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Open Roads

Il existe tellement d’excellents jeux narratifs qu’il ne suffit plus de promettre au joueur qu’il va vivre une histoire « touchante » qui laisse la part belle à l'exploration avec des personnages aux relations « complexes », où il sera question de lever le voile sur un « lourd secret de famille » ou un « mystère impénétrable » : c’est déjà plus ou moins le point de départ de 90 % des jeux narratifs.

Dragon’s Dogma 2

À chaque Noël elles sont là, étincelantes dans leur emballage d’or et d’argent. Les papillotes. À chaque fois leur papier brillant m’ensorcelle, j’en prends une ou deux, je les ouvre, je les dévore. Dragon’s Dogma 2, lui aussi, est enveloppé de couleurs chatoyantes.

Rise of the Rōnin

Il y a quelques semaines, je me suis levé avec un air en tête : « On joue dans un chambara, la fierté, la loi, tuent comme un bon vieux Kurosawa, la main sur le katana, même si la peur m'assaille, je partirai comme un samouraï. » Oui, Nioh me manquait.

Skull and Bones

Le désespoir que j’ai ressenti avec Skull and Bones n’a d’égal que sa vacuité profonde. Jamais un jeu me demandant de naviguer sur les flots ne m’aura laissé autant de vague à l’âme.

Star Wars : Dark Forces Remaster

En attaquant le test de Dark Forces Remaster, je m'attendais à un boulot rapide, hop hop, on rend un avis sur le remake d'un chouette jeu d'autrefois et on passe à la suite (aller manger un morceau). J'étais loin de me douter que ce qui n'aurait dû être qu'une petite journée de travail ordinaire allait me faire perdre toutes mes certitudes sur mon métier, et même sur la façon dont le cerveau perçoit les images.

Expeditions : A Mudrunner Game

En janvier, j’étais ravi de la liste de jeux que j’attendais pour l’année 2024, où figurait Expeditions : A Mudrunner Game. « Au moins, c’est sûr qu’aucun de ces jeux-là ne me donnera envie de le désinstaller dans ses dix premières minutes », m’étais-je dit la bouche en cœur. Mais qu’est-ce que le destin, sinon un démiurge qui jette ses peaux de banane sous nos semelles lorsque nous courons le grand 400 mètres haies de l’existence ?

Pacific Drive

Je me suis toujours sentie en décalage avec les gens qui disposent de leur propre voiture (et qui pourraient parler pendant des heures de leur « titine » aux sièges en alcantara ou de leur Dacia Logan MCV qui a survécu à quatre déménagements). Mais ça, c’était avant Pacific Drive. Depuis, je suis devenue intarissable sur « ma » voiture, qui n’est pas seulement une voiture : c’est mon véhicule de fonction, mais aussi ma meilleure amie, ma maison, mon œuvre d’art, ma vie.

Balatro

Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance. Jimbo le joker vous entraîne dans une visite guidée de vos propres travers. Votre cerveau est à sa merci. Les cartes ont parlé et votre destin est scellé. Balatro et son poker en solitaire causeront votre perte. Pire : vous allez en redemander.

Minami Lane

On ne mesure que trop bien à quel point l’industrie du jeu vidéo peut broyer ses travailleurs, entre productions à rallonge, périodes de crunch et pressions en tout genre. Alors oui, la démarche derrière Minami Lane, mini-jeu de gestion japonisant, m’a fait très plaisir. Pour leur propre bien-être, les créateurs ont décidé de concevoir petit dans un court laps de temps.

Final Fantasy VII Rebirth

Final Fantasy, c’est un peu chacun de nous, un morceau d’enfance japonaise qui s’est immiscé dans nos territoires pour faire la conversation avec nos imaginaires. D’un côté, la licence se connecte aux souvenirs individuels et collectifs, une saga qui a forgé sa légende dans les feux du grand récit, du spectacle à tout crin, et de la chambre d’adolescent. De l’autre, à la nostalgie rassurante d’un Dragon Quest, Final Fantasy substitue une approche nihiliste, qui absorbe les poncifs du médiéval fantastique et de la science-fiction à l’occidentale pour les recracher dans un contre-exotisme addictif.

Promenade

J’aurais beau tartiner des pages entières sur Promenade, il est difficile de lui rendre justice sans pouvoir le montrer en action. Il faut déjà prendre le temps de contempler ses environnements incroyablement choupis et colorés, qui semblent tout droit sortis d’Adventure Time, mais il faut surtout le prendre en main pour se rendre compte de son gameplay aussi inventif que précis.

Graven

Quelle ne fut pas ma surprise, en arrivant à la rédac l’autre jour, de découvrir que le meuble derrière mon bureau avait été déplacé. « J’en avais besoin pour le studio Twitch », s’est justifié Monsieur Chat, aveugle au traumatisme psychologique qu'il venait de causer. Car nous sommes ainsi, nous, les vieillards : nous aimons quand les choses ne changent pas trop. Or, les développeurs de Graven, qui auraient pu se contenter de pondre un Hexen bis qui aurait satisfait tous les seniors, ont voulu innover. Grave erreur.

Suicide Squad : Kill the Justice League

Presque dix ans après son dernier Batman d’envergure, Rocksteady revient avec son redouté Suicide Squad : Kill the Justice League. Cette foire d’empoigne qui ne tient que grâce à son casting demeure bien difficile à défendre.

Tekken 8

C’est difficile de rester objectif quand on est amoureux – et je suis amoureuse de Tekken depuis mes huit ans, quand j’ai découvert le troisième épisode sur PlayStation un beau jour de printemps. Je me suis plongée dans le regard torturé de Jin Kazama, qui semblait sonder mon âme depuis la jaquette de Tekken 3, et je ne suis jamais revenue en arrière depuis.

Banishers : Ghosts of New Eden

Red et Antea s’aiment d’amour fou, comme des soldats, comme des stars de cinéma. Vous voyez, ils s’aiment comme ça. Elle est son professeur, son amante. La recette du bonheur ? Pas avec leurs choix de vacances étonnants.
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