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Storybook Pi : un générateur de micro-histoires sur RPI

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Storybook Pi est une idée assez poétique construite autour d’une carte de développement Raspberry Pi 5 8 Go et d’un affichage à encre numérique. L’idée est de générer de minuscules histoires de quelques lignes et de les illustrer. De manière totalement générative grâce à une combinaisons d’IA.

On peut évidemment imaginer un texte généré dans d’autres langues que l’anglais

L’idée est assez simple, une image est générée par un moteur spécifique en se basant sur un thème propre aux contes pour enfant, elle est ensuite décrite par une autre Intelligence Artificielle qui va la mettre en forme pour respecter les codes aventureux du conte. Le tout est ensuite affiché sur un petit écran 5.7 pouces à encre numérique couleur. L’objet peut enfin être intégré dans un faux livre relié pour proposer une couverture « générative ». L’ensemble du code tient sur une carte MicroSDXC d’au moins 32 Go et il semble possible d’utiliser des cartes de développement moins puissantes pour le même résultat. Le calcul sera juste plus long mais la vitesse n’est pas le point le plus crucial de cette réalisation. 

A quoi cela sert ? A faire jouer son imagination ? A créer un objet amusant que l’on pourra exploiter de différentes manières. A imaginer une base d’histoire pour la développer ensuite pour un enfant ? Thomas Valadez qui propose cette création a quelques idées pour la suite. Comme par exemple de ne pas se limiter à une illustration unique mais créer un ensemble de quelques pages pour raconter une histoire plus longue. Quitte a la générer en amont, la garder en mémoire et ‘l’afficher « à la demande ». D’autres détails sont  régler comme la gestion du texte et son affichage ou trouver des moyens d’élargir les modèles d’illustration pour plus de diversité.

Je trouve le clin d’oeil amusant et le résultat vraiment sympathique. J’aime beaucoup l’idée d’une base d’histoire sur laquelle broder pour la raconter à un enfant ou le laisser faire travailler son imagination dessus. Cela n’empêchera pas l’apport évident d’un bon livre de contes savamment illustré par un vrai auteur mais cela me fait penser à ces couvertures de livres que je croisais enfant et dont j’imaginais ensuite intérieurement les aventures.

Si le coeur vous en dit, un guide sommaire est proposé sur Github.

Storybook Pi : un générateur de micro-histoires sur RPI © MiniMachines.net. 2024.

Le Recovery Kit V2 : un cyberdeck robuste et hors de prix pour Pi5

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Je vous ai parlé de manière interposée du Recovery Kit premier du nom avec le OGRE, une variation de celui-ci, apparu en 2022. L’idée était de réunir dans une valise robuste un appareil totalement autonome et pouvant fonctionner sans se connecter au réseau. Le Recovery Kit V2 est une version mobile d’un Pi5 proposant tous les usages de ce type de carte de développement.

Le Recovery Kit V2 est une mise à jour technique avec pas mal de nouveautés. On retrouve évidemment le mêmes fondamentaux mais une base plus récente avec un Raspberry Pi 5 au lieu d’un 4, l’ajout d’un support NVMe pour un stockage plus rapide, un écran de 7 pouces identique et toujours enfermé dans une mallette Pelican 1300. Un petit clavier orthogonal construit sur mesures pour rentrer dans le dispositif et le tout est alimenté par une batterie interne de 25600 mAh. Parmi les différents service rendus par cet engin, on retrouve celui d’un serveur grâce à l’ajout d’un petit routeur Netgear 54 ports.

Un des gros éléments de travail du créateur de ce kit, Jay Doscher, a été de réaliser les fichiers 3D à imprimer pour monter les diverses partie entre elles. Malheureusement, ces éléments ne sont pas disponibles gratuitement. Il faut suivre et financer le créateur (5$ par mois) pour y avoir accès. Ces diverses pièces n’ont de sens que si vous voulez implémenter exactement le même service dans la même valise Pelican 1300. Sinon il sera tout aussi simple de réaliser vos propres fichiers avec Fusion360, Plasticity ou autre logiciel de création 3D. Ou de jouer de l’huile de coude avec du plexiglas, de l’aluminium ou autre et une bonne vieille scie. Notez que les diverses pièces sont imprimées en PETG additionné de fibres de carbone pour assurer une bonne rigidité mais il est possible de les imprimer en PLA solide ou en ABS. Tout dépend du besoin de rigidité que vous avez. A noter qu’au contraire de la V1 du kit, le nombre d’heures d’impression nécessaires pour imprimer les pièces a largement baissé, cela  été un des challenges de cette nouvelle version.

