[Trad] La science derrière le procès Johnson vs. Monsanto
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La cyberattaque contre la Fédération française de football (FFF) est la troisième fuite de données massive depuis le début de l'année avec potentiellement 1,5 million de Français concernés. Le directeur général de Cybermalveillance.gouv.fr recommande de porter plainte pour aider les enquêteurs.
L'ancien dirigeant de FTX a été reconnu coupable de fraude et de blanchiment d'argent le 2 novembre 2023. Exactement un an auparavant était publié l'article qui allait mener à la chute de FTX. Retour sur une année mouvementée et pleine de révélations.
Apple accuse Andrew Aude, un de ses ingénieurs en charge de l'optimisation des batteries, d'être à l'origine d'une série de fuites sur ses futurs produits. Plusieurs captures d'écran suggèrent qu'il s'est entretenu avec des leakers et des journalistes.
Le tribunal de Paris a annulé, jeudi 28 mars 2024, l’assignation en justice de Greenpeace par TotalEnergies. Ironie du timing, le verdict tombe précisément le jour du centenaire de Total.
TotalEnergies, confronté à un rapport de Greenpeace et du cabinet Factor-X, qui l’accusait de diviser son impact carbone par quatre, a vu sa demande d’assignation en justice rejetée par le tribunal de Paris le 28 mars 2024, coïncidant avec le centenaire du groupe. Cette décision marque un tournant, non seulement dans l’affaire spécifique qui lie TotalEnergies à Greenpeace, mais aussi dans le débat plus large sur la comptabilité carbone et la responsabilité des entreprises dans la crise climatique.
L’ONG, célèbre pour son activisme environnemental, avait publié un rapport en 2022, alléguant que les émissions annuelles de TotalEnergies s’élevaient à 1,6 milliard de tonnes de CO2, soit un chiffre quatre fois supérieur à celui déclaré par le groupe pétro-gazier (450 millions de tonnes). TotalEnergies avait ainsi répliqué en attaquant Greenpeace en justice pour « diffusion d’informations fausses et trompeuses », réclamant la dépublication du rapport controversé et 50.000 euros de frais de justice.
Le tribunal a jugé l’assignation de TotalEnergies comme étant « trop imprécise », empêchant de fait Greenpeace de se défendre efficacement. Comme le souligne le verdict, « le défaut de précisions cause nécessairement grief aux défenderesses qui, ne disposant pas d’une liste précise et exhaustive des informations prétendument fausses ou trompeuses faisant l’objet de l’action en justice de TotalEnergies, ne peuvent se défendre utilement sur le fond ». Le groupe pétro-gazier a été condamné à payer une amende de 15 000 euros pour couvrir les frais de justice de Greenpeace et Factor-X. Le groupe pétro-gazier a pris acte de la décision du tribunal et dispose de 15 jours pour faire appel.
La question de la transparence et de l’intégrité dans le rapportage environnemental des entreprises prend de plus en plus de place. La critique formulée par Greenpeace à l’égard de TotalEnergies souligne un problème systémique dans le secteur énergétique, où la comptabilité carbone reste floue et sujette à interprétation. TotalEnergies pourra, du fait que sa procédure n’ait pas été jugée comme étant abusive par le tribunal, initier de nouvelles actions en justice, mais avec des données plus précises.
L’article Empreinte carbone : TotalEnergies perd devant Greenpeace est apparu en premier sur L'EnerGeek.
Les enchères en temps réel, ou Real-Time Bidding (RTB), sont une technologie publicitaire omniprésente sur les sites web et applications mobiles commerciaux. Selon un rapport publié en novembre dernier, cette technologie soulève de sérieuses préoccupations en matière de confidentialité, car elle permet la diffusion de données sensibles sur les utilisateurs à un grand nombre d’entités, sans garanties de sécurité adéquates. Le système RTB expose les utilisateurs à des risques potentiels de la part d’acteurs étatiques et non étatiques malveillants.
La technologie RTB permet à des entités étrangères et à des acteurs non étatiques d’accéder à des informations confidentielles sur le personnel sensible et les dirigeants clés en Europe. Ces données peuvent être obtenues directement via l’exploitation de plateformes de demande (DSP) ou indirectement à partir d’autres entités. De plus, les entreprises de RTB transmettent souvent ces données personnelles en Russie et en Chine, où les lois locales permettent aux agences de sécurité d’y accéder. La large diffusion des données RTB auprès de multiples entreprises au sein de l’UE augmente également le risque d’accès par des acteurs indésirables.
