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Minisforum UM773 : Le MiniPC Ryzen 7 7735HS à 335.99€

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Minisforum UM773  est disponible à 335.99€ en format Barebone chez Amazon. Il est sorti en 2023 à 479€ pour la même configuration. A conjuguer avec de la DDR5 – Jusqu’à 64 Go – et  un stockage NVMe PCIe 4.0 au format M.2 2280. Merci à fil pour l’info.

Billet d’origine : Lancé en Chine en 2023 dans une formule locale baptisée Minisforum UM773, la minimachine revient dans une seconde version très légèrement édulcorée mais également moins chère.

Le Minisforum UM773 Lite ne change pas vraiment la donne question design, l’engin est très classique chez le constructeur avec un boitier de 12.8 cm de large comme de profondeur sur 4.82 cm d’épaisseur au total. La marque propose un format compact qu’elle met en scène dans deux dispositions en fournissant un support permettant de positionner l’engin à la verticale.

A son bord, on retrouve donc un Ryzen 7 7735HS, une solution que l’on a déjà croisée dans le Beelink SER6 Pro+ il y a quelques jours et qui développe la même architecture que le Ryzen 7 6800H. On retrouve les 8 cœurs et 16 Threads Zen3+ cadencés de 3.2 à 4.75 GHz avec une gravure de 6 nanos. Toujours 20 Mo de cache et un circuit graphique Radeon 680M avec 12 cœurs RDNA2 à 2.2 GHz. Le TDP de la puce variera de 35 à 54 Watts suivant les usages. 

Autour de cette base, on retrouvera 2 slots SoDIMM de mémoire vive DDR5 en double canal pour pousser la mémoire vive jusqu’à 64 Go maximum. Le stockage fait appel à un port M.2 2280 NVMe PCIe X4 ainsi qu’à un emplacement 2.5 pouces SATA 3.0 classique pour ajouter une seconde unité de stockage.

Pour refroidir cet ensemble, le UM773 Lite embarque un ventilateur poussant de l’air frais sur un ensemble de deux groupes d’ailettes différents de manière à proposer une grande surface d’échange avec le bloc de dissipation du processeur. La solution peut s’exploiter debout sur son socle ou à plat sur un bureau. Il faudra juste veiller à la laisser assez libre de tout obstacle à la fois en aspiration et en rejet de l’air chaud pour éviter de la laisser monter en surchauffe. A noter que l’engin peut également se positionner en VESA derrière un écran ou contre un meuble avec un accessoire fourni.

La connectique est complète avec, en façade, un USB 4.0 Type-C et un USB 3.0 Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton d’alimentation. On remarque également la petite grille d’entrée d’air au dessus du châssis. C’est exactement le même design que le MiniPC UM690 sous  Ryzen 9 6900HX de la marque. Un engin qui fonctionne avec un processeur au TDP de 45 Watts et qui semble très bien se comporter en terme de refroidissement.

Sur la partie arrière on découvre un port Ethernet 2.5 Gigabit, deux USB 3.2 Gen-2 Type-A, deux HDMI 2.0 et deux USB 2.0 Type-A. L’alimentation est assurée par un port jack 19V très classique. La machine pourra piloter jusqu’à 3 écrans en simultané avec ses prises HDMI et son USB 4.0.

Quelle différence entre ce UM773 Lite et le UM773 annoncé en Chine en Janvier ? Mis à par le tarif plus léger, le UM773 Lite est également livré avec 2 ports USB 2.0 Type-A au lieu de 4 ports USB 3.2 Type-A. C’est la seule nuance entre les deux minimachines. La marque a considéré que baisser le tarif était sans doute plus utile que de conserver ces deux ports USB 3.2 Type-A. L’usage de périphériques comme une souris, un clavier ou une webcam étant encore souvent à ce format 2.0. La présence d’un USB 4.0 permettant le recours à un Dock connectique supplémentaire en cas de besoin. 

Disponible à partir de 479€ en version barebone mais aussi en 16/512 Go et  jusqu’à 64Go/1To, l’engin est pour le moment stocké à Hong-Kong. Le magasin européen de la marque, situé en Allemagne, le liste d’ores et déjà dans toutes ses déclinaisons. A noter que Minisforum ne propose pas l’engin en version 8 Go de mémoire vive. Ce qui est, à mon avis, une très bonne chose. Comptez 639€ TTC pour le modèle 16/512 Go.

Minisforum UM773 : Le MiniPC Ryzen 7 7735HS à 335.99€ © MiniMachines.net. 2024.

The Invincible vous rappelle qu’il sort le 6 novembre

Durant le MIX Showcase October 2023, The Invincible, le walking-sim inspiré du roman du même nom de l’auteur polonais Stanislaw Lem, a fait une piqûre de rappel en publiant une nouvelle bande-annonce pour sa sortie prochaine, le 6 novembre. Probablement que les développeurs craignaient que les joueurs et nous y compris ayons oublié l’existence de leur jeu, vu que ce dernier ne nous avait pas particulièrement marqué avec sa démo. Il est rappelé que nous incarnons une scientifique, le Dr. Yasna, partie sur Regis III afin de secourir les membres d’équipage disparus et découvrir les événements qui s’y sont produits. Chaque rencontre, vous mènera à faire des choix qui auront des conséquences sur le déroulé de votre aventure.

Bien que ce soit très beau, il ne faudra pas compter sur de l’action frénétique et encore moins des gunfights. La narration n’a pas l’air spécialement captivante et le gameplay semble très axé sur le contemplatif, pour ne pas dire extrêmement mou (voire chiant).

Prévu pour le 6 novembre 2023, vous pouvez ajouter The Invincible sur votre liste de souhaits sur SteamGog et Epic Games Store si vous êtes intéressé.

