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Reçu aujourd’hui — 17 septembre 2025Actualités numériques

L’AfriNIC se relance avec un nouveau bureau mais les obstacles restent nombreux

17 septembre 2025 à 10:46
They didn't broke the line
L’AfriNIC se relance avec un nouveau bureau mais les obstacles restent nombreux

Le registre régional d’adresses IP desservant l’Afrique, AfriNIC, vient d’élire son nouveau bureau. Une première étape pour assainir la structure placée sous administration judiciaire en septembre 2023 et qui ne délivre plus d’adresses IP depuis. Mais la route est encore longue.

Les élections au bureau de l’AfriNIC qui ont finalement eu lieu en fin de semaine dernière semblent s’être bien passées. Le registre régional de l’internet pour le continent africain a validé l’élection de huit personnes pour siéger dans ce bureau, ce qui va lui permettre de se réunir, chose qui ne s’était pas produite depuis 2022. La volonté de Cloud Innovation, un broker d’adresses IP très fortement lié à une société établie à Hong Kong, d’amener le registre à la liquidation a échoué. De nombreux dossiers sont encore en cours pour que le registre soit réellement en ordre de marche.

7 membres élus soutenus par une organisation intergouvernementale africaine

L’AfriNIC a diffusé en début de semaine la liste des huit nouveaux membres de son bureau. Ainsi, le registre (desservant l’Afrique mais aussi la zone de l’océan Indien) se donne un peu d’air alors qu’il avait dû annuler ses élections fin juin et qu’il est affaibli par une guerre judiciaire menée par des brokers d’IP depuis plusieurs années jusqu’à paralyser l’organisation.

Dans le détail, sept des huit membres élus étaient officiellement soutenus par Smart Africa, une organisation intergouvernementale africaine créée en 2013 pour améliorer l’adoption des technologies numériques à travers le continent et regroupant 40 pays. Ainsi, les gouvernements africains ont réussi à se mettre d’accord pour contrer les attaques de Cloud Innovation contre l’AfriNIC.

Ces élections ont eu lieu car la justice mauricienne, pays où se situe le siège social de l’AfriNIC, a nommé un administrateur judiciaire en 2024 après les nombreuses plaintes déposées par Cloud Innovation. Cet administrateur a été chargé d’organiser de nouvelles élections pour le bureau de l’AfriNIC.

Après l’annulation des élections en juin, due à des suspicions de fraude liées au broker, celui-ci a tout fait pour donner le coup de grâce au registre jusqu’à demander à la justice mauricienne la liquidation de l’AfriNIC. C’est cette dernière action qui a fait sortir l’Icann de sa position de non-intervention dans les affaires d’un registre régional, réfutant toute volonté de sa part d’aller dans le même sens que Cloud Innovation, au contraire.

L’autorité de régulation d’Internet responsable de l’attribution des noms de domaines et des adresses IP au niveau mondial affirme vouloir laisser le plus possible d’indépendance aux registres régionaux. Mais elle s’est sentie obligée de réagir alors que l’existence même de l’AfriNIC était remise en question et que son nom était utilisé pour appuyer cette remise en cause.

Pas sorti de l’auberge

L’élection de ces huit personnes permet au bureau de se réunir, chose qui n’avait pas eu lieu depuis 2022. Mais ce n’est que le début d’un possible nouveau départ pour l’AfriNIC. En effet, celle-ci doit maintenant nommer un nouveau CEO, la place étant vacante depuis le départ d’ Eddy Kayihura en 2022, suite à une décision judiciaire et une campagne violente de dénigrement.

L’AfriNIC doit aussi remettre en place une équipe de salariés. Si un petit noyau est resté en place, une partie des personnes travaillant pour le registre est partie, ayant peur notamment que des responsabilités judiciaires retombent sur elles. Le nouveau bureau doit aussi voir avec la justice mauricienne si elle considère que les conditions actuelles permettent le dégel des comptes bancaires qu’elle avait ordonné. Après tout ça, l’AfriNIC pourra espérer se remettre au travail pour gérer au quotidien l’allocation des adresses IP en Afrique qui est bloquée depuis septembre 2023.

Cette marche vers l’avant peut néanmoins être bloquée par un éventuel recours contre l’élection de la part de Cloud Innovation cette semaine.

Comme nous l’expliquions dans notre précédent article, la guerre des IPv4 en Afrique menée par Cloud Innovation menace la gestion mondiale d’Internet. Si les autres registres régionaux d’Internet semblent avoir une communauté plus solidement structurée qui les protègent mieux, ils ne sont pas à l’abri d’attaques de brokers. Certains d’entre eux ont une réelle volonté de transformer le système et de remplacer les registres régionaux en des places de marché qui leur permettraient de vendre les millions d’adresses IP qui leur ont été allouées gratuitement.

L’AfriNIC se relance avec un nouveau bureau mais les obstacles restent nombreux

17 septembre 2025 à 10:46
They didn't broke the line
L’AfriNIC se relance avec un nouveau bureau mais les obstacles restent nombreux

Le registre régional d’adresses IP desservant l’Afrique, AfriNIC, vient d’élire son nouveau bureau. Une première étape pour assainir la structure placée sous administration judiciaire en septembre 2023 et qui ne délivre plus d’adresses IP depuis. Mais la route est encore longue.

