur modèle OpenAI. Sam Altman, le patron de l'entreprise, ne cache pas son amusement.
Ginny & Georgia génère un tel succès que Netflix avait commandé très tôt une saison 3 et une saison 4. Le tournage des prochains épisodes vient juste de commencer, annonce la plateforme de streaming.
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Décliné en quatre versions, le modèle de langage OpenELM est la première approche open source d'Apple sur le terrain de l'intelligence artificielle générative. La marque, habituée au secret, va-t-elle aborder une stratégie différente face à OpenAI ?
Le modèle Adobe Firefly, qui permet de générer des images, va s'enrichir de plusieurs fonctions importantes, dont la possibilité d'importer une image pour s'en inspirer. Les prompts ultra-détaillés sont de l'histoire ancienne.
Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.
✍ Thierry Noisette, le samedi 20 avril 2024.
Parrainée par l’IGN et OpenStreetMap France, cette alternative libre à des services comme Google Street View contient déjà près de 18 millions de photos.
✍ Alex Scroxton, le vendredi 19 avril 2024.
À la suite de la récente alerte concernant XZ Utils, les responsables d’un autre projet open source se sont manifestés pour dire qu’ils avaient peut-être été victimes d’attaques similaires d’ingénierie sociale.
✍ Thierry Noisette, le jeudi 18 avril 2024.
La nouvelle édition de la JDLE, créée en 2022 par le ministère de l’Education nationale, a présenté de nombreux projets utiles aux élèves, aux enseignants voire au-delà.
✍ Clément Bohic, le mercredi 17 avril 2024.
Intel se greffe au projet OPEA (Open Enterprise Platform for AI) et y pousse des implémentations GenAI optimisées pour ses accélérateurs Gaudi.
Et aussi:
✍ Olivier Roussel, le mercredi 17 avril 2024.
Dans le cadre de la 1re édition dans le Boulonnais et le Pas-de-Calais de l’événement national «Libre en fête», organisé par l’APRIL association et promouvant la culture et le logiciel libres, la médiathèque de Wimille (espace Pilâtre de Rozier) ouvre les portes de son nouvel atelier numérique citoyen ce samedi à partir de 10h.
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En retard sur l'IA générative, Apple pourrait tout miser sur un modèle de langage opérable hors ligne, qui ne collecterait aucune donnée sur des serveurs. iOS 18 devrait introduire des fonctions astucieuses, sans rivaliser directement avec ChatGPT.
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Les ZBox Pro External Graphics Box sont une proposition très intéressante du fabricant Zotac. A destination des professionnels, ces trois nouveaux boitiers graphiques externes reprennent les codes du MiniPC pour développer un service graphique plus évolué.
Avec des cartes graphiques Nvidia RTX Ada, les petits boitiers peuvent facilement être disposés sur un bureau en complément d’une tour classique ou d’un MiniPC. Ils peuvent également être fixés à un écran en VESA pour transformer ses capacités avec un ordinateur portable en mode sédentaire. On retrouve trois modèles distincts avec les ZBOX PRO AD2000 sous RTX 2000, le AD3500 sous RTX 3500 et enfin le AD5000 sous RTX 5000. Toutes ces solutions sont proposées sous un format MXM3.1 Type B avec leurs capacités respectives.
ZBOX PRO EXTERNAL GRAPHICS BOX AD5000 | ZBOX PRO EXTERNAL GRAPHICS BOX AD3500 | ZBOX PRO EXTERNAL GRAPHICS BOX AD2000 | |
SKU | ZP-EGB-AD5000 | ZP-EGB-AD3500 | ZP-EGB-AD2000 |
Circuit graphique | NVIDIA RTX 5000 Ada 16 Go GDDR6 256bit MXM3.1 Type-B 2115 MHz Boost Clock – 115W TGP |
NVIDIA RTX 3500 Ada 12 Go GDDR6 192 bit MXM3.1 Type-B 2250 MHz Boost Clock – 115W TGP |
NVIDIA RTX 2000 Ada |
Connectique | 3 x DisplayPort 1.4a (7680×4320@60Hz) 1 x Thunderbolt 3 |
||
Kensington Lock | Oui | ||
LED | Signal d’alimentation | ||
Alimentation | DC 20V/180W | ||
Refroidissement | Dissipateur et ventilateur | ||
Dimensions | 184.6mm x 184.6mm x 65.2mm | ||
Compatibilité VESA | Oui 100×100 | ||
Systèmes Compatibles | Windows 11, Windows 10 IoT ENT LTSC, Ubuntu 22.04.3 LTS Linux | ||
Accessoires | Boitier secteur Kit VESA et vis Câble Thunderbolt Manuel |
Je trouve l’ensemble de cette proposition très intéressante. Je ne connais pas le tarif demandé par Zotac pour ce modèle et vu le public visé, les différents ZBox Pro External Graphics Box ne seront probablement pas donnés. Mais l’idée est excellente et si le succès est au rendez-vous, Zotac aura peut être envie de porter cette idée vers des modèles plus grand public.