Devilated a sorti une nouvelle mise à jour

Disparu de nos radars depuis sa sortie en accès anticipé en 2021, Devilated ne nous avait pas vraiment manqué. C’est un FPS indé mélangeant RPG horreur, et son développeur a publié une bande-annonce pour le déploiement de sa mise à jour. Hormis la longue liste de correctifs et de nouveautés que nous vous laisserons découvrir en consultant le billet de blog Steam, le développeur a annoncé avoir changé de pseudo pour ne pas se prendre un copyright hamé ha des ayant-droits de la licence Dragon Ball, et a convaincu Gianni Matragrano, un doubleur connu dans l’univers vidéoludique et de l’animation , de travailler sur son jeu.

Dans cet univers démoniaque, vous incarnerez Devilated qui traversera de nombreux labyrinthes peuplés de créatures et de boss, tous plus étranges les uns que les autres. Avec son côté RPG, vous pourrez ramasser, revendre et acheter de nouvelles armes auprès de marchands, pour adapter et varier votre gameplay face à la menace qui vous attend. Le but étant d’obtenir le meilleur score possible.

Au visionnage de la bande-annonce, le gameplay a l’air dynamique et nerveux. Mais, les graphismes n’ont pas l’air particulièrement beaux et l’action devient parfois illisible avec tous ces effets visuels. N’ayant pas marqué spécialement notre intérêt au sein de la Rédac, la tendance chez les joueurs Steam semble également se confirmer, vu qu’une moyenne de trois joueurs observée depuis le 30 septembre.

Si vous êtes malgré tout intéressé par Devilated, vous pouvez vous le procurer en accès anticipté sur Steam à environ 20 €.

Les hordes de zombies envahissent Call of Duty: Modern Warfare III

Nous vous en parlions le mois dernier, le mode zombie de Call of Duty: Modern Warfare III se dévoile ici un peu plus au travers d’une nouvelle bande-annonce. Cette fois-ci, plusieurs équipes pourront massacrer des hordes de zombies classiques, ainsi que des spéciaux toujours plus moches, dans un monde ouvert. Le gameplay se basera sur des mécaniques de battle royale avec réduction de la carte due à une tempête d’Aether, et de l’extraction shooters avec le stockage d’armes exfiltrées que l’on pourra réutiliser lors de prochaines parties.

Pour le reste, c’est du déjà-vu avec l’obtention d’armes spéciales et de power-ups avec la machine Sacré Punch, le Cola énergisant, la Boîte Mystère ou encore les Armes miracles. On notera la présence de véhicules, dont une moto ultra flashy qui semble émettre une onde de choc. Vous pouvez en apprendre davantage en consultant le très long billet de blog Steam.

Il y a tout de même une surenchère sur le bonus de la précommande. Si, jusque-là, vous aviez résisté au skin zombie de Ghost, les développeurs ont décidé de vous rajouter le plan d’une arme nommée Soul Harvester. Franchement, si vous hésitez encore, qu’est-ce qu’il vous faut de plus ? (peut-être payer moins cher le jeu de base, vu tout le fric que vous allez raquer avec les microtransactions, qui sait ?)

Prévu pour le 10 novembre, vous pouvez toujours précommander Call Of Duty: Modern Warfare III sur Steam et Battle.net pour 70 € environ.

Scene Investigators, un FPS d’enquête sur des scènes de crime sortira le 24 octobre 2023

Découvert durant le Steam Néo Fest de février 2023 par notre expert Estyaah, Scene Investigators a publié une bande-annonce pour dévoiler sa date sortie, le 24 octobre 2023. Si vous caressiez le doux rêve inaccessible de devenir détective privé, sachez désormais que vous aurez l’opportunité d’en incarner un, en résolvant des affaires avec votre esprit d’analyse et de déduction. Il vous faudra analyser les différentes scènes de crime et récupérer les indices qui s’y trouvent pour identifier le coupable. Si vous souhaitez vous faire un avis plus concret, vous pouvez vous essayer à la démo disponible sur la page Steam du jeu.

Si vous aimez résoudre des dossiers criminels, vous pouvez ajouter Scene Investigators à votre liste de souhaits Steam en attendant sa sortie le 24 octobre prochain.

Jsaux FlipGo : un double écran mobile en financement participatif

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JSaux, que l’on connait pour ses accessoires et notamment son stand pour Steam Deck et autres consoles, lance le FlipGo. Un double écran pensé pour la mobilité. 

Proposé à partir de 351€ HT, le FlipGo  est donc constitué de deux dalles séparées par une charnière classique. Il suffira d’un seul câble USB Type-C avec un signal DisplayPort pour alimenter les deux écrans indépendamment. L’idée est de proposer un double affichage en mobilité. Soit pour un portable afin de se retrouver avec trois écrans différents.

Soit en doublant la diagonale afin d’étaler le signal sur les deux écrans pour avoir un affichage plus large. Ce type de dispositif permettra également de se positionner en mode sédentaire pour apporter un écran aérien à une station de travail ou de venir à la rescousse d’un poste ultramobile comme un MiniPC ou une console.

Le FlipGo propose une base magnétique qui permet de positionner l’engin sur un pied adapté ou de transformer n’importe quel pied VESA en support. Avec l’avantage de pouvoir le décrocher facilement pour l’emporter partout avec vous.

Un pied adapté permettra de le positionner sur un bureau en mobilité pour l’utiliser avec un portable. Ces éléments sont proposés en option.

Le FlipGo est autoalimenté en USB Type-C, propose une dalle tactile ou non et assure une compatibilité maximale aussi bien avec Windows que Linux ou MacOS. Il embarque un petit USB basique et peut s’utiliser aussi bien à la verticale qu’à l’horizontale.

