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Bloctel, une machine enrayée

Next INpact s’est fait communiquer le rapport annuel de la délégation Opposetel qui gère le service Bloctel. Un rapport largement caviardé, au nom du secret des affaires, mais qui donne quelques éléments sur le fonctionnement de ce service aux résultats décevants, pour le consommateur, comme pour la société qui le gère.

Les journalistes qui travaillent pour Next INpact ont trois caractéristiques. Ils n’aiment pas être dérangés pour rien. Ils aiment savoir ce qui est fait de leurs données. Ils pourraient remplir les yeux fermés le formulaire de saisine de la commission d’accès aux documents administratifs (Cada).

Mi-octobre, suite à un énième appel téléphonique non désiré sur un numéro inscrit depuis quatre ans sur Bloctel, nous avons demandé à la SAS Opposetel son dernier rapport d’activité. En l’absence de réponse au bout d’un mois, nous avons saisi la Cada. Et, le 20 janvier, suite à cette saisine, Opposetel nous a renvoyé son rapport annuel de la délégation 2019.

Un rapport, hélas, largement caviardé. Opposetel a en effet occulté tout ce qui était considéré comme relevant du secret des affaires. C’est-à-dire les deux tiers du document. De quoi transformer un rapport technocratique en œuvre de Pierre Soulages. Dans son avis qu’elle a rendu le 1er février (document en pièce jointe), la Cada indique n'avoir « pas pu apprécier la pertinence des occultations effectuées faute de disposer du document original. »

Bloctel

Il faut dire que pour Opposetel, la période est sensible : le marché public pour renouveler la concession de l’exploitation de la gestion d’une liste d’opposition au démarchage téléphonique est en cours .

Le solde d’exploitation de la concession significativement déficitaire

Le rapport montre que sur l’année 2019, « d’un point de vue financier les recettes ont continué sur une légère tendance baissière - sans corrélation avec une évolution notable des pratiques des entreprises en matière de démarchage téléphonique ». Avec 4,79 millions d’euros de chiffres d’affaires, l’exercice 2019 accusait un déficit de 118 740 d’euros (contre 1,6 million en 2018) et un résultat d’exploitation déficitaire à 1,8 million d’euros.

Début 2020, Opposetel laissait présager que l’exercice serait positif, les gros investissements étant terminés, « les charges d’exploitation en forte baisse et les charges exceptionnelles inexistantes. » Même si au 30 juin 2021, à la fin des cinq ans de délégation, « il est à craindre que le solde d’exploitation demeure significativement déficitaire ».

Le chapitre consacré aux « Perspectives d’évolution de l’activité » est quasi-intégralement caviardé. Tout juste apprend-on que « Si l’on se réfère à l’évolution sur les deux dernières années, l’activité devrait être baissière en 2020 ».

Fin 2019, 576 entreprises étaient adhérentes à Bloctel (-12 % en un an). Au total, il y avait 841 abonnements, dont 99 intensifs et 57 illimités. Mais Bloctel avait du mal à recruter de nouveaux clients. Le rapport prévoyait que l’activité serait en baisse en 2020. Vu la faiblesse des sanctions longtemps prononcées par la DGCCRF, il pouvait être financièrement intéressant de ne pas payer l’abonnement à Bloctel.

Côté consommateurs, 639 000 se sont inscrits en 2019 (ce qui porte le total à 4,6 millions depuis 2016). En cumul au 31 décembre 2019, depuis la création de Bloctel, plus de 560 000 fichiers conformes d'opérateurs ont été traités (dont près de 297 000 pour la seule année 2019), totalisant 279 milliards de numéros de téléphone criblés et passés à la moulinette Bloctel et 10,5 millions de numéros de téléphone repoussés par Bloctel (soit autant de numéros qui n'ont pas été dérangés par un opérateur).

Bloctel

Des réclamations portées sur l’isolation à 1 €

Le rapport donne des éléments sur les réclamations déposées par les consommateurs. « La majorité des appels de démarchage sont toujours effectués vers des personnes retraitées qui subissent des dérangements entre 11 h et 15 h et le soir à partir de 18 h.

« Les principaux secteurs incriminés sont toujours les mêmes qu’en 2017 et qu’en 2018 : l’énergie, le bâtiment, les mutuelles, la voyance…, avec toujours le programme à 1€ pour l’isolation de la maison qui représente 90 % voire 95 % des appels » indique le rapport. « Nous notons encore un certain nombre d’appels relatifs aux automates d’appels et "ping call" qui perturbent les consommateurs inscrits chez Bloctel, mais la tendance est toujours en baisse. Il est à noter que lorsque des consommateurs nous contactent, nous en profitons pour expliquer le fonctionnement de Bloctel et le dépôt de réclamation. »

En temps normal, Bloctel reçoit aussi une cinquantaine d’appels téléphoniques par jour, 90 % provenant de consommateurs. Leur nombre a quadruplé au moment des réinscriptions. Sur les 37 763 appels reçus, 6 701 étaient des réclamations de consommateur. Bloctel a également reçu 161 appels qui ne le concernaient pas. Le rapport ne précise pas combien venaient d’entreprise qui lui proposaient de l’isolation à 1 €.

bloctel

Le service Bloctel étant limité à trois ans, il faut recontacter le consommateur au bout de cette période pour lui demander s’il souhaite se réinscrire. Pour les inscrits par mails, 3,175 millions mails de premières relances ont été envoyés. Après deux autres courriels de relance, 2,13 millions d’inscriptions avaient été renouvelées. Mais il faut aussi relancer ceux qui se sont inscrits par courrier. Une cible « très sénior » reconnaît Opposetel. En 2019, 58 160 lettres de demande de réinscription ont été envoyées (et 24 000 relances).

Pour renforcer Bloctel, sanctionner plus

Le rapport mentionne également des études OpinionWay auprès des consommateurs inscrits et des entreprises. Des études qui ne nous ont pas été communiquées, mais dont le rapport indique les principaux résultats. « Les champs d’intervention de Bloctel sont toujours surestimés par les adhérents, impactant à la baisse la perception du volume d’appels reçus et la satisfaction à l’égard du service qui demeurent insuffisantes en 2019. »

Il y a toujours une insatisfaction « concernant le suivi des réclamations et la qualité des réponses apportées via le service consommateur. Des éléments sur lesquels Bloctel n’a pas la capacité de réponses attendue par les adhérents. »

Pour les entreprises, la connaissance du fonctionnement de Bloctel reste perfectible. Seules trois sur cinq connaissent la procédure exacte de purge des fichiers et beaucoup donnent de mauvaises réponses quant aux clients pouvant être recontactés.

Les préconisations d’Opinionway : donner au public des preuves qu’il y a des sanctions, augmenter le nombre de contrôles et de sanctions et améliorer le fonctionnement du service en assurant un meilleur suivi des réclamations et un meilleur retour d’informations aux adhérents.

Ce sentiment de défaillance de Bloctel devrait trouver des réponses avec la loi Naegelen, adoptée l’an dernier et qui vise à durcir les sanctions et responsabiliser les opérateurs. Les appels pour l’isolation à 1 € ont été interdits. De quoi renforcer l’attractivité du service pour les entreprises.

La police en dit plus sur la surveillance des manifestants et des boucles Telegram

Le service central du renseignement territorial et du renseignement de la préfecture de police ont été auditionnés à huis clos par la commission d’enquête sur la gestion des manifestations. Tout juste publié, le compte rendu en dit plus sur les moyens qu'utilise la police pour surveiller les boucles Telegram et identifier les manifestants.

Le 21 octobre, les députés auditionnaient Lucile Rolland, cheffe du service central du renseignement territorial et Françoise Bilancini, directrice du renseignement de la préfecture de police. Cette audition n’avait pas été diffusée, mais le compte-rendu, soumis pour relecture aux intervenantes, contient plusieurs enseignements intéressants.

Le renseignement de la préfecture de police, qui comprend 800 fonctionnaires, a suivi en 2019 quelque 7 000 manifestations sur la petite couronne : « elles ont toutes fait l’objet de plusieurs notes et signalements ».

Le service central du renseignement territorial est plus important (3 100 fonctionnaires) car compétent sur tout le reste du territoire. Avant chaque manifestation (31 750 en 2019), ils anticipent l’affluence et l’ambiance, afin de prévenir les risques de heurts.

Françoise Bilancini indique que son service est « en relation avec les représentants des syndicats pour discuter, de façon ouverte, de la partie qui nous concerne. Nous ne discutons pas uniquement des manifestations, mais aussi de la crise sanitaire ou encore du mouvement des Gilets jaunes. Nos relations ne sont pas mauvaises, même si certains syndicalistes, notamment les anciens, ont toujours une appréhension au contact de ce qu’ils appellent encore "les renseignements généraux" ».

Anticiper, évaluer mais également identifier

Comme le reconnaît Lucile Rolland, « si nous identifions des individus en train de commettre des infractions, nous intervenons aussitôt. Par ailleurs, après la manifestation, si des infractions ont pu être captées par des caméras ou autres systèmes vidéo, nous procédons à une reconnaissance des individus, de manière à aider nos collègues chargés du volet judiciaire. » Puis, plus loin, « nos collègues de la sécurité publique, de la gendarmerie ou de la police judiciaire pourront nous demander d’identifier à partir d’une vidéo un individu en train de casser une vitrine. »

Mais si le renseignement peut retrouver un casseur, parfois après un long travail, ils ne recherchent jamais les fonctionnaires qui auraient commis une infraction, s’interdisant de travailler sur leurs collègues. Pour Lucile Rolland, « notre travail ne consiste pas à surveiller les policiers ou les gendarmes, mais les manifestants violents », même s’ils peuvent faire un rapport s’ils sont témoins d’une « faute détachable du service ».

