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Télex

LinkedIn propose désormais trois jeux,  jouables une fois par jour. Perte de temps, de productivité ? Que nenni. J’y optimise mon analyse des metrics post-game, et celles de mon network. Je vous explique sous ce post comment cela aide ma team à ship de la qualité… P. #Storytelling #DeepWork #SudokuProductivity

Ne rangez pas ce gros couteau

Résumé de la situation pour les nostalgiques des Commandos des années 1990 : vous avez les remasters HD de Commandos 2 et Commandos 3 (mais ils n'ont rien de transcendant), un nouvel épisode baptisé Commandos : Origins en chantier chez Claymore Game Studios, et deux clones récents :  Partisans 1941 (2020), qui fait son job, et War Mongrels (2021). Ce dernier n'a pas laissé un souvenir impérissable, mais ses développeurs, les Polonais de Destructive Creations, annoncent qu'ils reviennent à la charge avec 63 Days. Le pitch : vous incarnez un petit groupe de résistants durant les 63 jours qu'a duré l'insurrection de Varsovie en 1944. Il faudra comme d'habitude employer la ruse, la discrétion et le combat tactique pour trucider des ordures nazies en surnombre, dans des décors toujours plus beaux et interactifs. Sortie prévue pour 2024. A.

Librement inspiré de Jean-Édouard et Loana

Nerial, le développeur britannique des jeux de cartes Reigns et Card Shark qui ont eu leur petit succès, vient d'annoncer son nouveau projet : un simulateur de Loft Story. The Crush House nous mettra dans la peau d'un producteur de reality show bien crados des années 1990. Il faudra filmer les amourettes et les disputes de participants à moitié nus dans une villa rose bonbon, capter les séquences les plus croustillantes afin de faire vibrer une audience de crétins, passer des pubs pour gagner de l'argent, et tenter de faire durer la saison le plus longtemps possible. Comme d'habitude avec les jeux « audacieux », ce sont les déglingos de Devolver Digital qui seront en charge de l’éditer, avec une date de sortie pour 2024. A.

Karlmarxos, paladin niveau 38

Michael Douse, directeur de la publication de Larian Studios (Divinity 2, Baldur's Gate 3...), a donné au site Game File son analyse des récentes vagues de licenciements qui ont touché la plupart des gros studios de développement. C'est du petit lait : « Tout ce merdier aurait pu être évité. [...] Ces boîtes licencient parce qu'elles voulaient le faire depuis longtemps. Elles voient que tout le monde le fait, alors elles se sont dit que c'était le bon moment. C'est écœurant. [...] Aucune de ces sociétés ne risque la banqueroute. Elles font juste ça pour satisfaire leurs actionnaires. C'est leur seul objectif, et il passera toujours avant le bien-être de leurs employés. » Il précise dans la foulée que Larian n'ouvrira jamais son capital, car cela dégraderait à coup sûr la qualité de leurs jeux. Tout est dit, il n'y a plus qu'à préparer les banderoles et les cocktails Molotov. A.

Memoriapolis

Vous connaissez le mot magique pour exciter un taré du city-building ? Je vous le donne, c'est « organique ». Et justement, Memoriapolis a l'air turbo-organique.

Rétablissons le dialogue

Oui, l'intelligence artificielle va précipiter le monde dans le chaos lorsque 60 % des salariés de la planète seront mis au chômage pour être remplacés par ChatGPT. Mais attendez, il y aura quand même des avantages : on aura des NPC cools dans nos jeux vidéo ! Nvidia a dévoilé sa technologie ACE, disponible pour l'Unreal Engine, qui va nous permettre de dialoguer naturellement, via le micro, avec les personnages de jeux vidéo. Vous croisez Jojo le Forgeron dans une ruelle, vous lui demandez « dis-moi l'ami, je dois tuer 12 sangliers pour une quête, tu sais où je peux les trouver ? » et il vous répondra de vive voix, sans arbre de dialogue scripté, grâce à plusieurs systèmes de machine learning. La techno se charge même d'animer automatiquement les expressions faciales et la bouche du bougre, afin de pouvoir licencier quelques animateurs 3D en plus. Tout va bien se passer. A.

