«Nous affrontons une mafia internationale» : après deux attaques meurtrières, la Colombie promet de neutraliser la menace des guérillas
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Avec une date de sortie encore floue mais qui devrait se situer autour du mois d’octobre prochain, la GPD Win 5 promet un niveau de performances encore inimaginables il y a quelques années en arrière pour une solution mobile.
La GPD Win 5 face au Steam Deck de Valve
Construite autour d’un écran de 7 pouces de diagonale, la GPD Win 5 mesure 26.7 cm de large pour 11.1 cm de haut dans une épaisseur encore inconnue. Elle réussit à prendre en sandwich dans ce faible espace une puce assez extraordinaire puisqu’il s’agit d’un AMD Ryzen AI Max+ 395. Un processeur 16 cœurs Zen 5 secondé par un circuit graphique Radeon 8060S en RDNA 3.5 avec 40 CU à 2.9 GHz et un NPU XDNA 2. Sur cette base déjà exceptionnelle, on retrouvera jusqu’à 128 Go de mémoire vive soudée LPDDR5x-8000 et un stockage M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 de 1 à 4 To.
Autrement dit, en théorie, cette console PC sera capable de lancer tout type de jeu 3D récent sans aucun problème sur le FullHD IPS 120 Hz proposé par l’écran tactile 100% sRGB embarqué. Le constructeur annonce une luminosité de 500 nits, une densité de pixels de 315 ppp et une surcouche tactile et une protection Gorilla Glass 6 de Corning.
Le tout sera refroidi par un duo de ventilateurs prenant en charge une large Vapor Chamber au-dessus du processeur. Un ensemble pensé pour encaisser 100 à 120 watts de TDP. La puce d’AMD étant calibrée pour fonctionner dans un TDP de 55 watts, cela devrait fonctionner. Le châssis en alliage magnésium et aluminium offrira une prise en main solide et les ventilateurs en alliage titane-aluminium devraient fournir un flux continu que le constructeur indique comme fonctionnant à moins de 30 dB.
La partie stockage se distingue également par l’extension possible de la GPD Win 5 : un lecteur de carte MicroSDXC UHS-I assez classique est en effet disponible. La marque s’est également jetée sur l’offre de Biwin d’un nouveau format de SSD microscopique qui sera embarqué à bord. Bien que la disponibilité de ce stockage soit encore sujette à beaucoup de questions, cela représente un moyen simple de faire évoluer sa console sans efforts.
Pour le reste, c’est plus classique. On retrouve les éléments de jeux du segment avec joysticks , boutons, gâchettes et croix directionnelle. La partie réseau est un Wi-Fi 6E Intel AX210 qui fournit également un signal Bluetooth 5.3. La connectique liste un USB4, un USB 3.2 Type-C, un port de charge 180 watts au format Jack, un USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm.
En haut à gauche, la batterie externe de la console
Reste deux petits soucis. Le premier vient de la batterie embarquée et de son autonomie. Sur l’image de la ventilation plus haut, on peut voir deux ouïes d’extraction de chaleur. Entre elles, un petit connecteur rond, il s’agit du port d’alimentation de la machine. La console GPD Win 5 n’utilise pas de port USB Type-C pour s’alimenter. Il faut dire que son chargeur est du type de ceux qu’utilisent les portables de jeu. Il s’agit d’un modèle 180 watts, probablement assez lourd et de grand format. Il sera donc impossible d’adjoindre une batterie de type USB C à sa console en mobilité.
La batterie est une 80 Wh extractible. Il sera donc possible d’en changer au cours de la journée. Évidemment cela demandera d’investir dans une batterie supplémentaire pour en profiter. La batterie livrée permettra de jouer pendant deux heures maximum à des jeux gourmands. Autrement dit, pour tirer toute la performance possible du Ryzen embarqué, il faudra probablement rester connecté au secteur si on veut vraiment jouer plus qu’une poignée d’heures. En usage modéré, la console atteindra 3 à 4 heures d’utilisation. En usage léger, la batterie atteindra 6 heures. Autrement dit, le recours à une seconde batterie pour jouer en mobilité à des jeux exigeants sera quasi obligatoire. En mode sédentaire, un dock proposant des sorties HDMI 2.1, DisplayPort 1.4a et Ethernet 2.5 Gigabit pour jouer sur un écran plus grand.
Le second problème rencontré sera lié à la tarification de l’engin. Rien d’officiel n’a été annoncé pour le moment mais la rumeur parle d’un ticket d’entrée autour des 2000$ HT. Ce qui en fera la minimachine de ce type la plus chère du marché. Difficile de prévoir le succès d’un tel produit pour le moment. Je suppose que le nombre de personnes capable de craquer est assez faible et le crible passé des personnes pouvant se permettre une telle dépense pour un engin exotique et fragile de ce type l’est encore plus.