J’aime particulièrement l’idée d’un boitier de ce format que l’on pourrait accommoder à plusieurs usages. L’ajout de cette option au dos d’un écran en VESA permettait une utilisation simple avec de multiples sources : MiniPC, portable ou tour plus classique. Il manque peut être un peu de connectique sur le boitier pour retrouver un système plus confortable pour un particulier, par contre l’emploi de cartes graphiques ADA n’est pas forcément la meilleure solution. Je pense plutôt à des produits graphiques plus milieu de gamme comme les RTX 3060 / RTX 4060 ou évidemment des solutions AMD ou Intel.
Zotac annonce les GPU externes ZBox Pro External Graphics Box © MiniMachines.net. 2024.
Twitter, devenu X, expérimente actuellement une nouvelle section nommée « Explore », à la place des TT (Trending Topics). Il s'agit d'un résumé de quatre actualités par Grok, l'intelligence artificielle générative d'Elon Musk. Plus personne ne verra les mêmes tendances.
Meta AI, un chatbot uniquement disponible en anglais pour l'instant, devient encore plus performant grâce au nouveau modèle de langage Llama 3, dont les deux premières versions sont dévoilées aujourd'hui (avec 8 milliards ou 70 milliards de paramètres). L'objectif de Meta est de dépasser OpenAI et Google, grâce à ses 3 milliards d'utilisateurs dans le monde.
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Le SFF, ou Small Form Factor, est un format assez large dans ses possibilités. Il peut aussi bien designer les formats classiques que sont le MicroATX et le Mini-ITX mais aussi les plus exotiques nano et pico ITX. En règle générale, le format est surtout employé par les professionnels qui s’intéressent à lui pour des solutions de bureau peu encombrantes. De nombreux MiniPC au format SFF ont envahi les bureaux et les entreprises en général où ils cumulent les avantages d’un faible encombrement avec une consommation réduite.
Un PC de bureau « Workstation » chez HP
L’idée de Nvidia avec ce regain d’intérêt pour le SFF n’est pourtant pas de renouveler le parc des machines de bureau pour ajouter des effets de Raytracing à des powerpoints. Non, son ambition est de trouver un nouveau segment de croissance auprès des joueurs, son public fétiche, avec des machines pouvant rivaliser en format avec les consoles d’aujourd’hui.
Nvidia n’est pas le premier à rêver de s’immiscer dans les salons, on a connu une multitudes de marques et même de projets d’envergure au fil des ans qui ont plus ou moins connu de succès. Les Steam Machines de Valve en sont un bon exemple tout comme les solutions Intel NUC dédiées au jeu et les propositions de différentes marques de proposer des PC suffisamment compacts pour être acceptés près d’un téléviseur ont été nombreuses. La marque a du reste été précurseur sur ce segment à sa façon avec ses consoles Shield et son GeForce Now.
Selon WCCFTech, Nvidia chercherait des relais auprès de différents constructeurs pour formuler toutes les pièces d’un nouveau puzzle. Celui d’une combinaison viable pour construire un MiniPC musclé, capable de proposer de bonnes performances en jeu dans un encombrement réduit. Fabricants des cartes graphiques, de boitiers et d’alimentations seraient ainsi sollicités pour se pencher sur ce projet. Des solutions efficaces de dissipation compactes et silencieuses seraient également en plein développement.
Derrière cette agitation, une idée simple. Développer un format baptisé « SFF Enthusiast GeForce » qui proposerait des minimachines permettant de jouer à des jeux PC de manière viable, assez compactes pour intégrer le sanctuaire familial sous un téléviseur et, évidemment, équipées d’un processeur graphique Nvidia. On imagine assez facilement que le dispositif serait assez tentant pour que les marques de cartes graphiques – accessoirement des marques qui distribuent des ordinateurs de bureau standard et des ordinateurs portables – pourraient y voir un moyen de créer une nouvelle gamme de PC. Mais ce SFF Enthusiast GeForce pourrait aussi servir de guide pour que les marques proposent des matériels inter compatibles afin que les utilisateurs puissent construire leurs propres minimachines.