Le FlipGo 13.5 à côté d’un MacBook Air 13″

Deux modèles Standard et Standard Tactile sont disponibles avec des caractéristiques différentes suivant les tailles. Le premier est un double 13.5″ qui affiche en 2256 x 1504 pixels 60 Hz en 3:2 avec ne dalle IPS de 400 nits et un contraste de 1500:1. Il pèse 1.1 Kg et son châssis est en alliage d’aluminium.

La fonction tactile est en option mais l’écran est 100% sRGB et propose un dock assez complet avec Un USB Type-C pour l’alimentation, un USB 3.2, deux entrées MiniHDMI, des ports USB 2.0, un USB Type-C OTG. Une molette de navigation dans les menus et un bouton de mise en route sont disponibles également. Ce modèle mesure 30.69 cm de large pour 22.2 cm de profondeur.

La version Pro est quelque peu différente avec un seul MiniHDMI, deux USB 3.2 Type-C suivant que l’on branche une machine Windows ou MacOS et le reste est identique. Ces connecteurs utilisent la capacité DisplayLink de la machine qui ne nécessite qu’un seul port USB Type-C pour alimenter les deux écrans.

Le FlipGo 16 côté d’un MacBook Air 13″

Les modèles 13.5 et 16″ emploient les mêmes docks mais leurs capacités diffèrent. Ainsi le modèle 16″ affiche en 2560 x 1600 pixels avec un écran en 16:10 et une luminosité de 500 nits. Son contraste baisse  à 1200:1 et son poids grimpe à 1.6 Kg. Sa taille est de 36.7 cm de large pour 23.5 cm de profondeur ce qui commence à en faire un assez beau bébé si on considère l’étalon qu’est la feuille de papier A4 en 29.7 x 21 cm.

Prévus pour une expédition au mois d’avril, les écrans sont proposés à partir de 351€ HT pour le 13.5″ standard en financement participatif sur KickStarter. Le modèle 16″ standard n’est déjà plus disponible mais le modèle tactile est à 507€ HT. Les prix commerciaux sont annoncés comme étant beaucoup plus élevés…

Je trouve le concept sympathique et surtout cette possibilité d’une accroche magnétique qui permet d’utiliser facilement et rapidement son écran en toutes circonstances. De la position de bureau sur un support VESA à la sacoche pour l’emporter en cas de besoin en passant par le support pour le déployer en mobilité, l’offre est assez pertinente.

Source : Liliputing

Jsaux FlipGo : un double écran mobile en financement participatif © MiniMachines.net. 2024.

Sortie de REVEIL, un jeu d’horreur et d’énigmes dans l’univers du cirque

Lors du Steam Neo Fest d’octobre 2023, certains membres de la rédac’ étaient peu convaincus par la démo de REVEIL, mais lui reconnaissaient une certaine qualité graphique et des énigmes sympas. On était sans nouvelles depuis, mais l’équipe de Pixelsplit, le studio en charge du développement de ce walking horrifique, a publié le classique billet de blog Steam pour annoncer la sortie de ce dernier. Vous y incarnerez Walter Thompson, une personne à l’équilibre mental incertain, devant résoudre le mystère entourant la disparition de sa femme et sa fille. Plus vous progresserez dans le cirque des frères Nelson, plus la frontière entre le réel et l’illusion sera trouble. Les différentes énigmes parsemées ici et là, vous permettront de faire la lumière sur toute cette histoire et découvrir de sombres secrets de votre passé.

L’ambiance horrifique et la direction artistique ont l’air réussies au travers de l’univers bien singulier du cirque. A contrario, le gameplay, quant à lui, ne semble rien révolutionner et risque d’être chiant à mourir, si les énigmes ne relèvent pas l’intérêt. Vu que les jeux d’horreur ne sont pas notre tasse de thé (exception d’Ad Infernum apprécié par notre expert Estyaah) et qu’il y a peu de chance que l’on mette la main sur ce jeu, n’hésitez pas à nous faire part de votre avis dans l’espace commentaire.

Si vous êtes prêt à retrouver coûte que coûte votre famille disparue au risque de sombrer dans la démence, REVEIL est désormais disponible sur Steam avec une réduction de 10 % jusqu’au 13 mars. Il est en de même pour quelques euros de moins sur GoG jusqu’au 20 mars.

Midnight Ghost Hunt quittera son accès anticipé le 21 mars 2024

Très bien réceptionné par la rédac’ à sa sortie en accès anticipé, le prop-hunt Midnight Ghost Hunt a continué de se bonifier en accueillant plusieurs mises à jour (1, 2, 3, 4 et 5) dans le courant de l’année dernière. En ce début de semaine, les devs du studio Vaulted Sky Games ont publié un billet de blog Steam pour dévoiler la date de sortie de la version 1.0 du jeu. Elle est donc prévue pour le 21 mars 2024, et vous pourrez profitez de cartes retravaillées, d’une IA alliée améliorée, de skins dorés, de différents niveaux de difficulté et plein d’autres nouveautés non-annoncées.

Pour rappel, deux équipes de quatre joueurs, dont l’une sera les chasseurs et l’autre sera les fantômes, joueront une partie serrée du chat et de la souris. À l’aide d’équipements sophistiqués et avant que minuit ne sonne, les chasseurs devront détecter et traquer les fantômes, qui auront la capacité de se transformer en un objet du décor pour passer inaperçus. Passé ce délai, les rôles s’inverseront et les fantômes deviendront surpuissants pour zigouiller les chasseurs totalement à leur merci. Mais le plus grand challenge sera surtout de trouver des adversaires, vu la base de joueur famélique du jeu, pourtant très bon. Espérons que la sortie en 1.0 lui donne un coup de fouet.

Midnight Ghost Hunt quittera donc son accès anticipé le 21 mars 2024. Et si vos camarades et vous-même souhaitez vous reconvertir en chasseurs d’ectoplasmes ou en fantômes tueurs, ce dernier est disponible sur Steam à moins 20 €, avant une possible augmentation de son prix.