Ce travail d’identification permet de mieux comprendre le rôle de PASP et de GIPASP, les deux fichiers de renseignement qui ont été musclés au mois de décembre.

Composés chacun de 60 000 fiches, ils permettent de renseigner des éléments sur toute personne susceptible de porter atteinte à la sécurité publique. Les décrets passés en décembre ont permis d’inscrire des éléments sur la santé des personnes, mais également sur leurs opinions. Par ailleurs, il y a des velléités pour renforcer les capacités en matière de reconnaissance faciale de ces fichiers qui comprennent des photos.

Des moyens « pour ne pas être écartés des messageries de type Telegram »

Une autre modification importante des fichiers PASP et GIPASP en décembre a été la possibilité de recueillir les identifiants utilisés par les personnes (pseudonymes, sites ou réseaux concernés, autres identifiants techniques), à l'exclusion des mots de passe.

La députée socialiste George Pau-Langevin interroge les deux cheffes du renseignement : « Quelles méthodes vos directions utilisent-elles pour obtenir des informations ? Vous ne semblez pas pratiquer l’infiltration ; pour quelle raison avez-vous écarté cette technique ? »

Réponse de la directrice du renseignement de la préfecture de police : « Nous disposons des moyens nécessaires pour ne pas être écartés des messageries de type Telegram. Mais il n’est pas évident de faire entrer une personne extérieure dans une boucle Telegram. Nous sommes donc très prudents. »

Par contre « la DRPP n’est pas en position de demander à un manifestant ses codes. Nous ne sommes jamais au contact des manifestants de manière coercitive. »

Même son de cloche pour le renseignement territorial : « Concernant les messageries cryptées, comme le compte rendu de cette audition sera publié, je préfère ne pas donner trop de détails. Je dirai simplement que tous les moyens qui nous sont attribués par la loi sont mis en œuvre. En outre, les contacts que nous avons, d’une part avec les organisateurs et, d’autre part, avec les loueurs de bus, la SNCF ou encore les municipalités nous permettent d’avoir un aperçu sur l’ambiance générale et d’anticiper. »

Pour rappel, les deux services en question sont habilités à faire des interceptions de correspondance émises par la voie des communications électroniques pour prévenir les violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique.

Les auditions des deux cheffes du renseignement territorial montrent que les Gilets jaunes ont été un moment clé pour les forces de l’ordre. Un constat partagé par de nombreuses personnes auditionnées par la mission.

Pour Françoise Bilancini, « la parole, les gestes et les actes ont été totalement libérés. » Si les fichiers PASP et GIPASP ont gonflé le nombre de fiches de 50 % en deux ans, c’est aussi à cause de cette crise. De nombreuses personnes, auparavant inconnues des services, ont été intégrées. Et avec la crise sociale qui vient, le mouvement devrait se poursuivre.

Comme l’indique Lucile Rolland, « la question que nous nous posons n’est pas de savoir où la contestation va exploser – nous connaissons les endroits –, mais qui seront les prochains Gilets jaunes. Avec la "tempête économique", pour reprendre les mots de l’ancien Premier ministre, qui arrive, le désespoir et la colère seront les ferments, une fois encore, du prochain mouvement social. »

Comment la loi 4D va réformer la procédure de sanction de la CNIL

Le projet de loi 4D concerne surtout les collectivités locales. Mais, surprise, dans l’avant projet de loi envoyé au Conseil d’État, publié par Contexte et que s’est également procuré Next INpact, l’article 41 prévoit de « simplifier les procédures de mise en demeure et de sanction » de la CNIL.

Sanctionner plus vite et moins fort pour sanctionner plus. Voici l’état d’esprit de la réforme envisagée par le projet de loi 4D (Différenciation, Décentralisation, Déconcentration et Diverses mesures de simplification).

Le gouvernement justifie la création de procédures simplifiées par le changement de paradigme qu’a entraîné le RGPD. Nous sommes en effet passés d’un système de formalités préalables à une logique de conformité, dans laquelle les acteurs sont responsables sous le contrôle et avec l’accompagnement de la CNIL.

Problème, les procédures de traitement des plaintes sont désormais inadaptées, ne permettant d’adopter annuellement qu’une cinquantaine de mises en demeure et une dizaine de sanctions.

Rappels et sanctions plus directs

Le gouvernement veut donc simplifier les procédures et moderniser les outils dont dispose la CNIL, pour qu’elle puisse traiter plus de plaintes. La présidente de la Commission pourrait prononcer directement des « rappels aux obligations » pour les faits les moins graves. La procédure de mise en demeure serait elle aussi simplifiée.

Un autre président disposera lui aussi de pouvoir propres, celui de la formation restreinte composée de cinq membres. Sans avoir à convoquer toute sa formation, il disposera d’un pouvoir propre d’injonction et d’astreinte (limitée à 100 euros par jour) et pourra constater un non-lieu ou prononcer des amendes ou des astreintes d’un montant maximal de 20 000 euros ou 100 euros par jour dans des délais plus resserrés qu’aujourd’hui.

Mais cette procédure rapide ne concernera que les affaires de moindre gravité et qui ne présentent pas de difficulté particulière (jurisprudence établie, faits et questions de droit simple).

Disposition pour le très haut débit, calendrier incertain

L’article 42 va accélérer la mise en place des bases adresses locales utiles pour le déploiement du très haut débit. Les communes devront garantir l'accès aux informations sur les voies et adresses. Un décret viendra le préciser.

Ces articles doivent encore passer plusieurs étapes : outre le Conseil d’État, il n’est pas sûr que le projet de loi 4D soit adopté par le Parlement. En effet, le gouvernement n’est pas certain de trouver toutes les dates nécessaires pour une étude complète du texte au Sénat et à l’Assemblée avant la présidentielle 2022.

D’autant que les textes sur les collectivités locales, très techniques, passionnent bien plus les élus que les citoyens.

T-Bao MN57 : Le MiniPC Ryzen 7 5700U 32 Go / 1 To à 334€

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour : Le MiniPC T-Bao MN57 est désormais disponible en version 32 Go de mémoire DDR4-3200 et 1 To de stockage NVMe pour un tarif plus avantageux. Il profite du code NNNFRTBMN57 pour passer à 334.99€ depuis un stock Allemand de Geekbuying. Ce qui en fait un engin assez intéressant de par les performances qu’il propose et son équipement embarqué. 

Billet d’origine du 20/11/2023 : Le MiniPC T-Bao MN57 reprend les mêmes composants que le modèle AMR5 que l’on a croisé sous de multiples noms ces derniers mois. L’engin reprend un châssis déjà connu et embarque le même processeur Ryzen 7 5700U bien accompagné pour un excellent niveau de performances.

Sur le papier, donc, on retrouve un Ryzen 7 en 8 cœurs et 16 Threads Zen2 cadencé de 1.8 à 4.3 GHz avec un circuit graphique VEGA 8 à 1.9 GHz. Une puce qui propose 19 Mo de mémoire cache et un TDP de 15 watts pouvant être réglé en 10 ou 25 Watts suivant les besoins. C’est d’ailleurs sur cette gestion de la consommation que le modèle AMR5 a tout son attrait puisque la solution propose un bouton de réglage physique qui permet de choisir comment le Ryzen sera alimenté. Un système de refroidissement classique, ventilation d’ailettes, est embarqué.

Ici, point de bouton mais il existera toujours des possibilités de réglages via le BIOS ou par des outils logiciels pour arriver au même point. On retrouvera de 8 à 32 Go de mémoire vive montés sur deux slots de DDR4 SoDIMM-3200 en double canal. Le maximum que pourra supporter l’engin sera donc de 64 Go. Le stockage est confié à un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 de 256 Go à 1 To avec une baie d’extension 2.5″ SATA3 libre. Un second port M.2 2230 embarque un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

Le T-Bao MN57 propose une connectique des plus classiques avec, en façade, deux ports USB 3.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un USB 3.0 Type-C avec données et DisplayPort. A l’arrière deux USB 2.0 Type-A, une sortie HDMI et une autre en DisplayPort, deux prises RJ45 pour un Ethernet 2.5 Gigabit et un Ethernet Gigabit. Un port d’alimentation USB Type-C permettra de connecter le bloc secteur 65 Watts 19V 3.42 Ampères. Un antivol type Kensington Lock est également visible sur le châssis.

L’ensemble du MiniPC mesure 13.3 cm de côté comme de profondeur et 5 cm d’épaisseur. Il pèse 1.2 Kg et ne semble pas livré avec un adaptateur VESA. C’est à mon sens une bonne alternative au modèle AMR5 qui a les mêmes composants et se trouve à peu près au même tarif. Une machine suffisamment rapide pour devenir un PC familial très complet avec des capacités en jeu léger et pour des usages créatifs simples. Proposé sous Windows 11 Pro, il est annoncé comme compatible avec Linux.

Ouvis AMR5 : le MiniPC Ryzen 7 5700U 16/512Go à 265€ (MAJ)

T-Bao MN57 : Le MiniPC Ryzen 7 5700U 32 Go / 1 To à 334€ © MiniMachines.net. 2024.

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour du 02/04/2024 : La MINISFORUM V3 vient d’être lancée en Chine pour l’équivalent de 930€ HT dans sa version de base soit 1116€TTC environ avec juste 20% de TVA.

La marque présente la MINISFORUM V3 comme la première tablette 3-en-1 du marché. Cette appellation particulière vient d’un détail connectique que l’engin offre à ses utilisateurs. Si on retrouve deux usages classiques liés au format avec une prise en main tablette d’un côté et un usage netbook de l’autre en l’associant avec son clavier-housse.