Les élections au bureau de l’AfriNIC qui ont finalement eu lieu en fin de semaine dernière semblent s’être bien passées. Le registre régional de l’internet pour le continent africain a validé l’élection de huit personnes pour siéger dans ce bureau, ce qui va lui permettre de se réunir, chose qui ne s’était pas produite depuis 2022. La volonté de Cloud Innovation, un broker d’adresses IP très fortement lié à une société établie à Hong Kong, d’amener le registre à la liquidation a échoué. De nombreux dossiers sont encore en cours pour que le registre soit réellement en ordre de marche.

7 membres élus soutenus par une organisation intergouvernementale africaine

L’AfriNIC a diffusé en début de semaine la liste des huit nouveaux membres de son bureau. Ainsi, le registre (desservant l’Afrique mais aussi la zone de l’océan Indien) se donne un peu d’air alors qu’il avait dû annuler ses élections fin juin et qu’il est affaibli par une guerre judiciaire menée par des brokers d’IP depuis plusieurs années jusqu’à paralyser l’organisation.

Dans le détail, sept des huit membres élus étaient officiellement soutenus par Smart Africa, une organisation intergouvernementale africaine créée en 2013 pour améliorer l’adoption des technologies numériques à travers le continent et regroupant 40 pays. Ainsi, les gouvernements africains ont réussi à se mettre d’accord pour contrer les attaques de Cloud Innovation contre l’AfriNIC.

Ces élections ont eu lieu car la justice mauricienne, pays où se situe le siège social de l’AfriNIC, a nommé un administrateur judiciaire en 2024 après les nombreuses plaintes déposées par Cloud Innovation. Cet administrateur a été chargé d’organiser de nouvelles élections pour le bureau de l’AfriNIC.

Après l’annulation des élections en juin, due à des suspicions de fraude liées au broker, celui-ci a tout fait pour donner le coup de grâce au registre jusqu’à demander à la justice mauricienne la liquidation de l’AfriNIC. C’est cette dernière action qui a fait sortir l’Icann de sa position de non-intervention dans les affaires d’un registre régional, réfutant toute volonté de sa part d’aller dans le même sens que Cloud Innovation, au contraire.

L’autorité de régulation d’Internet responsable de l’attribution des noms de domaines et des adresses IP au niveau mondial affirme vouloir laisser le plus possible d’indépendance aux registres régionaux. Mais elle s’est sentie obligée de réagir alors que l’existence même de l’AfriNIC était remise en question et que son nom était utilisé pour appuyer cette remise en cause.

Pas sorti de l’auberge

L’élection de ces huit personnes permet au bureau de se réunir, chose qui n’avait pas eu lieu depuis 2022. Mais ce n’est que le début d’un possible nouveau départ pour l’AfriNIC. En effet, celle-ci doit maintenant nommer un nouveau CEO, la place étant vacante depuis le départ d’ Eddy Kayihura en 2022, suite à une décision judiciaire et une campagne violente de dénigrement.

L’AfriNIC doit aussi remettre en place une équipe de salariés. Si un petit noyau est resté en place, une partie des personnes travaillant pour le registre est partie, ayant peur notamment que des responsabilités judiciaires retombent sur elles. Le nouveau bureau doit aussi voir avec la justice mauricienne si elle considère que les conditions actuelles permettent le dégel des comptes bancaires qu’elle avait ordonné. Après tout ça, l’AfriNIC pourra espérer se remettre au travail pour gérer au quotidien l’allocation des adresses IP en Afrique qui est bloquée depuis septembre 2023.

Cette marche vers l’avant peut néanmoins être bloquée par un éventuel recours contre l’élection de la part de Cloud Innovation cette semaine.

Comme nous l’expliquions dans notre précédent article, la guerre des IPv4 en Afrique menée par Cloud Innovation menace la gestion mondiale d’Internet. Si les autres registres régionaux d’Internet semblent avoir une communauté plus solidement structurée qui les protègent mieux, ils ne sont pas à l’abri d’attaques de brokers. Certains d’entre eux ont une réelle volonté de transformer le système et de remplacer les registres régionaux en des places de marché qui leur permettraient de vendre les millions d’adresses IP qui leur ont été allouées gratuitement.

Test Razer BlackShark V3 Pro : Encore meilleur qu’avant ?

17 septembre 2025 à 10:15
Après les très bons BlackShark V2 en version Pro et HyperSpeed, Razer renouvelle sa gamme de casques gaming premiums en annonçant la 3e génération de ses BlackShark. Nous avons testé le V3 Pro, la version la plus haut de gamme. Le casque se compose de transducteurs de 50 mm et ajoute un mode ANC et ambiant à son arc par rapport à la génération précédente. On y retrouve également un microphone unidirectionnel et une prise en charge logicielle par application Windows ou mobile. Bref, de quoi configurer le casque avec ou sans son PC personnel et profiter, théoriquement, d’un très bon pour jouer et plus encore. Annoncé à 269€ dans nos contrées, soit 40€ de plus à sa sortie que le V2 Pro que nous avions testé en juillet 2023, ce BlackShark V3 Pro n’est pas le plus abordable qui soit. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Réponse dans notre test !

Test Razer BlackShark V3 Pro : Encore meilleur qu'avant ?

