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Efficacité énergétique dans les PME : grand potentiel, petits moyens

énergie, La Métropole de Lille accélère sur l'énergie solaire

Ils ont les idées, mais pas l’argent ! L’expérience acquise ces dernières années à travers nos différents projets ciblant les entreprises révèle qu’il existe encore un potentiel significatif pour améliorer l’efficacité énergétique au sein de ce groupe cible. Les améliorations de l’efficacité mesurées ont varié de 15% à 35%.

Par Christel Liljegren, directrice de l’Energikontor Syd (Agence de l’énergie du sud de la Suède) et Vice-Présidente pour la Mobilité et les Transports chez FEDARENE, une organisation partenaire de la Semaine européenne de l’énergie durable 2024.

En Suède, l’augmentation des prix de l’énergie à l’automne/hiver 2022 a entraîné une demande croissante pour l’expertise et les connaissances des agences énergétiques et pour la participation à différentes initiatives de soutien. De nombreuses connexions ont été établies avec des entreprises à travers les régions, révélant l’influence des considérations financières sur la volonté de transition. Cette perspicacité est précieuse pour les efforts futurs, notamment lorsque l’impact de la baisse des prix de l’énergie peut entraîner une diminution de l’engagement et de la mise en œuvre de la transition énergétique propre dans les entreprises.

Des initiatives clairement communiquées en matière d’énergie et de climat (durabilité) renforcent la compétitivité dans un environnement commercial marqué par une augmentation des rapports sur la durabilité et une demande croissante pour des chaînes de valeur durables et sans combustibles fossiles. La gestion stratégique de l’énergie sensibilise les entreprises à leur système énergétique, permettant aux PME de minimiser l’utilisation inutile d’énergie, d’optimiser la technologie et de prendre des décisions éclairées concernant les investissements ou les mises à niveau—résultant en une réduction des coûts énergétiques pour le développement commercial ou le profit. Cette compréhension de leur système énergétique permet aux entreprises de s’adapter rapidement aux changements opérationnels, aux coûts croissants ou aux événements imprévus.

Recommandations recueillies auprès de petites et moyennes entreprises de notre région à l’intention des décideurs politiques :

  • Créer des incitations et établir des systèmes d’incitation pour que les PME participent aux initiatives d’efficacité énergétique, visant à renforcer l’implication et la performance. Une communication claire sur les économies et la motivation est cruciale.
  • Reconnaître l’importance des audits énergétiques en offrant un soutien et des subventions pour que les entreprises engagent des experts. Souligner la réduction des postes énergétiques coûteux et encourager le passage à des alternatives durables.
  • Soutenir les entreprises dans la gestion stratégique de l’énergie en établissant des organisations internes et en nommant des gestionnaires d’énergie. Fournir des ressources et des incitations pour renforcer les structures internes.

L’efficacité énergétique est cruciale pour les petites et moyennes entreprises, pilier de nombreuses économies de l’Union européenne. L’adoption de pratiques énergétiquement efficaces renforce la compétitivité et réduit les coûts opérationnels de ces entreprises, essentiel dans un paysage commercial dynamique avec des budgets serrés. Alors que l’UE se concentre sur la durabilité et le changement climatique, les entreprises qui priorisent l’efficacité énergétique s’alignent sur les réglementations et les tendances du marché, contribuant à la fois à la durabilité environnementale et à la résilience financière. Reconnaître cette importance est clé pour le rôle continu des entreprises dans les économies de l’UE. Les agences énergétiques régionales, en collaboration avec les municipalités et les régions, jouent un rôle crucial en tant qu’acteurs de changement dans la conduite des efforts d’adaptation au climat, soutenant les entreprises dans ces entreprises.

Liens utiles :

Christel Liljegren est directrice générale de l’Agence de l’énergie du sud de la Suède (Energikontor Syd). Tout au long de sa carrière, Christel a travaillé sur différents projets de durabilité – de la gestion stratégique des déchets aux projets de comportement énergétique, et bien d’autres. Depuis 2011, elle travaille à l’agence énergétique et occupe le poste de PDG depuis 2017. Christel est membre du conseil d’administration d’Energikontoren Sverige, l’association nationale des agences régionales d’énergie suédoises, et vice-présidente pour la mobilité et les transports chez FEDARENE.

FEDARENE (Fédération européenne des agences et régions pour l’énergie et l’environnement) est la voix collective sur la transition énergétique pour les régions et les agences énergétiques locales/régionales. Les membres de FEDARENE impulsent la transition énergétique et l’action climatique dans leurs territoires à travers le développement de politiques ambitieuses et des actions de facilitation stratégique.

Avertissement : Cet article est une contribution d’un partenaire. Tous droits réservés. Ni la Commission européenne, ni aucune personne agissant au nom de la Commission n’est responsable de l’utilisation qui pourrait être faite des informations contenues dans l’article. Les opinions exprimées sont celles de l’auteur(s) uniquement et ne doivent pas être considérées comme représentatives de la position officielle de la Commission européenne.