Mais la MINISFORUM V3 apporte une prise V-Link à l’ensemble qui permet d’exploiter la tablette de manière passive, comme un écran secondaire, en la branchant à un ordinateur portable par exemple pour lui ajouter un affichage supplémentaire. 

Prévue pour une précommande ce premier trimestre 2024, la machine devrait débarquer cette année avec un processeur Ryzen 7 non détaillé mais qualifié de « Flagship » par la marque. On peut donc supposer qu’il s’agira d’une solution haut de gamme de dernière génération « Hawk Point ». Le  descriptif de la puce ne laisse pas  trop de doute à ce sujet : La puce est décrite comme une solution gravée en 4 nanomètres avec 8 cœurs Zen4 et 16 Threads et exploitant un circuit graphique 780M sous RDNA3. Avec des fréquences allant de 3.3 à 5.1 GHz et profitant de 16 Mo de mémoire cache L3. Cette puce sera équipée d’un NPU XDNA pour améliorer  les calculs d’IA. On peut supposer qu’il s’agira ici d’un AMD Ryzen 7 8840U ou d’un AMD Ryzen 7 8840HS. La mémoire vive soudée sera de la LPDDR5-6400 pouvant aller jusqu’à 32 Go. La partie stockage est, quant à elle, confiée à un port M.2 PCIe 2280 pouvant atteindre 2 To. Je doute fortement que ce dernier élément soit facile à modifier.

Pour refroidir la tablette, la marque fait appel à quatre caloducs en cuivre qui transportent la chaleur dégagée par le processeur vers deux ventilateurs. La puce pourrait ainsi fonctionner à 28 watts de TDP en continu pour des performances très complètes. Le châssis de la tablette fait également partie de l’équation de refroidissement de l’ensemble avec un corps en alliage aluminium-magnésium. Il enferme un écran 14″ tactile en 2560 x 1600 pixels très haut de gamme. La MINISFORUM V3 proposera une dalle tactile au rafraichissement de 165 Hz avec une colorimétrie correspondant à 100% de la norme DCI-P3 et affichant une luminosité de 500 nits. Elle sera également compatible avec les stylets actifs Microsoft Pen Protocol 2.6.

En mode VLink, la tablette peut recevoir un signal d’un autre PC depuis un simple câble USB Type-C

La connectique est assez large avec, pour  commencer, deux ports USB4 permettant aussi bien de faire transiter des données, de recharger la tablette ou de disposer d’un signal vidéo. Un troisième port USB Type-C sera également à la norme VLink et acceptera donc un signal Vidéo DisplayPort entrant depuis une autre machine. Un jack audio combo 3.5 mm sera de la partie ainsi qu’un lecteur de  cartes SDXC au format UHS-II. La tablette proposera un module sans fil Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3. Des capteurs de gravité et gyroscopiques seront intégrés pour faciliter l’usage de la tablette.

On retrouve également d’autres éléments autour de l’écran comme une webcam 2 mégapixels permettant la reconnaissance faciale. Un bouton de démarrage avec lecteur d’empreintes digitales intégré ou quatre enceintes pour un rendu plus puissant du son mais sans fonctions Dolby ou autres. Au dos de la tablette, un second capteur photo grimpera à 5 mégapixels pour prendre des clichés.

Un chargeur 65 Watts Power Delivery permettra d’alimenter la batterie 50.82Wh intégrée dont l’autonomie variera énormément suivant la fréquence laissée au processeur. En mode 15 watts, la machine aura évidemment une bien plus large capacité d’usage qu’en mode 28 watts. Des paliers de 18 à 22 watts seront également proposés pour adapter les performances aux besoins de l’utilisateur. Le poids de la tablette seule sera de 946 grammes pour 31.8 cm de large, 21.38 cm de profondeur et  9.8 mm d’épaisseur. On ne connait pas le poids du clavier housse QWERTY rétroéclairé supplémentaire. Le tout fonctionnera sous Windows 11 Pro.

Pas de date précise pour le moment ni, évidement, de prix. Il va sans dire que cette tablette ne sera pas donnée. Entre l’écran 14″ haut de gamme, le processeur, les difficultés d’intégration de l’ensemble, je ne suis pas sûr que l’on soit en face d’un produit très grand public. 

Mise à jour du 08/02/2024 : Minisforum a présenté les spécifications finales de la tablette « V3 AMD AI 3-in-1 Tablet »

Physical Form factor 3-in-1
Dimension 318mm*213.8mm*9.8mm
Weight 946g
LCD Screen size 14 »
Ratio 16:10
Screen Resolution 2560*1600
Frame rate 165Hz
Colour gamut 100% P3
Brightness 500nit
Touch Panel Type Support stylus
Cam Front 2M, Windows Hello, Dual D-mic, Face ID, ESS
Rear 5M, Auto focus
SPK Built-in Four speakers with stereo effect
Battery Capacity 50.82Wh
Hardware Configuration
CPU Platform Ryzen™ 7 8840U
Cores 8
Threads 16
Frequency 3.3GHz/5.1GHz
TDP 28W
Graphic AMD Radeon™ 780M
Memory Type LPDDR5
Frequency 6400MHz
Capacity Up to 32GB
Storage Type M.2 PCIe 2280
Capacity Up to 2TB
Interface Type-C 2 x USB4, full function
1 x USB-C, VLink(DP-in )
SD Card 1 x SD card (UHS-II)
Earphone 1x ∮3.5mm standard headphone jack
Network WIFI WIFI 6E (802.11ax)
BT BT5.3
Finger print Type Power button integration, ESS
Fan Type Dual Fan
Sensor Gyroscopes Support
G-Sensor Support
Other Configuration
Power Adapter Type 65W PD
Stylus Protocal Up to MPP2.6
Pressure level 4096
Input device Keyboard Detachable keyboard with Backlight
Touch pad Keyboard integration
Security Detail Microsoft Security level 3
AI Detail Copilot, MEP, Pluton
Operating System Type Windows 11 Pro

 

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″ © MiniMachines.net. 2024.

Le T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS dispo à 611€ (MAJ)

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Mise à jour : Le MiniPC T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS avec 16 Go de DDR5 et 1 To de SSD NVMe est désormais annoncé à 611€ sur Amazon avec une livraison prévue pour la fin du mois.

Billet d’origine : Le Ryzen 7 8845HS est un processeur AMD Hawk Point annoncé en décembre dernier. Il s’agit d’une puce 8 cœurs Zen4 fonctionnant de 3.8 à 5.1 GHz avec pas moins de 24 Mo de cache et un circuit graphique Radeon 780M composé de 12 cœurs RDNA 3 fonctionnant à 2.7 Ghz. Sa principale différence par rapport à la génération précédente est donc surtout liée à une optimisation de son design mais également à l’ajout d’un NPU XDNA dédié aux usages d’IA. 

Cette puce fonctionne dans un TDP configurable allant de 35 à 54 Watts avec un TDP classique de 45 watts. C’est exactement la même enveloppe de fonctionnement que le Ryzen 7 7840HS avec lequel cette nouvelle génération Ryzen 7 8845HS partage la majorité des capacités et fonctionnalités.

Il est donc tout à fait logique de voir débarquer cette puce dans un MiniPC auparavant livré sous 7840HS. Il a suffit qu’AMD ouvre les vannes de sa commercialisation pour qu’un fabricant s’en empare et l’intègre dans le châssis du modèle précédent. C’est ainsi que les minimachines « MN78 » commercialisées sous diverses marques avec un Ryzen 7840HS se transforment en « MN88 » équipées d’un Ryzen 8845HS. A vrai dire pas de changement majeur entre les deux modèles si ce n’est cette apparition d’un NPU destiné a piloter les outils IA en local.

On retrouve donc le même châssis tarabiscoté « Cyberpunk » avec des LEDs RGB et des reliefs en extérieur. Et à l’intérieur la même carte mère proposant deux slots SoDIMM DDR5-5600 pour un maximum de 64 Go de mémoire vive. Un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 X4, un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et une connectique assez large. Pas de second port M.2, pas de baie 2.5″ SATA3. La faute à la ventilation et ce joli décor de LEDs RGB qui occupe la place supérieure de l’engin. La minimachine à beau mesurer 13.5 cm sur 13.5 cm de côté et 5.5 cm d’épaisseur, la partie refroidissement avec un ventilateur de 9 cm et un dissipateur de 10 cm de côté lui enlève cette possibilité d’évolution d’un stockage secondaire. 

On note la présence d’un port USB4, de 4 ports USB Type-A avec 2 USB 2.0 et 2 USB 3.2. Un jack audio combo 3.5 mm, une sortie HDMI 2.1 et une autre en DisplayPort 1.4. 2 ports Ethernet sont présents avec un modèle Gigabit et un second en 2.5 Gigabit. Un port USB Type-C servira d’alimentation avec une entrée en 100 Watts Power Delivery 3.0. Son tarif est attendu à 2688 yuans sur le marché local chinois en version barebone. Soit 347€ HT environ et 416€ avec juste une TVA à 20% sans compter la marge et les frais d’un revendeur qui se chargera de sa distribution à l’international. .

Rien de vraiment nouveau donc et une minimachine qui n’a d’intérêt que pour des usages d’outils exploitant l’IA en local. La meilleure nouvelle de cette arrivée est que le modèle précédent a dévissé de tarif. La version Ryzen 7 7840HS en 16/512 Go est désormais disponible à 529€ avec le code NNNFRMN78 sur Geekbuying. Elle était vendue, pour rappel, à plus de 800€ à son lancement en novembre 2023

Le T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS dispo à 611€ (MAJ) © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum UM773 : Le MiniPC Ryzen 7 7735HS à 335.99€

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Le Minisforum UM773  est disponible à 335.99€ en format Barebone chez Amazon. Il est sorti en 2023 à 479€ pour la même configuration. A conjuguer avec de la DDR5 – Jusqu’à 64 Go – et  un stockage NVMe PCIe 4.0 au format M.2 2280. Merci à fil pour l’info.