17 septembre 2025 à 10:43

Retour du son Razer à la Ferme avec un casque, le BlackShark V3 Pro. Un modèle qui représente le haut de gamme avec une orientation gaming assumée et qui s'affiche à 269 U+20AC environ. Confortable, efficace, et... Il y a d'autres adjectifs qui lui vont bien, on vous laisse les découvrir ici : Razer BlackShark V3 Pro ou sur la source. […]

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☕️ Ciblés par une série d’attaques DDoS, Glitz Paris et Indigo Publications portent plainte

17 septembre 2025 à 09:46

Propriété du groupe Indigo Publications, qui édite aussi La Lettre, Africa Intelligence et Intelligence Online, le média spécialisé dans le luxe Glitz Paris a été victime de cinq attaques par déni de service (DDoS), dont l’effet a été de rendre le média quasiment indisponible sur la semaine de la rentrée.

Ces opérations ont fait partie d’une vague plus large de 16 attaques contre le groupe de publications, qui sont montées en ampleur au fil de l’été. Par effet domino, les trois autres médias ont aussi pâti de millions de requêtes envoyées par un acteur malveillant pour rendre l’infrastructure numérique du groupe inaccessible.

Directeur général d’Indigo Publications, Quentin Botbol a saisi le procureur de la République et déposé plainte contre X.

Dans une newsletter envoyée le 4 septembre à ses 2 000 abonnés, l’équipe de Glitz Paris indique qu’une « série d’enquêtes publiées récemment semble être l’élément déclencheur ».

Indigo Publications ne donne pas le nom de la personne qu’il suspecte, mais une corrélation semble apparaître entre la date des attaques et celle de la publication de plusieurs articles sur un jeune homme d’affaires français. 
Avant les attaques, explique le rédacteur en chef de Glitz Paris au Monde, cette personne avait « fait savoir sans détour son déplaisir de figurer dans nos colonnes ».

Contacté par Indigo Publications, l’homme a nié avoir joué un rôle dans ces attaques, qui ont cessé depuis cet échange et le dépôt de plainte.

Data center : les pays peinent à fournir de l’énergie, la tech déploie ses générateurs

17 septembre 2025 à 09:19
CO2 génératif
Data center : les pays peinent à fournir de l’énergie, la tech déploie ses générateurs

Les réseaux électriques peinent à suivre la demande en énergie des data centers, poussant leurs opérateurs à se tourner vers des générateurs quelquefois plus polluants.

Un nombre croissant de pays peinent à suivre la demande énergétique des centres de données. Au Mexique, où Microsoft, Google, Amazon Web Services et divers autres fournisseurs ont investi plus de 7 milliards de dollars depuis 2020, le projet de se constituer en hub des centres de données vient se heurter à la réalité du réseau électrique.

Car la demande en énergie que tire l’explosion de l’IA et du cloud, en particulier lorsqu’elle se traduit par la construction de centres « hyperscalers » – de véritables usines de données – a un coût.

Essoré par la soif d’énergie de ces bâtiments, le Mexique pourrait avoir à gérer un déficit de 48 000 megawatt-heures d’ici 2030, détaille Rest of World, soit plus de la moitié de ce qu’il produisait en 2023. En août, le gouvernement local a annoncé un investissement de 8 milliards de dollars pour améliorer son infrastructure d’ici 2030. Comme le Mexique, le Nigeria et l’Irlande (dont un cinquième de l’électricité produite est déjà captée par l’industrie numérique) peinent à suivre le rythme.

60 % d’électricité issue des énergies fossiles

Dans le monde, près de 60 % de l’électricité utilisée par les centres de données vient déjà des énergies fossiles, note l’Agence internationale de l’énergie (IEA).

Si la part des énergies renouvelables allouée à ces activités augmente, elle est loin d’égaler l’explosion de la demande en énergie de l’industrie numérique, sur laquelle l’IEA alerte depuis plusieurs mois. L’institution projette néanmoins une évolution dans les pratiques, avec une part croissante des énergies renouvelables dans le mix global.

Relevés et projections de l’IEA – « Energy and AI », avril 2025

Fin 2024, Gartner envisageait de son côté des pénuries d’énergie dans 40 % des centres de données d’ici 2027.

Outre ces entités, divers patrons d’entreprises spécialisées se sont eux-mêmes exprimés sur le sujet, à commencer par Sam Altman (OpenAI), qui affirmait avant l’été qu’à terme, une « fraction significative » de l’énergie produite sur Terre serait allouée au seul domaine de l’IA.

Des générateurs pour pallier les manques

En attendant l’adaptation des réseaux, un nombre croissant de sociétés recourent à leurs propres solutions, qui sont parfois plus polluantes que celles disponibles publiquement. Cela s’est vu aux États-Unis, avec l’installation de 36 générateurs pour alimenter le supercalculateur Colossus de xAI, qui permet au modèle Grok de tourner. Sur place, des accusations attaquent la société d’Elon Musk à la fois pour cet usage effectué sans autorisation complète, mais aussi pour ses effets en matière de santé publique.

Au Mexique, où Microsoft a construit un centre de données près de la ville de Colón, l’entreprise a obtenu l’autorisation d’utiliser sept générateurs pour alimenter l’établissement de manière temporaire, dans la mesure où le réseau ne serait pas prêt à l’alimenter avant 2027.