Cet article est publié dans le cadre de la Semaine européenne de l’énergie renouvelable dont EconomieMatin et l’Energeek sont partenaires. L’article a été traduit par l’IA avec relecture humaine. Vous trouverez également la version originale sur EconomieMatin ici.

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Communautés énergétiques de l’UE législation 2.0 : une tendance à la hausse

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REScoop.eu représente plus de 2.250 coopératives énergétiques et 1.500.000 citoyens européens. On pourrait dire que le modèle sociétal collaboratif que nous défendons incarne le potentiel que Jean Monnet voyait dans notre Union. Depuis 2013, nous promouvons la propriété citoyenne de la transition énergétique verte. REScoop.eu a joué un rôle essentiel dans l’introduction de deux définitions pour les communautés énergétiques dans le cadre du Paquet énergie propre. Alors que certains États membres traînent encore les pieds en matière de responsabilisation des citoyens, l’UE a mis en place une deuxième génération de législations reconnaissant le rôle que jouent les communautés énergétiques dans différentes activités.

Par Dirk Vansintjan, président de REScoop.eu, ambassadeur numérique de l’EUSEW, et Stavroula Pappa et Felix Kriedemann, tous deux conseillers politiques chez REScoop.eu

1ère vs 2ème génération de législations de l’UE pour les communautés énergétiques

Le paquet « Énergie propre pour tous les Européens » (CEP, 2019) de l’UE a introduit pour la première fois des dispositions pour les « communautés énergétiques renouvelables » (CER) et les « communautés énergétiques citoyennes » (CEC), permettant aux citoyens de prendre possession des énergies renouvelables au lieu de dépendre exclusivement des entreprises. Bien que les communautés énergétiques aient beaucoup évolué depuis 2019, plusieurs obstacles subsistent encore, notamment les problèmes d’accès au réseau, le manque d’opportunités de financement et les procédures administratives et réglementaires complexes.

Comme l’indique l’outil de suivi de transposition de REScoop.eu, plusieurs États membres ont fait des progrès considérables dans la transposition de ces dispositions en législation nationale. Cependant, la plupart des États membres doivent encore développer un cadre permettant aux communautés énergétiques de participer au marché sans discrimination par rapport aux autres acteurs du marché.

L’Europe a connu une pandémie mondiale, la plus grande guerre à nos portes depuis la Seconde Guerre mondiale et une crise énergétique et de coût de la vie qui a exposé notre dépendance aux combustibles fossiles trop coûteux. De nombreux décideurs politiques européens ont travaillé très dur pour atténuer les effets de ces crises. Parmi ces solutions figuraient les paquets REPowerEU et Fit for 55, et la révision de la conception du marché de l’électricité. Toutefois, ces lois ont renforcé le modèle des communautés énergétiques, reconnaissant encore davantage que les citoyens peuvent ne plus dépendre du pouvoir des entreprises pour leur électricité renouvelable, leur chauffage ou leurs rénovations. Nous pouvons désormais collaborer et participer à la transition énergétique locale.

Que peuvent faire les communautés énergétiques ?

Il existe une idée fausse, pourtant répandue, selon laquelle les communautés énergétiques ne peuvent développer que des projets renouvelables au niveau local. La législation de deuxième génération de l’UE pour les communautés énergétiques démontre que les initiatives dirigées par les citoyens contribuent également activement à d’autres activités, y compris la rénovation, l’atténuation de la précarité énergétique, l’efficacité énergétique, l’éolien en mer et le chauffage et le refroidissement.

Les initiatives de chauffage et de refroidissement communautaires (CH&C), où les citoyens possèdent leur infrastructure de chauffage renouvelable locale, émergent partout en Europe. En Belgique, la communauté énergétique Beauvent a levé 1 million d’euros auprès de ses membres en 30 minutes, et en conséquence, fournit désormais de la chaleur renouvelable détenue par les citoyens à la municipalité, à 500 citoyens, à 25 petites et moyennes entreprises, et à 2 hôpitaux à Ostende. Des projets similaires réussissent en Grèce, en Italie, au Danemark, en France et aux Pays-Bas.

Le rôle des communautés énergétiques dans le développement de projets plus importants est reconnu par la directive renouvelée sur les énergies renouvelables afin d’améliorer l’acceptation publique de la transition. À cette fin, les États membres peuvent inclure les CER dans des projets de coopération conjointe sur l’énergie renouvelable offshore.

La Belgique se pose en exemple. En 2019, l’arrêté royal sur les nouvelles zones offshore incluait la participation citoyenne comme l’un des critères de l’appel d’offres. En 2022, le gouvernement a publié une loi qui a transposé les dispositions pour les CER au niveau fédéral, consolidant l’implication citoyenne comme un critère de sélection clé pour les projets éoliens offshore. Un minimum de 1 % du capital levé pour l’ensemble du projet doit être ouvert aux citoyens. Les critères d’appel d’offres attribueront 10 % des points à la participation citoyenne, et les CER ont le droit de contracter 25 % de l’énergie par un accord d’achat d’énergie citoyen (PPA). Cette approche novatrice garantit que les profits de l’énergie éolienne peuvent bénéficier directement aux citoyens, aux communautés et aux petites entreprises.