GPD Win 5 : une console PC sous Ryzen AI Max+ 395 © MiniMachines.net. 2025
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Le Pironman 5-Mini est le troisième rejeton né du même concept lancé par la marque Sunfounder : concentrer dans un boitier ce qu’il faut à un Raspberry Pi 5 pour se comporter comme un MiniPC. La première version de ce concept est sortie en mai 2024, un second modèle « Max » est apparu en mai 2025 et c’est désormais au tour d’un modèle plus compact d’être annoncé.
Le Pironman 5-Mini ne change pas vraiment d’objectif. On retrouve juste une solution plus compacte avec 10.1 cm de haut, 9.86 cm de profondeur et 6.78 cm de large. La coque est réalisée à moitié en aluminium avec des panneaux latéraux en acrylique transparent. Un détail qui permet de voir la machine en fonction avec en particulier les LEDs RGB intégrées au ventilateur embarqué.
A l’intérieur on pourra glisser une carte de développement Raspberry Pi 5. Une carte d’extension permettra d’ajouter un stockage M.2 2280 NVMe PCIe 2.0 ou 3.0 en x1. Il sera également possible d’en profiter pour ajouter une carte spécialisée comme une solution de gestion multi SATA ou une carte NPU.
Les broches GPIO profitent d’une extension permettant de les faire affleurer du châssis et la connectique de la carte est accessible sur l’arrière du boitier. Sur la face avant on retrouve un petit bouton métallique qui permettra d’allumer et d’éteindre son système.
Le Pironman 5-Mini est proposé directement par Sunfounder avec une foule d’options. Vendu seul à 50.63 € TTC, on peut lui adjoindre un écran 3.5″ tactile, un SSD NVMe, une webcam, un NPU et même une solution de refroidissement pour le SSD. Des cartes Raspberry Pi 5 peuvent être ajoutées à votre panier pour recevoir une solution prête à l’emploi.
Pironman 5-Mini : Une version plus compacte du boitier RPi 5 © MiniMachines.net. 2025
11999 yuans, soit quelque chose comme 1435€. Hors taxes. C’est le prix annoncé du ROG NUC RTX 5060 en Chine. Un modèle qui combinera un autre équipement que les modèles précédemment annoncés mais qui sabre également largement le prix de l’engin.
On passe du Core Ultra 7 275HX associé avec une GeForce RTX 5070 à un ROG NUC RTX 5060 équipé d’un Core Ultra 7 255HX et de la sus mentionnée solution graphique Nvidia. La mémoire vive reste toujours de 32 Go de DDR5-5600 sur deux barrettes de mémoire vive SODIMM de 16 Go. Le stockage est identique avec 1 To de base sur un SSD M.2 2280 NVMe PCIE 4.0 largement évolutif.
Ce tarif de 1435€ donne quelque chose comme 1730€ avec 20% de TVA. C’est largement plus raisonnable que l’offre Asus actuelle des ROG NUC en France toujours coincés dans leurs versions 2024 en RTX 4070 et Core Ultra 9 185H qui sont proposés à des tarifs proche des 2000€. On a du mal à voir l’intérêt de ces configurations de jeu en ce moment sachant que de nombreux ordinateurs portables proposent des performances équivalentes ou supérieures pour moins cher que les versions commercialisées chez nous. Les ROG NUC exploitant en effet des circuits graphiques Nvidia de portables et non pas des modèles de bureau. Certes, le format MiniPC a pour lui une belle évolutivité avec un triple emplacement NVMe et une très large connectique. Mais est-ce suffisant pour qu’un joueur accepte de sauter le pas et débourser les quelques centaines d’euros supplémentaires demandés par Asus ?
La question de la légitimité de ce tarif peut également se poser, si la production de ces MiniPC doit être plus confidentielle et plus délicate à assumer, cela impacte trop fortement l’acheteur final. Baisser la performance de ces modèles vers des solutions 5060 sera peut-être une solution même s’il parait encore délicat d’investir autant d’argent dans une minimachine classée dans l’entrée de gamme en termes de performances et d’évolutivité. Des portables 15.6″ sous RTX 5060 débutent aujourd’hui à moins de 1000€.
ROG NUC RTX 5070 | |
Conception originale – machine testée – marque connue – distribution certifiée – garantie 2 ans – support complet – SAV local – larges évolutions techniques possibles – pérennité d’usage – accès facile aux composants – fonctionnement silencieux – connectique évoluée – compatibilité logicielle poussée – Livré prêt à l’emploi. |
ROG NUC RTX 5060 | |
Conception originale – machine testée – marque connue – distribution certifiée – garantie 2 ans – support complet – SAV local – larges évolutions techniques possibles – accès facile aux composants – fonctionnement silencieux – connectique évoluée – compatibilité logicielle poussée – Livré prêt à l’emploi – Limitations techniques en mémoire vidéo pour la cible visée. |
Source : Liliputing
Asus lance des ROG NUC RTX 5060 moins chers… en Chine © MiniMachines.net. 2025
Proposée seule à 15$, la carte ArmSoM CM1 n’est pas vraiment un foudre de guerre. Avec un SoC RK3506J, elle est surtout utile pour de la domotique, de la robotique ou des applications industrielles.