Billet d’origine : Lancé en Chine en 2023 dans une formule locale baptisée Minisforum UM773, la minimachine revient dans une seconde version très légèrement édulcorée mais également moins chère.

Le Minisforum UM773 Lite ne change pas vraiment la donne question design, l’engin est très classique chez le constructeur avec un boitier de 12.8 cm de large comme de profondeur sur 4.82 cm d’épaisseur au total. La marque propose un format compact qu’elle met en scène dans deux dispositions en fournissant un support permettant de positionner l’engin à la verticale.

A son bord, on retrouve donc un Ryzen 7 7735HS, une solution que l’on a déjà croisée dans le Beelink SER6 Pro+ il y a quelques jours et qui développe la même architecture que le Ryzen 7 6800H. On retrouve les 8 cœurs et 16 Threads Zen3+ cadencés de 3.2 à 4.75 GHz avec une gravure de 6 nanos. Toujours 20 Mo de cache et un circuit graphique Radeon 680M avec 12 cœurs RDNA2 à 2.2 GHz. Le TDP de la puce variera de 35 à 54 Watts suivant les usages. 

Autour de cette base, on retrouvera 2 slots SoDIMM de mémoire vive DDR5 en double canal pour pousser la mémoire vive jusqu’à 64 Go maximum. Le stockage fait appel à un port M.2 2280 NVMe PCIe X4 ainsi qu’à un emplacement 2.5 pouces SATA 3.0 classique pour ajouter une seconde unité de stockage.

Pour refroidir cet ensemble, le UM773 Lite embarque un ventilateur poussant de l’air frais sur un ensemble de deux groupes d’ailettes différents de manière à proposer une grande surface d’échange avec le bloc de dissipation du processeur. La solution peut s’exploiter debout sur son socle ou à plat sur un bureau. Il faudra juste veiller à la laisser assez libre de tout obstacle à la fois en aspiration et en rejet de l’air chaud pour éviter de la laisser monter en surchauffe. A noter que l’engin peut également se positionner en VESA derrière un écran ou contre un meuble avec un accessoire fourni.

La connectique est complète avec, en façade, un USB 4.0 Type-C et un USB 3.0 Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton d’alimentation. On remarque également la petite grille d’entrée d’air au dessus du châssis. C’est exactement le même design que le MiniPC UM690 sous  Ryzen 9 6900HX de la marque. Un engin qui fonctionne avec un processeur au TDP de 45 Watts et qui semble très bien se comporter en terme de refroidissement.

Sur la partie arrière on découvre un port Ethernet 2.5 Gigabit, deux USB 3.2 Gen-2 Type-A, deux HDMI 2.0 et deux USB 2.0 Type-A. L’alimentation est assurée par un port jack 19V très classique. La machine pourra piloter jusqu’à 3 écrans en simultané avec ses prises HDMI et son USB 4.0.

Quelle différence entre ce UM773 Lite et le UM773 annoncé en Chine en Janvier ? Mis à par le tarif plus léger, le UM773 Lite est également livré avec 2 ports USB 2.0 Type-A au lieu de 4 ports USB 3.2 Type-A. C’est la seule nuance entre les deux minimachines. La marque a considéré que baisser le tarif était sans doute plus utile que de conserver ces deux ports USB 3.2 Type-A. L’usage de périphériques comme une souris, un clavier ou une webcam étant encore souvent à ce format 2.0. La présence d’un USB 4.0 permettant le recours à un Dock connectique supplémentaire en cas de besoin. 

Disponible à partir de 479€ en version barebone mais aussi en 16/512 Go et  jusqu’à 64Go/1To, l’engin est pour le moment stocké à Hong-Kong. Le magasin européen de la marque, situé en Allemagne, le liste d’ores et déjà dans toutes ses déclinaisons. A noter que Minisforum ne propose pas l’engin en version 8 Go de mémoire vive. Ce qui est, à mon avis, une très bonne chose. Comptez 639€ TTC pour le modèle 16/512 Go.

Minisforum UM773 : Le MiniPC Ryzen 7 7735HS à 335.99€ © MiniMachines.net. 2024.

Le Lenovo ThinkVision M14t améliore son affichage

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En 2020 Lenovo lançait le ThinkVision M14t, un écran mobile qui pouvait se transformer en tablette tactile avec stylet. L’objet était haut de gamme et vendu à 449$. Quatre ans plus tard, la marque a décidé de mettre à jour son produit avec une toute nouvelle dalle.

Cette seconde génération de ThinkVision M14t ne change pas sur le fond. On reste avec la même optique de services, un écran secondaire permettant un contrôle tactile 10 points et une saisie au stylet avec 4096 niveaux de pression. Se démarquant ainsi de l’offre pléthorique d’écrans mobiles du marché. Mais cet été la marque lancera un nouveau modèle toujours en 14 pouces mais avec une autre diagonale.

Exploitable en portrait ou en paysage, le nouveau ThinkVision M14t Gen 2 fonctionnera désormais en 2240 x 1400 pixels à 60Hz contre un FullHD pour le premier. Un affichage qui passe du 16:9 au 16:10 et qui change de modèle de dalle IPS. Le contraste est ainsi largement supérieur puisque si le modèle de 2020 affichait un 700:1 le nouveau venu grimpe à plus du double avec 1500:1. Le résultat d’une probable remontée des utilisateurs jugeant la dalle trop peu contrastée. Par contre la luminosité ne bouge pas et reste à 300 nits ce qui est classique pour une dalle IPS d’engin portable.

Le dispositif est toujours proposé avec une partie secondaire montée sur une charnière permettant diverses inclinaisons. De 5 ) 90° et en mode portrait comme en mode paysage. De telle sorte qu’il sera possible de prendre des notes, dessiner, lire ou exposer des données facilement.  

Autre nuance, c’est le cas de le dire, la gamme de couleur bascule de 72% NTSC à un 100% sRGB. Un détail colorimétrique qui sera apprécié des créateurs même si cette qualité d’affichage est assez faible comparée aux offres actuelles du marché souvent au delà des 100% sRGB ou tablant sur la norme DCI-P3. L’écran mesure désormais 31.5 cm de large pour 22.3 cm de profondeur et 4.6 mm d’épaisseur. Il pèse environ 700 grammes. La connexion au PC de base et l’alimentation se font toujours avec des ports USB Type-C.

Prévu pour cet été il est annoncé à 399$ soit 50$ HT de moins que l’ancien modèle à sa sortie. A noter que le modèle FullHD de 2020 est à 339€ directement sur Lenovo France soit 26% de moins que son prix de départ de 459€. Un tarif intéressant pour un affichage permettant la saisie au stylet actif.

Lenovo ThinkVision M14t : un écran mobile 14″ et tactile

Le Lenovo ThinkVision M14t améliore son affichage © MiniMachines.net. 2024.

12 ans de Raspberry Pi, 61 millions de Pi vendus

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57 millions de cartes Raspberry Pi « classiques » et de tous genres confondus. 4 millions de Pi Pico, le micro contrôleur de la marque. Pas mal pour une entité qui avait au départ prévu de produire 10 000 Raspberry Pi première du nom.

Ventes de Raspberry Pi tous modèles confondus de 2012 à 2024.

Raspberry Pi 3B / 3A+ / 3B+ 23 millions
Raspberry Pi Pico 4 millions
Autres Raspberry Pi 34 millions
Total  61 millions

Tomshardware a demandé à le direction de Raspberry Pi le bilan des ventes depuis son lancement et les chiffres ont été confirmés. Le composant RP2040 n’est pas inclus dans ces chiffres mais pourrait largement doubler le résultat du Pico. On apprend au passage que les diverses Raspberry Pi 3 ont été les « best sellers » de la marque. Vendus de 2016 à 2018, ils ont été l’âge d’or de la marque avec l’explosion des guides et tutos de tous types. C’est le moment où les Pi sont sortis d’une certaine confidentialité de spécialistes pour se transformer en produits plus généralistes. Avec de nombreux usagers qui achetaient les cartes non pas pour  développer des solutions mais bien pour suivre pas à pas une méthode pour créer un produit. Certains les ont transformés en borne d’arcade, d’autres en lecteur multimédia, en gestionnaire de réseau ou en outil domotique. Evidemment, beaucoup profitaient également de ces cartes pour découvrir le monde de l’informatique sous Linux, pour programmer divers appareils ou simplement pour se fabriquer un petit PC d’appoint pour quelques dizaines d’euros.

C’est cette gamme qui a apporté le Wi-Fi et le Bluetooth à la solution, rendant plus facile tous ces usages. En 2019, le Pi 4 est sorti et a subi de plein fouet les effets de la pandémie de COVID. Impactant sa production et faisant la joie de malandrins qui achetaient des stocks en masse pour les revendre une fortune ensuite. L’année dernière, contre toute attente, le Pi 5 a été annoncé par la fondation comme la nouvelle référence de la marque.

Cela fait de la solution Raspberry Pi 3 l’ordinateur le plus vendu dans le monde, loin devant des machines mythiques comme le Commodore 64… Même si la comparaison n’est pas vraiment juste puisque le Commodore était autosuffisant et fournissait l’ensemble des composants nécessaire à son exploitation quand les différentes Pi ne proposent que la base. Ce  qui permet évidemment d’avoir un autre impact sur le salaire de l’acheteur. Investir dans un Commodore 64 à sa sortie en 1982 était un premier pas dans un monde encore incertain de l’informatique et surement un gros trou dans son budget. Proposé à 595$ pièce, soit environ 1800$ d’aujourd’hui, acheter un ordinateur était alors un sacré défi. Bien plus que d’investir dans un Raspberry Pi 5 à 60$ d’aujourd’hui.