Le problème, relève la chercheuse Marina Otero Verzie auprès de Rest of World, est que « dans certains cas, les sociétés présentent ces générateurs à combustibles fossiles comme des solutions temporaires », mais qu’avec le temps, ces dernières « finissent par devenir la norme ». Un scénario d’autant plus probable à Colón que, d’après des documents obtenus par le média, les générateurs auraient fourni 70 % de l’énergie nécessaire 12 heures par jour entre février et juillet 2025, pour une production de CO2 équivalente à celle d’environ 54 000 foyers moyens (la ville voisine compte 67 000 habitants).

☕️ Spotify permet enfin aux comptes gratuits de lire des titres spécifiques

17 septembre 2025 à 09:18

Si les comptes Premium peuvent faire ce qu’ils veulent dans leur consommation de musique, les comptes gratuits sont fortement limités. Au-delà de la publicité récurrente, il n’est ainsi pas possible de lire spécifiquement un titre, ou dans l’ordre un album ou une liste.

Ce comportement vient de changer. Dans un communiqué publié lundi soir, Spotify annonce trois nouveautés, dont la principale est Pick & Play : on peut chercher un morceau et lancer sa lecture. De même, on peut lancer le titre que l’on souhaite dans un album ou une liste. Ces possibilités en ouvrent une autre : on peut désormais partager un titre avec les comptes gratuits pour qu’ils puissent le lire directement. Cette fonction simple n’avait jamais été disponible jusqu’à présent, étant réservée aux abonnés payants.

Spotify ne lève cependant pas toutes les barrières, afin que les comptes gratuits et Premium ne soient pas séparés uniquement par la présence de publicités. Si vous ouvrez un album ou une liste, le titre choisi basculera automatiquement vers un autre morceau aléatoire une fois fini.

On peut se demander pourquoi Spotify se décide maintenant à lever ces blocages pour les comptes gratuits. L’entreprise suédoise en avait peut-être assez de voir les utilisateurs partir vers YouTube quand ils voulaient écouter une musique spécifique, car quitte à avoir une publicité, le service de Google permet effectivement de lancer n’importe quel contenu.

Ces fonctions en accompagnent également une autre lancée récemment : le mode Lossless pour les comptes Premium (disponible en France dans les semaines à venir). Spotify a peut-être décidé de lancer en peu de temps plusieurs fonctions qui lui étaient réclamées depuis longtemps, pour redorer un blason abimé par la problématique des musiques générées par IA.

☕️ Ciblés par une série d’attaques DDoS, Glitz Paris et Indigo Publications portent plainte

17 septembre 2025 à 09:46

Propriété du groupe Indigo Publications, qui édite aussi La Lettre, Africa Intelligence et Intelligence Online, le média spécialisé dans le luxe Glitz Paris a été victime de cinq attaques par déni de service (DDoS), dont l’effet a été de rendre le média quasiment indisponible sur la semaine de la rentrée.

Ces opérations ont fait partie d’une vague plus large de 16 attaques contre le groupe de publications, qui sont montées en ampleur au fil de l’été. Par effet domino, les trois autres médias ont aussi pâti de millions de requêtes envoyées par un acteur malveillant pour rendre l’infrastructure numérique du groupe inaccessible.

Directeur général d’Indigo Publications, Quentin Botbol a saisi le procureur de la République et déposé plainte contre X.

Dans une newsletter envoyée le 4 septembre à ses 2 000 abonnés, l’équipe de Glitz Paris indique qu’une « série d’enquêtes publiées récemment semble être l’élément déclencheur ».

Indigo Publications ne donne pas le nom de la personne qu’il suspecte, mais une corrélation semble apparaître entre la date des attaques et celle de la publication de plusieurs articles sur un jeune homme d’affaires français. 
Avant les attaques, explique le rédacteur en chef de Glitz Paris au Monde, cette personne avait « fait savoir sans détour son déplaisir de figurer dans nos colonnes ».

Contacté par Indigo Publications, l’homme a nié avoir joué un rôle dans ces attaques, qui ont cessé depuis cet échange et le dépôt de plainte.

Data center : les pays peinent à fournir de l’énergie, la tech déploie ses générateurs

17 septembre 2025 à 09:19
CO2 génératif
Data center : les pays peinent à fournir de l’énergie, la tech déploie ses générateurs

Les réseaux électriques peinent à suivre la demande en énergie des data centers, poussant leurs opérateurs à se tourner vers des générateurs quelquefois plus polluants.

Un nombre croissant de pays peinent à suivre la demande énergétique des centres de données. Au Mexique, où Microsoft, Google, Amazon Web Services et divers autres fournisseurs ont investi plus de 7 milliards de dollars depuis 2020, le projet de se constituer en hub des centres de données vient se heurter à la réalité du réseau électrique.

Car la demande en énergie que tire l’explosion de l’IA et du cloud, en particulier lorsqu’elle se traduit par la construction de centres « hyperscalers » – de véritables usines de données – a un coût.

Essoré par la soif d’énergie de ces bâtiments, le Mexique pourrait avoir à gérer un déficit de 48 000 megawatt-heures d’ici 2030, détaille Rest of World, soit plus de la moitié de ce qu’il produisait en 2023. En août, le gouvernement local a annoncé un investissement de 8 milliards de dollars pour améliorer son infrastructure d’ici 2030. Comme le Mexique, le Nigeria et l’Irlande (dont un cinquième de l’électricité produite est déjà captée par l’industrie numérique) peinent à suivre le rythme.

