Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierFlux principal

Marco Mapelli passe du Paul Ricard à la Nordschleife

2 juin 2021 à 12:00

Une semaine après le Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS, Marco Mapelli retrouve la Nordschleife, un territoire qu’il connaît bien pour y avoir battu des records sur des Lamborghini de route. Pour le pilote italien, les 24 Heures du Nürburgring représentent une première avec Hankook FFF Racing Team. Deux courses d’endurance en quelques jours pour le pilote Lamborghini Squadra Corse.

Samedi dernier, Marco Mapelli tenait la victoire en GT World Challenge Europe au Paul Ricard. Sa Lamborghini Huracan GT3, partagée avec Andrea Caldarelli et Mirko Bortolotti, a été en tête plus de cinq des six heures de course. Le team chinois a mené plus que la longueur de l’édition 2015, mais le trio a dû se contenter de la troisième place.

La baisse de rythme constatée en fin de course n’a pas permis au champion Blancpain GT Series 2019 de transformer l’essai sous le damier. Quelques heures avant le départ, Marco Mapelli savait déjà que les fins de relais seraient compliquées, comme il l’avait confié à Endurance-Info : “En décrochant la pole, on ne peut pas se plaindre. La piste est difficile avec beaucoup de grip. Il sera compliqué d’avoir une auto stable du début à la fin des relais. Nous souffrons en fin de relais sachant que la dégradation des pneumatiques joue un rôle essentiel dans la performance. Si on regarde les éditions précédentes, nous étions plus rapides en fin de relais, ce qui n’est pas le cas cette année.”

C’est dans la dernière heure que la Lamborghini a perdu son leadership pour terminer sur la dernière marche du podium. La course s’est mieux terminée qu’à Monza où la #63 avait été handicapée par un pépin technique.

“On sait que le championnat est difficile cette année”, confie l’Italien. “Tous les points sont importants.” Avant de retrouver les Total 24 Heures de Spa fin juillet, la course qui manque au palmarès de Lamborghini, Marco Mapelli va disputer les 24 Heures du Nürburgring ce week-end en compagnie de Giacomo Altoè, Franck Perera et Mirko Bortolotti.

“Nous avons un bon package”, tient à préciser le pilote officiel. “L’objectif sera de se concentrer sur la course qui fait partie des plus dures avec beaucoup de changements. FFF Racing fait ses premiers pas cette année au Nürburgring. J’aime ce circuit.”

Marco Mapelli a débuté sur la Nordschleife il y a dix ans au volant d’une Porsche Cup. Cette fois, on parle bien d’un programme officiel avec Lamborghini en partenariat avec Hankook.

“Les pneus sont spécifiques pour cette course”, explique Marco Mapelli. “Nous disposons de pneumatiques développés par le manufacturier. Compte tenu des spécificités du tracé, les réglages sont différents d’un autre circuit, notamment au niveau des amortisseurs. Cependant, nous ne sommes pas à l’opposé de Spa-Francorchamps. En Belgique, c’est à fond du début à la fin. Ici, il faut pousser tout en faisant bien attention de passer le cap de chaque heure de course.”

Le premier objectif de Hankook FFF Racing Team sera déjà de terminer la course, même si un top 10 est visé.

BMW M Motorsport lève le voile sur la M4 GT3

2 juin 2021 à 11:12

Alors que la BMW M6 GT3 va partir à l’assaut des 24 Heures du Nürburgring pour tenter la passe de deux, BMW M Motorsport lève le voile sur sa remplaçante, la M4 GT3. La nouvelle GT3 de la marque à l’hélice fera ses débuts en compétition le 26 juin prochain dans le cadre de la quatrième manche Nürburgring Endurance Series. 

©Martin Hangen/hangenfoto

Depuis sa mise sur la piste, la BMW M4 GT3 a bouclé plus de 14 000 kilomètres, soit plus de 70 heures de roulage. Tout au long de cette phase, les ingénieurs de BMW M Motorsport ont travaillé dur pour améliorer la maniabilité et la fiabilité de la voiture. La feuille de route met en avant une réduction des coûts de vie de l’auto et les dépenses concernant la maintenance de l’auto. A l’issue de la manche NLS, d’autres tests seront mis en place avant une livraison aux équipes pour la saison 2022. 

©Martin Hangen/hangenfoto

BMW M Motorsport a mis l’accent sur la tenue de route et l’habitabilité pour séduire les gentlemen. La BMW M4 GT3 est plus facile à piloter avec une bonne constance sur les pneumatiques. Les intervalles d’entretien sur le moteur et la transmission ont été allongés. Son utilisation est elle aussi plus facile avec de nombreux paramètres de base qui peuvent être configurés directement via le volant, sans avoir à connecter un ordinateur portable externe. 

©Martin Hangen/hangenfoto

Le prix de base de la bête est fixé à 415 000 euros, soit 4000 euros de moins que la M6 GT3. Le Pack Compétition est disponible moyennant un supplément. Cela inclut des fonctionnalités optionnelles utiles et testées spécifiquement pour une utilisation sur des courses d’endurance. Le forfait comprend une journée de formation exclusive dans le simulateur interne de BMW M4 GT3.

Des crevaisons à répétition au Paul Ricard…

2 juin 2021 à 09:00

Depuis l’ouverture de la saison Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS, les crevaisons se succèdent. On l’a clairement vu à Monza sur une piste séchante avec des autos montées en pluie et au Paul Ricard avec le clan Mercedes durement touché par les crevaisons.