La voie à suivre : faîtes ce que vous dîtes

La propriété directe par les citoyens des projets d’énergie renouvelable est une garantie essentielle pour assurer l’acceptation sociale et accélérer la transition. Le potentiel de l’énergie communautaire est énorme : d’ici 2050, environ 45 % de la production d’énergie renouvelable dans l’UE pourrait provenir des citoyens. À l’avenir, la Commission doit garantir une transposition, une mise en œuvre et une application complètes et efficaces des règles de l’UE pour créer des cadres réglementaires et habilitants solides qui éliminent les obstacles pour les citoyens et égalisent les conditions de concurrence pour les communautés énergétiques sur le marché de l’énergie. Une prochaine étape pourrait être le développement d’une stratégie au niveau de l’UE sur la manière dont les différentes actions de l’UE et nationales peuvent soutenir le développement des communautés énergétiques dans les différents domaines de la politique de l’UE.

Nous devons maintenant vivre selon les mots de Jean Monnet, et faire en sorte que les citoyens travaillent ensemble pour leur montrer qu’au-delà de leurs différences et de leurs frontières géographiques se trouve un intérêt commun.

Liens utiles :

  1. A roadmap to developing policy and legal frameworks for energy communities
  2. REScoop.eu transposition guidance document
  3. Energy sharing for energy communities – a reference guide
  4. REScoop.eu success story on offshore wind
  5. REScoop.eu Community Heating and Cooling (CH&C) Guidelines:
  6. REScoop.eu Briefing for Municipalities and Social Housing Providers on CH&C:

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Comblement du déficit de financement climatique : saisir l’opportunité

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Un total de près de 185 000 milliards d’euros est nécessaire pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Bien que le financement climatique ait régulièrement augmenté au cours de la dernière décennie, nous sommes loin de ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. Comme le dit l’adage : « nous pouvons payer la facture maintenant ou payer cher à l’avenir ». Voyons jusqu’où nous sommes parvenus et ce qui se dresse sur notre route.

Par Alba Forns Albuixech, directrice des opérations et cofondatrice de Climatize et Kristina Lyubomirova Lazarova, directrice du bureau du PDG à la Compagnie Nationale d’Électricité Bulgare

Les deux auteurs sont ambassadeurs de la jeunesse pour l’EUSEW (Semaine européenne de l’énergie durable)

Comprendre le financement climatique

Le terme « financement climatique » désigne une grande variété d’instruments financiers distribués pour aborder les solutions climatiques. Cela va des subventions et prêts fournis par de grandes institutions publiques telles que les gouvernements ou les fonds multilatéraux, aux obligations vertes, taxes carbone ou financements privés. Toutes les ressources financières sont allouées soit pour atténuer les impacts du changement climatique, soit pour construire la résilience et l’adaptation à la nouvelle réalité dans laquelle nous vivons.

Bien qu’il y ait eu une allocation de fonds intensive et rapide, les flux financiers actuels doivent au moins tripler afin d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. Les principaux défis comprennent un financement insuffisant, particulièrement visible dans la réticence du secteur privé ; des disparités mondiales et des problèmes de transparence, entre autres.

De l’importance de combler le fossé

70% des investissements en infrastructure nécessaires à la transition vers une économie faible en carbone devront être déployés dans les marchés émergents et les économies en développement qui font face à des crises multidimensionnelles, incluant l’instabilité politique et économique, la corruption et les défis environnementaux. Les flux de financement climatique ont régulièrement augmenté au cours de la dernière décennie, mais ils sont encore loin de ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. Un financement climatique annuel de 5,7 milliards d’euros est requis jusqu’en 2030, et de 6,7 milliards d’euros jusqu’en 2050, pour atteindre la neutralité carbone – soit un total de près de 185 milliards d’euros. Les actions visant les effets du changement climatique dans les communautés vulnérables et les écosystèmes doivent être traitées en priorité et avec la justice qu’elles méritent. En tant que moyen de combler le fossé global, la coopération internationale et le rôle du financement climatique dans la réalisation des objectifs de durabilité doivent être renforcés pour promouvoir les bénéfices économiques et sociaux de l’action climatique pour tous.

Acteurs clés du financement climatique

Le financement climatique implique de nombreux acteurs qui jouent des rôles cruciaux pour faire avancer l’agenda en vue de la neutralité carbone. D’une part, des entités internationales telles que l’UNEP-FI (Programme des Nations Unies pour le développement), la BEI (Banque Européenne d’Investissement), la BERD (Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement), etc., fournissent des solutions financières mixtes grâce à l’augmentation des financements publics et à la mobilisation des flux de capitaux privés. De plus, des cadres politiques bien régis et facilitants sont essentiels pour aider à lever les financements publics et privés afin de répondre aux engagements liés au climat. Ensuite, les investisseurs privés contribuent au marché du capital climatique en raison des régulations imposées en matière d’ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) / durabilité. Dernier point, et pas le moindre, la sensibilisation sociale, l’engagement et l’acceptation sont essentiels si nous voulons atteindre les objectifs dans un avenir proche.