Si je souhaite le meilleur pour Raspberry Pi pour les 12 ans a venir, j’espère que la production et la tarification de ces solutions iront dans des sens opposés et que les récents développements boursiers ne lui feront pas perdre son âme.

Raspberry Pi cède – encore – aux sirènes de la bourse

12 ans de Raspberry Pi, 61 millions de Pi vendus © MiniMachines.net. 2024.

Jsaux FlipGo : un double écran mobile en financement participatif

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JSaux, que l’on connait pour ses accessoires et notamment son stand pour Steam Deck et autres consoles, lance le FlipGo. Un double écran pensé pour la mobilité. 

Proposé à partir de 351€ HT, le FlipGo  est donc constitué de deux dalles séparées par une charnière classique. Il suffira d’un seul câble USB Type-C avec un signal DisplayPort pour alimenter les deux écrans indépendamment. L’idée est de proposer un double affichage en mobilité. Soit pour un portable afin de se retrouver avec trois écrans différents.

Soit en doublant la diagonale afin d’étaler le signal sur les deux écrans pour avoir un affichage plus large. Ce type de dispositif permettra également de se positionner en mode sédentaire pour apporter un écran aérien à une station de travail ou de venir à la rescousse d’un poste ultramobile comme un MiniPC ou une console.

Le FlipGo propose une base magnétique qui permet de positionner l’engin sur un pied adapté ou de transformer n’importe quel pied VESA en support. Avec l’avantage de pouvoir le décrocher facilement pour l’emporter partout avec vous.

Un pied adapté permettra de le positionner sur un bureau en mobilité pour l’utiliser avec un portable. Ces éléments sont proposés en option.

Le FlipGo est autoalimenté en USB Type-C, propose une dalle tactile ou non et assure une compatibilité maximale aussi bien avec Windows que Linux ou MacOS. Il embarque un petit USB basique et peut s’utiliser aussi bien à la verticale qu’à l’horizontale.

Le FlipGo 13.5 à côté d’un MacBook Air 13″

Deux modèles Standard et Standard Tactile sont disponibles avec des caractéristiques différentes suivant les tailles. Le premier est un double 13.5″ qui affiche en 2256 x 1504 pixels 60 Hz en 3:2 avec ne dalle IPS de 400 nits et un contraste de 1500:1. Il pèse 1.1 Kg et son châssis est en alliage d’aluminium.

La fonction tactile est en option mais l’écran est 100% sRGB et propose un dock assez complet avec Un USB Type-C pour l’alimentation, un USB 3.2, deux entrées MiniHDMI, des ports USB 2.0, un USB Type-C OTG. Une molette de navigation dans les menus et un bouton de mise en route sont disponibles également. Ce modèle mesure 30.69 cm de large pour 22.2 cm de profondeur.

La version Pro est quelque peu différente avec un seul MiniHDMI, deux USB 3.2 Type-C suivant que l’on branche une machine Windows ou MacOS et le reste est identique. Ces connecteurs utilisent la capacité DisplayLink de la machine qui ne nécessite qu’un seul port USB Type-C pour alimenter les deux écrans.

Le FlipGo 16 côté d’un MacBook Air 13″

Les modèles 13.5 et 16″ emploient les mêmes docks mais leurs capacités diffèrent. Ainsi le modèle 16″ affiche en 2560 x 1600 pixels avec un écran en 16:10 et une luminosité de 500 nits. Son contraste baisse  à 1200:1 et son poids grimpe à 1.6 Kg. Sa taille est de 36.7 cm de large pour 23.5 cm de profondeur ce qui commence à en faire un assez beau bébé si on considère l’étalon qu’est la feuille de papier A4 en 29.7 x 21 cm.

Prévus pour une expédition au mois d’avril, les écrans sont proposés à partir de 351€ HT pour le 13.5″ standard en financement participatif sur KickStarter. Le modèle 16″ standard n’est déjà plus disponible mais le modèle tactile est à 507€ HT. Les prix commerciaux sont annoncés comme étant beaucoup plus élevés…

Je trouve le concept sympathique et surtout cette possibilité d’une accroche magnétique qui permet d’utiliser facilement et rapidement son écran en toutes circonstances. De la position de bureau sur un support VESA à la sacoche pour l’emporter en cas de besoin en passant par le support pour le déployer en mobilité, l’offre est assez pertinente.

Source : Liliputing

Jsaux FlipGo : un double écran mobile en financement participatif © MiniMachines.net. 2024.

Aoostar GEM12 Pro : Ryzen 7 8845HS, écran technique et Oculink

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Sur la forme, les deux machines sont très proches. Entre le Aoostar GEM12 Pro et le GEM10, on retrouve un boitier noir, assez compact et partagé sur sa partie haute en deux zones.

Sur le fond, il y a également des similarités même si les propositions sont différentes. On passe ainsi à la dernière génération de puces AMD avec un Ryzen 7 8845HS. La puce sera épaulée par deux slots de DDR5-5600 pour un maximum de 64 Go de mémoire vive. Le stockage est, quant à lui, confié à un duo de ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Le précédent modèle proposait 3 ports M.2 2280.

La ventilation semble assez complexe avec une aspiration d’air frais sur le dessus de la machine pour qu’il soit repoussé au travers des ailettes à l’arrière de l’engin. Un second ventilateur  est situé en dessous de la machine pour aspirer de l’air frais des côtés et le repousser vers le bas de manière à refroidir les composants mémoire et stockage. 

La connectique est aussi assez proche avec des éléments très semblables comme les deux ports USB Type-A en façade accompagnés d’un jack audio combo 3.5 mm, d’un connecteur Oculink et d’un USB4 en plus du bouton de démarrage. L’engin pourra donc profiter d’un dock Oculink avec une carte graphique standard à l’intérieur mais aussi des solutions en USB4. Le GEM10 proposait la même chose avec toutefois une disposition alternative.

Sur la face arrière, on retrouve une sortie HDMI 2.1, un DisplayPort 1.4, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit Intel  i226-V, deux USB 3.2 Gen2. Le connecteurs diffèrent mais on retrouve quasiment les mêmes éléments. Le châssis a d’ailleurs les mêmes dimensions avec 13 cm de large comme de profondeur et 6 cm d’épaisseur. A l’intérieur, on retrouvera un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2. L’alimentation se fera au travers d’un port USB Type-C en 19V et 6.32 A pour 120 Watts.

Par contre, les ouïes de refroidissement sont différentes, sur toute la hauteur pour le Aoostar GEM12 Pro, elles percent les deux côtés de l’engin. A l’arrière, on note la présence d’ailettes de refroidissement classique et sur la partie supérieure les trois quarts de la zone arrière sont ajourés pour laisser l’engin respirer.

Sur la partie avant, le constructeur proposera un petit écran optionnel qui donnera les infos habituelles de ce type de dispositif : date et heure. Cet écran proposera également les autres infos habituelles de ce type d’intégration. Soit les éléments liés au fonctionnement de l’engin : usage du processeur, température, mémoire et autres. Personnellement, je ne vois pas trop l’intérêt de retrouver cet écran sur ce modèle destiné à un usage de bureau performant classique. Le fait qu’il soit en option est donc une excellente chose. A ses côtés, on retrouvera également un lecteur d’empreintes digitales qui sera, quant à lui, intégré par défaut et autrement plus pratique..

Le Aoostar GEM12 Pro semble également être prévu avec des puces Ryzen 7 7840HS et Ryzen 9 6900HX. Des puces de générations précédentes mais qui semblent être à la fois encore très disponibles et de moins en moins chères.

Point de vue tarif, rien n’est encore annoncé pour l’Europe. Le Aoostar GEM12 Pro n’est proposé qu’en Chine pour le moment. Comptez 2499 Yuans ( 320€ HT) pour un modèle Barebone sous Ryzen 8845HS sans petit écran sur le dessus. Et 2699 Yuans ( 345€HT ) pour le même modèle avec 32 Go de DDR5 et un SSD de 1 To. Ce prix en Yuans est, je suppose, une simple annonce du prix local relevé par Notebookcheck. Il ne prend pas en compte les taxes ni les marges demandées par les exportateurs en général. Vous pouvez donc compter sur un minimum de 20 à 30% de plus en import.

Un modèle Ryzen 7 7840HS en 16 Go / 32 Go pourrait être une excellente affaire, avec ce type de boitier certes un peu moins compact que d’habitude, il y a moyen de fabriquer un engin qui sache proposer de bonnes performances sans avoir à doper le processeur en permanence avec trop de watts. Histoire d’obtenir un engin qui puisse être relativement discret au quotidien.

 

AOOSTAR GEM10 : un Ryzen 7 7840HS Oculink ultra complet

Aoostar GEM12 Pro : Ryzen 7 8845HS, écran technique et Oculink © MiniMachines.net. 2024.

Le GPD Win Mini évolue vers le Ryzen 7 8840U et un écran VRR

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Le GPD Win Mini 2024 évolue en profondeur mais garde le même concept de netbook 7″ avec des accessoires de jeu intégrés à son châssis. Il change également de processeur et propose des améliorations techniques assez intéressantes. Mais le plus intéressant pour moi est une mutation connectique et d’affichage.