Faut-il y voir là des pneus Pirelli, manufacturier unique de la série, en délicatesse ? Depuis 2020, le P Zero DHE, évolution du DHD2, équipe toutes les GT3 avec des pneus typés compétition-client, l’objectif du manufacturier italien étant de fournir une gomme qui convient la mieux aux différents constructeurs. En GT3, pas de développement en cours de saison, une seule gamme qui comprend un pneu slick et un pneu pluie. 

Alors, à quoi sont dues les crevaisons ? Du côté des équipes, on montre du doigt le pneumatique. Des pilotes nous ont confié à Monza ne pas trop savoir à quoi s’attendre en partant avec des pneus neufs avec des écarts de performance selon les trains. Au Paul Ricard, les équipes ont ajusté leurs réglages pour réduire la pression sur les charges élevées infligées à l’avant gauche, principalement à Signes au bout de la longue ligne droite du Mistral. 

Matteo Braga, manager des activités circuit de Pirelli, donne son sentiment sur les crevaisons rencontrées au Paul Ricard. « Certaines crevaisons sont dues à des contacts et sur une voiture en particulier », a déclaré Matteo Braga à Endurance-Info. « Le problème provenait d’un passage de roue endommagé. Nous ne sommes pas dans une situation critique. Le pneu est identique à celui de 2020 dans un championnat où le niveau de compétitivité très relevé. Les équipes optimisent leurs réglages car tout le monde est à l’attaque du début à la fin. Ce qu’on voit le vendredi n’a pas forcément la même image le samedi. Il peut aussi y avoir une trop grande sollicitation du pneumatique. Selon la marque, vous compensez là où vous perdez. Si vous manquez de vitesse de pointe, les réglages auront une influence dans les virages et les pneus sont en première ligne. C’est peut-être cela qui a poussé quelques équipes au-delà de la limite. » 

Haupt Racing Team connaît bien ce phénomène des crevaisons. Vincent Abril a perdu pied avec la tête aux 1000 km du Paul Ricard dès le début de course après une crevaison. Maro Engel, coéquipier du Monégasque dans la Mercedes-AMG GT3 #4, a expliqué que HRT avait augmenté la pression des pneus pour tenter d’éviter d’autres problèmes, ce qui a repoussé la Mercedes en dehors de sa fenêtre optimale. 

« Nous savons que le Paul Ricard est une piste qui peut être difficile pour les pneus, ce qui fait nous roulons déjà avec une pression assez haute », a confié Maro Engel à Sportscar365. « Le souci est que quand vous roulez encore plus haut, ce n’est pas idéal pour la performance. C’est le seul moyen de passer un relais avec les pneus. Nous pensions avoir pris toutes nos précautions avant la course, mais nous avons tout de même crevé. Cela se produit au Paul Ricard, qui est une piste où le pneu subit beaucoup de pression. D’une certaine manière, il semble que nous ayons un problème évident avec la charge dans le pneu avant gauche » 

Haupt Racing Team, AKKA-ASP, SPS automotive-performance et Toksport WRT font partie des équipes roulant en Mercedes-AMG GT3 qui ont crevé. « Il est clair que c’est arrivé à beaucoup d’équipes différentes », a précisé Engel.  « Chaque équipe a géré sa configuration en prenant des précautions. Pour nous, avant la course, rien n’indiquait que ce serait un problème, mais cela nous a frappé immédiatement dans le premier relais. Je pense qu’il y a un problème sous-jacent à ce niveau. Il est important de travailler avec Pirelli pour le comprendre et le résoudre. En tant que pilote, vous devez passer sur les vibreurs car dans le cas contraire, vous pourriez aussi bien ne pas commencer la course car vous ne serez pas à quelques dixièmes, mais à quelques secondes. La seule chose que nous pouvions faire au niveau des réglages était d’augmenter les pressions. » 

Le retour du public attendu aux Total 24H de Spa

1 juin 2021 à 10:00

Public ou huis clos ? Avec la réouverture progressive des pays, le public fait lui aussi son retour petit à petit sur les compétitions sportives. Dans un premier temps, cette présence se fait par jauge comme on peut le voir en tennis à Roland Garros. Les Total 24 Heures de Spa espèrent bien profiter de cette réouverture fin juillet. Laurent Gaudin, manager général de la plus grande course GT au monde, s’est confié à Endurance-Info sur ce que l’on peut attendre de l’accueil du public.

Des Total 24 Heures de Spa sans le moindre spectateur n’ont pas la même saveur. Pour que l’épreuve vive, il faut ses fans. Depuis 2001 et l’arrivée des GT, les 24 Heures de Spa n’ont cessé de prendre de l’ampleur pour devenir LA course à gagner en GT. Après l’épisode 2020 où la course s’était déroulée fin octobre, place à une édition 2021 fin juillet où tout le monde espère la présence du public. 

“Le gouvernement belge va déterminer les conditions du déconfinement et le retour du public sur les événements majeurs”, a confié Laurent Gaudin à Endurance-Info.  “Nous travaillons avec le circuit pour accueillir un certain nombre de personnes en fonction des décisions gouvernementales.” 

Le retour du public attendu aux 24H de Spa

L’objectif est de mettre en place trois bulles avec une pour les équipes et les invités, deux dédiées au public. Bien entendu, un protocole sanitaire sera en place. 

“Le circuit de Spa-Francorchamps est composé de quatre entrées avec Les Combes, La Source, Blanchimont et Ster”, précise le manager général. “Il faut voir pour la gestion des flux. Ceux qui entreront aux Combes ne pourront pas accéder par La Source. Il faudra aussi gérer la restauration et les sanitaires.” 

Le nombre de personnes par bulle n’est pas arrêté car tout dépendra de la situation sanitaire dans le courant de l’été. “Je ne pense pas que l’on dépassera 5000 personnes par bulle”, souligne-t-il. “En 2020, l’effectif était restreint et nous étions déjà plus de 3000. Bien entendu, nous allons suivre de près l’évolution de la maladie à travers le monde.”