Défis et obstacles

Les conditions de marché et les cadres juridiques ne sont cependant pas toujours bien établis pour favoriser le financement climatique.

  • Désalignement politique et financier : Il existe des politiques et réglementations pertinentes dans les secteurs financier et corporatif, mais elles sont souvent inefficaces en raison d’un manque de coordination ou d’approches fragmentées. Cela conduit à des désalignements avec les objectifs de neutralité carbone, entravant une mobilisation efficace des financements publics et privés pour les solutions climatiques.
  • Augmentation des inégalités et érosion de la confiance mondiale : Il existe un manque de confiance significatif entre le Nord et le Sud concernant le financement de la transition. L’échec à tenir la promesse faite à Copenhague en 2009 de 100 milliards de dollars illustre des relations tendues.
  • Données et analyses climatiques limitées : Les lacunes dans les données et les analyses climatiques entravent le développement de plans de transition crédibles, freinant une surveillance et une exécution efficaces des stratégies de financement climatique tout en ouvrant la porte au greenwashing corporatif.

Pour relever les défis et obstacles précédemment exposés :

  • Alignement des parties prenantes : Les finances publiques doivent débloquer les finances privées en étant déployées de manière optimisée et en assurant la viabilité à chaque étape du développement, des projets de R&D aux premiers projets, en passant par les achats publics et les subventions continues ainsi que les mécanismes de financement concessionnel. Les politiques doivent catalyser les flux de capitaux privés au-delà des cycles politiques à court terme. Les lois et réglementations doivent être calibrées pour encourager les investissements en énergies propres.

Le secteur public devrait prendre l’initiative de préparer le terrain pour le marché des capitaux privés en orientant les capitaux vers les technologies de décarbonisation essentielles qui manquent actuellement de viabilité commerciale. Cela inclut des domaines tels que la capture du carbone, l’énergie nucléaire, l’hydrogène vert et les secteurs industriels comme le ciment ou l’acier.

  • Transition juste via une coopération accrue : Cela implique une expansion des mécanismes de financement similaires à ceux utilisés dans le Mécanisme de Transition Juste avec le Fonds de Transition Juste. Ces ressources seront utilisées pour mettre hors service et démanteler les infrastructures fossiles, offrant simultanément un soutien financier et des opportunités d’emploi pour les travailleurs actuels. Les banques de développement multilatérales et les institutions de financement du développement doivent sécuriser des capitaux supplémentaires pour soutenir ces initiatives, orientant leur financement de manière stratégique pour tirer parti du financement privé et amplifier l’impact de tels programmes.
  • Combler les lacunes de connaissances et responsabiliser les parties prenantes. Un écosystème bien informé et responsable via l’investissement dans l’infrastructure de données climatiques et la transparence via la sensibilisation du public favorisera les progrès vers les objectifs climatiques mondiaux.

Quelle est la prochaine étape ?

Le passage vers une économie faible en carbone, résiliente et équitable représente la plus grande opportunité d’investissement de notre vie. Une action et un investissement climatiques concertés pourraient apporter 20 milliards d’euros nets à l’économie mondiale, soit une hausse pouvant atteindre jusqu’à 4,4% du PIB mondial d’ici 2070 (par rapport à la situation actuelle).

Les solutions pour combler le déficit de financement sont complexes et multifacettes, allant de l’alignement des parties prenantes, de la coopération internationale à la gestion des connaissances et à la responsabilisation des parties prenantes. Les institutions bien préparées à s’engager sur les voies de la neutralité carbone seront en mesure de tirer parti des changements de politique axés sur la décarbonisation pour devenir des innovateurs technologiques et aligner leurs pratiques avec les normes de responsabilité éthique et sociale.

Liens utiles :

UAE Leaders’ Declaration on a Global Climate Finance Framework, COP28

Laser-focused on Bridging the Climate Finance Gap at COP28, World Bank

What is Climate Finance and Why Do We Need More of It?, UNDP

Bridging the Climate Financing Gap with Public Policy Instruments, EU Commission

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La révolution industrielle de l’Europe pour des bâtiments efficaces : façonner l’avenir

EUSEW-2024, énergie, mer du nord, bâtiment

En plein cœur d’une saison électorale cruciale, les citoyens de l’UE vont voter pour façonner l’avenir de l’Europe. Dans la quête d’une Europe plus durable et compétitive, l’industrie des bâtiments à haute efficacité énergétique se trouve à l’avant-garde. Étant donné que plus de 85% des bâtiments actuels seront encore debout en 2050, la révision de la directive sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD) a le potentiel de stimuler les efforts de rénovation des bâtiments, améliorant la compétitivité et renforçant la résilience dans le processus.