VOIN, un hack & slash rogue-lite ultra-nerveux débute ses playtests

Sorti de nulle part, VOIN vient de lancer ses playtests sur Steam. Il s’agit d’un first person slasher très dynamique dans un simili open-world, avec des composantes RPG et de rogue-lite, ainsi qu’une direction artistique dark fantasy. Sans grande conviction, nous avons cliqué sur le bouton pour rejoindre les tests, afin d’y jeter un œil si l’accès nous était accordé. Et grand bien nous en a pris : c’est super bien. Le feeling est très réussi, et on prend beaucoup de plaisir à découper nos adversaires, dasher pour éviter les coups et déclencher des attaques spéciales. L’aspect graphique est assez étonnant, puisque par défaut, on nous propose un visuel moderne, mais pixelisé grâce à un filtre. On peut le retirer, mais on trouve que ça donne un certain charme. La composante RPG intervient dans des items que les ennemis lâchent en mourant, ce qui donne des bonus plus ou moins intéressants.

Le jeu est édité par TinyBuild (Hello Neighbor 2, FEROCIOUS), et développé en solo depuis trois ans par Nikita Sozidar. Il a d’ailleurs documenté le travail effectuer pour en arriver là dans son premier devlog, publié il y a deux mois. Le résultat est déjà très impressionnant.

Si vous voulez tester VOIN, rendez-vous sur la page Steam du jeu et cliquez sur le bouton idoine. Et si comme nous, vous êtes convaincu, vous pouvez aussi l’ajouter à votre liste de souhaits.

Une map et un arbre de compétences dans la nouvelle mise à jour de Vampire Hunters

Après une première grosse mise à jour en novembre 2023, le studio Gamecraft, en charge de Vampire Hunters, continue le massacre à la chaîne de monstres en tout genre, en déployant une nouvelle mise à jour. Via un billet de blog Steam, les devs vous présentent une nouvelle map, Brotherhood Chateau, accompagnée d’une douzaine d’ennemis belliqueux et de six boss. Dans cette nouvelle aventure, vous devrez tenir votre position pendant trente minutes, afin que les scellés des Iron Maidens soient reforgés pour les refermer. Également, vos personnages disposeront de leur propre arbre de compétences. Vous débloquerez ainsi des compétences passives, spéciales, de sang et d’artefact. De nouveaux personnages et reliques s’ajouteront au roster existant. Si vous souhaitez en découvrir davantage, vous pouvez consulter le billet de blog Steam.

Toujours en accès anticipé, Vampire Hunters est disponible en promotion à -20 % sur Steam jusqu’au 13 mars, si vous êtes intéressé pour balancer une pluie de balles sur des monstres.

Hellbreach: Vegas, un sérieux concurrent au mode zombie de COD est sorti en accès anticipé

Durant le Steam Néo Fest d’octobre 2023, notre équipe d’experts avait pu vous partager leurs premières impressions sur Hellbreach: Vegas, une pâle copie du mode zombie de COD avec dix ans de retard. Bien évidemment et sans surprise, la rédac l’avaient trouvé complétement nul, à un tel point que même les avocats d’Activision n’ont pas daigné entamer une procédure en justice. Pour autant, cela n’a pas empêché le studio Infinity Ape de sortir leur jeu en accès anticipé ce 11 mars, accompagné d’une bande-annonce de lancement. Dans cette dernière, sur fond de musique métal, vous pourrez profiter d’une grosse voix diabolique qui fait peur et d’un groupe de streamers (probablement des devs) submergé d’émotions, avec leurs commentaires écrits en gros caractères colorés pour un effet ultra dynamique trop lol.

Que vous dire de plus, à part que ce sont des mécaniques repompées sur le mode zombie de COD et que vous ne serez probablement étonné de rien. Du côté de Steam, les avis des joueurs sont moyennes, en soulignant des problèmes d’optimisation, des crashs, des bugs par ici et par là. Une partie s’accorde à dire qu’il n’y a rien d’original et quitte à jouer à un mode zombie, autant repartir sur Killing Floor ou COD. L’autre partie se veut plus tolérante (c’est normal, lorsque l’on n’a pas de goûts) et espère que le jeu se bonifiera avec l’arrivée de mises à jour. Ne vous attendez absolument à ce qu’on le stream ou le teste, on a déjà accordé assez de temps à ce titre qui sera sans doute oublié en moins de deux semaines.

Si vous souhaitez vivre une expérience low-cost du mode zombie de Callof, Hellbreach: Vegas est disponible en accès anticipé sur Steam, à moins de 9 € jusqu’au 22 mars.

Une démo de SULFUR est sortie

Dévoilé durant le PC GAMING SHOW de l’année dernière, SULFUR, un roguelike en vue FPS développé par le studio Perfect Random, s’était démarqué par son univers cartoonesque et gore. On était sans nouvelles depuis, mais le studio a récemment publié un tweet via leur compte officiel X, pour annoncer la sortie d’une démo. Pour rappel, vous incarnerez un personnage en quête de rédemption, dans un univers sombre et rempli de créatures hostiles. Durant votre quête périlleuse, il vous sera possible d’interagir avec des PNJ et de collecter des armes, des artefacts ou des objets divers. Vous pourrez ainsi customiser et améliorer tant votre personnage que vos armes.

Au visionnage de la bande-annonce, le gunplay a l’air toujours aussi dynamique, avec un système de customisation poussé pour les armes. Par exemple, le pistolet ou le fusil se voient équipés d’un silencieux, d’un viseur optique et laser, doublé d’un enchantement. Le personnage n’est pas en reste, avec une multitude de possibilités en termes de personnalisation. Si vous souhaitez vous essayer à la démo, cette dernière est disponible depuis la page Steam du jeu.