En soit ce n’est pas un pari trop difficile a réussir, tout dépend de ce que veut exactement faire Nvidia avec ce concept. Si la marque le veut, elle peut simplement adapter des puces dédiées dans un format de cartes PCIe et les proposer pour équiper ces nouvelles solutions. Il faut faire coïncider la consommation de ses circuits et le refroidissement nécessaire avec un format plus restreint pour éviter de tomber dans les écueils du monde PC actuel avec ses cartes graphiques grandes comme des boites à chaussures et ses alimentations dimensionnées comme des chauffages électriques. Le problème étant surtout l’attente de la clientèle. Rien ne dit que les particuliers vont suivre ce mouvement et s’intéresser à un nouveau format, aussi évolutif soit t-il. Nvidia a certes les moyens de proposer des solutions intéressantes et pourrait même y voir le moyen de recycler d’anciennes technologies à peu de frais. En créant une gamme de GeForce pour ce format, avec une appellation et un équipement sur mesure, la marque pourrait en effet y trouver son compte. Ce serait réunir le meilleur des deux mondes : du choix dans les solutions et de la compatibilité mais également une harmonisation dans un format compact.
Si l’information n’est pour le moment pas officielle, j’y vois l’ombre des Steam Deck et des puces AMD. Ce SFF Enthusiast GeForce ressemble à une sorte de « contre feu » de la réussite de la console portable de Valve. On a compris avec les consoles mobiles que la performance pure et dure n’était pas forcément l’Alpha et l’Omega du jeu vidéo. Les joueurs peuvent accepter un nombre d’images par seconde, une qualité d’affichage ou des effets moindres en échange de nouvelles manières de jouer. Et Nvidia a probablement été attentif à cette évolution… sans pour autant proposer de solution jusqu’à aujourd’hui.
Il n’est pas compliqué de comprendre qu’avec la réussite d’un engin comme le Steam Deck, Valve a toute latitude pour pousser son concept dans les salons et rebooter une Steam Machine. On se souvient de la simple indication aux développeurs cherchant à valider leurs jeux pour le Steam Deck d’acquérir un MiniPC standard signé Minisforum. Les rumeurs d’optimisation de Steam OS pour des puces grand public vont également dans le même sens.
Soit de lui même, soit via des partenaires. Proposer une puce AMD adaptée à une jouabilité plus intense, liée à la présence d’une alimentation continue et une ventilation plus conséquente n’est pas impossible. Combien de clients pour une minimachine signée par Valve et vendue avec une manette sans fil pour piloter sur téléviseur une interface de type Steam Deck ? Probablement beaucoup. Avec un Microsoft qui semble avoir compris que son système ne peut pas s’utiliser confortablement avec ces nouveaux engins, il y a un meilleur alignement de planètes pour les formats « de salon » que par le passé. Et il semble logique que Nvidia envisage de construire quelque chose dessus.
Le retour des minimachines chez Nvidia avec le format SFF © MiniMachines.net. 2024.
Depuis quelques années, Steam organise toutes sortes d’événements à thème, pour promouvoir certains types de jeux. On a pu voir passer l’horreur ou encore la survie. Mais depuis hier, et jusqu’au 22 avril, ce sont nos chers jeux en vue subjective qui sont à l’honneur dans le Steam FPS Fest. Pour l’occasion, nombre de développeurs ont préparé une démo, une mise à jour, ou tout simplement un nouveau trailer, pour faire parler de leur bébé. Voici une petite sélection des titres qui ont retenu notre attention.
Genre : Immersive sim disco
Les développeurs de l’immersive sim RetroSpace, nous proposent un nouveau trailer pour accompagner le festival des FPS. On nous présente tous les avantages du job de Janitor (concièrge), ainsi qu’un sympathique fusil à pompe. L’ambiance a toujours l’air aussi sympa. A priori, toujours aucune date de sortie n’a encore été annoncée. Vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
Genre : Rogue-lite et crowd control
Le rogue-lite en accès anticipé Vampire Hunters, qui reprend les mécaniques de Vampire Survivors en l’adaptant au FPS et qu’on avait bien apprécié, continue son accès anticipé en publiant régulièrement de grosses mises à jour. En l’occurrence, cette fois-ci on a le droit à une nouvelle carte, 19 nouvelles armes et de nouveaux ennemis. Un suivi plutôt exemplaire. Il est actuellement en promo à – 20 %, soit 7,8 €.