A ce jour, il semble compliqué de mettre sur pied des concerts. Quant à la tenue de la traditionnelle Parade des Pilotes, la décision sera prise en temps voulu. 

24H Spa : Garage 59 fera rouler une Aston Martin en Pro

1 juin 2021 à 08:00

Les fans des Total 24 Heures de Spa espéraient la présence d’une Aston Martin Vantage GT3 dans la classe Pro, ce qui n’est pas le cas en Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS. En plus de ses deux Vantage GT3 alignées en Silver et Pro-Am, Garage 59 fera bien rouler une auto en Pro avec deux Champions du Monde à bord. ​

Pour cet engagement aux Total 24 Heures de Spa 2021, Aston Martin Racing apportera son soutien à Garage 59, la structure dirigée par Andrew Kirkaldy. Nicki Thiim et Marco Sorensen sont confirmés dans le baquet de l’Aston Martin Vantage GT3 dans les Ardennes belges. Le duo sera rejoint par Ross Gunn, pilote officiel AMR. 

Valentin Hasse-Clot, Alex MacDowall et Nicolai Kjaergaard se partageront le volant  de l’Aston Martin qui évoluera en Silver. On retrouvera à nouveau Chris Goodwin, Alexander West et Jonny Adam en Pro-Am. Les deux équipages seront renforcés par un quatrième pilote dans chaque camp.

Rappelons que Garage 59 fait rouler la nouvelle Aston Martin Vantage GT3 depuis le début de saison 2019. 

John Gaw, directeur général d’AMR, se réjouit de voir cette Aston Martin supplémentaire : “Garage 59 est l’un des partenaires les plus appréciés d’Aston Martin Racing depuis son passage à la nouvelle Vantage GT3 au début de la saison 2019. Aligner une voiture Pro avec des pilotes officiels à Spa est une preuve supplémentaire de l’évolution d’AMR vers un programme officiel grâce à une opération compétition-client entièrement intégrée qui a la capacité de soutenir ses clients non seulement avec les pilotes, mais aussi le personnel, le soutien technique. Nous espérons que Spa présentera tout ce qui est possible lorsque les équipes travaillent en étroite collaboration avec nous pour atteindre leurs objectifs, et nous prévoyons de faire d’autres annonces au cours de l’été.”

Avant de connaître les projets futurs, on sait déjà que TF Sport prendra part à deux manches International GT Open (Spa, Barcelone) avec une Aston Martin Vantage GT3 confiée à Michael Dinan et Robbie Foley. Les deux pilotes américains ont l’habitude de rouler en GT aux Etats-Unis. ​

Paul Ricard : les + et les – du meeting…

30 mai 2021 à 16:46

Après une édition 2020 qui s’était tenue en novembre, les 1000 km du Paul Ricard ont retrouvé une date plus habituelle. Vous pourriez dire que jusqu’à l’entame de la dernière heure, la course a été soporifique. Pourtant, en regardant de plus près les chronos, on se rend vite compte que les pilotes se sont crachés dans les mains en alignant les tours à un rythme effréné. Endurance-Info vous propose les plus et les moins du meeting :

LES PLUS :

  • Le niveau du championnat : les pilotes ont prouvé une fois de plus durant les 6 heures de course que chaque dixième compte. Les chronos au fil des tours parlent d’eux-mêmes. Combler un handicap est compliqué voire impossible tant le niveau est relevé.
  • GPX Racing et ses pilotes : la pointe de vitesse de l’équipage de la Porsche 911 GT3 R/GPX Racing n’a plus rien à prouver. Earl Bamber, Mathieu Jaminet et Matt Campbell étaient au-dessus du lot hier. Rien à rajouter !
  • Dries Vanthoor : Il faudra attendre 2022 pour espérer voir le premier succès d’une R8 LMS GT3 sur la course de 6 heures. Kelvin van der Linde et Charles Weerts ont fait remonter l’Audi/WRT #32 qui s’était élancée depuis la 14e place. Dries Vanthoor était chargé de donner l’assaut final et le Belge a fait parler la poudre pour arracher la 2e place dans l’ultime tour.
  • Hiroshi Hamaguchi : Classé Bronze par la FIA, le Japonais était accompagné de Phil Keen sur la Lamborghini Huracan GT3/Orange 1 FFF Racing Team en Pro-Am. A deux pilotes, le temps de conduite de Hamaguchi devait être d’au moins 3h40 sur 6h. Mission accomplie pour Hamaguchi-san qui aurait dû s’imposer en Pro-Am sans une pénalité de 5s à l’issue de la course pour un contact de la #19 avec un autre concurrent. Hamaguchi/Keen ont pris la 2e place.
  • Doriane Pin : pour ses débuts en GT, la jeune pilote de 17 ans peut être satisfaite de ses relais sur la Ferrari 488 GT3/Iron Lynx #83. Passer d’une Renault Clio Cup à une Ferrari au sein d’un peloton de furieux n’a rien d’un long fleuve tranquille.
  • Simon Gachet, Thomas Drouet et Konstantin Tereschenko : Depuis Monza, le trio de la Mercedes-AMG GT3/AKKA-ASP #87 réalise une prestation parfaite avec à la clé une victoire en Silver.
  • Walkenhorst Motorsport : en fin de vie, la BMW M6 GT3 a montré de beaux restes. Les deux autos de l’écurie allemande ont longtemps joué le haut de tableau avant de lâcher prise même si les deux M6 GT3 sont rentrées dans le top 10.