Prévu courant 2024, vous pouvez toujours ajouter SULFUR à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.

Incroyable ! Des développeurs de Star Citizen disent enfin des choses sensées !

Si vous êtes un lecteur assidu de NoFrag, vous savez qu’on aime bien se moquer gentiment de Star Citizen et de son créateur Chris Roberts. Il faut dire qu’à chaque communication, on n’a pas besoin de creuser très loin pour trouver matière à rigoler. Mais aujourd’hui, quelque chose d’exceptionnel va se passer : on va dire du bien des développeurs de Star Citizen ! En plus, c’est précisément dans notre domaine d’expertise, le FPS, qui était le sujet d’une vidéo publiée il y a quelques jours sur la chaîne officielle du jeu.

Ils commencent par parler d’une nouvelle fonctionnalité, le rechargement en prenant le chargeur dans le sac à dos. On est tous d’accord qu’une phrase de 10 secondes aurait suffi, mais ils sont tellement fiers de leur truc qu’ils tartinent sur pas loin de 3 minutes. Ensuite, ça parle de repack les chargeurs pour en reformer des complets plutôt que de se trimbaler avec 10 trucs à moitié vides. Et c’est à ce moment-là que le premier miracle intervient : l’un des développeurs nous sort cette phrase, « cela permet de passer moins de temps dans l’inventaire, et plus de temps à jouer ». Mince alors, mais cela veut dire qu’ils savent dire des choses sensées ? Et ils enchaînent avec leurs travaux sur le recul des armes, qui montrent qu’ils veulent vraiment faire les choses bien. Ils parlent même de son implémentation sur les armes laser, ce qui n’aurait pas de sens dans le monde réel. Mince alors ! Ils ont enfin compris qu’ils étaient en train de développer un jeu vidéo ! Lorsque l’on a entendu les mots « leur donner du recul est très pertinent pour les sensations en jeu, le supprimer rendrait le jeu chiant », j’ai vu des larmes couler sur les joues de plusieurs membres de la rédaction…

La suite est moins chargée émotionnellement, puisque ça parle des lunettes de visée, qui sont en cours refonte. Un point intéressant, néanmoins, ils ont relevé les organes de visée de base des armes, afin d’améliorer le champ de vision. Enfin, ils terminent avec une présentation de leur crosshair dynamique, qui indique l’endroit où tapera le projectile si l’on tire. Le concept a l’air un peu à chier ; pas sûr que ce soit hyper pratique de voir son viseur se déplacer en permanence, en fonction des obstacles plus ou moins loin de son arme. Heureusement, les développeurs indiquent que ce sera désactivable.

Star Citizen - dynamic crosshair

En conclusion, on se rend compte que chez Cloud Imperium Games, tout le monde n’a pas que des idées à la con, et que la partie liée au maniement des armes semble être en de bonnes mains. Cependant, au visionnage de la vidéo, on ne peut que constater que l’on est encore très loin d’avoir une bonne expérience de combat en FPS : les ennemis semblent toujours cons comme des balais et les animations de mort tournent parfois à cinq images par seconde. Si l’on ajoute la difficulté des serveurs à tenir tout le monde synchronisé et le manque de variété de missions orientées FPS, il n’est pas difficile d’imaginer que Star Citizen puisse rester en alpha encore quelques années…

Si on a bien compris, un patch, le 3.23, devrait arriver en avril prochain, et un wipe (remise à zéro du compte) n’est a priori pas à l’ordre du jour.

La sortie de STAR WARS: Battlefront Classic Collection a créé un trouble dans la force

On ne va pas tergiverser, il y a un plus deux semaines, notre expert Estyaah avait le nez très fin ou une quantité anormalement élevée de midi-chloriens pour pressentir cette enculade de la force. Sorti comme prévu ce 14 mars, STAR WARS: Battlefront Classic Collection ne connaîtra pas les mêmes éloges que l’aventurière Lara Croft, ayant eu le droit à un remaster de ses aventures par le studio Aspyr. En effet, la colère et la déception auront eu raison de nos joueurs jedi devenus des sith haineux, avec des avis plutôt négatifs sur Steam. Il en ressort principalement l’absence totale d’amélioration graphique, des problèmes de serveurs, et un prix abusif pour le contenu proposé. Donc, petit conseil d’ami, jouer en solo tu devras car mal foutu le multijoueur est.

Il faut bien souligner que la mention remaster n’est affichée nulle part, mais on peut légitimement se poser la question de l’intérêt d’une telle collection et de son prix, sachant que les versions de base sont toujours disponibles et largement moins chères. Mérité ou non, STAR WARS: Battlefront Classic Collection aura probablement bien du mal à remonter la pente. Du coup, faites nous part de vos retours et de vos impressions dans l’espace commentaire, si vous faites partie des victimes de cette conspiration.

Si à tout hasard, vous êtes totalement sourd aux commentaires négatifs ou un fan ultra hardcore de la franchise, STAR WARS: Battlefront Classic Collection est disponible plein pot à 34,14 € sur Steam. Ou quitte à vous faire entuber, vous pouvez profiter de la promotion à -10 % de notre partenaire Gamesplanet et nous soutenir au passage.

Velo AI : Un Raspberry Pi comme cerveau de vélo

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Velo AI est une startup assez classique qui témoigne du fort engouement pour le deux roues ces dernières années. Son idée, proposer un Copilot – c’est le nom de son produit – qui va permettre de surveiller le trafic derrière vous pendant que vous pédalez.

Personnellement, quand je grimpe sur un vélo, j’aime bien l’idée de me déconnecter. Si j’apprécie l’aide d’un GPS, j’aime également beaucoup le fait d’être loin de toute technologie. Mais l’idée de ce Copilot de Velo AI est assez intéressante et pourrait être utile pour certains utilisateurs.