60 % d’électricité issue des énergies fossiles

Dans le monde, près de 60 % de l’électricité utilisée par les centres de données vient déjà des énergies fossiles, note l’Agence internationale de l’énergie (IEA).

Si la part des énergies renouvelables allouée à ces activités augmente, elle est loin d’égaler l’explosion de la demande en énergie de l’industrie numérique, sur laquelle l’IEA alerte depuis plusieurs mois. L’institution projette néanmoins une évolution dans les pratiques, avec une part croissante des énergies renouvelables dans le mix global.

Relevés et projections de l’IEA – « Energy and AI », avril 2025

Fin 2024, Gartner envisageait de son côté des pénuries d’énergie dans 40 % des centres de données d’ici 2027.

Outre ces entités, divers patrons d’entreprises spécialisées se sont eux-mêmes exprimés sur le sujet, à commencer par Sam Altman (OpenAI), qui affirmait avant l’été qu’à terme, une « fraction significative » de l’énergie produite sur Terre serait allouée au seul domaine de l’IA.

Des générateurs pour pallier les manques

En attendant l’adaptation des réseaux, un nombre croissant de sociétés recourent à leurs propres solutions, qui sont parfois plus polluantes que celles disponibles publiquement. Cela s’est vu aux États-Unis, avec l’installation de 36 générateurs pour alimenter le supercalculateur Colossus de xAI, qui permet au modèle Grok de tourner. Sur place, des accusations attaquent la société d’Elon Musk à la fois pour cet usage effectué sans autorisation complète, mais aussi pour ses effets en matière de santé publique.

Au Mexique, où Microsoft a construit un centre de données près de la ville de Colón, l’entreprise a obtenu l’autorisation d’utiliser sept générateurs pour alimenter l’établissement de manière temporaire, dans la mesure où le réseau ne serait pas prêt à l’alimenter avant 2027.

Le problème, relève la chercheuse Marina Otero Verzie auprès de Rest of World, est que « dans certains cas, les sociétés présentent ces générateurs à combustibles fossiles comme des solutions temporaires », mais qu’avec le temps, ces dernières « finissent par devenir la norme ». Un scénario d’autant plus probable à Colón que, d’après des documents obtenus par le média, les générateurs auraient fourni 70 % de l’énergie nécessaire 12 heures par jour entre février et juillet 2025, pour une production de CO2 équivalente à celle d’environ 54 000 foyers moyens (la ville voisine compte 67 000 habitants).

☕️ Spotify permet enfin aux comptes gratuits de lire des titres spécifiques

17 septembre 2025 à 09:18

Si les comptes Premium peuvent faire ce qu’ils veulent dans leur consommation de musique, les comptes gratuits sont fortement limités. Au-delà de la publicité récurrente, il n’est ainsi pas possible de lire spécifiquement un titre, ou dans l’ordre un album ou une liste.

Ce comportement vient de changer. Dans un communiqué publié lundi soir, Spotify annonce trois nouveautés, dont la principale est Pick & Play : on peut chercher un morceau et lancer sa lecture. De même, on peut lancer le titre que l’on souhaite dans un album ou une liste. Ces possibilités en ouvrent une autre : on peut désormais partager un titre avec les comptes gratuits pour qu’ils puissent le lire directement. Cette fonction simple n’avait jamais été disponible jusqu’à présent, étant réservée aux abonnés payants.

Spotify ne lève cependant pas toutes les barrières, afin que les comptes gratuits et Premium ne soient pas séparés uniquement par la présence de publicités. Si vous ouvrez un album ou une liste, le titre choisi basculera automatiquement vers un autre morceau aléatoire une fois fini.

On peut se demander pourquoi Spotify se décide maintenant à lever ces blocages pour les comptes gratuits. L’entreprise suédoise en avait peut-être assez de voir les utilisateurs partir vers YouTube quand ils voulaient écouter une musique spécifique, car quitte à avoir une publicité, le service de Google permet effectivement de lancer n’importe quel contenu.

Ces fonctions en accompagnent également une autre lancée récemment : le mode Lossless pour les comptes Premium (disponible en France dans les semaines à venir). Spotify a peut-être décidé de lancer en peu de temps plusieurs fonctions qui lui étaient réclamées depuis longtemps, pour redorer un blason abimé par la problématique des musiques générées par IA.

ASUS nous annonce encore du TN en 2025, mais c'est pour atteindre les 610 Hz

17 septembre 2025 à 09:30

Parmi les choses qui sont indispensables chez les constructeurs d'écran, c'est la nécessité de proposer des dalles toujours plus rapides. Si bien que parfois nous nous retrouvons à parler d'une technologie qui nous semblait disparue, la rendant ainsi beaucoup moins obsolète. ASUS n'échappe pas à cette règle en nous proposant le XG248QSG Ace, un écran de 24 pouces de type Super TN capable de monter jusqu'à 610 Hz sur une définition FHD (1920 x 1080). Et pour être sûr de viser le marché de l'e-Sport, cette dalle propose un temps de réponse de 0,1 ms au plus rapide pour un temps de réponse de 0,7 ms selon la mesure de gris à gris (GtG). Elle se voit certifiée AMD Freesync et NVIDIA G-Sync Compatible tout en proposant la technologie d'antiflou sur le mouvement ELMB 2. […]

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Cartes graphiques NVIDIA RTX 5000 et AMD RX 9000 : msrp versus VRAIS PRIX semaine 38-2025 ???