LES MOINS :

  • Les limites de la piste : on pourrait vous sortir le même refrain sur chaque course. Les limites de la piste ont une nouvelle fois été saccagées avec des quilles au virage 10 qui n’ont pas tenu 15 minutes.
  • Les crevaisons : on note plusieurs crevaisons sur cette course de 6 heures, notamment sur les Mercedes-AMG GT3. Est-ce les pneus ? Est-ce les réglages “extrêmes” appliqués par les équipes ? Chaque partie défend son bout de gras.
  • Emil Frey Racing : le team suisse a soufflé le chaud et le froid au Paul Ricard. Arthur Rougier s’est à nouveau illustré sur la course virtuelle en ramenant quelques points. En course, les deux Lamborghini Huracan GT3 engagées en Pro ont abandonné. L’équipage qui roule en Silver a sauvé les meubles avec une belle 2e place en Silver.

Paul Ricard : Les brèves du dimanche matin…

30 mai 2021 à 08:20
  • Avec un total de 33 points, Matt Campbell, Mathieu Jaminet et Earl Bamber prennent les commandes du championnat Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS. Matteo Cairoli, Klaus Bachler et Christian Engelhart sont à 2 longueurs. Jules Gounon, Raffaele Marciello et Daniel Juncadella totalisent 27 points. Team WRT mène le championnat Equipes avec 37 points, contre 34 à AKKA-ASP et Dinamic Motorsport, 33 à GPX Racing.
  • Ricardo Feller, Alex Fontana et Alex Fontana sont en tête du championnat Silver avec 1 point d’avance sur Thomas Drouet, Simon Gachet et Konstantin Tereschenko. Emil Frey Racing mène le championnat Equipes (Silver) avec 7 points d’avance sur AKKA-ASP.
  • Après deux rendez-vous, le championnat est aussi serré en Pro-Am. Chris Goodwin, Alex West et Jonny Adam possèdent 45 points, soit 3 de plus que Hiroshi Hamaguchi et Phil Keen. Garage 59 devance Orange 1 FFF Racing Team au championnat Equipes Pro-Am.
  • La pénalité de 10 secondes infligée à la Ferrari 488 GT3/Iron Lynx de Antonio Fuoco, Davide Rigon et Callum Ilott est consécutive d’une infraction lors du dernier arrêt où un membre de l’équipe a travaillé sur l’arrière de la Ferrari alors que le plein de carburant n’était pas terminé. Le trio de la #71 est passé de la 2e à la 4e place.
  • La Ferrari 488 GT3/Iron Lynx de Côme Ledogar, Nicklas Nielsen et Alessandro Pier Guidi a elle aussi été pénalisée de 10 secondes après l’arrivée suite à un contact avec la Porsche/Dinamic Motorsport #54. La #51 a donc terminé au 5e rang et non 4e.
  • Trente-huit GT3 sont classées sur les 47 au départ.

Paul Ricard : une de plus pour GPX Racing avec Porsche !

29 mai 2021 à 23:30

Compte tenu de la première partie de course des 1000 km du Paul Ricard, on attendait une victoire Lamborghini, mais c’est finalement la Porsche 911 GT3 R/GPX Racing de Mathieu Jaminet, Earl Bamber et Matt Campbell qui s’est offert une nouvelle victoire en Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS après les Total 24 Heures de Spa 2019. Sixième victoire en onze courses pour une Porsche 911 GT3 R. La marque allemande fait la passe de deux après la victoire Dinamic Motorsport à Monza le mois dernier.

GPX Racing a réalisé une copie parfaite au Paul Ricard. Les trois pilotes ont rempli leur contrat avec de très bons relais de Campbell, Jaminet, et Bamber. L’équipe technique emmenée par ART Grand Prix a fait la course parfaite. Une vraie victoire d’équipe pour GPX Racing. La tête a changé de camp à 40 minutes du damier quand Matt Campbell a trouvé l’ouverture sur la Lamborghini/Orange 1 FFF Racing Team de Marco Mapelli. L’Italien a pourtant bien essayé de résister. La Porsche et la Lamborghini sont allées au contact (incident de course), Mapelli reprenant le leadership dans le double droit du Beausset.

Au tour suivant, Matt Campbell reprenait les commandes de la course pour compter 5.9s d’avance à l’arrivée sur l’Audi R8 LMS GT3/Team WRT de Dries Vanthoor, impérial dans les dernières minutes, Charles Weerts et Kelvin van der Linde. La règle numéro 1 est de ne jamais laisser le moindre millimètre de champ à Dries Vanthoor. Le Belge a arraché la 2e place dans l’ultime tour. Le trio de la Lamborghini/Orange 1 FFF Racing Team doit finalement se contenter de la 3e place après avoir mené 161 des 182 tours de course.

C’est pourtant la Ferrari 488 GT3/Iron Lynx d’Antonio Fuoco, Callum Ilott et Davide Rigon qui a coupé le damier à la 2e place, mais une pénalité de 10s après l’arrivée pour un problème d’intervention lors du dernier arrêt où l’équipe a dû consolider le bouclier arrière de la #71 qui s’est finalement classée 5e derrière l’autre Ferrari/Iron Lynx de Pier Guidi/Ledogar/Nielsen.

La sixième place est pour la Mercedes-AMG GT3/AKKA-ASP Team de Marciello/Gounon/Juncadella devant la Porsche 911 GT3 R/Dinamic Motorsport de Engelhart/Cairoli/Bachler, les vainqueurs de Monza.

Les deux BMW M6 GT3/Walkenhorst Motorsport ont joué un bon moment le haut de l’affiche pour finalement terminer 8e et 9e. La #34 de Pittard/van der Linde/Wittmann a perdu du temps lors de son dernier arrêt.