Genre : Coopération horrifique
Après un lancement catastrophique, les développeurs ont promis de revoir leur copie. On ne saurait vous dire si cela suffira, mais au moins, ils font des efforts. Au programme, plein de petites modifications, ajustements et corrections de bugs. Par exemple, on peut maintenant sauter et il y a des améliorations de l’IA. Allez donc voir directement le patch note si ça vous intéresse. Contain, toujours en accès anticipé, est en promo à –50 %, soit un peu moins de 15 €.
Genre : Immersive sim
On triche un peu, car Ctrl Alt Ego ne fait pas partie du festival, et le développeur lui-même indique ne pas être sûr que ce soit un FPS – il est néanmoins en vue subjective. Mais une mise à jour vient de tomber, et on n’en parle pas souvent, alors c’est l’occasion. Pour rappel, c’est un immersive sim dans la plus pure tradition, et il semble conquérir le cœur de tous ceux qui l’ont essayé. Pour cette update, vous aurez accès à un new game +, c’est-à-dire la possibilité de refaire le jeu en conservant les améliorations d’une première run. De petites modifications ont également été apportées. Ctrl Alt Ego bénéficie de 40 % de réduction, ce qui le fait à un peu moins de 12 €.
Genre : Rogue-lite fast-FPS
On triche encore, mais pas de la même manière avec Soulslinger: Envoy of Death, qui lui, fait bien partie de la sélection. Par contre, sa mise à jour date d’il y a quelques jours. Au programme, de nouveaux pouvoirs, mais aussi une nouvelle zone, The Forgotten Graveyard, comprenant de nouveaux ennemis relativement retors et un nouveau boss, The Countess. Ce nouvel environnement est plutôt chouette, mais il propose un challenge beaucoup plus élevé que le reste du jeu. Notez qu’une preview de l’accès anticipé est en cours de rédaction, et qu’une démo est disponible. Soulslinger: Envoy of Death est en promo à –30 %, soit un peu moins de 13 €.
Genre : Rogue-lite avec des robots
Les développeurs français du sympathique Roboquest ont préparé le festival, et ont sorti leur mise à jour pour l’occasion. Voici donc l’Arsenal update, qui apporte fatalement de nouvelles armes. Mais il y a aussi une nouvelle ressource, pour encore plus améliorer vos armes, un stand de tir pour s’entraîner, un nouveau build, et des ajustements. Vous pouvez retrouver la liste complète dans le patch note. Roboquest est en promo à –20 %, soit 20 €. Vous pouvez d’ailleurs tester la démo pour vous faire un avis.
Genre : Rétro-FPS
L’accès anticipé de Beyond Sunset partage un peu. Certains apprécient le simili monde ouvert et le feeling en combat, mais d’autres critiquent la difficulté en dents de scie et le manque de renouvellement des situations. Néanmoins, le développeur ne chôme pas, puisqu’il a ajouté un prélude – qui sert également de démo – et a retravaillé l’IA des ennemis. Les autres modifications sont également listées dans le patch note. Beyond Sunset bénéficie d’une réduction de 14 %, ce qui le fait à moins de 9 €.
Genre : Rétro-FPS
Pas grand-chose d’autre à dire de plus que c’est sympa, sans rien révolutionner, et que ça dure 10 minutes. Vous n’avez rien à perdre à le tester.
Genre : immersive sim
Très inspiré de Deus Ex et System Shock 2, Athanasia propose un aspect rétro plutôt réussi. Les mécaniques sont connues, mais marchent très bien. Dommage qu’il n’y ait pas trop de feeling avec les armes proposées (un couteau et une arbalète). Il vaut tout de même le coup d’être testé.
Genre : rétro-FPS
Selaco est sans doute le plus beau rétro-FPS réalisé sous GZDoom, et en plus il cumule tous les bons points : des mouvements très dynamiques, de super sensations de tir, et plein de petits détails qui donnent vie à l’univers. La précédente démo était déjà très bien, et on soupçonne d’ailleurs que c’est toujours la même : l’accès anticipé étant prévu pour le 31 mai, ça nous étonnerait que les développeurs perdent du temps là-dessus. Donc si vous ne l’avez pas encore faite, allez-y les yeux fermés. Pour les autres, refaites-la en attendant la sortie !