17 septembre 2025 à 09:15

On vous propose ce jour de faire un nouveau petit point sur les prix des cartes graphiques de toute dernière génération, à savoir les RTX 5000 de NVIDIA et les RX 9000 d'AMD. Comme toujours, nos prix proviennent de boutiques françaises, mais vraiment françaises, et pas de boutiques étrangères, ou de boutiques étrangères qui officient en France où de market place. Notons que le MSRP est le MSRP pour la France et que ces derniers ont changé pour certaines cartes graphiques NVIDIA RTX 5000. Notons que nous n'avions pas fait le point depuis un mois. On commence avec les références des rouges et avec le rappel du MSRP : - Radeon RX 9060 XT 16 Go, MSRP de 369 euros, tarif en boutique de 369.90 euros, - 20 euros par rapport à la semaine 34. - Radeon RX 9070, MSRP de 629 euros, tarif en boutique de 639.90 euros, + 10 euros par rapport à la semaine 34 - Radeon RX 9070 XT, MSRP de 689 euros, tarif en boutique de 659.90 euros, - 30 euros par rapport à la semaine 34 […]

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Une alimentation de 3000 W chez Corsair, prête à se faire pomper avec efficience même par 4 gros GPU en 12V-2x6 !

Un peu de concurrence dans le monde un peu plus fermé des très grosses alimentations principalement orientées "workstation", mais que personne ne vous empêchera de vous en offrir une pour votre gros PC de jeu. C'est un segment que FSP dessert, par exemple, avec sa série Cannon Pro, dont une version...

Permanent Standard Time Could Cut Strokes, Obesity Among Americans

Par :BeauHD
17 septembre 2025 à 10:00
A new Stanford-led study finds that switching permanently to standard time could prevent 300,000 strokes and reduce obesity in 2.6 million Americans by better aligning circadian rhythms with natural light. Researchers argue that the twice-yearly clock changes are the worst option for public health, while permanent daylight saving time would offer two-thirds of the benefits. From a report: "We found that staying in standard time or staying in daylight saving time is definitely better than switching twice a year," senior researcher Jamie Zeitzer said in a news release. He's a professor of psychiatry and behavioral sciences at Stanford University in California. For the study, researchers estimated how different national time policies might affect American's circadian rhythms -- the body's innate clock that regulates many physiological processes. The human circadian cycle isn't exactly 24 hours, researchers noted. It's about 12 minutes longer for most people, and it can be changed based on a person's exposure to light. "When you get light in the morning, it speeds up the circadian cycle. When you get light in the evening, it slows things down," Zeitzer said. "You generally need more morning light and less evening light to keep well synchronized to a 24-hour day." An out-of-sync circadian cycle has been linked with many different poor health outcomes, researchers said. "The more light exposure you get at the wrong times, the weaker the circadian clock," Zeitzer said. "All of these things that are downstream -- for example, your immune system, your energy -- don't match up quite as well." Most people would experience the least circadian burden under permanent standard time, which prioritizes morning light, researchers found. The research team then linked its analysis of circadian rhythms to county-level data from the U.S. Centers for Disease Control and Prevention (CDC) to see how each time policy might affect people's health. Their models showed that permanent standard time would reduce obesity nationwide by 0.78% and stroke by 0.09%. Those seemingly small percentage changes, when played out across the national population, would mean 2.6 million fewer people with obesity and 300,000 fewer cases of stroke. Permanent daylight savings time would result in a 0.51% drop in obesity -- around 1.7 million people -- and a 0.04% reduction in strokes, or 220,000 cases. Either move would help American health. "You have people who are passionate on both sides of this, and they have very different arguments," Zeitzer said. The findings have been published in the Proceedings of the National Academy of Sciences.

Read more of this story at Slashdot.

AMD dégaine trois Ryzen-F, dont un vieux machin en AM4

Le divulgateur momomo_us, qui scrute avec attention le moindre ajout sur les sites d’Intel et d’AMD, vient de repérer un nouveau revenant — chez les rouges cette fois. Comme chez la concurrence avec le Core i5-110, fantôme de 2020, nous avons affaire à un spectre du passé en AM4 ; le Ryzen 5 5600F... [Tout lire]

LattePanda IOTA : une nouvelle carte de dev sous Intel N150

17 septembre 2025 à 10:06

La carte de développement LattePanda IOTA propose l’équivalent des entrailles d’un MiniPC classique dans un format ultra compact et adaptable à tout type de scénarios. Une solution parfaite pour faire évoluer un ancien projet ou pour en créer de nouveaux.

Avec de 8 à 16 Go de mémoire vive LPDDR5-48000 et de 64 à 128 Go de stockage eMMC 5.1, la LattePanda IOTA se déploie dans de multiples versions qu’il faudra en plus conjuguer avec des options de refroidissement et de licence. La carte peut en effet être livrée sans système d’exploitation ou avec une licence de Windows 11 IoT. Elle est garantie pour proposer une compatibilité avec Ubuntu 22.04 et 24.04.