On compte une seule neutralisation sur les 6 heures de course suite à l’arrêt sur le circuit de la Mercedes-AMG GT3/GetSpeed Performance. Les Mercedes-AMG GT3 n’ont pas été épargnées avec beaucoup (trop) de crevaisons en course. Haupt Racing Team (Abril/Engel/Stolz) n’a pas vu l’arrivée. Déception également pour Emil Frey Racing qui a vu abdiquer ses deux Lamborghini Huracan GT3 engagées en Pro.

La Mercedes-AMG GT3/AKKA-ASP Team de Simon Gachet, Thomas Drouet et Konstantin Tereschenko rafle la victoire en Silver à l’issue d’une course très solide du trio comme en Italie. Deux Lamborghini Huracan GT3 complètent le podium avec Emil Frey Racing et Grasser Racing Team.

Du côté de la classe Pro-Am, Hiroshi Hamaguchi et Phil Keen, le seul équipage à rouler à deux au Paul Ricard, a coupé la ligne d’arrivée en tête, mais le tandem de la Lamborghini Huracan GT3/Orange 1 FFF Racing Team a écopé d’une pénalité de 5s pour un contact de Phil Keen. Il convient de saluer les très beaux relais du Japonais qui a roulé plus de 3 heures sur les six. C’est la Ferrari 488 GT3/Sky Tempesta Racing de Chris Froggatt, Eddie Cheever et Jonathan Hui qui prend les 33 points de la victoire en Pro-Am.

Le classement de la course est ici

Prochain rendez-vous aux Total 24 Heures de Spa fin juillet…

Paul Ricard : Lamborghini Orange 1 FFF en tête à mi-course

29 mai 2021 à 19:03

Les 1000 km du Paul Ricard, 2e manche du Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS Endurance Cup, sont arrivés à mi-course. Après 180 minutes (plutôt) tranquille, aucun safety car n’étant entrée en piste, on trouve la Lamborghini Huracan GT3 Evo #63 d’Orange 1 FFF Racing Team (Mirko Bortolotti, Marco Mapelli et Andrea Caldarelli) en tête. La voiture, partie de la pole position, n’a presque jamais lâché la place de leader.

La voiture italienne devance Mathieu Jaminet sur la Porsche 911 GT3 R #22 de GPX Racing et la BMW M6 GT3 #34 de Marco Wittmann alignée par Walkenhorst Motorsport. La Ferrari 488 GT3 #71 d’Iron Lynx (Callum Ilott) et la seconde BMW Walkenhorst (#35) pilotée par le Français Thomas Neubauer sont respectivement 4e et 5e. Les écarts sont faibles, ces cinq autos se tiennent en moins de 30 secondes.

La Mercedes #88 de AKKA-ASP, la Ferrari 488 #51 d’Iron Lynx, l’Audi R8 #32 de Team WRT, la Porsche 911 GT3 R #54 Dinamic Motorsport et la Lamborghini #114 d’Emil Frey Racing complètent le top 10 après 3 heures d’épreuve. On trouve donc six marques dans les 10 premiers !

Du côté de la Silver Cup, la leadership est occupé par la Mercedes AMG GT3 #87 d’AKKA ASP pilotée actuellement par Simon Gachet. L’Aston Martin Vantage GT3/Garage 59 #159 suit devant la Lamborghini #14 d’Emil Frey Racing.

En Pro-Am, une autre Lamborghini Huracan GT3 Evo mène, la #19 de Orange 1 FFF Racing Team (Phil Keen). La Mercedes #20 de SPS automotive performance est 2e, la Mercedes #69 de Ram Racing, 3e…

La nuit est désormais tombée, une autre course débute en quelque sorte, rien n’est donc encore fait !

Les principaux faits de course des trois premières heures (dans l’ordre chronologique) :

  • Le départ est donné à 18 heures.
  • Benjamin Hintes sur la Ferrari 488 GT3 #33 de Rinaldi Racing est percuté, la voiture rentre au stand, mais c’est l’abandon dès le premier tour.
  • Paul Petit sur la Mercedes-AMG GT3 #7 de TokSport WRT crève après 20 minutes de course, il repasse à son stand et repart loin.
  • Accrochage entre la Lamborghini #77 Barwell Motorsport et la Mercedes #40 SPS automotive performance, la première étant poussée par la Mercedes #90. L’Audi #31, qui arrivait derrière, crève. Elle est rentrée au stand mais elle n’en est toujours pas repartie ! Pour son erreur, la #90 a écopé de 30 secondes de stop and go donné juste avant les 3 heures de course
  • Drive through pour la Ferrari 488 #11 de Kessel Racing, Gorgio Roda ayant accroché la BMW #10 de Boutsen Ginion.
  • Crevaison pour la Mercedes AMG-GT3 #4 de HRT alors pilotée par Vincent Abril. Le temps de rentrer et de changer la roue, la voiture rose et blanche a perdu un tour. Elle est revenue à la 14e place à mi-course.
  • Le leader, la Lamborghini #63 rentre à son stand pour son premier ravitaillement après 1 h 02 de course.
  • Les BMW M6 GT3 #34 et 35 de Walkenhorst Motorsport sont les gagnantes du premier pitstop, elles sont 2e et 3e
  • La Ferrari 488 #53 AF Corse de Duncan Cameron sort très très large de Signes à tel point que le pilote britannique tape le rail.
  • Drive through pour la Ferrari 488 #93 de SKY – Tempesta Racing pour avoir courcircuité la chicane lors du départ et d’avoir, de ce fait, gagné des positions. Elle était alors en tête des Pro Am.
  • Problèmes mécaniques pour la Ferrari 488 #52 AF Corse de Louis Machiels.
  • Crevaison de la Mercedes #57 Winward Racing de Mikael Grenier.
  • Contact entre deux Audi, la #25 de Saintéloc Racing (Alex Cougnaud) et la #30 de Team WRT (Benjamin Goethe). Cette dernière reçoit un drive through pour cette manœuvre.
  • Crevaison pour la Mercedes #2 de GetSpeed.
  • La Porsche 911 GT3 R #222 de Team Allied-Racing est au ralenti sur le circuit