Par Adrian Joyce, Secrétaire Général des Bâtiments à Haute Efficacité Énergétique (EuroACE), une organisation partenaire de la Semaine Européenne de l’Énergie Durable 2024

Les multiples avantages des bâtiments à haute efficacité énergétique pour l’économie

Les bâtiments efficaces sont la clé d’un avenir plus vert. Au niveau du bâtiment, les solutions d’efficacité énergétique réduisent considérablement la consommation d’énergie, entraînant une baisse des factures énergétiques. Ces solutions offrent également un plus grand confort, une meilleure santé, et une productivité accrue, autant d’éléments ayant un impact positif substantiel sur l’économie européenne.

L’Europe a longtemps soutenu les solutions d’efficacité énergétique afin que les bâtiments jouent leur rôle dans l’atténuation du changement climatique. Pourtant, alors que nous approchons du point critique pour accélérer massivement les rénovations énergétiques, intensifier les solutions d’efficacité énergétique, embaucher et former davantage de travailleurs, une approche holistique et dédiée à l’industrie des bâtiments efficaces est nécessaire.

Investir dans les rénovations énergétiques et stimuler la prochaine génération de travailleurs qualifiés

Derrière chaque industrie prospère se trouvent des travailleurs qualifiés, et le secteur des bâtiments à haute efficacité énergétique ne fait pas exception. La formation et l’expansion de la main-d’œuvre sont des priorités absolues. Investir dans la rénovation énergétique des bâtiments peut créer en moyenne 18 emplois dans l’UE pour chaque million d’euros dépensé. Ces emplois stimulent l’activité économique locale et ouvrent la voie à un avenir durable.

Pour pousser cette transformation encore plus loin, la fourniture d’un financement abordable pour les rénovations énergétiques est essentielle. De plus, améliorer la collaboration entre la Commission européenne et les régions et les villes de l’UE peut rationaliser le processus et débloquer des financements privés, rendant les rénovations énergétiques plus accessibles à tous. Des financements sont disponibles, par exemple via le dispositif de relance et de résilience et le nouveau Fonds pour une transition juste, mais ils doivent être orientés vers les secteurs qui peuvent entraîner la transition verte.

Décarboner l’Europe

Par-dessus tout, l’industrie est prête à décarboner l’Europe. Les bâtiments représentent un tiers des émissions de gaz à effet de serre de l’UE, ce qui en fait une priorité absolue pour leur décarbonation. Les technologies d’efficacité énergétique existantes peuvent être utilisées pour décarboner entièrement les maisons et les lieux de travail, ouvrant la voie à un avenir plus vert et durable. Le « Buildings Breakthrough » lancé à la COP28 rassemble des pays du monde entier dans le but de décarboner l’environnement bâti.

Digitalisation : révolutionner la manière dont nous créons et utilisons les bâtiments

La digitalisation joue également un rôle pivot dans la transformation des bâtiments. Des technologies telles que les jumeaux numériques, les technologies de mesure de l’efficacité énergétique, les sous-compteurs et les systèmes de contrôle d’automatisation des bâtiments révolutionnent la manière dont nous recueillons des données et optimisons les opérations des bâtiments, mais aussi comment nous concevons les bâtiments. Elles permettent également aux citoyens et aux entreprises de devenir des participants actifs sur le marché de l’énergie, en produisant et stockant de l’énergie sur site. Avec la production accrue d’énergie renouvelable en Europe, la digitalisation sera clé pour soutenir son déploiement.

Voie à suivre : la révolution industrielle de l’Europe pour des bâtiments efficaces

L’industrie des bâtiments à haute efficacité énergétique est à l’avant-garde d’une révolution verte en Europe. Son engagement envers la durabilité, la création d’emplois et la croissance économique en fait une force motrice pour un monde meilleur. En soutenant les technologies propres en matière d’efficacité énergétique, en développant des politiques industrielles et en investissant dans les rénovations énergétiques, nous pouvons tous contribuer à un avenir plus radieux et durable pour l’Europe. Pour cela, nous avons besoin :

  • d’une politique industrielle dédiée aux bâtiments à haute efficacité énergétique
  • d’une mise en œuvre rapide et complète de la législation de l’UE préalablement adoptée
  • d’une Académie de l’Efficacité Énergétique pour soutenir la montée en compétences et la reconversion des travailleurs

Liens utiles :

  1. Informations générales sur l’efficacité énergétique des bâtiments dans l’UE
  2. Le portail européen pour l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables dans les bâtiments
  3. Infographie : Les bâtiments dans le paquet “Fit for 55”
  4. Rapport : Comment les fonds de la politique de cohésion sont utilisés pour soutenir la rénovation (2021-2027)
  5. Briefings : Accélérer la livraison pour la rénovation : investir dans les compétences et les services de conseil

L’Auteur : Adrian Joyce est le Secrétaire Général de EuroACE – Bâtiments à Haute Efficacité Énergétique et Directeur de la Campagne Renovate Europe. C’est un architecte professionnel qui, après avoir obtenu son diplôme de l’University College Dublin en 1984, a travaillé 17 ans dans le privé.

