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Chèque énergie 2023 : plus que quelques jours pour l’utiliser

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Dans l’ombre d’un tiroir ou au fond d’une enveloppe se cache peut-être votre chèque énergie 2023.  Le temps presse, il ne vous reste que quelques jours pour l’utiliser, après, il sera trop tard !

 

Chèque énergie : vous avez jusqu’au 31 mars 2024 pour l’utiliser

Plus de 5,6 millions de Français étaient éligibles au chèque énergie de 2023, ce qui représente près de 20% des foyers modestes. Si vous faites partie des bénéficiaires et que vous ne l’avez toujours pas utilisé, il est grand temps de le faire ou de le retrouver. Après le 31 mars 2024, vous ne pourrez plus l’utiliser ! Le chèque énergie a été mis en place par le gouvernement depuis 2018 dans le but de lutter contre la précarité énergétique et donc d’aider les foyers aux revenus modestes à payer leurs factures énergétiques. Son montant est calculé en fonction de la composition du foyer, également appelée unité de consommation (UC), et de son revenu fiscal de référence (RFR). Pour l’année 2023, son montant allait de 48 à 277 euros !

Pour l’utiliser, c’est très simple : il vous suffit de fournir votre numéro de référence qui est indiqué sur votre chèque lors du paiement de votre facture énergétique en ligne. Vous pouvez également l’envoyer par courrier directement à votre fournisseur, ou lui demander une déduction de son montant sur votre prochaine facture. Vous avez la possibilité d’automatiser la démarche en cochant la case rouge sur votre chèque avant de l’envoyer à votre fournisseur. Le chèque énergie peut aussi être utilisé dans le cadre de travaux de rénovation énergétique. Dans ce cas, il est impératif que vos travaux soient effectués par un professionnel Reconnu Garant de l’Environnement (RGE).

 

Les autres chèques

 

Le chèque énergie a été reconduit pour l’année 2024 et si vous y étiez éligible en 2023, vous n’avez aucune démarche à effectuer pour celui de cette année. Il vous est néanmoins possible de faire une réclamation dans le cas où vous ne le recevriez pas ici. Mais sachez qu’il existe d’autres chèques pour les ménages à faibles revenus. Le gouvernement a en effet mis en place des aides complémentaires, notamment le chèque fioul exceptionnel dont le montant varie entre 100 et 200 euros. Celui-ci bénéficie à plus d’1,6 million de Français !

Il y a également le chèque énergie exceptionnel (100 à 200 euros) auquel près de 12 millions de Français sont éligibles. Attention, pour ce dernier, la date limite d’utilisation est aussi fixée au 31 mars 2024. Un autre chèque moins connu : le chèque bois, qui aide pas moins de 2,6 millions de Français et dont le montant peut, lui aussi, s’élever jusqu’à 200 euros. Ces aides sont loin d’être négligeables. Si on fait leur cumul, cela revient à un soutien de 677 euros par an (hors chèque bois) pour les ménages les plus modestes !

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Voiture électrique : le marché français fait de la résistance

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Le marché de la voiture électrique en France se maintient au mois d’avril 2024, malgré une baisse des immatriculations en Europe qui préoccupe les constructeurs locaux confrontés à l’arrivée des constructeurs chinois.

 

Voiture électrique : le marché français montre des signes de résilience

Le marché des voitures électriques en France semble montrer des signes de résilience. Après trois mois affichant une baisse des ventes de véhicules neufs, les voitures électriques représentent 17 % des parts de marché de l’automobile au mois d’avril 2024, selon les chiffres du cabinet AAA Data. Ce chiffre représente non seulement une stabilité mais également une légère croissance, avec un total de 146 977 immatriculations, soit une hausse de 14 471 par rapport à l’année précédente.

Une légère croissance qui semble être attribuable au dispositif du leasing social, qui a permis de rendre l’électromobilité plus accessible, et qui a vu son nombre de dossiers retenus doubler (50 000 au lieu de 25 000 initialement prévus). Le top 3 des véhicules électriques les plus vendus en France illustre bien la popularité des citadines qui, malgré leur faible autonomie, sont vendues à des prix plus abordables : la Peugeot e-208 (3 185 immatriculations), la Peugeot e-2008 (2 164 immatriculations), et la Renault Twingo Electric (1 842 immatriculations).

 

Les prix restent le principal frein à l’électromobilité

Le principal frein à l’achat d’une voiture électrique reste son coût élevé, qui est en moyenne de 14 813 euros supérieur à celui d’un modèle essence et qui a augmenté de 2 %, portant ainsi le prix moyen d’un véhicule électrique neuf, hors bonus écologique, à 41 998 euros. Une barrière financière à laquelle s’ajoutent toujours le manque de bornes de recharge et le manque d’autonomie de ces véhicules.

À noter néanmoins que les ventes de voitures électriques en France sont supérieures à celles observées dans le reste de l’Europe, ces dernières ayant enregistré une croissance de plus de 25 % par rapport à l’année 2023, tandis que les voitures électriques ne représentent plus que 11 % des parts du marché européen, contre 14,6 % en 2023. 

 

L’arrivée des constructeurs chinois s’intensifie

Le marché européen de l’automobile électrique est également perturbé par l’arrivée des constructeurs chinois tels que BYD, qui proposent des véhicules à des prix très compétitifs. En 2024, BYD a entamé la construction de sa première usine en Hongrie qui devrait être opérationnelle d’ici 2025. Le constructeur chinois a par ailleurs annoncé qu’il allait se doter d’une seconde usine pour intensifier sa production sur le sol du Vieux Continent et bénéficier des aides publiques à l’achat d’un véhicule électrique neuf.

Plusieurs pays membres de l’UE ayant diminué leurs aides, les constructeurs européens ont de quoi être inquiets de l’implantation de leurs concurrents chinois sur leur marché. Les marques chinoises, par exemple, détiennent déjà 12% des parts de marché en Norvège. Reste à voir si les 27 engageront de nouvelles mesures protectionnistes telles que celles prises par les États-Unis…

 

 

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