Paul Ricard : les brèves du samedi après-midi…

29 mai 2021 à 14:32
  • La Formule 1 sera en piste au Paul Ricard du 17 au 20 juin. Les camions des équipes sont déjà en attente sur le tracé varois.
  • Avant le Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS, Ferrari était en essais sur le Circuit Paul Ricard avec les pneumatiques 2022. Charles Leclerc et Carlos Sainz Jr ont pris le volant de la Ferrari.
  • Kelvin van der Linde a remporté la deuxième manche Fanatec Esports GT Pro Series au Paul Ricard. Le Sud-Africain permet au Team WRT de décrocher 5 points supplémentaires au championnat. Nico Varrone (Rinaldi Racing) a pris la 2e place (victoire en Silver) et Marvin Dienst (Toksport WRT) la 3e.
  • 727 tests PCR ont été effectués aujourd’hui sur le circuit Paul Ricard. En fonction de la nationalité des personnes présentes, un test PCR peut être demandé. Avant le meeting, environ 3200 tests ont été uploadés sur l’application dédiée pour la bonne tenue du meeting.
  • Afin de célébrer l’opération montée au Paul Ricard entre Specialized, AKKA-ASP et Endurance-Cycling, Quentin Guibert propose un poster dédié mettant en scène Julian Alaphilippe avec le Mont Ventoux en arrière-plan et la Mercedes-AMG GT3 de Jules Gounon sur le Paul Ricard. Un poster qui fait son effet au Paul Ricard.
  • Kevin Gilardoni et Leonardo Pulcini ont remporté la course 1 Lamborghini Super Trofeo Europe pour le compte de Oregon Team. Jonathan Cecotto et Kevin Rossel (GSM Racing) ont pris la 2e place devant Raul Guzman et Glenn van Berlo (Target Racing).
  • On compte 184 camions sur le meeting du Paul Ricard. Le plateau GT4 European Series a élu domicile de l’autre côté de la piste face aux stands. Du côté des voitures en piste, le chiffre est de 179 : 47 GT3, 44 GT4, 35 Formula Regional Alpine, 31 Lamborghini Super Trofeo Europe, 22 TCR Europe.

Sarah Bovy : “La pression est là, mais elle est positive”

29 mai 2021 à 13:00

Dernière féminine à rejoindre l’effectif Iron Lynx en GT3, Sarah Bovy fait son retour en GT3 grâce au programme Iron Dames. C’est ce week-end au Paul Ricard que la Belge débute sur la Ferrari 488 GT3 en compagnie de Doriane Pin et Katherine Legge. De quoi retrouver ses sensations après une période sans compétition et avant de piloter un Man TFS de 1150 chevaux en Championnat de France Camions chez Lion Truck Racing.

“C’est une chance pour moi d’intégrer le programme Iron Lynx”, a déclaré Sarah Bovy à Endurance-Info. “Je n’ai jamais roulé pour ce genre de team où tout est ultra professionnel. Certes, la pression est là, mais elle est positive.”

Le programme Iron Lynx a été décidé relativement tardivement, comme le souligne l’ancienne pilote soutenue par Lamborghini Squadra Corse : “Il y avait un souci de catégorisation pour trouver une féminine classée Bronze par la FIA. J’ai passée le cap des 30 ans et, pour être honnête, j’avais un doute sur ma classification. Pour moi, l’objectif est le Paul Ricard et la Michelin Le Mans Cup. Ensuite, nous discuterons de la suite. Il faut déjà voir où je me situe.”

Sarah Bovy a l’expérience de la catégorie GT3 pour avoir roulé à plusieurs reprises dans la catégorie, notamment en Lamborghini Huracan GT3 : “J’ai piloté quelques GT3, mais la dernière fois remonte à 2017. La technologie a nettement évolué depuis cette période. Le piège est de se mettre dans une zone de confort. Trouver cette zone n’est pas très compliqué, mais c’est ensuite qu’il faut faire attention à ne pas se faire surprendre. Avoir des ingénieurs qui connaissent parfaitement l’auto est génial.”

Côme Ledogar : “La course du Paul Ricard est différente”

29 mai 2021 à 11:04

Côme Ledogar retrouve le Circuit Paul Ricard et la Ferrari 488 GT3 en Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS. Le pilote Iron Lynx a fortement contribué aux titres 2020 d’Alessandro Pier Guidi et SMP Racing en Endurance, lui qui était là pour remplacer un pilote retenu dans un autre championnat. Cette fois, on parle d’un programme complet chez Iron Lynx en compagnie de Nicklas Nielsen et Alessandro Pier Guidi. Le Français s’est confié à Endurance-Info avant le meeting varois.

En 2020, vous remportez la course grâce la stratégie (l’équipe avait décidé de ne changer que deux pneus lors d’un arrêt, ndlr). La même cette année ?

“Cette saison, la stratégie est différente avec le remplissage du réservoir et le changement des pneus en même temps. La grande force de l’équipe est de te donner une voiture pour gagner, que ce soit dans le plus grand championnat au monde ou en one-shot. Le traitement est le même. Le pilote doit juste faire son travail sans pression car tout est millimétré.”

C’est toujours un plaisir pour vous de disputer cette course en nocturne ?