Intéressant car si cette évolution choisie par GPD ne va pas me permettre de répondre à la question qu’on me pose régulièrement en ce moment sur la pérennité de l’Oculink. Elle explique en tout cas que le format est encore jeune et en pleine mutation. Le précédent modèle de GPD Win Mini lancé en 2023 proposait un de ces ports spécifiques qui permet un dialogue à 63 Gbps de bande passante avec un élément externe. La plupart du temps un circuit graphique. Le nouveau modèle a abandonné cette idée pour le remplacer par un plus classique port USB4 (40 Gbps) au format Type-C. Pourquoi ce changement ? Mystère. Plusieurs scénarios sont envisageable et le premier vient du format particulier de la machine. Le  fait de proposer un engin pensé pour jouer sur son petit écran avec les joysticks et boutons de son interface ne colle pas vraiment à l’usage d’un dock relié par un câble. GPD s’est peut être dit que l’Oculink était de trop sur cette configuration.

L’autre possibilité vient peut être de l’impact du tarif de l’OCulink qui reste un matériel peu utilisé et donc plus  cher qu’un USB4 qui s’est plus largement démocratisé et qui continuera à le faire dans le temps. Enfin, il est possible que la marque, qui propose un Dock GPD G1 fonctionnant sous Oculink et USB4, ait eu le retour des usages de son appareil et se soit rendu compte de la probable écrasante majorité des usages en USB4. Et ait décidé de ne plus embarquer cette connectique encore très très confidentielle dans ses futurs produits.

Minimachines-03-2024

Tout cela n’est que conjecture et je n’aurais probablement pas plus d’informations sur le format avant un bon moment. Quand on pose la question aux fabricants, on a une réponse en général très positive sur l’Oculink. Sans jamais avoir de bilan plus négatif. Difficile de savoir exactement où en est le format. Sur le nouveau netbook de GPD, ce port Oculink est remplacé par un port USB 3.2 Type-C prenant en charge le Power Delivery et le DisplayPort.

Pour en revenir au GPD Win Mini lui même, les changements sont assez significatifs sur d’autres postes. On passe ainsi du Ryzen 7 7840U au Ryzen 7 8840U. Non pas que cela évolue énormément entre les deux processeurs d’un point de vue technique. Les deux sont des processeurs 8 cœurs et 16 Threads en Zen4 avec un Radeon 780M 12 unités en circuit graphique. Le nouveau venu est plus performant en calcul d’IA ce qui ne sera pas forcément utile sur ce type d’engin. Sa consommation devrait être identique à l’usage.

Ce qui commence à changer la donne entre les deux générations de ce netbook de jeu est dans l’affichage qui reste de 7 pouces mais qui évolue sensiblement en interne. On reste sur du 1920 x 1080 pixels mais avec le support du VRR (60 – 120 Hz ) pour prendre en charge l’AMD Freesync et donc adapter le nombre d’images par seconde à l’écran. Mais aussi et surtout la distribution du signal évolue grandement. Auparavant GPD employait un transfert de données vidéo du DisplayPort vers un module MIPI qui envoyait ensuite le signal vers l’affichage interne. Ce tour de passe passe lui permettait de recycler des dalles de tablettes moins chères dans son dispositif. Cela fonctionnait bien mais posait trois soucis techniques.

D’abord le transfert de données vers ce MIPI était consommateur d’énergie. Très gourmande, la puce avait la particularité d’émettre pas mal de chaleur à l’usage. Ce qui n’est ni bon pour l’autonomie de l’engin ni pour le  confort de l’utilisateur. Ensuite, cela demandait l’initialisation de différentes routines logicielles parce que, par défaut, le MIP envoyait un signal en mode portrait et non pas en mode paysage, ce qui explique souvent pourquoi certains périphériques de ce type proposent un démarrage dont l’affichage est basculé à 90°. Enfin, la transition du signal empêchait de tirer parti des solutions comme le FreeSync qui nécessite un signal direct depuis la puce graphique vers l’écran.

Ce mouvement de GPD va donc permettre un meilleur affichage, une meilleure autonomie, moins de chauffe sous les doigts et un meilleur confort auditif. Il est probable que la marque ait réussi à sécuriser un écran adapté à un bon prix pour ensuite décider d’abandonner l’Oculink pour se concentrer sur la jouabilité en mobilité avec le VRR et FreeSync. La multiplication des références de consoles PC en tous genre a du décider plus de constructeurs à proposer ce type d’affichage 7 pouces et tout le marché en profite aujourd’hui. Autre point positif de ce changement de dalle, le nouvel écran profite d’un traitement oléophobique pour éviter les traces de doigts et d’un traitement anti reflet. Elle propose 500 nits de luminosité, 10 points de contact et une résistance accrue avec un verre Gorilla Victus de Corning.

Prévu au lancement via une distribution sous Indiegogo, le GPD Win Mini sauce 2024 devrait être disponible en avril prochain sous plusieurs configurations. Le prix pique un peu. La version 32/512 Go serait proposée à 879$ HT pendant le financement. Le modèle 32 Go / 1 To à 999$ sur la même période. Des versions combinées au Dock GPD G1 embarquant un Radeon RX 7600M XT sont également prévues. Une version Ryzen 5 8640U est également listé mais aucun détail n’a fuité sur son prix ou sa disponibilité réelle, ce modèle sous Radeon 760M sera évidemment moins performant mais pourrait satisfaire beaucoup de monde. 

GPD Win Mini 2024

Écran : 7 pouces, orientation paysage native, 1080P, prend en charge VRR
Processeur : AMD R7-8840U / R5-8640U
Circuit graphique : AMD Radeon 780M / 760M
Mémoire vive : 16 Go / 32 Go / 64 Go LPDDR5
Stockage : 512 Go / 2 To PCIe Gen4 M.2 NVMe
Réseau sans fil : Wi-Fi 6E Bluetooth : 5.2
Connectique : 1 x USB4 40 Gbps / 1 x USB Type-C 3.2 Gen2 / 1 x USB A / Lecteur microSDXC UHS-I A2, U3, V30
Autres : Mini joystick à effet Hall – Gâchettes à moteur bilinéaire – ABXY – Croix directionnelle – Boutons personnalisables.
Batterie : 44,24 Wh

What’s up Dock ? Le GPD G1, un dock avec carte graphique

Source : GPD

Le GPD Win Mini évolue vers le Ryzen 7 8840U et un écran VRR © MiniMachines.net. 2024.

Tecno Mega Mini Mi : un NUC like très classique

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Le bruit autour de la marque au MWC 2024 n’a laissé que peu d’espace au Tecno Mega Mini Mi. Son grand frère « gaming » qu’est le G1 et sa manette de jeu Pocket Go couplée à des lunettes lui ont évidemment volé la vedette.

Pourtant le Tecno Mega Mini Mi semble être une minimachine intéressante même si elle est plus habituelle dans le format. C’est peut être l’absence de détails techniques qui ont éloigné les projecteurs. Le communiqué de presse de la marque est en effet très flou. L’engin est décrit comme équipé d’un processeur Intel Core 13e Gen sans plus de détails tandis que le site web annonce un processeur Core i5-12450H de douzième génération. Seule assurance donc, les puces pourront grimper jusqu’à 45 watts de TDP.

Il sera équipé de deux slots SODIMM DDR4 et livré en 16 ou 32 Go de DDR4 double canal en mémoire vive. Le stockage sera de 512 Go, en M.2 2280 NVMe PCIe 3.0. Il abritera une licence de Windows 11. Le boitier occupera 0.38 litre pour 410 grammes mais on ne connait pas ses dimensions exactes. Le refroidissement est classique avec des caloducs et un dissipateur au dessus du processeur. Le tout ventilé activement pour évacuer la chaleur sur les ailettes arrière. On note la présence d’une plaque métallique sous la carte mère avec ce qui ressemble à des supports permettant l’ajout d’un stockage 2.5″ mais aucun élément en ce sens n’est indiqué par le constructeur et il ne semble pas y avoir la place nécessaire sur le châssis.

La connectique est standard avec, en façade, deux ports USB 3.2 Gen2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm en plus du bouton de démarrage. Sur l’arrière, un USB 2.0, un USB 3.2 Gen2 Type-A supplémentaire, deux ports USB4, un Ethernet 2.5 Gigabit, deux sorties HDMI 2.0.

Sur le côté du châssis, on retrouvera également un bienvenu lecteur de cartes SDXC. Le tout  sera enfermé dans un boitier en métal ajouré sur les côtés par des ouïes de ventilation. Sur l’arrière, un élément en plastique de manière à laisser les antennes Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 communiquer.

Pas d’autres infos, en particulier sur les tarifs ou les canaux de distribution. La marque semble faire un gros focus sur les MiniPC et ce Tecno Mega Mini Mi semble être un bon cheval de bataille pour pénétrer le marché des MiniPC. Les ventes des autres modèles seront surement plus anecdotiques. La marque Tecno est avant tout orientée sur le marché du smartphone et elle tout à faire en terme de distribution sur le marché PC en Europe. Cela pourrait passer par un partenariat ou plus simplement par une place de marché.

Si elle désire se faire un nom sur ce segment chez nous, ce Tecno Mega Mini Mi est à mon avis une bonne solution, l’engin semble bien fini, complet et peut être distribué pour convenir à divers profils. Aussi bien grand public que pour des usages pros. Il faut juste assurer un tarif convenable et faire en sorte que le suivi soit bon.

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AceMagic présente ses excuses pour les PC infectés de spywares

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Des spywares, ou logiciels espions, ont été retrouvés dans des MiniPC AceMagic. La marque a fini par prendre des mesures pour s’en débarrasser et propose une procédure pour régler le soucis.