Les GPIOS du Raspberry Pi5 sont bien entendus accessibles mais déportés de la carte via des cavaliers. L’ensemble de la connectique est soit utilisé, soit déporté en façade de l’appareil.

Je suis toujours admiratif du travail accompli et je vois ce Recovery Kit V2 pour ce qu’il est, un exemple à suivre si vous cherchez un moyen de transporter une machine dans un emballage robuste. Evidemment, il sera toujours plus intéressant de balader un ordinateur portable mais si vous cherchez une solution vraiment capable de résister à la poussière, aux intempéries et au chocs, ce type de construction est bien plus efficace. Le problème est toujours le même cependant, l’ensemble des composants revient affreusement cher. La batterie choisie à elle seule revient plus cher qu’un MiniPC x86 de type Alder Lake N en 16Go/512 Go. A presque 200€ chez nous, c’est déjà un lourd investissement. Si on ajoute le prix d’une mallette Pelican 1300 à presque 130€ et un Raspberry Pi 5 et son NVMe… On est déjà plus loin d’un ordinateur portable neuf et largement au dessus d’un modèle reconditionné…

Ce montage est une recette si vous voulez fabriquer votre propre Recovery Kit avec du matériel déjà disponible chez vous. Si vous tombez nez à nez avec une valise sympathique et que  vous avez déjà du matériel qui traine dans un tiroir. Pas vraiment une bonne affaire si vous devez investir dans la totalité des éléments indispensables.

Voir le kit en détail chez Jay Doscher

 

 

Le Recovery Kit V2 : un cyberdeck robuste et hors de prix pour Pi5 © MiniMachines.net. 2024.

Projet lecteur : une horloge Cyberpunk pleine de LEDs

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J’ai cru comprendre que Benjamin était fan du jeu Cyberpunk 2077, logique pour lui de construire un objet à l’image de celui-ci. Une bonne excuse pour apprendre de nouvelles choses autour de la conception, de l’impression 3D, de l’électronique et de la programmation.

Son idée est de construire une petite horloge sur un petit écran tactile qui permettra d’avoir l’heure mais également la date ainsi que la température et l’humidité de la pièce où l’objet se trouve. Le tout piloté par un ESP32 et la solution logicielle WLED pour piloter des LEDs RGB programmables du logo. Un capteur de température et d’humidité BME280 a été ajouté à l’ensemble pour permettre de faire les relevés nécessaires.

L’ensemble du projet est présenté en détail sur Github, de l’impression du logo en PLA noir pour la base et en PETG transparent pour la partie supérieure. La soudure des différentes LEDs pour s’accorder au format de l’enseigne. L’intégration de l’écran et la programmation de ses différentes fonctions dans un châssis adapté. Et la conception de l’ensemble avec le support pour tenir le tout debout.

Rien de véritablement révolutionnaire mais un apprentissage par la pratique que j’encourage toujours. Benjamin a monté ce projet pour se remettre dans le bain de la programmation mais également parce qu’il faut souvent un but à tenir pour apprendre de nouvelles choses utile. Peut importe le projet à réaliser, parvenir à transformer une idée en quelque chose de concret a de multiples vertus. Cela permet de se forcer à tenir un cap et c’est surtout très gratifiant une fois terminé.

Que dire au final sinon bravo à Benjamin qui a pas mal hésité à me contacter pour me présenter son projet. Personnellement, je suis toujours flatté quand des lecteurs – petits ou grands – me présentent leurs créations. Je n’ai pas vraiment de leçons à donner à qui que  ce soit en électronique, en programmation ou en conception et impression 3D. Je me débrouille dans ces domaines mais sans aucune expertise. Par contre, je suis resté un grand gosse face à ce type de projet. Parce que j’aime l’enthousiasme que cela suscite chez leurs auteurs comme chez mes lecteurs. Et je sais pertinemment que c’est ce genre d’expérience qui donne à certain l’envie de se jeter dans le grand bain en réalisant que ce n’est pas sorcier et à la portée de tout le monde de bidouiller un projet dans son coin.