“Cette course est différente des autres. La voiture n’a pas le même comportement en début et en fin de course à cause de la température. Il faut une auto polyvalente, c’est aussi pour cela que cette course a souvent réussi aux GT3 équipées d’un moteur central.”

Avant 2020, vous avez remporté cette course avec McLaren en 2016. Déjà à cette époque, la stratégie avait joué son rôle…

“Nous avions fait un double relais avec les pneumatiques. Je suis au volant et on prend une décision collégiale de ne pas changer les gommes. Le souci dans ce genre de situation est que le crevaison est plus facile.”

L’an dernier, avec la Ferrari, l’équipe change seulement deux pneus pour gagner du temps. Un pari payant…

“Quand on a vu la tournure de la course, la décision a été prise de changer deux pneus et non quatre. On a des “animaux” dans les stands et un “animal” dans la voiture. Résultat, on ressort deux secondes devant la Porsche. C’est Alessandro (Pier Guidi) qui va chercher le titre. Le championnat était pour lui et c’était bien qu’il termine la course dans la voiture. Ce week-end, nous avons la combinaison parfaite : équipe, pilotes, auto. A nous d’en profiter.”

Paul Ricard, Qualifs : la pole pour Lamborghini et Orange 1 FFF

29 mai 2021 à 10:05

Après 2015 et la première pole Lamborghini au Paul Ricard, le constructeur italien partira depuis la tête en fin de journée grâce à Mirko Bortolotti, Marco Mapelli et Andrea Caldarelli. Orange 1 FFF Racing Team fait donc la passe de deux après la pole décrochée à Monza lors de l’ouverture de la saison le mois dernier.

Avec un chrono moyen de 1:53.937, le trio de la Lamborghini Huracan #63 a devancé de 193 millièmes la Ferrari 488 GT3/Iron Lynx de Davide Rigon, Antonio Fuoco et Callum Ilott.

La deuxième ligne sera 100% Mercedes avec la #4 de HRT partagée par Vincent Abril, Maro Engel et Luca Stolz et la #88 de AKKA-ASP pilotée par Jules Gounon, Raffaele Marciello et Daniel Juncadella. Cinquième temps pour la BMW M6 GT3/Walkenhorst Motorsport #34 de David Pittard, Marco Wittmann et Sheldon van der Linde.

La première Porsche 911 GT3 R a pris le 8e temps avec Dinamic Motorsport, le team italien vainqueur à Monza.

Du côté de la Silver Cup, la pole revient à l’Aston Martin Vantage GT3/Garage 59 de Valentin Hasse-Clot, Nicolai Kjaergaard et Alex MacDowall. Garage 59 s’est aussi offert la pole en Pro-Am grâce à Jonny Adam, Chris Goodwin et Alex West.

Les chronos sont ici

Thomas Neubauer : “Aucun regret à être passé en GT”

29 mai 2021 à 09:05

A 21 ans, Thomas Neubauer a quitté le monde de la monoplace pour celui du GT3 il y a deux ans. Après la Mercedes-AMG GT3 en 2019, la Lexus RC F GT3 en 2020, on retrouve cette saison le pilote parisien sur une BMW M6 GT3/Walkenhorst Motorsport en compagnie de Timo Glock et Martin Tomczyk. De quoi bien appréhender sa nouvelle monture au sein d’une écurie qui connaît parfaitement l’auto. La relation entre Thomas Neubauer, BMW et Walkenhorst est basée sur le long terme. 2021 pourrait aussi voir ses débuts aux 24 Heures du Mans.

Comment se passe votre début de saison ?

“Monza a été plutôt chaotique. Je n’avais plus roulé à Monza depuis la Formule Renault en 2018. Les qualifications étaient prometteuses avec le meilleur chrono des pilotes BMW. L’équipe a travaillé sur le rythme de course, mais la pluie a tout chamboulé. Je n’avais jamais roulé sous l’eau avec la BMW, sans compter que j’ai eu deux crevaisons en seulement six tours. Nous en avons eu trois sur toute la course, ce qui nous a mis hors du coup pour un bon résultat. Monza m’a permis de prendre de l’expérience.”

La BMW est différente de la Mercedes et de la Lexus ?

“La BMW M6 GT3 rejoint la Lexus car les deux autos sont assez imposantes. Elle a un gros moteur et pas mal d’aéro. Passer de la Mercedes à la Lexus a été plus compliqué. Même si on sent que la BMW est en fin de vie, elle a toujours du potentiel. Il est temps de passer à la M4 GT3. Par chance, Walkenhorst Motorsport connaît parfaitement la M6 GT3.”

C’est plutôt une surprise de vous retrouver chez Walkenhorst…

“J’ai appris assez tard la fin du programme Lexus, alors il a fallu rebondir. Fin 2020, Walkenhorst Motorsport m’a contacté pour me proposer un beau programme. Après les Total 24 Heures de Spa, je dois rouler en Nürburgring Endurance Series. J’ai déjà le permis A qui permet de rouler en GT3.”

Le plan est de poursuivre chez Walkenhorst en 2022…

“J’espère une relation sur le long terme avec BMW et Walkenhorst Motorsport. Le team me correspond bien.”

Votre nom figure sur la liste des engagés des 24 Heures du Mans chez JMW Motorsport. C’est toujours d’actualité ?

“Je suis toujours sur cette liste et je serai ravi de disputer la course mythique dès cette année. Je veux profiter d’être toujours Silver pour rouler au Mans.”

Le prototype fait partie des réflexions ?

“En fonction des opportunités, pourquoi pas… Maintenant, je suis focalisé sur le GT et j’ai trouvé une auto qui me correspond bien. J’ai pris de la maturité ces dernières années.”

Aucun regret d’être passé en GT ?