AceMagic, qui pour rappel n’est qu’une marque de façade pour des engins fabriqués par une autre entité au même titre que AceMagician, Kamrui, NiPoGi, Ouvis, NiPoGi ou encore T-Bao. Cette liste n’étant pas exclusivement fournie par un seul fabricant, elle peut partager d’autres designs avec d’autres usines. Mais c’est AceMagic qui a été pris la main dans le sac avec des MiniPC infestés de deux Spywares et c’est donc AceMagic qui se fend d’un communiqué pour expliquer ce qu’il s’est passé.

La marque indique que les images utilisées pour intégrer le système Windows dans sa chaine de production ont été infectées par la faute d’une volonté d’optimisation. Les personnels de l’équipe de AceMagic ayant téléchargé des éléments pour accélérer le démarrage des engins depuis une source tierce mais sans vérifier la signature logicielle de celle–ci. Cette signature logicielle permettant de vérifier que les divers éléments ne sont pas infectés… L’idée étant de modifier le code source de Windows en changeant des paramètre dans la partie réseau. En parallèle de ce problème, le logiciel de gestion de l’éclairage RGB aurait également été infecté1. L’image du système aurait ensuite été intégrée dans la partition de récupération telle quelle et proposé à la vente ainsi.

J’ai beaucoup de mal avec cette version. Tout simplement parce que la découverte de l’infection s’est faite directement par le système Windows lui même et son logiciel antivirus intégré Microsoft Defender. Ce qui veut dire que  les ingénieurs en charge de l’optimisation du système auraient ajouté des modifications dans le code source de l’engin sans jamais démarrer le système pour vérifier leur impact sur ce démarrage. C’est un peu comme si vous changiez de recette au dernier moment mais que jamais vous ne goûtiez le plat avant de servir. Si ils avaient fait, ne serait-ce qu’un démarrage après leurs réglages initiaux, la machine aurait tout simplement signalé la présence des Spywares. Je reste donc persuadé que l’infection a eu lieu ailleurs, probablement en usine comme je le précisais dans le premier billet sur le sujet

Un remboursement des machines infectées par ces Spywares ?

Pour rattraper le coup, AceMagic annonce rembourser les machines infectées fabriquées entre septembre et novembre dernier. Cela concerne les AD08, AD15 et S1 de la marque. Mais attention, ne rêvez pas trop, cela ne concernera que les MiniPC vendus par AceMagic sur son site et non pas ceux commercialisés ailleurs. Les autres marques proposant des MiniPC identiques sous d’autres noms ne sont pas concernées par ce remboursement. A noter qu’il est bien difficile de savoir quelles machines ont été fabriquées à ces dates puisque rien ne permet de l’authentifier après l’achat. Ni numéro de série ni date de fabrication ne sont précisés sur les engins. Une promesse qui ne coûte donc pas bien cher à la marque.

Autre élément, les propriétaires de machines infectées peuvent prétendre à une remise de 60$ pour leur prochain achat de MiniPC sur le  site de la marque. Site où les prix ne sont pas forcément les meilleurs… et où il suffira d’appliquer le code ACEDMFS60 pour en bénéficier. Sans avoir à prouver l’infection de votre machine. Ce qui ressemble bel et bien à un code promo classique et donc à un moyen de transformer un problème en une bonne affaire marketing…

AceMagic propose enfin des mises à jour logicielles pour réinstaller leurs machines « au propre » avec des images système et un guide en vidéo. Tout le principe est de créer une clé USB bootable dont le contenu sera ensuite « injecté » en lieu et place de votre système. A noter que cette vidéo date du tout début janvier 2024 et donc un mois avant la publication de la vidéo qui a déclenché l’affaire. Si la réponse officielle de AceMagic a été longue, la réponse technique a été beaucoup plus rapide.

Vous trouverez trois images disponibles pour trois modèles de MiniPC différents.

  • AceMagic S1 sous Windows11 Pro 22H2 : Link
  • AceMagic AD08 (12900H) sous Windows11 Pro 22H2 « No browser version » : Link
  • AceMagic AK1 Plus RGB Windows 11 Pro : Link

Ces images peuvent ne pas fonctionner sous d’autres versions d’autres marques des même machines, je n’en ai aucune idée. Je n’ai pas vérifié ces images et il s’agit du stockage en ligne de la marque. 

Pour ce qui est des logiciels internes infectés comme le gestionnaire RVB, la réponse de la marque est beaucoup plus récente puisqu’elle date du 24 février dernier. Il s’agit de télécharger une version « propre » du logiciel à cette adresse : https://www.acemagic.com/pages/drivers-downloads et de suivre le guide ci dessus.

Vous y trouverez les images des systèmes mais aussi les liens vers le logiciel de gestion de l’écran du modèle S1 et du logiciel de contrôle RVB des AMR5/AD08/AM08 ainsi que l’ensemble des pilotes des produits de la marque. Si vous décidez d’installer un de ces pilotes sur une machine différente, et que ça fonctionne ou non, vous pouvez laisser l’info en commentaires pour les autres.

Dans tous les cas je vous invite à relire le précédent papier sur le sujet pour savoir exactement ce qu’il en est et la meilleure façon de se comporter avec un engin de ce type.

Des logiciels espions dans les MiniPC Chinois : que faire ?

AceMagic présente ses excuses pour les PC infectés de spywares © MiniMachines.net. 2024.

Le Wistron Dynamic Airflow veut mieux ventiler les portables

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Le Wistron Dynamic Airflow n’est pas très… dynamique. Il s’agit surtout d’une solution qui propose une meilleure surface d’aspiration pour les ventilateurs intégrés dans les portables. L’idée de base est assez simple, il suffit d’ouvrir le capot de son ordinateur et de le déployer pour entrainer une extension de la partie arrière de celui-ci.

Cette ouverture permettra d’améliorer l’aspiration pour faire circuler de l’air frais dans votre PC. Cela permet également d’imaginer des mailles plus larges aux ouïes d’aspiration puisque, une fois refermé, votre PC restera protégé des poussières au fond de votre sac. 

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Ce mécanisme n’aura donc de dynamique que l’ouverture et la fermeture qui coïncideront à celles de votre écran, provoquant du même coup l’éloignement de ce que Winstron appelle le « heat module » et qui doit correspondre à l’échangeur thermique du caloduc vers les ailettes de dissipation. L’idée n’est pas mauvaise en théorie même si elle me fait un peu sourire. En fait cela suppose un portable plus profond pour être moins épais. Un choix qui se conjugue avec un effet « waouh » lors du déploiement du portable. Cela peut être également une solution pour assumer des systèmes de pus en plus gourmands en ressources sur des designs classiques.

Le dispositif pourrait également profiter d’une évacuation de l’air vers le haut, plus directe, juste derrière l’écran. Cette idée, combinée à des dispositifs plus classiques pourrait permettre à des solutions passives ou semi passives de mieux se comporter. Le tout en profitant d’un mécanisme simple qui n’use pas de technologies complexes puisque ce sont les muscles de l’utilisateur qui activent l’ensemble.

Pour rappel, Winstron est un fabricant qui ne vend pas en direct ses machines mais fabrique pour d’autres. Leurs designs de ce type peuvent ou non être retenus par leurs clients. Rien ne dit que ce type de produit se retrouve un jour sur le marché. A moins que ? A moins qu’un prototype ne prouve une efficacité redoutable et donne envie à des marques de l’employer. Ce qui amènerait des clients à Winstron qui n’a pas manqué de breveter cette idée.

Source IF Design  via Liliputing

Le Wistron Dynamic Airflow veut mieux ventiler les portables © MiniMachines.net. 2024.

Samsung relance le format SD Express, au bon moment ?

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Une absence de commercialisation de masse qui est lié à deux gros défauts. Le premier est une tendance naturelle à chauffer qui a rendu le SD Express délicat a intégrer dans les smartphones et les tablettes. Le second est classiquement associé à un tarif jugé « compliqué » tant au niveau de son intégration que de ses médias. Des prix qui ne le rendraient pas spécialement compatibles avec l’usage « grand public ». Résultat de cette équation un peu compliquée, très peu de materiel tirant parti de ce format n’a été proposé. Même les appareils les plus haut de gamme du marché classique n’en ont pas profité.

Sans Eldorado où s’épanouir, le format SD Express est donc resté confidentiel. Pourtant Samsung annonce des cartes MicroSD  256 Go de ce type pour cette année. Bonne idée ? Je pense que oui. Les débits proposés par cette future carte sont excellents et il existe de nouveaux formats de produits où ils pourraient vraiment s’intégrer avec du sens. Imaginez une console type Steam Deck ou Nintendo Switch avec un lecteur de cartes Micro SD Express ? Avec un débit annoncé en lecture de données de 800 Mo/s, la carte serait plus rapide qu’un SSD SATA3 et égalerait beaucoup de stockages NVMe d’entrée de gamme. Cela permettrait de déporter des données, et en particulier des jeux, sur une carte externe facilement évolutive. Pour le joueur, la possibilité de lancer directement ses titres sur une carte externe sans craindre de gros ralentissements serait un véritable point positif.

Autre avantage, la limite théorique de stockage de ces cartes est énorme avec 128 To de données maximum pour le format SD. Evidemment j’imagine assez mal le prix d’une solution de ce type. Ce serait plus une capacité destinée à une agence spatiale pour un satellite que pour un smartphone ou une console. Il n’empèche que l’on peut facilement imaginer des SD Express de 1, 2 ou 4 To. Ce qui exploserait les capacités et les usages de nombreux produits.