Comme me l’écrit Benjamin, l’accès à l’information pour des projets open source et la création de circuits électroniques à bas coût est aujourd’hui clairement facilité. Autant en profiter.

Projet lecteur : une horloge Cyberpunk pleine de LEDs © MiniMachines.net. 2024.

Un rack DIY 3U en aluminium pour 8 disques et une carte mère ITX

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Michel m’envoie cette vidéo d’un montage de rack DIY 3U destiné a recevoir un stockage sur 8 disques mécaniques 3.5″. Réalisée sans fraise CNC, sans imprimante 3D, sans outils extraordinaires mais juste avec des plaques d’aluminium, des vis, des rivets et de la patience.

Les 113 abonnés à la chaine au nom particulièrement bien choisi « Made In Czech Republic » ont donc eu la chance de découvrir ce montage très intéressant d’une carte mère Mini-ITX intégrée à ce qui devient rapidement un rack DIY 3U au format 19″ classique avec des supports de disques dur 3.5″ SATA de chez HP. 

Tout est riveté, vissé, assemblé avec soin. L’outil le plus complexe utilisé est un fer à souder pour déporter les boutons et LEDs de la carte mère vers le  panneau avant. Comme le dit Michel dans son email, la vidéo prouve que la motivation à réaliser quelques chose est finalement plus importante que les outils dont on dispose.

Car, au final, avec de la patience, un investissement financier minimal et quelques bonnes heures devant lui, le vidéaste parvient à construire un NAS 8 disques en deux grappes RAID-5 complet et programmable. Un outil parfaitement exploitable avec le système d’exploitation de son choix piloté par un Core i3-9300 sur une carte mère Mini-ITX. Il emploie une carte fille PCI-Express qui lui offre 6 canaux SATA3 supplémentaires. Et avec un SSD NVMe de 500 Go et un peu de mémoire vive DDR4, l’auteur aura une solution très complète pour son usage. On peut bien entendu imaginer des solutions encore plus complètes pour faire de ce genre de montage de véritables serveurs. Pour un budget minimal – on trouve ce type de baie HP facilement pour rien du tout sur le marché de l’occasion – on a ici l’équivalent d’une lame serveur coûtant souvent une véritable petite fortune.

Bien entendu, je ne juge pas les utilisateurs qui vont parfaire la chose en réalisant des améliorations avec une imprimante 3D pour mieux supporter les baies SATA ou porter la carte mère. Ceux qui vont réaliser une découpe CNC pour des supports moins artisanaux. Mais je suis toujours ravi de voir que ce genre de réalisation très basique est bien entendu possible.

Un rack DIY 3U en aluminium pour 8 disques et une carte mère ITX © MiniMachines.net. 2024.

Un flipper numérique maison sous AMD Ryzen et Raspberry Pico

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Un certain Wim Dewijngaert est passionné par ce jeu particulier qui a peu a peu disparu de l’espace public. Son flipper numérique est une création originale très impressionnante qu’il a menée d’une main de maitre en souvenir d’une précédente machine, plus traditionnelle, fabriquée avec son père. 

Wim avait alors, 10 ans plus tôt, construit un engin plus classique. Un meuble avec 4 grands écrans qui plaisait à tout le monde mais qui posait un soucis d’espace au quotidien. Nostalgique autant que soucieux de préserver ses mètres carrés, il s’est posé la question de construire un flipper numérique plus petit. Un engin que l’on pourrait déplacer à bout de bras, le poser sur une table pour jouer une partie rapide. Le tout en proposant le maximum de ressemblance avec un vrai.

L’idée de construire un flipper numérique est née : ajouter la possibilité de le bousculer, sentir un retour physique lors des chocs, avoir un écran titre et plein de LEDs  qui clignotent de partout. Une occasion de se remettre au travail avec son père autour d’un nouveau projet commun. 