Télex

Après six ans de chantier, le patron de Saber Interactive, qui vient de divorcer de l'éditeur Embracer, jure à IGN que le remake de Star Wars : KOTOR, l'un des meilleurs RPG des années 2000, est toujours en développement chez lui. A.

Un coup de pied dans la fourmilière

Lors de la GDC 2024, Microids a dévoilé le gameplay de son nouveau jeu Les Fourmis. Comme le titre original datant du début des années 2000, il sera toujours inspiré par le roman de Bernard Werber. Je vous résume l'idée : ce sera un mix exploration/STR dans lequel on incarne une fourmi à la troisième personne. La bestiole pourra se balader entre les feuilles et les brindilles pour trouver des ressources, mais aussi commander des armées entières afin de conquérir des territoires tenus par d'autres insectes. Les Fourmis a déjà deux gros atouts : il utilise l'Unreal Engine 5 avec brio – ça a l'air magnifique, les décors sont splendides, les colonies d'insectes bougent à merveille – et il est développé par un petit studio français situé, je cite leur page web, « dans le centre-ville de La Rochelle, à quinze minutes à pied de la plage ». Sortie prévue sur PC et consoles pour 2024. A.

Prince sans rire

Le studio Evil Empire, décidément bourré d’énergie et de projets (voir la news « Les cow-boys et les indies ») serait, selon le site insider-gaming, en train de préparer activement un nouveau jeu Prince of Persia avec Ubisoft. The Rogue Prince of Persia serait un roguelite, « mis à jour et adapté selon les retours des joueurs, en permanence », on verra bien. Pas encore d’annonce officielle, mais il se pourrait qu’il arrive en accès anticipé dès cette année. Il faut dire que Motion Twin, qui édite le hit d’Evil Empire, a cessé toute mise à jour de Dead Cell, et fait grincer les dents de certains des développeurs. Côté Ubisoft, entre ça, la sortie récente de Prince of Persia : The Lost Crown, et l’arrivée, un jour, de Prince of Persia : Sands of Time Remake, ce ne sont clairement pas des paillettes qu’ils veulent dans les yeux, mais du sable. P.

Open Roads

Il existe tellement d’excellents jeux narratifs qu’il ne suffit plus de promettre au joueur qu’il va vivre une histoire « touchante » qui laisse la part belle à l'exploration avec des personnages aux relations « complexes », où il sera question de lever le voile sur un « lourd secret de famille » ou un « mystère impénétrable » : c’est déjà plus ou moins le point de départ de 90 % des jeux narratifs.

Télex

GTA 6 pourrait être reporté en 2026, selon Kotaku, Bloomberg rappelle que « oui, peut-être, tous les jeux sont toujours en retard et c’est normal » et, en fait, personne n’en sait trop rien. J’imagine des joueurs, furax, hurler et jurer qu’ils n’achèteront donc pas le jeu. Si Rockstar demande : « Sérieusement ? », tous vont baisser la tête et marmonner : « Si… on va l’acheter quand même ». Tout est normal donc. P.

Festival de cancane

Poisson d’avril ou pas ? Difficile d’être certain, mais le 2 avril, tout avait encore l’air réel. Tinybuild Riga annonce Duckside avec une bande-annonce et une autre pour les bases de gameplay. Un jeu de survie en monde persistant avec PvP, PvE, artisanat et construction de bases, on connaît. Sauf que là, on joue des canards. Des canards avec des arcs, qui se construisent des abris, mais des canards tout de même. Comment voulez-vous qu’on ne l’évoque pas ? Souvenez-vous que Placid Plastic Duck Simulator existe réellement, rien n’est impossible. Des PNJ humains vous y chercheront des noises, mais cette fois les volatiles auront leur chance. Il est déjà possible de s’inscrire à un playtest qui débutera le 18 avril. Un Rust-like très primaire, dans lequel on vole librement dès le départ… Voler dans les airs, je précise, car voler les autres reste le b.a.-ba du genre. P.