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Infrastructure énergétique en mer du Nord : un défi international contre la montre

EUSEW-2024, énergie, mer du nord, bâtiment
Le système énergétique de l’Europe devra déjà atteindre le zéro-émissions net dans les années 2040. Le calendrier pour développer le rôle de la mer du Nord dans ce cadre est serré et nécessite une approche coordonnée à l’échelle internationale. Le développement rapide de l’électrolyse en mer doit compléter un déploiement accéléré des connexions électriques en courant continu haute tension combiné à un renforcement des interconnexions, tant pour l’électricité que pour l’hydrogène. Le stockage d’hydrogène offshore dans des cavernes salines et des gisements de gaz épuisés peut être un complément précieux.
Par Kees van der Leun*, Ambassadeur Numérique de la Semaine Européenne de l’Énergie Durable 2024

L’énergie éolienne en mer jouera un grand rôle dans l’atteinte des objectifs climatiques de l’UE pour 2040

Le zéro-émission net est le prochain grand objectif de l’UE en matière d’action climatique. Les premières indications, datant du 6 février, indiquent que la Commission Européenne proposera déjà une réduction d’environ 90% pour 2040. L’énergie éolienne en mer jouera un grand rôle dans l’atteinte d’un tel objectif. L’année dernière, les États membres ont convenu d’installer 215 à 248 GW de capacité éolienne en mer d’ici 2040, produisant l’équivalent d’un tiers de la consommation actuelle d’électricité de l’UE.

Le groupe de coopération énergétique de la mer du Nord s’est fixé un objectif de 193 GW d’ici 2040. La connexion de l’énergie éolienne en mer n’est donc plus une affaire nationale. Alors que presque tous les parcs éoliens en mer étaient jusqu’à présent connectés « radialement » à un seul pays, un système énergétique optimal exigera maintenant des interconnecteurs polyvalents, reliant les parcs éoliens à plusieurs pays et utilisant ces connexions comme un interconnecteur entre les pays également.

L’hydrogène vert devient rapidement plus important et peut également être produit en mer

Dans le même temps, l’accord récent sur la directive révisée sur les énergies renouvelables (RED3) a consolidé la demande d’hydrogène vert en stipulant que 60% de tout l’hydrogène utilisé dans l’industrie doit être produit à partir d’électricité renouvelable d’ici 2035. L’hydrogène vert, aux côtés du biométhane, est également une possibilité pour alimenter la production d’énergie nécessaire pour compléter le vent et le solaire dans le futur mix électrique. L’approvisionnement en électricité devrait la majeure partie du temps atteindre le zéro-émissions net bien avant l’écosystème économique dans son ensemble. Récemment, sept États-membres, dont l’Allemagne et la France, ont convenu d’atteindre cet objectif d’ici 2035.

Cela entraîne en revanche un besoin de stockage d’hydrogène à grande échelle : la production d’hydrogène vert sera la plus attrayante dans les périodes d’abondance d’électricité éolienne et solaire, et elle sera nécessaire de manière continue dans l’industrie et dans les périodes avec moins de vent et de soleil. Un tel stockage d’hydrogène peut être réalisé dans des cavernes de sel et des gisements de gaz épuisés. Dans les deux cas, la mer du Nord a un potentiel significatif.

Dans l’intégration des grandes capacités d’énergie éolienne en mer dans le système énergétique du nord-ouest européen, il est important de localiser les électrolyseurs pour la production d’hydrogène vert près de la côte, pour éviter de devoir construire des lignes de transmission terrestres inutiles. Récemment, leur établissement en mer a gagné en attractivité ; bien que plus coûteux que l’électrolyse à terre, la capacité relativement élevée et le faible coût des pipelines de gaz économiseraient sur les infrastructures pour amener l’énergie offshore à terre, et moins de points d’atterrissage seraient nécessaires.

Un développement coordonné et international de l’infrastructure offshore est urgent

Un système énergétique européen fortement interconnecté est encore plus important maintenant que notre mix énergétique change rapidement et que les énergies renouvelables variables deviennent plus importantes. Les ressources ne sont pas réparties uniformément, et les périodes avec abondance de vent et de soleil surviennent à des moments différents, dans différents lieux, avec un impact sur la production d’électricité et d’hydrogène vert. Combiner de nouvelles interconnexions avec la connexion de l’énergie éolienne en mer nécessite une coordination internationale dans l’aménagement du territoire, dans les systèmes de soutien, dans les normes techniques et dans les chaînes d’approvisionnement.

Le gouvernement néerlandais a reconnu cela et a annoncé un Plan d’Infrastructure Énergétique pour la mer du Nord, qui sera publié dans la première moitié de cette année. Chez Common Futures, nous avons travaillé avec les parties prenantes et les partenaires du consortium sur les conseils pour la vision stratégique derrière ce plan. En raisonnant à rebours à partir des objectifs pour la période 2030-2040, nous avons conclu qu’une action ciblée concernant le développement de l’électrolyse offshore, le besoin d’interconnexions, le besoin de stockage d’hydrogène offshore et le développement de hubs énergétiques offshore est déjà nécessaire dans les prochaines années. Le défi est de le faire de manière coordonnée et synergique avec nos voisins. Les premiers pas ont été faits, et ce mois-ci, ENTSO-E publiera un plan partagé pour l’infrastructure en mer du Nord.