La puce Rockchip est composée de trois cœurs ARM Cortex-A7 à 1.2 GHz, un Cortex-M0 qui jouera le rôle de micro-contrôleur et un simple moteur graphique capable d’afficher tout juste de la 2D. Le tout est épaulé par 256 ou 512 Mo de mémoire vive DDR3L et 512 Mo de stockage SPI. Un lecteur de cartes MiscroSD est également accessible. Autrement dit, vous pourrez lancer un bout de Linux sur noyau 6.1 et exploiter la carte pour des tâches basiques. Pas vraiment en tant que support informatique complet ou solution avancée. Le fait que la ArmSoM CM1 soit garantie pour une distribution jusqu’en 2035 par la marque met d’ailleurs rapidement la puce à l’oreille. Il s’agit ici d’un produit à vocation industrielle qui cherche à séduire des professionnels pour une implantation dans des produits commerciaux.
C’est néanmoins un produit intéressant dans son approche. La carte propose en effet une base abordable à 15$ qui consiste en une formule minimale : un port USB Type-C pour son alimentation en 5V et sa programmation, un lecteur de carte, un MIPI DSI pour brancher un affichage et un ensemble de deux séries de broches. Le tout dans un encombrement assez léger avec 7 cm de large pour 4.2 cm de profondeur. Il est donc possible d’exploiter directement la ArmSoM CM1 sous ce format, en reprenant les broches avec votre propre circuit.
La seconde solution étant de lui adjoindre une carte secondaire qui développera toute la connectique disponible. Avec des dimensions un peu plus larges puisqu’elle mesure 10 cm sur 7 cm, cette extension proposera deux ports USB 2.0, deux Ethernet 10/100, un jack audio, un module Wi-Fi5 et Bluetooth 4.2. Un premier rang de 40 broches apportera une compatibilité partielle avec le format des Raspberry Pi et un second rang de 12 broches offrira des fonctions audio (micro et enceintes) ainsi qu’un RS485. Là encore, un port USB Type-C servira à la communication et l’alimentation de l’ensemble. Cette carte d’extension et la carte de base sont vendues à moins de 30$.
Suivant les projets à mettre en œuvre, l’idée proposée est assez bonne. Dans un labo de développement, la formule « complète » permettra de programmer facilement la carte fille qui sera alors exploitée avec plus de confort. Mais pour la production, seule la carte fille sera nécessaire et pourra être montée sur une solution sur mesure.
ArmSoM CM1 : une carte originale sous RK3506J © MiniMachines.net. 2025
La AYN Thor est une solution qui rappelle fortement les consoles DS de Nintendo. Un premier écran de 6 pouces de diagonale est monté sur une charnière au-dessus d’un second écran de presque 4 pouces entouré de contrôleurs de jeu.
L’écran 6 pouces est un OLED 120 Hz dont on ne connait pas encore la définition. C’est l’écran principal de cette console AYN Thor. L’écran secondaire de 3.92 pouces est toujours en OLED mais en 60 Hz. À sa gauche, on retrouve un duo de mini-joystick et de croix directionnelle. À sa droite, un second mini-joystick et des boutons ABXY. Je suis toujours dubitatif sur l’intérêt de cette configuration double écran dans des consoles. On profitera de cette interface pour retrouver un clavier tactile sur l’écran du bas pour éviter de cacher l’affichage principal. En termes de jeu, cela reste pourtant souvent sous-exploité. Évidemment, l’émulation de consoles proposant nativement double écran sera bien meilleur, pour le reste du catalogue, le double affichage sera contre productif. L’écran secondaire restant souvent allumé pour proposer des fonctionnalités peu utiles qui ont pour défaut de vider rapidement la batterie.
La AYN Thor prévoit d’être commercialisée en deux versions, toutes deux sous puces Qualcomm. La première sera équipée d’un Snapdragon 865 sorti en 2020, la seconde héritera d’un plus récent Snapdragon 8 Gen 2 commercialisé en 2022. Des SoC assez haut de gamme au moment de leur présentation et qui ont équipé les smartphones les plus puissants de leur époque. Si pas mal d’eau a coulé sous les pontes depuis, ils resteront sans doute au niveau pour des usages d’émulation. Peut-être un peu moins pour du jeu natif sous Android. La marque n’a pas encore communiqué sur le reste des composants et on ne sait pas de combien de mémoire vive ni de stockage ils hériteront.
Pour le moment les seules infos tangibles autour de ces produits sont leur taille avec une largeur de 15 cm pour 9.4 cm de profondeur et 2.56 cm d’épaisseur. Et la capacité de leur batterie, puisque la console aura droit à une solution 6000 mAh qui portera son poids à 380 grammes.
Pas de prix, de date de commercialisation ni de détail précis sur la connectique n’ont fuité. Les images nous montrent la présence d’un port USB Type-C, d’un jack audio et d’un probable support de carte MicroSDXC. Des gâchettes et boutons de manipulation du système sont visibles ainsi que deux petites fentes qui sont sans doute là pour laisser passer le signal d’une paire d’enceintes stéréo.
AYN Thor : une console double écran Android sous Snapdragon © MiniMachines.net. 2025
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