Imaginez l’impact sur une console de jeu d’un lecteur de cartes tournant à 800 Mo/s avec une capacité de 2 To…

Evidemment, ce genre d’intégration aurait un coût sensible mais c’est justement ce genre de produit qui pourrait le mieux l’absorber. Parce que ces consoles sont distribuées en masse, elles pourraient largement lisser le prix de l’intégration, augmenter les volumes de production de ces lecteurs et donner assez de visibilité à un fabricant pour proposer une gamme de lecteur SD Express sur le long terme. Assurant ainsi un retour sur son développement plus stable et donc sans crainte de voir l’amortissement ne pas se faire. Cette apparition du SD Express pourrait également chambouler les habitudes d’autres acteurs dans la foulée. On sait qu’il suffit d’une percée concurrentielle pour que d’autres prennent le pli. Ainsi des constructeurs pourraient intégrer petit à petit ces lecteurs de cartes dans des portables, des tablettes ou des appareils photos numériques. On se souvient de l’impact qu’on les nouvelle technologies dans les premières machine en terme de prix. Il suffit de prendre la encore assez récente DDR5 pour se souvenir d’un calendrier où personne n’en voulait car jugée « trop chère » avant de voir son prix dévisser d’un coup pour être quasi transparent face à une solution DDR4.

Sur le format SD Express l’avantage est que l’implantation peut être faite de manière transparente. Un lecteur de carte à ce format saura lire parfaitement une carte SD classique mais ne dévoilera son potentiel qu’avec une carte SD Express. Ainsi un acheteur aurait un impact sur le prix du lecteur tout en sachant que si un jour la lenteur de ses médias externe le rebute, il pourrait acheter une solution beaucoup beaucoup plus rapide.

Quand à la problématique de la chaleur dégagée par ces dispositifs, elle peut être réglée par une intégration spécifique, voir bénéficier d’une extension du système de refroidissement ou, au contraire, bénéficier d’une isolation spécifique. De son côté Samsung indique avoir mis en place une technologie baptisée Dynamic Thermal Guard (DTG) qui permet d’assurer un bon fonctionnement de la carte sans risque même pendant de longues sessions à haute vitesse.

Samsung pense donc que c’est le moment de se réveiller sur ce format et lance donc une première Micro SD Express de 256 Go. Une capacité assez faible qui sera accompagnée par d’autres pour couvrir une gamme plus classique. Le prix dépendra du sort qui leur est réservé et de l’assurance pour la marque de pouvoir toucher du public. Si Samsung y va ce n’est certainement pas au doigt mouillé mais parce que des objectifs sont en place. Cela pourrait être une intégration dans un smartphone ou une tablette voir dans un PC de la marque. Mais ce SD Express pourrait voir également un épanouissement dans des produits très grand public qui cherchent des solutions de stockage mêlant praticité et vitesse. La marque indique clairement que cette première carte est le « résultat d’une collaboration avec un client pour développer un produit sur mesure ».

Samsung relance le format SD Express, au bon moment ? © MiniMachines.net. 2024.

La distribution pour NAS OpenMediaVault 7 « Sandworm » est disponible

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La distribution OpenMediaVault  acte son passage vers Debian 12 et se lance sur le marché des systèmes OpenSource dédiés à un pilotage de NAS et autres serveurs de sauvegarde. Disponible au téléchargement, elle apporte son lot de nouveautés et pourrait intéresser tous les acheteurs de minimachines particulières proposant des baies 3.5″.

Le MiniPC R3 Pro avec 2 emplacements M.2 et 2 baies 2.5/3.5″

On pense aux minimachines R1 et R3 Pro qui embarquent des processeurs Intel N100 ou AMD Ryzen 5700U et qui proposent des emplacements de stockage SATA3 de ce type mais également toutes les solutions classiques en MiniITX et autres montages permettant d’agglomérer des grappes de stockage. 

Pour ces machines OpenMediaVault 7 aka « Sandworm » en hommage à Frank Herbert et à la saga de Dune, représente un système adapté, libre et Open Source. Il est désormais basé sur Debian 12 et permet de stocker, sauvegarder et profiter de vos contenus de manière automatisée. Un nombre important de changements techniques a eu lieu et les développeurs en font le détail en suivant ce lien.

Le téléchargement du système se fait en suivant les informations de cette page. Une image du système à implanter sur une clé USB de manière classique est possible tout comme il est possible de le mettre à jour (pensez aux sauvegardes de vos données) ou de transformer une Debian 12.

Arthur, qui a acheté un R3 Pro donc, me dit le plus grand bien de cette distribution par email. N’hésitez donc pas à y jeter un coup d’oeil.

La distribution pour NAS OpenMediaVault 7 « Sandworm » est disponible © MiniMachines.net. 2024.

Microsoft annonce la fin de WSA et d’Android sous Windows 11

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Si vous avez une application Android dont vous êtes très dépendant, Windows 11 vous offre la possibilité de l’utiliser nativement. Le système WSA permet de piloter des applications Android directement dans son interface. Mais cette fonctionnalité va disparaitre à l’horizon 2025 avec la fin de son support par Microsoft.

L’éditeur indique que cette fonction expérimentale cessera d’être prise en charge dans Windows 11 dans un an, le 5 mars 2025. D’ici là les choses ne changeront pas pour les utilisateurs et toute installation d’une application Android sous Windows 11 faite avant le 5 mars dernier continuera de fonctionner. Mais toutes les applications cesseront de tourner après la date fatidique du 5 mars 2025.

Difficile de voir pourquoi Microsoft ne veut plus supporter ces applications, cela permettait notamment aux tablettes Surface de profiter d’un écosystème particulièrement adapté au tactile. Mon petit doigt me dit qu’il s’agit d’un constat lié au manque d’usages de cette pratique. Finalement, les utilisateurs sous Windows cherchent à utiliser des applications Windows et pas forcément des solutions Android. Ainsi, malgré un partenariat signé avec Amazon et son magasin d’applications Android, les retombées positives pour Microsoft du développement et du maintient de WSA ne seraient pas forcément positives. La majorité des usages que j’ai pu voir de cette fonctionnalité consistant à lancer des jeux sans retombées financières pour Windows… je ne suis pas certain que l’éditeur y trouve son compte.

Il restera des outils spécialisés dont le célèbre BlueStacks pour piloter des outils Android  sous Windows mais cet usage « transparent » n’aura finalement pas fait long feu. J’avoue que je serais curieux de savoir qui parmi mes lecteurs a déjà utilisé cette fonction sous Windows 11 ?

Microsoft annonce la fin de WSA et d’Android sous Windows 11 © MiniMachines.net. 2024.

Gemini : une étrange minimachine au double écran 7.8 pouces

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L’engin est proposé par Hefei LCFC qui semble être une filiale d’un acteur plus connu, à savoir Lenovo. Son Gemini se présente comme un concept de portable double écran tactile de 7.8″ employant des écrans à encre numérique. Il permet une prise en main de portable classique avec un clavier virtuel, une solution de prise de notes ou un usage plus proche du livre.

Le Gemini n’est qu’un concept et rien ne nous dit qu’il sera un jour commercialisé. Le fait qu’il ait été présenté au « concours » IF Design et qu’il y ait été primé peut tout aussi bien être un moyen de tirer un peu la couverture vers ses créateurs qu’une envie d’aller plus loin. Mais rien ne nous dit que son ingénierie ait été pensée. Pas mal de concepts présentés en « 3D » sur ce genre de pages n’a rien de véritablement viable. Que  ce soit au niveau de leur pilotage électronique, de leur intégration logicielle ou plus simplement de leur viabilité économique. Il faut donc prendre Gemini pour ce qu’il est : une idée, modélisée en 3D.

L’idée est donc d’accrocher deux écrans de 7.8″ exploitant de l’encre numérique par une charnière s’ouvrant sur 360°. On pourrait ainsi ouvrir l’engin comme un portable, le positionner debout en format « tente » ou le replier couverture dos à dos pour en faire une tablette. Ce qui aurait du sens puisque les dalles sont compatibles avec un stylet actif. Le format permettrait la prise de note de manière très classique. Autre usage, celui d’un livre double page avec les deux écrans côte à côte dans un format très classique. Ou encore la prise de notes sur un écran et la lecture sur l’autre, parfait pour annoter des documents de travail.

Le confort proposé semble évident en lecture mais peut être moins parfait en mode portable ou en prise de notes. Les claviers virtuels restent une plaie à utiliser et l’usage « à plat » peu confortable pour lire et écrire des annotations. Pour la consultation de documents, par contre, on retrouverait le format classique du bouquin qui pourrait ne pas être désagréable dans certaines conditions tout en pouvant replier l’écran quand on manque de place.

L’ergonomie globale est améliorée par des éléments assez inhabituels. Sur le côté du Gemini on retrouve un ensemble de boutons ainsi qu’une molette destinée à piloter l’affichage. Pratique pour tourner des pages par exemple. Cette partie plus épaisse servira de repose poignets en mode portable mais pourrait être un peu envahissante en mode lecture. On se doute qu’il s’agit de proposer une prise  en main plus facile à la manière d’une Kindle Oasis mais cela peut également être un défaut sur un engin déjà assez lourd à cause de son double affichage.

Autre gadget ajouté au produit et qui me fait véritablement penser à un exercice de style plus qu’à un engin réellement destiné à une commercialisation, un micro est intégré au stylet. De manière à pouvoir dicter des notes, par exemple, à une IA qui les retranscrira sur la machine. Ou à passer des appels avec un casque en détachant le micro et en l’accrochant à son revers de veste. 

On ne sait rien des entrailles de l’engin, le IF Design ne s’intéresse qu’à la forme et n’exige pas de produits fonctionnels pour les juger. N’importe quel studio de design peut envoyer des rendus 3D pour les faire examiner par le site qui les publiera ensuite sur ses pages. Ne vous attendez donc pas à voir Gemini débarquer un jour ou l’autre. Ce n’est à mon avis qu’une piste de travail.

Source : IF Design via Liliputing

Gemini : une étrange minimachine au double écran 7.8 pouces © MiniMachines.net. 2024.

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