Une des force de la proposition est de conserver le même format et tout l’écosystème de composants compatibles. On pourra donc faire évoluer simplement un ancien projet LattePanda V1 vers un projet LattePanda IOTA en changeant la carte sans modifier le reste de son montage.

Le cœur de la solution est par contre toujours identique. Il s’agit donc d’un processeur Intel N150 quadruple cœur aux excellentes capacités pour des développements complets. La puce est aussi bien capable de porter un logiciel en interne que de devenir un petit serveur de données. On pourra sans difficulté utiliser la carte pour héberger un serveur domotique par exemple. Mais ce qui fait la force de cette solution LattePanda IOTA, c’est la présence à bord d’un microcontrôleur RP2040.

Celui-ci va permettre de piloter des entrées et sorties programmables directement depuis le système embarqué. Un brochage classique de GPIO est ainsi pilotable par votre système pour déclencher tout type d’interactions. Cela rend la carte aussi bien exploitable en robotique qu’en domotique et possible de l’interfacer avec un service internet sur mesure. On pourra piloter des moteurs, faire des relevés de différents capteurs et combiner ces éléments avec de l’analyse de données calculée en local sur le processeur Intel ou via une autre machine à distance.

La connectique globale est complète avec trois ports USB 3.2 Type-A, un USB 2.0 Type-A et un USB Type-C pour l’alimentation de l’engin. On retrouve deux sorties vidéo en HDMI 2.1 et DisplayPort 1.4b, un Ethernet Gigabit avec prise en charge du Wake On Lan pour allumer l’appareil à distance. Un lecteur de cartes MicroSDXC est également présent ainsi qu’un connecteur PCIe FPC et le port M.2 2230 de la partie sans fil. Un jack audio combo 3.5 mm complète l’ensemble.

La liaison RP2040 est très complète avec : 
– 3 entrées analogiques
– 16 entrées et sorties numériques
– 1 UART
– 1 USB 2.0
– 1 connecteur 4 broches PH2.0 pour une alimentation directe
– 1 connecteur de batterie RTC pour une solution d’alimentation secondaire de sauvegarde.
– 1 connecteur de bouton de démarrage déporté
– 1 gestionnaire d’alimentation
– 1 alimentation pour la ventilation

La LattePanda IOTA propose tout cela dans un format ultra compact de 8.8 cm de long pour 7 cm de large. Un format qui propose une connectique abondante et un double système d’alimentation. La carte offre deux options, soit un fonctionnement à bas régime idéal pour les usages de type domotique. 6 watts de TDP pour le processeur et la possibilité de le refroidir avec un dissipateur totalement passif. Cela devient ainsi une carte inaudible et fort peu gourmande pour de multiples usages. Mais la marque propose également de pousser le processeur à 15 w avec un refroidissement actif. Plus puissant, le processeur sera alors à même d’équiper des projets de robotique demandant de l’analyse locale ou le traitement de plus de données.

La carte peut par ailleurs être accompagnée d’un boitier qui jouera le rôle de dissipateur passif. Une solution idéale pour des suages industriels ou pour piloter un outil dans un atelier plein de poussière : CNC, graveuse laser ou autre pourront ainsi compter sur une solution robuste et insensible aux dépôts de fumée ou de sciure. Enfin, des kits sans fil sont disponibles en option avec des solutions Intel AX210 Wi-Fi6E ou Intel BE200 en Wi-Fi7. 

La carte sera bientôt en vente sur le site DFRobot, le ticket d’entrée sera de 150€ environ pour un modèle 8/64 Go de base. La version 16/128Go avec une licence Windows IoT sera proposé à 242€. Des prix Hors Taxes et hors frais de port. La carte devrait être officialisée dans les heures qui viennent sur le site DFRobot.

LattePanda IOTA : une nouvelle carte de dev sous Intel N150 © MiniMachines.net. 2025

Firefox 143 permet d’épingler des sites dans la barre des tâches de Windows

17 septembre 2025 à 08:07
Presque des PWA... mais non
Firefox 143 permet d’épingler des sites dans la barre des tâches de Windows

La nouvelle mouture du navigateur embarque à son bord une capacité qui lui a été longtemps réclamée et que les navigateurs Chromium possèdent depuis des années (pour la plupart) : la possibilité d’épingler un site à la barre des tâches de Windows et de s’en servir comme d’une application web.

La fonction n’est disponible pour l’instant que sur le système de Microsoft et uniquement dans la version téléchargée sur le site de Mozilla, pas encore depuis le Store de Windows.

Pour s’en servir, il suffit de cliquer sur le nouveau bouton à droite de la barre des tâches, représentant une flèche vers le bas dans un rectangle. L’interface est alors réduite, avec une barre de titre plus simple, mais laissant toujours apparaitre le champ d’adresse. Firefox récupère simplement la favicon du site pour en faire l’icône dans la barre des tâches.

Contrairement au processus sur Chrome ou Edge, la fenêtre n’est pas vraiment considérée comme une application (PWA). On peut l’épingler à la barre des tâches, mais pas l’installer dans le menu Démarrer. Firefox ne possède pas non plus de liste des sites « installés » de cette manière.