Copilot c’est un petit boitier que l’on fixe à l’arrière du vélo, il propose deux lampes à LEDs rouges pour se signaler efficacement mais abrite surtout un Raspberry Pi Compute Module 4, une camera et une batterie. Cet ensemble permet de faire tourner une IA entrainée à reconnaitre les évènements qui se passent derrière vous. Une voiture vous colle d’un peu trop près ? Une alerte sera envoyée. Un dépassement est en cours, même chose. Le système Velo AI peut faire la différence entre un dépassement trop proche qui vous met en danger et un conducteur qui ne vous colle pas pour doubler. 

L’alerte peut être donnée de deux manière différente. Soit avec un son spécifique qui signale à coup de bips les évènements en cours. Soit avec une liaison sur votre smartphone avec le Copilot Companion App disponible sur Android et iPhone pour projeter une vue très schématique de votre parcours et les éléments d’alerte. L’idée est donc de vous permettre de « sentir » la circulation derrière vous, d’être alerté en cas de dépassement douteux ou de véhicule en approche rapide.

Mais le dispositif jouera aussi le  rôle de « Dashcam » et enregistrera vos trajets en vidéo FullHD. Ajoutant au passage des code couleurs sur les véhicules signalant le bon ou le mauvais comportement de leurs conducteurs. Il sera d’ailleurs possible de sauvegarder un passage d’un geste via l’application pour immortaliser des moments et même de partager le résultat via votre smartphone. Enfin, l’auto située derrière vous recevra des signaux lumineux en cas de comportement inapproprié : s’il vous colle de trop près ou si il commence à vous dépasser sans laisser l’espace de sécurité nécessaire.

 

Un prototype de 2021

Vela AI est capable d’identifier les deux roues, vélos, scooters et motos, afin d’éviter des accidents avec ce type de véhicule. Il n’identifiera pas les différents usagers de la route de la même manière ce qui vous laissera la possibilité de rouler en groupe de cycliste, par exemple, sans entendre des bips continuels. Le dispositif sait également identifier les piétons. Je ne suis pas sûr que le dispositif soit très utile dans une ville aux pistes cyclables très encombrées mais pour des trajets sur des petites routes départementales, pourquoi pas. Peut être que ce type de dispositif serait utile pour des déplacements avec des charges lourdes comme des vélos cargo, des remorques électriques et autres gros volumes ne permettant pas une vision facile de ce qu’il se passe derrière le conducteur. 

Le choix d’un Raspberry Pi CM4 s’est fait en raison de sa capacité suffisante pour faire tourner Copilot mais aussi de sa maitrise énergétique. L’ensemble à une autonomie de 5 heures, ce qui correspond à beaucoup de trajets. L’ensemble mesure 9.2 x 9.5 cm pour 3.5 cm d’épaisseur, il pèse 330 grammes et se recharge en USB Type-C. Il est proposé à 399$ uniquement aux US pour le moment.

Source : Raspberry Pi

 

Velo AI : Un Raspberry Pi comme cerveau de vélo © MiniMachines.net. 2024.

L’épisode 1 de Fallen Aces sortira au printemps prochain

À l’occasion du live du The MIX and Kinda Funny Spring Showcase 2024, les développeurs Trey Powell et Jason Bond, en charge de Fallen Aces, ont publié une nouvelle bande-annonce. Dans cette dernière, rien de nouveau à se mettre sous la dent, à l’exception de l’opportunité de jouer au jeu durant la Pax East et de la sortie de l’épisode 1 pour le printemps prochain.  Découvert en 2020, ce FPS à l’ambiance fortement inspirée des polars, va enfin sortir probablement en accès anticipé ou en format épisodique, mais rien n’est moins sûr vu que les devs ne le mentionnent pas explicitement. Il est toujours question de venger vos amis tués par la pègre et d’utiliser l’environnement qui vous entoure comme arme pour arriver vos fins. La direction artistique reste de très bonne facture et le gameplay a l’air toujours aussi dynamique, avec son lot d’ennemis à valdinguer dans le décor. Si vous souhaitez vous replonger dans cette atmosphère, la démo est toujours disponible depuis la page Steam du jeu.

L’épisode 1 de Fallen Aces est donc prévu pour le printemps prochain. En attendant plus d’informations, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits Steam ou GoG.

Outpost: Infinity Siege fait le point avant sa sortie

Prévu pour le 26 mars, le studio Team Ranger, en charge de Outpost: Infinity Siege, s’est prêté au jeu de la foire aux questions via la publication d’un billet de blog Steam. Pour débuter, les devs vous rappellent que leur FTD (mix entre First Person Shooter et Tower Defense) pourra se jouer en solo ou coopération jusqu’à 4 joueurs. Vous pourrez ainsi démarrer votre aventure dans le Tour mode, où l’exploration et la collecte de ressources seront primordiales. Vous aurez le loisir de personnaliser votre avatar et modifier son équipement, avant de sélectionner la zone à explorer. En fonction de la puissance de votre tour, vous pourrez visiter plus ou moins de sites présents sur la zone, et ainsi récupérer plus de matériaux. De plus, vous disposerez de deux options, combat mode et command mode, avec lesquelles vous jonglerez durant votre partie.

Comme précisé plus haut, vous devrez donc récolter des ressources pour votre tour, afin de l’améliorer et de la protéger. En fonction des critères du site visité, vous pourrez obtenir des ressources de meilleure qualité et des événements aléatoires se produiront pour corser votre exploration. Dès que votre tour se fera détruire par l’ennemi, il vous faudra survivre en attendant une navette de secours et seules les ressources présentes dans votre inventaire seront conservées. Si les ennemis ont eu raison de vous avant l’évacuation, c’est la fin de partie et vous perdez tout.