Liens utiles :

  1. La Coopération Énergétique des Mers du Nord :
  2. Plans pour l’éolien en mer 2030-2050, Pays-Bas :
  3. Hub Énergétique Éolien de la mer du Nord :

*Kees van der Leun est consultant en transition énergétique depuis plus de 35 ans, depuis qu’il a rejoint la start-up Ecofys en 1986. Ces dernières années, il s’est concentré sur les stratégies pour l’intégration du système énergétique, y compris le travail pour Gas for Climate, le Backbone Hydrogène Européen, et le Hub Énergétique Éolien de la mer du Nord. En 2021, il a fondé le nouveau cabinet de conseil Common Futures avec Daan Peters. L’équipe en croissance se concentre entièrement sur l’optimisation du système énergétique. Les projets ont inclus des travaux pour le Partenariat Industriel Biométhane, pour les développeurs internationaux d’éolien en mer, pour les fournisseurs d’équipements et pour les opérateurs de système de transmission.

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Énergiser l’égalité : révéler le rôle de la diversité dans le secteur de l’énergie durable

EUSEW-2024, énergie, mer du nord, bâtiment

Dans un monde qui réclame des solutions énergétiques durables, la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI) représentent encore un potentiel inexploité. Pourquoi ces notions sont-elles essentielles à une transition énergétique juste ? Comment les organisations peuvent-elles promouvoir ces valeurs pour innover et prospérer ?

Embrasser la diversité, plus qu’une tendance

Le secteur de l’énergie, acteur clé dans les émissions de gaz à effet de serre et historiquement souffrant d’un manque de diversité (avec seulement 22 % de son effectif féminin), est confronté à des défis significatifs. Dans ce contexte, la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI) deviennent cruciales pour une transition énergétique réussie et équitable. Un effectif diversifié favorise la naissance de solutions innovantes et efficaces aux problèmes actuels, ainsi que l’adoption des meilleures. Cela est répété par l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), qui souligne que la DEI est clé pour répondre au besoin urgent d’un accès universel à l’énergie d’ici 2030, comme le souligne le rapport conjoint de l’AIE, de l’IRENA, de la Banque Mondiale et de l’OMS sur les ODD7. Cependant, le secteur de l’énergie est actuellement à la traîne dans la mise en œuvre d’initiatives DEI efficaces, les limitant souvent à des mesures anti-discrimination.

L’intersectionnalité : une voie vers la justice énergétique

Au-delà de la discrimination basée sur le genre, le secteur de l’énergie doit embrasser l’intersectionnalité – la reconnaissance que diverses catégorisations sociales comme la classe, la race, l’ethnicité, l’orientation sexuelle, et d’autres se croisent, menant à des formes complexes de discrimination. Reconnaître cela est crucial pour concevoir des solutions ciblées, inclusives et équitables. Comme démontré par des projets de l’UE tels que EmpowerMed, CEES, Sun4All ou PowerUp, aborder l’intersectionnalité est la clé pour combattre la précarité énergétique et promouvoir la justice énergétique, en s’assurant que la transition énergétique est inclusive et ne laisse personne sur le bord de la route.

Pratiques inclusives dans les organisations énergétiques

Pour que le secteur de l’énergie reflète la diversité des communautés qu’il sert, la construction de connaissances et la lutte contre les préjugés sont essentielles. La Plateforme pour l’Égalité dans le Secteur de l’Énergie de la Commission Européenne ou le Prix de la Diversité du Secteur Solaire Européen sont des exemples d’initiatives promouvant l’égalité. Les organisations doivent favoriser des cultures inclusives où la diversité est valorisée et le tokenisme évité. Cela implique des pratiques d’embauche équitables, une éducation continue, des programmes de sensibilisation et des opportunités de mentorat. Les leaders doivent être proactifs dans la création et l’adaptation de politiques inclusives.

La diversité : Le cinquième pilier de la transition énergétique

La Semaine Européenne de l’Énergie Durable a joué un rôle clé dans la mise en avant des quatre moteurs de la transition énergétique : la démocratisation, la décentralisation, la digitalisation, et la décarbonation. Joshua Atkins, fondateur de l’ONG “Pride in Energy” qui milite pour les droits des LGBTQI+ dans le secteur, dans le podcast Energ’ Ethic, suggère d’ajouter un cinquième ‘D’ : la Diversité. Valoriser les expériences et perspectives diverses est crucial pour l’avancement cohérent et efficace du secteur énergétique.

Conclusion : façonner un avenir durable

En conclusion, intégrer la diversité, l’équité et l’inclusion dans le secteur de l’énergie n’est pas seulement un impératif moral mais aussi une nécessité stratégique. Il est impératif pour les organisations énergétiques d’incorporer activement ces valeurs dans leurs stratégies, en favorisant une culture où la diversité est célébrée, l’équité recherchée, et l’inclusion la norme. Cette approche ouvrira la voie à un avenir plus durable et équitable dans l’énergie.