Les données RTB contiennent souvent des informations personnelles telles que la localisation, les horodatages et d’autres identifiants, ce qui facilite l’identification des individus. Cela peut inclure des informations sensibles sur leur situation financière, leur santé, leurs préférences sexuelles et leurs activités en ligne et hors ligne. Même les personnes utilisant des appareils sécurisés à des fins professionnelles ne sont pas à l’abri, car leurs données circulent toujours via le RTB à partir de leurs appareils personnels, de ceux de leurs familles ou de leurs contacts.
La menace posée par le RTB est très réelle, comme le démontrent les exemples suivants :
Face à ces menaces, nous recommandons les actions suivantes :
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Des sénateurs ont formulé 25 propositions après l'épisode des émeutes de l'été 2023. La mission d'information a notamment listé quelques stratégies pour les réseaux sociaux et les messageries. Des pistes radicales, préoccupantes, qui soulèvent des difficultés d'ordre juridique et technique.
Une requête déposée devant le Conseil d'État a tenté de contrer la future plateforme qui mettra en place les QR Codes pour circuler à Paris durant les Jeux olympiques. Mais l'instance administrative a retoqué l'action, considérée comme prématurée.
Le collectif « Convergences Numériques », qui regroupe dix organisations professionnelles du numérique françaises, dont Numeum et le Cigref (mais pas le CNLL), avait organisé jeudi dernier une soirée pour à la fois présenter un « manifeste » concernant la politique européenne du numérique, et pour auditionner 7 représentants des listes candidates aux élections européennes de juin prochain.
Sur les 10 pages du manifeste, une seule proposition concerne le logiciel libre: « Encourager l’Europe à soutenir l’open source : largement adopté par les entreprises et administrations françaises, l’open source est un atout majeur pour répondre aux défis de l’indépendance technologique et de la transition écologique. » C'est peu, compte-tenu notamment du fait que le logiciel libre représente plus de 10% du chiffre d'affaire annuel de la filière informatique (logiciels et services) en France et un peu moins de 10% en Europe (source: étude Markess 2022 pour le CNLL, Numeum et Systematic), et que la stratégie de la Commission pour l'Open Source s'arrête à 2023.
Lors des auditions, seuls deux candidats ont parlé du logiciel libre, y consacrant chacun l'essentiel de leur temps de parole: Sven Franck, co-tête de liste du parti Volt, et Pierre Beyssac, numéro 2 de la liste du Parti Pirate. Sven Franck a notamment présenté l'intérêt du logiciel libre pour la souveraineté et la compétitivité européennes, et Pierre Beyssac l'importance d'une forme de souveraineté numérique « personnelle » en plus d'une vision plus « étatique » de la souveraineté.
Notons enfin que le CNLL a publié en mars un questionnaire adressés aux partis politiques qui souligne l'importance stratégique du logiciel libre pour la souveraineté numérique, l'innovation et les valeurs démocratiques de l'Europe. Il invite les candidats à partager leur vision et leurs propositions sur un large éventail de sujets liés au logiciel libre, notamment la gouvernance numérique, l'éducation et la formation, le soutien aux PME, l'innovation, les politiques spécifiques et la collaboration. Les questions portent sur des aspects concrets tels que la promotion du logiciel libre dans l'administration publique, l'accès aux marchés pour les PME, les programmes de financement, l'interopérabilité, l'inclusion sociale et la durabilité numérique.
À ce jour, aucune réponse n'a été reçue (malgré de multiples relances), et seuls Volt et le Parti Pirate se sont engagés à répondre. Notons pour finir que des propositions en faveur du logiciel libre sont détaillées dans leurs programmes (cliquez sur "lire la suite" pour en savoir un peu plus).
Les propositions relatives au logiciel libre du programme du Parti Pirate se trouvent sur cette page et celles de Volt dans ce PDF (p. 73).
Les deux partis vont dans le même sens d'un soutien affirmé au logiciel libre, mais le Parti Pirate entre davantage dans les détails et propose un programme plus exhaustif et radical de transition vers l'open source, là où Volt en reste à des propositions plus générales. Les motivations mises en avant diffèrent également en partie.
Les programmes de Volt et du Parti Pirate concernant le logiciel libre présentent plusieurs points de convergence:
À ce jour, et malgré des dizaines de courriels envoyés aux autres partis, nous n'avons pas identifié de propositions concernant le logiciel libre dans les programmes des autres partis. Si vous avez des contacts au sein de ces partis, n'hésitez pas à relayer cette information. Une nouvelle dépêche sera publiée si nous arrivons à obtenir des réponses.
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