Les cow-boys et les indies

Les Français du mal-nommé studio Evil Empire (Dead Cells) ont eu une idée, qu’on aurait plus envie de catégoriser dans « Dieu vous bénisse » que dans « Vade retro Satanas » : une nouvelle conférence. Bon, d’accord, dit comme cela, c’est aussi excitant qu’un nouvel album de Carla Bruni, mais attendez. Le 10 avril, se tiendra, ou se sera tenue, selon l’heure à laquelle vous lisez ces lignes, la « Triple-i initiative », avec le concours d’une quarantaine de studios indépendants considérés comme « petits, mais costauds » et auteurs de gros succès. Le showcase de cette coopérative agricole du jeu bio et bon promet des annonces de Mega Crit (Slay the Spire), Red Hook Studios (Darkest Dungeon 1 et 2) et autres. Surtout, « 45 minutes de bandes-annonces consécutives, sans hôtes ni sponsors, ni rien de superflu », selon Bérenger Dupré, directeur marketing d’Evil Empire. Je me demande bien qui peut être visé. Je vais y réfléchir en grignotant mes Doritos. P.

Avec l’avant-garde queer du jeu vidéo

En 2018, Bonnie Ruberg publiait les résultats de mois de recherches dans un ouvrage intitulé The Queer Games Avant-Garde : How LGBT Game Makers Are Reimagining the Medium of Video Games. Vingt interviews de créatrices et créateurs de jeu vidéo en quête de renouvellement de leur médium.

Dread Dawn

Nous sommes en 2024. Project Zomboid, malgré une décennie passée en version anticipée et un moteur graphique des années 1990, reste le meilleur jeu de zombies du marché. Ne serait-il pas temps de lui trouver un concurrent digne de ce nom ?

La der des ders

On s’en doutait depuis des mois : Embracer vend bien Gearbox Entertainment (Borderlands, Homeworld, etc.) à Take-Two Entertainment, pour 460 millions de dollars. Vous voyez, quand on n’est pas dans les affaires, c’est tentant de se dire que ce prix, après les avoir achetés en 2021 pour 1,3 milliard, est une sacrée moins-value. Mais qu’est-ce qu’on y connaît au business, hein ? C’est des affaires de grandes personnes tout ça. Une promesse du PDG Lars Wingefors accompagne cette vente : la « restructuration » (détruire des carrières et des vies, mais en prenant un air contrit) est terminée, plus de ventes. Surtout, plus de rachats de studios, en tout cas c’est « trop tôt » pour y repenser et retomber dans ses vieux démons. C’est sage, je propose qu’Embracer prenne une année sabbatique, ou deux, ou vingt. Oui, vingt ans ce serait bien. P.

Tartan en emporte le vent

Le studio The Chinese Room, pourtant déjà bien occupé depuis qu’il a repris les rênes de l’arlésienne Vampire : The Masquerade : Bloodlines 2, semble avoir un peu de temps libre pour finir un autre jeu. Ils viennent d’annoncer la date de sortie de Still Wake The Deep, un FPS narratif d’horreur sur une plateforme pétrolière nommée Beira D, au large de l’Écosse. Un terrain de jeu limité, mais dont ils promettent qu’il changera beaucoup tout au long de l’aventure. Je suis sûr que j’ai déjà deviné le twist : à la fin, on découvre que Connor ou Duncan MacQuelquechose était en réalité en plein delirium tremens, tanguait après avoir confondu le jus de pomme de la cantine avec du whisky 20 ans d’âge, et qu’il a massacré tout un troupeau de moutons sur la terre ferme. Ce sera pour le 18 juin. P.
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