Liens recommandés

  1. Institut Européen pour l’Égalité entre les Hommes et les Femmes 
  2. Plateforme de l’UE des Chartes de la Diversité
  3. Réseau Européen contre le Racisme (ENAR)

 

Cet article est publié dans le cadre de la Semaine européenne de l’énergie renouvelable dont EconomieMatin et l’Energeek sont partenaires. L’article a été traduit par l’IA avec relecture humaine. Vous trouverez également la version originale sur EconomieMatin ici

Article écrit par Marine Cornelis

Marine Cornelis est à la tête de Next Energy Consumer, un cabinet de conseil politique international à l’avant-garde des aspects sociaux des transitions énergétiques et climatiques. Marine est passionnée par l’autonomisation des individus et des communautés alors que nous progressons vers un avenir plus vert et plus durable. Son travail se spécialise dans les segments de population sous-représentés, tels que les femmes et les minorités ethniques. À travers son travail, elle crée des liens entre la société civile, les communautés scientifiques, les entreprises et les décideurs politiques. Son podcast Energ’Ethic met en lumière les individus inspirants qui œuvrent à l’amélioration mondiale des secteurs de l’énergie et du climat. Sa vision lui a valu d’être reconnue comme l’une des premières ambassadrices du Pacte européen pour le climat. Elle travaille en Europe, en Afrique, en Amérique latine et au Moyen-Orient.

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EUSEW 2024 : on recherche de jeunes ambassadeurs de l’énergie !

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La Semaine Européenne de l’Énergie Durable (EUSEW) a lancé un appel à candidatures pour les Jeunes Ambassadeurs de l’Énergie. Cette opportunité unique est destinée aux jeunes professionnels âgés de 18 à 34 ans contribuant à la transition énergétique à travers l’Union Européenne. Ils seront le jeune public de l’événement et agiront comme multiplicateurs de sa campagne.

Cette opportunité tombe à pic pour les jeunes passionnés par l’énergie durable et désirant être à l’avant-garde du mouvement. Ils peuvent saisir cette chance en postulant au programme des Jeunes Ambassadeurs de l’Énergie, une opportunité pour les jeunes de contribuer au changement mondial vers un avenir plus vert.

Les Jeunes Ambassadeurs de l’Énergie sont invités à promouvoir les messages de l’EUSEW au sein de la jeune communauté de l’énergie et parmi les actionnaires, ainsi qu’à défendre le thème de cette année : « Des solutions énergétiques zéro-net pour une Europe compétitive ». En retour, ils bénéficieront d’un partenariat et d’une grande visibilité sur les canaux de communication officiels.

Les candidatures prennent fin le 3 mars

La date limite pour les candidatures est le dimanche 3 mars. Le groupe sera composé de 30 jeunes à travers l’Europe, issus de différents secteurs et étapes de carrière (études, emploi, engagement personnel). Le processus de sélection privilégie la diversité en termes de genre, d’âge, de profession et de nationalité.

D’avril 2024 à juin 2025 : le programme ambassadeur

Lors de l’évaluation des candidatures, trois critères clés seront évalués, chacun sur une échelle de 1 à 10 : profils, action et impact. Les candidats doivent montrer leurs atouts, décrire leur parcours et fournir une description détaillée des actions tangibles qu’ils ont entreprises. De plus, la candidature doit démontrer explicitement l’impact des activités décrites.

L’un des membres du groupe sélectionné participera aux activités de la Journée Européenne de l’Énergie des Jeunes qui auront lieu à Bruxelles, pendant l’événement. Le programme ambassadeur se déroulera d’avril 2024 à juin 2025. L’équipe organisatrice de l’EUSEW couvrira les frais de voyage et d’hébergement.

À propos de l’EUSEW

La Semaine Européenne de l’Énergie Durable (EUSEW) est le plus grand événement dédié aux énergies renouvelables et à l’utilisation efficace de l’énergie en Europe, organisé par la Direction Générale de l’Énergie de la Commission Européenne et l’Agence Exécutive Européenne pour le Climat, les Infrastructures et l’Environnement (CINEA). En 2024, l’EUSEW se tiendra dans un format hybride, en ligne et sur site à Bruxelles, du 11 au 13 juin. Le titre de la conférence est « Des solutions énergétiques nettes zéro pour une Europe compétitive ». La Semaine Européenne de l’Énergie Durable comprend une conférence politique de trois jours, la cérémonie de remise des Prix Européens de l’Énergie Durable, la Foire de l’Énergie et la cinquième édition de la Journée Européenne de l’Énergie des Jeunes. Les participants auront également accès à des Journées de l’Énergie Durable organisées indépendamment, se déroulant en ligne et en formats physiques dans le monde entier, de mars à juin 2024. Pour ne rien manquer sur l’agenda et le lieu des événements, veuillez consulter ec.europa.eu/eusew et #EUSEW2024 sur les réseaux sociaux.

Cet article est publié dans le cadre de la Semaine européenne de l’énergie renouvelable dont EconomieMatin et l’Energeek sont partenaires. L’article a été traduit par l’IA avec relecture humaine. Vous trouverez également la version originale sur EconomieMatin ici.

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