Genre : Fast-FPS et plateforme
On n’avait pas franchement été convaincus par les précédentes versions de la démo d’Echo Point Nova, développé par l’équipe derrière l’excellent Severed Steel. Les affrontements étaient intéressants, mais la partie plateforme avec de grands passages aériens nous avait un peu refroidis, tout comme la génération procédurale des environnements, franchement limite niveau direction artistique. Cette démo est peut-être meilleure, qui sait ? Le jeu est prévu pour être coopératif, mais pas sûr que ce soit déjà intégré.
Genre : Tactique en coopération
La version Wish de Ready or Not. Il n’y a pas beaucoup plus de choses à dire, parce qu’on ne voit pas vraiment la différence avec les playtests d’il y a plus de six mois. Tactical Squad: SWAT Stories est animé avec le cul et les sensations sont nazes, donc aucune raison de ne pas préférer la référence en la matière.
Genre : Extraction shooter
Dire qu’Exfil n’est pas folichon est un euphémisme. D’une part, c’est plutôt moche, et d’autre part, le gameplay ne présente vraiment pas grand-chose d’intéressant. C’est une sorte de jeu tactique mollasson, avec des mouvements très loin des standards actuels, même chez d’autres petites équipes d’indépendants. Il n’y a quasiment aucun feeling et on a l’impression que tout provient d’un magasin d’assets. D’autres parviennent à faire beaucoup mieux avec le même matériau. Le mode de jeu en quatre équipes de cinq joueurs n’est pas non plus très original. En bref, pour l’instant, on n’en voit vraiment pas l’intérêt.
Genre : Horreur
La dernière fois qu’on parlait de Pine Harbor, c’était dans le dossier des démos nulles du Steam Néo Fest d’octobre 2023. On disait que c’était « un jeu d’horreur décevant, avec des armes en mousse et des monstres ridicules ». Cette nouvelle démo est un peu mieux : les armes sont enfin efficaces et offrent des sensations correctes. Les ennemis semblent également moins ridicules. Est-ce toujours décevant ? À vous de voir.
Genre : Horreur
Un jeu d’horreur classique avec une direction artistique très jolie. On visite une sorte d’hôpital peuplé de créatures horribles. Estyaah a absolument détesté la démo de Beyond Hanwell, preuve que le jeu est sans doute réussi pour son genre. Apparemment, il y a des armes, mais on n’est pas allé jusque-là. Par contre, il est vraiment optimisé avec le cul.
Genre : Rétro-FPS Rogue-lite
L’un des principaux problèmes lorsque l’on développe un jeu en solo, c’est qu’il est souvent difficile d’en faire la publicité, même lors d’événements dédiés. Pour Blood Rush, l’unique développeur – français – nous a contacté par mail pour nous parler de son rétro-FPS rogue-lite, qu’il compare à ULTRAKILL dans ses mécaniques. Niveau esthétique, c’est assez épuré, mais la direction artistique tient la route. Côté gameplay, c’est assez réussi, même si les armes à feu auraient besoin d’être retravaillées. Il leur manque une sacrée dose de recul, et sans doute aussi des animations de rechargement pour donner de meilleures sensations. Mais tous les espoirs sont permis, le jeu est encore en cours de développement.
Genre : Mélange des genres
Cela fait plusieurs mois que le développeur de Versus Dev discute avec les nofragés sur le forum de NoFrag. Après une session de tests pendant lesquels nous avions pu lui faire des retours, il a décidé de publier une démo pour élargir le panel de joueurs et obtenir plus de feedback. Comme pour son copain Blood Rush, le plus dur, c’est de se faire connaître. D’autant plus quand on est également tout seul pour développer, et qu’on a du mal à le catégoriser. Le but ici est de faire ressentir une évolution dans le jeu – dans lequel on est censé affronter le développeur –, en commençant par un gameplay plutôt lent, proche d’un Resident Evil, pour terminer avec de l’action frénétique à la Serious Sam. C’est très intrigant, mais ça marche plutôt bien souris en main. Il y a quelques énigmes relativement corsées, les sensations de tir sont bonnes, la direction artistique est plutôt chouette… On a envie de continuer, donc le principal est là !
Voilà pour notre petite sélection. Évidemment, il y en a des centaines d’autres, que vous pouvez trouver ici. N’hésitez pas à nous dire ce que vous avez vu d’intéressant en commentaires !
Et on ne va pas les détailler, mais de nombreux jeux déjà sortis depuis un moment proposent des promos, comme Arma 3, Hunt Showdown, ou encore Zombaliens.
Merci à Azultain d’avoir déniché quelques FPS intéressants, après avoir fouillé dans les recoins les plus sombres du Steam FPS Fest.
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