En fonction de votre avancée dans le mode principal, l’équipe de développeurs informent que vous pourrez également vous mesurer au mode de vagues d’ennemis sans fin. Il vous sera ainsi possible de débloquer de nouvelles récompenses et de vous arrêter à la fin d’une vague, si vous ne vous sentez pas d’aplomb pour la prochaine.

Si vous aimez ramasser des ressources à foison et construire des tours de défense contre des machines meurtrières, Outpost: Infinity Siege sera disponible le 26 mars sur Steam.

Des punks aux goûts vestimentaires douteux et des mutants dans Ascendant Infinity

Si vous êtes en manque cruel de jeu multi, la semaine dernière, le studio Play Fusion a publié une bande-annonce de gameplay de leur jeu Ascendant Infinity. Cet énième extraction shooter en 3v3v3v3 PvP vous plongera dans un univers Biopunk, où votre équipe et vous-même devrez participer à un événement nommé Cascade. Comme c’est toujours très original, vous aurez la lourde tâche de sécuriser et d’extraire des ressources précieuses. Chaque partie sera unique, vu que le terrain, les points d’extractions et les événements dynamiques seront randomisés. En effet, durant une partie, vous pourrez par exemple prendre le contrôle d’une tourelle lance-missiles ou d’un tank blindé, et même d’un mutant. Vous aurez la possibilité de personnaliser votre personnage, pour le rendre plus douteux qu’il ne l’est déjà. Quant à vos armes, un système de customisation vous permettra de les modifier, afin de les adapter à votre style de jeu.

À la rédac, la proposition de Play Fusion a provoqué une réaction unanime : ça a l’air complètement à chier ! Il faut dire que le gunplay a l’air atroce et le côté déjanté avec les fuck à outrance pour plaire aux ados prépubères n’aide pas à convaincre (peut-être que l’on est trop vieux pour ces conneries). Dans l’ensemble, ça paraît donc complètement nul, et on dirait même plutôt un jeu mobile. Mais si vous aimez vraiment vous faire du mal, vous pouvez participer à la bêta fermée en consultant le site officiel du jeu.

Sans date de sortie annoncée – mais on n’est pas pressé –, Ascendant Infinity dispose d’une page Steam et Epic Games Store.

Playtron, un systeme Linux pour les machines de jeu

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

La vidéo ci-dessus montre la Lenovo Legion Go sous PlaytronOS

Playtron est le nom d’une startup qui ambitionne de développer PlaytronOS, un système Linux totalement axé autour du jeu vidéo. L’objectif affiché est d’être léger, disponible pour chacun et largement compatible. 

Un mockup de console Playtron et un engin parmi les plus laid et peu pratique que j’ai pu admirer.

Playtron vise tous les formats de machines. Les PC classiques, les portables mais également le format ConsolePC ou officie Valve avec SteamOS aujourd’hui. L’idée est d’offrir à ces plateformes la possibilité de jouer à des jeux sous Linux. Si aucune information n’est donnée sur le moyen de parvenir à cette compatibilité, je ne serai pas surpris que le système utilise la solution de Valve à savoir Proton. L’idée cependant est de rester détaché de Steam et donc du magasin d’application afférent. PlaytronOS pourrait tout à fait lancer des jeux de chez Epic, GoG ou n’importe où ailleurs. 

Cette solution serait en outre totalement transparente pour l’utilisateur qui n’aurait pas a changer de mode pour effectuer ces actions. Le système étant totalement tourné autour  du jeu, il n’offrirait aucune fonctionnalité secondaire et n’aurait pas de possibilité de gestion des tâches habituelles d’un PC. Un engin sous PlaytronOS ne proposerait par exemple aucun « bureau » et probablement aucun des logiciels classiques du monde PC.

Une idée qui permettrait donc de transformer n’importe quelle machine en solution de jeu mais uniquement en solution de jeu. Il ne sera probablement pas possible de lancer autre chose en même temps, cela aurait des avantages pour certains usages mais condamnerait un éventuel portable a n’offrir qu’une petite part de son potentiel. L’idée de transformer un PC en une console pure et dure est probablement séduisante pour un engin placé sous un téléviseur ou une ConsolePC mais c’est tout de même un détail qu’il faudra prendre en compte pour un MiniPC, une tour ou un portable classique.

Playtron OS ne sera pas gratuit, la startup qui lance le produit compte demander 10$ par installation. Ce qui est bien moins cher qu’un Windows mais offre évidemment bien moins d’usages. Tout en étant bien plus cher qu’un Linux gratuit comme HoloISO, Bazzite ou ChimeraOS qui offriront le même usage. On peut se demander quel particulier pourrait véritablement être intéressé par ce type de proposition mais je suppose que l’objectif de Playtron est de viser les assembleurs qui proposent aujourd’hui des machines comme les ConsolesPC sous Windows. Pour des marques comme GPD, OneNetbook, AYANEO, Asus, MSI, ou Lenovo qui proposent des consoles sous Windows 10 ou 11, cette idée peut avoir du sens. Ne serait-ce que parce que ces constructeurs pourraient bénéficier d’un développement sur mesures. Quitte a promettre un engin fonctionnel sous Playtron et a laisser l’utilisateur s’en dépatouiller ensuite.

Pour un particulier le recours autonome à ChimeraOS, une version libre de SteamOS, semble avoir plus de sens. Elle bénéficie des évolutions du code du travail de Valve en terme de compatibilité de jeu, est totalement gratuite et propose une interface parfaite pour être pilotée à la manette.