Plusieurs autres modifications sont spécifiques à Windows. Par exemple, la compatibilité avec l’assistant Copilot, que l’on peut utiliser avec les autres dans la barre latérale, si elle est activée. Firefox 143 se rend également compatible avec l’automatisation de l’interface utilisateur Windows pour une meilleure accessibilité générale. Cet ajout doit simplifier l’utilisation d’outils intégrés comme le narrateur et le pilotage vocal.

Du neuf côté confidentialité

Parmi les autres nouveautés, citons la prévisualisation de l’image renvoyée par la caméra quand un site demande à s’en servir, toujours pratique. Une nouvelle option apparait également pour demander systématiquement si les téléchargements doivent être supprimés après une session de navigation privée. Sur Windows, macOS et Android, Firefox peut en outre lire les contenus xHE-AAC.

La barre d’adresse évolue pour afficher les dates importantes, mais uniquement aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en France et en Italie. Pour les personnes utilisant les onglets verticaux, on peut aussi glisser-déposer les onglets dans le haut de la colonne pour les épingler plus facilement. Pendant la manipulation, cette zone s’éclaire en rose pour guider le geste.

Firefox renforce aussi sa protection contre les empreintes laissées par la navigation. Le navigateur va par exemple introduire des métadonnées aléatoires pour les images chargées afin que leur analyse par les sites ne serve pas au pistage. Firefox n’utilisera pas non plus les polices personnalisées installées sur l’ordinateur, uniquement celles fournies en standard par le système d’exploitation.

La version Android évolue également, avec notamment l’affichage de la progression des téléchargements avec des boutons d’actions (pause, reprendre, annuler, recommencer), ou encore la possibilité de configurer DNS over HTTPS depuis les paramètres du navigateur.

Enfin, le nouveau Firefox colmate 11 brèches de sécurité, dont 3 critiques. Comme toujours, il est recommandé d’installer rapidement la mise à jour. Sur ordinateur, il suffit le plus souvent de redémarrer le navigateur.

Firefox 143 permet d’épingler des sites dans la barre des tâches de Windows

17 septembre 2025 à 08:07
Presque des PWA... mais non
Firefox 143 permet d’épingler des sites dans la barre des tâches de Windows

La nouvelle mouture du navigateur embarque à son bord une capacité qui lui a été longtemps réclamée et que les navigateurs Chromium possèdent depuis des années (pour la plupart) : la possibilité d’épingler un site à la barre des tâches de Windows et de s’en servir comme d’une application web.

La fonction n’est disponible pour l’instant que sur le système de Microsoft et uniquement dans la version téléchargée sur le site de Mozilla, pas encore depuis le Store de Windows.

Pour s’en servir, il suffit de cliquer sur le nouveau bouton à droite de la barre des tâches, représentant une flèche vers le bas dans un rectangle. L’interface est alors réduite, avec une barre de titre plus simple, mais laissant toujours apparaitre le champ d’adresse. Firefox récupère simplement la favicon du site pour en faire l’icône dans la barre des tâches.

Contrairement au processus sur Chrome ou Edge, la fenêtre n’est pas vraiment considérée comme une application (PWA). On peut l’épingler à la barre des tâches, mais pas l’installer dans le menu Démarrer. Firefox ne possède pas non plus de liste des sites « installés » de cette manière.

Plusieurs autres modifications sont spécifiques à Windows. Par exemple, la compatibilité avec l’assistant Copilot, que l’on peut utiliser avec les autres dans la barre latérale, si elle est activée. Firefox 143 se rend également compatible avec l’automatisation de l’interface utilisateur Windows pour une meilleure accessibilité générale. Cet ajout doit simplifier l’utilisation d’outils intégrés comme le narrateur et le pilotage vocal.

Du neuf côté confidentialité

Parmi les autres nouveautés, citons la prévisualisation de l’image renvoyée par la caméra quand un site demande à s’en servir, toujours pratique. Une nouvelle option apparait également pour demander systématiquement si les téléchargements doivent être supprimés après une session de navigation privée. Sur Windows, macOS et Android, Firefox peut en outre lire les contenus xHE-AAC.

La barre d’adresse évolue pour afficher les dates importantes, mais uniquement aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en France et en Italie. Pour les personnes utilisant les onglets verticaux, on peut aussi glisser-déposer les onglets dans le haut de la colonne pour les épingler plus facilement. Pendant la manipulation, cette zone s’éclaire en rose pour guider le geste.

Firefox renforce aussi sa protection contre les empreintes laissées par la navigation. Le navigateur va par exemple introduire des métadonnées aléatoires pour les images chargées afin que leur analyse par les sites ne serve pas au pistage. Firefox n’utilisera pas non plus les polices personnalisées installées sur l’ordinateur, uniquement celles fournies en standard par le système d’exploitation.

La version Android évolue également, avec notamment l’affichage de la progression des téléchargements avec des boutons d’actions (pause, reprendre, annuler, recommencer), ou encore la possibilité de configurer DNS over HTTPS depuis les paramètres du navigateur.

Enfin, le nouveau Firefox colmate 11 brèches de sécurité, dont 3 critiques. Comme toujours, il est recommandé d’installer rapidement la mise à jour. Sur ordinateur, il suffit le plus souvent de redémarrer le navigateur.

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