“Pas le moins du monde. Lors de ma deuxième année en Formule Renault, j’ai vite compris que ma carrure posait un problème pour être à l’aise dans une monoplace, alors autant rebondir en GT. Les débuts ont été tout de suite positifs avec une victoire dès ma première course à Brands Hatch avec Nico Bastian.”

Cette saison, vous pouvez compter sur deux coéquipiers très réputés. C’est aussi un avantage ?

“Timo et Martin sont vraiment top. Inutile de présenter Timo Glock qui a un palmarès qui parle pour lui. Quant à Martin Tomczyk (champion DTM 2011 sur Audi Team Phoenix, ndlr), il fait partie des pilotes qui ont développé la M6 GT3. Nous échangeons beaucoup tous les trois. On ne roule pas les uns contre les autres, mais bien les uns avec les autres. Je n’ai pas n’importe qui à mes côtés.”

Doriane Pin (Iron Lynx) : “Beaucoup de personnes aimeraient piloter une Ferrari à 17 ans”

29 mai 2021 à 07:50

A seulement 17 ans, Doriane Pin fait ses débuts en Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS ce week-end au Paul Ricard. La finaliste de la FIA Girls on Track rebondit en GT cette saison au sein du programme Iron Dames en partenariat avec Iron Lynx. La jeune pilote évolue sur une Ferrari 488 GT3/Iron Lynx en compagnie de Sarah Bovy et Katherine Legge. Dans une semaine, la paire Pin/Bovy retrouvera le tracé varois pour la Michelin Le Mans Cup. Ce week-end, l’objectif est de prendre de l’expérience.

“Je débute en GT”, a déclaré Doriane Pin à Endurance-Info. “Je suis très contente de rouler dans ce championnat, qui plus est dans une structure aussi professionnelle qu’Iron Lynx. J’ai un tas de choses à apprendre, mais la pression est positive. J’ai disputé deux journées d’essais ici-même où j’ai passé l’une de mes plus belles journées de ma vie.”

Après la Renault Clio Cup sur un programme partiel, c’est maintenant la Ferrari 488 GT3 qui l’attend : “Je prends énormément de plaisir à rouler dans la Ferrari. C’est impressionnant de sentir les différents réglages. Beaucoup de personnes aimeraient piloter une Ferrari à 17 ans. Ici, il y a beaucoup de pilotes en piste. J’ai toujours été passionnée par la monoplace et les courses d’endurance.”

L’initiation de Doriane Pin en GT va se faire sur une course dont l’arrivée se fera en nocturne. “Piloter de nuit est quelque chose qui me plaît”, précise-t-elle. “Mon père organise des courses de karting, notamment de 24 heures. J’étais là à 3h du matin pour encourager tout le monde. Maintenant, c’est moi qui roule de nuit. J’y vais étape par étape.”

Pour le futur, rien n’est encore décidé, mais ce qui est sûr, c’est que Doriane Pin peut aussi profiter des conseils des autres pilotes de l’équipe : “Les pilotes officiels sont là pour nous aider, ce qui est un plus. Être là avec les Fuoco, Ilott ou Rigon est formidable. On travaille dur tous les jours pour accomplir notre rêve. Disputer les 24 Heures du Mans ou les 24 Heures de Spa font partie des rêves.”

Paul Ricard : les brèves du samedi matin…

29 mai 2021 à 07:44
  • Une Lamborghini Diablo Supertrophy est exposée dans le hall du circuit. Le modèle est particulier puisqu’il était homologué aussi pour la course que pour un usage routier. Trois Lamborghini blanches sont exposées avec une Countach, une Aventador et une Diablo.
  • Rinaldi Racing fera finalement rouler Nicolas Varone sur la course Esport cet après-midi dans la Fanatec Arena. Benjamin Hites, qui devait initialement disputer la course d’une heure, a quelques douleurs à un bras.
  • Borusan Otomotiv Motorsport devait faire rouler une paire de BMW M4 GT4 au Paul Ricard en GT4 European Series. Le team turc et ses pilotes ont été contraints de rebrousser chemin. La dispense de quarantaine entre la Turquie et la France n’a pas été acceptée.
  • La France était à l’honneur jeudi soir lors de la remise des prix SRO Motorsports Group : AKKA-ASP, Saintéloc Racing, AGS Events, CMR, sans oublier Stéphane Tribaudini et Valentin Hasse-Clot.
  • Total, partenaire titre des 24 Heures de Spa, a dévoilé hier son nouveau logo Total Energies.
  • Un Goethe peut en cacher un autre au Paul Ricard. Benjamin roule en GT World Challenge Europe chez WRT et Oliver, le benjamin de la famille, évolue en Formula Regional by Alpine. Notons que Franco Colapinto roule dans la même équipe que OIiver Goethe.
  • Pour les pénalités qui seront données en fin de course GT World Challenge Europe, les officiels appliqueront 40s pour un drive through et 45s pour un stop & go.
  • Les pilotes Ferrari qui prendront part à la manche Esports ont été coachés par David Tonizza, Giovanni De Salvo et Brendon Leigh, tous trois membres de la Ferrari Driver Academy Esports.
  • ART Grand Prix est présent sur deux fronts ce week-end. Le team dirigé par Sébastien Philippe officie sur la partie technique de la Porsche 911 GT3 R/GPX Racing tout en faisant rouler deux autos en Formula Regional by Alpine.
  • Katherine Legge revient pour la première fois au Paul Ricard depuis sa sortie de piste en LMP2 l’année dernière lors des essais officiels de l’European Le Mans Series. A noter que Rahel Frey, membre des Iron Dames, est elle aussi présente ce week-end.
  • Le spotter guide Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS est ici. Les engagés de la GT4 European Series sont à retrouver ici.
❌
❌