La startup a déjà reçu environ 10 millions de dollars d’investissements et dit avoir embauché des développeurs ayant travaillé sur différents projets comme Box86, Heroic Game Launcher et même le fameux ChimeraOS. Des outils permettant de piloter des jeux Windows sous différentes plateformes Linux. Et notamment de lancer des jeux de diverses plateformes sur le Steam Deck pour Heroic Game Launcher. L’idée est probablement de livrer un système permettant de faire des choses déjà fonctionnelles de manière éparpillées avec une approche très grand public qui ne nécessitera pas de connaissance particulières.

AYANEO semble être sur les rangs avec un engin sous PlaytronOS prévu pour la fin de l’année. Le patron enthousiaste de cette marque n’en est pas à sa première déclaration du genre. En janvier dernier il annonçait avoir l’intention de sortir la première console « non Valve » sous SteamOS avant de se rétracter juste après en annonçant employer la solution Linux alternative HoloISO. Puis, quelques semaines plus tard, de finir par choisir un bon vieux Windows… On sait donc qu’il ne faut pas prendre les annonces enthousiastes trop au sérieux. Le développeur vise plutôt 2025 comme calendrier de déploiement avec des machines sortant nativement sous ce système.

Si les étoiles semblent bien alignées pour ce projet avec des financements conséquents, des partenaires et un segment en pleine croissance, il est probable que cela ne soit pas une partie de plaisir pour autant. Plusieurs acteurs sont dans la course a commencer par Microsoft qui ne verra sans doute pas d’un très bon oeil le catalogue de jeux Windows lui glisser aussi facilement et aussi vite entre les doigts. On s’en est rendu compte assez vite avec les concurrents de Valve. Les pourparlers entre les fabricants et Microsoft ont eu bon train. Je ne serais pas étonnée que le gros dragon qu’est Microsoft regarde d’un oeil torve les quelques piécettes s’échapper de son trésor. Mais si le  filet de tintements de l’or se mettait a devenir trop turbulent, je ne doute pas une seule seconde qu’une version de Windows adaptée à ces nouveaux usages voit le jour. Officieusement ou officiellement, une version de Windows allégée des fonctions inutiles et orientée vers le jeu pourrait probablement être proposée pour les fabricants de ConsolesPC. Pour le moment le marché de ces engins doit paraitre aussi insignifiant que le dard d’un moustique sur l’écaille d’un dragon.

Autre acteur majeur qui ne voudra surement pas travailler pour des services concurrents ? Valve bien sûr. L’éditeur peut tout a fait ouvrir son SteamOS à des fabricants tiers. Si les ventes de SteamDeck sont excellentes, elles ne sont pas le métier de base de l’éditeur pour qui la  distribution de jeux est le véritable trésor. Si pour faire briller ce diamant elle doit sacrifier son OS, on peut supposer qu’il le fera. Après tout c’était exactement l’objectif des SteamBox : fournir un OS Linux pour lancer des jeux Steam Windows pour tous les fabricants de PC.

Kirt McMaster en 20161

Enfin petit détail qui dressera quelques poils sur quelques nuques. Le Patron de Playtron, est un dénommé Kirt McMaster. Quelqu’un d’assez connu dans le monde Android pour avoir transformé la suite d’outils gratuite CyanogenMod en un système comemrcial CyanogenOS. Une saga qui s’est terminée en un fiasco légendaire pour la marque mais aussi surtout pour les différents utilisateurs de ces outils. Les développeurs d’origine ayant démissionné tout en indiquant publiquement leur dégout pour la gestion de l’entreprise et le reste des employés se retrouvant rapidement éjectés de la boite pour pointer au chômage. Un scénario qui semble se reproduire ici avec l’embauche de divers développeurs issus de différents systèmes concurrents… Et surtout une approche sans complexe de McMaster qui en nie pas la ressemblance de méthode mais précise à The Verge la différence de calendrier. Pour lui, l’aventure Cyanogen a été un échec car le système était gratuit sur Android depuis longtemps. Avec PlaytronOS, tout sera commercial dès le début. Ce qui devrait changer le regard des utilisateurs. Pas sur que cela soit aussi limpide pour les utilisateurs de ChimeraOS, Box86 ou Heroic Game Launcher si les développeurs les plus talentueux se font embaucher ailleurs.

Derniers points qui électrisent mes sens d’araignée, McMaster a indiqué que le logiciel serait OpenSource mais n’a pas décidé sous quel format d’OpenSource cela serait distribué… Enfin, l’ajout d’une exploitation d’une IA pour aider les utilisateurs a finir les jeux les plus difficiles. Eviter qu’un joueur face à un problème trop dur n’abandonne tout le jeu. Une idée brillante qui risque de transformer l’expérience du joueur en séance vidéo plus qu’autre chose. Pour couronner le tout, le partenaire en charge de la gestion de cette IA serait… Perplexity. Le système choisi par les Rabbit R1 pour fonctionner. Vous vous souvenez du Rabbit R1 ?

Enfin, le papier de TheVerge me rappelle les pratiques classiques de ceux qui veulent impressionner la galerie. Le boss de Playtron aurait présenté à TheVerge la vidéo ci-dessus comme le travail de ses équipes. Il s’agit d’une émulation qui fait tourner le jeu The Witcher 3 Windows classique sur une plateforme ARM. Contacté par la rédaction du site web, le McMaster a finalement bien décrit la vidéo comme n’étant pas le fruit de son travail. Il s’agissait d’une « incompréhension » entre lui même et le journaliste Sean Hollister, un vétéran du monde PC. 

La promesse d’un fort retour sur investissement grâce aux nombres de joueurs potentiels

Si comme moi vous avez l’impression que ce premier tour de table de 10 millions de dollars sonne comme une réponse classique à un emballement de gens chez qui les mots IA, Steam, Gaming et nouveaux marchés résonnent plus que de raison, vous saurez ne pas vous enflammer à cette annonce. Attendons et observons, comme disent les américains.

Playtron, un systeme Linux pour les machines de jeu © MiniMachines.net. 2024.

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