L’idée de base est donc de monter un PC Mini-ITX dans un châssis en medium qui supportera un écran de base en hauteur pour afficher la table du flipper. Le choix est porté sur une carte mère ASRock avec avec un Ryzen 5 4600G d’AMD. 16 Go de mémoire vive et un SSD. L’ensemble peut faire tourner Visual Pinball sur de multiples écrans en FullHD. Le jeu est lancé en 75 Hz sur un moniteur 24 pouces Samsung orienté en portrait pendant que l’écran d’information sur le jeu, celui qui compte les points et affiche le décor, est un 22 pouces signé IIyama. Un choix fait parce que ce type d’écran permet de ne pas avoir de logo de démarrage et donc directement l’image du jeu. Des ports USB sont déplacés sur le côté du châssis de manière à pouvoir connecter un clavier et une souris facilement pour la « maintenance » de l’ensemble.

Ces deux écrans sont pris en charge par les deux sorties HDMI de la carte mère mais Wim veut un flipper numérique aussi complet que possible, ce qui sous entend la présence d’infos supplémentaires. Trois autres moniteurs sont donc alimentés en image par un adaptateur USB : un 7.9 pouces IPS 1280 x 400 pixels pour le DMD1, un 8 pouces en 1024 x 768 tout en haut du flipper pour afficher le nom du plateau. Et un troisième petit écran 800 x 480 en 3.5 pouces pour les instructions de jeu en bas du plateau. Le tout fonctionne sous Windows 10 « Entreprise » dans l’optique encore une fois d’avoir un démarrage du système absolument neutre de manière à ne voir que l’interface du jeu et aucun logo Microsoft ou autre au démarrage. Pour parfaire cela, Wim utilise Instant Shelter. Et pour parfaire l’ambiance un peu « fête foraine » de ce genre de jeu, des bandes de LEDs ont été rajoutées un peu partout, pilotées par un microcontrôleur Teensy 4.0. 

La partie audio est très travaillée sur l’ensemble, si vous avez déjà passionnément joué avec un vrai flipper, le bruit de la bille d’acier et des différents mécanismes fait vraiment partie intégrante du jeu en plus des effets sonores de la machine. Pas moins de six haut-parleurs sont donc intégrés. Deux en frontal, deux sur l’arrière et deux derrière l’écran pour diffuser les sons du jeu lui même. 

Les contrôles sont également très poussés avec six boutons sur la partie avant. Deux servent à piloter les parties en ajoutant des pièces « virtuelles » dans la machine. Un bouton « Fire » pour certaines tables qui le nécessitent, un bouton chromé pour lancer la bille et, bien entendu, deux boutons sur les côtés pour piloter le flipper numérique. Cet ensemble de boutons est connecté à un microcontrôleur Arduino Nano RP2040 Connect qui transformera leur ordres en un signal de manette USB sous Windows. Des LEDs RGB pilotées par le jeu embarqué s’adapteront aux différentes tables, changeant de couleur ou baissant leur luminosité, en fonction. Grâce à l’accéléromètre et au gyroscope directement intégrés dans cette carte, il  a été possible d’émuler le fameux coup de hanche qui permet de déplacer la bille d’acier des vrais flippers. Un petit script prend en charge l’évènement et le retranscrit dans Visual Pinball.

D’un point de vue investissement, l’ensemble de ce flipper numérique revient à environ 1100€ en matériel électronique, électrique et informatique varié d’après leurs créateurs. La partie bois, peinture, bandes de LEDs et autres n’est pas prise en compte. Outre la superbe de la réalisation, la complicité d’un fils avec son papa de 78 ans, la jouabilité de l’ensemble, je salue les efforts menés pour arriver à un tel niveau d’immersion de l’ensemble. Mon seul regret, mais il est minime, ne pas retrouver le fameux lance bille que l’on tire en arrière et qui pousse la bille avec un ressort. Je suis sûr que cela peut se fabriquer avec une tige et un contacteur. En tout cas, chapeau à Wim et son père, leur machine est absolument somptueuse.

Source: Reddit et TomsHardware

Un flipper numérique maison sous AMD Ryzen et Raspberry Pico © MiniMachines.net. 2024.

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